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Salaires de février<br />
Plus de 62 mille<br />
fonctionnaires<br />
Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 46 e année / N°13897 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong><br />
Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />
PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />
déjà payés<br />
P. 2<br />
Le panel de l’Ua attendu à Abidjan aujourd’hui<br />
Idriss Déby appelle<br />
à un cessez-le-feu<br />
P. 5<br />
PHOTO: SYLLA YACOUBA<br />
Réouverture de la Bicici<br />
1 200 clients servis hier<br />
Sgbci<br />
La banque à nouveau<br />
opérationnelle le 15 <strong>mars</strong><br />
Interruption des chaînes de radios Rfi, Bbc...<br />
En voici les raisons<br />
P. 15<br />
P. 8<br />
Produits pharmaceutiques<br />
L’embargo de l’Union européenne<br />
suscite l’indignation PP. 7 et 10<br />
P. 2
L’actualité politique<br />
2<br />
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Faillite morale<br />
Après une semaine de troubles ponctués de<br />
violences et de défiances, Abidjan retrouve<br />
son calme. Les activités reprennent progressivement.<br />
Si les mots d’ordre de désobéissance<br />
civile et de pays mort ont tourné<br />
court, la «révolution», elle, n’a pas prospéré.<br />
Comme les autres manifestations,<br />
elle s’est soldée, malheureusement, par de<br />
nouvelles morts d’hommes, des actes de<br />
vandalisme et des voies de fait. Mais, à l’arrivée,<br />
elle ne fut qu’une tempête dans un verre d’eau.<br />
La longévité de Laurent Gbagbo au pouvoir déjoue<br />
tous les pronostics et contredit tous les ultimatums. Si<br />
les responsables de la «république du Golf», qui ont<br />
épuisé toutes leurs cartouches, ne savent plus sur<br />
quel pied danser, les États-Unis sont dans tous leurs<br />
états. N’avaient-ils pas promis que le Président ivoirien<br />
ne ferait pas plus d’un mois à la tête de l’État au<br />
lendemain du scrutin du 28 novembre dernier?<br />
À l’instar des rebelles qu’il soutient, l’Oncle Sam fait<br />
grise mine. Le statu quo ante sonne pour lui comme<br />
une défaite politique dans le dossier ivoirien. Pis, plus<br />
le temps passe, plus les lignes politiques changent ou<br />
évoluent. Nicolas Sarkozy a rompu avec le ton<br />
péremptoire. Il a commencé à mettre de l’eau dans<br />
son vin et nuancer son soutien à Alassane Ouattara.<br />
«La Cedeao, l’Ua et l’Onu ont reconnu Alassane<br />
Ouattara comme vainqueur de la présidentielle. La<br />
France a été amenée à le reconnaître comme le président<br />
élu», a déclaré le Chef de l’État français pour<br />
expliquer la position de son pays. Son message est<br />
donc le suivant : si les organisations internationales<br />
venaient à lâcher le «président de la république du<br />
Golf», il en ferait sans doute autant.<br />
Sur cette question, l’Union africaine (Ua) est aussi<br />
mesurée. Tout comme Sarkozy, l’organisation panafricaine<br />
attribue sa décision à la certification de<br />
Par<br />
FERRO M. BALLY<br />
Young-jin Choi, représentant spécial du Secrétaire<br />
général de l’Onu en Côte d’Ivoire. Ce qui revient à<br />
dire qu’elle n’a aucune position figée. D’où la mise sur<br />
pied du panel de cinq Chefs d’État pour évaluer le<br />
contentieux électoral. «Nous n’avons rien à redouter<br />
des conclusions du panel de l’Union africaine, pour la<br />
simple raison que nous n’en attendons rien», aurait<br />
déclaré un des conseillers d’Alassane Ouattara (Cf.<br />
L’Express n°3.112 du 23 février au 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>).<br />
C’est comme le chant du cygne. À un moment où<br />
l’enthousiasme et l’euphorie font place au scepticisme.<br />
Car, après le Président angolais Eduardo dos<br />
Santos, qui a imputé la responsabilité du contentieux<br />
électoral ivoirien à Choi, son homologue sud-africain,<br />
Jacob Zuma, membre influent du panel, a choisi,<br />
depuis Paris, la chaîne américaine, Cnn, pour dire<br />
ses quatre vérités, afin qu’il soit bien entendu et compris<br />
par Barack Obama: le vainqueur de la présidentielle<br />
ivoirienne n’est pas Alassane Ouattara; c’est bel<br />
et bien Laurent Gbagbo.<br />
C’est pourquoi, face au mur qui se lézarde, le porteparole<br />
du département d’État américain, Philip<br />
Crowley, a voulu traduire l’humeur maussade des<br />
autorités de son pays en dénonçant «la faillite morale<br />
de Laurent Gbagbo». Heureusement qu’il ne balaie<br />
pas devant sa maison avant de tenir de pareils propos.<br />
Sinon, il se serait bien rendu compte que le pays<br />
de «la faillite morale» reste les Usa. Qui, dans une<br />
totale immoralité, font régner la loi du plus fort.<br />
Ils ont, entre autres, envahi, sur des arguments fallacieux,<br />
l’Irak, pendu Saddam Hussein. Bush a amélioré<br />
le supplice chinois de la goutte d’eau en créant, le<br />
cynique, le «waterboarding», la simulation de noyade,<br />
pour torturer les prisonniers de Guantanamo; et<br />
Obama, malgré sa promesse électorale, a reconduit<br />
les tribunaux d’exception pour juger, en dehors de<br />
toutes les règles conventionnelles, ces mêmes et<br />
pauvres prisonniers. Dis-moi ce que tu fais, je te dirai<br />
qui tu es.<br />
Conseil des ministres<br />
Le gouvernement fait le point du paiement des salaires<br />
Ce jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, s’est tenu un Conseil<br />
Région du Moyen-Cavally<br />
des ministres sous la présidence effective de<br />
Département de Guiglo<br />
Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo,<br />
Préfet de région, préfet du département, Koné<br />
Président de la République de Côte d’Ivoire.<br />
Jacques Lobognon, matricule 132 296P.<br />
Les problèmes d’actualité ont été passés à<br />
l’examen durant ce Conseil.<br />
Sur le plan sécuritaire<br />
L’on note une offensive des rebelles sur le front<br />
ouest du territoire ivoirien. On note également<br />
que ces rebelles se muent en terroristes dans<br />
les zones telles qu’Abidjan qui leur sont défavorables,<br />
se fondant ainsi dans la population pour<br />
commettre des crimes et des dégâts matériels<br />
très souvent avec l’appui logistique et tactique<br />
de l’Onuci. Le 23 février <strong>2011</strong>, un avion des forces<br />
onusiennes a déposé des armes et des<br />
munitions à Zouan-Hounien au profit des rebelles<br />
qui ont attaqué les fronts ouest le 24 février<br />
<strong>2011</strong>. Ces forces onusiennes en font de même<br />
pour les poches terroristes dans les communes<br />
d’Abobo et d’Anyama.<br />
Le gouvernement ivoirien a pris la pleine mesure<br />
de cette complicité barbare et a décidé de<br />
passer à l’offensive en sécurisant d’abord la<br />
commune d’Abobo qui constitue le foyer principal<br />
puis en se déployant dans les quartiers de<br />
Koumassi et de Yopougon, zone de repli des<br />
terroristes.<br />
A Daoukro, des rebelles ont attaqué. Ils ont été<br />
repoussés et désarmés par les Forces de<br />
défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.<br />
Le 25 février <strong>2011</strong> dernier, des rebelles ont<br />
dispersé les occupants d’un bus de la Sotra à<br />
Yopougon et incendié ledit bus.<br />
Dans la nuit du 26 au 27 février <strong>2011</strong>, des rebelles<br />
ont attaqué à l’arme lourde le centre émetteur<br />
Rti d’Abobo et l’ont incendié. Bilan 3 personnes<br />
calcinées.<br />
ADaloa, des affrontements entre les forces onusiennes<br />
et la population ont entraîné la mort<br />
d’un policier tombé sous les balles desdites forces<br />
onusiennes.<br />
A Gesco, à Anono et à la Riviera, les forces<br />
onusiennes ont forcé des barrages de sécurité<br />
avec des tirs nourris.<br />
A Grand-Bassam, des manifestations ont eu<br />
lieu ce jeudi 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>. Des blessés par balles<br />
ont été enregistrés.<br />
Au plan économique<br />
L’Etat de Côte d’Ivoire a pris possession de la<br />
Bicici et de la Sgbci.<br />
• Le siège principal de la Sgbci ouvrira le 15<br />
<strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au public. Des propositions seront<br />
faites bientôt pour les autres banques.<br />
62.105 fonctionnaires ont déjà été payés, soit<br />
62% des fonctionnaires, y compris ceux des<br />
zones Cno.<br />
• Concernant le gaz à usage domestique, la<br />
disponibilité se raréfie. Cependant, nous tenons<br />
à rassurer la population que les dispositions<br />
sont prises pour faire face à ces difficultés dans<br />
les plus brefs délais.<br />
• Concernant l’énergie électrique, la mise en<br />
œuvre du programme de construction de nouvelles<br />
centrales thermiques a été suspendue à<br />
cause des sanctions à nous imposées par<br />
l’Union européenne et l’Uemoa. Ainsi, par souci<br />
d’économie, le gouvernement de Côte d’Ivoire a<br />
décidé de réduire momentanément la consommation.<br />
Au niveau de la communication<br />
L’émetteur de la station de la Rti d’Abobo a été<br />
détruit. Cependant, des solutions ont été trouvées<br />
pour Abidjan et certaines villes proches. Il<br />
reste néanmoins, encore quelques villes à<br />
reconnecter.<br />
Face à tous ces préjudices et désagréments, le<br />
Président de la République, Son Excellence<br />
Monsieur Laurent Gbagbo, présente sa compassion<br />
aux familles endeuillées, aux familles<br />
des soldats tombés sur les champs de bataille<br />
et à l’ensemble de la population ivoirienne terrorisée<br />
par les actes ignobles des rebelles.<br />
Le Président de la République de Côte d’Ivoire<br />
déplore tous les désagréments dus aux sanctions<br />
internationales qui sont d’une absurdité criminelle.<br />
Le Président de la République, Son Excellence<br />
Monsieur Laurent Gbagbo, s’engage à maintenir<br />
la Côte d’Ivoire debout et à défendre sa souveraineté<br />
dans l’unité.<br />
Il s’adressera bientôt à son peuple.<br />
Il félicite, en outre, le peuple de Côte d’Ivoire<br />
pour son attachement aux institutions de la<br />
République, pour son sens élevé de l’Etat et son<br />
attitude digne et sereine face aux sanctions<br />
internationales et aux mots d’ordre irresponsables<br />
de l’opposition armée.<br />
Sur le plan social<br />
Depuis la décision de l’Union européenne interdisant<br />
les bateaux battant pavillon européen de<br />
desservir les ports d’Abidjan et de San Pedro, il<br />
y a risque de rupture de certains médicaments,<br />
mais des dispositions sont prises pour faire face<br />
à cette situation dans les plus brefs délais .<br />
Au plan diplomatique<br />
Le mandat du panel des 5 Chefs d’État de<br />
l’Union africaine vient d’être renouvelé. Ainsi, il<br />
sera présent le samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> en Côte<br />
d’Ivoire pour de nouvelles propositions.<br />
Le gouvernement dénonce le comportement<br />
de l’Onuci et demande aux pays contributeurs<br />
des troupes de l’Onuci de rappeler leurs différents<br />
contingents.<br />
Le caractère génocidaire de l’ensemble des<br />
sanctions internationales qui consiste à priver la<br />
zone sud de notre pays d’armes, de médicaments<br />
et à armer les rebelles, a été condamné<br />
par le gouvernement de Côte d’Ivoire.<br />
Cette attitude assassine qui consiste à exterminer<br />
par l’étouffement économique et par le terrorisme<br />
toute une zone, pour le seul motif que<br />
cette zone est politiquement favorable au président<br />
légalement élu, Son Excellence Laurent<br />
Gbagbo, est inique et cynique comme méthode<br />
d’accès au pouvoir.<br />
Le Président de la République de la Côte<br />
d’Ivoire tient à rassurer la population ivoirienne<br />
de sa détermination à relever tous les défis pour<br />
conduire la Côte d’Ivoire vers son indépendance<br />
économique en toute sécurité.<br />
Au titre des mesuresindividuelles<br />
Le Conseil des ministres a autorisé la nomination<br />
des responsables suivants:<br />
Nomination de préfets de région<br />
Région du N’Zi-Comoé<br />
Département de Dimbokro<br />
Préfet de région, préfet du département, Aonon<br />
Pierre Evariste, matricule 163 927N.<br />
Nomination de préfets de département.<br />
Région du Haut- Sassandra<br />
Département de Vavoua<br />
Préfet du département, Andjou Koua, matricule<br />
239 582Z.<br />
Région du Fromager<br />
Département d’Oumé<br />
Préfet du département, Ekponon Assoumou<br />
André, matricule 127 315 L.<br />
Région du Moyen-Cavally<br />
Département de Duékoué<br />
Préfet du département, Gohou Sogro Anatole,<br />
matricule 088 972 Z.<br />
Région des Lacs<br />
Département de Toumodi<br />
Préfet du département, Boni Agnimel Salomon,<br />
matricule 163 928 X.<br />
Région du Sud- Bandama<br />
Département de Lakota<br />
Préfet du département Womblégnon Célestin,<br />
Matricule 246 721 A.<br />
Département de Guitry<br />
Préfet du département, Sahouan Clahi Roland,<br />
matricule 158 548 M.<br />
Nomination de secrétaires généraux<br />
de préfecture<br />
Région des Lagunes<br />
Département de Sikensi<br />
Secrétaire général de préfecture, Kokora<br />
Mauny François Xavier, matricule 164 983 Q.<br />
Région du Haut-Sassandra<br />
Département de Daloa<br />
Secrétaire général de préfecture, Ziabi<br />
Alphonse, matricule 203 516 T.<br />
Région du N’Zi-Comoé<br />
Département de Dimbokro<br />
Secrétaire général de préfecture, Kroko Boni,<br />
matricule 098 776 F.<br />
Région du Zanzan<br />
Département de Bouna<br />
Secrétaire général de préfecture, Diratié Koné,<br />
matricule 084 227 J.<br />
Département de Nassian<br />
Secrétaire général de préfecture, Yapi Ogou<br />
Jean-Claude, matricule 253 373 L.<br />
Département de Tanda<br />
Secrétaire général de préfecture, Lebouath<br />
Cayskand Jacques, matricule 152 265 B.<br />
Nomination du directeur de la pharmacie et<br />
des médicaments: Yapi Désiré, maître de<br />
Conférences agrégé de sciences pharmaceutiques.<br />
Nomination du directeur des ressources<br />
humaines du ministère de la Santé et de la<br />
Lutte contre le Sida : Mme Kacou épse<br />
Sépou Anastasie Laure, matricule 246 724D,<br />
administrateur du travail et des lois sociales,<br />
grade A4.<br />
Nomination du directeur médical scientifique<br />
du Centre hospitalier universitaire de<br />
Treichville: M. Ouattara Dilaï Noël, matricule<br />
101 031J, professeur titulaire de Radiologie et<br />
d’imagerie médicale.<br />
Nomination du directeur médical scientifique<br />
du Centre hospitalier universitaire de<br />
Cocody: Mme Dangui épse Aka-Kouassi<br />
Elisabeth Wangah, matricule 116 089, professeur<br />
titulaire de pneumo-phtisiologie.<br />
Je vous remercie.<br />
Fait à Abidjan, le 3 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
AHOUA DON MELLO<br />
MINISTRE DE L’ÉQUIPEMENT<br />
ET DE L’ASSAINISSEMENT<br />
PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
3<br />
Le général Kassaraté Tiapé aux femmes du Bas-Sassandra<br />
Nous faisons notre travail et ne sommes<br />
nullement perturbés par les ragots<br />
Je ne suis pas au Golf hôtel et,<br />
comme vous le voyez, je suis<br />
à mon bureau que je ne quitte<br />
pas avant une certaine<br />
heure. Je n’ai pas reçu 14<br />
milliards de Fcfa de Alassane<br />
Ouattara sur mon compte. La<br />
gendarmerie avec à sa tête ma<br />
modeste personne sera toujours<br />
attachée à la défense des institutions<br />
de la République et aux<br />
personnalités qui les incarnent.<br />
Et elle s’emploiera toujours et<br />
avec la même détermination à<br />
l’exécution de ses missions<br />
régaliennes portant notamment<br />
sur la protection des personnes<br />
et des biens. Pour nous, forces<br />
de l’ordre et particulièrement la<br />
gendarmerie, il n’y a pas de<br />
débats. Le Président de la<br />
République, chef suprême des<br />
armées de Côte d’Ivoire et aux<br />
ordres de qui nous exerçons se<br />
nomme M. Gbagbo Laurent et<br />
non Alassane Ouattara ».<br />
Recevant hier à son cabinet le<br />
bureau de l’Union des femmes<br />
du Bas-Sassandra (Ufbs), le<br />
commandant supérieur de la<br />
gendarmerie, le général de<br />
Après les violents affrontements<br />
entre les Forces de<br />
défense et de sécurité de<br />
Côte d’Ivoire (Fds-CI) et<br />
des éléments armés du<br />
chef de guerre d’origine burkinabé,<br />
Amadé, à Blody (axe<br />
Duékoué-Kouibly) dans la nuit<br />
du lundi 1er au mardi 2 <strong>mars</strong>,<br />
plusieurs corps sans vie, sept<br />
kalachnikovq, des armes blanches<br />
appelées «longs couteaux»<br />
et une importante quantité<br />
de drogue ont été trouvés au<br />
niveau des positions bombardées<br />
par le char des Fds-CI.<br />
En effet, selon des responsables<br />
des Fds-CI qui ont requis<br />
l’anonymat, après les combats,<br />
plusieurs éléments ont été<br />
envoyés pour ratisser la zone.<br />
Une fois sur les lieux, ils ont<br />
découvert les raisons du calme<br />
plat qui régnait dans la zone<br />
adverse. Les corps sans vie de<br />
sept personnes qui ont succombé<br />
sans doute à leurs blessures,<br />
des armes blanches de toutes<br />
sortes, et sept kalachnikovs<br />
appartenant probablement aux<br />
défunts. Mais ce qui a le plus<br />
marqué les éléments des Fds-<br />
CI, c’est l’importante quantité de<br />
drogue dans des sachets jonchant<br />
le champ de bataille.<br />
corps d’armée Kassaraté Tiapé<br />
Edouard, a bien voulu mettre un<br />
terme aux rumeurs fantaisistes<br />
que des individus tapis dans<br />
l’ombre faisaient courir depuis<br />
un moment sur sa personne.<br />
Rumeurs qui lui ont été rapportées<br />
par les représentantes des<br />
femmes des cinq départements<br />
du Bas-Sassandra, et qui<br />
seraient liées à la crise postélectorale<br />
que vit la Côte d’Ivoire<br />
depuis le 28 novembre 2010.<br />
Les femmes<br />
rassurées<br />
Il se raconte, en effet, que: «le<br />
général Kassaraté s’est rallié<br />
au camp Ouattara…<br />
Kassaraté a reçu 14 milliards<br />
de francs sur son compte et a<br />
trahi Gbagbo… Fuyant la Côte<br />
d’Ivoire, Kassaraté a été arrêté<br />
à l’aéroport… Le commandant<br />
supérieur de la gendarmerie<br />
ne vient plus à son<br />
bureau et il est au Golf hôtel<br />
avec le clan Ouattara…etc. »<br />
Pour en avoir le cœur net, les<br />
femmes de l’Ufbs conduites<br />
par leur présidente, Mme<br />
Kapet Elisabeth, ont rendu<br />
Après les affrontements Fds - rebelles à Duékoué<br />
7 corps retrouvés<br />
“C’est sous l’effet de la drogue<br />
qu’ils attaquent. La drogue leur<br />
donne le courage, ainsi ils ne<br />
savent pas souvent pourquoi ils<br />
se battent; ils sont alors sans<br />
pitié”, affirme l’officier qui a dirigé<br />
le ratissage. Les populations<br />
tentent de vaquer à leurs occupations<br />
comme elles le peuvent,<br />
tout en craignant leur propre<br />
ombre.<br />
Après l’ouest, ce sont les populations<br />
de la sous-préfecture de<br />
Bédiala (42 km de Daloa sur<br />
l’axe Daloa-Bouaflé) qui ont<br />
reçu la visite des hommes de<br />
Soro Guillaume. Selon Z.<br />
Germain, un habitant joint par<br />
téléphone, ces éléments venus<br />
de Vavoua en passant par<br />
Kanzra sont arrivés aux environs<br />
de 22h, le mercredi 2 <strong>mars</strong>.<br />
Des jeunes ont été battus à<br />
mort. Pour les obliger à indiquer<br />
Comme ici à Abobo, les affrontements à Duékoué font de nombreuses victimes et d’importants<br />
dégâts.<br />
le PC des Fds-CI. Les<br />
assaillants règneront en maître<br />
jusqu’au petit matin. Ils seront<br />
chassés dans la matinée par<br />
l’important renfort venu de<br />
Daloa. Néanmoins, ils réussiront<br />
à partir avec une télé et des<br />
poulets sur les motos qui leur<br />
ont servis de moyens de<br />
transport.<br />
SAINT-TRA BI<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
visite à leur frère, le général<br />
Kassaraté.<br />
«Vous connaissant parfaitement,<br />
nous savions que tout<br />
ce qui se raconte sur votre<br />
compte n’est que pur mensonge.<br />
Mais il nous fallait vous<br />
rencontrer pour savoir avec<br />
vous les fondements de telles<br />
insinuations », a dit Mme<br />
Goba Laurence, porte-parole<br />
de la délégation. C’est donc<br />
ainsi interpellé par les femmes<br />
de sa région de naissance qui<br />
voulaient en savoir davantage<br />
sur les rumeurs qui leur parviennent<br />
que le patron de la<br />
gendarmerie nationale a<br />
apporté un démenti cinglant. Il<br />
a aussi et surtout réaffirmé<br />
que la gendarmerie sous sa<br />
responsabilité sera toujours<br />
fidèle à l’Etat de droit.<br />
Nullement impressionné ni<br />
perturbé par ces ragots, le<br />
général de corps d’armée<br />
Kassaraté Tiapé Edouard se dit<br />
profondément attristé et indigné<br />
par ces actes qu’il qualifie de criminels.<br />
Pour lui, ces propos malveillants<br />
sont une arme de guerre<br />
dans la mesure où, en cette<br />
période de crise, ils embarrassent<br />
fortement l’opinion de certaines<br />
personnes et forgent des<br />
convictions. «Il s’agit tout simplement<br />
d’une guerre d’opinion que<br />
mènent les ennemis de la<br />
République qui agissent dans<br />
l’ombre », dit-il. Se refusant d’aborder<br />
des questions militaires<br />
avec des civils, le commandant<br />
supérieur de la gendarmerie<br />
intervenant sur la guerre qui est<br />
menée contre les Fds par des<br />
rebelles surarmés et qui usent<br />
de perfidie, a tenu à rassurer ses<br />
hôtes. Il assure qu’avec la gendarmerie<br />
et les armées sous le<br />
commandement du chef d’étatmajor<br />
des armées, le général de<br />
corps d’armée Philippe Mangou,<br />
la situation est bel et bien sous<br />
contrôle.<br />
Pour sa loyauté au Président<br />
Laurent Gbagbo et aux institutions<br />
de la République, le général<br />
Kassaraté a été vivement félicité<br />
par les femmes du Bas-<br />
Sassandra qui disent se mettre<br />
à sa disposition dans la conduite<br />
de ses hautes responsabilités<br />
pour la sécurité de la Côte<br />
d’Ivoire.<br />
LANDRY KOHON<br />
Tuerie des femmes à Abobo<br />
Les Fds-CI dégagent leur responsabilité<br />
Sur la base des propos de<br />
pseudo témoins, des<br />
agences de presse ont<br />
diffusé l’<strong>info</strong>rmation<br />
selon laquelle les Fds-CI<br />
seraient coupables de la<br />
mort de six (06) femmes,<br />
tuées par balles, au cours de<br />
la marche des militantes du<br />
Rhdp à Abobo, le jeudi 03<br />
<strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />
Cette <strong>info</strong>rmation a été automatiquement<br />
relayée depuis<br />
hier par des médias internationaux.<br />
Tout en s’inclinant très sincèrement<br />
sur la mémoire de<br />
ces femmes tuées, victimes<br />
d’actes d’un autre âge, les<br />
Fds-CI déclarent purement<br />
et simplement ne pas se<br />
reconnaître dans cette accusation,<br />
forcément mensongère<br />
et sans fondement.<br />
A l’intention de ces médias<br />
qui, de façon curieuse et<br />
suspecte, s’accordent autour<br />
de cette accusation grave,<br />
les Fds-CI rappellent que<br />
des marches similaires de<br />
militantes du Rhdp ont eu<br />
lieu à Adjamé, à Marcory, à<br />
Treichville, à Attécoubé, à<br />
Bassam et dans d’autres<br />
localités les jours précédents;<br />
elles ont été toutes<br />
dispersées par des Fds-CI à<br />
l’aide de moyens conventionnels,<br />
sans qu’aucun cas<br />
de tuerie par balles n’ait été<br />
déploré, ni d’actes de barbarie<br />
observés.<br />
Les Fds-CI s’insurgent contre<br />
