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Théâtre<br />
Le Voyage <strong>de</strong> Victor<br />
De Nico<strong>la</strong>s Bedos<br />
Théâtre<br />
Mise <strong>en</strong> scène : Nico<strong>la</strong>s Bedos Décors : Edouard Laug Lumières : Laur<strong>en</strong>t<br />
Béal Avec : Guy Bedos et Macha Méril<br />
Victor est amnésique. Un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> voiture un soir dans Paris,<br />
le véhicule fait une embardée et percute un mur : "Des badauds, <strong>de</strong>s sirènes<br />
et <strong>de</strong>s flics, <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong> verre dans le nez et <strong>de</strong>s taches <strong>de</strong> sang!"<br />
Une femme cherche à savoir ce qui s'est passé, car Victor n'était pas seul à<br />
bord au mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt. Mais l'homme ne se souvi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ri<strong>en</strong>. Il n'a<br />
aucun souv<strong>en</strong>ir <strong>de</strong> cette femme, aucun souv<strong>en</strong>ir <strong>de</strong> ce qu'étai<strong>en</strong>t ses goûts<br />
ou ses idées passées.<br />
A travers le personnage <strong>de</strong> Victor et son trouble, j’ai voulu traiter du <strong>de</strong>uil impossible,<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> fuite, <strong>de</strong> <strong>la</strong> folie douce et finalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong> liberté que nous avons tous<br />
d’inv<strong>en</strong>ter et <strong>de</strong> revisiter à notre guise nos vies, quand nous n’avons pas <strong>la</strong> force d’<strong>en</strong><br />
assumer tous les chapitres.<br />
Ainsi Victor est libre, comme un <strong>en</strong>fant. C’est un homme qui redémarre selon son<br />
bon vouloir. C’est pourquoi je vou<strong>la</strong>is – sur ce motif assez grave – fabriquer une pièce<br />
finalem<strong>en</strong>t plutôt gaie, <strong>en</strong>tre son rêve et <strong>la</strong> réalité. Il ne sait plus s’il aime le thé ou<br />
le café, s’il est <strong>de</strong> gauche ou <strong>de</strong> droite, il r<strong>en</strong>ifle son passé, l’évite, tâtonne, va et vi<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong>tre lui et lui. Bref, il joue.<br />
Et cette femme qui vi<strong>en</strong>t l’ai<strong>de</strong>r – et dont les motivations rest<strong>en</strong>t mystérieuses –<br />
<strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t dès lors une mère, une infirmière, une femme, LA femme, TOUTES les<br />
femmes, celles qu’il désire, celles qu’il redoute, celles qu’il maudit, celles qu’il adore.<br />
Sur <strong>la</strong> forme, je vou<strong>la</strong>is que <strong>la</strong> pièce démarre <strong>de</strong> façon légère et absur<strong>de</strong>, puis se<br />
poursuivre un peu à <strong>la</strong> manière d’une comédie romantique, pour finir <strong>en</strong> po<strong>la</strong>r, avec<br />
dénouem<strong>en</strong>t, surprise, tout ça…<br />
Nico<strong>la</strong>s Bedos<br />
VENDREDI<br />
28 JANVIER<br />
21h<br />
Tarif 1<br />
Location ouverte<br />
le v<strong>en</strong>dredi 7<br />
janvier<br />
Spectacle créé à Paris au Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ma<strong>de</strong>leine le 20 octobre 2009 - Prés<strong>en</strong>té par SIC<br />
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