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Protégeons la faune sauvage de l'Isère Protégeons la faune ...

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Protégeons <strong>la</strong> <strong>faune</strong> <strong>sauvage</strong> <strong>de</strong> l’Isère<br />

Liste rouge <strong>de</strong>s vertébrés <strong>de</strong> l’Isère<br />

• Le Tétras lyre<br />

Oiseau <strong>de</strong> montagne sé<strong>de</strong>ntaire, on le rencontre dans<br />

<strong>la</strong> quasi-totalité <strong>de</strong> nos massifs montagneux <strong>de</strong> l’Isère<br />

entre 1400 et 2300 mètres d’altitu<strong>de</strong>.<br />

Symbole <strong>de</strong> notre patrimoine montagnard, il attire toute<br />

notre attention car sa présence reflète <strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong><br />

diversité <strong>de</strong>s habitats entre <strong>la</strong> forêt et les alpages. Cet<br />

espace naturel dit “zone <strong>de</strong> transition ou <strong>de</strong> combat”<br />

se compose d’une mosaïque <strong>de</strong> végétation où se<br />

côtoient et s’entremêlent arbres, arbustes, <strong>la</strong>n<strong>de</strong>s à<br />

myrtilles, rhodo<strong>de</strong>ndrons ou genévriers, ainsi que <strong>de</strong><br />

nombreuses espèces <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes herbacées. Il est pour<br />

nous tous un véritable indicateur <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> nos<br />

montagnes.<br />

L’Isère accueille entre 2000 à 2500 adultes soit 10 % environ<br />

<strong>de</strong>s effectifs alpins. Ces effectifs ont fortement<br />

diminué dans les années 70. La dégradation <strong>de</strong> son<br />

habitat est, à l’échelle alpine, <strong>la</strong> cause principale <strong>de</strong><br />

cette diminution. Aujourd’hui il existe, sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l’Observatoire <strong>de</strong>s galliformes <strong>de</strong> montagne (OGM),<br />

un réseau <strong>de</strong> territoires <strong>de</strong> suivi couvrant l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s régions alpines. Il nous montre que ces<br />

effectifs ont tendance à se stabiliser <strong>de</strong>puis les années<br />

90 mais que l’espèce reste fragile.<br />

Le programme <strong>de</strong> conservation a permis <strong>de</strong> mesurer<br />

l’étendue <strong>de</strong> l’habitat disponible pour le tétras lyre<br />

dans notre département. Il nous montre que cet habitat<br />

est restreint (300 kilomètres carrés soit 3 % du département) et fractionné. De nombreuses actions<br />

<strong>de</strong> restauration et <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>s sont engagées annuellement.<br />

Elles passent toutes par <strong>de</strong>s accords locaux entre les différents gestionnaires et acteurs concernés.<br />

Les chasseurs, les alpagistes, les forestiers, les Parcs nationaux et régionaux intègrent aujourd’hui et<br />

<strong>de</strong> façon quasi systématique <strong>la</strong> présence du Tétras lyre dans leur programme d’aménagement du milieu<br />

montagnard.

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