Journal 18 - aaels

Numéro 18 - Octobre 2007
Il s’agit de la Maths Sup. 1967/1968. Un des personnages est très
célèbre. Moins de 10 français ont accompli le même exploit. Son
épouse, tout aussi célèbre, et lui l’on fait à deux reprises. Il détient le
record (français) de durée…. Mais où ?
Nous invitons tous nos adhérents à venir nous
rejoindre avec vos anciens camarades de classe
le samedi 17 novembre 2007
à partir de 19h30
autour d’un buffet dans la cantine du lycée.
Vous avez passé votre bac en 1997 ?
Cette soirée est également pour vous : comme l’an dernier,
les « bac + 10 » seront les bienvenus. Venez retrouver vos
copains de classe et certains professeurs, venez essayer
de retrouver leurs noms sur vos photos de classe, ...
Ce médaillon, plus récent, vous permettra peut-être de le reconnaître.
Deux des professeurs sont Monsieur Arnold
(allemand) et Monsieur Coulon (physique). Les noms
des autres élèves nous sont connus mais pas leur
emplacement sur la photo. Si vous êtes vous-même
sur cette photo ou si vous reconnaissez certains
des autres « personnages », aidez-nous à compléter
le plan de classe. Merci !
La photo proposée dans notre bulletin précédent n’a pas été
formellement reconnue. Il pourrait s’agir de la 1 ère AC 1967/68… A
confirmer.
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L’Assemblée Générale, réservée aux adhérents à
jour de cotisation, aura lieu au lycée le mardi 13 novembre
à partir de 20h15 (voir en page 9).
Au plaisir de vous retrouver prochainement,
A. A. E. L. S. – 11 allée Valère Lefèbvre – 93340 LE RAINCY
aaels@free.fr http://aaels.free.fr
1
Laurence Léger-Sabatier

Une soirée pour marquer les dix ans du bac ? Pourquoi pas. La
proposition de mon vieux pote Frédéric Dross me séduit.
Le lieu de rendez vous : le réfectoire de la cantine. Le cadre n’a
pas changé d’un pouce. Les membres de l’association des anciens élèves
sont déjà sur place. On sent qu’ils ont l’habitude ! Les camarades de la
promo 96 arrivent un à un. Autour d’un buffet, c’est le moment de se
poser des questions. Il y a dix ans, nous poursuivions tous le même but,
le sacro-saint baccalauréat. Les dix années suivantes ne sont pas si
différentes : études, travail, chômage, galère, mariage,
déménagement, galère, bébé, voyages, accidents…
En dix ans, il s’en passe des choses ! Difficile de résumer. On va
à l’essentiel. On se répète. On compte. Beaucoup. Des noms et des
têtes reviennent du passé. J’ai la sensation étrange qu’ils ne m’ont
jamais vraiment quitté.
En regardant les photos de classe, véritable archive, nous nous
amusons à retrouver les noms de nos anciens camarades. Pourtant,
certains restent anonymes. Oubliés !
Voilà, une soirée pour se remémorer sa scolarité, pour régler ses
comptes aussi (« M. Guinel » devient « Jean-Pierre », « tu te souviens
du 4,5 de moyenne que tu m’as mis en première ? Tu sais les intégrales,
ça ne me sert à rien aujourd’hui, c’était bien la peine »). Et pour
réaliser que nous sommes maintenant membres de l’association des
anciens élèves du lycée Schweitzer, nous aussi.
Nicolas BENZADON
Création musicale
La salle 45 est devenue un réel atelier-studio de création musicale, le
réseau mac étant totalement interconnecté à l’ensemble des
instruments de la salle. On peut imaginer les pistes de travail : prise
de sons divers, enregistrements, traitements du son, création électroacoustique,
mastering...
