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Dans la presse écrite
LE POINT
« TRÉTEAUX LYRIQUES »
Les choristes de l’humanitaire. Il s’est dépêché de rentrer de Monaco, où il a assisté aux cérémonies
d’intronisation d’Albert II et (bien sûr) au match, « pour ne pas louper la répèt’». Car Frédéric Thiriez, président de
la Ligue de football et baryton basse, tient le rôle de Mars (photo), « un personnage grandiloquent qui emmerde
tout le monde, mais qui, devant sa femme, Vénus, ne moufte pas », dans « Orphée aux enfers » d’Offenbach. De ce
passe-temps le grand patron du foot français ne parle jamais. « Je ne mélange pas, confie-t-il. J’ai toujours vécu dans
la musique : ma mère était chanteuse ; je chante, je joue du piano et du violoncelle. »
Frédéric Thiriez fait partie, depuis six ans, des Tréteaux lyriques. Cette troupe d’amateurs se produit pendant neuf
soirs au théâtre du Trianon à Paris au profit de causes humanitaires. La dernière édition a permis de récolter
60 000 euros. Agés de 18 à 72 ans, les chanteurs sont étudiants, chômeurs, banquiers, médecins… « Un vrai
melting- pot », s’enthousiasme Christelle, ingénieur trentenaire, pendant que le « choeur des mouches » fait « Bzzz,
bzzz ! » et que Mars, en casque romain et costume de papier, morigène d’une voix caverneuse. « Ici, on apprend à
rire de nous, à rire de la vie », conclut un ténor, par ailleurs cancérologue JÉRÔME CORDELIER – nov. 2007