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UNE 5-6 mars 2011 BYD (P1).qxd (Page 1) - fratmat.info

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Salaires de février<br />

Plus de 62 mille<br />

fonctionnaires<br />

Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13897 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />

Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />

PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />

déjà payés<br />

P. 2<br />

Le panel de l’Ua attendu à Abidjan aujourd’hui<br />

Idriss Déby appelle<br />

à un cessez-le-feu<br />

P. 5<br />

PHOTO: SYLLA YACOUBA<br />

Réouverture de la Bicici<br />

1 200 clients servis hier<br />

Sgbci<br />

La banque à nouveau<br />

opérationnelle le 15 <strong>mars</strong><br />

Interruption des chaînes de radios Rfi, Bbc...<br />

En voici les raisons<br />

P. 15<br />

P. 8<br />

Produits pharmaceutiques<br />

L’embargo de l’Union européenne<br />

suscite l’indignation PP. 7 et 10<br />

P. 2


L’actualité politique<br />

2<br />

Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Faillite morale<br />

Après une semaine de troubles ponctués de<br />

violences et de défiances, Abidjan retrouve<br />

son calme. Les activités reprennent progressivement.<br />

Si les mots d’ordre de désobéissance<br />

civile et de pays mort ont tourné<br />

court, la «révolution», elle, n’a pas prospéré.<br />

Comme les autres manifestations,<br />

elle s’est soldée, malheureusement, par de<br />

nouvelles morts d’hommes, des actes de<br />

vandalisme et des voies de fait. Mais, à l’arrivée,<br />

elle ne fut qu’une tempête dans un verre d’eau.<br />

La longévité de Laurent Gbagbo au pouvoir déjoue<br />

tous les pronostics et contredit tous les ultimatums. Si<br />

les responsables de la «république du Golf», qui ont<br />

épuisé toutes leurs cartouches, ne savent plus sur<br />

quel pied danser, les États-Unis sont dans tous leurs<br />

états. N’avaient-ils pas promis que le Président ivoirien<br />

ne ferait pas plus d’un mois à la tête de l’État au<br />

lendemain du scrutin du 28 novembre dernier?<br />

À l’instar des rebelles qu’il soutient, l’Oncle Sam fait<br />

grise mine. Le statu quo ante sonne pour lui comme<br />

une défaite politique dans le dossier ivoirien. Pis, plus<br />

le temps passe, plus les lignes politiques changent ou<br />

évoluent. Nicolas Sarkozy a rompu avec le ton<br />

péremptoire. Il a commencé à mettre de l’eau dans<br />

son vin et nuancer son soutien à Alassane Ouattara.<br />

«La Cedeao, l’Ua et l’Onu ont reconnu Alassane<br />

Ouattara comme vainqueur de la présidentielle. La<br />

France a été amenée à le reconnaître comme le président<br />

élu», a déclaré le Chef de l’État français pour<br />

expliquer la position de son pays. Son message est<br />

donc le suivant : si les organisations internationales<br />

venaient à lâcher le «président de la république du<br />

Golf», il en ferait sans doute autant.<br />

Sur cette question, l’Union africaine (Ua) est aussi<br />

mesurée. Tout comme Sarkozy, l’organisation panafricaine<br />

attribue sa décision à la certification de<br />

Par<br />

FERRO M. BALLY<br />

Young-jin Choi, représentant spécial du Secrétaire<br />

général de l’Onu en Côte d’Ivoire. Ce qui revient à<br />

dire qu’elle n’a aucune position figée. D’où la mise sur<br />

pied du panel de cinq Chefs d’État pour évaluer le<br />

contentieux électoral. «Nous n’avons rien à redouter<br />

des conclusions du panel de l’Union africaine, pour la<br />

simple raison que nous n’en attendons rien», aurait<br />

déclaré un des conseillers d’Alassane Ouattara (Cf.<br />

L’Express n°3.112 du 23 février au 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>).<br />

C’est comme le chant du cygne. À un moment où<br />

l’enthousiasme et l’euphorie font place au scepticisme.<br />

Car, après le Président angolais Eduardo dos<br />

Santos, qui a imputé la responsabilité du contentieux<br />

électoral ivoirien à Choi, son homologue sud-africain,<br />

Jacob Zuma, membre influent du panel, a choisi,<br />

depuis Paris, la chaîne américaine, Cnn, pour dire<br />

ses quatre vérités, afin qu’il soit bien entendu et compris<br />

par Barack Obama: le vainqueur de la présidentielle<br />

ivoirienne n’est pas Alassane Ouattara; c’est bel<br />

et bien Laurent Gbagbo.<br />

C’est pourquoi, face au mur qui se lézarde, le porteparole<br />

du département d’État américain, Philip<br />

Crowley, a voulu traduire l’humeur maussade des<br />

autorités de son pays en dénonçant «la faillite morale<br />

de Laurent Gbagbo». Heureusement qu’il ne balaie<br />

pas devant sa maison avant de tenir de pareils propos.<br />

Sinon, il se serait bien rendu compte que le pays<br />

de «la faillite morale» reste les Usa. Qui, dans une<br />

totale immoralité, font régner la loi du plus fort.<br />

Ils ont, entre autres, envahi, sur des arguments fallacieux,<br />

l’Irak, pendu Saddam Hussein. Bush a amélioré<br />

le supplice chinois de la goutte d’eau en créant, le<br />

cynique, le «waterboarding», la simulation de noyade,<br />

pour torturer les prisonniers de Guantanamo; et<br />

Obama, malgré sa promesse électorale, a reconduit<br />

les tribunaux d’exception pour juger, en dehors de<br />

toutes les règles conventionnelles, ces mêmes et<br />

pauvres prisonniers. Dis-moi ce que tu fais, je te dirai<br />

qui tu es.<br />

Conseil des ministres<br />

Le gouvernement fait le point du paiement des salaires<br />

Ce jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, s’est tenu un Conseil<br />

Région du Moyen-Cavally<br />

des ministres sous la présidence effective de<br />

Département de Guiglo<br />

Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo,<br />

Préfet de région, préfet du département, Koné<br />

Président de la République de Côte d’Ivoire.<br />

Jacques Lobognon, matricule 132 296P.<br />

Les problèmes d’actualité ont été passés à<br />

l’examen durant ce Conseil.<br />

Sur le plan sécuritaire<br />

L’on note une offensive des rebelles sur le front<br />

ouest du territoire ivoirien. On note également<br />

que ces rebelles se muent en terroristes dans<br />

les zones telles qu’Abidjan qui leur sont défavorables,<br />

se fondant ainsi dans la population pour<br />

commettre des crimes et des dégâts matériels<br />

très souvent avec l’appui logistique et tactique<br />

de l’Onuci. Le 23 février <strong>2011</strong>, un avion des forces<br />

onusiennes a déposé des armes et des<br />

munitions à Zouan-Hounien au profit des rebelles<br />

qui ont attaqué les fronts ouest le 24 février<br />

<strong>2011</strong>. Ces forces onusiennes en font de même<br />

pour les poches terroristes dans les communes<br />

d’Abobo et d’Anyama.<br />

Le gouvernement ivoirien a pris la pleine mesure<br />

de cette complicité barbare et a décidé de<br />

passer à l’offensive en sécurisant d’abord la<br />

commune d’Abobo qui constitue le foyer principal<br />

puis en se déployant dans les quartiers de<br />

Koumassi et de Yopougon, zone de repli des<br />

terroristes.<br />

A Daoukro, des rebelles ont attaqué. Ils ont été<br />

repoussés et désarmés par les Forces de<br />

défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.<br />

Le 25 février <strong>2011</strong> dernier, des rebelles ont<br />

dispersé les occupants d’un bus de la Sotra à<br />

Yopougon et incendié ledit bus.<br />

Dans la nuit du 26 au 27 février <strong>2011</strong>, des rebelles<br />

ont attaqué à l’arme lourde le centre émetteur<br />

Rti d’Abobo et l’ont incendié. Bilan 3 personnes<br />

calcinées.<br />

ADaloa, des affrontements entre les forces onusiennes<br />

et la population ont entraîné la mort<br />

d’un policier tombé sous les balles desdites forces<br />

onusiennes.<br />

A Gesco, à Anono et à la Riviera, les forces<br />

onusiennes ont forcé des barrages de sécurité<br />

avec des tirs nourris.<br />

A Grand-Bassam, des manifestations ont eu<br />

lieu ce jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>. Des blessés par balles<br />

ont été enregistrés.<br />

Au plan économique<br />

L’Etat de Côte d’Ivoire a pris possession de la<br />

Bicici et de la Sgbci.<br />

• Le siège principal de la Sgbci ouvrira le 15<br />

<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au public. Des propositions seront<br />

faites bientôt pour les autres banques.<br />

62.105 fonctionnaires ont déjà été payés, soit<br />

62% des fonctionnaires, y compris ceux des<br />

zones Cno.<br />

• Concernant le gaz à usage domestique, la<br />

disponibilité se raréfie. Cependant, nous tenons<br />

à rassurer la population que les dispositions<br />

sont prises pour faire face à ces difficultés dans<br />

les plus brefs délais.<br />

• Concernant l’énergie électrique, la mise en<br />

œuvre du programme de construction de nouvelles<br />

centrales thermiques a été suspendue à<br />

cause des sanctions à nous imposées par<br />

l’Union européenne et l’Uemoa. Ainsi, par souci<br />

d’économie, le gouvernement de Côte d’Ivoire a<br />

décidé de réduire momentanément la consommation.<br />

Au niveau de la communication<br />

L’émetteur de la station de la Rti d’Abobo a été<br />

détruit. Cependant, des solutions ont été trouvées<br />

pour Abidjan et certaines villes proches. Il<br />

reste néanmoins, encore quelques villes à<br />

reconnecter.<br />

Face à tous ces préjudices et désagréments, le<br />

Président de la République, Son Excellence<br />

Monsieur Laurent Gbagbo, présente sa compassion<br />

aux familles endeuillées, aux familles<br />

des soldats tombés sur les champs de bataille<br />

et à l’ensemble de la population ivoirienne terrorisée<br />

par les actes ignobles des rebelles.<br />

Le Président de la République de Côte d’Ivoire<br />

déplore tous les désagréments dus aux sanctions<br />

internationales qui sont d’une absurdité criminelle.<br />

Le Président de la République, Son Excellence<br />

Monsieur Laurent Gbagbo, s’engage à maintenir<br />

la Côte d’Ivoire debout et à défendre sa souveraineté<br />

dans l’unité.<br />

Il s’adressera bientôt à son peuple.<br />

Il félicite, en outre, le peuple de Côte d’Ivoire<br />

pour son attachement aux institutions de la<br />

République, pour son sens élevé de l’Etat et son<br />

attitude digne et sereine face aux sanctions<br />

internationales et aux mots d’ordre irresponsables<br />

de l’opposition armée.<br />

Sur le plan social<br />

Depuis la décision de l’Union européenne interdisant<br />

les bateaux battant pavillon européen de<br />

desservir les ports d’Abidjan et de San Pedro, il<br />

y a risque de rupture de certains médicaments,<br />

mais des dispositions sont prises pour faire face<br />

à cette situation dans les plus brefs délais .<br />

Au plan diplomatique<br />

Le mandat du panel des 5 Chefs d’État de<br />

l’Union africaine vient d’être renouvelé. Ainsi, il<br />

sera présent le samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> en Côte<br />

d’Ivoire pour de nouvelles propositions.<br />

Le gouvernement dénonce le comportement<br />

de l’Onuci et demande aux pays contributeurs<br />

des troupes de l’Onuci de rappeler leurs différents<br />

contingents.<br />

Le caractère génocidaire de l’ensemble des<br />

sanctions internationales qui consiste à priver la<br />

zone sud de notre pays d’armes, de médicaments<br />

et à armer les rebelles, a été condamné<br />

par le gouvernement de Côte d’Ivoire.<br />

Cette attitude assassine qui consiste à exterminer<br />

par l’étouffement économique et par le terrorisme<br />

toute une zone, pour le seul motif que<br />

cette zone est politiquement favorable au président<br />

légalement élu, Son Excellence Laurent<br />

Gbagbo, est inique et cynique comme méthode<br />

d’accès au pouvoir.<br />

Le Président de la République de la Côte<br />

d’Ivoire tient à rassurer la population ivoirienne<br />

de sa détermination à relever tous les défis pour<br />

conduire la Côte d’Ivoire vers son indépendance<br />

économique en toute sécurité.<br />

Au titre des mesuresindividuelles<br />

Le Conseil des ministres a autorisé la nomination<br />

des responsables suivants:<br />

Nomination de préfets de région<br />

Région du N’Zi-Comoé<br />

Département de Dimbokro<br />

Préfet de région, préfet du département, Aonon<br />

Pierre Evariste, matricule 163 927N.<br />

Nomination de préfets de département.<br />

Région du Haut- Sassandra<br />

Département de Vavoua<br />

Préfet du département, Andjou Koua, matricule<br />

239 582Z.<br />

Région du Fromager<br />

Département d’Oumé<br />

Préfet du département, Ekponon Assoumou<br />

André, matricule 127 315 L.<br />

Région du Moyen-Cavally<br />

Département de Duékoué<br />

Préfet du département, Gohou Sogro Anatole,<br />

matricule 088 972 Z.<br />

Région des Lacs<br />

Département de Toumodi<br />

Préfet du département, Boni Agnimel Salomon,<br />

matricule 163 928 X.<br />

Région du Sud- Bandama<br />

Département de Lakota<br />

Préfet du département Womblégnon Célestin,<br />

Matricule 246 721 A.<br />

Département de Guitry<br />

Préfet du département, Sahouan Clahi Roland,<br />

matricule 158 548 M.<br />

Nomination de secrétaires généraux<br />

de préfecture<br />

Région des Lagunes<br />

Département de Sikensi<br />

Secrétaire général de préfecture, Kokora<br />

Mauny François Xavier, matricule 164 983 Q.<br />

Région du Haut-Sassandra<br />

Département de Daloa<br />

Secrétaire général de préfecture, Ziabi<br />

Alphonse, matricule 203 516 T.<br />

Région du N’Zi-Comoé<br />

Département de Dimbokro<br />

Secrétaire général de préfecture, Kroko Boni,<br />

matricule 098 776 F.<br />

Région du Zanzan<br />

Département de Bouna<br />

Secrétaire général de préfecture, Diratié Koné,<br />

matricule 084 227 J.<br />

Département de Nassian<br />

Secrétaire général de préfecture, Yapi Ogou<br />

Jean-Claude, matricule 253 373 L.<br />

Département de Tanda<br />

Secrétaire général de préfecture, Lebouath<br />

Cayskand Jacques, matricule 152 265 B.<br />

Nomination du directeur de la pharmacie et<br />

des médicaments: Yapi Désiré, maître de<br />

Conférences agrégé de sciences pharmaceutiques.<br />

Nomination du directeur des ressources<br />

humaines du ministère de la Santé et de la<br />

Lutte contre le Sida : Mme Kacou épse<br />

Sépou Anastasie Laure, matricule 246 724D,<br />

administrateur du travail et des lois sociales,<br />

grade A4.<br />

Nomination du directeur médical scientifique<br />

du Centre hospitalier universitaire de<br />

Treichville: M. Ouattara Dilaï Noël, matricule<br />

101 031J, professeur titulaire de Radiologie et<br />

d’imagerie médicale.<br />

Nomination du directeur médical scientifique<br />

du Centre hospitalier universitaire de<br />

Cocody: Mme Dangui épse Aka-Kouassi<br />

Elisabeth Wangah, matricule 116 089, professeur<br />

titulaire de pneumo-phtisiologie.<br />

Je vous remercie.<br />

Fait à Abidjan, le 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

AHOUA DON MELLO<br />

MINISTRE DE L’ÉQUIPEMENT<br />

ET DE L’ASSAINISSEMENT<br />

PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

3<br />

Le général Kassaraté Tiapé aux femmes du Bas-Sassandra<br />

Nous faisons notre travail et ne sommes<br />

nullement perturbés par les ragots<br />

Je ne suis pas au Golf hôtel et,<br />

comme vous le voyez, je suis<br />

à mon bureau que je ne quitte<br />

pas avant une certaine<br />

heure. Je n’ai pas reçu 14<br />

milliards de Fcfa de Alassane<br />

Ouattara sur mon compte. La<br />

gendarmerie avec à sa tête ma<br />

modeste personne sera toujours<br />

attachée à la défense des institutions<br />

de la République et aux<br />

personnalités qui les incarnent.<br />

Et elle s’emploiera toujours et<br />

avec la même détermination à<br />

l’exécution de ses missions<br />

régaliennes portant notamment<br />

sur la protection des personnes<br />

et des biens. Pour nous, forces<br />

de l’ordre et particulièrement la<br />

gendarmerie, il n’y a pas de<br />

débats. Le Président de la<br />

République, chef suprême des<br />

armées de Côte d’Ivoire et aux<br />

ordres de qui nous exerçons se<br />

nomme M. Gbagbo Laurent et<br />

non Alassane Ouattara ».<br />

Recevant hier à son cabinet le<br />

bureau de l’Union des femmes<br />

du Bas-Sassandra (Ufbs), le<br />

commandant supérieur de la<br />

gendarmerie, le général de<br />

Après les violents affrontements<br />

entre les Forces de<br />

défense et de sécurité de<br />

Côte d’Ivoire (Fds-CI) et<br />

des éléments armés du<br />

chef de guerre d’origine burkinabé,<br />

Amadé, à Blody (axe<br />

Duékoué-Kouibly) dans la nuit<br />

du lundi 1er au mardi 2 <strong>mars</strong>,<br />

plusieurs corps sans vie, sept<br />

kalachnikovq, des armes blanches<br />

appelées «longs couteaux»<br />

et une importante quantité<br />

de drogue ont été trouvés au<br />

niveau des positions bombardées<br />

par le char des Fds-CI.<br />

En effet, selon des responsables<br />

des Fds-CI qui ont requis<br />

l’anonymat, après les combats,<br />

plusieurs éléments ont été<br />

envoyés pour ratisser la zone.<br />

Une fois sur les lieux, ils ont<br />

découvert les raisons du calme<br />

plat qui régnait dans la zone<br />

adverse. Les corps sans vie de<br />

sept personnes qui ont succombé<br />

sans doute à leurs blessures,<br />

des armes blanches de toutes<br />

sortes, et sept kalachnikovs<br />

appartenant probablement aux<br />

défunts. Mais ce qui a le plus<br />

marqué les éléments des Fds-<br />

CI, c’est l’importante quantité de<br />

drogue dans des sachets jonchant<br />

le champ de bataille.<br />

corps d’armée Kassaraté Tiapé<br />

Edouard, a bien voulu mettre un<br />

terme aux rumeurs fantaisistes<br />

que des individus tapis dans<br />

l’ombre faisaient courir depuis<br />

un moment sur sa personne.<br />

Rumeurs qui lui ont été rapportées<br />

par les représentantes des<br />

femmes des cinq départements<br />

du Bas-Sassandra, et qui<br />

seraient liées à la crise postélectorale<br />

que vit la Côte d’Ivoire<br />

depuis le 28 novembre 2010.<br />

Les femmes<br />

rassurées<br />

Il se raconte, en effet, que: «le<br />

général Kassaraté s’est rallié<br />

au camp Ouattara…<br />

Kassaraté a reçu 14 milliards<br />

de francs sur son compte et a<br />

trahi Gbagbo… Fuyant la Côte<br />

d’Ivoire, Kassaraté a été arrêté<br />

à l’aéroport… Le commandant<br />

supérieur de la gendarmerie<br />

ne vient plus à son<br />

bureau et il est au Golf hôtel<br />

avec le clan Ouattara…etc. »<br />

Pour en avoir le cœur net, les<br />

femmes de l’Ufbs conduites<br />

par leur présidente, Mme<br />

Kapet Elisabeth, ont rendu<br />

Après les affrontements Fds - rebelles à Duékoué<br />

7 corps retrouvés<br />

“C’est sous l’effet de la drogue<br />

qu’ils attaquent. La drogue leur<br />

donne le courage, ainsi ils ne<br />

savent pas souvent pourquoi ils<br />

se battent; ils sont alors sans<br />

pitié”, affirme l’officier qui a dirigé<br />

le ratissage. Les populations<br />

tentent de vaquer à leurs occupations<br />

comme elles le peuvent,<br />

tout en craignant leur propre<br />

ombre.<br />

Après l’ouest, ce sont les populations<br />

de la sous-préfecture de<br />

Bédiala (42 km de Daloa sur<br />

l’axe Daloa-Bouaflé) qui ont<br />

reçu la visite des hommes de<br />

Soro Guillaume. Selon Z.<br />

Germain, un habitant joint par<br />

téléphone, ces éléments venus<br />

de Vavoua en passant par<br />

Kanzra sont arrivés aux environs<br />

de 22h, le mercredi 2 <strong>mars</strong>.<br />

Des jeunes ont été battus à<br />

mort. Pour les obliger à indiquer<br />

Comme ici à Abobo, les affrontements à Duékoué font de nombreuses victimes et d’importants<br />

dégâts.<br />

le PC des Fds-CI. Les<br />

assaillants règneront en maître<br />

jusqu’au petit matin. Ils seront<br />

chassés dans la matinée par<br />

l’important renfort venu de<br />

Daloa. Néanmoins, ils réussiront<br />

à partir avec une télé et des<br />

poulets sur les motos qui leur<br />

ont servis de moyens de<br />

transport.<br />

SAINT-TRA BI<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

visite à leur frère, le général<br />

Kassaraté.<br />

«Vous connaissant parfaitement,<br />

nous savions que tout<br />

ce qui se raconte sur votre<br />

compte n’est que pur mensonge.<br />

Mais il nous fallait vous<br />

rencontrer pour savoir avec<br />

vous les fondements de telles<br />

insinuations », a dit Mme<br />

Goba Laurence, porte-parole<br />

de la délégation. C’est donc<br />

ainsi interpellé par les femmes<br />

de sa région de naissance qui<br />

voulaient en savoir davantage<br />

sur les rumeurs qui leur parviennent<br />

que le patron de la<br />

gendarmerie nationale a<br />

apporté un démenti cinglant. Il<br />

a aussi et surtout réaffirmé<br />

que la gendarmerie sous sa<br />

responsabilité sera toujours<br />

fidèle à l’Etat de droit.<br />

Nullement impressionné ni<br />

perturbé par ces ragots, le<br />

général de corps d’armée<br />

Kassaraté Tiapé Edouard se dit<br />

profondément attristé et indigné<br />

par ces actes qu’il qualifie de criminels.<br />

Pour lui, ces propos malveillants<br />

sont une arme de guerre<br />

dans la mesure où, en cette<br />

période de crise, ils embarrassent<br />

fortement l’opinion de certaines<br />

personnes et forgent des<br />

convictions. «Il s’agit tout simplement<br />

d’une guerre d’opinion que<br />

mènent les ennemis de la<br />

République qui agissent dans<br />

l’ombre », dit-il. Se refusant d’aborder<br />

des questions militaires<br />

avec des civils, le commandant<br />

supérieur de la gendarmerie<br />

intervenant sur la guerre qui est<br />

menée contre les Fds par des<br />

rebelles surarmés et qui usent<br />

de perfidie, a tenu à rassurer ses<br />

hôtes. Il assure qu’avec la gendarmerie<br />

et les armées sous le<br />

commandement du chef d’étatmajor<br />

des armées, le général de<br />

corps d’armée Philippe Mangou,<br />

la situation est bel et bien sous<br />

contrôle.<br />

Pour sa loyauté au Président<br />

Laurent Gbagbo et aux institutions<br />

de la République, le général<br />

Kassaraté a été vivement félicité<br />

par les femmes du Bas-<br />

Sassandra qui disent se mettre<br />

à sa disposition dans la conduite<br />

de ses hautes responsabilités<br />

pour la sécurité de la Côte<br />

d’Ivoire.<br />

LANDRY KOHON<br />

Tuerie des femmes à Abobo<br />

Les Fds-CI dégagent leur responsabilité<br />

Sur la base des propos de<br />

pseudo témoins, des<br />

agences de presse ont<br />

diffusé l’<strong>info</strong>rmation<br />

selon laquelle les Fds-CI<br />

seraient coupables de la<br />

mort de six (06) femmes,<br />

tuées par balles, au cours de<br />

la marche des militantes du<br />

Rhdp à Abobo, le jeudi 03<br />

<strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />

Cette <strong>info</strong>rmation a été automatiquement<br />

relayée depuis<br />

hier par des médias internationaux.<br />

Tout en s’inclinant très sincèrement<br />

sur la mémoire de<br />

ces femmes tuées, victimes<br />

d’actes d’un autre âge, les<br />

Fds-CI déclarent purement<br />

et simplement ne pas se<br />

reconnaître dans cette accusation,<br />

forcément mensongère<br />

et sans fondement.<br />

A l’intention de ces médias<br />

qui, de façon curieuse et<br />

suspecte, s’accordent autour<br />

de cette accusation grave,<br />

les Fds-CI rappellent que<br />

des marches similaires de<br />

militantes du Rhdp ont eu<br />

lieu à Adjamé, à Marcory, à<br />

Treichville, à Attécoubé, à<br />

Bassam et dans d’autres<br />

localités les jours précédents;<br />

elles ont été toutes<br />

dispersées par des Fds-CI à<br />

l’aide de moyens conventionnels,<br />

sans qu’aucun cas<br />

de tuerie par balles n’ait été<br />

déploré, ni d’actes de barbarie<br />

observés.<br />

Les Fds-CI s’insurgent contre<br />

ces adeptes des <strong>info</strong>rmations<br />

pour qui la légèreté et<br />

la manipulation des faits sont<br />

établies comme des règles<br />

professionnelles.<br />

Aussi, le Chef d’état-major<br />

des Armées demande-t-il à<br />

ces accusateurs de rechercher<br />

les auteurs présumés<br />

de ces tueries de femmes à<br />

Abobo ailleurs. Car il affirme<br />

que la zone d’Abobo n’a<br />

jamais été le théâtre d’opérations<br />

des Fds-CI ce jour<br />

précis du jeudi 03 <strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong>, jour de la marche.<br />

