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Journal 21 - aaels

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Numéro <strong>21</strong> - Avril 2009http://<strong>aaels</strong>.free.fr <strong>aaels</strong>@free.frNom : …………………………………………………………………………………..Nom de jeune fille : ………………………………………………………….Prénom : ………………………………………………………………………………Adresse : …………………………………………………………………………………………………...………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…Année de naissance : …………….. Scolarité : ………….…. /………...……Année du Bac : ……………..Tél. domicile : …………………………… Portable : ………………………………........E-mail …………………………………………………………………………………….…Profession : …………………………………………………………………………Je peux fournir les photos suivantes pour reproduction :Classe ……………………………….. Année scolaire : ……………………………….……………………………….. ………………………………..……………………………….. ………………………………..………………………………... ..………………………………………………………………... ..……………………………...………………………………... ..……………………………...………………………………... ..……………………………...-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-A renvoyer accompagné d'un chèque de 20 € libellé àl'ordre de l’AAELSà J.-P. BALEKDJIAN - Trésorier AAELS9ter allée du Jardin Anglais93340 LE RAINCY14Pour des raisons indépendantes de notre volonté, laprochaine réunion des anciens élèves initialementprévue le samedi 16 mai dans le parc du lycée estreportée en septembre. Nous vous communiquerons ladate dès qu’elle sera fixée.D’ici là, nous continuons à essayer d’enrichir notrecollection de photos de classe qui attire toujours beaucoupde monde lors de nos réunions. Une liste se trouve surnotre site. N’hésitez pas à nous en faire parvenir (par mail,format jpeg si possible) si vous en possédez de nouvelles.En attendant notre prochaine réunion, nous vousproposons de répondre au questionnaire proposépages 10 et 11.Au plaisir,A. A. E. L. S. – 11 allée Valère Lefèbvre – 93340 LE RAINCY<strong>aaels</strong>@free.fr http://<strong>aaels</strong>.free.fr1Laurence Léger-Sabatier


Qu’attendez-vous de l’AAELS ?Qu’attendez- vous pour venir nous aider au sein du Bureau ?Pour pouvoir continuer à vivre,notre association a besoin de vous.Faites-nous part de vos observations,par mail : <strong>aaels</strong>@free.frpar courrier : AAELS 11 allée Valère Lefèbvre 93340 LE RAINCY2 13


A l’ère d’Internet, de Facebook et de Copains d’Avant, la question mérited’être posée.L’AAELS est la troisième mouture représentative le l’Associationdes Anciens Elèves du Lycée du Raincy sous ses diverses appellations (AnnexeCharlemagne - Mixte du Raincy – Albert Schweitzer). Par deux fois, cetteassociation a pu renaître de ses cendres, l’AAELS étant celle qui a duré le pluslongtemps puisqu’elle va entamer maintenant sa quinzième année d’existence.Notre Etablissement a été fréquenté par plusieurs dizaines de milliers d’élèves,peut-être près de 100.000... La plupart d’entre eux ont gardé un bon souvenir des annéespassées dans ce cadre unique sous les grands arbres près du lac.Ils sont aujourd’hui près de 850 à avoir accordé leur confiance à notreorganisation, ne serait-ce qu’une seule fois, au cours des quatorze annéesécoulées. Un noyau dur de fidèles entre 220 et 350 lui permet d’exister. Lesmanifestations organisées en mai et en novembre réunissent régulièrement entre100 et 150 personnes avec une pointe beaucoup plus importante pour lesoixantième anniversaire.Que souhaitent ceux qui ont adhéré à l’Association ? Qu’attendent ceuxqui assistent à ces réunions ?Les adhérents - Dans de nombreux cas la vie les a dispersés à travers laFrance et même de par le monde. Il leur est donc difficile d’assister régulièrementà nos réunions. Néanmoins, guidés par une certaine nostalgie, il leur est agréabled’avoir des nouvelles et de pouvoir se remémorer leurs jeunes années au traversde nos modestes bulletins tout en constatant que le Lycée est toujours bien vivant.Ils participent également à la conservation de sa « mémoire » en nous aidant dansla constitution du trombinoscope (photos - plans de classes) et d’archives en nousprêtant ou nous donnant des documents en leur possession. De temps à autres, ilnous est possible de les aider dans leurs recherches d’anciens camarades oud’anciens professeurs.Les réunions – Elles regroupent principalement ceux qui sont restés dansla région et qui ont donc plus de facilité pour se déplacer. Elles permettent parleur convivialité de se retrouver par promotion en regroupant ponctuellement descamarades plus éloignés (le buffet de novembre et l’après-midi de mai étantparticulièrement propices). L’exposition des photos de classes représente leprincipal pôle d’intérêt dans tous les cas, le plaisir de se retrouver faisant le reste.A l’issue de ces réunions, la plupart des participants nous font part de leursatisfaction et nous encouragent à continuer. Néanmoins, nous avons l’impressionde tourner un peu en rond, de ronronner et d’être à court d’idées. Il y a troplongtemps que ce sont les mêmes présents au sein du Bureau et nous avons besoind’idées et de sang neuf.Jean-Pierre Balekdjian123


