Mise en page 1 - Château de La Roche-Guyon

Introduction
S’accaparant des fragments des demoiselles
d’Avignon de Picasso dans son exposition
intitulée « effraction douce » à Aix en Provence 1
Jean Le Gac agit « en amoureux de l’art » et Picasso, Don
Quichotte, Braque 2 « deviennent les acteurs d’une
archéologie, d’une mise en scène du passé au présent. Je
suis à la fois leur peintre » dit Jean Le Gac, « leur reporter
photographique et leur conservateur de musée qui
s’interroge sur leur mystère. »
Jean Le Gac - et à ses côté evelyne Artaud Commissaire
de l’exposition - sera donc « le conservateur » de ce
Musée ephémère que nous projetons au Château de La
Roche-Guyon, et à ce musée là Jean Le Gac lancera des
invitations à ses amis, aux artistes de sa génération, ceux
qui ont voulu « sortir du cadre » dans les années 70. Avec
eux, il tissera un réseau de relations intimement liées au site.
Comment rêver cadre plus adapté à un tel projet que ce
stupéfiant grand château choisi par edgar Pierre Jacobs
pour son piège diabolique et qui semble sorti d’une falaise
de craie comme une folie d’architecture qu’on ne saurait
plus aujourd’hui imaginer, ce grand château vide comme
un décor magistral qu’il s’agit sans cesse de réinventer, ce
grand château habité par la création artistique qui travaille
à faire partager au plus grand nombre ses projets et ses
productions jusqu’à se donner comme devise : château
des lumières, château citoyen.
Yves CHeVALLIeR
Directeur du Château de La Roche-Guyon
1 in art press 358 Jean Le Gac, artiste tisseur
2 « Mon vieux vilbure, l’atelier braque » que j’ai écrit et mis en scène, accompagnera le
musée éphémère
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