Mais, derrière ce déroulé de
mots, ne nous y trompons
pas : l’informatique musicale
n’est pas un but en soi, ni une
idole qui prendrait tout le
champ pédagogique : c’est un
moyen ponctuel d’observer et
comprendre le chef d’œuvre
ou toutes formes de
pratiques musicales sous un
autre angle. Il ne s’agit pas
du tout comme certains le prétendent encore (en 2007 bon sang !) -
d’oublier Mozart, Ravel ou Messiaen, d’oublier le papier ou les
instruments « réels ». C’est précisément tout l’inverse. Ces macs sont
un outil, un de plus pour amener les élèves aux musiques par des
trajectoires diversifiées et complémentaires avec les approches plus
traditionnelles. C’est pourquoi cet outil-là ne doit pas faire peur : il est
ludique autant qu’il est exigeant. Il est un espace d’analyse, de
créativité et d’épanouissement réel. Et sans jamais remplacer le
professeur, il aide à développer l’intelligence et révèle le processus
intime de la formation de l’oreille, formation qu’il faut accompagner
par tous les moyens possibles.
Stéphane DIETRICH
S
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11

L’une des bonnes nouvelles de cette rentrée 2007, c’est la mise
en service de nouvelles acquisitions, lesquelles sont venues compléter
l’équipement de la salle de musique. Une contrebasse ? Un énorme
stock de partitions ? Ou encore l’intégrale de Beethoven en CD ? Vous
n’y êtes pas. Nous avons le plaisir d’accueillir 16 ordinateurs Macintosh
à demeure en salle 45. A disposition pour les activités de la classe, il
s’agit de 15 ordinateurs portables en wi-fi (sans aucun fils ni
branchement, quel confort !) et d’un gros poste-serveur à destination
du professeur, lequel peut tout
piloter à distance. Le réseau
est autonome et a été
configuré spécialement
« musique », les « macs » -
comme on dit - intègrent le
dispositif déjà en place en
ouvrant des perspectives
pédagogiques et artistiques
assez vertigineuses.
Panorama rapide.
Utilisation multimédia classique
Les ordinateurs permettent
d’avoir accès à une banque de
données amenées à s’enrichir
d’année en année :
discothèque, vidéothèque et
partothèque ou simplement
bibliothèques en ligne. Sans
oublier l’accès direct à
internet à partir de chaque
poste.
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Suite au succès, l’an dernier, de la réunion des BAC 96, nous avons
décidé de récidiver et de proposer à tous ceux qui ont passé cet
examen en 1997 de venir parler du « bon vieux temps » avec leurs
anciens copains, de retrouver certains professeurs et de revoir
souvent avec amusement leurs photos de classes, au cours de la soirée
du 17 novembre prochain. Si vous avez gardé contact avec des
personnes citées ci-dessous ou bien d’autres, n’hésitez pas à leur
TS1
TL2
ANSELMO Valerie ALLANO Eléa
AUBOURG Etienne AMBERT Priscillia
AZOULAY Jessie-Anne BAHCA Yasemine
BENHAMOU Anne Gaelle BALLE
Ravi
BENSAID Sarah BELHASSINE Marika
BERDOUGO Brice
BERTRAND Cyril
BLUM Johann
BERTRAND Vanessa
CHEREAU Grégory
BOLLE
Emmanuelle
DAMERVAL Nicolas
DEPAEPE Nicolas
BONNET Aurélie
FAUVIN Virginie BRUN
Cyril
FRANCE Johanna CHERFAOUI Farida
HERNIGOU Julie DALMON Cécile
KLEIN Aurélie
KRAEMER Aurore DECOURCELLES Cathy
LARRIBET Julien DESRUMEAUX Emilie
LEVASSEUR Nicolas DESTRE Sophie
LY
Jacky DUBOIS Martial