Monsieur DANIEL avec sa blouse grise, et ses petites lunettes qui a réussi à mefaire travailler car j’en avais une frousse bleue.j’ai gardé un excellent souvenir de Madame SMITH avec qui je ne me suis jamaisennuyé en cours. Elle était enceinte cette année là et je ne l’ai pas revue au lycée.Quel dommage, elle aurait pu faire parler anglais les plus réfractaires.Comment aussi oublier Monsieur GARDERE et les polémiques interminables quiémaillaient les cours. Je l’ai revu bien plus tard l’été 1971 ou 72 dans un musée deBruges il n’avait pas changé, ni l’accent, ni le physique. Toujours aussi pétillant.Nous avons vécu depuis tant d’années à l’étranger que j’ai pratiquement perdu devue tous les camarades de ces années lycée.Laurent, Françoise, Marc et Robert se sont retrouvés 34 ans aprèsavoir quitté le lycée. Une excellente bouteille de Bordeaux 1975, année de leurbac, n’a pas suffi à leur faire retrouver entièrement la mémoire…Aidez-les à compléter cette liste de leur classe de seconde en 72-73.Et si vous étiez au lycée à cette période, pourquoi ne pas les retrouver lors de laprochaine réunion au lycée en septembre prochain.10Que sont devenus François Xavier dit Nounours (inséparables en 6ème), GérardCOSTE (cours dramatique à la mairie du Xème), Alain IMBAULT, Marie FranceDORIN, que son père colonel attendait avec une impressionnante traction avantvert pomme. Jean François PETIT, Daniel SCOHY, Christiane CAUVILLE quej’ai vue une ou deux fois dans le métro en 61-62 ? Francis JUHEL, PrierrePROBST, Marie-Laure INNOCENTE (notre écrivain), Françoise DAVY, MichelROCHE, Jean ARCISET, Françoise CARTIGNY et tant d’autres. Existe-t-il uneliste ?Etant donné notre situation géographique, il est peu probable que nous puissionsassister aux réunions de l’association. Je vous fais néanmoins parvenir un bulletind’inscription ainsi que le montant de ma cotisation.J’espère avoir l’occasion d’avoir de vos nouvelles ou qui sait de vous revoir ainsique d’autres anciens si les dates s’y prêtaientBien amicalement,Patrick LOCKWOODTerre Haute / USA1954—19615


« Des années passées au Lycée du Raincy, je ne garde que de bons souvenirs »comme l’écrit une ancienne élève dans un compte-rendu … Moi aussi !Pour commencer, quelques mots au sujet de mon parcours singulier..Je suis né dans les premiers jours de l’année 1924. La période d’avant la guerre enfamille fut particulièrement heureuse dans la petite ville paisible de Tournon surRhône (Ardèche). J’étais le quatrième d’une famille de sept enfants. Mon pèreétait professeur de courte durée. Après le décès de mon père en 1941, notrefamille s’est trouvée pendant de nombreuses années dans une situation trèsdifficile. De plus, pendant cette période de la guerre bien des données ont étébouleversées dans notre pays …Un de mes frères plus âgé fut envoyé pour le S.T.O. (Service du TravailObligatoire) à Gotenhafen (petit port polonais sur la Baltique).Ayant moi-même reçu une convocation du Service de la main-d’œuvre de Vichy,j’ai dû d’abord trouver refuge dans une ferme du Vivarais, comme réfractaire auS.T.O., avant de faire partie d’un groupe de maquisards (Armée secrète, où jeretrouvais par hasard un autre frère!)Cette période m’a profondément marqué et j’étais fermement décidé après laguerre à œuvrer pour une meilleure compréhension entre les hommes …Premiers contacts avec l’Allemagne et la jeunesse allemande en 1946 (rencontrefranco-allemande d’étudiants à Fribourg en Brisgan). La même année, j’ai puobtenir un poste d’adjoint d’enseignement au Collège Marceau de Coblence(établissement français dans la zone française d’occupation en Allemagne).Je découvre un champ de ruines … et tous les problèmes complexes de l’aprèsguerreen Allemagne. Malgré les difficultés, j’ai pu établir de très nombreuxcontacts avec la jeunesse allemande de cette époque et avec les établissementsscolaires allemands, grâce en partie aux Quakers Américains (qui ont reçu le PrixNobel de la Paix en 1947 pour leur action humanitaire). Ils ont dressé une baraqueau milieu des ruines, apportent une aide matérielle appréciée et réunissent toutesles semaines des groupes de jeunes allemands. J’ai participé pendant toute cettepériode à de multiples rencontres, séminaires, congrès, tout en poursuivant, nonsans peine, des études d’allemand à distance dans des universités françaises bienlointaines.. Mais abrégeons !Après un long séjour en Allemagne où j’ai exercé dans des établissement françaiset allemands, dans différentes régions, j’ai retrouvé la France et la Régionparisienne avec mon épouse hollandaise (ancienne institutrice dans une écolepilote aux Pays-Bas) et deux enfants qui baragouinaient trois langues..Je suis d’abord passé par l’Annexe du Lycée Charlemagne, devenue aujourd’huiHector Berlioz. J’ai participé pendant cinq ans à des échanges d’élèves (LycéeVoltaire avec deux lycées de Hambourg et l’« Athenaeum » de Stade (au bord del’Elbe). J’ai dirigé chaque été le Centre de Stade (séjour de trois semaines précédéd’un voyage d’études à travers toute l’Allemagne). J’ai découvert tout le profitque peuvent représenter ces séjours d’échanges à l’étranger et j’ai compris quel’organisation doit en être rigoureuse et minutieuse, le professeur endossant unetrès lourde responsabilité !69