ces adeptes des <strong>info</strong>rmations<br />
pour qui la légèreté et<br />
la manipulation des faits sont<br />
établies comme des règles<br />
professionnelles.<br />
Aussi, le Chef d’état-major<br />
des Armées demande-t-il à<br />
ces accusateurs de rechercher<br />
les auteurs présumés<br />
de ces tueries de femmes à<br />
Abobo ailleurs. Car il affirme<br />
que la zone d’Abobo n’a<br />
jamais été le théâtre d’opérations<br />
des Fds-CI ce jour<br />
précis du jeudi 03 <strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong>, jour de la marche.<br />
Enfin, le Chef d’état-major<br />
des Armées précise que les<br />
troupes des Fds-CI sont restées<br />
stationnées dans leur<br />
cantonnement d’Abobo.<br />
Dieu bénisse et sauve la<br />
Côte d’Ivoire!<br />
Fait à Abidjan<br />
le vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
POUR LES FDS-CI<br />
LE COLONEL-MAJOR<br />
GOHOUROU BABRI HILAIRE<br />
PORTE-PAROLE
L’actualité politique<br />
4<br />
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Crise post-électorale<br />
Les déplacés d’Abobo, entre fuir<br />
à nouveau ou revenir au bercail<br />
Partis d’Abobo à la suite<br />
des tensions post-électorales<br />
pour trouver refuge<br />
ailleurs, plus exactement<br />
dans les autres communes<br />
du district d’Abidjan, plusieurs<br />
déplacés reviennent sur<br />
leurs pas. Notamment, ceux<br />
ayant eu pour destination les<br />
communes de Yopougon,<br />
Koumassi et Port-Bouët. En<br />
effet, les récents affrontements<br />
à l’arme lourde et légère<br />
qui ont eu pour théâtre les<br />
quartiers PK 18 et N’Dotré à<br />
Abobo, ont entraîné un déplacement<br />
massif des populations<br />
désireuses de « se mettre<br />
à l’abri d’éventuelles balles<br />
perdues ». Grand a été leur<br />
désarroi, lorsque certains secteurs<br />
de Yopougon (Port-<br />
Bouët II, Gesco…), Koumassi<br />
(Campement, Kahira…) et<br />
Port-Bouët (Adjouffou…) ont<br />
connu ou presque, les mêmes<br />
heurts.<br />
Al’initiative de l’Union des<br />
femmes musulmanes du<br />
Front populaire ivoirien qui,<br />
selon la présidente, Barry<br />
Matenin, se sentait interpellée<br />
par le mutisme des musulmans<br />
face aux conséquences<br />
de la crise post-électorale, Pr.<br />
Méité Mamoudou, sociologue<br />
de son état, a animé une conférence<br />
sur le thème : «Pouvoir<br />
politique et l’Islam en Côte<br />
d’Ivoire». C’était le 2 <strong>mars</strong>, à la<br />
salle Emmanuel Dioulo de<br />
l’Hôtel du District, au Plateau.<br />
D’entrée de jeu, il a tenu à souligner<br />
la nécessité du thème. En<br />
effet, dira-t-il, «quand les guerres<br />
sont déclenchées, on ne<br />
peut pas les circonscrire». D’où<br />
son appel fort pressant aux<br />
musulmans : «Ne tombons pas<br />
Sensibles à la crise postélectorale<br />
que vit le pays<br />
depuis le second tour de la<br />
présidentielle du 28 novembre<br />
2010, les femmes de la<br />
région du Bas- Sassandra<br />
(San-Pedro, Soubré,<br />
Sassandra, Tabou et Guéyo)<br />
ont voulu donner leur position.<br />
A travers une déclaration rendue<br />
publique par la présidente<br />
de leur union, Elisabeth Kapet,<br />
elles se sont adressées aux<br />
Chefs d’Etat africains membres<br />
du panel en ces termes :<br />
«Autant la paix doit être basée<br />
sur la vérité et la justice, pour<br />
PHOTO: COULIBALY ABDOULAYE<br />
Les habitants de la commune d’Abobo, contraints de déserter leur domicile.<br />
Si certains ont choisi de déménager<br />
à nouveau, d’autres, par<br />
contre, ont dû retourner à leur<br />
atteindre durablement son but,<br />
autant le droit, pour être dit, ne<br />
doit, en aucun cas, se départir<br />
de notre Constitution, loi fondamentale<br />
de l’Etat ivoirien».<br />
C’était, jeudi l’occasion pour<br />
Elisabeth Kapet et ses sœurs<br />
de réaffirmer, à la salle de<br />
conférences de la Société de<br />
gestion du patrimoine immobilier<br />
de l’Etat (Sogepie), au<br />
Plateau, «leur soutien total et<br />
inaliénable à S.E. Laurent<br />
Gbagbo, Président de la<br />
République de Côte d’Ivoire,<br />
garant de la Constitution et de<br />
l’intégrité de l’Etat ivoirien». Et<br />
point de départ (à Abobo), car<br />
ne sachant plus où partir.<br />
C’est le cas de la famille A.J.<br />
dans le piège de ceux qui veulent<br />
utiliser la religion musulmane<br />
pour diviser les Ivoiriens. Ne<br />
tombons pas dans une crise religieuse<br />
car l’Islam et le christianisme<br />
ont un seul fondement :<br />
la paix».<br />
Le conférencier a longuement<br />
expliqué que la boussole d’un<br />
pays démocratique c’est la<br />
Constitution. Aussi, déplore-t-il<br />
la guérilla urbaine qui s’est<br />
emparée de la ville d’Abidjan<br />
depuis quelques jours, avec son<br />
corollaire de déplacés. «La Côte<br />
d’Ivoire est une mosaïque ethnique,<br />
une terre de brassages<br />
culturels. C’est pourquoi je trouve<br />
insensé qu’un Chef d’Etat<br />
africain puisse vouloir qu’on la<br />
bombarde», déclare-t-il.<br />
Le conférencier a indiqué que le<br />
rencontrée le 2 <strong>mars</strong>, en<br />
milieu de matinée, au rondpoint<br />
d’Abobo-Anador, alors<br />
• Pr Méité Mamoudou aux femmes: “Ne tombons pas dans le piège<br />
de ceux qui veulent utiliser la religion musulmane pour diviser les Ivoiriens”<br />
Président Laurent Gbagbo a<br />
beaucoup fait pour les musulmans<br />
: dons, envoi en pèlerinage,<br />
octroi de droits politiques,<br />
construction de mosquées,<br />
ouverture de la Côte d’Ivoire aux<br />
organisations musulmanes,<br />
nomination de cadres du nord à<br />
des postes de responsabilité,<br />
etc. «Je ne comprends pas<br />
pourquoi des gens font une<br />
insurrection contre son régime»,<br />
se plaint-il. Il se fonde sur un fait<br />
: «Laurent Gbagbo était en train<br />
de s’organiser pour que son<br />
successeur soit un fils du nord.<br />
C’est dommage que des gens<br />
n’aient pas compris cela en le<br />
laissant travailler».<br />
EMMANUEL KOUASSI<br />
• Les femmes du Bas-Sassandra pour le respect de la Constitution<br />
d’ajouter : «Nous assurons<br />
S.E. Laurent Gbagbo,<br />
Président de la République de<br />
Côte d’Ivoire, de notre engagement<br />
sans faille à ses côtés,<br />
dans le combat qu’il mène pour<br />
le respect de la dignité de la<br />
Côte d’Ivoire, en particulier et<br />
de l’Afrique, en général».<br />
Le porte-parole a évoqué la<br />
nationalisation des institutions<br />
financières, l’application de la<br />
réciprocité dans les relations<br />
diplomatiques qui, selon elle,<br />
sont des mesures courageuses.<br />
Aussi, les femmes du<br />
Bas-Sassandra encouragentelles<br />
Laurent Gbagbo et son<br />
Premier ministre Aké N’Gbo «à<br />
étendre ces mesures à toutes<br />
les structures étrangères qui,<br />
pour des raisons <strong>info</strong>ndées,<br />
décideraient de façon unilatérale,<br />
d’arrêter leurs activités».<br />
Elles exigent, par la même<br />
occasion, le désarmement total<br />
de la rébellion et la réunification<br />
du pays, demandent à l’Onu,<br />
l’Union européenne et à<br />
l’Uemoa, «la levée immédiate<br />
de toutes formes de sanctions<br />
imposées à la Côte d’Ivoire,<br />
Etat libre et souverain».<br />
E. KOUASSI<br />
qu’elle retournait à Bocabo,<br />
d’où elle est partie le 20 février<br />
dernier. «J’ai fait partir ma<br />
femme et mes enfants chez<br />
mon frère à Koumassi-<br />
Campement. Et voilà que des<br />
affrontements meurtriers s’y<br />
sont produits et se poursuivent<br />
même présentement, obligeant<br />
celui-ci à déménager.<br />
Ne pouvant supporter toutes<br />
les familles réunies à la fois<br />
chez lui, je me suis vu obligé<br />
d’aller chercher la mienne<br />
pour repartir à Abobo-Bocabo.<br />
Dieu fera le reste. Car je n’ai<br />
plus personne ailleurs, même<br />
au village», nous a-t-il confié,<br />
avec beaucoup d’amertume.<br />
Dame Kadio Affoué, résidant<br />
auparavant à Abobo-Sagbé<br />
communément appelé ‘’Abobo<br />
- Derrière-Rail » et ses deux<br />
enfants ont dû également se<br />
résoudre à faire marche arrière.<br />
Après un peu plus de deux<br />
semaines passées chez son<br />
beau-frère à Yopougon - Port-<br />
Bouët II. Plusieurs raisons<br />
expliquent ce départ précipité<br />
de la cité dite ‘’de la joie’’.<br />
D’abord, les affrontements et<br />
agressions qui y ont eu cours,<br />
mais aussi et surtout la surcharge<br />
de dépenses occasionnée<br />
par leur arrivée dans<br />
la famille d’accueil.<br />
Le village,<br />
une inconnue<br />
Il se nomme Sidibé<br />
Souleymane. Malien de<br />
père et de mère, il a réussi,<br />
avec un extrait de naissance<br />
qu’il s’est fait établir,<br />
à obtenir la carte nationale<br />
d’identité ivoirienne, sous le<br />
numéro C 0042 07 0014.<br />
Avec cette pièce, plutôt que<br />
de se rendre utile à la société,<br />
il a préféré choisir l’activisme<br />
politique. En intégrant,<br />
à Yamoussoukro, ces<br />
assaillants invisibles qui<br />
attaquent les Forces de<br />
défense et de sécurité de<br />
Côte d’Ivoire (Fds-CI) et autres<br />
paisibles citoyens dans<br />
la capitale politique et administrative<br />
de la Côte d’Ivoire.<br />
Trahis par ses propos dans<br />
un taxi, il a été mis aux<br />
arrêts le 27 février dernier<br />
par les hommes du premier<br />
arrondissement de<br />
Interrogé sur le motif pour<br />
lequel elle ne se rend pas plutôt<br />
au village, Dame Kadio<br />
Affoué répond : «Mon père<br />
qui n’est malheureusement<br />
plus de ce monde, avait cessé<br />
de se rendre chez lui au village<br />
dans la sous-préfecture de<br />
M’Batto. Ce, vingt-quatre ans<br />
avant sa mort. Depuis lors, ni<br />
ma mère qui est originaire de<br />
Bouna, ni moi- même ne sommes<br />
allées au village dont<br />
nous ignorons aujourd’hui la<br />
route». Par ailleurs, des témoignages<br />
concordants font état<br />
de ce que certaines familles<br />
ne se sentant plus en odeur<br />
de sainteté auprès de leurs «<br />
tuteurs » ont préféré se masser<br />
sur l’esplanade de certaines<br />
églises catholiques à<br />
Abobo ou dans les nouveaux<br />
quartiers. Et cela, sur les<br />
conseils d’anciens voisins qui<br />
les y ont devancés. Au dire<br />
d’un habitant d’Abobo-Banco,<br />
qui a souhaité garder l’anonymat,<br />
ses cousins et cousines,<br />
réfugiés chez leur tante à Port-<br />
Bouët – Adjouffou, sont rentrés<br />
précipitamment au village<br />
qui apparaît, pour eux, comme<br />
une destination plus sûre. Car<br />
des rumeurs qui se sont<br />
répandues comme une traînée<br />
de poudre, faisaient état<br />
de ce qu’un bombardement à<br />
l’Aéroport Félix Houphouët-<br />
Boigny de Port-Bouët serait<br />
imminent.<br />
NARCISSE ANGAN<br />
CORRESPONDANT PARTICULIÈRE<br />
• Sidibé Souleymane, le Malien qui veut<br />
faire de la capitale politique un Abobo bis<br />
Yamoussoukro.<br />
Ce jour-là, le sieur Sidibé<br />
a emprunté un taxi dans<br />
lequel se trouvait un policier<br />
en civil. Dès qu’il est monté,<br />
tout fier de son activisme, il<br />
s’est mis à menacer : «On<br />
va tuer les policiers. On va<br />
finir avec eux à<br />
Dioulabougou. Nous allons<br />
installer la chienlit afin que<br />
Yamoussoukro devienne<br />
comme Abobo».<br />
Il n’en fallait pas plus pour<br />
que le flic qui a gardé son<br />
calme, intime l’ordre au<br />
chauffeur de taxi de le<br />
conduire au commissariat<br />
du 2 e<br />
arrondissement. Notre<br />
activiste y a été interpellés<br />
puis déféré au tribunal de<br />
Toumodi.<br />
KOFFI KOUAMÉ<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin /Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
5<br />
Deuxième visite du Groupe de haut niveau aujourd’hui<br />
Déby appelle Gbagbo et Ouattara à un cessez-le feu<br />
De gauche à droite, les Présidents Jacob Zuma, Idriss Déby, Ould Abdel Aziz et Jakaya Kikwete.<br />
Le Groupe de haut niveau<br />
de l’Union africaine composé<br />
de cinq Chefs d’Etat<br />
de toutes les régions du<br />
continent est de retour à<br />
Abidjan depuis ce samedi<br />
matin 5 <strong>mars</strong> après leur<br />
deuxième rencontre, hier, à<br />
Nouakchott en Mauritanie.<br />
Avant cette arrivée, les Chefs<br />
d’Etat ont, par la voix du<br />
Président tchadien, Idriss<br />
Deby Itno, transmis un message<br />
aux protagonistes de la<br />
crise, Laurent Gbagbo et<br />
Alassane Ouattara, dans<br />
lequel il appelle à l’apaisement.<br />
Vu que la montée de la<br />
violence, ces derniers jours,<br />
inquiète tout le monde.<br />
"Compte tenu de la gravité de<br />
la situation actuelle, nous<br />
tenons, avant de nous rendre<br />
à Abidjan, à lancer un appel<br />
solennel aux présidents<br />
Gbagbo et Ouattara pour un<br />
arrêt immédiat des affrontements<br />
en observant un cessez-le-feu<br />
sur toute l`étendue<br />
du territoire ivoirien et à privilégier<br />
la voie du dialogue pour<br />
la résolution pacifique et fraternelle<br />
de cette crise<br />
post-électorale", a indiqué<br />
jeudi dernier le Président<br />
Deby dans une déclaration<br />
lue à la presse par son<br />
Premier ministre. "Les présidents<br />
Gbagbo et Ouattara doivent<br />
créer les conditions favorables<br />
permettant au panel<br />
des Chefs d’Etat d’accomplir<br />
sa mission de paix dans l’intérêt<br />
exclusif du peuple frère<br />
ivoirien", a-t-il poursuivi.<br />
Aucune piste<br />
pacifique<br />
n’est exclue<br />
Ils "doivent faire preuve de<br />
patriotisme et de dépassement<br />
de soi pour le<br />
retour de la paix et de la cohésion<br />
nationale en Côte<br />
d’Ivoire", souligne la<br />
déclaration.<br />
À l’ouverture de la réunion<br />
hier, à Nouakchott, Mohamed<br />
Ould Abdel Aziz a réaffirmé la<br />
détermination du panel à<br />
répondre à l’attente de paix<br />
des Ivoiriens et de l’Afrique.<br />
"Cette rencontre traduit notre<br />
détermination à explorer toutes<br />
les possibilités permettant<br />
de régler de manière pacifique<br />
et consensuelle la crise qui<br />
menace la survie, voire l'existence<br />
même de la Côte<br />
d'Ivoire", a déclaré le dirigeant<br />
mauritanien. Et de donner la<br />
raison de leur engagement.<br />
De la stabilité de la Côte<br />
d'Ivoire "dépend celle de la<br />
sous-region et la préservation<br />
des acquis démocratiques au<br />
niveau de notre continent", a-<br />
t-il ajouté, entouré de Jacob<br />
Zuma (Afrique du Sud),<br />
Jakaya Kikwete (Tanzanie),<br />
Idriss Deby Itno (Tchad) et<br />
Blaise Compaoré (Burkina<br />
Le Médiateur de la République exhorte les Ivoiriens à être<br />
des artisans de la paix et à cultiver les valeurs morales<br />
Au cours de sa déclaration du<br />
17 février <strong>2011</strong>, le Médiateur<br />
de la République a eu à faire<br />
part à la population ivoirienne<br />
des conclusions de la journée<br />
de réflexion qu'il a organisée<br />
en vue d'une médiation nationale<br />
dont le double objectif<br />
était de rechercher la vérité sur<br />
les causes de la crise et d'élaborer<br />
un plan de médiation.<br />
Le Médiateur de la République<br />
a eu également à <strong>info</strong>rmer la<br />
population ivoirienne que, suite<br />
aux échanges qui ont eu lieu<br />
tant en séance plénière qu'à<br />
huis clos, plusieurs hypothèses<br />
de sortie de crise ont été<br />
émises qu'il entendait utiliser<br />
pour élaborer un plan définitif<br />
de médiation.<br />
Or, depuis le 18 février <strong>2011</strong>, le<br />
Médiateur de la République<br />
constate malheureusement<br />
que la situation post-électorale<br />
en Côte d'Ivoire est devenue<br />
très inquiétante. Notre pays<br />
plonge de jour en jour dans<br />
une escalade de violences<br />
sans précédent. La cohésion<br />
sociale s'effrite davantage et la<br />
paix sociale est gravement<br />
compromise.<br />
Face à cette dégradation du<br />
climat social, le Médiateur de<br />
la République:<br />
- exhorte les parties en présence<br />
à l'arrêt des hostilités et à<br />
toutes formes de conflits<br />
armés sur le territoire ivoirien.<br />
- demande à chaque Ivoirien<br />
d'être un artisan de paix et de<br />
cultiver les valeurs morales et<br />
éthiques fondamentales telles<br />
que l'amour de la patrie, le<br />
respect de la vie humaine,<br />
l'honnêteté, le don de soi et<br />
tous les facteurs favorisant l'unité<br />
nationale et le progrès<br />
socioéconomique.<br />
- demande aux médias nationaux<br />
et internationaux d'appeler<br />
à la cohésion sociale au lieu<br />
d'exacerber la crise par des<br />
propos haineux.<br />
Les mots d'ordre des acteurs<br />
de la classe politique qui violent<br />
le droit naturel d'un innocent<br />
à la vie sont injustes et<br />
comme tel ne peuvent avoir<br />
force de loi.<br />
Aussi le Médiateur de la<br />
République renouvelle-t-il avec<br />
vigueur son appel à tous les<br />
acteurs de la vie politique, afin<br />
qu'ils ne promulguent pas de<br />
telles dispositions qui méconnaissent<br />
la dignité de la personne<br />
et minent à la racine la<br />
vie-même de la société ivoirienne.<br />
Le Médiateur de la République<br />
tient à encourager le panel des<br />
cinq Chefs d'Etat mandatés<br />
par l'Union africaine pour la<br />
recherche d'une solution pacifique<br />
et durable à la crise gravissime<br />
qui secoue dangereusement<br />
notre pays.<br />
Le Médiateur de la République<br />
remercie chaleureusement la<br />
communauté nationale et<br />
internationale, les institutions<br />
nationales et internationales<br />
pour leur soutien et leur<br />
demande d'œuvrer sans cesse<br />
pour la paix et pour l'apaisement<br />
du climat social par le<br />
dialogue.<br />
Le peuple de Côte d'Ivoire et<br />
les populations étrangères qui<br />
cohabitent sur le territoire ivoirien<br />
n'aspirent qu'à la paix,<br />
condition incontournable du<br />
développement économique<br />
et social. A cet égard, il est<br />
constant que l'on ne louera<br />
jamais assez les vertus du dialogue.<br />
FAIT À ABIDJAN, LE 04 MARS <strong>2011</strong><br />
MATHIEU EKRA<br />
MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE<br />
Faso). Revenant sur leur précédente<br />
mission, le Président<br />
tchadien a avoué les difficultés<br />
rencontrées lors des<br />
entretiens avec les deux parties.<br />
Des écueils lors<br />
du premier<br />
séjour<br />
Conséquence, la mission, a-til<br />
confessé, "n’a pas permis de<br />
concilier toutes les positions<br />
des protagonistes ivoiriens".<br />
Pour sa part, le Président sudafricain<br />
Jacob Zuma, a estimé,<br />
lors de sa visite d’Etat en<br />
France du 2 au 3 <strong>mars</strong>, qu’il<br />
ne considérait pas qu’il y ait<br />
eu des élections en Côte<br />
d’Ivoire en raison de nombreuses<br />
irrégularités constatées.<br />
Vu que les conditions de<br />
transparence, de justice, de<br />
liberté et de sécurité n’étaient<br />
pas réunies. Un avis fondé<br />
non seulement sur sa propre<br />
constatation en même temps<br />
que ses pairs africains, que<br />
sur le rapport de l’équipe d’experts<br />
qui avait précédé le<br />
Groupe de haut niveau du 6<br />
au 10 février à Abidjan.<br />
Chaque partie, rappelons-le,<br />
revendique la victoire au<br />
second tour de l’élection présidentielle<br />
du 28 novembre<br />
2010. M. Ouattara s’appuyant<br />
sur des résultats provisoires<br />
proclamés par le président de<br />
la Commission électorale<br />
indépendante, Youssouf<br />
Bakayoko en dehors des<br />
locaux de l’institution et hors<br />
délai. Résultat qui bénéficie<br />
de l’aval du certificateur,<br />
Young Jin Choi, et d’une partie<br />
de la communauté internationale<br />
conduite par la France.<br />
Quant à Laurent Gbagbo, il a<br />
été reconnu victorieux par le<br />
Conseil constitutionnel, juridiction<br />
suprême nationale en<br />
matière de contentieux électoral<br />
et a prêté serment devant<br />
cette Institution.<br />
Comme lors de sa première<br />
visite à Abidjan du 21 au 23<br />
février en vue d’évaluer la<br />
situation socio-politique et de<br />
proposer des «solutions d’ensemble»<br />
pour le règlement<br />
durable de la crise, la délégation<br />
sera sûrement amputée<br />
d’un de ses membres. A<br />
savoir le Président du Burkina<br />
Faso Blaise Compaoré, représentant<br />
de la Cedeao. Il avait<br />
justifié son absence la précédente<br />
fois par des «raisons de<br />
sécurité». "Il est exclu que le<br />
Président Compaoré parte à<br />
Abidjan, même si les autres<br />
Chefs d’Etat décident d’aller<br />
donner les conclusions de<br />
leur concertation", indique<br />
l’Afp citant une source proche<br />
du dirigeant du Faso.<br />
PAULIN N. ZOBO
L’actualité politique<br />
6<br />
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Contribution<br />
La crise post-électorale en Côte d’Ivoire et l’éveil politique<br />
des consciences des populations africaines<br />
PAR<br />
P r JEAN PAUL AYINA (*)<br />
L’Afrique des indépendances a déjà<br />
au moins cinquante ans. Et cinquante<br />
ans, dans la vie d’un homme et, a<br />
fortiori, d’un peuple, c’est l’âge de la<br />
maturité. C’est l’âge qui permet de<br />
se réclamer d’une certaine expérience<br />
des choses et des hommes, bref<br />
de la vie. A cet âge, lorsqu’on a eu la<br />
chance de l’atteindre, surtout en<br />
Afrique, où l’espérance de vie est<br />
faible, on doit marquer un temps<br />
d’arrêt pour interroger le passé, examiner<br />
le chemin parcouru et envisager<br />
l’avenir peut-être, et souvent,<br />
autrement. C’est l’âge qui ne permet<br />
plus d’accepter n’importe quoi, n’importe<br />
comment. C’est la raison pour<br />
laquelle, pensons-nous, l’on célèbre<br />
ça et là les cinquantenaires des<br />
indépendances dans les pays africains,<br />
anciennes colonies françaises.<br />
Il s’agit pour chacun de ces<br />
pays, de faire un état des lieux de<br />
ses relations avec l’ancien colonisateur,<br />
avec le reste du monde; d’évaluer<br />
ses forces et ses faiblesses, de<br />
réfléchir sur, et d’élaborer les stratégies<br />
de son affirmation comme Etat<br />
indépendant et de son positionnement<br />
dans la société internationale<br />
d’aujourd’hui. Dans cette optique,<br />
nous avons voulu dans cet article,<br />
essayer d’expliquer pourquoi la crise<br />
post-électorale en Côte d’Ivoire intéresse<br />
de nombreux Africains d’une<br />
part et, d’autre part, livrer nos propositions<br />
de sortie de cette crise dans<br />
ce pays.<br />
I- La crise post-électorale<br />
en Côte d’Ivoire et<br />
l’éveil politique des<br />
consciences des<br />
populations africaines<br />
La crise post-électorale en Côte<br />
d’Ivoire n’intéresse pas seulement<br />
les politiques. Elle intéresse aussi<br />
les intellectuels, la jeunesse et toutes<br />
les populations africaines<br />
éveillées à qui l’on présente la<br />
démocratie selon les schèmes et l’étalon<br />
de mesure de l’Occident,<br />
comme si les sociétés africaines n’étaient<br />
pas, à bien des égards, des<br />
sociétés démocratiques avant la<br />
colonisation. Lorsqu’on décortique<br />
les œuvres littéraires de Chinua<br />
Achebe, Mongo Béti, Ferdinand<br />
Oyono…, des livres d’histoire, d’anthropologie,<br />
de culture, de Cécile<br />
Abega, Check Anta Diop et de bien<br />
d’autres auteurs africains, on se<br />
rend à l’évidence que les sociétés<br />
africaines étaient aussi des sociétés<br />
démocratiques. Ce qu’il faut savoir,<br />