Enfin, le Chef d’état-major<br />

des Armées précise que les<br />

troupes des Fds-CI sont restées<br />

stationnées dans leur<br />

cantonnement d’Abobo.<br />

Dieu bénisse et sauve la<br />

Côte d’Ivoire!<br />

Fait à Abidjan<br />

le vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

POUR LES FDS-CI<br />

LE COLONEL-MAJOR<br />

GOHOUROU BABRI HILAIRE<br />

PORTE-PAROLE


L’actualité politique<br />

4<br />

Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Crise post-électorale<br />

Les déplacés d’Abobo, entre fuir<br />

à nouveau ou revenir au bercail<br />

Partis d’Abobo à la suite<br />

des tensions post-électorales<br />

pour trouver refuge<br />

ailleurs, plus exactement<br />

dans les autres communes<br />

du district d’Abidjan, plusieurs<br />

déplacés reviennent sur<br />

leurs pas. Notamment, ceux<br />

ayant eu pour destination les<br />

communes de Yopougon,<br />

Koumassi et Port-Bouët. En<br />

effet, les récents affrontements<br />

à l’arme lourde et légère<br />

qui ont eu pour théâtre les<br />

quartiers PK 18 et N’Dotré à<br />

Abobo, ont entraîné un déplacement<br />

massif des populations<br />

désireuses de « se mettre<br />

à l’abri d’éventuelles balles<br />

perdues ». Grand a été leur<br />

désarroi, lorsque certains secteurs<br />

de Yopougon (Port-<br />

Bouët II, Gesco…), Koumassi<br />

(Campement, Kahira…) et<br />

Port-Bouët (Adjouffou…) ont<br />

connu ou presque, les mêmes<br />

heurts.<br />

Al’initiative de l’Union des<br />

femmes musulmanes du<br />

Front populaire ivoirien qui,<br />

selon la présidente, Barry<br />

Matenin, se sentait interpellée<br />

par le mutisme des musulmans<br />

face aux conséquences<br />

de la crise post-électorale, Pr.<br />

Méité Mamoudou, sociologue<br />

de son état, a animé une conférence<br />

sur le thème : «Pouvoir<br />

politique et l’Islam en Côte<br />

d’Ivoire». C’était le 2 <strong>mars</strong>, à la<br />

salle Emmanuel Dioulo de<br />

l’Hôtel du District, au Plateau.<br />

D’entrée de jeu, il a tenu à souligner<br />

la nécessité du thème. En<br />

effet, dira-t-il, «quand les guerres<br />

sont déclenchées, on ne<br />

peut pas les circonscrire». D’où<br />

son appel fort pressant aux<br />

musulmans : «Ne tombons pas<br />

Sensibles à la crise postélectorale<br />

que vit le pays<br />

depuis le second tour de la<br />

présidentielle du 28 novembre<br />

2010, les femmes de la<br />

région du Bas- Sassandra<br />

(San-Pedro, Soubré,<br />

Sassandra, Tabou et Guéyo)<br />

ont voulu donner leur position.<br />

A travers une déclaration rendue<br />

publique par la présidente<br />

de leur union, Elisabeth Kapet,<br />

elles se sont adressées aux<br />

Chefs d’Etat africains membres<br />

du panel en ces termes :<br />

«Autant la paix doit être basée<br />

sur la vérité et la justice, pour<br />

PHOTO: COULIBALY ABDOULAYE<br />

Les habitants de la commune d’Abobo, contraints de déserter leur domicile.<br />

Si certains ont choisi de déménager<br />

à nouveau, d’autres, par<br />

contre, ont dû retourner à leur<br />

atteindre durablement son but,<br />

autant le droit, pour être dit, ne<br />

doit, en aucun cas, se départir<br />

de notre Constitution, loi fondamentale<br />

de l’Etat ivoirien».<br />

C’était, jeudi l’occasion pour<br />

Elisabeth Kapet et ses sœurs<br />

de réaffirmer, à la salle de<br />

conférences de la Société de<br />

gestion du patrimoine immobilier<br />

de l’Etat (Sogepie), au<br />

Plateau, «leur soutien total et<br />

inaliénable à S.E. Laurent<br />

Gbagbo, Président de la<br />

République de Côte d’Ivoire,<br />

garant de la Constitution et de<br />

l’intégrité de l’Etat ivoirien». Et<br />

point de départ (à Abobo), car<br />

ne sachant plus où partir.<br />

C’est le cas de la famille A.J.<br />

dans le piège de ceux qui veulent<br />

utiliser la religion musulmane<br />

pour diviser les Ivoiriens. Ne<br />

tombons pas dans une crise religieuse<br />

car l’Islam et le christianisme<br />

ont un seul fondement :<br />

la paix».<br />

Le conférencier a longuement<br />

expliqué que la boussole d’un<br />

pays démocratique c’est la<br />

Constitution. Aussi, déplore-t-il<br />

la guérilla urbaine qui s’est<br />

emparée de la ville d’Abidjan<br />

depuis quelques jours, avec son<br />

corollaire de déplacés. «La Côte<br />

d’Ivoire est une mosaïque ethnique,<br />

une terre de brassages<br />

culturels. C’est pourquoi je trouve<br />

insensé qu’un Chef d’Etat<br />

africain puisse vouloir qu’on la<br />

bombarde», déclare-t-il.<br />

Le conférencier a indiqué que le<br />

rencontrée le 2 <strong>mars</strong>, en<br />

milieu de matinée, au rondpoint<br />

d’Abobo-Anador, alors<br />

• Pr Méité Mamoudou aux femmes: “Ne tombons pas dans le piège<br />

de ceux qui veulent utiliser la religion musulmane pour diviser les Ivoiriens”<br />

Président Laurent Gbagbo a<br />

beaucoup fait pour les musulmans<br />

: dons, envoi en pèlerinage,<br />

octroi de droits politiques,<br />

construction de mosquées,<br />

ouverture de la Côte d’Ivoire aux<br />

organisations musulmanes,<br />

nomination de cadres du nord à<br />

des postes de responsabilité,<br />

etc. «Je ne comprends pas<br />

pourquoi des gens font une<br />

insurrection contre son régime»,<br />

se plaint-il. Il se fonde sur un fait<br />

: «Laurent Gbagbo était en train<br />

de s’organiser pour que son<br />

successeur soit un fils du nord.<br />

C’est dommage que des gens<br />

n’aient pas compris cela en le<br />

laissant travailler».<br />

EMMANUEL KOUASSI<br />

• Les femmes du Bas-Sassandra pour le respect de la Constitution<br />

d’ajouter : «Nous assurons<br />

S.E. Laurent Gbagbo,<br />

Président de la République de<br />

Côte d’Ivoire, de notre engagement<br />

sans faille à ses côtés,<br />

dans le combat qu’il mène pour<br />

le respect de la dignité de la<br />

Côte d’Ivoire, en particulier et<br />

de l’Afrique, en général».<br />

Le porte-parole a évoqué la<br />

nationalisation des institutions<br />

financières, l’application de la<br />

réciprocité dans les relations<br />

diplomatiques qui, selon elle,<br />

sont des mesures courageuses.<br />

Aussi, les femmes du<br />

Bas-Sassandra encouragentelles<br />

Laurent Gbagbo et son<br />

Premier ministre Aké N’Gbo «à<br />

étendre ces mesures à toutes<br />

les structures étrangères qui,<br />

pour des raisons <strong>info</strong>ndées,<br />

décideraient de façon unilatérale,<br />

d’arrêter leurs activités».<br />

Elles exigent, par la même<br />

occasion, le désarmement total<br />

de la rébellion et la réunification<br />

du pays, demandent à l’Onu,<br />

l’Union européenne et à<br />

l’Uemoa, «la levée immédiate<br />

de toutes formes de sanctions<br />

imposées à la Côte d’Ivoire,<br />

Etat libre et souverain».<br />

E. KOUASSI<br />

qu’elle retournait à Bocabo,<br />

d’où elle est partie le 20 février<br />

dernier. «J’ai fait partir ma<br />

femme et mes enfants chez<br />

mon frère à Koumassi-<br />

Campement. Et voilà que des<br />

affrontements meurtriers s’y<br />

sont produits et se poursuivent<br />

même présentement, obligeant<br />

celui-ci à déménager.<br />

Ne pouvant supporter toutes<br />

les familles réunies à la fois<br />

chez lui, je me suis vu obligé<br />

d’aller chercher la mienne<br />

pour repartir à Abobo-Bocabo.<br />

Dieu fera le reste. Car je n’ai<br />

plus personne ailleurs, même<br />

au village», nous a-t-il confié,<br />

avec beaucoup d’amertume.<br />

Dame Kadio Affoué, résidant<br />

auparavant à Abobo-Sagbé<br />

communément appelé ‘’Abobo<br />

- Derrière-Rail » et ses deux<br />

enfants ont dû également se<br />

résoudre à faire marche arrière.<br />

Après un peu plus de deux<br />

semaines passées chez son<br />

beau-frère à Yopougon - Port-<br />

Bouët II. Plusieurs raisons<br />

expliquent ce départ précipité<br />

de la cité dite ‘’de la joie’’.<br />

D’abord, les affrontements et<br />

agressions qui y ont eu cours,<br />

mais aussi et surtout la surcharge<br />

de dépenses occasionnée<br />

par leur arrivée dans<br />

la famille d’accueil.<br />

Le village,<br />

une inconnue<br />

Il se nomme Sidibé<br />

Souleymane. Malien de<br />

père et de mère, il a réussi,<br />

avec un extrait de naissance<br />

qu’il s’est fait établir,<br />

à obtenir la carte nationale<br />

d’identité ivoirienne, sous le<br />

numéro C 0042 07 0014.<br />

Avec cette pièce, plutôt que<br />

de se rendre utile à la société,<br />

il a préféré choisir l’activisme<br />

politique. En intégrant,<br />

à Yamoussoukro, ces<br />

assaillants invisibles qui<br />

attaquent les Forces de<br />

défense et de sécurité de<br />

Côte d’Ivoire (Fds-CI) et autres<br />

paisibles citoyens dans<br />

la capitale politique et administrative<br />

de la Côte d’Ivoire.<br />

Trahis par ses propos dans<br />

un taxi, il a été mis aux<br />

arrêts le 27 février dernier<br />

par les hommes du premier<br />

arrondissement de<br />

Interrogé sur le motif pour<br />

lequel elle ne se rend pas plutôt<br />

au village, Dame Kadio<br />

Affoué répond : «Mon père<br />

qui n’est malheureusement<br />

plus de ce monde, avait cessé<br />

de se rendre chez lui au village<br />

dans la sous-préfecture de<br />

M’Batto. Ce, vingt-quatre ans<br />

avant sa mort. Depuis lors, ni<br />

ma mère qui est originaire de<br />

Bouna, ni moi- même ne sommes<br />

allées au village dont<br />

nous ignorons aujourd’hui la<br />

route». Par ailleurs, des témoignages<br />

concordants font état<br />

de ce que certaines familles<br />

ne se sentant plus en odeur<br />

de sainteté auprès de leurs «<br />

tuteurs » ont préféré se masser<br />

sur l’esplanade de certaines<br />

églises catholiques à<br />

Abobo ou dans les nouveaux<br />

quartiers. Et cela, sur les<br />

conseils d’anciens voisins qui<br />

les y ont devancés. Au dire<br />

d’un habitant d’Abobo-Banco,<br />

qui a souhaité garder l’anonymat,<br />

ses cousins et cousines,<br />

réfugiés chez leur tante à Port-<br />

Bouët – Adjouffou, sont rentrés<br />

précipitamment au village<br />

qui apparaît, pour eux, comme<br />

une destination plus sûre. Car<br />

des rumeurs qui se sont<br />

répandues comme une traînée<br />

de poudre, faisaient état<br />

de ce qu’un bombardement à<br />

l’Aéroport Félix Houphouët-<br />

Boigny de Port-Bouët serait<br />

imminent.<br />

NARCISSE ANGAN<br />

CORRESPONDANT PARTICULIÈRE<br />

• Sidibé Souleymane, le Malien qui veut<br />

faire de la capitale politique un Abobo bis<br />

Yamoussoukro.<br />

Ce jour-là, le sieur Sidibé<br />

a emprunté un taxi dans<br />

lequel se trouvait un policier<br />

en civil. Dès qu’il est monté,<br />

tout fier de son activisme, il<br />

s’est mis à menacer : «On<br />

va tuer les policiers. On va<br />

finir avec eux à<br />

Dioulabougou. Nous allons<br />

installer la chienlit afin que<br />

Yamoussoukro devienne<br />

comme Abobo».<br />

Il n’en fallait pas plus pour<br />

que le flic qui a gardé son<br />

calme, intime l’ordre au<br />

chauffeur de taxi de le<br />

conduire au commissariat<br />

du 2 e<br />

arrondissement. Notre<br />

activiste y a été interpellés<br />

puis déféré au tribunal de<br />

Toumodi.<br />

KOFFI KOUAMÉ<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin /Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

5<br />

Deuxième visite du Groupe de haut niveau aujourd’hui<br />

Déby appelle Gbagbo et Ouattara à un cessez-le feu<br />

De gauche à droite, les Présidents Jacob Zuma, Idriss Déby, Ould Abdel Aziz et Jakaya Kikwete.<br />

