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Solutions de Viscosité et ´Equations Elliptiques du Deuxi`eme ... - lmpt

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Le Principe <strong>du</strong> Maximum, classique pour les équations elliptiques non<br />

linéaires <strong>du</strong> <strong>de</strong>uxième ordre, s’étend donc aux solutions <strong>de</strong> viscosité <strong>de</strong>s<br />

équations <strong>de</strong> Hamilton-Jacobi <strong>du</strong> premier ordre.<br />

L’hypothèse (H1) est naturelle dans ce type <strong>de</strong> résultat : dans le cas <strong>du</strong><br />

<strong>de</strong>uxième ordre, c’est une hypothèse standard qui perm<strong>et</strong> d’éviter, en particulier,<br />

la non-unicité provenant <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> valeurs propres. Dans le<br />

cas <strong>du</strong> premier ordre, elle exclut toute application <strong>du</strong> théorème 4.1 à <strong>de</strong>s<br />

équations <strong>du</strong> type lois <strong>de</strong> conservation qui ne rentrent pas <strong>du</strong> tout dans le<br />

cadre <strong>de</strong> la théorie que nous présentons.<br />

L’hypothèse (H2) est moins classique. Nous remarquons tout d’abord<br />

que, si H est une fonction lipschitzienne en x pour tout u ∈ IR <strong>et</strong> pour tout<br />

p ∈ IR N , (H2) est satisfaite si :<br />

| ∂H<br />

∂x (x, u, p)| ≤ C R(1 + |p|) ,<br />

où C R > 0, pour tout x ∈ O, −R ≤ u ≤ R <strong>et</strong> p ∈ IR N (∀ 0 < R < +∞).<br />

C<strong>et</strong>te version <strong>de</strong> (H2) est sans doute plus parlante.<br />

Pour justifier (H2), considérons le cas <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> transport<br />

−b(x).Du + γu = f(x) dans O . (24)<br />

Il est clair que l’hypothèse (H1) est satisfaite si γ > 0. Quant à (H2), il faut,<br />

d’une part, que b soit un champ <strong>de</strong> vecteurs lipschitzien sur O <strong>et</strong>, d’autre<br />

part, que la fonction f soit uniformément continue sur O.<br />

Dans c<strong>et</strong> exemple, l’hypothèse <strong>de</strong> lipschitz sur b est la plus restrictive<br />

<strong>et</strong> la plus importante pour avoir (H2) : nous verrons dans la preuve <strong>du</strong><br />

théorème 4.1 le rôle central <strong>du</strong> terme |x − y|.|p| dans (H2) qui provient justement<br />

<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te hypothèse. Or il est bien connu que les propriétés <strong>de</strong> l’équation<br />

(24) sont liées à celles <strong>du</strong> système dynamique<br />

ẋ(t) = b(x(t)) . (25)<br />

En eff<strong>et</strong>, on peut théoriquement calculer les solutions <strong>de</strong> (24) en résolvant<br />

c<strong>et</strong>te équation différentielle ordinaire : il s’agit <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s caractéristiques.<br />

L’hypothèse <strong>de</strong> lipschitz sur b, qui est naturelle pour avoir existence<br />

<strong>et</strong> surtout unicité pour (25), apparaît donc comme naturelle pour<br />

avoir unicité pour (24) – bien qu’à ma connaissance aucun contre-exemple à<br />

l’unicité n’existe si b n’est pas lipschitzien –.<br />

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