et Zbigniew Brzezinski et Brent<br />
Scowcroft (tous deux anciens<br />
Conseillers à la Sécurité nationale<br />
aux Etats-Unis) l’ont souligné dans<br />
leur ouvrage commun: «L’une des<br />
caractéristiques de la mondialisation<br />
actuelle, impulsée par les Nouvelles<br />
technologies de l’<strong>info</strong>rmation et de la<br />
communication (Ntic), c’est la politisation<br />
et l’éveil des consciences de<br />
tous les habitants de la planète et<br />
leur aspiration à la dignité. Pour la<br />
première fois de l’histoire, toute l’humanité<br />
est politiquement active» [Cf,<br />
Brzezinski et Scouwcroft, l’Amérique<br />
et le Monde: quelle politique étrangère<br />
pour les Etats-Unis? (traduction<br />
de l’anglais), Paris, Pearson<br />
Education France, 2008]. Bien évidemment,<br />
de ce mouvement,<br />
l’Afrique n’est pas en reste. En effet,<br />
c’est l’éveil politique et des consciences<br />
des populations qui explique<br />
les évènements récents en Tunisie,<br />
où le peuple a chassé le Président<br />
de la République, après 23 ans de<br />
pouvoir. C’est la même raison qui<br />
explique les débats houleux et des<br />
prises de positions tranchées parmi<br />
les populations africaines en général<br />
et camerounaises en particulier sur<br />
la crise post-électorale en Côte<br />
d’Ivoire, malgré les coupures et le<br />
verrouillage par moments de la chaîne<br />
de télévision ivoirienne par les<br />
ennemis de la mondialisation de l’<strong>info</strong>rmation,<br />
de l’<strong>info</strong>rmation partagée<br />
par tout le monde, parce que partisans<br />
et défenseurs de l’<strong>info</strong>rmation<br />
orientée, à l’ère où, pourtant, l’<strong>info</strong>rmation<br />
est considérée comme l’oxygène<br />
des temps modernes. Rien ne<br />
peut plus arrêter l’éveil politique et<br />
des consciences des populations<br />
africaines, notamment les jeunes.<br />
II- L’Occident: une<br />
perception et une<br />
application à géométrie<br />
variable de la démocratie<br />
dans les pays du<br />
Tiers-monde<br />
Certes, on reconnaît en la démocratie<br />
occidentale des valeurs universelles,<br />
notamment celles relatives<br />
aux droits de l’homme et aux libertés<br />
fondamentales ; mais il est important<br />
de noter que la démocratie ne<br />
se résume pas au calcul arithmétique<br />
du comptage des voix lors<br />
d’une élection en Afrique ou ailleurs.<br />
Elle nécessite la mise en place de<br />
règles du jeu acceptées et respectées<br />
par toutes les parties prenantes.<br />
Les règles du jeu indiquent, en<br />
effet, la manière dont doit se dérouler<br />
le jeu. Elles constituent en fait un<br />
compromis juridique et sociopolitique<br />
entre les différentes parties<br />
prenantes. C’est le cas, par exemple,<br />
des institutions que l’on met en<br />
place pour gérer une élection, étant<br />
entendu que l’institution suprême<br />
dans les Etats modernes, c’est la<br />
Constitution qui, elle aussi, est un<br />
compromis juridique et sociopolitique<br />
par excellence. Est-il besoin de<br />
rappeler que tous les Chefs d’Etat et<br />
de gouvernements du monde entier,<br />
lorsqu’ils sont investis ou prêtent<br />
serment, jurent parfois sur la Bible<br />
ou le Coran, etc., qu’ils vont respecter<br />
ou faire respecter la Constitution<br />
de leurs pays respectifs. C’est un<br />
engagement sérieux, une question<br />
de souveraineté, une question de<br />
principe. C’est pourquoi, nous inclinons<br />
à penser que pour le cas de la<br />
Côte d’Ivoire, le juge des élections, à<br />
savoir le Conseil constitutionnel,<br />
ayant arrêté les résultats de l’élection<br />
présidentielle, il n’y a plus rien à<br />
dire du point de vue de la loi, comme<br />
cela se passe sous d’autres cieux.<br />
Pourquoi ce que l’on accepte<br />
ailleurs, dans les vieilles démocraties,<br />
on ne l’accepte plus, lorsqu’il<br />
s’agit de l’Afrique?<br />
Pourquoi cette géo-métrie variable<br />
pour les mêmes principes démocratiques,<br />
selon qu’on est acquis ou<br />
résistant à l’Occident? Aux Etats-<br />
Unis que l’on qualifie comme la plus<br />
vieille démocratie, il y a eu contestation<br />
des résultats en Floride, lors de<br />
l’élection présidentielle qui opposait<br />
les candidats G.W Bush et Al Gore.<br />
C’est la Cour suprême des Etats-<br />
Unis, juridiction suprême et juge des<br />
élections, qui, en dernier ressort, a<br />
tranché et arrêté les résultats, en<br />
déclarant G.W. Bush vainqueur. On<br />
ne peut pas savoir et on n’a plus<br />
cherché à savoir si c’est G.W Bush<br />
qui a réellement gagné, mais les<br />
Américains se sont pliés à la décision<br />
de la Cour suprême qui a tranché<br />
selon la Loi et les réalités sociopolitiques<br />
du pays. La France officielle<br />
qui clame la victoire de<br />
Monsieur Ouattara sait très bien<br />
quel est le rôle en France du Conseil<br />
constitutionnel pour les consultations<br />
référendaires, législatives et<br />
présidentielle. C’est le juge de ces<br />
consultations populaires. Il y a des<br />
cas en Afrique où la Cour suprême<br />
ou le Conseil constitutionnel a arrêté<br />
en dernier ressort les résultats d’une<br />
élection présidentielle et personne<br />
n’a trouvé à redire ! Aux dirigeants<br />
des pays occidentaux qui continuent<br />
d’imposer leurs vues et leurs volontés<br />
aux pays africains au nom de<br />
leurs intérêts, il est important de rappeler<br />
ce conseil de Brzezinski et<br />
Scowcroft à la superpuissance américaine<br />
du 21 e siècle «La superpuissance<br />
américaine du 21 e siècle,<br />
déclarent-ils, doit être portée par une<br />
nation ouverte vers l’extérieur, non<br />
pour répandre la bonne parole (sa<br />
conception de la démocratie par<br />
exemple), mais pour écouter et<br />
coopérer (…). Les Etats-Unis doivent<br />
accompagner les mutations de<br />
l’heure (l’éveil des consciences et<br />
politique planétaire, et l’aspiration<br />
des peuples à la dignité), et non<br />
réagir par une posture défensive<br />
et/ou par la contrainte». Cf. leur<br />
ouvrage précité<br />
III- Quelle solution<br />
pour une sortie de<br />
crise post-électorale<br />
en Côte d’Ivoire?<br />
Nous l’avons déjà indiqué dans un<br />
article dans le quotidien camerounais<br />
«Le Jour», du 04 janvier <strong>2011</strong>.<br />
C’est la voie de la négociation qui<br />
doit primer pour résoudre la crise<br />
post-électorale en Côte d’Ivoire,<br />
avec des médiateurs internationaux<br />
neutres. La négociation permet aux<br />
parties en conflit de dialoguer, dissiper<br />
les malentendus, rapprocher les<br />
points de vue. Il ne sert à rien, et ce<br />
n’est pas constructif, de se recroqueviller<br />
dans une stature de position,<br />
de radicalisation inutile si l’intérêt<br />
ultime, c’est de servir le peuple<br />
ivoirien et non être Chef d’Etat à tout<br />
prix et à tout casser. Monsieur<br />
Ouattara vient, par exemple, de lancer<br />
un mot d’ordre de gel, pendant<br />
un mois, de l’exportation du cacao,<br />
sans se soucier, s’il était suivi, des<br />
effets néfastes qu’un tel mot d’ordre<br />
peut avoir sur l’économie du cacao,<br />
en amont et en aval et du sort des<br />
petits planteurs ivoiriens qui ne tirent<br />
leurs revenus que de cette culture.<br />
Dans la médiation, le médiateur est<br />
neutre, impartial et il est accepté<br />
comme tel par toutes les parties en<br />
conflit. Il ne prend pas partie, n’impose<br />
pas ses points de vue. La<br />
médiation vient du mot latin “médiare”,<br />
c’est-à-dire se placer au milieu.<br />
Le médiateur se met au milieu des<br />
parties en conflit. Il ne profère pas<br />
des menaces, ni des injonctions, et<br />
ne lance pas des ultimatums à l’une<br />
des parties. Il bénéficie de la<br />
confiance des parties et n’a pas d’a<br />
priori. Il propose des solutions judicieuses<br />
et de compromis aux parties<br />
en conflit, étant entendu qu’une<br />
solution judicieuse est celle où<br />
chaque partie trouve son compte. Le<br />
médiateur ne se jette pas aveuglement<br />
sur le problème à partir de ses<br />
préjugés. Car, comme le conseillait<br />
George Marshall : «Ne vous jetez<br />
pas sur le problème, efforcez-vous<br />
de le comprendre, analysez le clairement<br />
et vous serez alors en mesure<br />
de le résoudre». Le médiateur de la<br />
crise post-électorale en Côte d’Ivoire<br />
doit déceler les enjeux dévoilés ou<br />
cachés et les motivations profondes<br />
des parties. De ce qui précède, l’on<br />
peut déduire que l’Afrique de l’Ouest<br />
(l’Uemoa et la Cedeao) n’a, jusqu’ici,<br />
tenté aucune médiation véritable<br />
pour la crise post-électorale en Côte<br />
d’Ivoire, puisqu’elle ne s’est pas affublée<br />
des qualités et habits de médiateur.<br />
Le Président Gbagbo a proposé<br />
de recompter les voix du scrutin.<br />
Il prend ainsi un grand risque, mais<br />
c’est une voie royale pour rechercher<br />
et connaître la vérité. Nous<br />
pensons qu’on peut explorer cette<br />
piste qui reste, bien entendu, une<br />
parmi tant d’autres. Si l’on n’a rien à<br />
cacher, on ne peut pas refuser de<br />
négocier, de dialoguer, confronter<br />
les points de vue. Si l’on n’a rien à<br />
cacher, on ne peut pas refuser qu’on<br />
recompte les voix du scrutin parce<br />
qu’au bout du compte, «la vérité finit<br />
toujours par triompher»! On n’impose<br />
pas la démocratie de l’extérieur,<br />
par les armes, la force militaire, les<br />
sanctions de toutes sortes. Sinon, ce<br />
n’est plus la démocratie, entendue<br />
comme le pouvoir du peuple par le<br />
peuple et pour le peuple. Ce serait<br />
un mauvais précédent pour l’Afrique!<br />
Ministre plénipotentiaire, enseignant associé des<br />
relations économiques internationales à l’Institut<br />
des relations internationales du Cameroun (Iric);<br />
L’Ecole nationale d’administration et de magistrature<br />
(Enam);
L’actualité politique<br />
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Contribution<br />
Pourquoi l’Union européenne punit-elle les malades ivoiriens?<br />
7<br />
PAR<br />
PIERRE FRANKLIN TAVARES (*)<br />
Qu’ont fait les malades ivoiriens à<br />
l’Union européenne? De quoi sont-ils<br />
donc coupables ou responsables?<br />
Quel crime odieux ont-ils commis, pour<br />
que l’accès direct aux médicaments<br />
des grands laboratoires européens<br />
leur soit désormais interdit ? Car, c’est<br />
aussi de cela qu’il s’agit, avec la décision<br />
de l’Union européenne de prohiber<br />
le Port d’Abidjan, second port<br />
d’Afrique, à tous les navires européens.<br />
Or, ceux-ci assuraient, jusquelà,<br />
90% du trafic portuaire. Qui a jugé<br />
les malades, pour leur infliger pareille<br />
punition ? Les malades ivoiriens ontils<br />
seulement pris part aux votes, pour<br />
être ainsi concernés par la crise postélectorale<br />
ivoirienne ? Pourquoi supporteraient-ils<br />
les effets collatéraux des<br />
sanctions ? Ils font parti des abstentionnistes<br />
du premier et du second<br />
tour. Les malades n’ont généralement<br />
pas de camp politique.<br />
J’incrimine ! Inhumaine, trop inhumain,<br />
cette Union européenne-là!<br />
Sous peu, les pharmacies n’auront<br />
plus de médicaments à vendre. Les<br />
stocks disponibles n’atteindront pas la<br />
fin <strong>mars</strong>, selon les prévisions. Qui souffre?<br />
Non pas les classes moyennes ou<br />
embourgeoisées, ni non plus les fonctionnaires<br />
internationaux résidant en<br />
Côte d’Ivoire. Pour eux, on le sait bien,<br />
les médicaments viendront toujours<br />
plus vite que leurs maladies, tout<br />
comme les chemins marchent plus<br />
vite que les écoliers (1).<br />
Mais souffrent déjà les pauvres, et<br />
depuis trop longtemps, ceux qui n’ont<br />
pas de familles à l’étranger, les humbles,<br />
tous les blessés de la vie. «Tu es<br />
pauvre. Or Laurent Gbagbo n’a pas<br />
quitté le pouvoir. Donc tu paieras». Tel<br />
est le syllogisme de l’Union européenne.<br />
Cela porte un nom: le cynisme.<br />
Mais qu’espère l’Union européenne?<br />
Que les malades se soulèvent, contre<br />
le régime de Laurent Gbagbo?<br />
Mesdames et messieurs de l’Union<br />
européenne, ils n’en ont pas la force.<br />
Que leurs parents le fassent à leur<br />
place? Mesdames et messieurs, ils<br />
sont occupés à prodiguer l’assistance<br />
à leurs malades. Inhumain, trop inhumain<br />
! Ab-surde aussi, absence-desens,<br />
sens-qui-ne-s’entend-pas. Que<br />
l’un des plus vastes ensembles politico-économiques<br />
du monde, héritière<br />
de Kant Emmanuel et des Lumières,<br />
qui s’est donné pour hymne l’Ode à la<br />
joie de Schiller rédigé sur la demande<br />
de Goethe, dispatche le «malheur» et<br />
bascule si promptement dans le<br />
«cynisme», montre combien notre<br />
époque est en pleine dévastation, sans<br />
repère.<br />
J’incrimine! Inhumain, trop inhumain!<br />
Punir des malades. Lisez et méditez<br />
les explications, les alarmes et l’appel<br />
pathétique de M. Kouassi Parfait, président<br />
de l’Ordre des pharmaciens de<br />
Côte d’Ivoire, à l’attention d’une humaniste<br />
française: «Bonjour Nora Ansell-<br />
Salles,<br />
La réalité est que l’arrêt de la Banque<br />
centrale, les fermetures des banques<br />
commerciales, l’arrêt des transactions<br />
financières avec l’Ue mettent les grossistes<br />
locaux dans l’incapacité de<br />
régler leurs fournisseurs en Ue. De<br />
plus, le blocus des ports rend toute<br />
importation impossible depuis l’Ue. Or<br />
90% des médicaments viennent d’Ue.<br />
De facto, depuis le 11 février, les flux de<br />
médicaments en direction de la Côte<br />
d’Ivoire sont interrompus. Il y aura donc<br />
pénurie de médicaments une fois que<br />
les stocks déjà disponibles seront épuisés.<br />
Les délais de couverture sont évalués<br />
à environ 1 mois et demi, c’est-àdire<br />
d’ici fin <strong>mars</strong>. Il ne s’agit donc pas<br />
d’un embargo sur les médicaments,<br />
mais de la conséquence des mesures<br />
de blocus général visant à asphyxier le<br />
régime Gbagbo. Les programmes de<br />
coopération interne sont eux aussi<br />
suspendus avec le régime Gbagbo et<br />
dans ce contexte, les dotations de<br />
fonds pour les fournitures d’Arv, tuberculose,<br />
paludisme etc., sont eux aussi<br />
suspendus. Comme tu vois, c’est un<br />
contexte extrêmement compliqué, lié à<br />
des décisions politiques. En dehors<br />
d’un relais par les humanitaires<br />
(Ong.), je ne vois pas comment éviter<br />
la catastrophe humanitaire, si d’ici là, le<br />
contexte reste en l’état. Cordialement!»<br />
(2).<br />
Voici venu le temps des «sorciers» et<br />
«marabouts» guérisseurs, des vendeurs<br />
ambulants de faux-médicaments,<br />
des charlatans, contrebandiers,<br />
etc.<br />
Il reste à faire le bilan des morts et<br />
maladies dus à la crise ivoirienne, qui<br />
dure depuis 20 ans. Combien d’infarctus,<br />
de cas d’impuissances, de névroses<br />
diverses, de tués, d’explosion de<br />
pathologies graves (sida, malaria,<br />
tuberculose, etc.), de destruction du<br />
réseau de soins publics et privés (hôpitaux,<br />
cliniques, cabinets dentaires,<br />
etc.)?<br />
Comment rester insensible aux malheurs<br />
qui avancent, en s’ajoutant à<br />
d’autres malheurs? Inhumain, trop<br />
inhumain! «On» tue en silence des<br />
malades. Malthusianisme et cynisme,<br />
depuis des bureaux feutrés. Non pas<br />
seulement l’Union européenne ou les<br />
classes politiques ivoirienne et africaine,<br />
mais aussi tous ceux qui se taisent,<br />
complices d’un jour, complices pour<br />
toujours. D’une autre veine, nous sommes<br />
d’une autre tradition, nous ne<br />
relevons pas de celle de la veulerie<br />
des élites que fustige Max Gallo (3).<br />
Etre Français, en France comme dans<br />
le monde, c’est toujours se placer au<br />
cœur des problématiques sociales. Et,<br />
dans le drame des malades qui a cours<br />
en Côte d’Ivoire, je voudrais dire après<br />
René Char que les yeux seuls sont<br />
encore capables de pousser un cri (4).<br />
Crions donc, de toutes nos forces.<br />
Ouvrez large les yeux.<br />
L’Union européenne ignore superbement<br />
le Droit des gens. Mais lorsque<br />
les Institutions sont défaillantes, il est<br />
des droits et du devoir des citoyens de<br />
prendre des initiatives, comme le suggère<br />
Gabriel Bonnot de Mably (5).<br />
Intellectuels, prenez vos plumes ! En<br />
son temps, l’abbé Grégoire lança un cri<br />
célèbre, que l’on peut reprendre et<br />
adapter ici: les ennemis des médicaments<br />
sont les amis de l’inhumanité.<br />
Journalistes, inondez d’alertes vos<br />
journaux et reportages ! Hölderlin pensait<br />
que vous aviez choisi Apollon,<br />
parce que Dieu de la vérité.<br />
Avocats, saisissez la Cour européenne<br />
des droits de l’homme ! Le droit ne<br />
s’affaiblit pas aux portes des malades.<br />
Au contraire, il se revigore.<br />
Médecins, accourez ! Hippocrate vous<br />
a fait jurer secours éternel aux<br />
malades. Où est passé le «French<br />
doctor»?<br />
J’incrimine! Inhumain, trop inhumain!<br />
Je prends, dès à présent, avec Nora<br />
Ansell-Salles, l’initiative de la mise en<br />
place du Collectif Médicaments pour<br />
la Côte d’Ivoire. Que tous ceux qui sont<br />
sensibles au sort des malades se rallient<br />
à cette cause. J’en appelle à tout<br />
le corps médical français et européen,<br />
à l’industrie pharmaceutique, aux<br />
associations de prévention et d’aide,<br />
aux Ong, au corps législatif. Que se<br />
lèvent des bateaux, que s’installe un<br />
réseau postal internet pour la livraison,<br />
que des réseaux de distribution se substituent<br />
aux défaillances. Refusons<br />
que des malades soient pris en otage.<br />
Nul, s’il est humain, ne doit rester<br />
insensible.<br />
(*) PHILOSOPHE, ÉCRIVAIN<br />
(1) René Char, Commune présence, préface de<br />
Georges Blin, Gallimard, Paris, 1978, p. 125.<br />
(2)Courriel à Mme Nora Ansell-Salles, en date du 2<br />
<strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />
(3) Max Gallo, Fier d’être français, Fayard, Paris,<br />
2006, p. 18.<br />
(4) René Char, Feuillets d’Hypnos, Gallimard,<br />
Folioplus classiques, Paris, 2007.<br />
(5) Gabriel Bonnet de Mably, Des droits et des<br />
devoirs du citoyen, librairie Marcel Didier, Paris,<br />
Contribution<br />
“C’est maintenant que nous devons penser à l’unité et à la cohésion”<br />
PAR<br />
ANTOINETTE KOUKOUGNON (*)<br />
Depuis plusieurs années, la Côte<br />
d’Ivoire connaît des soubresauts<br />
sociopolitiques qui ont conduit à des<br />
pertes en vies humaines et des destructions<br />
de biens matériels.<br />
Des voix se font entendre pour interpeller<br />
les uns et les autres, et pour<br />
décrier les violations constatées.<br />
La crise en Côte d’Ivoire a eu son<br />
point culminant après l’élection présidentielle<br />
de 2010, avec son cortège<br />
de tueries, de médiations et de spéculations.<br />
Les ballets diplomatiques<br />
font place aux souffrances des populations<br />
et à des hostilités. Le sang des<br />
Ivoiriens continue de couler malgré<br />
les multiples appels à la paix et à la<br />
tolérance. Les longues périodes de<br />
jeûne et de veillées de prière et d’intercession<br />
initiées ça et là n’ont pas<br />
réussi à apaiser les ardeurs et les<br />
mauvaises passions. Le sang de nos<br />
frères et sœurs continue de couler.<br />
De façon atroce, les Ivoiriens meurent<br />
au nord, au sud, à l’ouest, à l’est en<br />
passant par le centre. Lmp ou Rhdp.<br />
Pro-Ouattara ou pro-Gbagbo.<br />
Chrétiens ou musulmans, athées ou<br />
de tout autre religion. Les hommes<br />
meurent.<br />
Que nous restera-t-il à la fin de cette<br />
crise? Des villes dévastées? Des<br />
villages inhabités? Des rues parsemées<br />
d’ossements humains? Et nos<br />
enfants? Y avons-nous pensé?<br />
Combien resteront-ils pour la reconstruction<br />
de notre nation?<br />
Sachant qu’une nation ne se bâtit pas<br />
en une fraction de seconde.<br />
Ivoiriennes, Ivoiriens n’est-il pas<br />
temps de marquer une pause et de<br />
songer? Le pays nous appelle. La<br />
nation ivoirienne a besoin aujourd’hui<br />
et plus que jamais de tous ses<br />
enfants.<br />
Pourquoi la raison ne serait-elle pas<br />
nègre? Réfléchissons-y. Chacun de<br />
son côté. La cohésion nationale est<br />
notre responsabilité. C’est maintenant<br />
que nous devons penser à l’unité et à<br />
la cohésion. Il nous appartient de le<br />
faire par la modification de notre comportement<br />
et de notre langage.<br />
Evitons le chaos à ce pays.<br />
Débarrassons-nous des attitudes et<br />
des propos susceptibles de mettre en<br />
péril la nation ivoirienne.<br />
Plus de 64 ethnies. 4 grands groupes<br />
ethniques. Des alliances interethniques.<br />
Des métissages à profusion.<br />
Quelle richesse avons-nous là! C’est<br />
cela la Côte d’Ivoire.<br />
Une Côte d’Ivoire multiséculaire et<br />
multiforme. Orange, blanc et vert.<br />
Une terre d’espérance. C’est un don<br />
de Dieu le Créateur.<br />
La Côte d’Ivoire est une et indivisible,<br />
laïque, démocratique et sociale.<br />
Toutes ces valeurs sont confinées<br />
dans son hymne national. Elle<br />
respecte toutes les croyances.<br />
La laïcité de notre pays devrait nous<br />
pousser à nous rapprocher les uns<br />
des autres en vue de rassembler toutes<br />
les forces vives pour la reconstruction<br />
de la nation. Alors, les religieux<br />
et les politiques doivent absolument<br />
oeuvrer ensemble pour l’intérêt<br />
supérieur du peuple.<br />
Aussi, le Conseil laïc pour la cohésion<br />
nationale (Clcn) lance-il cet appel aux<br />
populations de Côte d’Ivoire à privilégier<br />
:<br />
1 - le concept de la cohésion nationale<br />
qui passe par l’acceptation de nos<br />
différences et de nos divergences.<br />
2 - les relations à plaisanteries (alliances<br />
inter-ethniques, échanges divers,<br />
solidarité...)<br />
3 - le retour aux valeurs morales et<br />
religieuses (la religion commande<br />
d’aimer son prochain, la loi n’est pas<br />
contre cette attitude).<br />
Nous sommes tous, aussi nombreux<br />
que nous sommes, attachés au passé<br />
glorieux de notre pays, à sa souveraineté<br />
et à son intégrité territoriale.<br />
Nous déplorons tous, autant que nous<br />
sommes, les événements qui ont<br />
endeuillé des milliers de familles et la<br />
nation toute entière.<br />
Nous déplorons tous ces traumatismes<br />
au sein de la population.<br />
Toutefois, nous sommes soucieux de<br />
préserver les valeurs de la dignité<br />
humaine héritées de nos ancêtres.<br />
C’est pour cette raison que le Clcn<br />
lance un appel pressant :<br />
Aux leaders religieux : instaurons un<br />
nouvel environnement social qui<br />
prenne en compte nos diversités et<br />
nos divergences.<br />
Aux hommes politiques: abstenonsnous<br />
des propagandes nuisibles qui<br />
entretiennent la violence et la haine<br />
entre les Ivoiriens.<br />
Aux médias : soutenons tous les<br />
efforts conduisant à la paix et la cohésion<br />
nationale.<br />
Aux fiers ivoiriens : entretenons, entre<br />
nous, un esprit de tolérance et de dialogue,<br />
empreint de civisme et de retenue.<br />
C’est ainsi que nous réussirons à<br />
consolider la cohésion nationale et<br />
ramener la paix dans notre beau<br />
pays.<br />
(*) PASTEUR AU CLCN<br />
Que Dieu nous bénisse.