Le Groupe de haut niveau<br />

de l’Union africaine composé<br />

de cinq Chefs d’Etat<br />

de toutes les régions du<br />

continent est de retour à<br />

Abidjan depuis ce samedi<br />

matin 5 <strong>mars</strong> après leur<br />

deuxième rencontre, hier, à<br />

Nouakchott en Mauritanie.<br />

Avant cette arrivée, les Chefs<br />

d’Etat ont, par la voix du<br />

Président tchadien, Idriss<br />

Deby Itno, transmis un message<br />

aux protagonistes de la<br />

crise, Laurent Gbagbo et<br />

Alassane Ouattara, dans<br />

lequel il appelle à l’apaisement.<br />

Vu que la montée de la<br />

violence, ces derniers jours,<br />

inquiète tout le monde.<br />

"Compte tenu de la gravité de<br />

la situation actuelle, nous<br />

tenons, avant de nous rendre<br />

à Abidjan, à lancer un appel<br />

solennel aux présidents<br />

Gbagbo et Ouattara pour un<br />

arrêt immédiat des affrontements<br />

en observant un cessez-le-feu<br />

sur toute l`étendue<br />

du territoire ivoirien et à privilégier<br />

la voie du dialogue pour<br />

la résolution pacifique et fraternelle<br />

de cette crise<br />

post-électorale", a indiqué<br />

jeudi dernier le Président<br />

Deby dans une déclaration<br />

lue à la presse par son<br />

Premier ministre. "Les présidents<br />

Gbagbo et Ouattara doivent<br />

créer les conditions favorables<br />

permettant au panel<br />

des Chefs d’Etat d’accomplir<br />

sa mission de paix dans l’intérêt<br />

exclusif du peuple frère<br />

ivoirien", a-t-il poursuivi.<br />

Aucune piste<br />

pacifique<br />

n’est exclue<br />

Ils "doivent faire preuve de<br />

patriotisme et de dépassement<br />

de soi pour le<br />

retour de la paix et de la cohésion<br />

nationale en Côte<br />

d’Ivoire", souligne la<br />

déclaration.<br />

À l’ouverture de la réunion<br />

hier, à Nouakchott, Mohamed<br />

Ould Abdel Aziz a réaffirmé la<br />

détermination du panel à<br />

répondre à l’attente de paix<br />

des Ivoiriens et de l’Afrique.<br />

"Cette rencontre traduit notre<br />

détermination à explorer toutes<br />

les possibilités permettant<br />

de régler de manière pacifique<br />

et consensuelle la crise qui<br />

menace la survie, voire l'existence<br />

même de la Côte<br />

d'Ivoire", a déclaré le dirigeant<br />

mauritanien. Et de donner la<br />

raison de leur engagement.<br />

De la stabilité de la Côte<br />

d'Ivoire "dépend celle de la<br />

sous-region et la préservation<br />

des acquis démocratiques au<br />

niveau de notre continent", a-<br />

t-il ajouté, entouré de Jacob<br />

Zuma (Afrique du Sud),<br />

Jakaya Kikwete (Tanzanie),<br />

Idriss Deby Itno (Tchad) et<br />

Blaise Compaoré (Burkina<br />

Le Médiateur de la République exhorte les Ivoiriens à être<br />

des artisans de la paix et à cultiver les valeurs morales<br />

Au cours de sa déclaration du<br />

17 février <strong>2011</strong>, le Médiateur<br />

de la République a eu à faire<br />

part à la population ivoirienne<br />

des conclusions de la journée<br />

de réflexion qu'il a organisée<br />

en vue d'une médiation nationale<br />

dont le double objectif<br />

était de rechercher la vérité sur<br />

les causes de la crise et d'élaborer<br />

un plan de médiation.<br />

Le Médiateur de la République<br />

a eu également à <strong>info</strong>rmer la<br />

population ivoirienne que, suite<br />

aux échanges qui ont eu lieu<br />

tant en séance plénière qu'à<br />

huis clos, plusieurs hypothèses<br />

de sortie de crise ont été<br />

émises qu'il entendait utiliser<br />

pour élaborer un plan définitif<br />

de médiation.<br />

Or, depuis le 18 février <strong>2011</strong>, le<br />

Médiateur de la République<br />

constate malheureusement<br />

que la situation post-électorale<br />

en Côte d'Ivoire est devenue<br />

très inquiétante. Notre pays<br />

plonge de jour en jour dans<br />

une escalade de violences<br />

sans précédent. La cohésion<br />

sociale s'effrite davantage et la<br />

paix sociale est gravement<br />

compromise.<br />

Face à cette dégradation du<br />

climat social, le Médiateur de<br />

la République:<br />

- exhorte les parties en présence<br />

à l'arrêt des hostilités et à<br />

toutes formes de conflits<br />

armés sur le territoire ivoirien.<br />

- demande à chaque Ivoirien<br />

d'être un artisan de paix et de<br />

cultiver les valeurs morales et<br />

éthiques fondamentales telles<br />

que l'amour de la patrie, le<br />

respect de la vie humaine,<br />

l'honnêteté, le don de soi et<br />

tous les facteurs favorisant l'unité<br />

nationale et le progrès<br />

socioéconomique.<br />

- demande aux médias nationaux<br />

et internationaux d'appeler<br />

à la cohésion sociale au lieu<br />

d'exacerber la crise par des<br />

propos haineux.<br />

Les mots d'ordre des acteurs<br />

de la classe politique qui violent<br />

le droit naturel d'un innocent<br />

à la vie sont injustes et<br />

comme tel ne peuvent avoir<br />

force de loi.<br />

Aussi le Médiateur de la<br />

République renouvelle-t-il avec<br />

vigueur son appel à tous les<br />

acteurs de la vie politique, afin<br />

qu'ils ne promulguent pas de<br />

telles dispositions qui méconnaissent<br />

la dignité de la personne<br />

et minent à la racine la<br />

vie-même de la société ivoirienne.<br />

Le Médiateur de la République<br />

tient à encourager le panel des<br />

cinq Chefs d'Etat mandatés<br />

par l'Union africaine pour la<br />

recherche d'une solution pacifique<br />

et durable à la crise gravissime<br />

qui secoue dangereusement<br />

notre pays.<br />

Le Médiateur de la République<br />

remercie chaleureusement la<br />

communauté nationale et<br />

internationale, les institutions<br />

nationales et internationales<br />

pour leur soutien et leur<br />

demande d'œuvrer sans cesse<br />

pour la paix et pour l'apaisement<br />

du climat social par le<br />

dialogue.<br />

Le peuple de Côte d'Ivoire et<br />

les populations étrangères qui<br />

cohabitent sur le territoire ivoirien<br />

n'aspirent qu'à la paix,<br />

condition incontournable du<br />

développement économique<br />

et social. A cet égard, il est<br />

constant que l'on ne louera<br />

jamais assez les vertus du dialogue.<br />

FAIT À ABIDJAN, LE 04 MARS <strong>2011</strong><br />

MATHIEU EKRA<br />

MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE<br />

Faso). Revenant sur leur précédente<br />

mission, le Président<br />

tchadien a avoué les difficultés<br />

rencontrées lors des<br />

entretiens avec les deux parties.<br />

Des écueils lors<br />

du premier<br />

séjour<br />

Conséquence, la mission, a-til<br />

confessé, "n’a pas permis de<br />

concilier toutes les positions<br />

des protagonistes ivoiriens".<br />

Pour sa part, le Président sudafricain<br />

Jacob Zuma, a estimé,<br />

lors de sa visite d’Etat en<br />

France du 2 au 3 <strong>mars</strong>, qu’il<br />

ne considérait pas qu’il y ait<br />

eu des élections en Côte<br />

d’Ivoire en raison de nombreuses<br />

irrégularités constatées.<br />

Vu que les conditions de<br />

transparence, de justice, de<br />

liberté et de sécurité n’étaient<br />

pas réunies. Un avis fondé<br />

non seulement sur sa propre<br />

constatation en même temps<br />

que ses pairs africains, que<br />

sur le rapport de l’équipe d’experts<br />

qui avait précédé le<br />

Groupe de haut niveau du 6<br />

au 10 février à Abidjan.<br />

Chaque partie, rappelons-le,<br />

revendique la victoire au<br />

second tour de l’élection présidentielle<br />

du 28 novembre<br />

2010. M. Ouattara s’appuyant<br />

sur des résultats provisoires<br />

proclamés par le président de<br />

la Commission électorale<br />

indépendante, Youssouf<br />

Bakayoko en dehors des<br />

locaux de l’institution et hors<br />

délai. Résultat qui bénéficie<br />

de l’aval du certificateur,<br />

Young Jin Choi, et d’une partie<br />

de la communauté internationale<br />

conduite par la France.<br />

Quant à Laurent Gbagbo, il a<br />

été reconnu victorieux par le<br />

Conseil constitutionnel, juridiction<br />

suprême nationale en<br />

matière de contentieux électoral<br />

et a prêté serment devant<br />

cette Institution.<br />

Comme lors de sa première<br />

visite à Abidjan du 21 au 23<br />

février en vue d’évaluer la<br />

situation socio-politique et de<br />

proposer des «solutions d’ensemble»<br />

pour le règlement<br />

durable de la crise, la délégation<br />

sera sûrement amputée<br />

d’un de ses membres. A<br />

savoir le Président du Burkina<br />

Faso Blaise Compaoré, représentant<br />

de la Cedeao. Il avait<br />

justifié son absence la précédente<br />

fois par des «raisons de<br />

sécurité». "Il est exclu que le<br />

Président Compaoré parte à<br />

Abidjan, même si les autres<br />

Chefs d’Etat décident d’aller<br />

donner les conclusions de<br />

leur concertation", indique<br />

l’Afp citant une source proche<br />

du dirigeant du Faso.<br />

PAULIN N. ZOBO


L’actualité politique<br />

6<br />

Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Contribution<br />

La crise post-électorale en Côte d’Ivoire et l’éveil politique<br />

des consciences des populations africaines<br />

PAR<br />

P r JEAN PAUL AYINA (*)<br />

L’Afrique des indépendances a déjà<br />

au moins cinquante ans. Et cinquante<br />

ans, dans la vie d’un homme et, a<br />

fortiori, d’un peuple, c’est l’âge de la<br />

maturité. C’est l’âge qui permet de<br />

se réclamer d’une certaine expérience<br />

des choses et des hommes, bref<br />

de la vie. A cet âge, lorsqu’on a eu la<br />

chance de l’atteindre, surtout en<br />

Afrique, où l’espérance de vie est<br />

faible, on doit marquer un temps<br />

d’arrêt pour interroger le passé, examiner<br />

le chemin parcouru et envisager<br />

l’avenir peut-être, et souvent,<br />

autrement. C’est l’âge qui ne permet<br />

plus d’accepter n’importe quoi, n’importe<br />

comment. C’est la raison pour<br />

laquelle, pensons-nous, l’on célèbre<br />

ça et là les cinquantenaires des<br />

indépendances dans les pays africains,<br />

anciennes colonies françaises.<br />

Il s’agit pour chacun de ces<br />

pays, de faire un état des lieux de<br />

ses relations avec l’ancien colonisateur,<br />

avec le reste du monde; d’évaluer<br />

ses forces et ses faiblesses, de<br />

réfléchir sur, et d’élaborer les stratégies<br />

de son affirmation comme Etat<br />

indépendant et de son positionnement<br />

dans la société internationale<br />

d’aujourd’hui. Dans cette optique,<br />

nous avons voulu dans cet article,<br />

essayer d’expliquer pourquoi la crise<br />

post-électorale en Côte d’Ivoire intéresse<br />

de nombreux Africains d’une<br />

part et, d’autre part, livrer nos propositions<br />

de sortie de cette crise dans<br />

ce pays.<br />

I- La crise post-électorale<br />

en Côte d’Ivoire et<br />

l’éveil politique des<br />

consciences des<br />

populations africaines<br />

La crise post-électorale en Côte<br />

d’Ivoire n’intéresse pas seulement<br />

les politiques. Elle intéresse aussi<br />

les intellectuels, la jeunesse et toutes<br />

les populations africaines<br />

éveillées à qui l’on présente la<br />

démocratie selon les schèmes et l’étalon<br />

de mesure de l’Occident,<br />

comme si les sociétés africaines n’étaient<br />

pas, à bien des égards, des<br />

sociétés démocratiques avant la<br />

colonisation. Lorsqu’on décortique<br />

les œuvres littéraires de Chinua<br />

Achebe, Mongo Béti, Ferdinand<br />

Oyono…, des livres d’histoire, d’anthropologie,<br />

de culture, de Cécile<br />

Abega, Check Anta Diop et de bien<br />

d’autres auteurs africains, on se<br />

rend à l’évidence que les sociétés<br />

africaines étaient aussi des sociétés<br />

démocratiques. Ce qu’il faut savoir,<br />

et Zbigniew Brzezinski et Brent<br />

Scowcroft (tous deux anciens<br />

Conseillers à la Sécurité nationale<br />

aux Etats-Unis) l’ont souligné dans<br />

leur ouvrage commun: «L’une des<br />

caractéristiques de la mondialisation<br />

actuelle, impulsée par les Nouvelles<br />

technologies de l’<strong>info</strong>rmation et de la<br />

communication (Ntic), c’est la politisation<br />

et l’éveil des consciences de<br />

tous les habitants de la planète et<br />

leur aspiration à la dignité. Pour la<br />

première fois de l’histoire, toute l’humanité<br />

est politiquement active» [Cf,<br />

Brzezinski et Scouwcroft, l’Amérique<br />

et le Monde: quelle politique étrangère<br />

pour les Etats-Unis? (traduction<br />

de l’anglais), Paris, Pearson<br />

Education France, 2008]. Bien évidemment,<br />

de ce mouvement,<br />

l’Afrique n’est pas en reste. En effet,<br />

c’est l’éveil politique et des consciences<br />

des populations qui explique<br />

les évènements récents en Tunisie,<br />

où le peuple a chassé le Président<br />

de la République, après 23 ans de<br />

pouvoir. C’est la même raison qui<br />

explique les débats houleux et des<br />

prises de positions tranchées parmi<br />

les populations africaines en général<br />

et camerounaises en particulier sur<br />

la crise post-électorale en Côte<br />

d’Ivoire, malgré les coupures et le<br />

verrouillage par moments de la chaîne<br />

de télévision ivoirienne par les<br />

ennemis de la mondialisation de l’<strong>info</strong>rmation,<br />

de l’<strong>info</strong>rmation partagée<br />

par tout le monde, parce que partisans<br />

et défenseurs de l’<strong>info</strong>rmation<br />

orientée, à l’ère où, pourtant, l’<strong>info</strong>rmation<br />

est considérée comme l’oxygène<br />

des temps modernes. Rien ne<br />

peut plus arrêter l’éveil politique et<br />

des consciences des populations<br />

africaines, notamment les jeunes.<br />

II- L’Occident: une<br />

perception et une<br />

application à géométrie<br />

variable de la démocratie<br />

dans les pays du<br />

Tiers-monde<br />

Certes, on reconnaît en la démocratie<br />

occidentale des valeurs universelles,<br />

notamment celles relatives<br />

aux droits de l’homme et aux libertés<br />

fondamentales ; mais il est important<br />

de noter que la démocratie ne<br />

se résume pas au calcul arithmétique<br />

du comptage des voix lors<br />

d’une élection en Afrique ou ailleurs.<br />

Elle nécessite la mise en place de<br />

règles du jeu acceptées et respectées<br />

par toutes les parties prenantes.<br />

Les règles du jeu indiquent, en<br />

effet, la manière dont doit se dérouler<br />

le jeu. Elles constituent en fait un<br />

compromis juridique et sociopolitique<br />

entre les différentes parties<br />

prenantes. C’est le cas, par exemple,<br />

des institutions que l’on met en<br />

place pour gérer une élection, étant<br />

entendu que l’institution suprême<br />

dans les Etats modernes, c’est la<br />

Constitution qui, elle aussi, est un<br />

compromis juridique et sociopolitique<br />

par excellence. Est-il besoin de<br />

rappeler que tous les Chefs d’Etat et<br />

de gouvernements du monde entier,<br />

lorsqu’ils sont investis ou prêtent<br />

serment, jurent parfois sur la Bible<br />

ou le Coran, etc., qu’ils vont respecter<br />

ou faire respecter la Constitution<br />

de leurs pays respectifs. C’est un<br />

engagement sérieux, une question<br />

de souveraineté, une question de<br />

principe. C’est pourquoi, nous inclinons<br />

à penser que pour le cas de la<br />

Côte d’Ivoire, le juge des élections, à<br />

savoir le Conseil constitutionnel,<br />

ayant arrêté les résultats de l’élection<br />

présidentielle, il n’y a plus rien à<br />

dire du point de vue de la loi, comme<br />

cela se passe sous d’autres cieux.<br />

Pourquoi ce que l’on accepte<br />

ailleurs, dans les vieilles démocraties,<br />

on ne l’accepte plus, lorsqu’il<br />

s’agit de l’Afrique?<br />

Pourquoi cette géo-métrie variable<br />

pour les mêmes principes démocratiques,<br />

selon qu’on est acquis ou<br />

résistant à l’Occident? Aux Etats-<br />

Unis que l’on qualifie comme la plus<br />

vieille démocratie, il y a eu contestation<br />

des résultats en Floride, lors de<br />

l’élection présidentielle qui opposait<br />

les candidats G.W Bush et Al Gore.<br />

C’est la Cour suprême des Etats-<br />

Unis, juridiction suprême et juge des<br />

élections, qui, en dernier ressort, a<br />

tranché et arrêté les résultats, en<br />

déclarant G.W. Bush vainqueur. On<br />

ne peut pas savoir et on n’a plus<br />

cherché à savoir si c’est G.W Bush<br />

qui a réellement gagné, mais les<br />

Américains se sont pliés à la décision<br />

de la Cour suprême qui a tranché<br />

selon la Loi et les réalités sociopolitiques<br />

du pays. La France officielle<br />

qui clame la victoire de<br />

Monsieur Ouattara sait très bien<br />

quel est le rôle en France du Conseil<br />

constitutionnel pour les consultations<br />

référendaires, législatives et<br />

présidentielle. C’est le juge de ces<br />

consultations populaires. Il y a des<br />

cas en Afrique où la Cour suprême<br />

ou le Conseil constitutionnel a arrêté<br />

en dernier ressort les résultats d’une<br />

élection présidentielle et personne<br />

n’a trouvé à redire ! Aux dirigeants<br />

des pays occidentaux qui continuent<br />

d’imposer leurs vues et leurs volontés<br />

aux pays africains au nom de<br />

leurs intérêts, il est important de rappeler<br />

ce conseil de Brzezinski et<br />

Scowcroft à la superpuissance américaine<br />

du 21 e siècle «La superpuissance<br />

américaine du 21 e siècle,<br />

déclarent-ils, doit être portée par une<br />

nation ouverte vers l’extérieur, non<br />

pour répandre la bonne parole (sa<br />

conception de la démocratie par<br />

exemple), mais pour écouter et<br />

coopérer (…). Les Etats-Unis doivent<br />

accompagner les mutations de<br />

l’heure (l’éveil des consciences et<br />

politique planétaire, et l’aspiration<br />

des peuples à la dignité), et non<br />

réagir par une posture défensive<br />

et/ou par la contrainte». Cf. leur<br />

ouvrage précité<br />

III- Quelle solution<br />

pour une sortie de<br />

crise post-électorale<br />

en Côte d’Ivoire?<br />

Nous l’avons déjà indiqué dans un<br />

article dans le quotidien camerounais<br />

«Le Jour», du 04 janvier <strong>2011</strong>.<br />

C’est la voie de la négociation qui<br />

doit primer pour résoudre la crise<br />

post-électorale en Côte d’Ivoire,<br />

avec des médiateurs internationaux<br />

neutres. La négociation permet aux<br />

parties en conflit de dialoguer, dissiper<br />

les malentendus, rapprocher les<br />

points de vue. Il ne sert à rien, et ce<br />

n’est pas constructif, de se recroqueviller<br />

dans une stature de position,<br />

de radicalisation inutile si l’intérêt<br />

ultime, c’est de servir le peuple<br />

ivoirien et non être Chef d’Etat à tout<br />

prix et à tout casser. Monsieur<br />

Ouattara vient, par exemple, de lancer<br />

un mot d’ordre de gel, pendant<br />

un mois, de l’exportation du cacao,<br />

sans se soucier, s’il était suivi, des<br />

effets néfastes qu’un tel mot d’ordre<br />

peut avoir sur l’économie du cacao,<br />

en amont et en aval et du sort des<br />

petits planteurs ivoiriens qui ne tirent<br />

leurs revenus que de cette culture.<br />

Dans la médiation, le médiateur est<br />

neutre, impartial et il est accepté<br />

comme tel par toutes les parties en<br />

conflit. Il ne prend pas partie, n’impose<br />

pas ses points de vue. La<br />

médiation vient du mot latin “médiare”,<br />

c’est-à-dire se placer au milieu.<br />

Le médiateur se met au milieu des<br />

parties en conflit. Il ne profère pas<br />

des menaces, ni des injonctions, et<br />

ne lance pas des ultimatums à l’une<br />

des parties. Il bénéficie de la<br />

confiance des parties et n’a pas d’a<br />

priori. Il propose des solutions judicieuses<br />

et de compromis aux parties<br />

en conflit, étant entendu qu’une<br />

solution judicieuse est celle où<br />

chaque partie trouve son compte. Le<br />

médiateur ne se jette pas aveuglement<br />

sur le problème à partir de ses<br />

préjugés. Car, comme le conseillait<br />

George Marshall : «Ne vous jetez<br />

pas sur le problème, efforcez-vous<br />

de le comprendre, analysez le clairement<br />

et vous serez alors en mesure<br />

de le résoudre». Le médiateur de la<br />

crise post-électorale en Côte d’Ivoire<br />

doit déceler les enjeux dévoilés ou<br />

cachés et les motivations profondes<br />

des parties. De ce qui précède, l’on<br />

peut déduire que l’Afrique de l’Ouest<br />

(l’Uemoa et la Cedeao) n’a, jusqu’ici,<br />

tenté aucune médiation véritable<br />

pour la crise post-électorale en Côte<br />

d’Ivoire, puisqu’elle ne s’est pas affublée<br />

des qualités et habits de médiateur.<br />

Le Président Gbagbo a proposé<br />

de recompter les voix du scrutin.<br />

Il prend ainsi un grand risque, mais<br />

c’est une voie royale pour rechercher<br />

et connaître la vérité. Nous<br />

pensons qu’on peut explorer cette<br />

piste qui reste, bien entendu, une<br />

parmi tant d’autres. Si l’on n’a rien à<br />

cacher, on ne peut pas refuser de<br />

négocier, de dialoguer, confronter<br />

les points de vue. Si l’on n’a rien à<br />

cacher, on ne peut pas refuser qu’on<br />

recompte les voix du scrutin parce<br />

qu’au bout du compte, «la vérité finit<br />

toujours par triompher»! On n’impose<br />

pas la démocratie de l’extérieur,<br />

par les armes, la force militaire, les<br />

sanctions de toutes sortes. Sinon, ce<br />

n’est plus la démocratie, entendue<br />

comme le pouvoir du peuple par le<br />

peuple et pour le peuple. Ce serait<br />

un mauvais précédent pour l’Afrique!<br />

Ministre plénipotentiaire, enseignant associé des<br />

relations économiques internationales à l’Institut<br />

des relations internationales du Cameroun (Iric);<br />

L’Ecole nationale d’administration et de magistrature<br />

(Enam);


L’actualité politique<br />

Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Contribution<br />

Pourquoi l’Union européenne punit-elle les malades ivoiriens?<br />

7<br />

PAR<br />

PIERRE FRANKLIN TAVARES (*)<br />

Qu’ont fait les malades ivoiriens à<br />

l’Union européenne? De quoi sont-ils<br />

donc coupables ou responsables?<br />

Quel crime odieux ont-ils commis, pour<br />

que l’accès direct aux médicaments<br />

des grands laboratoires européens<br />

leur soit désormais interdit ? Car, c’est<br />

aussi de cela qu’il s’agit, avec la décision<br />

de l’Union européenne de prohiber<br />

le Port d’Abidjan, second port<br />

d’Afrique, à tous les navires européens.<br />

Or, ceux-ci assuraient, jusquelà,<br />

90% du trafic portuaire. Qui a jugé<br />

les malades, pour leur infliger pareille<br />

punition ? Les malades ivoiriens ontils<br />

seulement pris part aux votes, pour<br />

être ainsi concernés par la crise postélectorale<br />

ivoirienne ? Pourquoi supporteraient-ils<br />

les effets collatéraux des<br />

sanctions ? Ils font parti des abstentionnistes<br />

du premier et du second<br />

tour. Les malades n’ont généralement<br />

pas de camp politique.<br />

J’incrimine ! Inhumaine, trop inhumain,<br />

cette Union européenne-là!<br />

Sous peu, les pharmacies n’auront<br />

plus de médicaments à vendre. Les<br />

stocks disponibles n’atteindront pas la<br />

fin <strong>mars</strong>, selon les prévisions. Qui souffre?<br />

Non pas les classes moyennes ou<br />

embourgeoisées, ni non plus les fonctionnaires<br />

internationaux résidant en<br />

Côte d’Ivoire. Pour eux, on le sait bien,<br />

les médicaments viendront toujours<br />

plus vite que leurs maladies, tout<br />

comme les chemins marchent plus<br />

vite que les écoliers (1).<br />

Mais souffrent déjà les pauvres, et<br />

depuis trop longtemps, ceux qui n’ont<br />

pas de familles à l’étranger, les humbles,<br />

tous les blessés de la vie. «Tu es<br />

pauvre. Or Laurent Gbagbo n’a pas<br />

quitté le pouvoir. Donc tu paieras». Tel<br />

est le syllogisme de l’Union européenne.<br />

Cela porte un nom: le cynisme.<br />

Mais qu’espère l’Union européenne?<br />

Que les malades se soulèvent, contre<br />

le régime de Laurent Gbagbo?<br />

Mesdames et messieurs de l’Union<br />

européenne, ils n’en ont pas la force.<br />

Que leurs parents le fassent à leur<br />

place? Mesdames et messieurs, ils<br />

sont occupés à prodiguer l’assistance<br />

à leurs malades. Inhumain, trop inhumain<br />

! Ab-surde aussi, absence-desens,<br />

sens-qui-ne-s’entend-pas. Que<br />

l’un des plus vastes ensembles politico-économiques<br />

du monde, héritière<br />

de Kant Emmanuel et des Lumières,<br />

qui s’est donné pour hymne l’Ode à la<br />

joie de Schiller rédigé sur la demande<br />

de Goethe, dispatche le «malheur» et<br />

bascule si promptement dans le<br />

«cynisme», montre combien notre<br />

époque est en pleine dévastation, sans<br />

repère.<br />

J’incrimine! Inhumain, trop inhumain!<br />

Punir des malades. Lisez et méditez<br />

les explications, les alarmes et l’appel<br />

pathétique de M. Kouassi Parfait, président<br />

de l’Ordre des pharmaciens de<br />

Côte d’Ivoire, à l’attention d’une humaniste<br />

française: «Bonjour Nora Ansell-<br />

Salles,<br />

La réalité est que l’arrêt de la Banque<br />

centrale, les fermetures des banques<br />

commerciales, l’arrêt des transactions<br />

financières avec l’Ue mettent les grossistes<br />

locaux dans l’incapacité de<br />

régler leurs fournisseurs en Ue. De<br />

plus, le blocus des ports rend toute<br />

importation impossible depuis l’Ue. Or<br />

90% des médicaments viennent d’Ue.<br />

De facto, depuis le 11 février, les flux de<br />

médicaments en direction de la Côte<br />

d’Ivoire sont interrompus. Il y aura donc<br />

pénurie de médicaments une fois que<br />

les stocks déjà disponibles seront épuisés.<br />

Les délais de couverture sont évalués<br />

à environ 1 mois et demi, c’est-àdire<br />

d’ici fin <strong>mars</strong>. Il ne s’agit donc pas<br />

d’un embargo sur les médicaments,<br />

mais de la conséquence des mesures<br />

de blocus général visant à asphyxier le<br />

régime Gbagbo. Les programmes de<br />

coopération interne sont eux aussi<br />

suspendus avec le régime Gbagbo et<br />

dans ce contexte, les dotations de<br />

fonds pour les fournitures d’Arv, tuberculose,<br />

paludisme etc., sont eux aussi<br />

suspendus. Comme tu vois, c’est un<br />

contexte extrêmement compliqué, lié à<br />

des décisions politiques. En dehors<br />

d’un relais par les humanitaires<br />

(Ong.), je ne vois pas comment éviter<br />

la catastrophe humanitaire, si d’ici là, le<br />

contexte reste en l’état. Cordialement!»<br />

(2).<br />

Voici venu le temps des «sorciers» et<br />

«marabouts» guérisseurs, des vendeurs<br />

ambulants de faux-médicaments,<br />

des charlatans, contrebandiers,<br />

etc.<br />

Il reste à faire le bilan des morts et<br />

maladies dus à la crise ivoirienne, qui<br />

dure depuis 20 ans. Combien d’infarctus,<br />

de cas d’impuissances, de névroses<br />

diverses, de tués, d’explosion de<br />

pathologies graves (sida, malaria,<br />

tuberculose, etc.), de destruction du<br />

réseau de soins publics et privés (hôpitaux,<br />

cliniques, cabinets dentaires,<br />

etc.)?<br />

Comment rester insensible aux malheurs<br />

qui avancent, en s’ajoutant à<br />

d’autres malheurs? Inhumain, trop<br />

inhumain! «On» tue en silence des<br />

malades. Malthusianisme et cynisme,<br />

depuis des bureaux feutrés. Non pas<br />

seulement l’Union européenne ou les<br />

classes politiques ivoirienne et africaine,<br />

mais aussi tous ceux qui se taisent,<br />

complices d’un jour, complices pour<br />

toujours. D’une autre veine, nous sommes<br />

d’une autre tradition, nous ne<br />

relevons pas de celle de la veulerie<br />

des élites que fustige Max Gallo (3).<br />

Etre Français, en France comme dans<br />

le monde, c’est toujours se placer au<br />

cœur des problématiques sociales. Et,<br />

dans le drame des malades qui a cours<br />

en Côte d’Ivoire, je voudrais dire après<br />

René Char que les yeux seuls sont<br />

encore capables de pousser un cri (4).<br />

Crions donc, de toutes nos forces.<br />

Ouvrez large les yeux.<br />

L’Union européenne ignore superbement<br />

le Droit des gens. Mais lorsque<br />

les Institutions sont défaillantes, il est<br />

des droits et du devoir des citoyens de<br />

prendre des initiatives, comme le suggère<br />

Gabriel Bonnot de Mably (5).<br />

Intellectuels, prenez vos plumes ! En<br />

son temps, l’abbé Grégoire lança un cri<br />

célèbre, que l’on peut reprendre et<br />

adapter ici: les ennemis des médicaments<br />

sont les amis de l’inhumanité.<br />

Journalistes, inondez d’alertes vos<br />

journaux et reportages ! Hölderlin pensait<br />

que vous aviez choisi Apollon,<br />

parce que Dieu de la vérité.<br />

Avocats, saisissez la Cour européenne<br />

des droits de l’homme ! Le droit ne<br />

s’affaiblit pas aux portes des malades.<br />

Au contraire, il se revigore.<br />

Médecins, accourez ! Hippocrate vous<br />

a fait jurer secours éternel aux<br />

malades. Où est passé le «French<br />

doctor»?<br />

J’incrimine! Inhumain, trop inhumain!<br />

Je prends, dès à présent, avec Nora<br />

Ansell-Salles, l’initiative de la mise en<br />

place du Collectif Médicaments pour<br />

la Côte d’Ivoire. Que tous ceux qui sont<br />

sensibles au sort des malades se rallient<br />

à cette cause. J’en appelle à tout<br />

le corps médical français et européen,<br />

à l’industrie pharmaceutique, aux<br />

associations de prévention et d’aide,<br />

aux Ong, au corps législatif. Que se<br />

lèvent des bateaux, que s’installe un<br />

réseau postal internet pour la livraison,<br />

que des réseaux de distribution se substituent<br />

aux défaillances. Refusons<br />

que des malades soient pris en otage.<br />

Nul, s’il est humain, ne doit rester<br />

insensible.<br />

(*) PHILOSOPHE, ÉCRIVAIN<br />

(1) René Char, Commune présence, préface de<br />

Georges Blin, Gallimard, Paris, 1978, p. 125.<br />

(2)Courriel à Mme Nora Ansell-Salles, en date du 2<br />

<strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />

(3) Max Gallo, Fier d’être français, Fayard, Paris,<br />

2006, p. 18.<br />

(4) René Char, Feuillets d’Hypnos, Gallimard,<br />

Folioplus classiques, Paris, 2007.<br />

(5) Gabriel Bonnet de Mably, Des droits et des<br />

devoirs du citoyen, librairie Marcel Didier, Paris,<br />

Contribution<br />

“C’est maintenant que nous devons penser à l’unité et à la cohésion”<br />

PAR<br />

ANTOINETTE KOUKOUGNON (*)<br />

Depuis plusieurs années, la Côte<br />

d’Ivoire connaît des soubresauts<br />

sociopolitiques qui ont conduit à des<br />

pertes en vies humaines et des destructions<br />

de biens matériels.<br />

Des voix se font entendre pour interpeller<br />

les uns et les autres, et pour<br />

décrier les violations constatées.<br />

La crise en Côte d’Ivoire a eu son<br />

point culminant après l’élection présidentielle<br />

de 2010, avec son cortège<br />

de tueries, de médiations et de spéculations.<br />

Les ballets diplomatiques<br />

font place aux souffrances des populations<br />

et à des hostilités. Le sang des<br />

Ivoiriens continue de couler malgré<br />

les multiples appels à la paix et à la<br />

tolérance. Les longues périodes de<br />

jeûne et de veillées de prière et d’intercession<br />

initiées ça et là n’ont pas<br />

réussi à apaiser les ardeurs et les<br />

mauvaises passions. Le sang de nos<br />

frères et sœurs continue de couler.<br />

De façon atroce, les Ivoiriens meurent<br />

au nord, au sud, à l’ouest, à l’est en<br />

passant par le centre. Lmp ou Rhdp.<br />

Pro-Ouattara ou pro-Gbagbo.<br />

Chrétiens ou musulmans, athées ou<br />

de tout autre religion. Les hommes<br />

meurent.<br />

Que nous restera-t-il à la fin de cette<br />

crise? Des villes dévastées? Des<br />

villages inhabités? Des rues parsemées<br />

d’ossements humains? Et nos<br />

enfants? Y avons-nous pensé?<br />

Combien resteront-ils pour la reconstruction<br />

de notre nation?<br />

Sachant qu’une nation ne se bâtit pas<br />

en une fraction de seconde.<br />

Ivoiriennes, Ivoiriens n’est-il pas<br />

temps de marquer une pause et de<br />

songer? Le pays nous appelle. La<br />

nation ivoirienne a besoin aujourd’hui<br />

et plus que jamais de tous ses<br />

enfants.<br />

Pourquoi la raison ne serait-elle pas<br />

nègre? Réfléchissons-y. Chacun de<br />

son côté. La cohésion nationale est<br />

notre responsabilité. C’est maintenant<br />

que nous devons penser à l’unité et à<br />

la cohésion. Il nous appartient de le<br />

faire par la modification de notre comportement<br />

et de notre langage.<br />

Evitons le chaos à ce pays.<br />

Débarrassons-nous des attitudes et<br />

des propos susceptibles de mettre en<br />

péril la nation ivoirienne.<br />

Plus de 64 ethnies. 4 grands groupes<br />

ethniques. Des alliances interethniques.<br />

Des métissages à profusion.<br />

Quelle richesse avons-nous là! C’est<br />

cela la Côte d’Ivoire.<br />

Une Côte d’Ivoire multiséculaire et<br />

multiforme. Orange, blanc et vert.<br />

Une terre d’espérance. C’est un don<br />

de Dieu le Créateur.<br />

La Côte d’Ivoire est une et indivisible,<br />

laïque, démocratique et sociale.<br />

Toutes ces valeurs sont confinées<br />

dans son hymne national. Elle<br />

respecte toutes les croyances.<br />

La laïcité de notre pays devrait nous<br />

pousser à nous rapprocher les uns<br />

des autres en vue de rassembler toutes<br />

les forces vives pour la reconstruction<br />

de la nation. Alors, les religieux<br />

et les politiques doivent absolument<br />

oeuvrer ensemble pour l’intérêt<br />

supérieur du peuple.<br />

Aussi, le Conseil laïc pour la cohésion<br />

nationale (Clcn) lance-il cet appel aux<br />

populations de Côte d’Ivoire à privilégier<br />

:<br />

1 - le concept de la cohésion nationale<br />

qui passe par l’acceptation de nos<br />

différences et de nos divergences.<br />

2 - les relations à plaisanteries (alliances<br />

inter-ethniques, échanges divers,<br />

solidarité...)<br />

3 - le retour aux valeurs morales et<br />

religieuses (la religion commande<br />

d’aimer son prochain, la loi n’est pas<br />

contre cette attitude).<br />

Nous sommes tous, aussi nombreux<br />

que nous sommes, attachés au passé<br />

glorieux de notre pays, à sa souveraineté<br />

et à son intégrité territoriale.<br />

Nous déplorons tous, autant que nous<br />

sommes, les événements qui ont<br />

endeuillé des milliers de familles et la<br />

nation toute entière.<br />

Nous déplorons tous ces traumatismes<br />

au sein de la population.<br />

Toutefois, nous sommes soucieux de<br />

préserver les valeurs de la dignité<br />

humaine héritées de nos ancêtres.<br />

C’est pour cette raison que le Clcn<br />

lance un appel pressant :<br />

Aux leaders religieux : instaurons un<br />

nouvel environnement social qui<br />

prenne en compte nos diversités et<br />

nos divergences.<br />

Aux hommes politiques: abstenonsnous<br />

des propagandes nuisibles qui<br />

entretiennent la violence et la haine<br />

entre les Ivoiriens.<br />

Aux médias : soutenons tous les<br />

efforts conduisant à la paix et la cohésion<br />

nationale.<br />

Aux fiers ivoiriens : entretenons, entre<br />

nous, un esprit de tolérance et de dialogue,<br />

empreint de civisme et de retenue.<br />

C’est ainsi que nous réussirons à<br />

consolider la cohésion nationale et<br />

ramener la paix dans notre beau<br />

pays.<br />

(*) PASTEUR AU CLCN<br />

Que Dieu nous bénisse.


8<br />

Économie<br />

Banques Nationalisées le 17 février à la suite de leur fermeture sans préavis, les ex-filiales de Bnp Paribas<br />

et de la Société générale de banques s’ouvrent progressivement à la clientèle.<br />

1200 clients déjà payés à la Bicici, ouverture de la Sgbci le 15 <strong>mars</strong><br />

