Aide humanitaire pour les Îles Maldives - admin.ch

19 janvier 2005
Séismes sous-marins et tsunamis en Asie
Aide humanitaire pour les Îles Maldives
Fact sheet
Contexte
Un séisme sous-marin de grande ampleur de force 9,0 sur l’échelle de Richter est survenu le 26
décembre 2004 devant la côte Ouest de Sumatra à la profondeur d’environ 30 km en dessous du
niveau de la mer. Il a provoqué de violents tsunamis dans l’Océan Indien. Des vagues de dix à
quinze mètres de hauteur ont atteint les côtes à grande vitesse et y ont semé la désolation tout
autour de l’Océan Indien, apportant mort et destruction. Des répliques se produisent encore
aujourd’hui, secouant surtout la région septentrionale de Sumatra.
C’est l’île indonésienne de Sumatra qui a été le plus touchée, car proche de l’épicentre du séisme,
en particulier la province de Banda Aceh. De nombreuses victimes dans cette région qui connaît la
guerre civile n’ont pas pu être secourues pendant plusieurs jours. Il faut aussi déplorer de
considérables ravages et de nombreux morts au Sri Lanka et dans les zones côtières de la
Thaïlande, de l’Inde et des îles Maldives. Le raz-de-marée a atteint la pointe de la Somalie et les
Seychelles près de sept heures après le séisme, y semant là aussi mort et désolation.
Selon les indications officielles (état au 18 janvier 2005), on compte jusqu’à présent au total onze
pays touchés où plus de 162 000 morts ont été enregistrés, dont plus de 100 000 en Indonésie.
Près de 30 000 personnes sont portées disparues. On compte aussi sur près de 500 000
blessés et sur plus de cinq millions de sans-abri.
Important engagement humanitaire de la Suisse
Ce sont près de 80 experts suisses qui sont en action dans la zone de crise. Sur les 27 millions de
francs au total que la Confédération consacre à l’aide d’urgence et aux premières actions de
reconstruction, 60 % seront affectés à des projets bilatéraux et 40 % à l’aide multilatérale. Seize
millions sont d’ores et déjà engagés pour l’aide bilatérale et dix millions pour l’aide multilatérale. La
Suisse a été représentée par une délégation à la conférence des donateurs qui s’est tenue le 11
janvier 2005 à Genève.
L’Aide humanitaire de la DDC concentre ses ressources sur les pays les plus gravement touchés
par les raz-de-marée. Des équipes d’experts apportent de l’aide d’urgence en Indonésie, en
Thaïlande, au Sri Lanka et en Inde.
La phase de réhabilitation a commencé
Dix jours après les raz-de-marée, la situation humanitaire s’est stabilisée en Inde, au Sri Lanka et
en Thaïlande. Les premières fournitures d’aide d’urgence ont atteint des milliers de sans-abri et
ont assuré leur survie immédiate. La phase de réhabilitation a déjà démarré en parallèle à l’aide
d’urgence aiguë et les plans de reconstruction sont en discussion. Voici un bref survol de la
situation dans les Îles Maldives.
Dans les Îles Maldives, le séisme sous-marin a provoqué la mort d’une centaine de personnes,
dont également des touristes. Les infrastructures touristiques (le tourisme est la principale source
de revenu des Maldives) ont été gravement endommagées, voire détruites. Les installations d’eau
potable ont été inondées par l’eau de mer et rendues inutilisables.
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Engagement humanitaire de la Suisse aux Îles Maldives
Ce pays insulaire a très rapidement reçu de l’aide d’urgence et un large soutien international. À la
demande de l’OMS, la Suisse a livré du matériel médical et des médicaments (kit IDA). Deux
spécialistes du CSA élaborent sur mandat de l’OMS un programme pour l’eau potable et l’hygiène
collective. Leur mission a pris fin à mi-janvier. Actuellement, aucunes nouvelles actions ne sont
prévues par la DDC. Un demi million de francs a été mis à disposition pour l’aide d’urgence aux
Maldives.
Détails des mesures
• Soutien à une mission d’évaluation de l’Organisation mondiale de la santé par 2
spécialistes du CSA en eau potable, en étroite collaboration avec le gouvernement ;
• Fourniture de médicaments (kit IDA).
• D’autres activités pour l’amélioration de la distribution de l’eau potable sont engagées
en collaboration avec l’OMS et un programme à moyen terme (6 à 8 mois) est en
préparation pour l’eau potable et l’hygiène.
Janvier 2005