8<br />
Économie<br />
Banques Nationalisées le 17 février à la suite de leur fermeture sans préavis, les ex-filiales de Bnp Paribas<br />
et de la Société générale de banques s’ouvrent progressivement à la clientèle.<br />
1200 clients déjà payés à la Bicici, ouverture de la Sgbci le 15 <strong>mars</strong><br />
L’entrée principale de la Sgbci reste toujours fermée au public.<br />
Et de deux pour la Banque<br />
internationale pour le commerce<br />
et l’industrie de Côte<br />
d’Ivoire (Bicici) version nationalisée.<br />
Hier, en plus du siège,<br />
la structure a rouvert son agence<br />
d’Abidjan sud située sur le boulevard<br />
de Marseille. Une agence qui,<br />
selon la banque, a de gros clients,<br />
car composés en grande partie de<br />
grosses sociétés. L’établissement<br />
bancaire annonce la réouverture «<br />
imminente» de la quinzaine d’autres<br />
agences, sauf certainement celle<br />
d’Abobo.<br />
En attendant, depuis trois jours, les<br />
activités vont bon train au niveau du<br />
siège où, hier encore, les usagers<br />
sont venus nombreux pour des opérations.<br />
« Il n’y a aucune difficulté<br />
ici, les clients sont disciplinés et<br />
nous n’observons pas de débordement<br />
», nous confie un cadre de la<br />
banque. La Bicici annonce enregistrer,<br />
pour le seul siège, environ 400<br />
clients par jour. Sur les trois premiers<br />
jours depuis la reprise du service<br />
en faveur de la population, le<br />
décompte donne alors 1.200 clients<br />
traités. A combien se chiffrent les<br />
montants décaissés pour les titulaires<br />
de compte ? Le bilan n’est pas<br />
encore dressé. Mais notre source<br />
indique que tous ceux qui passent<br />
au guichet prennent le plafond des<br />
montants autorisés au retrait. A<br />
savoir 200.000 Fcfa pour les particuliers<br />
(sauf ceux qui disposent de<br />
moins de ressources sur leur compte)<br />
et un million de Fcfa en ce qui<br />
concerne les grandes entreprises.<br />
Sur la question de savoir quand estce<br />
que la population pourra disposer<br />
de ses fonds sans restriction préalable<br />
de montant, la Bicici répond<br />
: « Une fois que tous les soldes le<br />
système <strong>info</strong>rmatique seront<br />
reconstitués, car les clients ont souvent<br />
des produits, des services dont<br />
nous devons faire le point. La<br />
banque doit gérer en prenant le<br />
PORT AUTONOME D’ABIDJAN<br />
Une référence internationale<br />
Certifié ISO 9001, version 2008<br />
AVIS À LA CLIENTELE DU PAA<br />
Pour toute <strong>info</strong>rmation, merci de joindre les contacts ci-dessous<br />
BP V 85 ABIDJAN, Tel : (+255) 21 23 80 00 ;<br />
Fax : (+255) 21 23 80 80<br />
- SERVEUR VOCAL INTERACTIF : (+255) 21 21 62 00<br />
- LIGNE VERTE : 80 00 88 88<br />
- SITE WEB : http// www.paa-ci.org<br />
- E-mail : <strong>info</strong>@paa-ci.org<br />
Cellule de crise de veille commerciale :<br />
- Superviseur + 225 05 100 162<br />
- Coordonnateur + 225 05 018 185<br />
- Autres lignes + 225 21 23 84 29<br />
+ 225 21 23 82 63<br />
Les fonctionnaires dont les salaires<br />
ont été virés à la Caisse<br />
nationale des caisses d’épargne<br />
(Cnce), appelée encore<br />
“Caisse d’épargne” n’ont pu<br />
percevoir, hier, leur traitement. Et<br />
ce, à cause des dommages subis par<br />
le serveur <strong>info</strong>rmatique à la suite<br />
d’un court-circuit intervenu la<br />
Une bataille épique se déroule<br />
actuellement entre deux groupes<br />
français sur les rives de la<br />
République de Guinée. Le groupe<br />
Bolloré tente d’arracher la<br />
concession du terminal à conteneurs<br />
du Port autonome de<br />
Conakry à son concurrent Nct<br />
Necotrans. Le premier veut voir<br />
annuler l’adjudication obtenue<br />
par le second en 2008. Ce qui<br />
n’est pas du goût de ce dernier<br />
qui n’entend pas se laisser faire.<br />
Il tient au maintien de la convention<br />
de concession qui confère à<br />
sa filiale Getma International, la<br />
gestion et l’exploitation du premier<br />
terminal à conteneurs du<br />
port autonome de Guinée pour 25<br />
ans.<br />
Apparemment, les velléités de<br />
l’adversaire se fondent sur l’argument<br />
que Nct Necotrans aurait<br />
menti sur le nombre de ports<br />
qu’il gère dans le monde lors des<br />
soumissions à l’appel d’offres<br />
international lancé en avril 2008<br />
par le gouvernement du Président<br />
Conté. Il faut dire qu’à l’époque,<br />
Getma International avait été<br />
adjudicataire devant Bolloré<br />
International, Apmt (Maersk) et<br />
une société espagnole.<br />
L’ancien ministre ivoirien des<br />
Transports, Abdel Aziz Thiam,<br />
président de la Société du terminal<br />
à conteneurs de Conakry<br />
(Stcc), entreprise mise en place<br />
par Getma International en vue<br />
de l’exploitation du terminal, a<br />
répondu aux différentes attaques<br />
récemment dans une interview à<br />
un confrère guinéen. Il a rappelé<br />
l’important écart de classement<br />
entre les offres lors de l’appel<br />
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
moins de risque possible». Bonne<br />
nouvelle pour les responsables de la<br />
Bicici: «Nous recevons des versements».<br />
A une rue près, au siège de la<br />
Société générale de banques de<br />
Côte d’Ivoire (Sgbci), l’atmosphère<br />
est tout autre. Ici, le travail n’a pas<br />
repris. En tout cas, contrairement<br />
aux <strong>info</strong>rmations qui ont circulé,<br />
une source très introduite nous<br />
signale dans les locaux mêmes de la<br />
banque: «On ne travaille pas. Il y a<br />
quelques agents qui sont passés,<br />
mais on ne peut pas parler de reprise<br />
du travail du personnel. Peutêtre<br />
la semaine prochaine.<br />
Beaucoup d’entre eux sont<br />
d’ailleurs repartis». Pourtant, à<br />
l’entrée, les vigiles indiquaient que<br />
le personnel était là depuis deux<br />
jours. Ces quelques travailleurs que<br />
nous avons aperçus déambulaient<br />
de fait dans le hall de la banque ou<br />
se promenaient par petits groupes.<br />
Malgré notre insistance, notre arrivée<br />
au troisième étage de l’immeuble<br />
(abritant la direction) ne nous a<br />
pas permis d’avoir plus d’<strong>info</strong>rmations.<br />
Il nous a plutôt été conseillé<br />
veille et qui a endommagé les<br />
câbles du réseau <strong>info</strong>rmatique de la<br />
banque, l’obligeant ainsi à reporter<br />
le paiement des salaires des fonctionnaires<br />
et agents de l’Etat. Mais<br />
de source de la direction générale<br />
de cet établissement bancaire qui<br />
compte 35 000 nouveaux clients<br />
affectés d’office par l’Etat après la<br />
d’offres. «L’offre de Getma<br />
International a obtenu 86 points<br />
sur 100 possibles, tandis que<br />
celle de Bolloré qui suivait immédiatement<br />
n’a obtenu que 76<br />
points.», a-t-il soutenu entre autres.<br />
Toujours dans la même interview,<br />
le président de Stcc note<br />
avec amertume qu’ «après n’avoir<br />
pas réussi à signer un<br />
contrat de gré à gré avec l’Etat<br />
guinéen et après avoir été battu<br />
loyalement à l’appel d’offres,<br />
celui-ci (le groupe Bolloré) espère<br />
peut-être bénéficier d’une troisième<br />
chance de s’implanter<br />
dans le port de Conakry». Et très<br />
confiant, «nous ne pouvons pas<br />
imaginer que l’Etat puisse résilier<br />
ce contrat. Parce que<br />
contrairement à ce que les gens<br />
disent, nous avons signé avec un<br />
gouvernement démocratiquement<br />
élu.<br />
d’entrer en contact avec une autre<br />
personne ressource pour <strong>info</strong>rmations<br />
complémentaires. Cette dernière,<br />
après que nous nous sommes<br />
présenté, nous demande de l’attendre<br />
quelque temps. En fait, c’était<br />
une astuce afin de se dérober. Car<br />
moins d’une demi- heure après,<br />
nous sommes éconduit par les surveillants<br />
sur ordre de cette personne.<br />
Toutefois, il faut retenir que l’État<br />
a annoncé la réouverture de la<br />
Sgbci aux clients pour le 15 <strong>mars</strong><br />
prochain.<br />
ADAMA KONÉ<br />
Paiement des salaires des fonctionnaires<br />
Un court-circuit retarde l’opération à la Cnce<br />
fermeture de leurs banques respectives<br />
(la majorité a déjà pu recevoir<br />
son salaire grâce à son réseau de<br />
101 agences opérationnelles), des<br />
experts en <strong>info</strong>rmatique sont depuis<br />
hier à la tâche pour y trouver une<br />
solution. Elle assure que les paiements<br />
reprendront le lundi 7 <strong>mars</strong>.<br />
G. B. H.<br />
Port de Conakry<br />
Deux groupes français se disputent<br />
le contrôle du terminal à conteneurs<br />
Nous savons que les nouvelles<br />
autorités ont promis de respecter<br />
l’Etat de droit. Nous ne doutons<br />
pas qu’elles sauront respecter<br />
leurs engagements.».<br />
Conformément au cahier des<br />
charges, la Société du terminal à<br />
conteneurs de Conakry (Stcc) a<br />
en charge l’exécution des différents<br />
investissements. L’accord<br />
prévoit que Stcc procède à la<br />
réhabilitation, l’équipement et<br />
assure la maintenance du terminal<br />
à conteneurs. L’extension par<br />
la construction d’un nouveau<br />
quai de 300 mètres de long, l’aménagement<br />
d’une superficie<br />
d’environ 120 000 m² et l’aménagement<br />
d’une plateforme de<br />
stockage d’environ 11 000 m²<br />
font partie aussi des principales<br />
obligations du cahier des charges.<br />
ALAKAGNI HALA<br />
Communiqué du ministre de l’Économie et des Finances<br />
Il est porté à la connaissance des fonctionnaires précédemment<br />
domiciliés dans les banques qui ont fermé que le<br />
règlement de leurs salaires aux guichets de la BNI, la BFA,<br />
la BHCI, la CNCE et la VERSUS BANK se poursuivra jusqu’à<br />
ce que tous les fonctionnaires soient payés. Par conséquent,<br />
le ministre de l’Economie et des Finances rassure tous<br />
les fonctionnaires concernés et les prie d’être sereins et disciplinés<br />
pour la réussite de cette opération de grande envergure.
Droits...<br />
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
9<br />
... et devoirs ... de l’homme<br />
PAR FRANÇOIS KOMOIN*, DOCTEUR EN DROIT, MAGISTRAT.<br />
L’exercice du culte<br />
(Suite et fin)<br />
L’exercice du culte est-il libre?<br />
La liberté de conscience implique le droit pour les citoyens de faire, par<br />
des actes extérieurs, profession de leurs croyances, sous réserve du<br />
respect de l’ordre public.<br />
Les fidèles peuvent-ils se constituer en association ?<br />
Les fidèles des différentes religions peuvent former entre eux des associations<br />
pour faciliter l’exercice de leur culte.<br />
Quelles sont les règles applicables aux édifices consacrés au culte ?<br />
Ces édifices doivent servir au culte. Ils sont la propriété de la confession<br />
religieuse qui les a bâtis. Les heures d’ouverture et de fermeture sont<br />
fixées par le ministre du culte en charge de l’édifice, qui assure la police<br />
intérieure de celui-ci. Le ministre du culte n’est cependant pas le propriétaire<br />
de l’édifice. Il ne peut donc ni le vendre ni le louer à autrui ; Il<br />
ne peut le transmettre par voie de succession à ses héritiers sauf si l’édifice<br />
lui appartenait avant d’être affecté au culte. Les édifices consacrés,<br />
surtout lorsqu’il présente un intérêt artistique ou historique, peuvent<br />
être visités en accord avec les règles fixées par les ministres du<br />
culte qui les administrent. Ils peuvent par ailleurs servir à accueillir les<br />
personnes en détresse en cas de catastrophes naturelles ou d’origine<br />
humaine.<br />
Ces édifices peuvent être marqués de signes et emblèmes caractéristiques<br />
du culte qui y est célébré.<br />
Y a-t-il des précautions à prendre pour affecter un immeuble à<br />
l’exercice d’un culte?<br />
En principe les lieux réservés au culte doivent être mentionnés sur les<br />
plans directeurs des villes et sur les plans de détails des différents quartiers<br />
de la ville. Si ce n’est pas le cas, l’attribution de terrain à cet effet<br />
doit tenir compte de sa compatibilité avec l’environnement immédiat. Il<br />
est absolument préjudiciable à la communauté d’affecter au culte sans<br />
discernement des immeubles destinés à l’habitation.<br />
Quelles peuvent être les entraves au libre exercice du culte?<br />
Les entraves au libre exercice du culte prévues par le code pénal sont les<br />
suivantes:<br />
Le fait par des voies de fait, violences ou des menaces, de déterminer<br />
un individu à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou<br />
à cesser de faire partie d’une association à caractère religieux. Ce comportement<br />
est puni d’un emprisonnement de 15 jours à 6 mois et d’une<br />
amende de 10.000 à 100.000 F CFA.<br />
Le fait, par trouble ou désordre, d’empêcher, de retarder ou d’interrompre<br />
l’exercice d’un culte dans les lieux habituels de sa célébration.<br />
L’auteur de ce fait encourt les mêmes peines que ci-dessus.<br />
Le fait d’outrager publiquement un ministre du culte à l’occasion de<br />
l’exercice de son ministère par parole, par geste ou par écrit. Ce fait est<br />
puni d’un emprisonnement de 6 jours à 3 mois.<br />
Le fait d’exercer des violences et voies de fait contre un ministre du<br />
culte à l’occasion de l’exercice de son ministère. L’auteur de ce fait<br />
encourt une peine d’emprisonnement de 1 mois à 2 ans.<br />
Est-il possible d’exercer le culte sur la voie publique ou dans les lieux<br />
publics ?<br />
Les processions et manifestations cultuelles externes sont permises sous<br />
réserve d’obtenir l’autorisation de l’autorité civile compétente. Elles<br />
peuvent être interdites en cas de menaces réelles sur la tranquillité ou la<br />
sécurité publique, ou de nécessité de protection de la voie publique et<br />
des lieux publics contre les dégradations.<br />
Quels sont les troubles que les ministres du culte peuvent apporter à<br />
l’ordre public dans l’exercice de leur ministère?<br />
Ces troubles sont pour l’essentiel:<br />
Le fait de procéder aux cérémonies religieuses d’un mariage qui n’a pas<br />
été au préalable célébré devant l’officier de l’état civil (voir précédente<br />
chronique).<br />
Le fait de procéder aux cérémonies religieuses d’un mariage dont l’un<br />
(ou les deux époux) était encore dans les liens d’un mariage non dissous<br />
(voir précédente chronique).<br />
Le tapage diurne qui est le fait de troubler pendant le jour le travail, le<br />
repos ou la tranquillité d’autrui notamment par des cris, chansons, vociférations,<br />
signaux, appels, sonneries ou par l’usage abusif d’instruments,<br />
machines ou objets sonores. Le tapage diurne est une contravention<br />
de 1 ère classe punie d’une amende de 1.000 à 10.000 F CFA.<br />
Le tapage nocturne qui est le fait de troubler la tranquillité d’autrui par<br />
des bruits ou tapages nocturnes. Le tapage nocturne est une contravention<br />
de 2 ème classe punie d’une amende de 5.000 à 50.000 F CFA et/ou<br />
d’un emprisonnement de 10 jours au plus.<br />
Prochain thème: La sanction de l’abstention (suite)<br />
* PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION IVOIRIENNE POUR LE DÉVELOPPEMENT<br />
DU DROIT 25 B. P. 549 ABIDJAN 25 - TÉL. : 22 41 05 75<br />
La liberté de manifesteret le droit à la vie<br />
YAO NOËL (*)<br />
Journaliste-Juriste<br />
La liberté de manifester<br />
fait partie des libertés<br />
fondamentales. Elle est<br />
assortie du droit à la vie<br />
qui est le premier droit<br />
de l’homme.<br />
Relisons et revisitons ensemble<br />
les principes et autres règles de<br />
base en la matière:<br />
La Constitution ivoirienne du 1er<br />
août 2000 martèle d’emblée en son<br />
article 2:<br />
la personne humaine est sacrée.<br />
L’article 2 de la Déclaration universelle<br />
des droits de l’homme du<br />
10 décembre 1948 qui est, pour les<br />
Droits de l’Homme, la source<br />
essentielle et à laquelle notre<br />
Constitution emprunte beaucoup et<br />
proclame son adhésion, indique:<br />
«Chacun peut se prévaloir de tous<br />
les droits et de toutes les libertés<br />
proclamés dans la présente<br />
Déclaration, sans distinction aucune,<br />
notamment de race, de couleur,<br />
de sexe, de langue, de religion, d’opinion<br />
politique ou de toute autre<br />
opinion, d’origine nationale ou<br />
sociale, de fortune, de naissance ou<br />
de toute autre situation.»<br />
Article 18 : «Toute personne a<br />
droit à la liberté de pensée, de<br />
conscience et de religion; ce droit<br />
implique la liberté de changer de<br />
religion ou de conviction ainsi que<br />
la liberté de manifester sa religion<br />
ou sa conviction, seul ou en commun,<br />
tant en public qu’en privé,<br />
par l’enseignement, les pratiques,<br />
le culte et l’accomplissement des<br />
rites.»<br />
Article 19 : «Tout individu a droit<br />
à la liberté d’opinion et d’expression,<br />
ce qui implique le droit de ne<br />
pas être inquiété pour ses opinions<br />
et celui de chercher, de recevoir et<br />
de répandre, sans considérations<br />
de frontières, les <strong>info</strong>rmations et les<br />
idées par quelque moyen d’expression<br />
que ce soit.»<br />
A la suite de la Déclaration universelle<br />
proprement dite, il y a le Pacte<br />
international relatif aux droits civils<br />
et politiques de 1966 qui oblige les<br />
Etats.<br />
A son article 2 :<br />
«Les États parties au présent Pacte<br />
s’engagent à respecter et à garantir<br />
à tous les individus se trouvant<br />
sur leur territoire et relevant de<br />
leur compétence les droits reconnus<br />
dans le présent Pacte, sans distinction<br />
aucune, notamment de<br />
race, de couleur, de sexe, de langue,<br />
de religion, d’opinion politique<br />
ou de toute autre opinion,<br />
d’origine nationale ou sociale, de<br />
fortune, de naissance ou de toute<br />
autre situation».<br />
L’article 18 du Pacte réaffirme :<br />
«Toute personne a droit à la liberté<br />
de pensée, de conscience et de religion;<br />
ce droit implique la liberté<br />
d’avoir ou d’adopter une religion<br />
ou une conviction de son choix,<br />
ainsi que la liberté de manifester sa<br />
religion ou sa conviction, individuellement<br />
ou en commun, tant en<br />
public qu’en privé, par le culte et<br />
l’accomplissement des rites, les<br />
pratiques et l’enseignement.»<br />
Nul ne subira de contrainte pouvant<br />
porter atteinte à sa liberté d’avoir<br />
ou d’adopter une religion ou<br />
une conviction de son choix.<br />
Dans son exercice, la liberté de<br />
manifester peut «croiser», voire<br />
s’opposer à la nécessité du maintien<br />
de l’ordre et de la sécurité<br />
publique.<br />
Voici ce qu’en dit l’alinéa 3 du<br />
texte visé:<br />
«La liberté de manifester sa religion<br />
ou ses convictions ne peut<br />
faire l’objet que des seules restrictions<br />
prévues par la loi et qui sont<br />
nécessaires à la protection de la<br />
sécurité, de l’ordre et de la santé<br />
publique, ou de la morale ou des<br />
libertés et droits fondamentaux.»<br />
Sur le même chapitre, l’alinéa 3 de<br />
l’article 19 du Pacte international<br />
relatif aux droits civils et politiques,<br />
s’est voulu explicite et<br />
exhaustif:<br />
«L’exercice des libertés prévues au<br />
paragraphe du présent article<br />
comporte des devoirs spéciaux et<br />
des responsabilités spéciales. Il<br />
peut en conséquence être soumis à<br />
certaines restrictions qui doivent<br />
toutefois être expressément fixées<br />
par la loi et qui sont nécessaires:<br />
a) Au respect des droits ou de la<br />
réputation d’autrui;<br />
b) A la sauvegarde de la sécurité<br />
nationale, de l’ordre public, de la<br />
santé ou de la moralité publiques.»<br />
A toutes fins, sur la liberté d’association,<br />
une liberté très voisine et<br />
connexe, voici les principes posés<br />
par l’article 22 du Pacte:<br />
«L’exercice de ce droit ne peut<br />
faire l’objet que des seules restrictions<br />
prévues par la loi et qui sont<br />
nécessaires dans une société démocratique,<br />
dans l’intérêt de la sécurité<br />
nationale, de la sûreté<br />
publique, de l’ordre public, ou<br />
pour protéger la santé ou la moralité<br />
publiques ou les droits et les<br />
libertés d’autrui. Le présent article<br />
n’empêche pas de soumettre à des<br />
restrictions légales l’exercice de ce<br />
droit par les membres des forces<br />
armées et de la police.»<br />
Revenons enfin à la Constitution<br />
ivoirienne, elle contient aussi des<br />
dispositions y afférentes:<br />
Il en est ainsi de l’article 9: «La<br />
liberté de pensée et d’expression,<br />
notamment la liberté de conscience,<br />
d’opinion religieuse ou philosophique<br />
sont garanties à tous, sous<br />
la réserve du respect de la loi, des<br />
droits d’autrui, de la sécurité nationale<br />
et de l’ordre public.»<br />
Quant à l’article 11, il décline<br />
ainsi cette liberté fondamentale:<br />
«Les libertés de réunion et de<br />
manifestation sont garanties par la<br />
loi.»<br />
Il y a l’article 13 qui n’est pas<br />
tellement relatif à la liberté de<br />
manifester, mais qui peut indirectement<br />
y conduire, notamment<br />
dans son volet organisationnel, tel<br />
qu’on peut l’entrevoir dans le débat<br />
de ces dernières semaines chez<br />
nous: «Les partis et groupements<br />
politiques se forment et exercent<br />
leurs activités librement sous la<br />
condition de respecter les lois de la<br />
République, les principes de la<br />
souveraineté nationale et de la<br />
démocratie. Ils sont égaux en droits<br />
et soumis aux mêmes obligations.»<br />
En conclusion, aux termes de l’article<br />
23, «toute personne vivant<br />
sur le territoire national est tenue<br />
de respecter la Constitution , les<br />
lois et les règlements de la<br />
République» et «la défense de la<br />
Nation et de l’intégrité du territoire<br />
est un devoir pour tout Ivoirien.<br />
Elle est assurée exclusivement par<br />
des Forces de défense et de sécurité<br />
nationales dans les conditions<br />
déterminées par la loi.» (Article<br />
24) Et, pour l’article 25, «les<br />
biens publics sont inviolables.<br />
Toute personne est tenue de les<br />
respecter et de les protéger.»<br />
(*)<br />
Commissaire National aux Droits<br />
de l’Homme de Côte d’Ivoire, Président<br />
de la S/ Commission ONG-Média<br />
Directeur de l’Institut des Droits<br />
de l’Homme, Université de<br />
l’Atlantique-Abidjan<br />
ONG Internationale<br />
« Action Contre la Faim est une association humanitaire fondée en 1979,<br />
reconnue d'utilité publique. Les équipes sur le terrain travaillent dans 47 pays,<br />
et les domaines de la nutrition, de la santé mentale, de la sécurité alimentaire,<br />
et de l’eau et assainissement. Structurée en réseau international, Action Contre<br />
la Faim est représentée à Londres, Madrid, New York, Montréal et Paris ».<br />
Recrute d’urgence :<br />
Dans le cadre de son Programme Eau Assainissement Hygiène<br />
pour lutter contre le Choléra dans la Ville d’Abidjan :<br />
Un (1) Responsable Programme Eau Assainissement Hygiène<br />
Qualifications : Ingénieur dans le secteur EAH et/ou diplôme de santé publique<br />
Compétences requises : Connaissances et expériences en épidémiologie,<br />
particulièrement en choléra - Expérience dans le domaine de l’eau et<br />
assainissement (hydraulique, hydrogéologie, santé publique, assainissement…)<br />
- Capacité d'analyse, de synthèse et de propositions d'actions - Esprit<br />
pragmatique - Bonne capacité de coordination - Qualités relationnelles et<br />
diplomatiques - Capacité d’organisation du travail et d’encadrement d’équipe -<br />
Expérience des problématiques liées aux crises humanitaires - Connaissances<br />
<strong>info</strong>rmatiques - Bon niveau d’anglais ou de français.<br />
Objectifs principaux : Contribuer à enrayer la propagation de l’épidémie de<br />
choléra sévissant sur la ville d’Abidjan - Renforcer les capacités des acteurs<br />
locaux dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la propagation de<br />
l’épidémie de choléra - Mettre en œuvre la réponse d’ ACF avec les partenaires<br />
identifiés dans la zone d’intervention - Coordonner la réponse ACF avec les<br />
acteurs humanitaires et gouvernementaux - Suivre et analyser l'évolution des<br />
données épidémiologiques avec l'intervention des acteurs soutenus par ACF<br />
dans la zone d’intervention.<br />
Important :<br />
Ce poste est basé à Abidjan - CDD de trois (3) mois Candidature féminine<br />
vivement encouragée.<br />
Tous les candidat(e)s intéressé(e)s par ces postes doivent envoyer leur Lettre<br />
de Motivation et Curriculum Vitae avec au moins 02 références avant le<br />
mardi 08 <strong>mars</strong> à 17 h à l’adresse suivante recrutement@ci.missions-acf.org.