L’entrée principale de la Sgbci reste toujours fermée au public.<br />

Et de deux pour la Banque<br />

internationale pour le commerce<br />

et l’industrie de Côte<br />

d’Ivoire (Bicici) version nationalisée.<br />

Hier, en plus du siège,<br />

la structure a rouvert son agence<br />

d’Abidjan sud située sur le boulevard<br />

de Marseille. Une agence qui,<br />

selon la banque, a de gros clients,<br />

car composés en grande partie de<br />

grosses sociétés. L’établissement<br />

bancaire annonce la réouverture «<br />

imminente» de la quinzaine d’autres<br />

agences, sauf certainement celle<br />

d’Abobo.<br />

En attendant, depuis trois jours, les<br />

activités vont bon train au niveau du<br />

siège où, hier encore, les usagers<br />

sont venus nombreux pour des opérations.<br />

« Il n’y a aucune difficulté<br />

ici, les clients sont disciplinés et<br />

nous n’observons pas de débordement<br />

», nous confie un cadre de la<br />

banque. La Bicici annonce enregistrer,<br />

pour le seul siège, environ 400<br />

clients par jour. Sur les trois premiers<br />

jours depuis la reprise du service<br />

en faveur de la population, le<br />

décompte donne alors 1.200 clients<br />

traités. A combien se chiffrent les<br />

montants décaissés pour les titulaires<br />

de compte ? Le bilan n’est pas<br />

encore dressé. Mais notre source<br />

indique que tous ceux qui passent<br />

au guichet prennent le plafond des<br />

montants autorisés au retrait. A<br />

savoir 200.000 Fcfa pour les particuliers<br />

(sauf ceux qui disposent de<br />

moins de ressources sur leur compte)<br />

et un million de Fcfa en ce qui<br />

concerne les grandes entreprises.<br />

Sur la question de savoir quand estce<br />

que la population pourra disposer<br />

de ses fonds sans restriction préalable<br />

de montant, la Bicici répond<br />

: « Une fois que tous les soldes le<br />

système <strong>info</strong>rmatique seront<br />

reconstitués, car les clients ont souvent<br />

des produits, des services dont<br />

nous devons faire le point. La<br />

banque doit gérer en prenant le<br />

PORT AUTONOME D’ABIDJAN<br />

Une référence internationale<br />

Certifié ISO 9001, version 2008<br />

AVIS À LA CLIENTELE DU PAA<br />

Pour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessous<br />

BP V 85 ABIDJAN, Tel : (+255) 21 23 80 00 ;<br />

Fax : (+255) 21 23 80 80<br />

- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+255) 21 21 62 00<br />

- LIGNE VERTE : 80 00 88 88<br />

- SITE WEB : http// www.paa-ci.org<br />

- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.org<br />

Cellule de crise de veille commerciale :<br />

- Superviseur + 225 05 100 162<br />

- Coordonnateur + 225 05 018 185<br />

- Autres lignes + 225 21 23 84 29<br />

+ 225 21 23 82 63<br />

Les fonctionnaires dont les salaires<br />

ont été virés à la Caisse<br />

nationale des caisses d’épargne<br />

(Cnce), appelée encore<br />

“Caisse d’épargne” n’ont pu<br />

percevoir, hier, leur traitement. Et<br />

ce, à cause des dommages subis par<br />

le serveur <strong>info</strong>rmatique à la suite<br />

d’un court-circuit intervenu la<br />

Une bataille épique se déroule<br />

actuellement entre deux groupes<br />

français sur les rives de la<br />

République de Guinée. Le groupe<br />

Bolloré tente d’arracher la<br />

concession du terminal à conteneurs<br />

du Port autonome de<br />

Conakry à son concurrent Nct<br />

Necotrans. Le premier veut voir<br />

annuler l’adjudication obtenue<br />

par le second en 2008. Ce qui<br />

n’est pas du goût de ce dernier<br />

qui n’entend pas se laisser faire.<br />

Il tient au maintien de la convention<br />

de concession qui confère à<br />

sa filiale Getma International, la<br />

gestion et l’exploitation du premier<br />

terminal à conteneurs du<br />

port autonome de Guinée pour 25<br />

ans.<br />

Apparemment, les velléités de<br />

l’adversaire se fondent sur l’argument<br />

que Nct Necotrans aurait<br />

menti sur le nombre de ports<br />

qu’il gère dans le monde lors des<br />

soumissions à l’appel d’offres<br />

international lancé en avril 2008<br />

par le gouvernement du Président<br />

Conté. Il faut dire qu’à l’époque,<br />

Getma International avait été<br />

adjudicataire devant Bolloré<br />

International, Apmt (Maersk) et<br />

une société espagnole.<br />

L’ancien ministre ivoirien des<br />

Transports, Abdel Aziz Thiam,<br />

président de la Société du terminal<br />

à conteneurs de Conakry<br />

(Stcc), entreprise mise en place<br />

par Getma International en vue<br />

de l’exploitation du terminal, a<br />

répondu aux différentes attaques<br />

récemment dans une interview à<br />

un confrère guinéen. Il a rappelé<br />

l’important écart de classement<br />

entre les offres lors de l’appel<br />

Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

moins de risque possible». Bonne<br />

nouvelle pour les responsables de la<br />

Bicici: «Nous recevons des versements».<br />

A une rue près, au siège de la<br />

Société générale de banques de<br />

Côte d’Ivoire (Sgbci), l’atmosphère<br />

est tout autre. Ici, le travail n’a pas<br />

repris. En tout cas, contrairement<br />

aux <strong>info</strong>rmations qui ont circulé,<br />

une source très introduite nous<br />

signale dans les locaux mêmes de la<br />

banque: «On ne travaille pas. Il y a<br />

quelques agents qui sont passés,<br />

mais on ne peut pas parler de reprise<br />

du travail du personnel. Peutêtre<br />

la semaine prochaine.<br />

Beaucoup d’entre eux sont<br />

d’ailleurs repartis». Pourtant, à<br />

l’entrée, les vigiles indiquaient que<br />

le personnel était là depuis deux<br />

jours. Ces quelques travailleurs que<br />

nous avons aperçus déambulaient<br />

de fait dans le hall de la banque ou<br />

se promenaient par petits groupes.<br />

Malgré notre insistance, notre arrivée<br />

au troisième étage de l’immeuble<br />

(abritant la direction) ne nous a<br />

pas permis d’avoir plus d’<strong>info</strong>rmations.<br />

Il nous a plutôt été conseillé<br />

veille et qui a endommagé les<br />

câbles du réseau <strong>info</strong>rmatique de la<br />

banque, l’obligeant ainsi à reporter<br />

le paiement des salaires des fonctionnaires<br />

et agents de l’Etat. Mais<br />

de source de la direction générale<br />

de cet établissement bancaire qui<br />

compte 35 000 nouveaux clients<br />

affectés d’office par l’Etat après la<br />

d’offres. «L’offre de Getma<br />

International a obtenu 86 points<br />

sur 100 possibles, tandis que<br />

celle de Bolloré qui suivait immédiatement<br />

n’a obtenu que 76<br />

points.», a-t-il soutenu entre autres.<br />

Toujours dans la même interview,<br />

le président de Stcc note<br />

avec amertume qu’ «après n’avoir<br />

pas réussi à signer un<br />

contrat de gré à gré avec l’Etat<br />

guinéen et après avoir été battu<br />

loyalement à l’appel d’offres,<br />

celui-ci (le groupe Bolloré) espère<br />

peut-être bénéficier d’une troisième<br />

chance de s’implanter<br />

dans le port de Conakry». Et très<br />

confiant, «nous ne pouvons pas<br />

imaginer que l’Etat puisse résilier<br />

ce contrat. Parce que<br />

contrairement à ce que les gens<br />

disent, nous avons signé avec un<br />

gouvernement démocratiquement<br />

élu.<br />

d’entrer en contact avec une autre<br />

personne ressource pour <strong>info</strong>rmations<br />

complémentaires. Cette dernière,<br />

après que nous nous sommes<br />

présenté, nous demande de l’attendre<br />

quelque temps. En fait, c’était<br />

une astuce afin de se dérober. Car<br />

moins d’une demi- heure après,<br />

nous sommes éconduit par les surveillants<br />

sur ordre de cette personne.<br />

Toutefois, il faut retenir que l’État<br />

a annoncé la réouverture de la<br />

Sgbci aux clients pour le 15 <strong>mars</strong><br />

prochain.<br />

ADAMA KONÉ<br />

Paiement des salaires des fonctionnaires<br />

Un court-circuit retarde l’opération à la Cnce<br />

fermeture de leurs banques respectives<br />

(la majorité a déjà pu recevoir<br />

son salaire grâce à son réseau de<br />

101 agences opérationnelles), des<br />

experts en <strong>info</strong>rmatique sont depuis<br />

hier à la tâche pour y trouver une<br />

solution. Elle assure que les paiements<br />

reprendront le lundi 7 <strong>mars</strong>.<br />

G. B. H.<br />

Port de Conakry<br />

Deux groupes français se disputent<br />

le contrôle du terminal à conteneurs<br />

Nous savons que les nouvelles<br />

autorités ont promis de respecter<br />

l’Etat de droit. Nous ne doutons<br />

pas qu’elles sauront respecter<br />

leurs engagements.».<br />

Conformément au cahier des<br />

charges, la Société du terminal à<br />

conteneurs de Conakry (Stcc) a<br />

en charge l’exécution des différents<br />

investissements. L’accord<br />

prévoit que Stcc procède à la<br />

réhabilitation, l’équipement et<br />

assure la maintenance du terminal<br />

à conteneurs. L’extension par<br />

la construction d’un nouveau<br />

quai de 300 mètres de long, l’aménagement<br />

d’une superficie<br />

d’environ 120 000 m² et l’aménagement<br />

d’une plateforme de<br />

stockage d’environ 11 000 m²<br />

font partie aussi des principales<br />

obligations du cahier des charges.<br />

ALAKAGNI HALA<br />

Communiqué du ministre de l’Économie et des Finances<br />

Il est porté à la connaissance des fonctionnaires précédemment<br />

domiciliés dans les banques qui ont fermé que le<br />

règlement de leurs salaires aux guichets de la BNI, la BFA,<br />

la BHCI, la CNCE et la VERSUS BANK se poursuivra jusqu’à<br />

ce que tous les fonctionnaires soient payés. Par conséquent,<br />

le ministre de l’Economie et des Finances rassure tous<br />

les fonctionnaires concernés et les prie d’être sereins et disciplinés<br />

pour la réussite de cette opération de grande envergure.


Droits...<br />

Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

9<br />

... et devoirs ... de l’homme<br />

PAR FRANÇOIS KOMOIN*, DOCTEUR EN DROIT, MAGISTRAT.<br />

L’exercice du culte<br />

(Suite et fin)<br />

L’exercice du culte est-il libre?<br />

La liberté de conscience implique le droit pour les citoyens de faire, par<br />

des actes extérieurs, profession de leurs croyances, sous réserve du<br />

respect de l’ordre public.<br />

Les fidèles peuvent-ils se constituer en association ?<br />

Les fidèles des différentes religions peuvent former entre eux des associations<br />

pour faciliter l’exercice de leur culte.<br />

Quelles sont les règles applicables aux édifices consacrés au culte ?<br />

Ces édifices doivent servir au culte. Ils sont la propriété de la confession<br />

religieuse qui les a bâtis. Les heures d’ouverture et de fermeture sont<br />

fixées par le ministre du culte en charge de l’édifice, qui assure la police<br />

intérieure de celui-ci. Le ministre du culte n’est cependant pas le propriétaire<br />

de l’édifice. Il ne peut donc ni le vendre ni le louer à autrui ; Il<br />

ne peut le transmettre par voie de succession à ses héritiers sauf si l’édifice<br />

lui appartenait avant d’être affecté au culte. Les édifices consacrés,<br />

surtout lorsqu’il présente un intérêt artistique ou historique, peuvent<br />

être visités en accord avec les règles fixées par les ministres du<br />

culte qui les administrent. Ils peuvent par ailleurs servir à accueillir les<br />

personnes en détresse en cas de catastrophes naturelles ou d’origine<br />

humaine.<br />

Ces édifices peuvent être marqués de signes et emblèmes caractéristiques<br />

du culte qui y est célébré.<br />

Y a-t-il des précautions à prendre pour affecter un immeuble à<br />

l’exercice d’un culte?<br />

En principe les lieux réservés au culte doivent être mentionnés sur les<br />

plans directeurs des villes et sur les plans de détails des différents quartiers<br />

de la ville. Si ce n’est pas le cas, l’attribution de terrain à cet effet<br />

doit tenir compte de sa compatibilité avec l’environnement immédiat. Il<br />

est absolument préjudiciable à la communauté d’affecter au culte sans<br />

discernement des immeubles destinés à l’habitation.<br />

Quelles peuvent être les entraves au libre exercice du culte?<br />

Les entraves au libre exercice du culte prévues par le code pénal sont les<br />

suivantes:<br />

Le fait par des voies de fait, violences ou des menaces, de déterminer<br />

un individu à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou<br />

à cesser de faire partie d’une association à caractère religieux. Ce comportement<br />

est puni d’un emprisonnement de 15 jours à 6 mois et d’une<br />

amende de 10.000 à 100.000 F CFA.<br />

Le fait, par trouble ou désordre, d’empêcher, de retarder ou d’interrompre<br />

l’exercice d’un culte dans les lieux habituels de sa célébration.<br />

L’auteur de ce fait encourt les mêmes peines que ci-dessus.<br />

Le fait d’outrager publiquement un ministre du culte à l’occasion de<br />

l’exercice de son ministère par parole, par geste ou par écrit. Ce fait est<br />

puni d’un emprisonnement de 6 jours à 3 mois.<br />

Le fait d’exercer des violences et voies de fait contre un ministre du<br />

culte à l’occasion de l’exercice de son ministère. L’auteur de ce fait<br />

encourt une peine d’emprisonnement de 1 mois à 2 ans.<br />

Est-il possible d’exercer le culte sur la voie publique ou dans les lieux<br />

publics ?<br />

Les processions et manifestations cultuelles externes sont permises sous<br />

réserve d’obtenir l’autorisation de l’autorité civile compétente. Elles<br />

peuvent être interdites en cas de menaces réelles sur la tranquillité ou la<br />

sécurité publique, ou de nécessité de protection de la voie publique et<br />

des lieux publics contre les dégradations.<br />

Quels sont les troubles que les ministres du culte peuvent apporter à<br />

l’ordre public dans l’exercice de leur ministère?<br />

Ces troubles sont pour l’essentiel:<br />

Le fait de procéder aux cérémonies religieuses d’un mariage qui n’a pas<br />

été au préalable célébré devant l’officier de l’état civil (voir précédente<br />

chronique).<br />

Le fait de procéder aux cérémonies religieuses d’un mariage dont l’un<br />

(ou les deux époux) était encore dans les liens d’un mariage non dissous<br />

(voir précédente chronique).<br />

Le tapage diurne qui est le fait de troubler pendant le jour le travail, le<br />

repos ou la tranquillité d’autrui notamment par des cris, chansons, vociférations,<br />

signaux, appels, sonneries ou par l’usage abusif d’instruments,<br />

machines ou objets sonores. Le tapage diurne est une contravention<br />

de 1 ère classe punie d’une amende de 1.000 à 10.000 F CFA.<br />

Le tapage nocturne qui est le fait de troubler la tranquillité d’autrui par<br />

des bruits ou tapages nocturnes. Le tapage nocturne est une contravention<br />

de 2 ème classe punie d’une amende de 5.000 à 50.000 F CFA et/ou<br />

d’un emprisonnement de 10 jours au plus.<br />

Prochain thème: La sanction de l’abstention (suite)<br />

* PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION IVOIRIENNE POUR LE DÉVELOPPEMENT<br />

DU DROIT 25 B. P. 549 ABIDJAN 25 - TÉL. : 22 41 05 75<br />

La liberté de manifesteret le droit à la vie<br />

YAO NOËL (*)<br />

Journaliste-Juriste<br />

La liberté de manifester<br />

fait partie des libertés<br />

fondamentales. Elle est<br />

assortie du droit à la vie<br />

qui est le premier droit<br />

de l’homme.<br />

Relisons et revisitons ensemble<br />

les principes et autres règles de<br />

base en la matière:<br />

La Constitution ivoirienne du 1er<br />

août 2000 martèle d’emblée en son<br />

article 2:<br />

la personne humaine est sacrée.<br />

L’article 2 de la Déclaration universelle<br />

des droits de l’homme du<br />

10 décembre 1948 qui est, pour les<br />

Droits de l’Homme, la source<br />

essentielle et à laquelle notre<br />

Constitution emprunte beaucoup et<br />

proclame son adhésion, indique:<br />

«Chacun peut se prévaloir de tous<br />

les droits et de toutes les libertés<br />

proclamés dans la présente<br />

Déclaration, sans distinction aucune,<br />

notamment de race, de couleur,<br />

de sexe, de langue, de religion, d’opinion<br />

politique ou de toute autre<br />

opinion, d’origine nationale ou<br />

sociale, de fortune, de naissance ou<br />

de toute autre situation.»<br />

Article 18 : «Toute personne a<br />

droit à la liberté de pensée, de<br />

conscience et de religion; ce droit<br />

implique la liberté de changer de<br />

religion ou de conviction ainsi que<br />

la liberté de manifester sa religion<br />

ou sa conviction, seul ou en commun,<br />

tant en public qu’en privé,<br />

par l’enseignement, les pratiques,<br />

le culte et l’accomplissement des<br />

rites.»<br />

Article 19 : «Tout individu a droit<br />

à la liberté d’opinion et d’expression,<br />

ce qui implique le droit de ne<br />

pas être inquiété pour ses opinions<br />

et celui de chercher, de recevoir et<br />

de répandre, sans considérations<br />

de frontières, les <strong>info</strong>rmations et les<br />

idées par quelque moyen d’expression<br />

que ce soit.»<br />

A la suite de la Déclaration universelle<br />

proprement dite, il y a le Pacte<br />

international relatif aux droits civils<br />

et politiques de 1966 qui oblige les<br />

Etats.<br />

A son article 2 :<br />

«Les États parties au présent Pacte<br />

s’engagent à respecter et à garantir<br />

à tous les individus se trouvant<br />

sur leur territoire et relevant de<br />

leur compétence les droits reconnus<br />

dans le présent Pacte, sans distinction<br />

aucune, notamment de<br />

race, de couleur, de sexe, de langue,<br />

de religion, d’opinion politique<br />

ou de toute autre opinion,<br />

d’origine nationale ou sociale, de<br />

fortune, de naissance ou de toute<br />

autre situation».<br />

L’article 18 du Pacte réaffirme :<br />

«Toute personne a droit à la liberté<br />

de pensée, de conscience et de religion;<br />

ce droit implique la liberté<br />

d’avoir ou d’adopter une religion<br />

ou une conviction de son choix,<br />

ainsi que la liberté de manifester sa<br />

religion ou sa conviction, individuellement<br />

ou en commun, tant en<br />

public qu’en privé, par le culte et<br />

l’accomplissement des rites, les<br />

pratiques et l’enseignement.»<br />

Nul ne subira de contrainte pouvant<br />

porter atteinte à sa liberté d’avoir<br />

ou d’adopter une religion ou<br />

une conviction de son choix.<br />

Dans son exercice, la liberté de<br />

manifester peut «croiser», voire<br />

s’opposer à la nécessité du maintien<br />

de l’ordre et de la sécurité<br />

publique.<br />

Voici ce qu’en dit l’alinéa 3 du<br />

texte visé:<br />

«La liberté de manifester sa religion<br />

ou ses convictions ne peut<br />

faire l’objet que des seules restrictions<br />

prévues par la loi et qui sont<br />

nécessaires à la protection de la<br />

sécurité, de l’ordre et de la santé<br />

publique, ou de la morale ou des<br />

libertés et droits fondamentaux.»<br />

Sur le même chapitre, l’alinéa 3 de<br />

l’article 19 du Pacte international<br />

relatif aux droits civils et politiques,<br />

s’est voulu explicite et<br />

exhaustif:<br />

«L’exercice des libertés prévues au<br />

paragraphe du présent article<br />

comporte des devoirs spéciaux et<br />

des responsabilités spéciales. Il<br />

peut en conséquence être soumis à<br />

certaines restrictions qui doivent<br />

toutefois être expressément fixées<br />

par la loi et qui sont nécessaires:<br />

a) Au respect des droits ou de la<br />

réputation d’autrui;<br />

b) A la sauvegarde de la sécurité<br />

nationale, de l’ordre public, de la<br />

santé ou de la moralité publiques.»<br />

A toutes fins, sur la liberté d’association,<br />

une liberté très voisine et<br />

connexe, voici les principes posés<br />

par l’article 22 du Pacte:<br />

«L’exercice de ce droit ne peut<br />

faire l’objet que des seules restrictions<br />

prévues par la loi et qui sont<br />

nécessaires dans une société démocratique,<br />

dans l’intérêt de la sécurité<br />

nationale, de la sûreté<br />

publique, de l’ordre public, ou<br />

pour protéger la santé ou la moralité<br />

publiques ou les droits et les<br />

libertés d’autrui. Le présent article<br />

n’empêche pas de soumettre à des<br />

restrictions légales l’exercice de ce<br />

droit par les membres des forces<br />

armées et de la police.»<br />

Revenons enfin à la Constitution<br />

ivoirienne, elle contient aussi des<br />

dispositions y afférentes:<br />

Il en est ainsi de l’article 9: «La<br />

liberté de pensée et d’expression,<br />

notamment la liberté de conscience,<br />

d’opinion religieuse ou philosophique<br />

sont garanties à tous, sous<br />

la réserve du respect de la loi, des<br />

droits d’autrui, de la sécurité nationale<br />

et de l’ordre public.»<br />

Quant à l’article 11, il décline<br />

ainsi cette liberté fondamentale:<br />

«Les libertés de réunion et de<br />

manifestation sont garanties par la<br />

loi.»<br />

Il y a l’article 13 qui n’est pas<br />

tellement relatif à la liberté de<br />

manifester, mais qui peut indirectement<br />

y conduire, notamment<br />

dans son volet organisationnel, tel<br />

qu’on peut l’entrevoir dans le débat<br />

de ces dernières semaines chez<br />

nous: «Les partis et groupements<br />

politiques se forment et exercent<br />

leurs activités librement sous la<br />

condition de respecter les lois de la<br />

République, les principes de la<br />

souveraineté nationale et de la<br />

démocratie. Ils sont égaux en droits<br />

et soumis aux mêmes obligations.»<br />

En conclusion, aux termes de l’article<br />

23, «toute personne vivant<br />

sur le territoire national est tenue<br />

de respecter la Constitution , les<br />

lois et les règlements de la<br />

République» et «la défense de la<br />

Nation et de l’intégrité du territoire<br />

est un devoir pour tout Ivoirien.<br />

Elle est assurée exclusivement par<br />

des Forces de défense et de sécurité<br />

nationales dans les conditions<br />

déterminées par la loi.» (Article<br />

24) Et, pour l’article 25, «les<br />

biens publics sont inviolables.<br />

Toute personne est tenue de les<br />

respecter et de les protéger.»<br />

(*)<br />

Commissaire National aux Droits<br />

de l’Homme de Côte d’Ivoire, Président<br />

de la S/ Commission ONG-Média<br />

Directeur de l’Institut des Droits<br />

de l’Homme, Université de<br />

l’Atlantique-Abidjan<br />

ONG Internationale<br />

« Action Contre la Faim est une association humanitaire fondée en 1979,<br />

reconnue d'utilité publique. Les équipes sur le terrain travaillent dans 47 pays,<br />

et les domaines de la nutrition, de la santé mentale, de la sécurité alimentaire,<br />

et de l’eau et assainissement. Structurée en réseau international, Action Contre<br />

la Faim est représentée à Londres, Madrid, New York, Montréal et Paris ».<br />

Recrute d’urgence :<br />

Dans le cadre de son Programme Eau Assainissement Hygiène<br />

pour lutter contre le Choléra dans la Ville d’Abidjan :<br />

Un (1) Responsable Programme Eau Assainissement Hygiène<br />

Qualifications : Ingénieur dans le secteur EAH et/ou diplôme de santé publique<br />

Compétences requises : Connaissances et expériences en épidémiologie,<br />

particulièrement en choléra - Expérience dans le domaine de l’eau et<br />

assainissement (hydraulique, hydrogéologie, santé publique, assainissement…)<br />

- Capacité d'analyse, de synthèse et de propositions d'actions - Esprit<br />

pragmatique - Bonne capacité de coordination - Qualités relationnelles et<br />

diplomatiques - Capacité d’organisation du travail et d’encadrement d’équipe -<br />

Expérience des problématiques liées aux crises humanitaires - Connaissances<br />

<strong>info</strong>rmatiques - Bon niveau d’anglais ou de français.<br />

Objectifs principaux : Contribuer à enrayer la propagation de l’épidémie de<br />

choléra sévissant sur la ville d’Abidjan - Renforcer les capacités des acteurs<br />

locaux dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la propagation de<br />

l’épidémie de choléra - Mettre en œuvre la réponse d’ ACF avec les partenaires<br />

identifiés dans la zone d’intervention - Coordonner la réponse ACF avec les<br />

acteurs humanitaires et gouvernementaux - Suivre et analyser l'évolution des<br />

données épidémiologiques avec l'intervention des acteurs soutenus par ACF<br />

dans la zone d’intervention.<br />

Important :<br />

Ce poste est basé à Abidjan - CDD de trois (3) mois Candidature féminine<br />

vivement encouragée.<br />

Tous les candidat(e)s intéressé(e)s par ces postes doivent envoyer leur Lettre<br />

de Motivation et Curriculum Vitae avec au moins 02 références avant le<br />

mardi 08 <strong>mars</strong> à 17 h à l’adresse suivante recrutement@ci.missions-acf.org.


10<br />

Le collectif des admissibles au<br />

concours d’inspecteurs de l’enseignement<br />

primaire au nombre<br />

de 41 n’entend pas reprendre ce<br />

concours d’accès à la Fonction<br />

publique. Reçu à notre rédaction,<br />

jeudi, Nahin Gabin, président du<br />

Collectif, a expliqué que les examens<br />

se sont déroulés le 16 juin<br />

2010. Les résultats ayant été proclamés<br />

le 31 décembre de la même<br />

année, il fallait maintenant attendre<br />

la phasede l’oral prévue pour le 21<br />

février dernier. Mais ce jour-là, un<br />

communiqué émanant de la Fonction<br />

publique, affiché, indiquait<br />

qu’elle se tiendrait le 01 <strong>mars</strong>.<br />

Malheureusement, l’oral prévu à<br />

cette nouvelle date n’aura pas lieu.<br />

La raison? Un autre communiqué,<br />

explique le président du collectif,<br />

stipule que ce concours est annulé.<br />

Ainsi, selon Nahin Gabin, dans la<br />

soirée du 02 <strong>mars</strong> dernier, après<br />

1h30 d’échanges avec la ministre<br />

de la Fonction publique, Mme<br />

Dago Jeanne, celle-ci a fait savoir<br />

Société<br />

Concours des inspecteurs Pour avoir constaté des fraudes à l’écrit, le ministère<br />