MILLOT Charlotte FERNANDEZ Julien
MILOT François GERARDIN Delphine
MOUMANEIX Elisa GOERGEN Laetitia
NGUYEN
HAMMOUDI Fatiha
HUU TRI Antoine
HORREARD Emilie
PAOLINI Clarisse
LAGARDERE Charlotte
PERRONNEA
U
Aurelie LAROUBINE Emilie
PETIT Sébastien MOREL Laurence
PIERRE Damien N'GUYEN Tran-Thyvan
RESCICA Ludovic POULAIN Marianne
RIEBER Virginie QUENTIN Sophie
SATOURI Gassen SODOGAS Peggy
SCHNITZER Karine TACHAT Geraldine
SEGHIR Nael VACHON Elise
TINDILLERE Nicolas VERCRUYSSE Laure
TOFFOLETTI Thomas
VERDIERE Jean-Luc
VERGNE Jean François
VILLEMONT Gaelle
VINCENT Eric
YVERT
Benjamin
3
TES3
ALLEMAND
AUDEBERT
BARBOTAUD
BLOT
BOUZEKRI
CHEVALET
CRESPO
CUMIN
DUEZ
DUMAZET
DURAND
FLORENT
GEBELIN
GEORGES
GULGER
HADDOU
HARSCOET
LALLEMAND
LEQUIN
LIJEVIC
LORANG
MARIE
MUDRINIC
N'GUYEN
PALETTE
PORTINHA
POUYE
PRADEAU
RIMBERT
ROLEA
SCHNEPF
TASSEL
TOUATI
VO VAN
THONG
Solène
Cécile
Sabine
Marlène
Lemjed
Laetitia
Laetitia
Sébastien
Clélia
Cédric
Yann
Fabrice
Sandrine
Caroline
David
Zineb
Thiphaine
Myriam
Cécile
Zeljko
Stéphanie
Guillaume
Mira
Thikim Chi
Elvis
Alexandre
Audrey
Géraldine
Aurélie
Stéphanie
Bérengère
Aurélie
Anouk
Marion

De nouveau une belle progression de nos résultats au
baccalauréat et aux BTS qui nous permet, sur certains examens,
d’atteindre la barre des 90%.
Mais, rappelons que l’objectif du lycée est 100%. Nous y
parviendrons certainement avec l’énergie et l’enthousiasme des
équipes pédagogiques soutenues par la volonté des élèves …
Aces ces succès, nous avons vécu des grandes joies avec
l’intégration à HEC de MAIGANA Néné et de FOSSE Florent à
Centrale PARIS. Sans omettre tous les étudiants qui ont été admis
dans des écoles de haut niveau (par exemple, 100% des étudiants de la
promotion 2007 d’ECS2 sont actuellement dans des écoles supérieures
de commerce).
Que tous soient félicités. Avec leurs professeurs, ils font du
lycée A. Schweitzer un établissement attractif, très impliqué dans la
promotion des jeunes de Seine Saint Denis et d’ailleurs.
A suivre …. Rendez-vous à la promotion 2008.
A. ERHEL, Proviseur
notre professeur. J’étais fasciné par la manipulation simultanée de la
craie et de la cigarette, devant le tableau, et aussi par sa faculté
d’inhalation de la fumée : une longue aspiration, suivie d’une également
longue écriture d’équations au tableau, et enfin le commentaire oral 20
secondes plus tard : aucune fumée ne réapparaissait.
Vous devinez donc le cadeau stupide que nous lui avons fait, après
cotisation, pour fêter son concours d’agrégation (enfin sa tentative) :
plusieurs dizaines de paquets de Gitanes (sans filtre) l’attendaient sur
son bureau lors du cours suivant.
Bon, les mecs, c’est quoi, ces paquets de clopes, sur le bureau ?
Il commence à en un ouvrir machinalement.
Mais ils sont pleins ! Vous déconnez, les mômes.
Et juste après, conseil de classe. Bien entendu, tous les paquets ne
sont pas rentrés dans le porte-document; aussi, c’est avec tout le
reste de cargaison sous les bras qu’il a rejoint ses collègues.
Les anciens des années 60 auront reconnu (photo) Monsieur
MAES (physique) et Monsieur FONTAINE (Maths).
Bernard PERRIOT
PALMARÈS - Dans le cadre de la reconstitution des archives
du Lycée, nous sommes à la recherche des palmarès des PRIX
distribués durant les premières années d’existence de l’établissement.
