DISCOURS D'INAUGURATION DE LA SEMAINE DU ...

DISCOURS D’INAUGURATION
DE LA SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Palais Liechtenstein, 14 mai 2007, 15h.
Monsieur le Vice-premier Ministre,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un grand plaisir d’inaugurer la cinquième édition de
la Semaine du développement durable, qui sera consacrée cette année au
thème de l’environnement et des transports. Je me réjouis que la
manifestation ait été, comme par le passé, organisée conjointement par le
Ministère de l’Environnement et l’Ambassade de France et qu’elle puisse
rassembler de nombreux autres partenaires que je tiens ici à saluer et à
remercier pour leur action.
Le développement durable répond à une exigence : préserver
l’avenir de la planète et des générations futures en conciliant respect de
l’environnement, justice sociale et développement économique. Nos pays
ont pris conscience de la nécessité de prendre en compte la fragilité des
grands équilibres écologiques et l’épuisement des ressources naturelles
dans nos politiques économiques et industrielles mais aussi dans nos
comportements quotidiens. Nous sommes en train de sortir de l’ère du
pétrole abondant et bon marché: la planète consomme aujourd’hui en deux
mois la quantité de pétrole qu’elle a utilisée pendant toute l’année 1950.

Les rapports du groupe international des experts sur le climat
(GIEC) nous rappellent régulièrement l’existence d’un phénomène grave de
réchauffement climatique planétaire, phénomène dans lequel l’homme a
une responsabilité déterminante.
C’est afin de sensibiliser les Français à tous ces enjeux que les
autorités de mon pays ont lancé en 2002 la Semaine du développement
durable. Je suis heureux que la République tchèque ait repris cette initiative
dès 2003 et ait choisi cette année de consacrer cette manifestation au thème
des transports.
Ceux-ci, et avant tout le transport automobile, sont en effet
responsables de 28% des émissions de gaz à effets de serre de l’Union
européenne. Réduire significativement les niveaux d’émission de CO2
provoqués par les transports sera donc nécessaire si l’Union européenne
veut atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée lors du dernier Conseil européen
de les réduire de 20% d’ici 2020.
Pour ce faire, nous devrons redoubler d’effort dans tous les
domaines. Les constructeurs automobiles devront concevoir des modèles
plus économes en carburants. Carburants dont il faudra élargir la gamme,
notamment en développant la filière des biocarburants. Mais il nous faudra
aussi apprendre dans notre vie de tous les jours à privilégier des modes de
transports plus économes en énergie, avec en particulier les transports en
commun.
Grâce aux mesures prises en France depuis plusieurs années, la
circulation automobile a commencé de diminuer et la fréquentation des
transports publics augmente très sensiblement. Ce succès permet à la

France de respecter les engagements souscrits avec ses partenaires
européens dans le cadre du protocole de Kyoto. Mais il faut faire davantage
et c’est pourquoi nous sommes ainsi allés de l’avant avec les exonérations
fiscales pour l’achat de véhicules propres, les autoroutes ferroviaires et les
autoroutes de la mer, ou le développement des biocarburants.
Je forme le vœu que cette Semaine soit l’occasion de sensibiliser à
la thématique du transport durable un public que nous espérons nombreux,
afin que la France, la République tchèque et leurs partenaires européens
contribuent, par leur engagement en faveur du développement durable, à la
préservation de notre planète pour nos enfants et les générations futures. La
lutte contre le réchauffement climatique sera une des priorités du nouveau
Président de la République française, M. Nicolas Sarkozy. Je crois aussi
que c’est un sujet sur lequel la France, la République tchèque et la Suède
auront à travailler étroitement ensemble lors de leur présidence successive
de l’Union en 2008/2009 pour que l’Europe soit à la pointe de ce beau et
nécessaire combat.
travaux./.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite d’excellents