de la Fonction publique a décidé d’annuler l’ensemble des épreuves.<br />

Les candidats admis à l’oral s’opposent à l’annulation<br />

Action humanitaire<br />

M. Nahin Gabin (à droite), président du collectif, en compagnie d’un membre<br />

de son bureau. (PHOTO:SYLLA YACOUBA)<br />

que des fraudes ont été enregistrées<br />

pendant le concours, et qu’il fallait<br />

sécuriser les oraux. Car, selon lui,<br />

des individus mécontents et n’ayant<br />

La crise post-électorale qui secoue<br />

la Côte d’Ivoire ne laisse aucune<br />

couche socio-professionnelle<br />

indifférente. C’est ainsi que des<br />

artistes réunis au sein du<br />

«Collectif des artistes pour la caravane<br />

du partage» ont fait parler leur<br />

cœur en faveur des populations<br />

sinistrées de Duékoué, Issia, Daloa,<br />

Sinfra et Lakota. Au cours d’une<br />

opération de collecte de dons pendant<br />

un mois. Mercredi, au siège<br />

d’African Queens à Cocody, la présidente<br />

du collectif entourée de<br />

Gadji Céli, Aïcha Koné, Serges<br />

Kassy et Hortense de Méaka, a présenté<br />

les nombreux dons recueillis<br />

au secrétaire d’Etat chargé des victimes<br />

de guerre, Dosso Charles. Ils<br />

sont composés de 3 tonnes de riz, 35<br />

cartons de savons, 15 cartons d’huile,<br />

50 nattes, 100 seaux, des médicaments<br />

de première nécessité, d’un<br />

lot de 5 biberons et de thermos, de 2<br />

berceaux, 16 sacs de vêtements<br />

pour femmes, 6 sacs de vêtements<br />

pour hommes, 3 sacs de vêtements<br />

pour enfants, 2 sacs de vêtements<br />

pour bébés, 4 sacs de chaussures<br />

pour adultes et sacs pour femmes.<br />

Heureux de recevoir les dons, le<br />

secrétaire d’Etat chargé des victimes<br />

de guerre a fait la déclaration<br />

suivante : «Nous sommes contents<br />

du geste que vous venez de poser à<br />

l’endroit des victimes de guerre.<br />

Votre acte est une lutte pour la restauration<br />

de notre dignité et de<br />

notre identité. Les difficultés précèdent<br />

la gloire». Avant d’ajouter que<br />

l’objectif que «nous voulons atteindre<br />

est la liberté. Seuls les victorieux<br />

écrivent l’histoire de la guerre».<br />

M. Dosso a, en outre, exprimé<br />

la volonté des Ivoiriens de vivre<br />

sans la France, les Etats-Unis et de<br />

dire non à la domination du Burkina<br />

Faso. La présidente du Collectif,<br />

pas été reçus à l’examen entendent<br />

saboter l’oral. Écœuré, le Collectif,<br />

par la voix de son président, déclare:<br />

«Nous ne sommes pas d’accord<br />

avec l’annulation de ce concours.<br />

Nous sommes admissibles et pensons<br />

que nous ne devons pas payer<br />

pour ces gens-là».<br />

“Si un groupe de candidats ayant<br />

échoué à un concours doit se<br />

plaindre après la proclamation des<br />

résultats et que les réclamations<br />

occasionnent l’annulation du<br />

concours, c’est dangereux et c’est<br />

aussi la porte ouverte à l’anarchie”<br />

Il a souhaité que l’oral soit maintenu<br />

ou alors qu’ils intègrent directement<br />

l’Ecole normale supérieure<br />

(Ens). Car l’année académique sera<br />

bouclée d’ici le 10 <strong>mars</strong>.<br />

GRACE OUATTARA<br />

Des artistes offrent des vivres aux populations sinistrées de l’Ouest<br />

Hanny Tchelley, saisissant cette<br />

opportunité, a dit les raisons qui les<br />

ont amenées à poser cet acte : «En<br />

tant qu’artiste, nous n’avons pas<br />

voulu être en reste de tout ce qui se<br />

passe en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi,<br />

nous avons lancé l’idée d’une<br />

telle opération pour faire parler<br />

notre cœur. Il nous a paru donc<br />

important d’apporter notre contribution<br />

à la détresse des populations».<br />

Elle a salué mobilisation des<br />

artistes et des Ivoiriens qui ont<br />

répondu à leur appel.<br />

ISSA T. YEO<br />

Embargo sur les médicaments en Côte d’Ivoire<br />

Des étudiants manifestent contre l’Union européenne<br />

Des étudiants des sciences médicales<br />

ont organisé jeudi, un sitin<br />

devant le siège de<br />

l’Organisation mondiale de la<br />

santé (Oms), pour dénoncer<br />

l’embargo sur les produits pharmaceutiques<br />

imposé à la Côte d’Ivoire<br />

par l’Union européenne (Ue).<br />

Regroupés au sein du Syndicat<br />

national des étudiants en sciences de<br />

la santé (Syness), les étudiants en<br />

médecine, pharmacie et odontostomatologie<br />

ont, leur secrétaire national,<br />

Nando Serge, estimé qu’il est<br />

inconcevable que l’Ue qui, en temps<br />

de guerre dans les pays, se préoccupe<br />

de l’aspect humanitaire en y<br />

convoyant des médicaments,<br />

veuille, pour une crise postélectorale,<br />

priver les populations ivoiriennes<br />

de produits pharmaceutiques.<br />

Ces étudiants, vêtus de blouses blanches<br />

ont manifesté avec des pancartes<br />

sur lesquelles l’on pouvait lire :<br />

"Libérez nos médicaments"; "Le<br />

Syness dit non à l’embargo sur les<br />

médicaments" ou encore "Soigner,<br />

c’est tout ce qu’on sait faire de<br />

mieux". Ils entendent poursuivre ces<br />

manifestations devant toutes les<br />

organisations internationales représentées<br />

en Côte d’Ivoire jusqu’à la<br />

levée de cet embargo dont les conséquences<br />

risquent d’être catastrophiques<br />

pour les populations dans<br />

les jours prochains. Depuis la proclamation<br />

des résultats du second<br />

tour de l’élection présidentielle, la<br />

communauté internationale qui<br />

reconnaît Alassane Ouattara comme<br />

président de la République, tente<br />

d’asphyxier la Côte d’Ivoire afin de<br />

pousser le président Gbagbo donné<br />

vainqueur par le Conseil constitutionnel<br />

à quitter le pouvoir.<br />

Après l’embargo sur l’exportation<br />

du binôme café-cacao et la fermeture<br />

des banques succursales, les Ivoiriens<br />

sont aujourd’hui confrontés à<br />

un embargo sur les produits pharmaceutiques.<br />

La ministre de la Santé et<br />

de la Lutte contre le Sida, Christine<br />

• Syndicat national des cadres supérieurs de la santé<br />

Nébout Abjobi, dans une interview<br />

accordée au quotidien pro-gouvernemental<br />

Fraternité Matin, a qualifié<br />

cet embargo de "crime humanitaire",<br />

rappelle-t-on.<br />

“Un drame humanitaire à l’horizon”<br />

SOURCES:<br />

AIP<br />

C'est avec stupeur et émoi que<br />

les populations ivoiriennes en<br />

général et le monde hospitalier<br />

en particulier ont appris que les<br />

produits pharmaceutiques<br />

étaient concernés par l'embargo pris<br />

par l'Union européenne (Ue) à l'encontre<br />

des autorités légales ivoiriennes<br />

suite à la crise post-électorale<br />

du 28 novembre 2010,<br />

Face à cette situation inédite, le<br />

Syndicat national des cadres supérieurs<br />

de la Santé de Côte d'Ivoire<br />

(Synacass-Cl) qui regroupe les<br />

médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes<br />

et vétérinaires du<br />

secteur public tient à rappeler ce qui<br />

suit; au plus fort de la rébellion<br />

déclenchée par le Mpci en septembre<br />

2002, l'Etat de Côte d'Ivoire,<br />

avec l'appui de ses partenaires au<br />

développement a fait des pieds et<br />

des mains pour maintenir un minimum<br />

de service de santé sur toute<br />

l'étendue du territoire ivoirien.<br />

Il est bon de signaler que c'est au<br />

moment où les autorités ivoiriennes<br />

s'évertuent à relancer les services de<br />

santé mis à mal par une crise qui<br />

dure depuis les années 90 que cette<br />

mesure inopportune et discriminatoire<br />

est prise à l'encontre du<br />

vaillant peuple ivoirien.<br />

Cette mesure inique est un crime<br />

contre l'humanité qui ressemble à<br />

s'y méprendre à un génocide programmé<br />

du peuple ivoirien,<br />

Le Synacass-CI dénonce et<br />

condamne avec la plus grande énergie<br />

cette mesure incompréhensible<br />

de la part de ceux qui se déclarent<br />

les champions de la démocratie et<br />

des droits de l'homme,<br />

Le Synacass-CI tiendra l'Ue pour<br />

responsable de la catastrophe<br />

humanitaire qui se profile à l'horizon.<br />

Le Synacass-CI interpelle les<br />

partenaires au développement, les<br />

organisations internationales des<br />

travailleurs, les associations nationales<br />

et internationales des droits de<br />

l'homme à ne pas se faire complice<br />

du drame qui se déroule en Côte<br />

d'Ivoire,<br />

Le Synacass-CI se réserve le droit<br />

de porter plainte contre l'Ue devant<br />

les juridictions compétentes,<br />

Le Synacass-CI soutient le<br />

Président de la République, SEM.<br />

Laurent Gbagbo et son gouvernement<br />

dirigé par le Premier ministre,<br />

le Professeur Aké N'Gbo, dans la<br />

recherche de solutions idoines à cet<br />

embargo, et demande aux professionnels<br />

de la santé de rester mobilisés,<br />

FAIT À ABIDJAN, LE 02 MARS <strong>2011</strong><br />

POUR LE SYNACASS-CI<br />

D R ATTÉ BOKA ERNEST<br />

Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Religion<br />

La Vierge Marie change la position<br />

de ses mains à Agboville<br />

Les mains de la statue de la<br />

Vierge Marie située à l’entrée<br />

de la cathédrale d’Agboville<br />

ont changé de position. Ces<br />

mains qui étaient jointes en<br />

signe de prière sont désormais<br />

croisées à la hauteur de sa poitrine.<br />

La statue est depuis jeudi l’objet<br />

de curiosité de la part des<br />

populations. Des témoins ont observé<br />

mercredi nuit une lumière<br />

qui s’en dégageait. Informés, la<br />

communauté catholique et des<br />

curieux ont également fait cette<br />

constatation.<br />

L’évêque du diocèse d’Agboville,<br />

Mgr Alexis Touabli Youlo, s’y est<br />

rendu pour prier. En rendant grâce<br />

à Dieu pour ce grand signe. Tout<br />

en souhaitant que cela soit pour<br />

Agboville, la région de l’Agnéby<br />

Vol rocambolesque<br />

Un couple dérobe 172 000 euros<br />

dans un avion en plein vol<br />

C'est l'histoire d'un hold-up<br />

impossible. Dans la soirée de<br />

mercredi, la société Brink's<br />

transporte 1,2 million d'euros<br />

(un euro = 655,957Fcfa) à bord<br />

d'un vol régulier entre la<br />

Guadeloupe et l'île franco-néerlandaise<br />

de Saint-Martin.<br />

Les trois sacs se trouvent dans la<br />

soute et un employé du transporteur<br />

de fonds a pris place parmi les passagers<br />

de ce vol Air Antilles<br />

Express. Le vol doit durer une<br />

heure, le convoyage est une simple<br />

formalité. Mais, dès le décollage, un<br />

passager s'enferme dans les toilettes,<br />

et toute la Côte d’Ivoire, un signe<br />

de paix, d’amour et de cohésion<br />

sociale. Il a demandé à la Vierge<br />

Marie de combler les habitants de<br />

ce pays de sa grâce et de les protéger<br />

de son amour.<br />

Poursuivant, l’évêque confie que<br />

le changement de position des<br />

mains évoque une personne qui<br />

souffre. Cependant, il a indiqué<br />

qu’une neuvaine sera faite afin de<br />

discerner véritablement le sens de<br />

ce changement. Précisant qu’il ne<br />

s’agit pas d’une apparition de la<br />

Vierge Marie.<br />

Signalons qu’une veillée de prières<br />

est également prévue incessamment,<br />

à en croire le curé Noël<br />

Djamby.<br />

DIALLO ALY<br />

CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />

prétextant une gastroentérite, raconte<br />

le site France-Antilles.com.<br />

Pendant que sa compagne garde la<br />

porte en demandant régulièrement<br />

de ses nouvelles, il démonte une<br />

cloison, pénètre dans la soute et<br />

embarque 172.000 euros en liquide.<br />

En sortant, il déclare à une hôtesse<br />

avoir besoin d'une assistance médicale<br />

à l'atterrissage, grimpe dans un<br />

camion de pompiers, évite ainsi les<br />

contrôles, puis s'évanouit dans la<br />

nature. Sa compagne a, elle, été<br />

arrêtée avant d'être placée en garde à<br />

vue.<br />

SOURCE: 20minutes.fr<br />

Attentat à la pudeur<br />

Il prend cinq ans de prison ferme<br />

pourle viol d’une fillette de dix ans<br />

Le tribunal correctionnel de<br />

Divo a condamné, le mardi<br />

1er <strong>mars</strong>, à 5 ans de prison<br />

ferme, Koffi N'Goran, 30<br />

ans, ouvrier à Hiré, pour<br />

attentat à la pudeur consommé<br />

avec violence sur une mineure de<br />

10 ans. C'est le 7 février dernier<br />

que le prévenu rencontre la victime,<br />

A.A.M., élève en classe de<br />

C.E.2, en compagnie de Sarah,<br />

sa camarade, sous un manguier<br />

dans la cour de leur école. Il leur<br />

demande pourquoi elles ne sont<br />

pas en classe. Elles répondent<br />

que c'est parce que les parents de<br />

Sarah n'ont pas payé sa scolarité.<br />

Une aubaine que saisira le quidam<br />

qui invite les deux fillettes à<br />

le suivre à son domicile qui n'est<br />

pas loin de l'école pour prendre<br />

les 5000F pour s’acquitter desdits<br />

frais.<br />

Une fois à la maison, Koffi<br />

N'Goran entre dans sa chambre et<br />

invite A.A.M. à l’y suivre. Mais<br />

il demande à Sarah qui est plus<br />

petite de rester au salon. Une fois<br />

seuls, il déshabille A.A.M et<br />

abuse d'elle. Après avoir satisfait<br />

sa libido, il lui donne un autre<br />

rendez-vous. Par trois fois, selon<br />

la victime à la barre du tribunal<br />

de Divo mardi dernier, il couchera<br />

avec elle. C'est une semaine<br />

après, précisément le 14 février,<br />

que la petite A.A.M va sentir des<br />

douleurs dans le bas-ventre<br />

accompagnées d’une fièvre.<br />

Après des interrogatoires de sa<br />

tante, elle racontera sa mésaventure.<br />

Conduite au centre de<br />

santé de Hiré, l'on constatera<br />

qu'elle a effectivement été violée.<br />

Elle citera Koffi N'Goran<br />

comme étant l'auteur de ce crime.<br />

Interpellé par la gendarmerie de<br />

Hiré, celui-ci avouera son forfait.<br />

Au tribunal de Divo où a comparu<br />

le prévenu, après avoir reconnu<br />

les faits mis à sa charge. Il dira<br />

qu'il a été animé par un esprit. Et<br />

d'ajouter qu'il n'a eu qu'un seul<br />

rapport avec A.A.M au lieu de<br />

trois, comme elle l'a dit. Le procureur,<br />

après avoir condamné son<br />

acte, a requis contre lui la peine<br />

de 3 ans de prison ferme. Compte<br />

tenu de la gravité du délit, le président<br />

du tribunal qui a reconnu<br />

Koffi N'Goran coupable de viol,<br />

l'a condamné à 5 ans de prison<br />

ferme et à 100 mille francs d'amende.<br />

Les parents de la victime<br />

ne se sont pas constitués partie<br />

civile.<br />

SOUMAILA BAKAYOKO<br />

CORRESPONDANT REGIONAL


Étranger<br />

Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 11<br />

Bénin Les électeurs ne se rendront pas aux urnes dimanche. Une nouvelle donne<br />

a changé le cours du processus électoral pour éviter toute crise.<br />

L’Assemblée nationale vote le report de la présidentielle<br />

L’Assemblée nationale béninoise<br />

a voté, vendredi, le<br />

report de la présidentielle,<br />

prévue demain. Le chef de<br />

l’Etat, candidat à la réélection,<br />

«est pour un report, mais<br />

cela ne relève pas de sa compétence»,<br />

a indiqué vendredi à<br />

l’Afp, son porte-parole, Marcel<br />

de Souza.<br />

Yayi Boni rejoint ainsi l’opposition,<br />

le parlement béninois et<br />

l’Onu qui ont multiplié, ces dernières<br />

semaines, des appels à un<br />

report du scrutin présidentiel.<br />

Pour cause du non enregistrement<br />

de plus d’un million d’électeurs<br />

dans le nouveau fichier<br />

électoral électronique.<br />

Toutefois, le chef de l’Etat béninois<br />

pose une condition à ce<br />

report. «Que la Constitution soit<br />

respectée». En clair, il «tient» à<br />

ce que «le délai constitutionnel<br />

qui traduit la fin de son mandat<br />

soit rigoureusement respecté».<br />

Au-delà du fichier électoral<br />

incomplet, il est également<br />

apparu que de nombreux électeurs<br />

n’étaient toujours pas en<br />

possession, vendredi, de leur<br />

carte, quarante-huit heures avant<br />

le vote. Toutes choses qui ont<br />

amené le parlement à voter une<br />

loi accordant aux responsables<br />

du système électoral, un délai<br />

supplémentaire. Mais, pour ent-<br />

Le Président béninois,Yayi Boni.<br />

rer en vigueur, cette loi doit être<br />

promulguée par Yayi Boni.<br />

Selon le texte de loi adopté par<br />

les parlementaires, les responsables<br />

du système électoral «sont<br />

habilités à prendre toutes les<br />

mesures utiles visant à assurer et<br />

à faciliter aux citoyens en âge de<br />

voter l’exercice de leur droit<br />

constitutionnel de vote».<br />

Seulement, ces mesures, note<br />

l’Afp, doivent se réaliser dans<br />

«un délai de cinq jours».<br />

Faut-il le noter, le premier tour<br />

de l’élection présidentielle,<br />

initialement prévu le 27 février,<br />

a déjà été décalé d’une semaine<br />

en raison de retards dans la compilation<br />

du fichier électoral. Qui<br />

compte désormais quelque 3,5<br />

France<br />

C'est un animal politique<br />

populaire mais fatigué qui se<br />

retrouve lundi devant la justice:<br />

à 78 ans, dont 12 passés<br />

à l'Elysée, Jacques Chirac<br />

engage devant les tribunaux l'une<br />

de ses dernières batailles.<br />

L'ancien président, silencieux<br />

depuis son départ de l'Elysée il y<br />

a près de quatre ans, "réserve sa<br />

parole au tribunal", dit son entourage,<br />

qui le décrit comme "serein<br />

et déterminé".<br />

A quelques jours de l'échéance,<br />

l'ancien président "se prépare<br />

avec ses avocats" dans ses<br />

bureaux de la rue de Lille, où il<br />

se rend chaque jour, rapporte une<br />

collaboratrice.<br />

Jacques Chirac n'a accordé aucune<br />

grande interview avant ce procès,<br />

auquel il devrait assister de<br />

Aà Z.<br />

millions d’inscrits.<br />

Craignant une crise constitutionnelle<br />

du fait du quinquennat de<br />

Yayi Boni qui prend fin le 6 avril<br />

prochain, le gouvernement béninois<br />

s’était opposé à un nouvel<br />

ajournement du scrutin.<br />

ERNEST AKA SIMON<br />

Chirac engage une de ses dernières batailles<br />

"Il a toujours dit qu'il voulait être<br />

traité comme un justiciable<br />

comme un autre. Il a dit qu'il irait<br />

à son procès et il le fera", déclarait<br />

son épouse Bernadette sur<br />

Europe 1 fin janvier.<br />

En attendant la publication du<br />

deuxième tome de ses mémoires<br />

"autour de l'été", Jacques Chirac<br />

se fait rare.<br />

Les rumeurs sur son état de<br />

santé, incessantes depuis son<br />

accident vasculaire cérébral de<br />

septembre 2005, se sont accentuées<br />

ces derniers temps. Son<br />

entourage se contente de le dire<br />

"fatigué".<br />

"Les médecins lui ont dit qu'il n'a<br />

pas la maladie d'Alzheimer. Je<br />

les crois", a dit son épouse. "Il a<br />

78 ans. Il n'est plus exactement<br />

ce qu'il a été."<br />

REUTERS<br />

Libye<br />

L’opposition progesse vers l’ouest<br />

Les insurgés libyens, maîtres de<br />

l'est du pays, ont continué leur<br />

progression vendredi vers<br />

l'ouest et ont attaqué une ville<br />

contrôlée par l'armée régulière<br />

du colonel Mouammar Kadhafi,<br />

alors que l'opposition affrontait la<br />

police dans les rues de Tripoli.<br />

Des appels avaient été lancés pour<br />

profiter de la prière du vendredi<br />

pour se faire entendre dans la capitale,<br />

où l'opposition a déjà tenté la<br />

semaine dernière de se soulever<br />

dans plusieurs quartiers.<br />

Dans le quartier rebelle de Tajoura,<br />

dans l'est de la capitale, des affrontements<br />

ont opposé une centaine de<br />

manifestants scandant des slogans<br />

contre le régime aux forces de l'ordre.<br />

Ces dernières ont fait usage de<br />

gaz lacrymogène pour disperser les<br />

protestataires, selon des témoins.<br />

Sur la place Verte, dans le centreville,<br />

une centaine de pro-Kadhafi<br />

ont manifesté leur soutien au<br />

"Guide de la révolution", selon un<br />

journaliste de l'AFP. Des heurts<br />

limités ont eu lieu entre des petits<br />

groupes de manifestants pro et anti-<br />

Kadhafi non loin de là, a indiqué un<br />

témoin.<br />

Les forces de l'ordre bouclaient le<br />

secteur, mais elles sont restées en<br />

retrait sans intervenir, tirant simplement<br />

en l'air.<br />

Au 18e jour de révolte contre le<br />

dirigeant libyen, les insurgés -- un<br />

mélange de jeunes Libyens sans<br />

expérience du combat et de militaires<br />

ralliés à l'opposition -- avancent<br />

le long de la côte, et se trouvent<br />

désormais à plus de 300 km au sudouest<br />

de Benghazi, fief de la<br />

contestation anti-Kadhafi.<br />

Des bombardements intenses et des<br />

tirs d'artillerie étaient entendus près<br />

de Ras Lanouf, alors que des insurgés<br />

se dirigeaient en camion vers ce<br />

secteur, selon un journaliste de<br />

l'AFP.<br />

Des bombardements répétés et des<br />

rafales d'artillerie étaient entendus<br />

depuis une position dans le désert<br />

située à une dizaine de kilomètres à<br />

l'est de Ras Lanouf, port pétrolier<br />

stratégique situé à environ 600 km<br />

à l'est de Tripoli.<br />

AFP<br />

Le globe tourne<br />

EGYPTE. Le nouveau Premier<br />

ministre égyptien a promis vendredi<br />

devant des milliers de<br />

manifestants, réunis sur la symbolique<br />

place Tahrir, de faire<br />

tout ce qu'il pourrait pour<br />

répondre à leurs demandes. Il<br />

les a appelés à se tourner désormais<br />

vers la "reconstruction" du<br />

pays."J'ai tiré la volonté et la<br />

détermination d'ici", a-t-il lancé<br />

devant environ 10.000 personnes.<br />

"Je ferai de mon mieux<br />

pour réaliser vos demandes", a-<br />

t-il ajouté, affirmant qu'il<br />

démissionnerait en cas d'échec.<br />

Essam Sharaf a été désigné par<br />

le Conseil suprême des armées,<br />

désormais à la tête de l'Egypte,<br />

pour remplacer Ahmed Shafiq<br />

comme Premier ministre, qui<br />

avait été nommé par le président<br />

déchu Hosni Moubarak.<br />

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE<br />

Dans le cadre de l'assainissement de la filière eau et en application<br />

de l'arrêté n° 015/MIPSP du 22 septembre 2008 portant autorisation<br />

d'exploitation et contrôle des unités de production,<br />

traitement, conditionnement et distribution de l'eau destinée à la<br />

consommation humaine, le Ministre de l'Industrie et du Développement<br />

du Secteur Privé, porte à la connaissance de la population et de<br />

tous les opérateurs économiques de ladite filière que les entreprises<br />

dont les noms suivent n'ont pas renouvelé leurs autorisations. Par<br />

conséquent, elles ne sont plus autorisées à produire et à commercialiser<br />

de l'eau en sachet ou en bouteille en Côte d'Ivoire. Ce sont :<br />

1. L'entreprise KMB qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “INA”.<br />

2. L'entreprise JAS-CI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “EAU IVOIRE”.<br />

3. L'entreprise ECODIS qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “ANA”.<br />

4. L'entreprise KADAL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “MI DJI”.<br />

5. L'entreprise IVOIRE DELICE qui conditionne l'eau en sachet<br />

sous l'appellation commerciale “BRODA”.<br />

6. L'entreprise FRUISSAP qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “EAU DE VIE”.<br />

7. L'établissement LA FONTAINE qui conditionne l'eau en sachet<br />

sous l'appellation commerciale “Eau LILLY”.<br />

8. L'entreprise AKWABA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “AKWASA”.<br />

9. La société PAS-CI qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “BALTIC”.<br />

10. L'entreprise ETS NG qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “HOREB”.<br />

11. L'entreprise 2IA qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “LA SOURCE”.<br />

12. L'entreprise AQUA PRIMA qui conditionne l'eau en bouteille<br />

sous l'appellation commerciale “GOUTTE FRAICHE”.<br />

13. L'entreprise MYTRACO qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale “EAU PROVIDENCE”.<br />

14. L'entreprise CRYSTAL qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale “EAU CRYSTAL”.<br />

15. L'entreprise KHALIL-FILS & CO qui conditionne l'eau en<br />

bouteille sous l'appellation commerciale Eau “MILLlE”.<br />

16. L'entreprise CPAD qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale Eau “CASCADE”.<br />

17. L'entreprise IVOIRE FANTASSI qui conditionne l'eau en<br />

bouteille sous l'appellation commerciale Eau “JOURDAIN”.<br />

18. L'entreprise TOFANO qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale Eau “TOFAN'EAU”.<br />

19. L'entreprise EFBD qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale Eau “FATIL”.<br />

20. L'entreprise TROPICAL BEST (TB) qui conditionne l'eau en<br />

bouteille sous l'appellation commerciale Eau “TB FRAICHEUR”.<br />

21. L'entreprise ICPA qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />

l'appellation commerciale Eau “TASTY”.<br />

22. L'entreprise MBC qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “LE WAMO”.<br />

23. L'entreprise PERFOR-EX-CI qui conditionne l'eau en sachet<br />

sous l'appellation commerciale “GRACE”.<br />

24. L'entreprise PAT-LAKO qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale Eau “LIMPIDEAU”.<br />

25. L'entreprise MIAF qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “MIAF”.<br />

26. L'entreprise ALPHA MUL TIPREST qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale Eau “LA REUSSITE”.<br />

27. L'entreprise FOFANA BEN & FILS qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale Eau “O'VlVE MADOMBA”.<br />

28. L'entreprise TIM SERVICE qui conditionne l'eau en sachet<br />

sous l'appellation commerciale Eau “ZANZAN DJI”.<br />

29. L'entreprise PENIEL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “ORlANE”.<br />

30. L'entreprise FADICI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “O RAFI”.<br />

31. La société SAPLED qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “O'PURE”.<br />

32. L'entreprise IVOBEN qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale Eau “VlANEY”.<br />

33. L'entreprise EAU SAINE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “EAU SAINE”.<br />

34. L'entreprise SALICI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “O'FIDELE”.<br />

35. L'entreprise SANDA EAU GBANE qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale “SANDA EAU”.<br />

36. L'entreprise LA GRACE DU CRISTAL qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale Eau “LA GRACE DU CRISTAL”.<br />

37. L'entreprise O'CLAIRE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “O'CLAIRE”.<br />

38. L'entreprise CHAMEL CENTER qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale Eau “MAIM”.<br />

39. L'entreprise ACDE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “AQUA”.<br />

40. L'entreprise JO-CRISTAL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “JO-CRISTAL”.<br />

41. L'entreprise N'TECH SUPPORT qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale “CONSO VITAL”.<br />

42. L'entreprise EPA 2 CI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “La ROSEE”.<br />

43. La société TMAS qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “LE FROMAGER”.<br />

44. L'entreprise AJR qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “JOUVENCE”.<br />

45. L'entreprise ESCI qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />

commerciale “SVELTE”.<br />

46. L'entreprise SALIMA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “JEMIMA”.<br />

47. L'entreprise RAM'O qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “RAM'O”.<br />

48. L'entreprise TOP BOB qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “FRAICHEUR”.<br />

49. L'entreprise LA GRACE DE DIEU qui conditionne l'eau en<br />

sachet sous l'appellation commerciale “LA GRACE DE DIEU”.<br />

50. L'entreprise CAVA SARL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “SIMPLE”.<br />

51. L'entreprise GIOX qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “GIOX”.<br />

52. L'entreprise MOUNAYA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />

l'appellation commerciale “MOUNAYA”.<br />

53. L'établissement FARDOUN qui conditionne l'eau en sachet<br />

sous l'appellation commerciale “EAU FRAICHE”.<br />

A cet effet, le Ministre de l'Industrie et du Développement du<br />

Secteur Privé demande aux commerçants, aux grossistes, aux<br />

revendeurs et aux populations de s'abstenir de s'approvisionner<br />

des sachets ou des bouteilles d'eau non contrôlée provenant de<br />

ces entreprises.<br />

Le Ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur Privé invite<br />

incessamment ces entreprises à renouveler leurs agréments.<br />

Le Ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur<br />

Privé compte sur l'implication de tous pour la bonne exécution de<br />

ces mesures qui visent à protéger les consommateurs de toute<br />

intoxication et à préserver ainsi la santé des populations.<br />

Fait à Abidjan le 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

P/le Ministre et par Délégation<br />

Le Directeur de Cabinet<br />

KODEHI Gnahoré


COMMUNIQUÉ CGRAE<br />

La Direction Générale de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l'Etat<br />

(CGRAE) porte à la connaissance des pensionnés payés par virement bancaire<br />

les nouveaux lieux de paiement des pensions du mois de février <strong>2011</strong>.<br />

Le paiement sera effectif à compter du mardi 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />

Les pièces exigées au paiement sont :<br />

- l'arrêté de concession de pension + photocopie<br />

- la Carte Nationale d'Identité + photocopie<br />

- le brevet de pension + photocopie<br />

- un bulletin de pension datant de moins d'un an + photocopie.<br />

NB : les retraités de la trésorerie d'ABOBO sont invités à se rendre à la<br />

Trésorerie Générale d'Abidjan Nord (TGAN-Plateau) pour percevoir leur<br />

pension du mois de février <strong>2011</strong>.<br />

La liste complète des anciennes et nouvelles banques est disponible sur le site<br />

internet de la CGRAE : www.cgrae.ci<br />

Info line : 20 25 12 12 / 20 25 11 71 / 20 25 11 78<br />

NOUVELLES AFFECTATIONS DANS LES BANQUES NATIONALES


Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Sports<br />

Football La crise sociopolitique qui secoue la Côte d’Ivoire<br />

a des répercussions sur la Fédération ivoirienne de football (Fif).<br />

150 millions de Fbloquent<br />

le début du championnat<br />

13<br />

Alors que le début du championnat<br />

de Ligue 1 a déjà été reporté<br />

deux fois, le président de la<br />

Ligue de football professionnel<br />

(Lfp), Sory Diabaté,<br />

évoque des difficultés d’ordre pratique.<br />

Un problème de mobilisation<br />

de fonds et de sécurité qui plombe<br />

sérieusement le démarrage de ce<br />

championnat. «Avant de démarrer,<br />

la Fédération doit apporter un<br />

appui financier aux clubs. Cette<br />

année, il a été décidé de mettre à<br />

leur disposition la somme de 3,8<br />

millions de FCfa par club et par<br />

mois. En ce qui concerne la Ligue 1<br />

(14 clubs), cela fait un total de 53,2<br />

millions à débourser. Quant à la<br />

Ligue 2 qui devait démarrer le 12<br />

<strong>mars</strong> prochain avec 24 clubs, il fallait<br />

payer 24 millions de FCfa, soit<br />

un million par club et par mois.<br />

Pour la D3, nous avons 38 millions<br />

à payer. En ajoutant les frais d’organisation<br />

des différents championnats,<br />

l’enveloppe globale à réunir<br />

pendant le mois de <strong>mars</strong> s’élève à<br />

150 millions de francs environ.<br />

Cela ne prend pas en compte l’aide<br />

financière que la Fédération appor-<br />

Sory Diabaté, président de la Ligue<br />

de football professionnel.<br />

te aux clubs engagés en compétitions<br />

africaines: 80 millions (50<br />

pour les clubs engagés en Ligue des<br />

champions et 30 pour ceux inscrits<br />

pour la Coupe de la<br />

Confédération)», explique le patron<br />

de l’organisation des compétitions<br />

nationales. Sory Diabaté et la structure<br />

qu’il dirige se sont donné un<br />

temps d’observation relativement à<br />

la suite des événements.<br />

«Dans tous les cas, si nous arrivons<br />

à démarrer le championnat, les<br />

clubs ayant déjà été sensibilisés à<br />

faire des efforts, il faudra donc faire<br />

jouer des matches de championnat<br />

en semaine afin de rattraper le<br />

temps perdu. Il s’agira de tout mettre<br />

en œuvre afin que le championnat<br />

s’achève en août ou, au plus<br />

tard, en septembre <strong>2011</strong>. Cela donnerait<br />

donc deux mois de repos<br />

(octobre-novembre) et nous pourrions<br />

démarrer la saison <strong>2011</strong>-<br />

2012 au mois de décembre», confie<br />

le président de la Ligue professionnelle<br />

qui reste en contact avec les<br />

différentes équipes. «Dans tous les<br />

cas, si la situation sociopolitique<br />

s’améliore et que la Fédération<br />

entre en possession de ses ressources<br />

financières, le championnat va<br />

démarrer», a-t-il lâché.<br />

PAUL BAGNINI<br />

Ginette Ross (Présidente d’Issia Wazi)<br />

“Je suis essoufflée, je n’en peux plus”<br />

Seule femme présidente d’un club<br />

de Ligue1, Ginette Ross, n’en<br />

peut plus de faire face aux difficultés<br />

financières qui minent<br />

Issia Wazi. Après 19 ans de gestion,<br />

la présidente des Indomptables<br />

veut prendre du recul. « Je suis<br />

essoufflée, je n’en peux plus. Il n’y a<br />

plus de moyens financiers pour<br />

m’occuper du club, et ce n’est pas<br />

facile. Je n’ai que les 38 millions de<br />

Fcfa de la subvention, qui sont à<br />

peine suffisants pour faire face à<br />

toutes les charges du club», déclaret-elle.<br />

Des difficultés qui expliquent<br />

le retard pris dans la reprise des<br />

entraînements dans la cité du<br />

Rocher.<br />

Au moment où elle décide de mettre<br />

les voiles, Ginette Ross revendique<br />

l’unique consécration d’Issia Wazi<br />

en Coupe nationale en 2007. Une<br />

performance historique à laquelle<br />

s’ajoutent plusieurs participations à<br />

la Coupe de la Confédération africaine.<br />

Ce qui vaut, tout naturellement, à la<br />

dame de fer, des tonnes de félicitations<br />

et les marques de reconnaissance<br />

de la population. Comme ce<br />

fut le cas, le dimanche 27 février<br />

dernier, lors de l’Assemblée générale<br />

élective à la Salle des fêtes de la<br />

mairie d’Issia. Avec à la clé un quitus<br />

pour une autre candidature à la<br />

présidence du club qu’elle a dirigé<br />

Manchester City<br />

Kolo Touré menacé de suspension<br />

Kolo Touré n’a plus le droit de<br />

jouer pour Manchester City.<br />

Le défenseur ivoirien est<br />

suspendu par son club pour<br />

avoir été épinglé lors d’un<br />

contrôle antidopage de la fédération<br />

anglaise de football. Dans un<br />

communiqué publié sur son site,<br />

Manchester City a immédiatement<br />

réagi. «En conséquence, il<br />

a été suspendu de tout match<br />

avec l’équipe première et la<br />

réserve du club dans l’attente du<br />

résultat du processus légal.<br />

Aucun autre commentaire ne sera<br />

fait en attendant». Le club est<br />

dans l’attente des résultats de l’échantillon<br />

B du contrôle de<br />

Touré.<br />

Le type de substance ingérée par<br />

le défenseur ivoirien n’a pas été<br />

déterminé. Le premier vice-capitaine<br />

de l’équipe de Côte d’Ivoire<br />

aurait-il absorbé une substance<br />

interdite sans intention de se<br />

doper? S’il est reconnu coupable,<br />

le Citizen pourrait écoper d’une<br />

suspension de deux ans, pour une<br />

première infraction.Cela reste un<br />

coup dur pour City qui a une fin<br />

de saison chargée entre Europa<br />

League, Cup et la bataille pour<br />

une place en Ligue des<br />

Champions. A bientôt 30 ans,<br />

l’ancien Gunner est l’un des<br />

pions clés de la défense centrale<br />

de Manchester City où il joue en<br />

alternance avec Lescott ou<br />

Kompany cette saison. Après son<br />

altercation avec Emmanuel<br />

Adebayor en fin d’année 2010, la<br />

deuxième saison de Touré à City<br />

tourne au vinaigre.<br />

MARTIAL GOHOUROU<br />

pour la première fois en 1992. Une<br />

proposition qui s’est heurtée au refus<br />

poli de la dame de fer. Et ce, malgré<br />

l’implication des chefs de village<br />

qui, au cours de ces assises, selon<br />

une source proche du club, se sont<br />

longuement concertés, à huis clos,<br />

pour essayer d’infléchir sa position.<br />

Tout au plus, ils ont obtenu de<br />

Ginette Ross qu’elle assure l’intérim<br />

jusqu’à l’ouverture du championnat<br />

ou, dans le pire des cas, la prochaine<br />

Assemblée générale ordinaire, le<br />

temps qu’un nouveau président de<br />

consensus soit désigné.<br />

Ginette Ross, qui a connu bien des<br />

hauts et des bas à la tête d’Issia, dit<br />

n’avoir aucun regret concernant<br />

cette décision de d’abandonner le<br />

gouvernail.<br />

MARTIAL GALÉ<br />

TYPON TRÉSOR


Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Culture<br />

Fespaco Les lampions vont s’éteindre ce samedi, à Ouagadougou, sur le 22 e rendez-vous<br />

du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.<br />

Qui succédera à Hailé Gerima?<br />

15<br />

Livre<br />

Veiller sur les fondamentaux<br />

de notre vie» est l’intitulé de<br />

l’un des ouvrages d’Aby<br />

Paul, prédicateur de plein<br />

droit et chargé de formation<br />

du mouvement du Réveil de<br />

l’Eglise méthodiste de Côte<br />

d’Ivoire. Loin de prétendre proposer<br />

un autre mode de vie, l’auteur<br />

recommande plutôt de consulter<br />

Dieu, le Tout-Puissant, pour avoir<br />

une claire révélation sur sa vie chrétienne.<br />

Pour lui, 5 éléments déterminent<br />

la vie de l’être humain. Il<br />

s’agit du jour de sa naissance, de<br />

l’héritage des pères, du travail, du<br />

mariage et de l’héritage divin. Il est<br />

donc impératif de veiller sur ceuxci.<br />

Car, fera-t-il remarquer à la page<br />

6, «le jour de notre naissance est le<br />

début de notre vie sur terre. Il<br />

matérialise la porte d’entrée de<br />

notre vie sur terre et doit être bien<br />

gardé». Certains se rendent compte<br />

que des manifestations malheureuses<br />

sont liées à leur naissance, il<br />

leur faut en rechercher les circonstances,<br />

bref, les <strong>info</strong>rmations liées à<br />

cette naissance en interrogeant les<br />

parents. Pour ensuite les traiter et<br />

demander au Seigneur la thérapie.<br />

«Le Seigneur qui sait donner de<br />

bonnes choses à ses enfants a béni<br />

le jour de ma naissance», affirme<br />

Aby Paul. Pour chaque élément<br />

fondamental, il propose une démarche<br />

à suivre et une prière.<br />

Sur l’héritage des pères (biens<br />

matériels, comportements, tradition),<br />

l’auteur fait référence à des<br />

Hailé Gerima, l’Etalon<br />

du Yennenga 2009.<br />

Démarrée le 26 février, la<br />

22 e édition du Festival<br />

panafricain du cinéma et<br />

de la télévision de<br />

Ouagadougou (Fespaco),<br />

dont le thème cette année est<br />

«Cinéma africain et marchés»<br />

referme ses portes aujourd’hui,<br />

dans la capitale burkinabé. Ce<br />

rendez-vous des professionnels<br />

du cinéma et leurs partenaires a<br />

été marqué, durant une semaine,<br />

par la projection de 195 films<br />

dont 111 en compétition, ainsi<br />

que des rencontres professionnelles<br />

et avec les médias. Comme il<br />

est de coutume, l’événement le<br />

plus attendu est, sans conteste<br />

aujourd’hui, la proclamation des<br />

résultats issus de cette compétition<br />

qui doit consacrer la remise<br />

du plus prestigieux des trophées,<br />

à savoir l’Etalon du Yennenga. Ce<br />

qui permettra de connaître le nom<br />

du successeur de Hailé Gerima,<br />

lauréat de l’édition 2009, avec<br />

son film «Teza».<br />

Il a été question, cette année, à en<br />

croire Filippe Savadogo, ministre<br />

de la Culture, du Tourisme et de<br />

la Francophonie du Burkina Faso,<br />

«d’évaluer le chemin parcouru au<br />

regard des mutations technologiques<br />

intervenues dans les<br />

domaines de la production et de<br />

la post-production cinématographique».<br />

Ce 22 e rendez-vous des<br />

hommes du 7 e art du continent,<br />

conformément au thème général,<br />

était l’occasion pour les professionnels<br />

de «mener la réflexion<br />

indispensable visant à jeter les<br />

bases d’une véritable conquête<br />

des marchés locaux et internationaux<br />

par les productions africaines».<br />

Car, selon de nombreux<br />

experts, leur qualité n’est plus à<br />

démontrer. Toute chose que<br />

versets<br />

bibliques afin d’amener le lecteur<br />

à comprendre la complexité et<br />

les blocages qui y sont liés. Selon<br />

ses dires, pour quiconque suit le<br />

Seigneur, il peut le sortir de son<br />

milieu natal afin de le modeler à sa<br />

convenance, le débarrassant ainsi<br />

de la vaine manière de vivre héritée<br />

de ses pères, pour mieux l’utiliser.<br />

A la question de savoir ce qui peut<br />

expliquer les difficultés d’obtention<br />

d’un emploi, l’auteur soutient à la<br />

page 17 que «les moyens d’obtention<br />

des diplômes ou de l’emploi<br />

peuvent justifier certaines difficultés».<br />

De l’avis d’Aby Paul, quand<br />

confirme Michel Ouédraogo,<br />

délégué général du Fespaco, en<br />

indiquant que la biennale s’est vu<br />

proposer 475 films alors que 300<br />

étaient escomptés. Ainsi 111 ont<br />

été extraits pour être proposés en<br />

compétition officielle, 84 étaient<br />

hors compétition. Ce qui donne<br />

un total de 195 films, tous genres<br />

confondus, qui ont été projetés<br />

dans les 12 salles retenues.<br />

Le 22 e rendez-vous du cinéma<br />

africain n’a pas passé sous silence<br />

ses fidèles serviteurs qui, malheureusement<br />

ont quitté le monde<br />

des vivants après l’édition de<br />

2009. Un hommage mérité leur a<br />

été rendu à travers des films et<br />

échanges autour de leurs œuvres.<br />

Ainsi, la délégation du Fespaco a<br />

honoré la mémoire de l’Ivoirien<br />

Désiré Niamkey Ecaré (1938-<br />

2009), du Malien Adama Drabo<br />

(1948-2009), des Sénégalais<br />

Samba Félix N’Diaye (1945-<br />

2009), Mahama Johnson Traoré<br />

(1942-2010), James Campbell-<br />

Badiane (1932-2010), des<br />

Burkinabè Amadou Bourou<br />

(1951-2010), Dominique Zeida<br />

(1962-2010), Sotigui Kouyaté<br />

(1936-2010), Moustapha Dao<br />

(1955-2010), du Tunisien Tahar<br />

Chériaa (1927-2010), du<br />

Gabonais (André Come Ottong<br />

(1964-2009). Sur cette longue<br />

Comment veillersurles éléments déterminants de la vie<br />

Dieu fait à quelqu’un la grâce de<br />

travailler, il faut l’associer à la gestion<br />

de ses biens et payer sa dîme.<br />

Pour s’attirer des bénédictions, il<br />

recommande d’assister les parents,<br />

les pauvres.<br />

Le mariage, l’héritage divin sont<br />

également passés au peigne fin. Le<br />

prédicateur donne en substance des<br />

conseils, recommande de se confier<br />

à Dieu pour qu’il puisse vaincre<br />

tout obstacle aux fondamentaux de<br />

son existence pour que l’on puisse<br />

avoir une vie assainie et prospère.<br />

En somme, selon l’auteur, quand<br />

on est déstabilisé, que ce soit au<br />

plan professionnel, matrimonial,<br />

spirituel et autres, la bonne réaction<br />

est de consulter Dieu afin avoir une<br />

claire révélation sur sa vie.<br />

Plus qu’un livre, ce document se<br />

présente comme un guide pratique<br />

pour l’épanouissement spirituel du<br />

chrétien. Dans un vocabulaire<br />

accessible à tous, Aby Paul soutient<br />

son argumentation à l’aide de versets<br />

bibliques. Seul hic, le manque<br />

d’espace entre certains mots.<br />

Exemples : p. 8 «…Dans nos<br />

rêves nous perdions notre carte d’identité»<br />

et p.20 : «S’il n’ya personne».<br />

«Veiller sur les fondamentaux de<br />

notre vie» comprend 35 pages et a<br />

été édité par Sifob en <strong>2011</strong>.<br />

MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />

«VEILLER SUR LES FONDAMENTAUX<br />

DE NOTRE VIE», 35 P. ÉDITION SIFOB,<br />

<strong>2011</strong><br />

liste, les responsables du Fespaco<br />

ont oublié le Sénégalais Tidiane<br />

Aw, décédé en mai 2009 à l’âge<br />

de 74 ans.<br />

Un dîner chez<br />

le Président<br />

de la République<br />

Les festivaliers présents à<br />

Ouagadougou ont été reçus à<br />

dîner, comme il est de coutume,<br />

par le Président de la République<br />

burkinabé. Cet échange lui donne<br />

l’occasion de s’<strong>info</strong>rmer sur l’évolution<br />

du cinéma africain. Ce<br />

dîner a également permis à Blaise<br />

Compaoré de rendre hommage à<br />

tous «les acteurs, réalisateurs et<br />

producteurs qui ont apporté, chacun<br />

à sa manière et selon son<br />

talent, une touche particulière au<br />

rayonnement international du<br />

Le Conseil national de la communication<br />

audiovisuelle<br />

(Cnca) constate, depuis le<br />

dimanche 27 février <strong>2011</strong>,<br />

des perturbations allant jusqu'à<br />

l'interruption des programmes<br />

radiodiffusés et télévisés en<br />

mode hertzien de la Première<br />

chaîne de télévision de la<br />

Radiodiffusion télévision ivoirienne<br />

(Rti) et de Radio Jam Fm.<br />

Par ailleurs, Radio Bbc et Radio<br />

France internationale (Rfi) ont<br />

connu les mêmes désagréments<br />

dans la matinée du mercredi 02<br />

<strong>mars</strong> 201l. Le Cnca tient à préciser<br />

que l'interruption de la diffusion<br />

des émissions de la Rti et des<br />

radios sus-indiquées, ne lui est<br />

nullement imputable car aucune<br />

décision du Conseil n'est intervenue<br />

dans ce sens. Le Cnca rappelle<br />

que l'interruption desdits<br />

services audiovisuels est consécutive<br />

à des actes de sabotage<br />

perpétrés au centre émetteur<br />

d'Abobo abritant aussi bien les<br />

Cinéma<br />

Ils sont venus nombreux vendredi<br />

à l’église Saint-Roch de Paris<br />

pour un dernier adieu à l’actrice<br />

Annie Girardot.Des applaudissements<br />

nourris ont salué l’entrée<br />

du cercueil dans l’église où un<br />

grand coeur de roses rouges avec la<br />

mention “Vive la vie”, signé de<br />

Giulia, sa fille, Lola et Renato, ses<br />

petits-enfants, avait été disposé, à<br />

proximité d’une photo de l’actrice.<br />

Une gerbe de fleurs d’Isabelle<br />

Adjani était dédiée à sa “mamancinéma<br />

inoubliable”. Une autre<br />

avait été envoyée par le président<br />

de la République.<br />

Claude Lelouch, Jane Birkin,<br />

Bertrand Blier, Jean-Pierre<br />

Marielle, Jack Lang ou encore le<br />

ministre de la Culture, Frédéric<br />

Mitterrand, Belmondo, Alain<br />

Delon, ont assisté à la bénédiction à<br />

laquelle quelque 300 anonymes ont<br />

cinéma africain». Parmi eux, on<br />

peut citer Sembène Ousmane et<br />

Sotigui Kouyaté. Le Chef de<br />

l’Etat burkinabé a, en outre, ajouté<br />

que ce 22 e rendez-vous du<br />

Fespaco est une occasion pour<br />

«réfléchir sur la stratégie que<br />

nous devons développer et les<br />

moyens que nous devons nous<br />

donner pour établir un marché<br />

stable et profitable pour nos œuvres<br />

et pour nos pays».<br />

En retour, le réalisateur Gaston<br />

Kaboré a demandé que le<br />

Président Blaise Compaoré soit<br />

l’avocat des cinéastes africains<br />

auprès de ses pairs pour qu’ils<br />

soutiennent le 7 e art du continent.<br />

ISSA T. YEO<br />

(SOURCES: APS)<br />

Interruption de Rfi, Bbc... Les précisions du Cnca<br />

équipements techniques de la Rti<br />

que ceux de Radio Jam Fm,<br />

Radio Bbc et Rfi.<br />

Le Cnca, autorité de régulation,<br />

garant du pluralisme dans l'espace<br />

audiovisuel, condamne ces<br />

actes de sabotage qui privent<br />

manifestement les citoyens de<br />

leur droit à l'<strong>info</strong>rmation.<br />

Le Cnca apporte tout son soutien<br />

aux titulaires d'autorisation d'exploitation<br />

d'une radiodiffusion<br />

sonore ou télévisuelle victimes de<br />

ce sabotage et tient à rassurer les<br />

auditeurs et téléspectateurs,<br />

conformément au principe de<br />

continuité du service public<br />

régissant le fonctionnement des<br />

médias, que toutes les garanties<br />

ont été données par lesdits titulaires<br />

d'autorisation en vue du rétablissement<br />

de leurs émissions<br />

dans les meilleurs délais.<br />

FAIT À ABIDJAN, LE 03 MARS <strong>2011</strong><br />

POUR LE CNCA<br />

LE PRÉSIDENT<br />

FRANCK ANDERSON KOUASSI<br />

Annie Girardot inhumée, hier<br />

été conviés à la demande de la<br />

famille.<br />

“Annie n’est plus seule. On a tous<br />

des raisons de lui dire merci”, a dit<br />

le père Philippe Desgens, aumônier<br />

des artistes, estimant qu’ “il ne faut<br />

jamais attendre qu’il soit trop tard<br />

pour avoir l’audace de dire merci”.<br />

Très ému, Alain Delon, arrivé avec<br />

Mireille Darc qui avait tourné avec<br />

Annie Girardot a lu l’un des poèmes<br />

préférés de l’actrice, “Peindre<br />

un oiseau” de Jacques Prévert, tandis<br />

que Line Renaud a choisi “La<br />

mort n’est rien” de Charles Péguy.<br />

Le ministre de la Culture, Frédéric<br />

Mitterrand a souhaité paraphraser<br />

ses déchirants remerciements en<br />

2005, lors des Césars : “Je ne sais<br />

si nous vous avons manqué lorsque<br />

la nuit a commencé de vous envelopper,<br />

mais je sais que vous allez<br />

nous manquer terriblement, éperdument,<br />

douloureusement”.<br />

“Vous n’êtes pas morte : vous nous<br />

laissez votre si belle famille, votre<br />

exemple et vos films”, a ajouté<br />

Frédéric Mitterrand, évoquant cette<br />

actrice qui débuta dans le drame<br />

avec “Rocco et ses Frères” pour<br />

triompher dans la comédie des<br />

années 70 et tourner plus de 120<br />

films.<br />

Annie Girardot, dont les obsèques<br />

ont été financées par des amis dont<br />

Alain Delon et Line Renaud, a été<br />

inhumée dans l’après-midi d’hier<br />

au cimetière du Père-Lachaise.<br />

L’annonce de son décès, lundi, à 79<br />

ans, a provoqué une vive émotion<br />

populaire et plongé le cinéma français<br />

dans la tristesse.<br />

MC O<br />

SOURCE AFP


Infos service<br />

16<br />

Annonces légales<br />

Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Nécrologie<br />

"SOCIETE AFRICAINE DE<br />

FINANCEMENT ET D'ASSISTANCE<br />

TECHNIQUE" "SAFTEC"<br />

Siège social: Abidjan- Treichville<br />

11 BP 386 Abidjan 11<br />

RCCM n° CI-ABJ-1971-B-8642<br />

CESSION D'ACTIONS<br />

DEMISSION ET NOMINATION<br />

D'ADMINISTRATEURS<br />

Selon procès-verbal du conseil<br />

d'administration du 20/12/2010<br />

enregistré le 08/02/<strong>2011</strong> le conseil a<br />

constaté: 1/ la cession des actions de la<br />

société SOGETRAF au profit de la<br />

Société Africaine d'Assistance Technique<br />

(SAATEC) et a agréé ladite société en<br />

qualité d'actionnaire; 2/ la démission de<br />

la société SOGETRAF en sa qualité<br />

d'administrateur. Selon le procès-verbal<br />

de l'assemblée générale du 17/01/<strong>2011</strong>, les<br />

actionnaires ont ratifié la nomination de<br />

la société SAATEC et Mme YAMEOGO<br />

Eugénie née SANDWIDI en qualité<br />

d'administrateurs de la société SAFTEC<br />

et le procès verbal de conseil du 07<br />

février <strong>2011</strong>, le conseil a décidé de la<br />

nomination de M. YAMEOGO Moussa<br />

Edouard en qualité de Président du<br />

Offre de location<br />

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JEU 96 244<br />

conseil d'administration de la société<br />

SAFTEC. Dépôt des actes au greffe du<br />

Tribunal d'Abidjan Plateau le 03/03/<strong>2011</strong><br />

sous le n° 402.<br />

Pour avis, le Conseil d'administration<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Suivant acte SSP du 02/02/<strong>2011</strong><br />

enregistré le 03/02/<strong>2011</strong> et reçu par Me<br />

GBATTA LEVRIT, notaire, qui a rédigé<br />

la DNSV; il a été constitué une SARL.<br />

Dénomination: Etablissement Kahoua<br />

Famille Touandrou en abrégé:<br />

"ETS KAFAT".Objet: Tous travaux en<br />

bâtiments et industriels; vente de<br />

matériel de construction; d'entretien de<br />

locaux et espaces verts; l'équipement de<br />

bureaux en mobiliers et matériel<br />

<strong>info</strong>rmatique, d'intermédiation;<br />

d'import- export ; de négoce et divers.<br />

Siège social: Abidjan - Yopougon ; 21 BP<br />

3066 Abidjan 21; Durée 99 ans; capital:<br />

1000 000 Fcfa. Gérant statutaire: M.<br />

Kahoua Ricky; dépôt au greffe du TPI<br />

d'Abidjan-Yopougon le 28/02/<strong>2011</strong> et<br />

immatriculée au RCCM sous le n° CI-<br />

Yop-<strong>2011</strong>- B-183.<br />

Pour avis : Le Gérant<br />

Petites Annonces<br />

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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />

AU PERSONNEL BICICI DES AGENCES<br />

COMMUNIQUE<br />

L'Administrateur Général de la BICICI-Société<br />

d'Etat- invite l'ensemble du personnel des agences<br />

d'Abidjan, à savoir :<br />

- Vridi -Yopougon<br />

-Port-Bouët<br />

- Abobo<br />

-Koumassi<br />

-Latrille<br />

-Marcory<br />

-Djibi<br />

-Treichville Marché - II Plateaux<br />

-Arras<br />

-Riviera<br />

-Commerce<br />

-Cité des Arts<br />

-Clozel<br />

- Adjamé<br />

à reprendre le travail à compter du lundi 07 <strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong> à 07h30.<br />

A cet effet, les agents concernés sont priés de se<br />

présenter au siège social de la banque à Abidjan<br />

Plateau aux jours et heures sus indiqués.<br />

Le programme de reprise du travail pour le<br />

personnel des agences de l'intérieur sera<br />

communiqué ultérieurement.<br />

L'Administrateur Général par Intérim<br />

La grande famille Fadika de<br />

Touba, Man et Abidjan, la<br />

famille Raphain à Saint-<br />

Rémy et Dijon, veuve Fadika<br />

Annie née Raphain, M. et<br />

Mme Fadika William<br />

Lamine, M. Kouassi-Goly et<br />

Mme, née Fadika Nathalie et<br />

enfants: Céline-Noura, M. et<br />

Mme Fadika Harold et<br />

enfants: Evan - Loren -<br />

Ambre, M. Fadika Karim et<br />

enfant: Ashley, M. Fadika<br />

Lanciné, épouse et enfants,<br />

M. et Mme Bamba née Fadika Maboundou et enfants,<br />

M. et Mme Fadika Amara (Tecram) et enfants, M. et<br />

Mme Fadika Lakika et enfants, veuf Diarrassouba<br />

Sinaly et enfants. Les familles alliées: Honorine,<br />

Kouassi-Goly, Kouassy, Moularé, Koné, Bamba,<br />

Diarrassouba, Blitot, Pomet, Touré, Remond, Roubert,<br />

Diarra ont l'immense douleur de vous faire part du décès<br />

de leur fils, beau-fils, époux, père, grand-père, frère,<br />

beau-frère:<br />

FADIKA VAMOUSSA,<br />

survenu le 28 février <strong>2011</strong> à Casablanca (Maroc).<br />

Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />

ultérieurement.<br />

" De profundis ", " Priez pour lui".<br />

Frat-Mat N° 92 995<br />

Nanan Foto Kouassi, chef de<br />

la communauté Ayahou<br />

d'Abidjan, Nanan Kouassi<br />

Yao Alexis, chef du village<br />

de Daicohou Nord, Nanan<br />

Konan Antoine, chef du<br />

village de Diacohou Sud,<br />

M. Kouakou Kouassi Blaise,<br />

Technicien supérieur des Tp<br />

à la retraite à Bouaké,<br />

Kouassi Kouamé Séverin et<br />

enfants, Kouassi Eloi Noël,<br />

professeur d'espagnol à<br />

Bonoua et enfants,<br />

Kouakou Amoin Justine Léa à la Riviera Ciad Promo,<br />

Kouakou Ahou Marie Florence à Bingerville, Kouakou<br />

Adjoua Pélagie à Niangon et enfants, Kouakou Amoin<br />

Kan Ghislaine à Riviera Palmeraie et enfants, Kouakou<br />

N' goran Christilla Alphonsine à Yopougon, Kouassi N<br />

Goran François, Enseignant Chercheur à l'Université<br />

de Bouaké à Abidjan, Mme et famille, M. Kouadio Kra<br />

Etienne et famille à Abidjan, les familles alliées, M.<br />

Marcel Bilé, Consultant -journaliste à Abidjan, Mlle<br />

Audrey Simone Gouléhi, Bilé Chrys Yohann Claude<br />

Marie et famille, Mme Antoinette Kabran et enfant,<br />

petits-enfants à Yopougon, M. Jean Claude Kabran,<br />

Econome de l'orphelinat de Bingerville, et son épouse,<br />

Mlle Florentine Kabran et famille à Treichville, Mlle<br />

Bilé Ama Yvette Laure, opératrice économique et<br />

famille à Abidjan, ont la profonde douleur d'annoncer<br />

le décès de leur fille, sœur, fiancée, belle-sœur :<br />

KOUAKOU AFFOUE BEATRICE,<br />

Créatrice de mode - styliste,<br />

survenu le dimanche 13 février <strong>2011</strong> à 19 h au Chu de<br />

Treichville.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Présentation des condoléances tous les jours de 17 h 30<br />