Nous ne savons pas jusqu’en quelle année ces distributions ont été
effectuées. Le dernier en notre possession est de 1958.
Nous manquent les années 1948, 1949, 1950, 1952 et postérieures à
1958. Les originaux ou copies seront bien entendu restitués à leurs
propriétaires après numérisation. Merci !
ASSEMBLEE GENERALE – La prochaine Assemblée
Générale de l’ASSOCIATION se tiendra le mardi 13 novembre
à 20h15 au lycée Albert Schweitzer du RAINCY (entrée Jardin
Anglais)
Elle est réservée aux adhérents à jour de cotisation. Celles-ci
pourront être régularisées sur place. Merci de vous munir de votre
carte pour les renouvellements. Le montant de l’adhésion pour l’année
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Les cours de maths ou quelques dialogues qu’on n’oublie pas
Le second degré et son célèbre discriminant ∆, (b 2 -4ac pour les
intimes). Tiens, encore lui !
- b 2 -4ac, vous ne l’oublierez jamais, on s’en sert tout le temps !
- Vous rigolez, m’sieur !
- Mais non, personne ne peut l’oublier, tiens même des filles qui sont en
classe on se demande bien pourquoi, bon pour se marier d’accord,
quand on leur demandera quelque chose dans leur sac elles ne le
trouveront jamais, eh bien ce foutu ∆, elles s’en souviendront
toujours.
Les simplifications d’équations :
- Alors, quand vous vous retrouvez face à une expression
emmerdatoire comme celle-ci, réfléchissez un peu, N. de D., mettez-là
sous une forme astucieuse !
- Evidemment, vous écoutez que dalle. D’accord, c’est le Printemps, les
oiseaux chantent, et les filles ont des robes légères, Mais m…, quand
vous serez face à la copie, ce sera trop tard !
- Et ne faites pas comme (untel), ah ! vous savez ce qu’il m’écrit dans
son devoir : « Je chasse les dénominateurs » (différents bien sûr) .
Les dénominateurs l’emmerdaient, alors hop !
Les polynômes :
Exercice en classe de division des polynômes. Mais si, ça non plus vous
ne l’avez pas oublié : règle de division par (x-a)
- M’sieu !
- Quoi ?
- M’sieu ça tombe pas juste
Alors, le prof, les bras au ciel, les yeux révulsés, la Gitane qui tombe
au sol :
- Ah, ça tombe pas juste ! ça tombe pas juste ! Ecoute-moi bien mon
gars : t’as quinze ans, j’en ai quarante. Si tu crois que dans la vie, ça
tombera toujours juste, alors tu te goures à un point !...
Les maths, c’est comme la vie : c’est une suite d’emmerdements.
A peine t’auras résolu un problème, le suivant t’arrivera dessus !
Le concours d’agrégation :
Nous avions bien sûr remarqué la consommation élevée de tabac de
Albert Schweitzer s’attaque à la banque !!!
2007 - Ouverture de la 1 ère Formation au BTS Métiers
de la Banque dans le 93
- En quoi consiste le BTS Métiers de la Banque ?
Il consiste à former en 2 ans des jeunes
bacheliers à un secteur d’avenir : le secteur
bancaire. De chargé d’accueil à directeur
d’agence, les métiers possibles sont très variés,
et ils privilégient tous la relation avec le client.
- Quel est le contenu de cette formation ?
Ce BTS contient une formation technique (Techniques Bancaires, Economie,
Droit, Gestion de la Clientèle et Communication Professionnelle), et une
formation générale (Culture Générale et Langues Vivantes). Cette formation
est également accompagnée de stages sur les 2 années.
- Comment sont organisés les stages ?
Des intervenants des banques partenaires présentent chaque semaine en
début d’année leur établissement. A l’issue de ces interventions, les étudiants
volontaires déposent leurs candidatures, et passent un entretien. Les banques
s’engagent à former leurs stagiaires sur 2 ans.
