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RHÔNE-ALPES
SPÉCIAL FORMATION
Le commerce, voie royale ?
Plus de 200 écoles de commerce,
publiques, privées ou consulaires,
se répartissent sur le territoire français.
Ces formations, alliant culture
générale, management, finance,
marketing, communication et commerce,
sont toujours de bonnes références sur le
marché de l’emploi. Preuve en est le nombre
d’offres d’emploi cumulées sur le secteur
et la facilité qu’ont certains diplômés
à se faire embaucher.
Alexandra Begier, 24 ans, diplômée d’un
master I en marketing et management européen
à l’Idrac, a choisi de poursuivre
avec un master II Vente et Management
commercial à l’IAE Lyon – « deux diplômes
complémentaires», précise la jeune
femme. Diplômée en juin 2011, elle n’a
pas eu de mal à trouver un CDD chez
Alexandra Begier et Charlotte Gautherin.
Dexia Credit Local, puisqu’elle cumulait
une double compétence finance et vente.
Au terme de son contrat, elle a très vite été
embauchée comme ingénieur des ventes
chez le Figaro Classified, un site d’annonces
classées liées à la formation. «Malgré
la crise, il m’a fallu trois semaines
pour retrouver un emploi après ma fin de
contrat chez Dexia. Et j’ai eu le choix, j’ai
opté pour un poste qui m’intéressait.»
COMMUNIQUÉ
Pour elle, le commerce «reste un secteur
ouvert, qui touche à tous les domaines
d’activité. Et qui embauche».
Même évidence du côté de Charlotte Gautherin,
diplômée de l’École internationale
de commerce de Montpellier et d’un master
en marketing et vente de l’IAE Lyon.
Chef de produit chez Valeo, elle indique
que «dans un secteur qui n’a pas toujours
bonne presse, les équipementiers tirent
plutôt bien leurs épingles du jeu.» Loin
des idées reçues : « Après mon diplôme,
j’ai tout de suite été embauchée en CDI
chez un équipementier automobile. À la fin
de mon contrat, Valeo, chez qui j’avais effectué
mon stage de fin d’études, m’a fait
une offre.» Le commerce, même dans l’industrie,
offre encore des débouchés aux
jeunes diplômés.
Avec plus de 6 000 étudiants, l’IAE
Lyon, plus gros centre du nom après
Paris-Dauphine, se place en tête des établissements
régionaux. Construite sur le
modèle des Business Schools internationales,
elle est partie prenante de l’Université
Jean-Moulin Lyon 3, dont elle tire
profit. Une alliance unique, savant dosage
du management et des humanités, que nous
détaille Jérôme Rive, son directeur.
Quellessontlesspécificitésdel’IAELyon?
Jérôme RIVE : L’IAE Lyon, école universitaire
de management, se distingue par
sa taille et par son offre diversifiée. Nous
accueillons les étudiants dès le post-bac,
RHÔNE-ALPES
SPÉCIAL FORMATION
IAE LYON
Une passerelle entre cultures
entrepreneuriale et générale
Jérôme Rive,
directeur
de l’IAE Lyon.
où ils peuvent acquérir les fondamentaux
de la discipline. Nous proposons une licence
générale, des licences sélectives accessibles
sur concours, et plusieurs licences
professionnelles, avec sortie immédiate sur
le marché du travail. Nous dispensons de
© D. VENIER/UNIVERSITÉ J.-MOULIN LYON 3.
COMMUNIQUÉ
nombreux masters, dont certains bénéficient
d’une double compétence. L’IAE
Lyon, c’est aussi des chargés d’emploi qui
épaulent nos étudiants dans la construction
de leurs projets professionnels, ce qui fait,
par exemple, que 90 % de nos jeunes diplômés
de master et de licence professionnelle
ont un emploi (données à 6 mois).
Pour vous, le management et les humanités
sont indissociables. Pourquoi ?
Le management est un exercice de dialogue
permanent avec les humanités.Avoir
la technique, c’est essentiel. Mais les attentes
des entreprises vont au-delà du savoir-faire.
Elles recherchent aussi des
managers capables de savoir-être. Les humanités,
c’est aussi le monde qui nous entoure,
et, si nous permettons à nos étudiants
de bénéficier de notre vaste réseau de partenaires,
nous apportons aussi l’international
à Lyon. Nous favorisons l’ouverture
d’esprit et la culture générale, indispensables
à tout manager.
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