L'économie - Boulogne - Billancourt
L'économie - Boulogne - Billancourt
L'économie - Boulogne - Billancourt
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L’économie<br />
Enquête<br />
L’immobilier de bureaux<br />
redémarre<br />
Touché par les inquiétudes sur la situation économique mondiale, le secteur<br />
de l’immobilier de bureaux boulonnais a connu trois années difficiles<br />
avec une baisse des transactions. Néanmoins, en ce début 2004, les professionnels<br />
perçoivent quelques signes annonciateurs d’un redémarrage.<br />
Quand les entreprises toussent, c’est le secteur<br />
de l’immobilier de bureaux qui tombe<br />
malade. Depuis 2001, et le ralentissement<br />
de la croissance mondiale, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong><br />
n’échappe à cette règle. Comme<br />
l’explique Paul-André Pelloux, PDG de Septime,<br />
société nationale de gestion et transaction<br />
en immobilier d’entreprise dont le<br />
siège est à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> : « Le secteur<br />
de l’immobilier de bureaux est très dépendant<br />
de la situation économique des entreprises.<br />
En effet, dans un contexte défavorable, une<br />
entreprise cherche à réduire ses coûts locatifs<br />
qui représentent le deuxième poste après les<br />
salaires. Elle va hésiter à déménager ou à augmenter<br />
sa surface. » Conséquence : ces deux<br />
dernières années, les sociétés ont majoritairement<br />
opté pour l’immobilisme en matière<br />
de transactions.<br />
périphérie Est-Nord-Sud où les loyers étaient<br />
plus abordables », précise Arnaud Violette,<br />
directeur de DTZ Consulting and Research<br />
Jean Thouard.<br />
Grâce aux constructions,<br />
les entreprises trouvent des locaux<br />
qui correspondent à leurs besoins.<br />
Le marché de l’immobilier de bureaux<br />
est diffus dans la ville.<br />
Le marché des petites surfaces<br />
toujours actif<br />
Installé à Neuilly-sur-Seine, DTZ Jean<br />
Thouard, conseil international en immobilier<br />
d’entreprises, connaît parfaitement<br />
le marché boulonnais. Un marché qui représente,<br />
avec un peu plus de un million de<br />
m 2 de bureaux, 25 % des transactions du<br />
secteur Ile-de-France Ouest. « Nous sommes<br />
notamment mandatés par des promoteurs ou<br />
des investisseurs pour louer des locaux à des<br />
entreprises », précise Adeline Masse, directeur<br />
adjoint transaction Ile-de-France<br />
Ouest. « En 2002, nous n’avons répertorié<br />
à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> aucune transaction<br />
pour des locaux de plus de 5 000 m 2 et seulement<br />
deux transactions pour des locaux<br />
entre 1 000 et 5 000 m 2 . Seul le marché des<br />
petites surfaces est resté actif, dans la mesure<br />
où les entreprises qui utilisent entre 100 à<br />
600 m 2 bougent plus facilement et ont un<br />
processus de décision plus rapide, même en<br />
cas de crise.» Des entreprises se sont envolées<br />
vers d’autres cieux. « <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong><br />
appartient au secteur des affaires de<br />
l’Ouest parisien. Or, en 2001-2002, certaines<br />
sociétés ont préféré rejoindre la première<br />
Les prix des loyers diminuent<br />
Et pourtant, en ce premier semestre 2004,<br />
les signes annonciateurs d’une reprise font leur<br />
apparition. Tous les spécialistes – agences<br />
conseil en immobilier, investisseurs, promoteurs<br />
– s’accordent sur ce point. L’offre<br />
devenant supérieure à la demande, les prix<br />
des loyers ont été corrigés. « On observe un<br />
retour progressif des entreprises à <strong>Boulogne</strong>-<br />
<strong>Billancourt</strong>. Elles y trouvent maintenant des<br />
locaux qui correspondent à leurs besoins, à des<br />
valeurs acceptables », explique Arnaud Violette.<br />
Une opinion partagée par Paul-André<br />
Pelloux, (Septime) : « L’année dernière encore,<br />
les sociétés qui cherchaient à négocier une baisse<br />
de leurs charges locatives se voyaient opposer<br />
une fin de non recevoir. Aujourd’hui, les investisseurs<br />
sont ouverts à la négociation. Que ce<br />
soit sur les prix, les réalisations de travaux ou<br />
les franchises, c’est-à-dire les exonérations de<br />
loyers en cas d’installation. » En somme, le<br />
marché de l’immobilier de bureaux aurait<br />
atteint une réelle maturité. Désormais, les<br />
entreprises ont le choix. « En 2003, deux transactions<br />
de plus de 5 000 m 2 ont été réalisées :<br />
la Française des Jeux s’est installée dans l’immeuble<br />
Antares et le groupe LDCOM – devenu<br />
neuf telecom – a rejoint l’immeuble Quai Ouest,•••<br />
<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong><br />
Information ➛<br />
avril 2004<br />
11
L’économie<br />