10<br />
Le collectif des admissibles au<br />
concours d’inspecteurs de l’enseignement<br />
primaire au nombre<br />
de 41 n’entend pas reprendre ce<br />
concours d’accès à la Fonction<br />
publique. Reçu à notre rédaction,<br />
jeudi, Nahin Gabin, président du<br />
Collectif, a expliqué que les examens<br />
se sont déroulés le 16 juin<br />
2010. Les résultats ayant été proclamés<br />
le 31 décembre de la même<br />
année, il fallait maintenant attendre<br />
la phasede l’oral prévue pour le 21<br />
février dernier. Mais ce jour-là, un<br />
communiqué émanant de la Fonction<br />
publique, affiché, indiquait<br />
qu’elle se tiendrait le 01 <strong>mars</strong>.<br />
Malheureusement, l’oral prévu à<br />
cette nouvelle date n’aura pas lieu.<br />
La raison? Un autre communiqué,<br />
explique le président du collectif,<br />
stipule que ce concours est annulé.<br />
Ainsi, selon Nahin Gabin, dans la<br />
soirée du 02 <strong>mars</strong> dernier, après<br />
1h30 d’échanges avec la ministre<br />
de la Fonction publique, Mme<br />
Dago Jeanne, celle-ci a fait savoir<br />
Société<br />
Concours des inspecteurs Pour avoir constaté des fraudes à l’écrit, le ministère<br />
de la Fonction publique a décidé d’annuler l’ensemble des épreuves.<br />
Les candidats admis à l’oral s’opposent à l’annulation<br />
Action humanitaire<br />
M. Nahin Gabin (à droite), président du collectif, en compagnie d’un membre<br />
de son bureau. (PHOTO:SYLLA YACOUBA)<br />
que des fraudes ont été enregistrées<br />
pendant le concours, et qu’il fallait<br />
sécuriser les oraux. Car, selon lui,<br />
des individus mécontents et n’ayant<br />
La crise post-électorale qui secoue<br />
la Côte d’Ivoire ne laisse aucune<br />
couche socio-professionnelle<br />
indifférente. C’est ainsi que des<br />
artistes réunis au sein du<br />
«Collectif des artistes pour la caravane<br />
du partage» ont fait parler leur<br />
cœur en faveur des populations<br />
sinistrées de Duékoué, Issia, Daloa,<br />
Sinfra et Lakota. Au cours d’une<br />
opération de collecte de dons pendant<br />
un mois. Mercredi, au siège<br />
d’African Queens à Cocody, la présidente<br />
du collectif entourée de<br />
Gadji Céli, Aïcha Koné, Serges<br />
Kassy et Hortense de Méaka, a présenté<br />
les nombreux dons recueillis<br />
au secrétaire d’Etat chargé des victimes<br />
de guerre, Dosso Charles. Ils<br />
sont composés de 3 tonnes de riz, 35<br />
cartons de savons, 15 cartons d’huile,<br />
50 nattes, 100 seaux, des médicaments<br />
de première nécessité, d’un<br />
lot de 5 biberons et de thermos, de 2<br />
berceaux, 16 sacs de vêtements<br />
pour femmes, 6 sacs de vêtements<br />
pour hommes, 3 sacs de vêtements<br />
pour enfants, 2 sacs de vêtements<br />
pour bébés, 4 sacs de chaussures<br />
pour adultes et sacs pour femmes.<br />
Heureux de recevoir les dons, le<br />
secrétaire d’Etat chargé des victimes<br />
de guerre a fait la déclaration<br />
suivante : «Nous sommes contents<br />
du geste que vous venez de poser à<br />
l’endroit des victimes de guerre.<br />
Votre acte est une lutte pour la restauration<br />
de notre dignité et de<br />
notre identité. Les difficultés précèdent<br />
la gloire». Avant d’ajouter que<br />
l’objectif que «nous voulons atteindre<br />
est la liberté. Seuls les victorieux<br />
écrivent l’histoire de la guerre».<br />
M. Dosso a, en outre, exprimé<br />
la volonté des Ivoiriens de vivre<br />
sans la France, les Etats-Unis et de<br />
dire non à la domination du Burkina<br />
Faso. La présidente du Collectif,<br />
pas été reçus à l’examen entendent<br />
saboter l’oral. Écœuré, le Collectif,<br />
par la voix de son président, déclare:<br />
«Nous ne sommes pas d’accord<br />
avec l’annulation de ce concours.<br />
Nous sommes admissibles et pensons<br />
que nous ne devons pas payer<br />
pour ces gens-là».<br />
“Si un groupe de candidats ayant<br />
échoué à un concours doit se<br />
plaindre après la proclamation des<br />
résultats et que les réclamations<br />
occasionnent l’annulation du<br />
concours, c’est dangereux et c’est<br />
aussi la porte ouverte à l’anarchie”<br />
Il a souhaité que l’oral soit maintenu<br />
ou alors qu’ils intègrent directement<br />
l’Ecole normale supérieure<br />
(Ens). Car l’année académique sera<br />
bouclée d’ici le 10 <strong>mars</strong>.<br />
GRACE OUATTARA<br />
Des artistes offrent des vivres aux populations sinistrées de l’Ouest<br />
Hanny Tchelley, saisissant cette<br />
opportunité, a dit les raisons qui les<br />
ont amenées à poser cet acte : «En<br />
tant qu’artiste, nous n’avons pas<br />
voulu être en reste de tout ce qui se<br />
passe en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi,<br />
nous avons lancé l’idée d’une<br />
telle opération pour faire parler<br />
notre cœur. Il nous a paru donc<br />
important d’apporter notre contribution<br />
à la détresse des populations».<br />
Elle a salué mobilisation des<br />
artistes et des Ivoiriens qui ont<br />
répondu à leur appel.<br />
ISSA T. YEO<br />
Embargo sur les médicaments en Côte d’Ivoire<br />
Des étudiants manifestent contre l’Union européenne<br />
Des étudiants des sciences médicales<br />
ont organisé jeudi, un sitin<br />
devant le siège de<br />
l’Organisation mondiale de la<br />
santé (Oms), pour dénoncer<br />
l’embargo sur les produits pharmaceutiques<br />
imposé à la Côte d’Ivoire<br />
par l’Union européenne (Ue).<br />
Regroupés au sein du Syndicat<br />
national des étudiants en sciences de<br />
la santé (Syness), les étudiants en<br />
médecine, pharmacie et odontostomatologie<br />
ont, leur secrétaire national,<br />
Nando Serge, estimé qu’il est<br />
inconcevable que l’Ue qui, en temps<br />
de guerre dans les pays, se préoccupe<br />
de l’aspect humanitaire en y<br />
convoyant des médicaments,<br />
veuille, pour une crise postélectorale,<br />
priver les populations ivoiriennes<br />
de produits pharmaceutiques.<br />
Ces étudiants, vêtus de blouses blanches<br />
ont manifesté avec des pancartes<br />
sur lesquelles l’on pouvait lire :<br />
"Libérez nos médicaments"; "Le<br />
Syness dit non à l’embargo sur les<br />
médicaments" ou encore "Soigner,<br />
c’est tout ce qu’on sait faire de<br />
mieux". Ils entendent poursuivre ces<br />
manifestations devant toutes les<br />
organisations internationales représentées<br />
en Côte d’Ivoire jusqu’à la<br />
levée de cet embargo dont les conséquences<br />
risquent d’être catastrophiques<br />
pour les populations dans<br />
les jours prochains. Depuis la proclamation<br />
des résultats du second<br />
tour de l’élection présidentielle, la<br />
communauté internationale qui<br />
reconnaît Alassane Ouattara comme<br />
président de la République, tente<br />
d’asphyxier la Côte d’Ivoire afin de<br />
pousser le président Gbagbo donné<br />
vainqueur par le Conseil constitutionnel<br />
à quitter le pouvoir.<br />
Après l’embargo sur l’exportation<br />
du binôme café-cacao et la fermeture<br />
des banques succursales, les Ivoiriens<br />
sont aujourd’hui confrontés à<br />
un embargo sur les produits pharmaceutiques.<br />
La ministre de la Santé et<br />
de la Lutte contre le Sida, Christine<br />
• Syndicat national des cadres supérieurs de la santé<br />
Nébout Abjobi, dans une interview<br />
accordée au quotidien pro-gouvernemental<br />
Fraternité Matin, a qualifié<br />
cet embargo de "crime humanitaire",<br />
rappelle-t-on.<br />
“Un drame humanitaire à l’horizon”<br />
SOURCES:<br />
AIP<br />
C'est avec stupeur et émoi que<br />
les populations ivoiriennes en<br />
général et le monde hospitalier<br />
en particulier ont appris que les<br />
produits pharmaceutiques<br />
étaient concernés par l'embargo pris<br />
par l'Union européenne (Ue) à l'encontre<br />
des autorités légales ivoiriennes<br />
suite à la crise post-électorale<br />
du 28 novembre 2010,<br />
Face à cette situation inédite, le<br />
Syndicat national des cadres supérieurs<br />
de la Santé de Côte d'Ivoire<br />
(Synacass-Cl) qui regroupe les<br />
médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes<br />
et vétérinaires du<br />
secteur public tient à rappeler ce qui<br />
suit; au plus fort de la rébellion<br />
déclenchée par le Mpci en septembre<br />
2002, l'Etat de Côte d'Ivoire,<br />
avec l'appui de ses partenaires au<br />
développement a fait des pieds et<br />
des mains pour maintenir un minimum<br />
de service de santé sur toute<br />
l'étendue du territoire ivoirien.<br />
Il est bon de signaler que c'est au<br />
moment où les autorités ivoiriennes<br />
s'évertuent à relancer les services de<br />
santé mis à mal par une crise qui<br />
dure depuis les années 90 que cette<br />
mesure inopportune et discriminatoire<br />
est prise à l'encontre du<br />
vaillant peuple ivoirien.<br />
Cette mesure inique est un crime<br />
contre l'humanité qui ressemble à<br />
s'y méprendre à un génocide programmé<br />
du peuple ivoirien,<br />
Le Synacass-CI dénonce et<br />
condamne avec la plus grande énergie<br />
cette mesure incompréhensible<br />
de la part de ceux qui se déclarent<br />
les champions de la démocratie et<br />
des droits de l'homme,<br />
Le Synacass-CI tiendra l'Ue pour<br />
responsable de la catastrophe<br />
humanitaire qui se profile à l'horizon.<br />
Le Synacass-CI interpelle les<br />
partenaires au développement, les<br />
organisations internationales des<br />
travailleurs, les associations nationales<br />
et internationales des droits de<br />
l'homme à ne pas se faire complice<br />
du drame qui se déroule en Côte<br />
d'Ivoire,<br />
Le Synacass-CI se réserve le droit<br />
de porter plainte contre l'Ue devant<br />
les juridictions compétentes,<br />
Le Synacass-CI soutient le<br />
Président de la République, SEM.<br />
Laurent Gbagbo et son gouvernement<br />
dirigé par le Premier ministre,<br />
le Professeur Aké N'Gbo, dans la<br />
recherche de solutions idoines à cet<br />
embargo, et demande aux professionnels<br />
de la santé de rester mobilisés,<br />
FAIT À ABIDJAN, LE 02 MARS <strong>2011</strong><br />
POUR LE SYNACASS-CI<br />
D R ATTÉ BOKA ERNEST<br />
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Religion<br />
La Vierge Marie change la position<br />
de ses mains à Agboville<br />
Les mains de la statue de la<br />
Vierge Marie située à l’entrée<br />
de la cathédrale d’Agboville<br />
ont changé de position. Ces<br />
mains qui étaient jointes en<br />
signe de prière sont désormais<br />
croisées à la hauteur de sa poitrine.<br />
La statue est depuis jeudi l’objet<br />
de curiosité de la part des<br />
populations. Des témoins ont observé<br />
mercredi nuit une lumière<br />
qui s’en dégageait. Informés, la<br />
communauté catholique et des<br />
curieux ont également fait cette<br />
constatation.<br />
L’évêque du diocèse d’Agboville,<br />
Mgr Alexis Touabli Youlo, s’y est<br />
rendu pour prier. En rendant grâce<br />
à Dieu pour ce grand signe. Tout<br />
en souhaitant que cela soit pour<br />
Agboville, la région de l’Agnéby<br />
Vol rocambolesque<br />
Un couple dérobe 172 000 euros<br />
dans un avion en plein vol<br />
C'est l'histoire d'un hold-up<br />
impossible. Dans la soirée de<br />
mercredi, la société Brink's<br />
transporte 1,2 million d'euros<br />
(un euro = 655,957Fcfa) à bord<br />
d'un vol régulier entre la<br />
Guadeloupe et l'île franco-néerlandaise<br />
de Saint-Martin.<br />
Les trois sacs se trouvent dans la<br />
soute et un employé du transporteur<br />
de fonds a pris place parmi les passagers<br />
de ce vol Air Antilles<br />
Express. Le vol doit durer une<br />
heure, le convoyage est une simple<br />
formalité. Mais, dès le décollage, un<br />
passager s'enferme dans les toilettes,<br />
et toute la Côte d’Ivoire, un signe<br />
de paix, d’amour et de cohésion<br />
sociale. Il a demandé à la Vierge<br />
Marie de combler les habitants de<br />
ce pays de sa grâce et de les protéger<br />
de son amour.<br />
Poursuivant, l’évêque confie que<br />
le changement de position des<br />
mains évoque une personne qui<br />
souffre. Cependant, il a indiqué<br />
qu’une neuvaine sera faite afin de<br />
discerner véritablement le sens de<br />
ce changement. Précisant qu’il ne<br />
s’agit pas d’une apparition de la<br />
Vierge Marie.<br />
Signalons qu’une veillée de prières<br />
est également prévue incessamment,<br />
à en croire le curé Noël<br />
Djamby.<br />
DIALLO ALY<br />
CORRESPONDANT RÉGIONAL<br />
prétextant une gastroentérite, raconte<br />
le site France-Antilles.com.<br />
Pendant que sa compagne garde la<br />
porte en demandant régulièrement<br />
de ses nouvelles, il démonte une<br />
cloison, pénètre dans la soute et<br />
embarque 172.000 euros en liquide.<br />
En sortant, il déclare à une hôtesse<br />
avoir besoin d'une assistance médicale<br />
à l'atterrissage, grimpe dans un<br />
camion de pompiers, évite ainsi les<br />
contrôles, puis s'évanouit dans la<br />
nature. Sa compagne a, elle, été<br />
arrêtée avant d'être placée en garde à<br />
vue.<br />
SOURCE: 20minutes.fr<br />
Attentat à la pudeur<br />
Il prend cinq ans de prison ferme<br />
pourle viol d’une fillette de dix ans<br />
Le tribunal correctionnel de<br />
Divo a condamné, le mardi<br />
1er <strong>mars</strong>, à 5 ans de prison<br />
ferme, Koffi N'Goran, 30<br />
ans, ouvrier à Hiré, pour<br />
attentat à la pudeur consommé<br />
avec violence sur une mineure de<br />
10 ans. C'est le 7 février dernier<br />
que le prévenu rencontre la victime,<br />
A.A.M., élève en classe de<br />
C.E.2, en compagnie de Sarah,<br />
sa camarade, sous un manguier<br />
dans la cour de leur école. Il leur<br />
demande pourquoi elles ne sont<br />
pas en classe. Elles répondent<br />
que c'est parce que les parents de<br />
Sarah n'ont pas payé sa scolarité.<br />
Une aubaine que saisira le quidam<br />
qui invite les deux fillettes à<br />
le suivre à son domicile qui n'est<br />
pas loin de l'école pour prendre<br />
les 5000F pour s’acquitter desdits<br />
frais.<br />
Une fois à la maison, Koffi<br />
N'Goran entre dans sa chambre et<br />
invite A.A.M. à l’y suivre. Mais<br />
il demande à Sarah qui est plus<br />
petite de rester au salon. Une fois<br />
seuls, il déshabille A.A.M et<br />
abuse d'elle. Après avoir satisfait<br />
sa libido, il lui donne un autre<br />
rendez-vous. Par trois fois, selon<br />
la victime à la barre du tribunal<br />
de Divo mardi dernier, il couchera<br />
avec elle. C'est une semaine<br />
après, précisément le 14 février,<br />
que la petite A.A.M va sentir des<br />
douleurs dans le bas-ventre<br />
accompagnées d’une fièvre.<br />
Après des interrogatoires de sa<br />
tante, elle racontera sa mésaventure.<br />
Conduite au centre de<br />
santé de Hiré, l'on constatera<br />
qu'elle a effectivement été violée.<br />
Elle citera Koffi N'Goran<br />
comme étant l'auteur de ce crime.<br />
Interpellé par la gendarmerie de<br />
Hiré, celui-ci avouera son forfait.<br />
Au tribunal de Divo où a comparu<br />
le prévenu, après avoir reconnu<br />
les faits mis à sa charge. Il dira<br />
qu'il a été animé par un esprit. Et<br />
d'ajouter qu'il n'a eu qu'un seul<br />
rapport avec A.A.M au lieu de<br />
trois, comme elle l'a dit. Le procureur,<br />
après avoir condamné son<br />
acte, a requis contre lui la peine<br />
de 3 ans de prison ferme. Compte<br />
tenu de la gravité du délit, le président<br />
du tribunal qui a reconnu<br />
Koffi N'Goran coupable de viol,<br />
l'a condamné à 5 ans de prison<br />
ferme et à 100 mille francs d'amende.<br />
Les parents de la victime<br />
ne se sont pas constitués partie<br />
civile.<br />
SOUMAILA BAKAYOKO<br />
CORRESPONDANT REGIONAL
Étranger<br />
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> 11<br />
Bénin Les électeurs ne se rendront pas aux urnes dimanche. Une nouvelle donne<br />
a changé le cours du processus électoral pour éviter toute crise.<br />
L’Assemblée nationale vote le report de la présidentielle<br />
L’Assemblée nationale béninoise<br />
a voté, vendredi, le<br />
report de la présidentielle,<br />
prévue demain. Le chef de<br />
l’Etat, candidat à la réélection,<br />
«est pour un report, mais<br />
cela ne relève pas de sa compétence»,<br />
a indiqué vendredi à<br />
l’Afp, son porte-parole, Marcel<br />
de Souza.<br />
Yayi Boni rejoint ainsi l’opposition,<br />
le parlement béninois et<br />
l’Onu qui ont multiplié, ces dernières<br />
semaines, des appels à un<br />
report du scrutin présidentiel.<br />
Pour cause du non enregistrement<br />
de plus d’un million d’électeurs<br />
dans le nouveau fichier<br />
électoral électronique.<br />
Toutefois, le chef de l’Etat béninois<br />
pose une condition à ce<br />
report. «Que la Constitution soit<br />
respectée». En clair, il «tient» à<br />
ce que «le délai constitutionnel<br />
qui traduit la fin de son mandat<br />
soit rigoureusement respecté».<br />
Au-delà du fichier électoral<br />
incomplet, il est également<br />
apparu que de nombreux électeurs<br />
n’étaient toujours pas en<br />
possession, vendredi, de leur<br />
carte, quarante-huit heures avant<br />
le vote. Toutes choses qui ont<br />
amené le parlement à voter une<br />
loi accordant aux responsables<br />
du système électoral, un délai<br />
supplémentaire. Mais, pour ent-<br />
Le Président béninois,Yayi Boni.<br />
rer en vigueur, cette loi doit être<br />
promulguée par Yayi Boni.<br />
Selon le texte de loi adopté par<br />
les parlementaires, les responsables<br />
du système électoral «sont<br />
habilités à prendre toutes les<br />
mesures utiles visant à assurer et<br />
à faciliter aux citoyens en âge de<br />
voter l’exercice de leur droit<br />
constitutionnel de vote».<br />
Seulement, ces mesures, note<br />
l’Afp, doivent se réaliser dans<br />
«un délai de cinq jours».<br />
Faut-il le noter, le premier tour<br />
de l’élection présidentielle,<br />
initialement prévu le 27 février,<br />
a déjà été décalé d’une semaine<br />
en raison de retards dans la compilation<br />
du fichier électoral. Qui<br />
compte désormais quelque 3,5<br />
France<br />
C'est un animal politique<br />
populaire mais fatigué qui se<br />
retrouve lundi devant la justice:<br />
à 78 ans, dont 12 passés<br />
à l'Elysée, Jacques Chirac<br />
engage devant les tribunaux l'une<br />
de ses dernières batailles.<br />
L'ancien président, silencieux<br />
depuis son départ de l'Elysée il y<br />
a près de quatre ans, "réserve sa<br />
parole au tribunal", dit son entourage,<br />
qui le décrit comme "serein<br />
et déterminé".<br />
A quelques jours de l'échéance,<br />
l'ancien président "se prépare<br />
avec ses avocats" dans ses<br />
bureaux de la rue de Lille, où il<br />
se rend chaque jour, rapporte une<br />
collaboratrice.<br />
Jacques Chirac n'a accordé aucune<br />
grande interview avant ce procès,<br />
auquel il devrait assister de<br />
Aà Z.<br />
millions d’inscrits.<br />
Craignant une crise constitutionnelle<br />
du fait du quinquennat de<br />
Yayi Boni qui prend fin le 6 avril<br />
prochain, le gouvernement béninois<br />
s’était opposé à un nouvel<br />
ajournement du scrutin.<br />
ERNEST AKA SIMON<br />
Chirac engage une de ses dernières batailles<br />
"Il a toujours dit qu'il voulait être<br />
traité comme un justiciable<br />
comme un autre. Il a dit qu'il irait<br />
à son procès et il le fera", déclarait<br />
son épouse Bernadette sur<br />
Europe 1 fin janvier.<br />
En attendant la publication du<br />
deuxième tome de ses mémoires<br />
"autour de l'été", Jacques Chirac<br />
se fait rare.<br />
Les rumeurs sur son état de<br />
santé, incessantes depuis son<br />
accident vasculaire cérébral de<br />
septembre 2005, se sont accentuées<br />
ces derniers temps. Son<br />
entourage se contente de le dire<br />
"fatigué".<br />
"Les médecins lui ont dit qu'il n'a<br />
pas la maladie d'Alzheimer. Je<br />
les crois", a dit son épouse. "Il a<br />
78 ans. Il n'est plus exactement<br />
ce qu'il a été."<br />
REUTERS<br />
Libye<br />
L’opposition progesse vers l’ouest<br />
Les insurgés libyens, maîtres de<br />
l'est du pays, ont continué leur<br />
progression vendredi vers<br />
l'ouest et ont attaqué une ville<br />
contrôlée par l'armée régulière<br />
du colonel Mouammar Kadhafi,<br />
alors que l'opposition affrontait la<br />
police dans les rues de Tripoli.<br />
Des appels avaient été lancés pour<br />
profiter de la prière du vendredi<br />
pour se faire entendre dans la capitale,<br />
où l'opposition a déjà tenté la<br />
semaine dernière de se soulever<br />
dans plusieurs quartiers.<br />
Dans le quartier rebelle de Tajoura,<br />
dans l'est de la capitale, des affrontements<br />
ont opposé une centaine de<br />
manifestants scandant des slogans<br />
contre le régime aux forces de l'ordre.<br />
Ces dernières ont fait usage de<br />
gaz lacrymogène pour disperser les<br />
protestataires, selon des témoins.<br />
Sur la place Verte, dans le centreville,<br />
une centaine de pro-Kadhafi<br />
ont manifesté leur soutien au<br />
"Guide de la révolution", selon un<br />
journaliste de l'AFP. Des heurts<br />
limités ont eu lieu entre des petits<br />
groupes de manifestants pro et anti-<br />
Kadhafi non loin de là, a indiqué un<br />
témoin.<br />
Les forces de l'ordre bouclaient le<br />
secteur, mais elles sont restées en<br />
retrait sans intervenir, tirant simplement<br />
en l'air.<br />
Au 18e jour de révolte contre le<br />
dirigeant libyen, les insurgés -- un<br />
mélange de jeunes Libyens sans<br />
expérience du combat et de militaires<br />
ralliés à l'opposition -- avancent<br />
le long de la côte, et se trouvent<br />
désormais à plus de 300 km au sudouest<br />
de Benghazi, fief de la<br />
contestation anti-Kadhafi.<br />
Des bombardements intenses et des<br />
tirs d'artillerie étaient entendus près<br />
de Ras Lanouf, alors que des insurgés<br />
se dirigeaient en camion vers ce<br />
secteur, selon un journaliste de<br />
l'AFP.<br />
Des bombardements répétés et des<br />
rafales d'artillerie étaient entendus<br />
depuis une position dans le désert<br />
située à une dizaine de kilomètres à<br />
l'est de Ras Lanouf, port pétrolier<br />
stratégique situé à environ 600 km<br />
à l'est de Tripoli.<br />
AFP<br />
Le globe tourne<br />
EGYPTE. Le nouveau Premier<br />
ministre égyptien a promis vendredi<br />
devant des milliers de<br />
manifestants, réunis sur la symbolique<br />
place Tahrir, de faire<br />
tout ce qu'il pourrait pour<br />
répondre à leurs demandes. Il<br />
les a appelés à se tourner désormais<br />
vers la "reconstruction" du<br />
pays."J'ai tiré la volonté et la<br />
détermination d'ici", a-t-il lancé<br />
devant environ 10.000 personnes.<br />
"Je ferai de mon mieux<br />
pour réaliser vos demandes", a-<br />
t-il ajouté, affirmant qu'il<br />
démissionnerait en cas d'échec.<br />
Essam Sharaf a été désigné par<br />
le Conseil suprême des armées,<br />
désormais à la tête de l'Egypte,<br />
pour remplacer Ahmed Shafiq<br />
comme Premier ministre, qui<br />
avait été nommé par le président<br />
déchu Hosni Moubarak.<br />
COMMUNIQUE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE<br />
Dans le cadre de l'assainissement de la filière eau et en application<br />
de l'arrêté n° 015/MIPSP du 22 septembre 2008 portant autorisation<br />
d'exploitation et contrôle des unités de production,<br />
traitement, conditionnement et distribution de l'eau destinée à la<br />
consommation humaine, le Ministre de l'Industrie et du Développement<br />
du Secteur Privé, porte à la connaissance de la population et de<br />
tous les opérateurs économiques de ladite filière que les entreprises<br />
dont les noms suivent n'ont pas renouvelé leurs autorisations. Par<br />
conséquent, elles ne sont plus autorisées à produire et à commercialiser<br />
de l'eau en sachet ou en bouteille en Côte d'Ivoire. Ce sont :<br />
1. L'entreprise KMB qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “INA”.<br />
2. L'entreprise JAS-CI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “EAU IVOIRE”.<br />
3. L'entreprise ECODIS qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “ANA”.<br />
4. L'entreprise KADAL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “MI DJI”.<br />
5. L'entreprise IVOIRE DELICE qui conditionne l'eau en sachet<br />
sous l'appellation commerciale “BRODA”.<br />
6. L'entreprise FRUISSAP qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “EAU DE VIE”.<br />
7. L'établissement LA FONTAINE qui conditionne l'eau en sachet<br />
sous l'appellation commerciale “Eau LILLY”.<br />
8. L'entreprise AKWABA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “AKWASA”.<br />
9. La société PAS-CI qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “BALTIC”.<br />
10. L'entreprise ETS NG qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “HOREB”.<br />
11. L'entreprise 2IA qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “LA SOURCE”.<br />
12. L'entreprise AQUA PRIMA qui conditionne l'eau en bouteille<br />
sous l'appellation commerciale “GOUTTE FRAICHE”.<br />
13. L'entreprise MYTRACO qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale “EAU PROVIDENCE”.<br />
14. L'entreprise CRYSTAL qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale “EAU CRYSTAL”.<br />
15. L'entreprise KHALIL-FILS & CO qui conditionne l'eau en<br />
bouteille sous l'appellation commerciale Eau “MILLlE”.<br />