à 20h au domicile de la défunte sis aux 2 plateaux<br />

Angré Glacier les Oscars.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> de 20h à 22h: veillée de prière au<br />

domicile de la défunte sis à Angré - Glacier les Oscars.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9 h: levée du corps sur le<br />

parvis de la paroisse Saint Ambroise La Vigne - Angré<br />

7ème tranche.<br />

10h: messe de requiem à ladite église suivie d'une<br />

escale au domicile de la défunte.<br />

12h: Inhumation au cimetière municipal de Yopougon<br />

- Route de Dabou (Pk 15).<br />

Frat-Mat N° 93 047<br />

REMERCIEMENTS<br />

Nanan Yaocré Mian, chef<br />

de village par intérim et les<br />

notables de Kirifi; Nanan<br />

Kouakou Julien, chef de<br />

famille à Kirifi; la grande<br />

famille Aboa à Kirifi,<br />

Abengourou, Sakassou,<br />

Abidjan, Paris, Bruxelles;<br />

M. Bouadou Aboua Michel<br />

et Famille à Kirifi,<br />

Amelékia, Koitienkro et<br />

Tahakro; M. Adoni Boa<br />

Marcel, fonctionnaire à la retraite et famille à<br />

N'Zébénou; Colonel Dogui Aboa, Directeur Technique<br />

de la Sodefor; M. Dogui Tanoh, frères et sœurs à Kirifi;<br />

M. Kouadio Eponon Thomas, Directeur de Société à<br />

Abidjan, et famille à Kirifi et Abidjan; l'Ambassadeur<br />

Georges Aboua, au ministère des Affaires Etrangères,<br />

épouse, frères et sœurs, à Kirifi et Abidjan; M. Ahissi<br />

Appia, Directeur de société, à Abidjan; M. Koffi<br />

Bouadou, cadre à Ecobank, à Abidjan; la famille<br />

Bemlandou Adou à Yakassé-Feyassé et Abidjan; vous<br />

expriment leurs sincères remerciements pour la<br />

compassion et l'amitié que vous leur avez témoignées<br />

lors du rappel à Dieu de leur regretté chef de village,<br />

grand-père, cousin, père, beau-père :<br />

NANAN N'DOLI PANGNI<br />

dit Bouadou DONGUI,<br />

Ex-chef du village de Kirifi (commune d'Abengourou);<br />

survenu le 16 décembre 2010 au Chu de Cocody.<br />

Dans l'impossibilité de toucher individuellement tous<br />

ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté soutien<br />

moral, matériel ou financier, les prient de trouver ici<br />

l'expression de leur profonde gratitude.<br />

Ils remercient particulièrement :<br />

Nanan Boa Kouassi III, Roi de l'Indénié, les chefs de<br />

canton de Yakassé -Feyassé, de Niablé, de Bettié, de<br />

Zaranou, d' Amélékia, d'Aniassué et leurs chefs de<br />

village respectifs, MM. les Ministres Assoua Adou et<br />

Ettien Amoikon, les secrétaires généraux de préfecture<br />

d'Abengourou, le sous-préfet de Aniassué et sa<br />

délégation, le sous-préfet de Biéby et la délégation de<br />

Toliè, M. Amoikon Edjampan, président du Conseil<br />

Général d'Abengourou, M. Nicolas Akon Yao, maire de<br />

la commune d'Abengourou, M. Wadja Essay, maire de la<br />

commune de Bettié; le député Adou Kouao Antoine et la<br />

délégation de Bettié; M. Ano N'guessan Gilbert,<br />

président du Comité de Gestion de la Filière CaféCacao<br />

à Abidjan; le président du Conseil d'administration de la<br />

Sodefor; le Directeur Général de la Sodefor et son<br />

personnel, M. Boa Bonzou, opérateur économique à<br />

Abidjan; M. Guettat Ehouman Noël, PDG de<br />

Sitransbois, le chef du village d'Assalé- Kouassikro, ses<br />

cadres et sa notabilité; la délégation de la notabilité<br />

d'Arrah; le chef des Abrons de Bettié et sa délégation; la<br />

famille Yéo Ténéna Victor à Abidjan; les familles alliées<br />

et les belles-familles; l'Association des tâcherons de la<br />

Sodefor; les chefs des communautés étrangères de Kirifi;<br />

les enseignants de l'EPP de Kirifi; les jeunes du village<br />

d'Ebouassué; les danses de Yakassé-Feyassé, de<br />

Zébénou, d'Amélékia, de Kangandi; Toutes les<br />

populations de l'Indénié; toutes les personnes ou<br />

communautés qui n'ont pu être citées nommément.<br />

AVIS DE PERTE<br />

DE PASSEPORT<br />

Monsieur Mortada Mohamad<br />

déclare avoir perdu son<br />

passeport libanais le<br />

26/02/<strong>2011</strong>.<br />

Il prie toute personne l'ayant<br />

trouvé de bien vouloir le<br />

déposer à l'ambassade du Liban<br />

ou appeler le 47 48 48 80<br />

contre récompense.<br />

Merci.<br />

Frat-Mat N° 93 049<br />

Frat-Mat N° 92 996


Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

17<br />

La grande famille Ediahia à<br />

Abradinou, Ebilassokro,<br />

Ayamé, Kwasikro (Ghana),<br />

la famille Déky Yapo à<br />

Yakassé Attobrou, la famille<br />

Akoi Kuromboi à<br />

Abradinou, la famille Koffi<br />

Asssamala à Akasso, la<br />

famille Amalaman Adjo à<br />

Akrébi, la famille<br />

Kouassikro à Abradinou, la<br />

grande famille Andé, M. et<br />

Mme Aka-Anghui et<br />

enfants à Abidjan, Mme et Mme Brou Kassi André,<br />

frères et sœurs à Abidjan et Yamoussoukro, M. et<br />

Mme Ettiegne Kouamé Michel, frères, sœurs, enfants<br />

et petits-enfants, Mme Brou Adjo, frères, sœurs et<br />

enfants à Ayamé, Mme Kamara Fatouma, frères,<br />

sœurs et enfants, M. et Mme N'ga Ebo et enfants à<br />

Abradinou, la famille N'goran Koffi à M'basso, Nanan<br />

Adé Pra Augustin, chef de canton de Bettié, Nanan<br />

Broubé II, chef du village d'Abradinou et sa notabilité,<br />

la communauté villageoise d'Abradinou, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le décès survenu le 1 er<br />

février <strong>2011</strong>, au Chu de Treichville, de leur fils,<br />

cousin, père, grand-père, oncle, allié et ami :<br />

KOUAME Ettiègne Antoine<br />

Planteur à Abradinou,<br />

Le programme des obsèques est le suivant:<br />

Présentation des condoléances les 6 et 7 <strong>mars</strong>, de 17h<br />

à 19h au domicile de M. Ettiegne Kouamé Michel,<br />

Cité SIR à Vridi<br />

Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps de 15h à 15h<br />

30, à la morgue de Béttié, suivie du transfert à<br />

Abradinou<br />

De 21h à minuit : veillée religieuse à Abradinou<br />

De minuit à 6h : veillée traditionnelle<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: cérémonie traditionnelle de 8h<br />

à 10h<br />

Messe de requiem à 10h 30, suivie de l'inhumation.<br />

Frat-Mat N° 93055<br />

IN MEMORIAM<br />

30 novembre 2009<br />

28 février <strong>2011</strong><br />

"En vérité, en vérité, je<br />

vous le dis, si le grain de<br />

blé qui est tombé en terre<br />

ne meurt, il reste seul;<br />

mais, s'il meurt, il porte<br />

beaucoup de fruit. "<br />

(Jean 12:24)<br />

Voici déjà quinze mois<br />

qu'il a plu au Seigneur de rappeler à Lui notre bienaimé<br />

et regretté :<br />

Joseph Georges ANOMA<br />

Ambassadeur à la retraite<br />

En union de prière, ses enfants, petits-enfants, les<br />

familles alliées et amies se souviennent, et<br />

renouvellent leurs sincères remerciements à tous<br />

ceux qui les ont soutenus dans l'épreuve.<br />

Ils les prient de s'unir d'intention ou d'assister à la<br />

messe d'action de grâce qui sera célébrée le<br />

dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h en l'Eglise Saint-<br />

Jacques des Deux-Plateaux à l'occasion de la levée<br />

du deuil.<br />

Frat-Mat N° 92 994<br />

Nana Ossohou Boka<br />

Danièle, chef de terre à<br />

Ouanguié s/p d'Agboville,<br />

M. Tetchi Félix, chef du<br />

village de Ouanguié s/p<br />

d'Agboville, les grandes<br />

familles: Tetchi Bôssô,<br />

Kouassi Bôssô, Assoho et<br />

Assoma Bôssô à Ouanguié<br />

et Adaou s/p d'Agboville, la<br />

grande famille Kama, la<br />

grande famille Ogborou à<br />

Rubino dans la s/p<br />

d'Agboville, la grande<br />

famille Ossohou, Charles, Célestine, Anne Marie,<br />

Albert, la grande famille Ahou, Fidèle, Nicaise,<br />

Sylvain, frères, sœurs épouses et enfants, la grande<br />

famille Tectchi, Marcel, Yavo Dénis, Maxime, Ruffin,<br />

frères, épouses et enfants, la grande famille Djété,<br />

Sagoh, Ory, Hermann, frère, sœur, épouses et enfants à<br />

Ehouédjé, Abidjan et Paris, Veuve N'cho née N'guessan<br />

Anè et enfants à Ery-Mankoudjé 1 et Abidjan,<br />

N'guessan Yaba Yvonne et enfants à Duékoué et<br />

Agboville, N'guessan Tetchi Pierre dit " Italien " et<br />

enfant à Agboville et Italie, N'guessan Offo Jules et<br />

enfants à Alépé, N'guessan N'dri et enfants à Agboville,<br />

Abidjan, France et Italie, N'guessan épse Assoko et<br />

enfants à Rubino s/p d'Agboville et Abidjan, M. Dessy<br />

Hubert, maire de la commune de Rubino et famille à<br />

Kamabrou, Agboville et Abidjan, Veuve N'Gbesso<br />

Amon Marcelline et enfants à Abidjan, M. Ogba Chikoi<br />

Marcel, épouse et enfant à Kassidjé, Abidjan et<br />

Frakfurt (Allemagne), la famille Kouaho: Kouaho<br />

Sylvain et enfants à Marseille, Kouaho Patrick et<br />

enfants à Abidjan et aux Etats-Unis, Kouaho Affo<br />

Marie-Hortense épse M'bettié et enfants à Abidjan,<br />

Kouaho Simplice à Abidjan, Kouaho Elisabeth Chantal<br />

épse Tabi et enfants à Abidjan, Kouaho Cécile<br />

Catherine et enfant à Abidjan, Kouaho Viviane Pascale<br />

épse Kouyaté et enfants à Paris, Kouaho Alain Fortune,<br />

épouse et enfants à Abidjan, Kouaho Amélie Rosine et<br />

enfants à Paris, Kouaho Sylvie N'guessan épse Gohi à<br />

Abidjan, Kouaho Annie Brigitie et enfants à Abidjan,<br />

Kouaho Eric Olivier et enfants à Abidjan, Kouaho Jean<br />

François Serge et enfant à Abidjan, Kouaho Christian<br />

Elysée au grand séminaire d'Anyama, Kouaho<br />

Gertrude Dorcas et enfant à Abidjan, Kouaho Thierry<br />

Stéphane à Abidjan, Kouaho Laetitia Tatiana N'guessan<br />

à Abidjan, les familles alliées: Chapon, Komé, Nebout,<br />

Sakho, Gohi, Tabi, Tiapani, Kouyaté M'betié, Eponon,<br />

Dogbo, ont la profonde douleur d'annoncer le décès de<br />

leur époux, père, grand-père, frère, oncle, cousin et<br />

beau-père :<br />

N'GUESSAN KOUAO PAUL,<br />

Ex-enseignant à la retraite,<br />

survenu le lundi 24 janvier <strong>2011</strong> à Yopougon dans sa<br />

72 ème année des suites d'une courte maladie.<br />

Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />

Du 20 février au 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h30 à 22h00:<br />

présentation officielle des condoléances au domicile du<br />

défunt sis à Yopougon Sogéfia Sollic 2, quartier<br />

Siporex, porte 2825 près de l'église universelle (excinéma<br />

Kabadougou)<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 21h00 à l'aube: veillée<br />

religieuse et traditionnelle à Yopougon Siporex.<br />

Vendredi 18 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 9h00 à 11h00: levée du<br />

corps sur le parvis de la cathédrale Saint André de<br />

Yopougon<br />

-De 11h à 11h30: escale au domicile du défunt à<br />

Yopougon Siporex, suivi du transfert à Agboville.<br />

-De 14h à 14h30: escale au domicile du défunt au<br />

quartier château puis départ pour Ouanguié son village<br />

natal<br />

-De 21h00 à l'aube : veillée religieuse et traditionnelle.<br />

Samedi 19 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 8h00 à 9h30: cérémonie<br />

traditionnelle<br />

-De 10h00 à 11h30: messe de requiem, suivie de<br />

l'inhumation au cimetière dudit village.<br />

Dimanche 20 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 09h00: messe d'action de<br />

grâce à la cathédrale Saint André de Yopougon.<br />

N.B: le livre de condoléance est ouvert<br />

.<br />

Frat-Mat N°92816<br />

M. le Ministre et Mme<br />

Auguste Miremont et leurs<br />

enfants, M. Paul d'Almeida<br />

et Mme née Yvonne Kouassi<br />

et leurs enfants, Mme<br />

Julienne Kouassi et enfants,<br />

Mme Liliane Rose Kouassi<br />

et enfants, M. Roger<br />

Kouassi et enfants, M. et<br />

Mme Patrick Kouassi et<br />

leurs enfants, M. Michel<br />

Roger et Mme née Angeline<br />

Kouassi et leurs enfants à<br />

Tahiti (Polynésie française), la famille Paul Monnet,<br />

M. le ministre Ange François Barry Battesti, les petitsenfants,<br />

arrière et arrière-arrière-petit-enfants en Côte<br />

d'Ivoire, France, Angleterre et Canada, M. et Mme<br />

Vincent Etté et leurs enfants en France, M. Joher<br />

Yassine et famille, frère Epiphane de la Congrégation<br />

des frères Franciscains, familles Amichia et Bobin,<br />

les familles Sapeu, Touadogo, Gouanda et Goulin à<br />

Abidjan, Danané, et Bin-Houyé (Katouo et Tapleu),<br />

les grandes familles N'Guessan - Borba et Assemian,<br />

les familles Ntua et Kouamelan en Côte d'Ivoire et au<br />

Ghana, les familles alliées et amies: Morel, Dro,<br />

Vabre, Vicens, Bleu Lainé, d'Almeida, N'gom, N'da<br />

Pierre, Koutouan, Veh Sodet, en Côte d'Ivoire, France,<br />

Togo et Sénégal, ont la profonde douleur d'annoncer<br />

le décès survenu, à 90 ans, lundi 28 février <strong>2011</strong>, de<br />

leur mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grandmère,<br />

sœur, tante, parente et amie :<br />

KOUASSI- JANOH ANTOINETTE<br />

Le programme des cérémonies funèbres est le suivant:<br />

Présentation des condoléances :<br />

Du 4 au 7 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 17 h à 19 h, au domicile de<br />

M. Auguste Miremont, route du Zoo, quartier Sideci,<br />

villa à proximité de l'Université Bouaké (suivre le<br />

panneau).<br />

Veillées: le 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20 h à 21h, et le 10 <strong>mars</strong><br />

<strong>2011</strong>, de 20h à 21h, à l'Eglise Saint-Jacques des Deux<br />

Plateaux:<br />

Levée du corps, le Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 9 h à<br />

9h30, sous la tente d'Adoration de l'Eglise Saint-<br />

Jacques, suivie de la messe de requiem et de<br />

l'inhumation au caveau familial du cimetière de<br />

Williamsville.<br />

Frat-Mat N° 8146<br />

In memoriam<br />

07 février 2010.<br />

Depuis ce jour fatidique, nos<br />

cœurs ne cessent de saigner.<br />

Noé, comme une symphonie<br />

inachevée, tu nous manques.<br />

Puisse Le tout-puissant nous<br />

consoler.<br />

07 février <strong>2011</strong>,<br />

déjà 1 an qu'il a plu au<br />

Seigneur de rappeler à Lui<br />

son serviteur, notre regretté et<br />

bien-aimé :<br />

TOBA Noé<br />

Ex-colonel de la Gendarmerie Nationale,<br />

Ex-commandant Ecole de Toroguhé<br />

Sa famille, sa veuve Toba Véronique, ses enfants:<br />

Victoire, Jean-Marc et Serge et ses amis renouvellent<br />

leurs sincères remerciements à vous tous qui leur avez<br />

apporté soutien moral, spirituel et matériel lors de cette<br />

douloureuse épreuve.<br />

En ce triste anniversaire, ils vous prient d'avoir une<br />

pensée pieuse pour lui et vous <strong>info</strong>rment qu'une messe<br />

de la levée du deuil pour le repos de son âme sera dite le<br />

dimanche 06 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h à la paroisse Ste Cécile<br />

du Vallon.<br />

Frat-Mat N° 92 984


18<br />

Infos service<br />

Nécrologie<br />

Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

Monsieur le Gouverneur<br />

Djédji Amondji Pierre, le<br />

conseil du District<br />

d'Abidjan et l'ensemble du<br />

personnel ont le regret et<br />

la profonde douleur de<br />

vous annoncer le décès de:<br />

ADJIDAN Simon<br />

précédemment Directeur<br />

des Infrastructures et<br />

Equipements au District<br />

d'Abidjan.<br />

survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong>.<br />

Les obsèques se dérouleront selon le programme ciaprès:<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De 20h à 22h: veillée<br />

religieuse à l'Eglise Catholique de la Riviera Génie<br />

2000.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 20h à 22h: veillée<br />

religieuse à l'Eglise Catholique d'Anono.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong>: De 7h 30 à 8h 30mn: levée du<br />

corps à la salle prestige de l'Ivosep de Treichville<br />

- De 8h 45 à 9h: escale au garage du District<br />

d'Abidjan<br />

- 10h: messe de requiem à l'Eglise Catholique<br />

d'Anone<br />

- 11h: inhumation au cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92 965<br />

M. Laurent Dona-Fologo,<br />

président du Conseil<br />

Economique et Social, le<br />

doyen Yéo Ténéna Victor,<br />

conseiller Economique et<br />

Social, M. Docteur<br />

Coulibaly Issa Malick,<br />

Ministre de l'Agriculture,<br />

M. Ouattara Gnonzié,<br />

Ministre de la<br />

Communication, M. Koné<br />

Katinan Justin, Ministre<br />

Délégué chargé du Budget,<br />

M. Touré Amara, Ministre du Commerce, M. Traoré<br />

Dohia Mamadou, Haute Autorité de la Région des<br />

Savanes, M. Palé Dimaté, Haute Autorité de la Région<br />

du Zanzan, M. Karamoko Abdoul - Karim, Haute<br />

Autorité de la Région du Worodougou, Bafing et du<br />

Denguelé, l'Honorable Yéo Adama, député de<br />

Karakoro - Komboro - Tioro, M. Yéo Magnigui et<br />

famille à Korhogo, M. Silué Souleymane, président de<br />

la Chambre de Commerce et d'Industrie de la région<br />

des Savanes, M. Koné Alama et famille à Korhogo, les<br />

députés du groupe Parlementaire Loyauté, les élus et<br />

cadres de la Région du Grand Nord, M. l'Inspecteur de<br />

l'Enseignent Primaire Korhogo 2, la famille Yéo à<br />

Nangoukaha - Karakoro - Korhogo et Abidjan, les<br />

familles alliées Yéo et Silué à Napié - Dikodougou et<br />

Korhogo ont la profonde douleur d'annoncer le décès<br />

de leur fille, petite-fille, épouse et nièce :<br />

YEO KARIDJA,<br />

Directrice EPP Logokaha (Korhogo 2),<br />

survenu le 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Cocody.<br />

Programme :<br />

Jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>de 18h à 20h00 : Présentation des<br />

condoléances au domicile familial du doyen Yéo<br />

Ténéna Victor sis au 220 logements Tour" Harmattan"<br />

face CIE "Liberté" Adjamé.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h à 20h: Suite des<br />

condoléances et veillée funèbre.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 8h30: Levée du corps à la<br />

morgue de l'hôpital militaire d'Abidjan (Hma) suivie de<br />

l'inhumation au cimetière de Williamsville.<br />

Frat-Mat N° 93 048<br />

La grande famille N'Guessan-<br />

Blé à N'Guessanblékro et à<br />

Abidjan, M. Yao Kouamé<br />

Elisée, chef du village de<br />

N'Guessanblékro et ses<br />

notables, Nanan Boa Mian<br />

Pascal, chef du village de<br />

Sankadiokro et ses notables, la<br />

grande famille Kacou Joseph à<br />

Sankadiokro et à Abidjan,<br />

Mme Kouao Tchuan Catherine,<br />

frères, sœurs et enfants à Port-<br />

Bouët, Nanan Elia-Kpangnili<br />

IV, chef du village d'Eboinda<br />

et ses notables, la grande<br />

famille Ezan Akélé à Eboinda à<br />

Abidjan, à Londres et au<br />

Canada, la grande famille<br />

Moussa Adama à Mohoua et à<br />

Abidjan, la grande famille<br />

Gnanzoutchi Aka Marcel à<br />

Assinie, Mohoua et à Abidjan,<br />

veuf Akélé Elia Thomas,<br />

frères, sœurs et enfants à<br />

Eboinda, Abidjan, Londres et<br />

au Canada, M. le maire et le<br />

Conseil Municipal de la<br />

commune de Koumassi, les<br />

enfants de feu Etty à Eboinda,<br />

Abidjan et Paris, veuve Yao<br />

Constante et enfants à Abidjan,<br />

la Mutuelle de Développement<br />

Economique et Social du<br />

village d'Eboinda (Mudese), La<br />

Ceb Sogefiha de Port-Bouët,<br />

les familles alliées, les amis et<br />

les connaissances ont la<br />

profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès survenu le<br />

15 février <strong>2011</strong> à la clinique<br />

France-Ivoire, de leur chère<br />

fille, épouse, sœur, mère, tante,<br />

cousine, filleule et amie :<br />

AKELE Elia Thomas<br />

née N'Guessan Ahou<br />

Irène<br />

Le programme des obsèques se<br />

présente comme suit :<br />

Du samedi 26 février au<br />

vendredi 04 <strong>mars</strong>:<br />

Présentation des condoléances<br />

de 18h à 20h au domicile de la<br />

défunte sis à Port-Bouët<br />

Immeuble Sogefiha, porte 478<br />

face du 43ème Bima, route<br />

Abidjan-Bassam.<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />

20h à 22h : Veillée religieuse à<br />

l'Eglise Ste Anne de Port-<br />

Bouët.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />

21h à l'aube: Veillée<br />

traditionnelle au domicile de la<br />

défunte.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 8h30:<br />

Levée du corps sur le parvis de<br />

l'Eglise Ste Anne, messe de<br />

requiem suivie de l'enterrement<br />

au cimetière de Port-Bouët.<br />

Frat-Mat N° 93 050<br />

Veuf Bennette Assouan<br />

Ambroise et enfants, la grande<br />

famille Bennette et alliés,<br />

Abidjan, Assinie, Bassam,<br />

France, Usa, Italie, la grande<br />

famille Kouakou, enfants,<br />

petits enfants à Ebilassakro,<br />

Abengourou et Abidjan, Apôtre<br />

Essen, Malan Salomon, famille<br />

Abidjan, Ghana, la grande<br />

famille Morrison Assinie,<br />

Abidjan, la grande famille<br />

Enam Abidjan, Bassam, la<br />

grande famille Kablan Thé,<br />

frères et enfants à Assinie,<br />

Abidjan, France, la Grande<br />

famille de l'église Pentecôte<br />

Internationale de Ci, la<br />

prophétesse Maman Ramatou<br />

Rebecca, l'assemblée à<br />

Gonzague ville 1, ont la<br />

profonde douleur d'annoncer le<br />

rappel à Dieu de leur épouse,<br />

mère, sœur, belle-sœur, fille,<br />

nièce cousine, grand - mère.<br />

BENNETTE née<br />

KOUAKOU ADJO<br />

AKOUASSI AGNES,<br />

survenu le mardi 22 février<br />

<strong>2011</strong> au Chu de Treichville à<br />

10 h<br />

Programme des obsèques :<br />

Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, 17h00:<br />

levée du corps à la morgue de<br />

Port-Bouët.<br />

De 21h à l'aube: Veillée<br />

religieuse à l'église pentecôte<br />

inter de Côte d'Ivoire située à<br />

Port-Bouët (Gonzague ville) à<br />

100 m avant le lycée municipal<br />

de Port-Bouët<br />

Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h:<br />

transfert du corps à Assinie<br />

suivi de l'inhumation au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 92992<br />