- Quel est le profil de la promotion sélectionnée ?
Cette promotion réunit des étudiants de différents horizons : Bacs Pros, Bacs
Technologiques, Bacs Généraux, Université, de toute la région parisienne. Il
existe une cohésion parfaite, un dynamisme, une grande solidarité au sein du
groupe, tous les étudiants sont motivés pour obtenir leur BTS en fin de
formation.
Au bout de ces 2 premiers mois, les étudiants ont apprécié l’aspect
professionnel de la formation (les nouvelles matières plus techniques, la tenue
professionnelle pour accueillir les représentants des banques, et l’intervention
des professionnels dans la salle de classe).
Prêts à nous confier votre argent … ?
La classe
de BTS
Métiers de
la Banque
(team 9)
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5

Intégrales prétendument « simples » d’ailleurs, ce qui avait achevé de
miner notre moral.
Premier trimestre, classe de seconde M2 (61-62)
Premiers cours de physique
C’est quoi la physique, au juste, quand on ne connaît que les cours de
sciences naturelles ou à la rigueur de géologie ?
Et un prof de physique ? Un physicien ? Un crâne d’œuf à lunettes, en
blouse et perdu dans ses calculs ?
Devant nous, un type bizarre ; Pensez donc, à cette époque : un
professeur sans cravate, et sans costume d’ailleurs, vêtu d’un pantalon
pattes d’éléphant et d’un pull griffé Gaston Lagaffe.
Ah, vous prétendez étudier la physique ? Mais pour faire de la
physique, il faut connaître un minimum de maths, bien entendu.
Et comme vous sortez de 3 ème , vous êtes nuls en maths.
Pour ce qui me concernait, c’était hélas assez juste, mais visiblement
notre professeur s’adressait à l’ensemble de la classe.
Que ce qu’il nous raconte celui-là ?
Silence dans la salle; mai 68 était encore loin (et de toute façon
inimaginable).
Donc, avant d’attaquer le programme de physique, mal fichu d’ailleurs,
nous allons étudier quelques rudiments mathématiques indispensables.
Et nous voilà partis pour 3 semaines de mise à niveau intensive, nous
qui avions juste rencontré auparavant quelques fonctions y = ax, voire
ax+b dans les cas graves. Et encore, c’était avant 3 mois de vacances…
Alors en attaquant la rentrée !
Au bout de ces 3 semaines, après des fleuves de fonctions, limites,
dérivées …ponctuées de « Il est évident que… » ou « On en déduit tout
de suite », il me semble avoir entendu prononcer un mot qui n’avait
cours à cette époque qu’en terminale, voire en classes supérieures :
Intégrale !
Après cette mise en condition, la physique
proprement dite a démarré sous forme
d’introduction aux calculs dits « d’incertitudes ».
Moi qui croyais avoir affaire à une science exacte,
cela me laissait perplexe.
Ces fameuses incertitudes pouvaient être
« absolues », « relatives », selon l’air du temps.
Mais elles se manifestaient toujours à l’aide (c’était
le cas de le dire) de signes du genre ∆. Beaucoup de
grec donc, ce qui n’a pas favorisé la digestion de la
suite.
Quelque temps après, composition du 1 er trimestre. Mes parents :
Alors quelle note ?
- Heu… 4 (sur 20, bien sûr)
- Quoi ?
- Oui, mais attention : J’ai 16 fois plus que le dernier (authentique) et
je suis dans la 1 ère moitié.
C’était donc « relativement » pas si mal.
Nous avions eu également droit à
un cours de probabilité, ou plutôt à
un commentaire de travaux
pratiques :
- M’sieur, vous traversez le
carrefour drôlement vite dans
votre 2 CV.
A l’époque le carrefour Bd de
l’Ouest - allée Valère Levèvre
n’était pas équipé de feux.
- Je vous explique : plus je vais
vite, plus la probabilité de rencontre avec un véhicule croiseur est
faible.
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