16. L'entreprise CPAD qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale Eau “CASCADE”.<br />
17. L'entreprise IVOIRE FANTASSI qui conditionne l'eau en<br />
bouteille sous l'appellation commerciale Eau “JOURDAIN”.<br />
18. L'entreprise TOFANO qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale Eau “TOFAN'EAU”.<br />
19. L'entreprise EFBD qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale Eau “FATIL”.<br />
20. L'entreprise TROPICAL BEST (TB) qui conditionne l'eau en<br />
bouteille sous l'appellation commerciale Eau “TB FRAICHEUR”.<br />
21. L'entreprise ICPA qui conditionne l'eau en bouteille sous<br />
l'appellation commerciale Eau “TASTY”.<br />
22. L'entreprise MBC qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “LE WAMO”.<br />
23. L'entreprise PERFOR-EX-CI qui conditionne l'eau en sachet<br />
sous l'appellation commerciale “GRACE”.<br />
24. L'entreprise PAT-LAKO qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale Eau “LIMPIDEAU”.<br />
25. L'entreprise MIAF qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “MIAF”.<br />
26. L'entreprise ALPHA MUL TIPREST qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale Eau “LA REUSSITE”.<br />
27. L'entreprise FOFANA BEN & FILS qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale Eau “O'VlVE MADOMBA”.<br />
28. L'entreprise TIM SERVICE qui conditionne l'eau en sachet<br />
sous l'appellation commerciale Eau “ZANZAN DJI”.<br />
29. L'entreprise PENIEL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “ORlANE”.<br />
30. L'entreprise FADICI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “O RAFI”.<br />
31. La société SAPLED qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “O'PURE”.<br />
32. L'entreprise IVOBEN qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale Eau “VlANEY”.<br />
33. L'entreprise EAU SAINE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “EAU SAINE”.<br />
34. L'entreprise SALICI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “O'FIDELE”.<br />
35. L'entreprise SANDA EAU GBANE qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale “SANDA EAU”.<br />
36. L'entreprise LA GRACE DU CRISTAL qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale Eau “LA GRACE DU CRISTAL”.<br />
37. L'entreprise O'CLAIRE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “O'CLAIRE”.<br />
38. L'entreprise CHAMEL CENTER qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale Eau “MAIM”.<br />
39. L'entreprise ACDE qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “AQUA”.<br />
40. L'entreprise JO-CRISTAL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “JO-CRISTAL”.<br />
41. L'entreprise N'TECH SUPPORT qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale “CONSO VITAL”.<br />
42. L'entreprise EPA 2 CI qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “La ROSEE”.<br />
43. La société TMAS qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “LE FROMAGER”.<br />
44. L'entreprise AJR qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “JOUVENCE”.<br />
45. L'entreprise ESCI qui conditionne l'eau en sachet sous l'appellation<br />
commerciale “SVELTE”.<br />
46. L'entreprise SALIMA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “JEMIMA”.<br />
47. L'entreprise RAM'O qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “RAM'O”.<br />
48. L'entreprise TOP BOB qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “FRAICHEUR”.<br />
49. L'entreprise LA GRACE DE DIEU qui conditionne l'eau en<br />
sachet sous l'appellation commerciale “LA GRACE DE DIEU”.<br />
50. L'entreprise CAVA SARL qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “SIMPLE”.<br />
51. L'entreprise GIOX qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “GIOX”.<br />
52. L'entreprise MOUNAYA qui conditionne l'eau en sachet sous<br />
l'appellation commerciale “MOUNAYA”.<br />
53. L'établissement FARDOUN qui conditionne l'eau en sachet<br />
sous l'appellation commerciale “EAU FRAICHE”.<br />
A cet effet, le Ministre de l'Industrie et du Développement du<br />
Secteur Privé demande aux commerçants, aux grossistes, aux<br />
revendeurs et aux populations de s'abstenir de s'approvisionner<br />
des sachets ou des bouteilles d'eau non contrôlée provenant de<br />
ces entreprises.<br />
Le Ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur Privé invite<br />
incessamment ces entreprises à renouveler leurs agréments.<br />
Le Ministre de l'Industrie et du Développement du Secteur<br />
Privé compte sur l'implication de tous pour la bonne exécution de<br />
ces mesures qui visent à protéger les consommateurs de toute<br />
intoxication et à préserver ainsi la santé des populations.<br />
Fait à Abidjan le 1 er <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
P/le Ministre et par Délégation<br />
Le Directeur de Cabinet<br />
KODEHI Gnahoré
COMMUNIQUÉ CGRAE<br />
La Direction Générale de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l'Etat<br />
(CGRAE) porte à la connaissance des pensionnés payés par virement bancaire<br />
les nouveaux lieux de paiement des pensions du mois de février <strong>2011</strong>.<br />
Le paiement sera effectif à compter du mardi 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>.<br />
Les pièces exigées au paiement sont :<br />
- l'arrêté de concession de pension + photocopie<br />
- la Carte Nationale d'Identité + photocopie<br />
- le brevet de pension + photocopie<br />
- un bulletin de pension datant de moins d'un an + photocopie.<br />
NB : les retraités de la trésorerie d'ABOBO sont invités à se rendre à la<br />
Trésorerie Générale d'Abidjan Nord (TGAN-Plateau) pour percevoir leur<br />
pension du mois de février <strong>2011</strong>.<br />
La liste complète des anciennes et nouvelles banques est disponible sur le site<br />
internet de la CGRAE : www.cgrae.ci<br />
Info line : 20 25 12 12 / 20 25 11 71 / 20 25 11 78<br />
NOUVELLES AFFECTATIONS DANS LES BANQUES NATIONALES
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Sports<br />
Football La crise sociopolitique qui secoue la Côte d’Ivoire<br />
a des répercussions sur la Fédération ivoirienne de football (Fif).<br />
150 millions de Fbloquent<br />
le début du championnat<br />
13<br />
Alors que le début du championnat<br />
de Ligue 1 a déjà été reporté<br />
deux fois, le président de la<br />
Ligue de football professionnel<br />
(Lfp), Sory Diabaté,<br />
évoque des difficultés d’ordre pratique.<br />
Un problème de mobilisation<br />
de fonds et de sécurité qui plombe<br />
sérieusement le démarrage de ce<br />
championnat. «Avant de démarrer,<br />
la Fédération doit apporter un<br />
appui financier aux clubs. Cette<br />
année, il a été décidé de mettre à<br />
leur disposition la somme de 3,8<br />
millions de FCfa par club et par<br />
mois. En ce qui concerne la Ligue 1<br />
(14 clubs), cela fait un total de 53,2<br />
millions à débourser. Quant à la<br />
Ligue 2 qui devait démarrer le 12<br />
<strong>mars</strong> prochain avec 24 clubs, il fallait<br />
payer 24 millions de FCfa, soit<br />
un million par club et par mois.<br />
Pour la D3, nous avons 38 millions<br />
à payer. En ajoutant les frais d’organisation<br />
des différents championnats,<br />
l’enveloppe globale à réunir<br />
pendant le mois de <strong>mars</strong> s’élève à<br />
150 millions de francs environ.<br />
Cela ne prend pas en compte l’aide<br />
financière que la Fédération appor-<br />
Sory Diabaté, président de la Ligue<br />
de football professionnel.<br />
te aux clubs engagés en compétitions<br />
africaines: 80 millions (50<br />
pour les clubs engagés en Ligue des<br />
champions et 30 pour ceux inscrits<br />
pour la Coupe de la<br />
Confédération)», explique le patron<br />
de l’organisation des compétitions<br />
nationales. Sory Diabaté et la structure<br />
qu’il dirige se sont donné un<br />
temps d’observation relativement à<br />
la suite des événements.<br />
«Dans tous les cas, si nous arrivons<br />
à démarrer le championnat, les<br />
clubs ayant déjà été sensibilisés à<br />
faire des efforts, il faudra donc faire<br />
jouer des matches de championnat<br />
en semaine afin de rattraper le<br />
temps perdu. Il s’agira de tout mettre<br />
en œuvre afin que le championnat<br />
s’achève en août ou, au plus<br />
tard, en septembre <strong>2011</strong>. Cela donnerait<br />
donc deux mois de repos<br />
(octobre-novembre) et nous pourrions<br />
démarrer la saison <strong>2011</strong>-<br />
2012 au mois de décembre», confie<br />
le président de la Ligue professionnelle<br />
qui reste en contact avec les<br />
différentes équipes. «Dans tous les<br />
cas, si la situation sociopolitique<br />
s’améliore et que la Fédération<br />
entre en possession de ses ressources<br />
financières, le championnat va<br />
démarrer», a-t-il lâché.<br />
PAUL BAGNINI<br />
Ginette Ross (Présidente d’Issia Wazi)<br />
“Je suis essoufflée, je n’en peux plus”<br />
Seule femme présidente d’un club<br />
de Ligue1, Ginette Ross, n’en<br />
peut plus de faire face aux difficultés<br />
financières qui minent<br />
Issia Wazi. Après 19 ans de gestion,<br />
la présidente des Indomptables<br />
veut prendre du recul. « Je suis<br />
essoufflée, je n’en peux plus. Il n’y a<br />
plus de moyens financiers pour<br />
m’occuper du club, et ce n’est pas<br />
facile. Je n’ai que les 38 millions de<br />
Fcfa de la subvention, qui sont à<br />
peine suffisants pour faire face à<br />
toutes les charges du club», déclaret-elle.<br />
Des difficultés qui expliquent<br />
le retard pris dans la reprise des<br />
entraînements dans la cité du<br />
Rocher.<br />
Au moment où elle décide de mettre<br />
les voiles, Ginette Ross revendique<br />
l’unique consécration d’Issia Wazi<br />
en Coupe nationale en 2007. Une<br />
performance historique à laquelle<br />
s’ajoutent plusieurs participations à<br />
la Coupe de la Confédération africaine.<br />
Ce qui vaut, tout naturellement, à la<br />
dame de fer, des tonnes de félicitations<br />
et les marques de reconnaissance<br />
de la population. Comme ce<br />
fut le cas, le dimanche 27 février<br />
dernier, lors de l’Assemblée générale<br />
élective à la Salle des fêtes de la<br />
mairie d’Issia. Avec à la clé un quitus<br />
pour une autre candidature à la<br />
présidence du club qu’elle a dirigé<br />
Manchester City<br />
Kolo Touré menacé de suspension<br />
Kolo Touré n’a plus le droit de<br />
jouer pour Manchester City.<br />
Le défenseur ivoirien est<br />
suspendu par son club pour<br />
avoir été épinglé lors d’un<br />
contrôle antidopage de la fédération<br />
anglaise de football. Dans un<br />
communiqué publié sur son site,<br />
Manchester City a immédiatement<br />
réagi. «En conséquence, il<br />
a été suspendu de tout match<br />
avec l’équipe première et la<br />
réserve du club dans l’attente du<br />
résultat du processus légal.<br />
Aucun autre commentaire ne sera<br />
fait en attendant». Le club est<br />
dans l’attente des résultats de l’échantillon<br />
B du contrôle de<br />
Touré.<br />
Le type de substance ingérée par<br />
le défenseur ivoirien n’a pas été<br />
déterminé. Le premier vice-capitaine<br />
de l’équipe de Côte d’Ivoire<br />
aurait-il absorbé une substance<br />
interdite sans intention de se<br />
doper? S’il est reconnu coupable,<br />
le Citizen pourrait écoper d’une<br />
suspension de deux ans, pour une<br />
première infraction.Cela reste un<br />
coup dur pour City qui a une fin<br />
de saison chargée entre Europa<br />
League, Cup et la bataille pour<br />
une place en Ligue des<br />
Champions. A bientôt 30 ans,<br />
l’ancien Gunner est l’un des<br />
pions clés de la défense centrale<br />
de Manchester City où il joue en<br />
alternance avec Lescott ou<br />
Kompany cette saison. Après son<br />
altercation avec Emmanuel<br />
Adebayor en fin d’année 2010, la<br />
deuxième saison de Touré à City<br />
tourne au vinaigre.<br />
MARTIAL GOHOUROU<br />
pour la première fois en 1992. Une<br />
proposition qui s’est heurtée au refus<br />
poli de la dame de fer. Et ce, malgré<br />
l’implication des chefs de village<br />
qui, au cours de ces assises, selon<br />
une source proche du club, se sont<br />
longuement concertés, à huis clos,<br />
pour essayer d’infléchir sa position.<br />
Tout au plus, ils ont obtenu de<br />
Ginette Ross qu’elle assure l’intérim<br />
jusqu’à l’ouverture du championnat<br />
ou, dans le pire des cas, la prochaine<br />
Assemblée générale ordinaire, le<br />
temps qu’un nouveau président de<br />
consensus soit désigné.<br />
Ginette Ross, qui a connu bien des<br />
hauts et des bas à la tête d’Issia, dit<br />
n’avoir aucun regret concernant<br />
cette décision de d’abandonner le<br />
gouvernail.<br />
MARTIAL GALÉ<br />
TYPON TRÉSOR
Fraternité Matin / Samedi 5-Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Culture<br />
Fespaco Les lampions vont s’éteindre ce samedi, à Ouagadougou, sur le 22 e rendez-vous<br />
du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.<br />
Qui succédera à Hailé Gerima?<br />
15<br />
Livre<br />
Veiller sur les fondamentaux<br />
de notre vie» est l’intitulé de<br />
l’un des ouvrages d’Aby<br />
Paul, prédicateur de plein<br />
droit et chargé de formation<br />
du mouvement du Réveil de<br />
l’Eglise méthodiste de Côte<br />
d’Ivoire. Loin de prétendre proposer<br />
un autre mode de vie, l’auteur<br />
recommande plutôt de consulter<br />
Dieu, le Tout-Puissant, pour avoir<br />
une claire révélation sur sa vie chrétienne.<br />
Pour lui, 5 éléments déterminent<br />
la vie de l’être humain. Il<br />
s’agit du jour de sa naissance, de<br />
l’héritage des pères, du travail, du<br />
mariage et de l’héritage divin. Il est<br />
donc impératif de veiller sur ceuxci.<br />
Car, fera-t-il remarquer à la page<br />
6, «le jour de notre naissance est le<br />
début de notre vie sur terre. Il<br />
matérialise la porte d’entrée de<br />
notre vie sur terre et doit être bien<br />
gardé». Certains se rendent compte<br />
que des manifestations malheureuses<br />
sont liées à leur naissance, il<br />
leur faut en rechercher les circonstances,<br />
bref, les <strong>info</strong>rmations liées à<br />
cette naissance en interrogeant les<br />
parents. Pour ensuite les traiter et<br />
demander au Seigneur la thérapie.<br />
«Le Seigneur qui sait donner de<br />
bonnes choses à ses enfants a béni<br />
le jour de ma naissance», affirme<br />
Aby Paul. Pour chaque élément<br />
fondamental, il propose une démarche<br />
à suivre et une prière.<br />
Sur l’héritage des pères (biens<br />
matériels, comportements, tradition),<br />
l’auteur fait référence à des<br />
Hailé Gerima, l’Etalon<br />
du Yennenga 2009.<br />
Démarrée le 26 février, la<br />
22 e édition du Festival<br />
panafricain du cinéma et<br />
de la télévision de<br />
Ouagadougou (Fespaco),<br />
dont le thème cette année est<br />
«Cinéma africain et marchés»<br />
referme ses portes aujourd’hui,<br />
dans la capitale burkinabé. Ce<br />
rendez-vous des professionnels<br />
du cinéma et leurs partenaires a<br />
été marqué, durant une semaine,<br />
par la projection de 195 films<br />
dont 111 en compétition, ainsi<br />
que des rencontres professionnelles<br />
et avec les médias. Comme il<br />
est de coutume, l’événement le<br />
plus attendu est, sans conteste<br />
aujourd’hui, la proclamation des<br />
résultats issus de cette compétition<br />
qui doit consacrer la remise<br />
du plus prestigieux des trophées,<br />
à savoir l’Etalon du Yennenga. Ce<br />
qui permettra de connaître le nom<br />
du successeur de Hailé Gerima,<br />
lauréat de l’édition 2009, avec<br />
son film «Teza».<br />
Il a été question, cette année, à en<br />
croire Filippe Savadogo, ministre<br />
de la Culture, du Tourisme et de<br />
la Francophonie du Burkina Faso,<br />
«d’évaluer le chemin parcouru au<br />
regard des mutations technologiques<br />
intervenues dans les<br />
domaines de la production et de<br />
la post-production cinématographique».<br />
Ce 22 e rendez-vous des<br />
hommes du 7 e art du continent,<br />
conformément au thème général,<br />
était l’occasion pour les professionnels<br />
de «mener la réflexion<br />
indispensable visant à jeter les<br />
bases d’une véritable conquête<br />
des marchés locaux et internationaux<br />
par les productions africaines».<br />
Car, selon de nombreux<br />
experts, leur qualité n’est plus à<br />
démontrer. Toute chose que<br />
versets<br />
bibliques afin d’amener le lecteur<br />
à comprendre la complexité et<br />
les blocages qui y sont liés. Selon<br />
ses dires, pour quiconque suit le<br />
Seigneur, il peut le sortir de son<br />
milieu natal afin de le modeler à sa<br />
convenance, le débarrassant ainsi<br />
de la vaine manière de vivre héritée<br />
de ses pères, pour mieux l’utiliser.<br />
A la question de savoir ce qui peut<br />
expliquer les difficultés d’obtention<br />
d’un emploi, l’auteur soutient à la<br />
page 17 que «les moyens d’obtention<br />
des diplômes ou de l’emploi<br />
peuvent justifier certaines difficultés».<br />
De l’avis d’Aby Paul, quand<br />
confirme Michel Ouédraogo,<br />
délégué général du Fespaco, en<br />
indiquant que la biennale s’est vu<br />
proposer 475 films alors que 300<br />
étaient escomptés. Ainsi 111 ont<br />
été extraits pour être proposés en<br />
compétition officielle, 84 étaient<br />
hors compétition. Ce qui donne<br />
un total de 195 films, tous genres<br />
confondus, qui ont été projetés<br />
dans les 12 salles retenues.<br />
Le 22 e rendez-vous du cinéma<br />
africain n’a pas passé sous silence<br />
ses fidèles serviteurs qui, malheureusement<br />
ont quitté le monde<br />
des vivants après l’édition de<br />
2009. Un hommage mérité leur a<br />
été rendu à travers des films et<br />
échanges autour de leurs œuvres.<br />
Ainsi, la délégation du Fespaco a<br />
honoré la mémoire de l’Ivoirien<br />
Désiré Niamkey Ecaré (1938-<br />
2009), du Malien Adama Drabo<br />
(1948-2009), des Sénégalais<br />
Samba Félix N’Diaye (1945-<br />
2009), Mahama Johnson Traoré<br />
(1942-2010), James Campbell-<br />
Badiane (1932-2010), des<br />
Burkinabè Amadou Bourou<br />
(1951-2010), Dominique Zeida<br />
(1962-2010), Sotigui Kouyaté<br />
(1936-2010), Moustapha Dao<br />
(1955-2010), du Tunisien Tahar<br />
Chériaa (1927-2010), du<br />
Gabonais (André Come Ottong<br />
(1964-2009). Sur cette longue<br />
Comment veillersurles éléments déterminants de la vie<br />
Dieu fait à quelqu’un la grâce de<br />
travailler, il faut l’associer à la gestion<br />
de ses biens et payer sa dîme.<br />
Pour s’attirer des bénédictions, il<br />
recommande d’assister les parents,<br />
les pauvres.<br />
Le mariage, l’héritage divin sont<br />
également passés au peigne fin. Le<br />
prédicateur donne en substance des<br />
conseils, recommande de se confier<br />
à Dieu pour qu’il puisse vaincre<br />
tout obstacle aux fondamentaux de<br />
son existence pour que l’on puisse<br />
avoir une vie assainie et prospère.<br />
En somme, selon l’auteur, quand<br />
on est déstabilisé, que ce soit au<br />
plan professionnel, matrimonial,<br />
spirituel et autres, la bonne réaction<br />
est de consulter Dieu afin avoir une<br />
claire révélation sur sa vie.<br />
Plus qu’un livre, ce document se<br />
présente comme un guide pratique<br />
pour l’épanouissement spirituel du<br />
chrétien. Dans un vocabulaire<br />
accessible à tous, Aby Paul soutient<br />
son argumentation à l’aide de versets<br />
bibliques. Seul hic, le manque<br />
d’espace entre certains mots.<br />
Exemples : p. 8 «…Dans nos<br />
rêves nous perdions notre carte d’identité»<br />
et p.20 : «S’il n’ya personne».<br />
«Veiller sur les fondamentaux de<br />
notre vie» comprend 35 pages et a<br />
été édité par Sifob en <strong>2011</strong>.<br />
MARIE CHANTAL OBINDÉ<br />
«VEILLER SUR LES FONDAMENTAUX<br />
DE NOTRE VIE», 35 P. ÉDITION SIFOB,<br />
<strong>2011</strong><br />
liste, les responsables du Fespaco<br />
ont oublié le Sénégalais Tidiane<br />
Aw, décédé en mai 2009 à l’âge<br />
de 74 ans.<br />
Un dîner chez<br />
le Président<br />
de la République<br />
Les festivaliers présents à<br />
Ouagadougou ont été reçus à<br />
dîner, comme il est de coutume,<br />
par le Président de la République<br />
burkinabé. Cet échange lui donne<br />
l’occasion de s’<strong>info</strong>rmer sur l’évolution<br />
du cinéma africain. Ce<br />
dîner a également permis à Blaise<br />
Compaoré de rendre hommage à<br />
tous «les acteurs, réalisateurs et<br />
producteurs qui ont apporté, chacun<br />
à sa manière et selon son<br />
talent, une touche particulière au<br />
rayonnement international du<br />
Le Conseil national de la communication<br />
audiovisuelle<br />
(Cnca) constate, depuis le<br />
dimanche 27 février <strong>2011</strong>,<br />
des perturbations allant jusqu'à<br />
l'interruption des programmes<br />
radiodiffusés et télévisés en<br />
mode hertzien de la Première<br />
chaîne de télévision de la<br />
Radiodiffusion télévision ivoirienne<br />
(Rti) et de Radio Jam Fm.<br />
Par ailleurs, Radio Bbc et Radio<br />
France internationale (Rfi) ont<br />
connu les mêmes désagréments<br />
dans la matinée du mercredi 02<br />
<strong>mars</strong> 201l. Le Cnca tient à préciser<br />
que l'interruption de la diffusion<br />
des émissions de la Rti et des<br />
radios sus-indiquées, ne lui est<br />
nullement imputable car aucune<br />
décision du Conseil n'est intervenue<br />
dans ce sens. Le Cnca rappelle<br />
que l'interruption desdits<br />
services audiovisuels est consécutive<br />
à des actes de sabotage<br />
perpétrés au centre émetteur<br />
d'Abobo abritant aussi bien les<br />
Cinéma<br />
Ils sont venus nombreux vendredi<br />
à l’église Saint-Roch de Paris<br />
pour un dernier adieu à l’actrice<br />
Annie Girardot.Des applaudissements<br />
nourris ont salué l’entrée<br />
du cercueil dans l’église où un<br />
grand coeur de roses rouges avec la<br />
mention “Vive la vie”, signé de<br />
Giulia, sa fille, Lola et Renato, ses<br />
petits-enfants, avait été disposé, à<br />
proximité d’une photo de l’actrice.<br />
Une gerbe de fleurs d’Isabelle<br />
Adjani était dédiée à sa “mamancinéma<br />
inoubliable”. Une autre<br />
avait été envoyée par le président<br />
de la République.<br />
Claude Lelouch, Jane Birkin,<br />
Bertrand Blier, Jean-Pierre<br />
Marielle, Jack Lang ou encore le<br />
ministre de la Culture, Frédéric<br />
Mitterrand, Belmondo, Alain<br />
Delon, ont assisté à la bénédiction à<br />
laquelle quelque 300 anonymes ont<br />
cinéma africain». Parmi eux, on<br />
peut citer Sembène Ousmane et<br />
Sotigui Kouyaté. Le Chef de<br />
l’Etat burkinabé a, en outre, ajouté<br />
que ce 22 e rendez-vous du<br />
Fespaco est une occasion pour<br />
«réfléchir sur la stratégie que<br />
nous devons développer et les<br />
moyens que nous devons nous<br />
donner pour établir un marché<br />
stable et profitable pour nos œuvres<br />
et pour nos pays».<br />
En retour, le réalisateur Gaston<br />
Kaboré a demandé que le<br />
Président Blaise Compaoré soit<br />
l’avocat des cinéastes africains<br />
auprès de ses pairs pour qu’ils<br />
soutiennent le 7 e art du continent.<br />
ISSA T. YEO<br />
(SOURCES: APS)<br />
Interruption de Rfi, Bbc... Les précisions du Cnca<br />
équipements techniques de la Rti<br />
que ceux de Radio Jam Fm,<br />
Radio Bbc et Rfi.<br />
Le Cnca, autorité de régulation,<br />
garant du pluralisme dans l'espace<br />
audiovisuel, condamne ces<br />
actes de sabotage qui privent<br />
manifestement les citoyens de<br />
leur droit à l'<strong>info</strong>rmation.<br />
Le Cnca apporte tout son soutien<br />
aux titulaires d'autorisation d'exploitation<br />
d'une radiodiffusion<br />
sonore ou télévisuelle victimes de<br />
ce sabotage et tient à rassurer les<br />
auditeurs et téléspectateurs,<br />
conformément au principe de<br />
continuité du service public<br />
régissant le fonctionnement des<br />
médias, que toutes les garanties<br />
ont été données par lesdits titulaires<br />
d'autorisation en vue du rétablissement<br />
de leurs émissions<br />
dans les meilleurs délais.<br />
FAIT À ABIDJAN, LE 03 MARS <strong>2011</strong><br />
POUR LE CNCA<br />
LE PRÉSIDENT<br />
FRANCK ANDERSON KOUASSI<br />
Annie Girardot inhumée, hier<br />
été conviés à la demande de la<br />
famille.<br />
“Annie n’est plus seule. On a tous<br />
des raisons de lui dire merci”, a dit<br />
le père Philippe Desgens, aumônier<br />
des artistes, estimant qu’ “il ne faut<br />
jamais attendre qu’il soit trop tard<br />
pour avoir l’audace de dire merci”.<br />
Très ému, Alain Delon, arrivé avec<br />
Mireille Darc qui avait tourné avec<br />
Annie Girardot a lu l’un des poèmes<br />
préférés de l’actrice, “Peindre<br />
un oiseau” de Jacques Prévert, tandis<br />
que Line Renaud a choisi “La<br />
mort n’est rien” de Charles Péguy.<br />
Le ministre de la Culture, Frédéric<br />
Mitterrand a souhaité paraphraser<br />
ses déchirants remerciements en<br />
2005, lors des Césars : “Je ne sais<br />
si nous vous avons manqué lorsque<br />
la nuit a commencé de vous envelopper,<br />
mais je sais que vous allez<br />
nous manquer terriblement, éperdument,<br />
douloureusement”.<br />
“Vous n’êtes pas morte : vous nous<br />
laissez votre si belle famille, votre<br />
exemple et vos films”, a ajouté<br />
Frédéric Mitterrand, évoquant cette<br />