Veuf Blaka Gboko Armand et<br />

enfants à Abidjan, M. Inagbé<br />

Grogbo Patrice, chef de la<br />

famille Gnopobouo à Okrouyo,<br />

M. Inagbé Mahi Blaise, chef du<br />

village et la notabilité<br />

d'Okrouyo, M. Koukougnon<br />

Joachim, conseiller à la<br />

Chambre des Comptes de la<br />

Cours Suprême, Mme et<br />

enfants à Abidjan, Adjudant<br />

Ahilé Vincent, frères et sœurs à<br />

Abidjan, Yamoussoukro,<br />

Soubré et Okrouyo, M.<br />

Gnanagbé Gogoua Paulin,<br />

enseignant à l'Université de<br />

Cocody, Mme, frères et soeurs<br />

à Abidjan, Gagnoa, Soubré,<br />

San-Pedro et Okrouyo, M.<br />

Zokou Boguhé Davide, chef du<br />

village de Koréguhé S/P<br />

Grand-Zatry, M. Zokou Ouali<br />

Henri, chef de famille à<br />

Koréguhé S/P Grand-Zatry, M.<br />

Gnako Kipré Narcisse, chef du<br />

.<br />

village de Ouréyo S/P de<br />

Grand-Zatry, M. Loué Eugène,<br />

chef central de la communauté<br />

Bété de Jérusalem à Abidjan,<br />

Mme Deblard Colette,<br />

Présidente de l'Association des<br />

Femmes de Jérusalem à<br />

Abidjan, Mme Doumbia<br />

Magbè Epse Traoré Balla à<br />

Abidjan, M. Konan Antoine,<br />

notable à la chefferie d'Abobo-<br />

Doumé, les fidèles de l'Eglise<br />

du Christianisme Céleste de<br />

AWA, toits rouges d'Abidjan,<br />

M. Tiégba Joseph, Prédicateur<br />

à l'Eglise Harris d'Abobo-<br />

Doumé, la grande famille<br />

Gnopobouo à Okrouyo, les<br />

cadres et ressortissants<br />

d'Okrouyo, les familles alliées,<br />

ont la profonde douleur<br />

d'annoncer à leurs parents,<br />

amis et connaissances le rappel<br />

à Dieu le 20 janvier <strong>2011</strong> de<br />

leur épouse, mère, sœur et<br />

amie:<br />

BLAKA GBOKO<br />

ARMAD née KRE<br />

YOHOU MARIE<br />

Programme des obsèques :<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />

10h00 à 18h00: 2 ème veillée<br />

traditionnelle au domicile<br />

familial sis à Yopougon -<br />

Jérusalem, carrefour Ecole<br />

BAD, route Sapeur pompier-<br />

Locodjro<br />

08h00: Levée du corps à la<br />

morgue du Chu de Yopougon,<br />

suivie du transfert de la<br />

dépouille mortelle à Okrouyo<br />

S/P dudit.<br />

Les condoléances sont reçues<br />

tous les jours au domicile<br />

familial de 10h00 à 18h00.<br />

Frat-Mat N°93104<br />

La communauté des ressortissant<br />

d'Ando et la grande famille<br />

Yoccoly Sôti à Ando, Béoumi,<br />

San Pedro, Abidjan et aux USA,<br />

la communauté des ressortissants<br />

d'Assézé, et la grande famille<br />

Atto Kouassi à Assézé , Béoumi,<br />

Abengourou, Abidjan et Paris,<br />

ont la profonde douleur de vous<br />

annoncer le décès du :<br />

Colonel N'GUESSAN<br />

Kra Michel<br />

Médecin-militaire,<br />

Chevalier de l'ordre national,<br />

survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à<br />

Abidjan des suites d'une courte<br />

maladie.<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit:<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 08h:<br />

levée du corps à la morgue de<br />

Hma Abidjan - 08h à 16h<br />

cérémonies religieuses et<br />

traditionnelles au<br />

domicile du défunt, arrêt Plateau<br />

Dokui, cité Forest - 16h:<br />

inhumation au cimetière de<br />

Williasmville.<br />

Cel : 05 09 74 19/ .07 14 80<br />

83/02 63 82 14.<br />

Frat-Mat N° 92 987<br />

La grande famille Mommondjé<br />

à Boussoukro - Offa S/P de<br />

N'douci, Mme Oba Esse<br />

Albertine épouse Diby Albert,<br />

enfants et petits-enfants à<br />

Boussoukro-Offa, M. Diby<br />

Benjamin, Mme et enfants à<br />

Londres, Mme Dosso Adèle<br />

épouse Diby N'guessan Hilaire<br />

et enfants à Abidjan, la<br />

Mutuelle de Développement<br />

Economique et Sociale de<br />

Boussoukro-Offa (Mudesbo),<br />

ont la profonde douleur de<br />

vous annoncer le décès de leur<br />

fils, frère, époux, père et ami :<br />

DIBY N'GUESSAN<br />

Hilaire,<br />

Comptable,<br />

Ex-gérant de la COOPEC de<br />

Yopougon Anananeraie,<br />

survenu le 04 février <strong>2011</strong> au<br />

Chu de Cocody.<br />

Les condoléances sont reçues<br />

tous les jours de 18h à 20h au<br />

domicile du défunt sis à<br />

Yopougon quartier Maroc<br />

Le programme des obsèques<br />

est le suivant:<br />

Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée<br />

du corps au Chu de Yopougon<br />

à 14h suivie du transfert à<br />

Boussoukro-Offa S/P de<br />

N'douci<br />

20h: veillée religieuse et<br />

traditionnelle<br />

Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h:<br />

messe de requiem suivie de<br />

l'inhumation au cimetière dudit<br />

village.<br />

Frat-Mat N°93059<br />

La famille N'cho Yao Léonard<br />

à Affféry, la famille Aka Beda<br />

Denis et alliés à Afféry, Mme<br />

Beda Apie Rosalie et enfants à<br />

Afféry et Abidjan, M. Adiko<br />

Marcel à Afféry, Veuve N'cho<br />

Sopie et enfants à Afféry, M. et<br />

Mme Marcel Kodja à Nestle<br />

CI, Mme Abé Marie Louise au<br />

district d'Abidjan, M. Beda<br />

Adon au Ministère de<br />

l'Education national, Beda<br />

N'gnessan Mathurin, employé<br />

à la Bicici à la retraite à Afféry,<br />

Mme Dabia-Asseu Apie Odile<br />

au Ministère de l'économie,<br />

frères et sœurs à Afféry, N'cho<br />

Abé Vincent planteur, Frères et<br />

soeur à Afféry, Enfant Ebechou<br />

Grâce Emmanuel à Désirée,<br />

ont la profonde douleur<br />

d'annoncer le décès de leur<br />

fille, mère, sœur, nièce<br />

cousine:<br />

YAO ACHIBAH<br />

EMMILIENNE,<br />

Professeur de lettres modernes<br />

au lycée Akpa Gnagne de<br />

Dabou,<br />

survenu le jeudi 10 février<br />

<strong>2011</strong> au Chu de Cocody.<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit<br />

18h-20h: les condoléances<br />

sont reçues au domicile de la<br />

défunte tous les jours à Dabou<br />

au quartier Wrod<br />

Mercredi 2 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h<br />

à 22h: Veillée religieuse à la<br />

chapelle Sainte famille de<br />

Wrod à Dabou<br />

22h à l'aube: veillée<br />

traditionnelle et académique au<br />

domicile de la défunte au<br />

quartier Wrod derrière l'Eglise<br />

protestante.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> à 07h h:<br />

levée du corps à Ivosep de<br />

Treichville salle B, suivie du<br />

transfert du corps à Afféry son<br />

village natal où l'inhumation<br />

aura lieu ce même jour après la<br />

messe de requiem.<br />

Frat-Mat N°92970<br />

La Direction générale et le<br />

personnel de la Société<br />

Ivoirienne de Raffinage ont le<br />

regret de vous annoncer le décès<br />

de l'agent :<br />

YAO AMANI LAMBERT,<br />

Opérateur tableau HSK2/SMB,<br />

matricule 1031,<br />

survenu le dimanche 16<br />

janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />

Le programme des obsèques<br />

s'établit comme suit:<br />

Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

Veillée de 16h30 à 19h30 au<br />

domicile du défunt, sis à<br />

Yopougon, Niangon Sud<br />

derrière l'allocodrome.<br />

Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Levée<br />

du corps à 14h30 à la morgue du<br />

Chu de Yopougon, suivie du<br />

transfert à Katadji (S/P de<br />

Sikensi).<br />

Veillée de 21h à l'aube à<br />

Katadji.<br />

Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />

Inhumation à 11h30 au<br />

cimetière dudit village.<br />

Frat-Mat N° 93046


Infos service<br />

19<br />

Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />

JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />

MOTS À TROUVER N°914<br />

Liste des mots N°914<br />

Duc/Ibo/Drôle/Sort/Rio/Perche/Divisé/Opter/Outil/R<br />

essac/Sacre/Induire/Rush/Hors pair/Rond<br />

point/Etat/Plus près/Rapine/Dépasser/Grison//.<br />

Mot-clef: Est généralement utilisé pour décrire le comportement<br />

compliqué de systèmes dynamiques.<br />

Solution du N°913: Curie<br />

MOTS CROISÉS N°914<br />

Horizontalement.<br />

I. Fait peur quand on n'est pas en règle. II. Pièce<br />

pour se protéger. Dépourvu de justesse. III. Faisaient<br />

monter la tension. La Java en Indonésie. IV. Tableau.<br />

Un réactionnaire très diminué. V. Déesse. Pronom<br />

réfléchi. Un petit tour. VI. Pare. VII. Tuer.<br />

Verticalement.<br />

1. Il n'est besoin d'avoir de bons sujets de plainte<br />

pour le faire. 2. Non encore traités. 3. Multitude.<br />

Pièce de jeux de hasard. 4. Cassant. 5. En tête en<br />

Afrique. Pièce à conviction. 6. Poisson plat. Enlever.<br />

7. Café au lait. 8. Détester.<br />

Horizontalement. I- Charcute. II. Aorte. Rt. III. Sn. Inter. IV. Ste. Esse. V. Aère. Sn. 6. Tu. Rouen. 7.<br />

Exostose.<br />

Verticalement. 1. Cassate. 2. Honteux. 3. Ar. Er. 4. Rti. Ers. 5. Cène. Ot. 6. Ts. Uo. 7. Tresses. 8. Etrenne.<br />

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />

Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />

vous inspirant de l’énoncé.<br />

Thème:Produits d'animaux<br />

* Alit<br />

*Roivie<br />

*Ricu<br />

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20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />

Zone 4: 21 35 73 65<br />

Yopougon: 23 45 16 90<br />

Urgences:<br />

Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />

CHU Cocody: 22 44 91 00<br />

22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />

CHU Treichville:<br />

21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />

CHU Yopougon:<br />

23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />

CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />

31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />

Police:<br />

Police secours: 111 / 170<br />

Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />

Préfecture de police: 20 21 00 22<br />

Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />

Direction de la police économique:<br />

20 32 51 44<br />

Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />

Divers:<br />

Dépannage CIE: 179<br />

Dépannage SODECI : 175<br />

Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />

SEMAINE DU SAMEDI 05 AU VENDREDI 11 MARS <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />

ABOBO<br />

1. Phcie Kennedy - Mme Kassi Danho<br />

Juliette - Tél. : 24 39 43 73 - Entrée<br />

quartier Kennedy Clouetcha à 400m du<br />

carrefour Sans Manquer.<br />

2. Phcie de la Mairie Abobo - M. Eby<br />

Ehounoud - Tél.: 24 39 32 48 -<br />

Carrefour Centre culturel - Avant la<br />

Nouvelle Mairie sur la route du Zoo.<br />

3. Phcie Sogefiha - M. Kouamé<br />

Thierry - Tél. : 24 39 00 51- Entre commissariat<br />

du 15ème et station " Mobile<br />

"/Bus 41 08 49.<br />

4. Phcie Amina - M. Koissy Kpein<br />

Serge - Tél. : 24 39 95 65/ 07 67 68 98<br />

- Abobo Avocatier près de la maternité<br />

Henriette Konan Bédié - Face Hôtel<br />

Assonvon.<br />

5. Phcie Notre Dame de Fatima -<br />

Mlle Messe P. Angèle - Tél. : 24 39 59<br />

12 - Abobo Plateau Dokui - Carrefour<br />

paroisse Ste Monique.<br />

6. Phcie Divine Espérance - Mme<br />

Apata Boglo Pélagie - Té. : 24 39 78<br />

92/96 - Abobo Sagbé entre la paroisse<br />

St Joseph Epoux et le commissariat du<br />

21ème arrondissement.<br />

Abobo PK 18 - Phcie Route d'Ayama<br />

- M. Dié Offey Juste - Tél. : 23 55 82<br />

40 - Abobo PK 18 - Route d'Anyama<br />

face ex-Unicafé.<br />

ABOBODOUME/LOCODJORO<br />

Phcie St Etienne - M. Yapo Franck<br />

Désiré - Tél. : 23 52 44 44 -<br />

Attécoubé/Abobodoumé face marché<br />

poisson carrefour Pinasses près du terminus<br />

bus 36 - 42 - 44 - 47 de la Sotra.<br />

ADJAME<br />

1. Phcie Saint Michel - Mme Sibailly<br />

Assamoi - Tél. 20 37 09 06 - Avenue 13<br />

à 50 m de l'église St Michel - En face du<br />

CEG Harris.<br />

2. Phcie Makissi M. Naho Yezou<br />

Laurent Tél. : 20 37 70 39 220<br />

Logements Place du cinéma Liberté.<br />

3. Phcie de la Mosquée - Mme<br />

Kouassi Alice Anne - Tél. : 20 37 17 70<br />

- Bd William Jacob, derrière les rails de<br />

la grande mosquée.<br />

ATTECOUBE<br />

1. Phcie Fatima - M. Traoré Sibiri -<br />

Tél: 20 37 29 10 / 02 56 10 10 -<br />

Attécoubé carrefour du pont.<br />

2. Phcie d'Agban - Mme Seri-Gnoleba<br />

Fawzillatou - Tél. : 20 37 22 30 / 20 37<br />

21 67 - A l'entrée de la cité Fairmont.<br />

WILLIAMSVILLE<br />

1. Phcie de Williamsville - Mme<br />

Kéhiri Lydie - Tél.: 20 37 03 45 - Place<br />

du Marché<br />

2. Phcie St Uriel - Mme Affro Akpah<br />

Jocelyne - Tél. : 20 37 23 75 - Entrée<br />

résidence Paillet - Route d'Abobo.<br />

ANYAMA<br />

Phcie du Marché d'Anyama - Mme<br />

Dah Olga Moussokoro épse Dosso<br />

- Tél : 23 55 82 65.<br />

BINGERVILLE<br />

1. Phcie du Marché - M. Konan<br />

Kouamé - Tél. : 22 40 34 64<br />

2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué<br />

Pierre Carlos - Tél. : 22 40 27 88- Cité<br />

Palma face restaurant Coup de Frein.<br />

COCODY<br />

Riviera<br />

1. Phcie St Ange - Mme Yapi Sopie<br />

Mathilde - Tél. : 22 43 45 04 - Riviera<br />

II route d'Attoban - Près du collège<br />

André Malraux.<br />

2. Phcie Ste Agathe - Mme Detoh épse<br />

Koné Isabelle - Tél. : 22 47 48 19 -<br />

Riviera III Route du Lycée Français.<br />

3. Phcie Ste Béatrice des Rosiers - M.<br />

Cowppli-Bony - Tél. : 22 47 01 72 -<br />

Carrefour Palmeraie - SCI Les Rosiers<br />

face Quick Market.<br />

COCODY<br />

1. Phcie Mermoz - Mme Coulibaly<br />

Momo - Tél. : 22 48 74 26 - Avenue<br />

Jean Mermoz - A l'entrée de la Cité<br />

Sogefiha.<br />

2. Phcie du Bd de France - M. Brou<br />

Firmin - Tél. : 22 44 74 08 - Gd marché<br />

de Cocody - Station Agip bus N° 28<br />

- 74.<br />

II Plateaux<br />

1. Phcie Divin Amour - M. Béda Yapi<br />

Lambert Guy - Tél. : 22 41 93 38 - II<br />

Plateaux Bd Latrille Carrefour Macaci<br />

près de l'Eglise du Plein Evangile.<br />

2. Phcie St Joseph - M. Boni Joseph<br />

Henri - Tél. : 22 41 10 20 - Rue des<br />

Jardins face Clinique Les Bleuets.<br />

3. Phcie Las Palmas - Mme Diakité<br />

Fatoumata - Tél. : 22 42 14 79 /01 12<br />

65 65 - II Plateaux-Aghien / Carrefour<br />

Las Palmas.<br />

4. Phcie de la 7è me Tranche - Mme<br />

Dayato Azian C. Pascale - Tél. : 22 52<br />

56 83 - Rue L84/1er carrefour à gauche<br />

après le Journal Notre Voie en venant<br />

d'Attoban - Ou 1er carrefour à droite<br />

après le Bar Les Caféines même rue<br />

que la nouvelle Ambassade de Chine -<br />

Par le Bd Latrille.<br />

5. Phcie des Allées - Mme Ahnoux<br />

Ehkong M.C - Tél. 22 42 14 58 -<br />

Angré Bd Latrille - 200 m après Petro-<br />

Ivoire - carrefour Caféiers 2 Stars 6 -<br />

Non loin des Etablissements Cousteau.<br />

6. Phcie Appaul - Mme Coffi Goudou<br />

Raymonde - Tél. : 22 50 26 40 -<br />

Cocody 8ème Tranche 50 m du collège<br />

Ste Camille - Intérieur centre commercial<br />

" Park'N Shop ".<br />

KOUMASSI<br />

1. Phcie St Albert - M. Assavo N'Da<br />

N'Zian - Tél. : 21 28 76 04 / 21 28 75<br />

99 - Koumassi Gd Marché - Face<br />

Eglise Méthodiste Cité des Grâces.<br />

2. Phcie Climbié - Mme Obbin<br />

Walémé Elisabeth - Tél. : 21 36 35 46 -<br />

Angle Bd du Caire et rue Raoul<br />

Follereau, face à la grande mosquée.<br />

3. Phcie du Canal - M. Oulaï S. Urbain<br />

- Tél. : 21 36 27 48 - Koumassi<br />

Remblais - Entre le Gd carrefour Gabi<br />

(feu tricolore) et le carrefour Millenium<br />

- A 80 m du maquis " Le Tapis Rouge "<br />

ou à droite du Groupe scolaire La<br />

Rochelle en provenance de la station<br />

Mobil.<br />

4. Phcie St Paul - M. Tra Bi Lala Paul<br />

- Tél. : 21 36 19 28 - Koumassi Nord-<br />

Est - Akromianbla- Non loin du terminus<br />

32 - Près de l'hôtel Le Recul.<br />

5. Phcie Regina - Mme Coulibaly<br />

Dodo Régine - Tél. : 21 36 68 65 -<br />

Koumassi Sogefiha - 2 ème arrêt bus ligne<br />

32 - Non loin du garage Akwaba.<br />

Marcory<br />

1. Phcie Anoumabo - M. Mockey<br />

Edouard - Tél.: 21 26 02 07 - Face à<br />

EPP/Anoumabo 1er arrêt Bus 03 & 31.<br />

2. Phcie du Petit Marché - Mme Bitty<br />

Marie Noëlle - Tél. : 21 26 24 33 - Rue<br />

de l'église Ste Thérèse en allant vers la<br />

PMI/Marcory à 50 m du maquis " Le<br />

Vatican " Bus N° 32.<br />

3. Phcie Cyrille - M. Polneau<br />

N'Guessantie - Tél. : 21 25 95 28 -<br />

Angle Bd de Marseille - Bd Giscard<br />

d'Estaing - Ancien Koumassi - Biétry/<br />

Bus N° 06 - 12 - 24 - 29 - 53<br />

4. Phcie Ste Ruth - Mme Kaboré<br />

Bouboutou Linda - Tél. : 21 35 35 15 -<br />

Centre commercial Prima.<br />

PLATEAU<br />

Phcie Moderne Mazuet - M. Kouassi<br />

Parfait - Tél. : 20 32 96 64/22 21 31 /<br />

33 19 55 - 4 Rue du Commerce.<br />

PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />

Phcie Route de Bassam - M. Yéo Ali<br />

- Tél : 21 58 63 54 / 21 58 63 55 - Port-<br />

Bouët Jean Folly - Face Mobibois près<br />

du marché de Gonzagueville.<br />

TREICHVILLE<br />

1. Phcie Ste Jeanne D'Arc- M. Boua<br />

Kadjo Daniel - Tél. : 21 24 04 74 -<br />

Treichville Avenue 12 Rue 5 (Ex-Cité<br />

Ran).<br />

2. Phcie Rond point du CHU - Mme<br />

Bleu Lainé Simone - Tél. : 21 35 73 03<br />

- 40 Bd de Marseille - Face BICICI-<br />

Sud - Bd de Marseille.<br />

3. Phcie Alpha 16 - Mme Cissé<br />

Massogbè - Tél. : 21 25 88 80 - avenue<br />

16 rue 17, à côté de Treich-Hôtel.<br />

YOPOUGON<br />

Niangon<br />

1. Phcie Lagoma - M. Gbato Wakell<br />

Francis - Tél. : 23 52 70 70 / 07 05 57<br />

93 - Yopougon carrefour Académie -<br />

Face Cité CNPS.<br />

Phcie Michel Archange - Mme<br />

N'Douba Kwessi Ange - Tél. : 23 46 28<br />

14/2793 - Yopougon Cité Verte 100 m<br />

du terminus bus 44.<br />

3. Gde Phcie du Progrès- M. Mominé<br />

Kessé Roch - Tél. : 23 46 59 02 -<br />

Yopougon Maroc - 50 M de la station<br />

Ivoire Oil.<br />

Zone Pmi<br />

Phcie St André - M. Koné Landolo<br />

Alphonse - Tél: 23 46 58 77 -<br />

Yopougon Sicogi - Après la cathédrale<br />

St André<br />

Chu<br />

Phcie St Pierre - M. Saï Gba - Tél. :<br />

23 46 54 89/ 05 67 46 17/ 09 51 77 59<br />

- Yopougon Port-Bouët II.- Près<br />

ancienne gare 2ème arrêt bus 39 - Sur<br />

entrée principale à 200 m de l'ancienne<br />

mosquée.<br />

Centre<br />

1. Phcie Ste Aude - M. Kouassi Konan<br />

Raphaël - Tél. : 23 52 28 57 -<br />

Yopougon Banco II entre carrefour<br />

Siporex et Rue dénommée Nouveau<br />

Goudron.<br />

2. Phcie Ste Rita - Mme Ayemou Sié<br />

Chrisanette - Tél. : 23 45 28 77 -<br />

Yopougon Gare (Sable) - Trois<br />

Caféiers.<br />

3. Phcie St Martin - Mme Kacou Essis<br />

M. Paule - Tél. : 23 51 96 46 -<br />

Yopougon Sideci - Face collège IGES<br />

Toit Rouge<br />

1. Phcie Du Carmel - M. Amanho<br />

Djinin Hyacinthe - Tél. : 23 53 16 32 -<br />

Yopougon carrefour Kouté par église St<br />

Laurent entre terminus 40 et la CNPS.<br />

2. Phcie Christ Roi - M. Yapi Kouadio<br />

Isidore - Tél. : 23 53 78 76 - Toit Rouge<br />

- 60 m du carrefour Jean Paul II.<br />

Périphérie<br />

Phcie Peniel - Mme Koffi Emissah<br />

Christine - Tél : 23 45 42 82 / 09 75 82<br />

07 - Yopougon Ananeriaie Rond Point<br />

Gesco.<br />

ABENGOUROU<br />

Phcie de l'Indenié - M. Koffi Joseph -<br />

Tél. : 35 91 36 04/33 82 - Voie principale<br />

à côté de la Gde Mosquée.<br />

Phcie Moya - M. Wassa Auguste<br />

- Tél. : 35 91 25 04 - Rue Princesse<br />

Petit-Bassam - Dioulakro Sud.<br />

ABOISSO<br />

Phcie de la Bia - M. Dindji Jules<br />

- Tél. 21 30 42 16<br />

AGBOVILLE<br />

Phcie Sini-Keneya - M. Alloué Simon<br />

Pierre - Tél. 23 54 74 00<br />

AGNIBILEKROU<br />

Phcie du Djuablin - Mme N'Da Eba<br />

Mireille - Tél. : 35 91 03 36<br />

BONDOUKOU<br />

Phcie du Zanzan - M. Affré Kouassi<br />

Félix - Tél. 35 91 56 09<br />

BOUAFLE<br />

Phcie Fély - Mme Kpan Mannou<br />

Françoise - Tél. : 30 68 92 12 -<br />

Nouveau marché<br />

BOUAKE<br />

1. Phcie Ayatha - M. Coulibaly<br />

Mamadou - Tél. : 05 65 25 73 - Air<br />

France III - Route de Sopim boulangerie<br />

de la Paix.<br />

2. Phcie Des Champs - Succession M.<br />

Konan Konan - Tél. : 31 63 42 70 -<br />

Route de Gonfreville face Sodeci ;<br />

3. Phcie Moderne - M. Coulibaly<br />

Dinignako - Tél.: 31 63 19 93 -<br />

Commerce face Bhci - A côté du<br />

Savannah.<br />

4. Phcie Nouvelle Sokoura - M.<br />

Kacou Marie-Claude - Tél. : 31 63 10<br />

81 Quartier Sokoura.<br />

5. Phcie Ste Marie N'Gattakro - M.<br />

Silué Lanzeny - Tél. : 31 63 16 17 -<br />

N'Gattakro, route du stade près Stif<br />

ancienne gare.<br />

DABOU<br />

Phcie du Marché - M. Touré Babacar<br />

- Tél. : 23 57 45 03<br />

DALOA<br />

1. Phcie des Antilopes -Bamba Inza -<br />

Tél. : 32 78 80 48<br />

2. Phcie Centrale (Nlle) - M. Touré<br />

Sanaba Karamoko - Tél. : 32 78 22<br />

43/05 35 06 36<br />

3. Phcie Lobia - Djévié Kouamé<br />

- Tél. : 08 16 68 79 / 32 76 78 33<br />

DIVO<br />

1. Phcie du Marché - M. Kouadio<br />

Kouassi - Tél. : 32 76 00 75<br />

2. Phcie Centrale - M. Agbadou<br />

Fagnidi - Tél. : 32 76 03 49<br />

3. Phcie Sainte Véronique - Mme<br />

Dibril Gottah Béatrice - Tél. : 32 76 05<br />

05<br />

DUEKOUE<br />

Phcie Divine Grâce - Mme Gban<br />

Carmel - Tél. : 33 70 21 79<br />

GAGNOA<br />

1. Phcie Centrale - M. Meledje Hilaire<br />

- Tél. : 32 77 24 62<br />

2. Phcie du Château - M. Bamba<br />

Ahmed - Tél. : 32 77 38 38<br />

3. Phcie Ste Pauline - M. Kouamé<br />

Brou Arsène - Tél. : 32 77 25 62 / 32 77<br />

29 64<br />

GRAND-BASSAM<br />

Phcie St Amans - M. Attoumbré<br />

N'Goran - Tél. : 21 30 11 35<br />

GUIGLO<br />

Phcie de Guiglo - M. Attoumbré Koffi<br />

- Tél. : 33 70 51 61<br />

ISSIA<br />

Phcie du Commerce - Tél. : 32 77 00<br />

45<br />

OUME<br />

Phcie d'Oumé - Mme Haddad<br />

Ismelda - Tél. : 30 68 40 83<br />

SAN PEDRO<br />

1. Phcie Archange - M. Doffo Y.<br />

- Tél. : 34 71 01 62 - Route Gd Béréby<br />

2. Phcie Bardot 2000 - M. Kouadio<br />

N'Da Koffi - Tél. : 34 71 33 91<br />

3. Phcie des Lacs SARL - M.<br />

N'Dakpri - Tél : Tél : 34 71 15 69<br />

SINFRA<br />

Phcie Bokosso Nouvelle - M.<br />

Soumahoro Mamadou - Tél. : 30 68 00<br />

09<br />

SOUBRE<br />

Phcie de la gare de Soubré - M.<br />

Bohoussou Germain - Tél. : 34 72 28<br />

77 / 05 38 18 49<br />

TIASSALE<br />

Phcie St Joseph - Mme Akpo Marie<br />

Louise - Tél. : 23 57 50 48<br />

YAMOUSSOUKRO<br />

1- Phcie de Yakro - Mme Agbassi<br />

Marie Antoinette - Tél. : 30 64 04 12<br />

2. Phcie de La Mosquée - Mme<br />

Olympio Bibiane - Tél. 30 64 05 33<br />

3- Phcie Sanitas - M. Kouamé Bruno -<br />

Tél.: 30 64 08 88

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