Nous avons eu la chance de passer huit jours à Beckum, près de Münster, durantles petites vacances de février. Nous étions 24 élèves du Lycée Albert Schweitzer,accompagnés par M. et Mme Papillon. Des familles allemandes nous ont hébergéspendant le séjour.Du lundi au vendredi, nous avonsaccompagné, le matin, nos correspondants au« Gymnasium » (lycée), qui nous a frappés parsa tenue, sa propreté et son aspect moderne. Ila été intéressant pour nous de suivre certainscours, sans que cela soit une obligation : nousavions aussi la possibilité de nous promenerdans la ville. Les cours n’ont lieu que de 8h à13h30, les après-midi sont libres ou réservés àdes activités sportives, à des loisirs.Une demi-journée et une soirée ont étéconsacrées à la découverte de Münster. Unepetite fête, organisée à la dernière minute chez uncorrespondant, a permis à la plupart desparticipants français de se connaître et de seretrouver dans une bonne ambiance.Beckum est une ville de 20 000 habitants.Comme la plupart des villes allemandes, ellecompte une rue piétonne et un quartiercommerçant. Au cours du séjour, plusieursactivités avaient été prévues, notamment lavisite d’une des nombreuses cimenteries de larégion.Nous avons apprécié le contact avec les familles allemandes. Ce fut pour nousl’occasion de faire des progrès dans la langue courante et de voir le déroulementde la vie quotidienne.Merci à M. et Mme Papillon d’avoir organisé ce voyage sympathique etenrichissant Outre-Rhin.Une élève de seconde.8En 1965, je suis arrivé au Lycée d’Etat du Raincy, riche de monexpérience des années passées en Allemagne….J’ai apprécié tout de suite le cadre de verdure exceptionnel, lelac, l’atmosphère détendue de collaboration avec de nombreuxcollègues, le bon fonctionnement de la machine administrativesous l’autorité bienveillante de son proviseur, MonsieurChristmann. J’ai vécu aussi toute une évolution : le lentcheminement au début des rapports franco-allemands a étédynamisé par la création de l’OFAJ en 1963 : le «rapprochement» timide dudébut est devenu «compréhension», « réconciliation », « amitié » entre lesjeunesses des deux côtés du Rhin.Pendant toute cette période, j’ai multiplié tous les contacts avec l’Allemagne sousde multiples formes, persuadé qu’apprendre une langue, c’est aussi découvrir unpays, des paysages et des hommes, une manière de sentir, de penser, de vivre…nouer des amitiés..J’ai commencé par des correspondances de classe à classe (écrites et sonores)avec différents lycées allemands et avec l’aide des conseils de l’InstitutPédagogique de la rue d’Ulm (échanges de bandes magnétiques avec les lycées deBad Driburg, Göttingen, Bayreuth, etc) et avec des professeurs que je connaissaisdéjà (1966 à 1978). Echanges d’élèves avec un lycée de Hamburg en 1976(professeurs déjà connus dans les années 60), avec la Hilda Schule de Coblence(1978 et 1979) connue en 1947 et ceci toujours pendant les vacances scolaires. Asignaler encore deux voyages d’échanges avec les Pays-Bas (Vlaardingen etLekkerkerk). En 1979(année scolaire complète), j’ai participé à un échange deprofesseurs avec l’Albertus Magnus Gymnasium de Beckum. J’ai enseigné lefrançais dans cet établissement tandis que mon collègue Monsieur Srengerenseignait l’allemand au Raincy. Ont suivi deux échanges d’élèves avec Beckum.De 1981 à 1985 j’ai été sollicité par des collègues allemands de Minden, villejumelée avec Gagny et j’ai commencé un appariement avec le Herder Gymnasiumqui a été profitable.Je garde un contact suivi avec le Lycée Albert Schweitzer avec beaucoupd’intérêt. Au hasard des rencontres, je retrouve assez souvent des anciens élèvesavec lesquels nous évoquons les heures passées autrefois ensemble.Après ma retraite (1985), j’ai encore organisé pendant dix ans des échangesscolaires avec Minden dans le cadre du jumelage de Gagny et je fais encore descours du soir.En 1980, j’ai reçu la Croix de Chevalier de l’Ordre du Mérite de la RépubliqueFédérale d’Allemagne.Mon père avait connu personnellement le philosophe danois Harald Höffding(1843-1931). Il soutint une thèse à la faculté protestante de Genève (1920) : « Leproblème religieux dans la philosophie d’Harald Höffding ». D’où mon prénom !Harald PAPILLON7

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