actrice qui débuta dans le drame<br />
avec “Rocco et ses Frères” pour<br />
triompher dans la comédie des<br />
années 70 et tourner plus de 120<br />
films.<br />
Annie Girardot, dont les obsèques<br />
ont été financées par des amis dont<br />
Alain Delon et Line Renaud, a été<br />
inhumée dans l’après-midi d’hier<br />
au cimetière du Père-Lachaise.<br />
L’annonce de son décès, lundi, à 79<br />
ans, a provoqué une vive émotion<br />
populaire et plongé le cinéma français<br />
dans la tristesse.<br />
MC O<br />
SOURCE AFP
Infos service<br />
16<br />
Annonces légales<br />
Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Nécrologie<br />
"SOCIETE AFRICAINE DE<br />
FINANCEMENT ET D'ASSISTANCE<br />
TECHNIQUE" "SAFTEC"<br />
Siège social: Abidjan- Treichville<br />
11 BP 386 Abidjan 11<br />
RCCM n° CI-ABJ-1971-B-8642<br />
CESSION D'ACTIONS<br />
DEMISSION ET NOMINATION<br />
D'ADMINISTRATEURS<br />
Selon procès-verbal du conseil<br />
d'administration du 20/12/2010<br />
enregistré le 08/02/<strong>2011</strong> le conseil a<br />
constaté: 1/ la cession des actions de la<br />
société SOGETRAF au profit de la<br />
Société Africaine d'Assistance Technique<br />
(SAATEC) et a agréé ladite société en<br />
qualité d'actionnaire; 2/ la démission de<br />
la société SOGETRAF en sa qualité<br />
d'administrateur. Selon le procès-verbal<br />
de l'assemblée générale du 17/01/<strong>2011</strong>, les<br />
actionnaires ont ratifié la nomination de<br />
la société SAATEC et Mme YAMEOGO<br />
Eugénie née SANDWIDI en qualité<br />
d'administrateurs de la société SAFTEC<br />
et le procès verbal de conseil du 07<br />
février <strong>2011</strong>, le conseil a décidé de la<br />
nomination de M. YAMEOGO Moussa<br />
Edouard en qualité de Président du<br />
Offre de location<br />
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4p 180F Marc Remblais apt 4p 135F 2<br />
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marché tél : 21 35 49 65- 07 71 01 95.<br />
JEU 96 244<br />
conseil d'administration de la société<br />
SAFTEC. Dépôt des actes au greffe du<br />
Tribunal d'Abidjan Plateau le 03/03/<strong>2011</strong><br />
sous le n° 402.<br />
Pour avis, le Conseil d'administration<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Suivant acte SSP du 02/02/<strong>2011</strong><br />
enregistré le 03/02/<strong>2011</strong> et reçu par Me<br />
GBATTA LEVRIT, notaire, qui a rédigé<br />
la DNSV; il a été constitué une SARL.<br />
Dénomination: Etablissement Kahoua<br />
Famille Touandrou en abrégé:<br />
"ETS KAFAT".Objet: Tous travaux en<br />
bâtiments et industriels; vente de<br />
matériel de construction; d'entretien de<br />
locaux et espaces verts; l'équipement de<br />
bureaux en mobiliers et matériel<br />
<strong>info</strong>rmatique, d'intermédiation;<br />
d'import- export ; de négoce et divers.<br />
Siège social: Abidjan - Yopougon ; 21 BP<br />
3066 Abidjan 21; Durée 99 ans; capital:<br />
1000 000 Fcfa. Gérant statutaire: M.<br />
Kahoua Ricky; dépôt au greffe du TPI<br />
d'Abidjan-Yopougon le 28/02/<strong>2011</strong> et<br />
immatriculée au RCCM sous le n° CI-<br />
Yop-<strong>2011</strong>- B-183.<br />
Pour avis : Le Gérant<br />
Petites Annonces<br />
Offre d’emploi<br />
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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />
AU PERSONNEL BICICI DES AGENCES<br />
COMMUNIQUE<br />
L'Administrateur Général de la BICICI-Société<br />
d'Etat- invite l'ensemble du personnel des agences<br />
d'Abidjan, à savoir :<br />
- Vridi -Yopougon<br />
-Port-Bouët<br />
- Abobo<br />
-Koumassi<br />
-Latrille<br />
-Marcory<br />
-Djibi<br />
-Treichville Marché - II Plateaux<br />
-Arras<br />
-Riviera<br />
-Commerce<br />
-Cité des Arts<br />
-Clozel<br />
- Adjamé<br />
à reprendre le travail à compter du lundi 07 <strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong> à 07h30.<br />
A cet effet, les agents concernés sont priés de se<br />
présenter au siège social de la banque à Abidjan<br />
Plateau aux jours et heures sus indiqués.<br />
Le programme de reprise du travail pour le<br />
personnel des agences de l'intérieur sera<br />
communiqué ultérieurement.<br />
L'Administrateur Général par Intérim<br />
La grande famille Fadika de<br />
Touba, Man et Abidjan, la<br />
famille Raphain à Saint-<br />
Rémy et Dijon, veuve Fadika<br />
Annie née Raphain, M. et<br />
Mme Fadika William<br />
Lamine, M. Kouassi-Goly et<br />
Mme, née Fadika Nathalie et<br />
enfants: Céline-Noura, M. et<br />
Mme Fadika Harold et<br />
enfants: Evan - Loren -<br />
Ambre, M. Fadika Karim et<br />
enfant: Ashley, M. Fadika<br />
Lanciné, épouse et enfants,<br />
M. et Mme Bamba née Fadika Maboundou et enfants,<br />
M. et Mme Fadika Amara (Tecram) et enfants, M. et<br />
Mme Fadika Lakika et enfants, veuf Diarrassouba<br />
Sinaly et enfants. Les familles alliées: Honorine,<br />
Kouassi-Goly, Kouassy, Moularé, Koné, Bamba,<br />
Diarrassouba, Blitot, Pomet, Touré, Remond, Roubert,<br />
Diarra ont l'immense douleur de vous faire part du décès<br />
de leur fils, beau-fils, époux, père, grand-père, frère,<br />
beau-frère:<br />
FADIKA VAMOUSSA,<br />
survenu le 28 février <strong>2011</strong> à Casablanca (Maroc).<br />
Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />
ultérieurement.<br />
" De profundis ", " Priez pour lui".<br />
Frat-Mat N° 92 995<br />
Nanan Foto Kouassi, chef de<br />
la communauté Ayahou<br />
d'Abidjan, Nanan Kouassi<br />
Yao Alexis, chef du village<br />
de Daicohou Nord, Nanan<br />
Konan Antoine, chef du<br />
village de Diacohou Sud,<br />
M. Kouakou Kouassi Blaise,<br />
Technicien supérieur des Tp<br />
à la retraite à Bouaké,<br />
Kouassi Kouamé Séverin et<br />
enfants, Kouassi Eloi Noël,<br />
professeur d'espagnol à<br />
Bonoua et enfants,<br />
Kouakou Amoin Justine Léa à la Riviera Ciad Promo,<br />
Kouakou Ahou Marie Florence à Bingerville, Kouakou<br />
Adjoua Pélagie à Niangon et enfants, Kouakou Amoin<br />
Kan Ghislaine à Riviera Palmeraie et enfants, Kouakou<br />
N' goran Christilla Alphonsine à Yopougon, Kouassi N<br />
Goran François, Enseignant Chercheur à l'Université<br />
de Bouaké à Abidjan, Mme et famille, M. Kouadio Kra<br />
Etienne et famille à Abidjan, les familles alliées, M.<br />
Marcel Bilé, Consultant -journaliste à Abidjan, Mlle<br />
Audrey Simone Gouléhi, Bilé Chrys Yohann Claude<br />
Marie et famille, Mme Antoinette Kabran et enfant,<br />
petits-enfants à Yopougon, M. Jean Claude Kabran,<br />
Econome de l'orphelinat de Bingerville, et son épouse,<br />
Mlle Florentine Kabran et famille à Treichville, Mlle<br />
Bilé Ama Yvette Laure, opératrice économique et<br />
famille à Abidjan, ont la profonde douleur d'annoncer<br />
le décès de leur fille, sœur, fiancée, belle-sœur :<br />
KOUAKOU AFFOUE BEATRICE,<br />
Créatrice de mode - styliste,<br />
survenu le dimanche 13 février <strong>2011</strong> à 19 h au Chu de<br />
Treichville.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Présentation des condoléances tous les jours de 17 h 30<br />
à 20h au domicile de la défunte sis aux 2 plateaux<br />
Angré Glacier les Oscars.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> de 20h à 22h: veillée de prière au<br />
domicile de la défunte sis à Angré - Glacier les Oscars.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9 h: levée du corps sur le<br />
parvis de la paroisse Saint Ambroise La Vigne - Angré<br />
7ème tranche.<br />
10h: messe de requiem à ladite église suivie d'une<br />
escale au domicile de la défunte.<br />
12h: Inhumation au cimetière municipal de Yopougon<br />
- Route de Dabou (Pk 15).<br />
Frat-Mat N° 93 047<br />
REMERCIEMENTS<br />
Nanan Yaocré Mian, chef<br />
de village par intérim et les<br />
notables de Kirifi; Nanan<br />
Kouakou Julien, chef de<br />
famille à Kirifi; la grande<br />
famille Aboa à Kirifi,<br />
Abengourou, Sakassou,<br />
Abidjan, Paris, Bruxelles;<br />
M. Bouadou Aboua Michel<br />
et Famille à Kirifi,<br />
Amelékia, Koitienkro et<br />
Tahakro; M. Adoni Boa<br />
Marcel, fonctionnaire à la retraite et famille à<br />
N'Zébénou; Colonel Dogui Aboa, Directeur Technique<br />
de la Sodefor; M. Dogui Tanoh, frères et sœurs à Kirifi;<br />
M. Kouadio Eponon Thomas, Directeur de Société à<br />
Abidjan, et famille à Kirifi et Abidjan; l'Ambassadeur<br />
Georges Aboua, au ministère des Affaires Etrangères,<br />
épouse, frères et sœurs, à Kirifi et Abidjan; M. Ahissi<br />
Appia, Directeur de société, à Abidjan; M. Koffi<br />
Bouadou, cadre à Ecobank, à Abidjan; la famille<br />
Bemlandou Adou à Yakassé-Feyassé et Abidjan; vous<br />
expriment leurs sincères remerciements pour la<br />
compassion et l'amitié que vous leur avez témoignées<br />
lors du rappel à Dieu de leur regretté chef de village,<br />
grand-père, cousin, père, beau-père :<br />
NANAN N'DOLI PANGNI<br />
dit Bouadou DONGUI,<br />
Ex-chef du village de Kirifi (commune d'Abengourou);<br />
survenu le 16 décembre 2010 au Chu de Cocody.<br />
Dans l'impossibilité de toucher individuellement tous<br />
ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté soutien<br />
moral, matériel ou financier, les prient de trouver ici<br />
l'expression de leur profonde gratitude.<br />
Ils remercient particulièrement :<br />
Nanan Boa Kouassi III, Roi de l'Indénié, les chefs de<br />
canton de Yakassé -Feyassé, de Niablé, de Bettié, de<br />
Zaranou, d' Amélékia, d'Aniassué et leurs chefs de<br />
village respectifs, MM. les Ministres Assoua Adou et<br />
Ettien Amoikon, les secrétaires généraux de préfecture<br />
d'Abengourou, le sous-préfet de Aniassué et sa<br />
délégation, le sous-préfet de Biéby et la délégation de<br />
Toliè, M. Amoikon Edjampan, président du Conseil<br />
Général d'Abengourou, M. Nicolas Akon Yao, maire de<br />
la commune d'Abengourou, M. Wadja Essay, maire de la<br />
commune de Bettié; le député Adou Kouao Antoine et la<br />
délégation de Bettié; M. Ano N'guessan Gilbert,<br />
président du Comité de Gestion de la Filière CaféCacao<br />
à Abidjan; le président du Conseil d'administration de la<br />
Sodefor; le Directeur Général de la Sodefor et son<br />
personnel, M. Boa Bonzou, opérateur économique à<br />
Abidjan; M. Guettat Ehouman Noël, PDG de<br />
Sitransbois, le chef du village d'Assalé- Kouassikro, ses<br />
cadres et sa notabilité; la délégation de la notabilité<br />
d'Arrah; le chef des Abrons de Bettié et sa délégation; la<br />
famille Yéo Ténéna Victor à Abidjan; les familles alliées<br />
et les belles-familles; l'Association des tâcherons de la<br />
Sodefor; les chefs des communautés étrangères de Kirifi;<br />
les enseignants de l'EPP de Kirifi; les jeunes du village<br />
d'Ebouassué; les danses de Yakassé-Feyassé, de<br />
Zébénou, d'Amélékia, de Kangandi; Toutes les<br />
populations de l'Indénié; toutes les personnes ou<br />
communautés qui n'ont pu être citées nommément.<br />
AVIS DE PERTE<br />
DE PASSEPORT<br />
Monsieur Mortada Mohamad<br />
déclare avoir perdu son<br />
passeport libanais le<br />
26/02/<strong>2011</strong>.<br />
Il prie toute personne l'ayant<br />
trouvé de bien vouloir le<br />
déposer à l'ambassade du Liban<br />
ou appeler le 47 48 48 80<br />
contre récompense.<br />
Merci.<br />
Frat-Mat N° 93 049<br />
Frat-Mat N° 92 996
Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
17<br />
La grande famille Ediahia à<br />
Abradinou, Ebilassokro,<br />
Ayamé, Kwasikro (Ghana),<br />
la famille Déky Yapo à<br />
Yakassé Attobrou, la famille<br />
Akoi Kuromboi à<br />
Abradinou, la famille Koffi<br />
Asssamala à Akasso, la<br />
famille Amalaman Adjo à<br />
Akrébi, la famille<br />
Kouassikro à Abradinou, la<br />
grande famille Andé, M. et<br />
Mme Aka-Anghui et<br />
enfants à Abidjan, Mme et Mme Brou Kassi André,<br />
frères et sœurs à Abidjan et Yamoussoukro, M. et<br />
Mme Ettiegne Kouamé Michel, frères, sœurs, enfants<br />
et petits-enfants, Mme Brou Adjo, frères, sœurs et<br />
enfants à Ayamé, Mme Kamara Fatouma, frères,<br />
sœurs et enfants, M. et Mme N'ga Ebo et enfants à<br />
Abradinou, la famille N'goran Koffi à M'basso, Nanan<br />
Adé Pra Augustin, chef de canton de Bettié, Nanan<br />
Broubé II, chef du village d'Abradinou et sa notabilité,<br />
la communauté villageoise d'Abradinou, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le décès survenu le 1 er<br />
février <strong>2011</strong>, au Chu de Treichville, de leur fils,<br />
cousin, père, grand-père, oncle, allié et ami :<br />
KOUAME Ettiègne Antoine<br />
Planteur à Abradinou,<br />
Le programme des obsèques est le suivant:<br />
Présentation des condoléances les 6 et 7 <strong>mars</strong>, de 17h<br />
à 19h au domicile de M. Ettiegne Kouamé Michel,<br />
Cité SIR à Vridi<br />
Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps de 15h à 15h<br />
30, à la morgue de Béttié, suivie du transfert à<br />
Abradinou<br />
De 21h à minuit : veillée religieuse à Abradinou<br />
De minuit à 6h : veillée traditionnelle<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: cérémonie traditionnelle de 8h<br />
à 10h<br />
Messe de requiem à 10h 30, suivie de l'inhumation.<br />
Frat-Mat N° 93055<br />
IN MEMORIAM<br />
30 novembre 2009<br />
28 février <strong>2011</strong><br />
"En vérité, en vérité, je<br />
vous le dis, si le grain de<br />
blé qui est tombé en terre<br />
ne meurt, il reste seul;<br />
mais, s'il meurt, il porte<br />
beaucoup de fruit. "<br />
(Jean 12:24)<br />
Voici déjà quinze mois<br />
qu'il a plu au Seigneur de rappeler à Lui notre bienaimé<br />
et regretté :<br />
Joseph Georges ANOMA<br />
Ambassadeur à la retraite<br />
En union de prière, ses enfants, petits-enfants, les<br />
familles alliées et amies se souviennent, et<br />
renouvellent leurs sincères remerciements à tous<br />
ceux qui les ont soutenus dans l'épreuve.<br />
Ils les prient de s'unir d'intention ou d'assister à la<br />
messe d'action de grâce qui sera célébrée le<br />
dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h en l'Eglise Saint-<br />
Jacques des Deux-Plateaux à l'occasion de la levée<br />
du deuil.<br />
Frat-Mat N° 92 994<br />
Nana Ossohou Boka<br />
Danièle, chef de terre à<br />
Ouanguié s/p d'Agboville,<br />
M. Tetchi Félix, chef du<br />
village de Ouanguié s/p<br />
d'Agboville, les grandes<br />
familles: Tetchi Bôssô,<br />
Kouassi Bôssô, Assoho et<br />
Assoma Bôssô à Ouanguié<br />
et Adaou s/p d'Agboville, la<br />
grande famille Kama, la<br />
grande famille Ogborou à<br />
Rubino dans la s/p<br />
d'Agboville, la grande<br />
famille Ossohou, Charles, Célestine, Anne Marie,<br />
Albert, la grande famille Ahou, Fidèle, Nicaise,<br />
Sylvain, frères, sœurs épouses et enfants, la grande<br />
famille Tectchi, Marcel, Yavo Dénis, Maxime, Ruffin,<br />
frères, épouses et enfants, la grande famille Djété,<br />
Sagoh, Ory, Hermann, frère, sœur, épouses et enfants à<br />
Ehouédjé, Abidjan et Paris, Veuve N'cho née N'guessan<br />
Anè et enfants à Ery-Mankoudjé 1 et Abidjan,<br />
N'guessan Yaba Yvonne et enfants à Duékoué et<br />
Agboville, N'guessan Tetchi Pierre dit " Italien " et<br />
enfant à Agboville et Italie, N'guessan Offo Jules et<br />
enfants à Alépé, N'guessan N'dri et enfants à Agboville,<br />
Abidjan, France et Italie, N'guessan épse Assoko et<br />
enfants à Rubino s/p d'Agboville et Abidjan, M. Dessy<br />
Hubert, maire de la commune de Rubino et famille à<br />
Kamabrou, Agboville et Abidjan, Veuve N'Gbesso<br />
Amon Marcelline et enfants à Abidjan, M. Ogba Chikoi<br />
Marcel, épouse et enfant à Kassidjé, Abidjan et<br />
Frakfurt (Allemagne), la famille Kouaho: Kouaho<br />
Sylvain et enfants à Marseille, Kouaho Patrick et<br />
enfants à Abidjan et aux Etats-Unis, Kouaho Affo<br />
Marie-Hortense épse M'bettié et enfants à Abidjan,<br />
Kouaho Simplice à Abidjan, Kouaho Elisabeth Chantal<br />
épse Tabi et enfants à Abidjan, Kouaho Cécile<br />
Catherine et enfant à Abidjan, Kouaho Viviane Pascale<br />
épse Kouyaté et enfants à Paris, Kouaho Alain Fortune,<br />
épouse et enfants à Abidjan, Kouaho Amélie Rosine et<br />
enfants à Paris, Kouaho Sylvie N'guessan épse Gohi à<br />
Abidjan, Kouaho Annie Brigitie et enfants à Abidjan,<br />
Kouaho Eric Olivier et enfants à Abidjan, Kouaho Jean<br />
François Serge et enfant à Abidjan, Kouaho Christian<br />
Elysée au grand séminaire d'Anyama, Kouaho<br />
Gertrude Dorcas et enfant à Abidjan, Kouaho Thierry<br />
Stéphane à Abidjan, Kouaho Laetitia Tatiana N'guessan<br />
à Abidjan, les familles alliées: Chapon, Komé, Nebout,<br />
Sakho, Gohi, Tabi, Tiapani, Kouyaté M'betié, Eponon,<br />
Dogbo, ont la profonde douleur d'annoncer le décès de<br />
leur époux, père, grand-père, frère, oncle, cousin et<br />
beau-père :<br />
N'GUESSAN KOUAO PAUL,<br />
Ex-enseignant à la retraite,<br />
survenu le lundi 24 janvier <strong>2011</strong> à Yopougon dans sa<br />
72 ème année des suites d'une courte maladie.<br />
Le programme des obsèques se présente comme suit:<br />
Du 20 février au 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h30 à 22h00:<br />
présentation officielle des condoléances au domicile du<br />
défunt sis à Yopougon Sogéfia Sollic 2, quartier<br />
Siporex, porte 2825 près de l'église universelle (excinéma<br />
Kabadougou)<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 21h00 à l'aube: veillée<br />
religieuse et traditionnelle à Yopougon Siporex.<br />
Vendredi 18 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 9h00 à 11h00: levée du<br />
corps sur le parvis de la cathédrale Saint André de<br />
Yopougon<br />
-De 11h à 11h30: escale au domicile du défunt à<br />
Yopougon Siporex, suivi du transfert à Agboville.<br />
-De 14h à 14h30: escale au domicile du défunt au<br />
quartier château puis départ pour Ouanguié son village<br />
natal<br />
-De 21h00 à l'aube : veillée religieuse et traditionnelle.<br />
Samedi 19 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 8h00 à 9h30: cérémonie<br />
traditionnelle<br />
-De 10h00 à 11h30: messe de requiem, suivie de<br />
l'inhumation au cimetière dudit village.<br />
Dimanche 20 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 09h00: messe d'action de<br />
grâce à la cathédrale Saint André de Yopougon.<br />
N.B: le livre de condoléance est ouvert<br />
.<br />
Frat-Mat N°92816<br />
M. le Ministre et Mme<br />
Auguste Miremont et leurs<br />
enfants, M. Paul d'Almeida<br />
et Mme née Yvonne Kouassi<br />
et leurs enfants, Mme<br />
Julienne Kouassi et enfants,<br />
Mme Liliane Rose Kouassi<br />
et enfants, M. Roger<br />
Kouassi et enfants, M. et<br />
Mme Patrick Kouassi et<br />
leurs enfants, M. Michel<br />
Roger et Mme née Angeline<br />
Kouassi et leurs enfants à<br />
Tahiti (Polynésie française), la famille Paul Monnet,<br />
M. le ministre Ange François Barry Battesti, les petitsenfants,<br />
arrière et arrière-arrière-petit-enfants en Côte<br />
d'Ivoire, France, Angleterre et Canada, M. et Mme<br />
Vincent Etté et leurs enfants en France, M. Joher<br />
Yassine et famille, frère Epiphane de la Congrégation<br />
des frères Franciscains, familles Amichia et Bobin,<br />
les familles Sapeu, Touadogo, Gouanda et Goulin à<br />
Abidjan, Danané, et Bin-Houyé (Katouo et Tapleu),<br />
les grandes familles N'Guessan - Borba et Assemian,<br />
les familles Ntua et Kouamelan en Côte d'Ivoire et au<br />
Ghana, les familles alliées et amies: Morel, Dro,<br />
Vabre, Vicens, Bleu Lainé, d'Almeida, N'gom, N'da<br />
Pierre, Koutouan, Veh Sodet, en Côte d'Ivoire, France,<br />
Togo et Sénégal, ont la profonde douleur d'annoncer<br />
le décès survenu, à 90 ans, lundi 28 février <strong>2011</strong>, de<br />
leur mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grandmère,<br />
sœur, tante, parente et amie :<br />
KOUASSI- JANOH ANTOINETTE<br />
Le programme des cérémonies funèbres est le suivant:<br />
Présentation des condoléances :<br />
Du 4 au 7 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 17 h à 19 h, au domicile de<br />
M. Auguste Miremont, route du Zoo, quartier Sideci,<br />
villa à proximité de l'Université Bouaké (suivre le<br />
panneau).<br />
Veillées: le 8 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20 h à 21h, et le 10 <strong>mars</strong><br />
<strong>2011</strong>, de 20h à 21h, à l'Eglise Saint-Jacques des Deux<br />
Plateaux:<br />
Levée du corps, le Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, de 9 h à<br />
9h30, sous la tente d'Adoration de l'Eglise Saint-<br />
Jacques, suivie de la messe de requiem et de<br />
l'inhumation au caveau familial du cimetière de<br />
Williamsville.<br />
Frat-Mat N° 8146<br />
In memoriam<br />
07 février 2010.<br />
Depuis ce jour fatidique, nos<br />
cœurs ne cessent de saigner.<br />
Noé, comme une symphonie<br />
inachevée, tu nous manques.<br />
Puisse Le tout-puissant nous<br />
consoler.<br />
07 février <strong>2011</strong>,<br />
déjà 1 an qu'il a plu au<br />
Seigneur de rappeler à Lui<br />
son serviteur, notre regretté et<br />
bien-aimé :<br />
TOBA Noé<br />
Ex-colonel de la Gendarmerie Nationale,<br />
Ex-commandant Ecole de Toroguhé<br />
Sa famille, sa veuve Toba Véronique, ses enfants:<br />
Victoire, Jean-Marc et Serge et ses amis renouvellent<br />
leurs sincères remerciements à vous tous qui leur avez<br />
apporté soutien moral, spirituel et matériel lors de cette<br />
douloureuse épreuve.<br />
En ce triste anniversaire, ils vous prient d'avoir une<br />
pensée pieuse pour lui et vous <strong>info</strong>rment qu'une messe<br />
de la levée du deuil pour le repos de son âme sera dite le<br />
dimanche 06 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 11h à la paroisse Ste Cécile<br />
du Vallon.<br />
Frat-Mat N° 92 984
18<br />
Infos service<br />
Nécrologie<br />
Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
Monsieur le Gouverneur<br />
Djédji Amondji Pierre, le<br />
conseil du District<br />
d'Abidjan et l'ensemble du<br />
personnel ont le regret et<br />
la profonde douleur de<br />
vous annoncer le décès de:<br />
ADJIDAN Simon<br />
précédemment Directeur<br />
des Infrastructures et<br />
Equipements au District<br />
d'Abidjan.<br />
survenu le jeudi 10 février <strong>2011</strong>.<br />
Les obsèques se dérouleront selon le programme ciaprès:<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: De 20h à 22h: veillée<br />
religieuse à l'Eglise Catholique de la Riviera Génie<br />
2000.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> : De 20h à 22h: veillée<br />
religieuse à l'Eglise Catholique d'Anono.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong>: De 7h 30 à 8h 30mn: levée du<br />
corps à la salle prestige de l'Ivosep de Treichville<br />
- De 8h 45 à 9h: escale au garage du District<br />
d'Abidjan<br />
- 10h: messe de requiem à l'Eglise Catholique<br />
d'Anone<br />
- 11h: inhumation au cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92 965<br />
M. Laurent Dona-Fologo,<br />
président du Conseil<br />
Economique et Social, le<br />
doyen Yéo Ténéna Victor,<br />
conseiller Economique et<br />
Social, M. Docteur<br />
Coulibaly Issa Malick,<br />
Ministre de l'Agriculture,<br />
M. Ouattara Gnonzié,<br />
Ministre de la<br />
Communication, M. Koné<br />
Katinan Justin, Ministre<br />
Délégué chargé du Budget,<br />
M. Touré Amara, Ministre du Commerce, M. Traoré<br />
Dohia Mamadou, Haute Autorité de la Région des<br />
Savanes, M. Palé Dimaté, Haute Autorité de la Région<br />
du Zanzan, M. Karamoko Abdoul - Karim, Haute<br />
Autorité de la Région du Worodougou, Bafing et du<br />
Denguelé, l'Honorable Yéo Adama, député de<br />
Karakoro - Komboro - Tioro, M. Yéo Magnigui et<br />
famille à Korhogo, M. Silué Souleymane, président de<br />
la Chambre de Commerce et d'Industrie de la région<br />
des Savanes, M. Koné Alama et famille à Korhogo, les<br />
députés du groupe Parlementaire Loyauté, les élus et<br />
cadres de la Région du Grand Nord, M. l'Inspecteur de<br />
l'Enseignent Primaire Korhogo 2, la famille Yéo à<br />
Nangoukaha - Karakoro - Korhogo et Abidjan, les<br />
familles alliées Yéo et Silué à Napié - Dikodougou et<br />
Korhogo ont la profonde douleur d'annoncer le décès<br />
de leur fille, petite-fille, épouse et nièce :<br />
YEO KARIDJA,<br />
Directrice EPP Logokaha (Korhogo 2),<br />
survenu le 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Cocody.<br />
Programme :<br />
Jeudi 03 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>de 18h à 20h00 : Présentation des<br />
condoléances au domicile familial du doyen Yéo<br />
Ténéna Victor sis au 220 logements Tour" Harmattan"<br />
face CIE "Liberté" Adjamé.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 18h à 20h: Suite des<br />
condoléances et veillée funèbre.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 8h30: Levée du corps à la<br />
morgue de l'hôpital militaire d'Abidjan (Hma) suivie de<br />
l'inhumation au cimetière de Williamsville.<br />
Frat-Mat N° 93 048<br />
La grande famille N'Guessan-<br />
Blé à N'Guessanblékro et à<br />
Abidjan, M. Yao Kouamé<br />
Elisée, chef du village de<br />
N'Guessanblékro et ses<br />
notables, Nanan Boa Mian<br />
Pascal, chef du village de<br />
Sankadiokro et ses notables, la<br />
grande famille Kacou Joseph à<br />
Sankadiokro et à Abidjan,<br />
Mme Kouao Tchuan Catherine,<br />
frères, sœurs et enfants à Port-<br />
Bouët, Nanan Elia-Kpangnili<br />
IV, chef du village d'Eboinda<br />
et ses notables, la grande<br />
famille Ezan Akélé à Eboinda à<br />
Abidjan, à Londres et au<br />
Canada, la grande famille<br />
Moussa Adama à Mohoua et à<br />
Abidjan, la grande famille<br />
Gnanzoutchi Aka Marcel à<br />
Assinie, Mohoua et à Abidjan,<br />
veuf Akélé Elia Thomas,<br />
frères, sœurs et enfants à<br />
Eboinda, Abidjan, Londres et<br />
au Canada, M. le maire et le<br />
Conseil Municipal de la<br />
commune de Koumassi, les<br />
enfants de feu Etty à Eboinda,<br />
Abidjan et Paris, veuve Yao<br />
Constante et enfants à Abidjan,<br />
la Mutuelle de Développement<br />
Economique et Social du<br />
village d'Eboinda (Mudese), La<br />
Ceb Sogefiha de Port-Bouët,<br />
les familles alliées, les amis et<br />
les connaissances ont la<br />
profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès survenu le<br />
15 février <strong>2011</strong> à la clinique<br />
France-Ivoire, de leur chère<br />
fille, épouse, sœur, mère, tante,<br />
cousine, filleule et amie :<br />
AKELE Elia Thomas<br />
née N'Guessan Ahou<br />
Irène<br />
Le programme des obsèques se<br />
présente comme suit :<br />
Du samedi 26 février au<br />
vendredi 04 <strong>mars</strong>:<br />
Présentation des condoléances<br />
de 18h à 20h au domicile de la<br />
défunte sis à Port-Bouët<br />
Immeuble Sogefiha, porte 478<br />
face du 43ème Bima, route<br />
Abidjan-Bassam.<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />
20h à 22h : Veillée religieuse à<br />
l'Eglise Ste Anne de Port-<br />
Bouët.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />
21h à l'aube: Veillée<br />
traditionnelle au domicile de la<br />
défunte.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 8h30:<br />
Levée du corps sur le parvis de<br />
l'Eglise Ste Anne, messe de<br />
requiem suivie de l'enterrement<br />
au cimetière de Port-Bouët.<br />
Frat-Mat N° 93 050<br />
Veuf Bennette Assouan<br />
Ambroise et enfants, la grande<br />
famille Bennette et alliés,<br />
Abidjan, Assinie, Bassam,<br />
France, Usa, Italie, la grande<br />
famille Kouakou, enfants,<br />
petits enfants à Ebilassakro,<br />
Abengourou et Abidjan, Apôtre<br />
Essen, Malan Salomon, famille<br />
Abidjan, Ghana, la grande<br />
famille Morrison Assinie,<br />
Abidjan, la grande famille<br />
Enam Abidjan, Bassam, la<br />
grande famille Kablan Thé,<br />
frères et enfants à Assinie,<br />
Abidjan, France, la Grande<br />
famille de l'église Pentecôte<br />
Internationale de Ci, la<br />
prophétesse Maman Ramatou<br />
Rebecca, l'assemblée à<br />
Gonzague ville 1, ont la<br />
profonde douleur d'annoncer le<br />
rappel à Dieu de leur épouse,<br />
mère, sœur, belle-sœur, fille,<br />
nièce cousine, grand - mère.<br />
BENNETTE née<br />
KOUAKOU ADJO<br />
AKOUASSI AGNES,<br />
survenu le mardi 22 février<br />
<strong>2011</strong> au Chu de Treichville à<br />
10 h<br />
Programme des obsèques :<br />
Vendredi 4 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>, 17h00:<br />
levée du corps à la morgue de<br />
Port-Bouët.<br />
De 21h à l'aube: Veillée<br />
religieuse à l'église pentecôte<br />
inter de Côte d'Ivoire située à<br />
Port-Bouët (Gonzague ville) à<br />
100 m avant le lycée municipal<br />
de Port-Bouët<br />
Samedi 5 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 9h:<br />
transfert du corps à Assinie<br />
suivi de l'inhumation au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 92992<br />
Veuf Blaka Gboko Armand et<br />
enfants à Abidjan, M. Inagbé<br />
Grogbo Patrice, chef de la<br />
famille Gnopobouo à Okrouyo,<br />
M. Inagbé Mahi Blaise, chef du<br />
village et la notabilité<br />
d'Okrouyo, M. Koukougnon<br />
Joachim, conseiller à la<br />
Chambre des Comptes de la<br />
Cours Suprême, Mme et<br />
enfants à Abidjan, Adjudant<br />
Ahilé Vincent, frères et sœurs à<br />
Abidjan, Yamoussoukro,<br />
Soubré et Okrouyo, M.<br />
Gnanagbé Gogoua Paulin,<br />
enseignant à l'Université de<br />
Cocody, Mme, frères et soeurs<br />
à Abidjan, Gagnoa, Soubré,<br />
San-Pedro et Okrouyo, M.<br />
Zokou Boguhé Davide, chef du<br />
village de Koréguhé S/P<br />
Grand-Zatry, M. Zokou Ouali<br />
Henri, chef de famille à<br />
Koréguhé S/P Grand-Zatry, M.<br />
Gnako Kipré Narcisse, chef du<br />
.<br />
village de Ouréyo S/P de<br />
Grand-Zatry, M. Loué Eugène,<br />
chef central de la communauté<br />
Bété de Jérusalem à Abidjan,<br />
Mme Deblard Colette,<br />
Présidente de l'Association des<br />
Femmes de Jérusalem à<br />
Abidjan, Mme Doumbia<br />
Magbè Epse Traoré Balla à<br />
Abidjan, M. Konan Antoine,<br />
notable à la chefferie d'Abobo-<br />
Doumé, les fidèles de l'Eglise<br />
du Christianisme Céleste de<br />
AWA, toits rouges d'Abidjan,<br />
M. Tiégba Joseph, Prédicateur<br />
à l'Eglise Harris d'Abobo-<br />
Doumé, la grande famille<br />
Gnopobouo à Okrouyo, les<br />
cadres et ressortissants<br />
d'Okrouyo, les familles alliées,<br />
ont la profonde douleur<br />
d'annoncer à leurs parents,<br />
amis et connaissances le rappel<br />
à Dieu le 20 janvier <strong>2011</strong> de<br />
leur épouse, mère, sœur et<br />
amie:<br />
BLAKA GBOKO<br />
ARMAD née KRE<br />
YOHOU MARIE<br />
Programme des obsèques :<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de<br />
10h00 à 18h00: 2 ème veillée<br />
traditionnelle au domicile<br />
familial sis à Yopougon -<br />
Jérusalem, carrefour Ecole<br />
BAD, route Sapeur pompier-<br />
Locodjro<br />
08h00: Levée du corps à la<br />
morgue du Chu de Yopougon,<br />
suivie du transfert de la<br />
dépouille mortelle à Okrouyo<br />
S/P dudit.<br />
Les condoléances sont reçues<br />
tous les jours au domicile<br />
familial de 10h00 à 18h00.<br />
Frat-Mat N°93104<br />
La communauté des ressortissant<br />
d'Ando et la grande famille<br />
Yoccoly Sôti à Ando, Béoumi,<br />
San Pedro, Abidjan et aux USA,<br />
la communauté des ressortissants<br />
d'Assézé, et la grande famille<br />
Atto Kouassi à Assézé , Béoumi,<br />
Abengourou, Abidjan et Paris,<br />
ont la profonde douleur de vous<br />
annoncer le décès du :<br />
Colonel N'GUESSAN<br />
Kra Michel<br />
Médecin-militaire,<br />
Chevalier de l'ordre national,<br />
survenu le 28 janvier <strong>2011</strong> à<br />
Abidjan des suites d'une courte<br />
maladie.<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit:<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 08h:<br />
levée du corps à la morgue de<br />
Hma Abidjan - 08h à 16h<br />
cérémonies religieuses et<br />
traditionnelles au<br />
domicile du défunt, arrêt Plateau<br />
Dokui, cité Forest - 16h:<br />
inhumation au cimetière de<br />
Williasmville.<br />
Cel : 05 09 74 19/ .07 14 80<br />
83/02 63 82 14.<br />
Frat-Mat N° 92 987<br />
La grande famille Mommondjé<br />
à Boussoukro - Offa S/P de<br />
N'douci, Mme Oba Esse<br />
Albertine épouse Diby Albert,<br />
enfants et petits-enfants à<br />
Boussoukro-Offa, M. Diby<br />
Benjamin, Mme et enfants à<br />
Londres, Mme Dosso Adèle<br />
épouse Diby N'guessan Hilaire<br />
et enfants à Abidjan, la<br />
Mutuelle de Développement<br />
Economique et Sociale de<br />
Boussoukro-Offa (Mudesbo),<br />
ont la profonde douleur de<br />
vous annoncer le décès de leur<br />
fils, frère, époux, père et ami :<br />
DIBY N'GUESSAN<br />
Hilaire,<br />
Comptable,<br />
Ex-gérant de la COOPEC de<br />
Yopougon Anananeraie,<br />
survenu le 04 février <strong>2011</strong> au<br />
Chu de Cocody.<br />
Les condoléances sont reçues<br />
tous les jours de 18h à 20h au<br />
domicile du défunt sis à<br />
Yopougon quartier Maroc<br />
Le programme des obsèques<br />
est le suivant:<br />
Vendredi 11 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: levée<br />
du corps au Chu de Yopougon<br />
à 14h suivie du transfert à<br />
Boussoukro-Offa S/P de<br />
N'douci<br />
20h: veillée religieuse et<br />
traditionnelle<br />
Samedi 12 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> à 10h:<br />
messe de requiem suivie de<br />
l'inhumation au cimetière dudit<br />
village.<br />
Frat-Mat N°93059<br />
La famille N'cho Yao Léonard<br />
à Affféry, la famille Aka Beda<br />
Denis et alliés à Afféry, Mme<br />
Beda Apie Rosalie et enfants à<br />
Afféry et Abidjan, M. Adiko<br />
Marcel à Afféry, Veuve N'cho<br />
Sopie et enfants à Afféry, M. et<br />
Mme Marcel Kodja à Nestle<br />
CI, Mme Abé Marie Louise au<br />
district d'Abidjan, M. Beda<br />
Adon au Ministère de<br />
l'Education national, Beda<br />
N'gnessan Mathurin, employé<br />
à la Bicici à la retraite à Afféry,<br />
Mme Dabia-Asseu Apie Odile<br />
au Ministère de l'économie,<br />
frères et sœurs à Afféry, N'cho<br />
Abé Vincent planteur, Frères et<br />
soeur à Afféry, Enfant Ebechou<br />
Grâce Emmanuel à Désirée,<br />
ont la profonde douleur<br />
d'annoncer le décès de leur<br />
fille, mère, sœur, nièce<br />
cousine:<br />
YAO ACHIBAH<br />
EMMILIENNE,<br />
Professeur de lettres modernes<br />
au lycée Akpa Gnagne de<br />
Dabou,<br />
survenu le jeudi 10 février<br />
<strong>2011</strong> au Chu de Cocody.<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit<br />
18h-20h: les condoléances<br />
sont reçues au domicile de la<br />
défunte tous les jours à Dabou<br />
au quartier Wrod<br />
Mercredi 2 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong> de 20h<br />
à 22h: Veillée religieuse à la<br />
chapelle Sainte famille de<br />
Wrod à Dabou<br />
22h à l'aube: veillée<br />
traditionnelle et académique au<br />
domicile de la défunte au<br />
quartier Wrod derrière l'Eglise<br />
protestante.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> à 07h h:<br />
levée du corps à Ivosep de<br />
Treichville salle B, suivie du<br />
transfert du corps à Afféry son<br />
village natal où l'inhumation<br />
aura lieu ce même jour après la<br />
messe de requiem.<br />
Frat-Mat N°92970<br />
La Direction générale et le<br />
personnel de la Société<br />
Ivoirienne de Raffinage ont le<br />
regret de vous annoncer le décès<br />
de l'agent :<br />
YAO AMANI LAMBERT,<br />
Opérateur tableau HSK2/SMB,<br />
matricule 1031,<br />
survenu le dimanche 16<br />
janvier <strong>2011</strong> à Abidjan.<br />
Le programme des obsèques<br />
s'établit comme suit:<br />
Mercredi 02 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
Veillée de 16h30 à 19h30 au<br />
domicile du défunt, sis à<br />
Yopougon, Niangon Sud<br />
derrière l'allocodrome.<br />
Vendredi 04 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>: Levée<br />
du corps à 14h30 à la morgue du<br />
Chu de Yopougon, suivie du<br />
transfert à Katadji (S/P de<br />
Sikensi).<br />
Veillée de 21h à l'aube à<br />
Katadji.<br />
Samedi 05 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong>:<br />
Inhumation à 11h30 au<br />
cimetière dudit village.<br />
Frat-Mat N° 93046
Infos service<br />
19<br />
Fraternité Matin/Samedi 5 - Dimanche 6 <strong>mars</strong> <strong>2011</strong><br />
JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />
MOTS À TROUVER N°914<br />
Liste des mots N°914<br />
Duc/Ibo/Drôle/Sort/Rio/Perche/Divisé/Opter/Outil/R<br />
essac/Sacre/Induire/Rush/Hors pair/Rond<br />
point/Etat/Plus près/Rapine/Dépasser/Grison//.<br />
Mot-clef: Est généralement utilisé pour décrire le comportement<br />
compliqué de systèmes dynamiques.<br />
Solution du N°913: Curie<br />
MOTS CROISÉS N°914<br />
Horizontalement.<br />
I. Fait peur quand on n'est pas en règle. II. Pièce<br />
pour se protéger. Dépourvu de justesse. III. Faisaient<br />
monter la tension. La Java en Indonésie. IV. Tableau.<br />
Un réactionnaire très diminué. V. Déesse. Pronom<br />
réfléchi. Un petit tour. VI. Pare. VII. Tuer.<br />
Verticalement.<br />
1. Il n'est besoin d'avoir de bons sujets de plainte<br />
pour le faire. 2. Non encore traités. 3. Multitude.<br />
Pièce de jeux de hasard. 4. Cassant. 5. En tête en<br />
Afrique. Pièce à conviction. 6. Poisson plat. Enlever.<br />
7. Café au lait. 8. Détester.<br />
Horizontalement. I- Charcute. II. Aorte. Rt. III. Sn. Inter. IV. Ste. Esse. V. Aère. Sn. 6. Tu. Rouen. 7.<br />
Exostose.<br />
Verticalement. 1. Cassate. 2. Honteux. 3. Ar. Er. 4. Rti. Ers. 5. Cène. Ot. 6. Ts. Uo. 7. Tresses. 8. Etrenne.<br />
Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />
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Yopougon: 23 45 16 90<br />
Urgences:<br />
Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />
CHU Cocody: 22 44 91 00<br />
22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />
CHU Treichville:<br />
21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />
CHU Yopougon:<br />
23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />
CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />
31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />
Police:<br />
Police secours: 111 / 170<br />
Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />
Préfecture de police: 20 21 00 22<br />
Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />
Direction de la police économique:<br />
20 32 51 44<br />
Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />
Divers:<br />
Dépannage CIE: 179<br />
Dépannage SODECI : 175<br />
Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />
SEMAINE DU SAMEDI 05 AU VENDREDI 11 MARS <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)<br />
ABOBO<br />
1. Phcie Kennedy - Mme Kassi Danho<br />
Juliette - Tél. : 24 39 43 73 - Entrée<br />
quartier Kennedy Clouetcha à 400m du<br />
carrefour Sans Manquer.<br />
2. Phcie de la Mairie Abobo - M. Eby<br />
Ehounoud - Tél.: 24 39 32 48 -<br />
Carrefour Centre culturel - Avant la<br />
Nouvelle Mairie sur la route du Zoo.<br />
3. Phcie Sogefiha - M. Kouamé<br />
Thierry - Tél. : 24 39 00 51- Entre commissariat<br />
du 15ème et station " Mobile<br />
"/Bus 41 08 49.<br />
4. Phcie Amina - M. Koissy Kpein<br />
Serge - Tél. : 24 39 95 65/ 07 67 68 98<br />
- Abobo Avocatier près de la maternité<br />
Henriette Konan Bédié - Face Hôtel<br />
Assonvon.<br />
5. Phcie Notre Dame de Fatima -<br />
Mlle Messe P. Angèle - Tél. : 24 39 59<br />
12 - Abobo Plateau Dokui - Carrefour<br />
paroisse Ste Monique.<br />
6. Phcie Divine Espérance - Mme<br />
Apata Boglo Pélagie - Té. : 24 39 78<br />
92/96 - Abobo Sagbé entre la paroisse<br />
St Joseph Epoux et le commissariat du<br />
21ème arrondissement.<br />
Abobo PK 18 - Phcie Route d'Ayama<br />
- M. Dié Offey Juste - Tél. : 23 55 82<br />
40 - Abobo PK 18 - Route d'Anyama<br />
face ex-Unicafé.<br />
ABOBODOUME/LOCODJORO<br />
Phcie St Etienne - M. Yapo Franck<br />
Désiré - Tél. : 23 52 44 44 -<br />
Attécoubé/Abobodoumé face marché<br />
poisson carrefour Pinasses près du terminus<br />
bus 36 - 42 - 44 - 47 de la Sotra.<br />
ADJAME<br />
1. Phcie Saint Michel - Mme Sibailly<br />
Assamoi - Tél. 20 37 09 06 - Avenue 13<br />
à 50 m de l'église St Michel - En face du<br />
CEG Harris.<br />
2. Phcie Makissi M. Naho Yezou<br />
Laurent Tél. : 20 37 70 39 220<br />
Logements Place du cinéma Liberté.<br />
3. Phcie de la Mosquée - Mme<br />
Kouassi Alice Anne - Tél. : 20 37 17 70<br />
- Bd William Jacob, derrière les rails de<br />
la grande mosquée.<br />
ATTECOUBE<br />
1. Phcie Fatima - M. Traoré Sibiri -<br />
Tél: 20 37 29 10 / 02 56 10 10 -<br />
Attécoubé carrefour du pont.<br />
2. Phcie d'Agban - Mme Seri-Gnoleba<br />
Fawzillatou - Tél. : 20 37 22 30 / 20 37<br />
21 67 - A l'entrée de la cité Fairmont.<br />
WILLIAMSVILLE<br />
1. Phcie de Williamsville - Mme<br />
Kéhiri Lydie - Tél.: 20 37 03 45 - Place<br />
du Marché<br />
2. Phcie St Uriel - Mme Affro Akpah<br />
Jocelyne - Tél. : 20 37 23 75 - Entrée<br />
résidence Paillet - Route d'Abobo.<br />
ANYAMA<br />
Phcie du Marché d'Anyama - Mme<br />
Dah Olga Moussokoro épse Dosso<br />
- Tél : 23 55 82 65.<br />
BINGERVILLE<br />
1. Phcie du Marché - M. Konan<br />
Kouamé - Tél. : 22 40 34 64<br />
2. Phcie St Sylvestre - M. Mpoué<br />
Pierre Carlos - Tél. : 22 40 27 88- Cité<br />
Palma face restaurant Coup de Frein.<br />
COCODY<br />
Riviera<br />
1. Phcie St Ange - Mme Yapi Sopie<br />
Mathilde - Tél. : 22 43 45 04 - Riviera<br />
II route d'Attoban - Près du collège<br />
André Malraux.<br />
2. Phcie Ste Agathe - Mme Detoh épse<br />
Koné Isabelle - Tél. : 22 47 48 19 -<br />
Riviera III Route du Lycée Français.<br />
3. Phcie Ste Béatrice des Rosiers - M.<br />
Cowppli-Bony - Tél. : 22 47 01 72 -<br />
Carrefour Palmeraie - SCI Les Rosiers<br />
face Quick Market.<br />
COCODY<br />
1. Phcie Mermoz - Mme Coulibaly<br />
Momo - Tél. : 22 48 74 26 - Avenue<br />
Jean Mermoz - A l'entrée de la Cité<br />
Sogefiha.<br />
2. Phcie du Bd de France - M. Brou<br />
Firmin - Tél. : 22 44 74 08 - Gd marché<br />
de Cocody - Station Agip bus N° 28<br />
- 74.<br />
II Plateaux<br />
1. Phcie Divin Amour - M. Béda Yapi<br />
Lambert Guy - Tél. : 22 41 93 38 - II<br />
Plateaux Bd Latrille Carrefour Macaci<br />
près de l'Eglise du Plein Evangile.<br />
2. Phcie St Joseph - M. Boni Joseph<br />
Henri - Tél. : 22 41 10 20 - Rue des<br />
Jardins face Clinique Les Bleuets.<br />
3. Phcie Las Palmas - Mme Diakité<br />
Fatoumata - Tél. : 22 42 14 79 /01 12<br />
65 65 - II Plateaux-Aghien / Carrefour<br />
Las Palmas.<br />
4. Phcie de la 7è me Tranche - Mme<br />
Dayato Azian C. Pascale - Tél. : 22 52<br />
56 83 - Rue L84/1er carrefour à gauche<br />
après le Journal Notre Voie en venant<br />
d'Attoban - Ou 1er carrefour à droite<br />
après le Bar Les Caféines même rue<br />
que la nouvelle Ambassade de Chine -<br />
Par le Bd Latrille.<br />
5. Phcie des Allées - Mme Ahnoux<br />
Ehkong M.C - Tél. 22 42 14 58 -<br />
Angré Bd Latrille - 200 m après Petro-<br />
Ivoire - carrefour Caféiers 2 Stars 6 -<br />
Non loin des Etablissements Cousteau.<br />
6. Phcie Appaul - Mme Coffi Goudou<br />
Raymonde - Tél. : 22 50 26 40 -<br />
Cocody 8ème Tranche 50 m du collège<br />
Ste Camille - Intérieur centre commercial<br />
" Park'N Shop ".<br />
KOUMASSI<br />
1. Phcie St Albert - M. Assavo N'Da<br />
N'Zian - Tél. : 21 28 76 04 / 21 28 75<br />
99 - Koumassi Gd Marché - Face<br />
Eglise Méthodiste Cité des Grâces.<br />
2. Phcie Climbié - Mme Obbin<br />
Walémé Elisabeth - Tél. : 21 36 35 46 -<br />
Angle Bd du Caire et rue Raoul<br />
Follereau, face à la grande mosquée.<br />
3. Phcie du Canal - M. Oulaï S. Urbain<br />
- Tél. : 21 36 27 48 - Koumassi<br />
Remblais - Entre le Gd carrefour Gabi<br />
(feu tricolore) et le carrefour Millenium<br />
- A 80 m du maquis " Le Tapis Rouge "<br />
ou à droite du Groupe scolaire La<br />
Rochelle en provenance de la station<br />
Mobil.<br />
4. Phcie St Paul - M. Tra Bi Lala Paul<br />
- Tél. : 21 36 19 28 - Koumassi Nord-<br />
Est - Akromianbla- Non loin du terminus<br />
32 - Près de l'hôtel Le Recul.<br />
5. Phcie Regina - Mme Coulibaly<br />
Dodo Régine - Tél. : 21 36 68 65 -<br />
Koumassi Sogefiha - 2 ème arrêt bus ligne<br />
32 - Non loin du garage Akwaba.<br />
Marcory<br />
1. Phcie Anoumabo - M. Mockey<br />
Edouard - Tél.: 21 26 02 07 - Face à<br />
EPP/Anoumabo 1er arrêt Bus 03 & 31.<br />
2. Phcie du Petit Marché - Mme Bitty<br />
Marie Noëlle - Tél. : 21 26 24 33 - Rue<br />
de l'église Ste Thérèse en allant vers la<br />
PMI/Marcory à 50 m du maquis " Le<br />
Vatican " Bus N° 32.<br />
3. Phcie Cyrille - M. Polneau<br />
N'Guessantie - Tél. : 21 25 95 28 -<br />
Angle Bd de Marseille - Bd Giscard<br />
d'Estaing - Ancien Koumassi - Biétry/<br />
Bus N° 06 - 12 - 24 - 29 - 53<br />
4. Phcie Ste Ruth - Mme Kaboré<br />
Bouboutou Linda - Tél. : 21 35 35 15 -<br />
Centre commercial Prima.<br />
PLATEAU<br />
Phcie Moderne Mazuet - M. Kouassi<br />
Parfait - Tél. : 20 32 96 64/22 21 31 /<br />
33 19 55 - 4 Rue du Commerce.<br />
PORT-BOUET / JEAN FOLLY<br />
Phcie Route de Bassam - M. Yéo Ali<br />
- Tél : 21 58 63 54 / 21 58 63 55 - Port-<br />
Bouët Jean Folly - Face Mobibois près<br />
du marché de Gonzagueville.<br />
TREICHVILLE<br />
1. Phcie Ste Jeanne D'Arc- M. Boua<br />
Kadjo Daniel - Tél. : 21 24 04 74 -<br />
Treichville Avenue 12 Rue 5 (Ex-Cité<br />
Ran).<br />
2. Phcie Rond point du CHU - Mme<br />
Bleu Lainé Simone - Tél. : 21 35 73 03<br />
- 40 Bd de Marseille - Face BICICI-<br />
Sud - Bd de Marseille.<br />
3. Phcie Alpha 16 - Mme Cissé<br />
Massogbè - Tél. : 21 25 88 80 - avenue<br />
16 rue 17, à côté de Treich-Hôtel.<br />
YOPOUGON<br />
Niangon<br />
1. Phcie Lagoma - M. Gbato Wakell<br />
Francis - Tél. : 23 52 70 70 / 07 05 57<br />
93 - Yopougon carrefour Académie -<br />
Face Cité CNPS.<br />
Phcie Michel Archange - Mme<br />
N'Douba Kwessi Ange - Tél. : 23 46 28<br />
14/2793 - Yopougon Cité Verte 100 m<br />
du terminus bus 44.<br />
3. Gde Phcie du Progrès- M. Mominé<br />
Kessé Roch - Tél. : 23 46 59 02 -<br />
Yopougon Maroc - 50 M de la station<br />
Ivoire Oil.<br />
Zone Pmi<br />
Phcie St André - M. Koné Landolo<br />
Alphonse - Tél: 23 46 58 77 -<br />
Yopougon Sicogi - Après la cathédrale<br />
St André<br />
Chu<br />
Phcie St Pierre - M. Saï Gba - Tél. :<br />
23 46 54 89/ 05 67 46 17/ 09 51 77 59<br />
- Yopougon Port-Bouët II.- Près<br />
ancienne gare 2ème arrêt bus 39 - Sur<br />
entrée principale à 200 m de l'ancienne<br />
mosquée.<br />
Centre<br />
1. Phcie Ste Aude - M. Kouassi Konan<br />
Raphaël - Tél. : 23 52 28 57 -<br />
Yopougon Banco II entre carrefour<br />
Siporex et Rue dénommée Nouveau<br />
Goudron.<br />
2. Phcie Ste Rita - Mme Ayemou Sié<br />
Chrisanette - Tél. : 23 45 28 77 -<br />
Yopougon Gare (Sable) - Trois<br />
Caféiers.<br />
3. Phcie St Martin - Mme Kacou Essis<br />
M. Paule - Tél. : 23 51 96 46 -<br />
Yopougon Sideci - Face collège IGES<br />
Toit Rouge<br />
1. Phcie Du Carmel - M. Amanho<br />
Djinin Hyacinthe - Tél. : 23 53 16 32 -<br />
Yopougon carrefour Kouté par église St<br />
Laurent entre terminus 40 et la CNPS.<br />
2. Phcie Christ Roi - M. Yapi Kouadio<br />
Isidore - Tél. : 23 53 78 76 - Toit Rouge<br />
- 60 m du carrefour Jean Paul II.<br />
Périphérie<br />
Phcie Peniel - Mme Koffi Emissah<br />
Christine - Tél : 23 45 42 82 / 09 75 82<br />
07 - Yopougon Ananeriaie Rond Point<br />
Gesco.<br />
ABENGOUROU<br />
Phcie de l'Indenié - M. Koffi Joseph -<br />
Tél. : 35 91 36 04/33 82 - Voie principale<br />
à côté de la Gde Mosquée.<br />
Phcie Moya - M. Wassa Auguste<br />
- Tél. : 35 91 25 04 - Rue Princesse<br />
Petit-Bassam - Dioulakro Sud.<br />
ABOISSO<br />
Phcie de la Bia - M. Dindji Jules<br />
- Tél. 21 30 42 16<br />
AGBOVILLE<br />
Phcie Sini-Keneya - M. Alloué Simon<br />
Pierre - Tél. 23 54 74 00<br />
AGNIBILEKROU<br />
Phcie du Djuablin - Mme N'Da Eba<br />
Mireille - Tél. : 35 91 03 36<br />
BONDOUKOU<br />
Phcie du Zanzan - M. Affré Kouassi<br />
Félix - Tél. 35 91 56 09<br />
BOUAFLE<br />
Phcie Fély - Mme Kpan Mannou<br />
Françoise - Tél. : 30 68 92 12 -<br />
Nouveau marché<br />
BOUAKE<br />
1. Phcie Ayatha - M. Coulibaly<br />
Mamadou - Tél. : 05 65 25 73 - Air<br />
France III - Route de Sopim boulangerie<br />
de la Paix.<br />
2. Phcie Des Champs - Succession M.<br />
Konan Konan - Tél. : 31 63 42 70 -<br />
Route de Gonfreville face Sodeci ;<br />
3. Phcie Moderne - M. Coulibaly<br />
Dinignako - Tél.: 31 63 19 93 -<br />
Commerce face Bhci - A côté du<br />
Savannah.<br />
4. Phcie Nouvelle Sokoura - M.<br />
Kacou Marie-Claude - Tél. : 31 63 10<br />
81 Quartier Sokoura.<br />
5. Phcie Ste Marie N'Gattakro - M.<br />
Silué Lanzeny - Tél. : 31 63 16 17 -<br />
N'Gattakro, route du stade près Stif<br />
ancienne gare.<br />
DABOU<br />
Phcie du Marché - M. Touré Babacar<br />
- Tél. : 23 57 45 03<br />
DALOA<br />
1. Phcie des Antilopes -Bamba Inza -<br />
Tél. : 32 78 80 48<br />
2. Phcie Centrale (Nlle) - M. Touré<br />
Sanaba Karamoko - Tél. : 32 78 22<br />
43/05 35 06 36<br />
3. Phcie Lobia - Djévié Kouamé<br />
- Tél. : 08 16 68 79 / 32 76 78 33<br />
DIVO<br />
1. Phcie du Marché - M. Kouadio<br />
Kouassi - Tél. : 32 76 00 75<br />
2. Phcie Centrale - M. Agbadou<br />
Fagnidi - Tél. : 32 76 03 49<br />
3. Phcie Sainte Véronique - Mme<br />
Dibril Gottah Béatrice - Tél. : 32 76 05<br />
05<br />
DUEKOUE<br />
Phcie Divine Grâce - Mme Gban<br />
Carmel - Tél. : 33 70 21 79<br />
GAGNOA<br />
1. Phcie Centrale - M. Meledje Hilaire<br />
- Tél. : 32 77 24 62<br />
2. Phcie du Château - M. Bamba<br />
Ahmed - Tél. : 32 77 38 38<br />
3. Phcie Ste Pauline - M. Kouamé<br />
Brou Arsène - Tél. : 32 77 25 62 / 32 77<br />
29 64<br />
GRAND-BASSAM<br />
Phcie St Amans - M. Attoumbré<br />
N'Goran - Tél. : 21 30 11 35<br />
GUIGLO<br />
Phcie de Guiglo - M. Attoumbré Koffi<br />
- Tél. : 33 70 51 61<br />
ISSIA<br />
Phcie du Commerce - Tél. : 32 77 00<br />
45<br />
OUME<br />
Phcie d'Oumé - Mme Haddad<br />
Ismelda - Tél. : 30 68 40 83<br />
SAN PEDRO<br />
1. Phcie Archange - M. Doffo Y.<br />
- Tél. : 34 71 01 62 - Route Gd Béréby<br />
2. Phcie Bardot 2000 - M. Kouadio<br />
N'Da Koffi - Tél. : 34 71 33 91<br />
3. Phcie des Lacs SARL - M.<br />
N'Dakpri - Tél : Tél : 34 71 15 69<br />
SINFRA<br />
Phcie Bokosso Nouvelle - M.<br />
Soumahoro Mamadou - Tél. : 30 68 00<br />
09<br />
SOUBRE<br />
Phcie de la gare de Soubré - M.<br />
Bohoussou Germain - Tél. : 34 72 28<br />
77 / 05 38 18 49<br />
TIASSALE<br />
Phcie St Joseph - Mme Akpo Marie<br />
Louise - Tél. : 23 57 50 48<br />
YAMOUSSOUKRO<br />
1- Phcie de Yakro - Mme Agbassi<br />
Marie Antoinette - Tél. : 30 64 04 12<br />
2. Phcie de La Mosquée - Mme<br />
Olympio Bibiane - Tél. 30 64 05 33<br />
3- Phcie Sanitas - M. Kouamé Bruno -<br />
Tél.: 30 64 08 88