••• quai du Point-du-Jour. En ce qui concerne<br />
les surfaces comprises entre 1 000 et 5 000 m 2 ,<br />
nous avons recensé dix transactions », ajoute<br />
Adeline Masse.<br />
L’offre se raréfie<br />
Pour Christian Lefrançois, directeur général<br />
de Coprim, promoteur immobilier installé<br />
à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, les entreprises<br />
sont actuellement en position de force. « Les<br />
investisseurs, qui attendaient la fin de la crise,<br />
ont lancé peu de transactions en blanc, c’està-dire<br />
sur des immeubles neufs. L’offre neuve<br />
est en train de se raréfier et l’on risque de se<br />
trouver face à une pénurie en 2005. Les loyers<br />
vont donc augmenter sur le neuf. Les entreprises<br />
seraient inspirées de prendre des positions<br />
aujourd’hui, elles ne retrouveront pas forcément<br />
de telles conditions. » Et Arnaud Violette<br />
de conclure : « Nous sommes confiants, le<br />
marché est désormais totalement transparent et<br />
mature. Il ne faut pas oublier que ce marché, le<br />
premier en Europe en matière de consommation<br />
de surfaces tertiaires, s’en sort beaucoup<br />
mieux que ses voisins européens. »<br />
■ Estelle Nouel<br />
Les chiffres (source CBRE-Bourdais)<br />
• Parc immobilier de bureaux : 1 000 000 m 2<br />
• Commercialisations en 2003 : 73 000 m 2<br />
• Stock disponible au 1 er janvier 2004 : 76 000 m 2<br />
• Taux de vacance (pourcentage de bureaux<br />
disponibles par rapport au parc total) :<br />
7,6 % en janvier 2004.<br />
• Valeurs locatives (au 1 er janvier 2004) :<br />
Neuf ou restructuré : 350 à 400 euros (loyers<br />
HT HC/m 2 /an). Ancien : 250 à 330 euros.<br />
Parmi les nouveaux venus en 2003 :<br />
Boursorama, LVMH, le siège de La Française<br />
des Jeux, LDCOM, PlanèteThalassa, Aigle,<br />
France Télécom Marine... Et demain : Canal +...<br />
L’immobilier de bureaux boulonnais<br />
ses atouts, ses faiblesses<br />
Grâce à son dynamisme économique, sa proximité avec la capitale et ses transports en commun,<br />
<strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> est une ville très attractive pour les entreprises. La commune accueille<br />
ainsi le premier parc d’entreprises d’Ile-de-France après Paris : 11 000 établissements y sont<br />
implantés. Les trois quarts d’entre eux exercent leur activité dans les services et notamment<br />
dans la publicité, la communication ou les médias.<br />
Comme l’analyse Adeline Masse, de DTZ Jean Thouard, conseil international en immobilier d’entreprise :<br />
« En dehors du quartier du Point-du-Jour, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> ne compte pas de quartier d’affaires<br />
identifié. Ce marché diffus est un atout pour les entreprises de communication, elles aiment leur<br />
indépendance. Par contre, cela pose un problème aux banques, assureurs et financiers .»<br />
Ce que confirme Xavier de Malglaive, à la direction centrale utilisateurs de Bouygues Immobilier :<br />
« Notre direction est chargée de trouver des locataires pour les immeubles réalisés par Bouygues<br />
Immobilier comme le siège social de Colas, au Point-du-Jour. En dehors de ce quartier, qui constitue<br />
un micro-pôle d’affaires, les immeubles de bureaux sont disséminés dans la ville. C’est positif sur<br />
le plan urbanistique, moins sur le plan tertiaire car les entreprises aiment se regrouper. » De même,<br />
en dehors des immeubles neufs (Antares, Arcs de Seine, Young & Rubicam...) ou restructurés (LVMH,<br />
Quai Ouest, Renault quai Le-Gallo...), la ville compte une majorité d’immeubles anciens, peu propices<br />
aux restructurations lourdes. Or les entreprises<br />
apprécient de pouvoir réaménager leurs locaux,<br />
en installant par exemple des bureaux paysagers.<br />
Néanmoins, l’avenir proche offre de nouvelles<br />
perspectives. « Les professionnels du secteur<br />
attendent avec impatience l’aménagement des<br />
terrains Renault. Des immeubles “nouvelle<br />
génération” vont voir le jour dans un<br />
environnement très favorable. Cela va apporter<br />
un nouveau souffle au marché de l’immobilier<br />
d’entreprise boulonnais », conclut Arnaud Violette,<br />
directeur de DTZ Consulting and Research Jean<br />
Thouard.<br />
Canal + quitte ses locaux parisiens.<br />
Entre mai et septembre, ce sont 1 200<br />
salariés, soit l’ensemble des plateaux<br />
de télévision et les unités de production,<br />
qui rejoindront l’immeuble construit<br />
par Christian de Portzamparc en bord<br />
de Seine tandis que les services<br />
administratifs de la chaîne seront<br />
accueillis à Issy-les-Moulineaux.<br />
Les adresses<br />
Bouygues Immobilier<br />
150, route de la Reine.<br />
Tél. : 01 55 38 25 25. Fax. : 01 47 12 96 45.<br />
Internet : www.bouygues-immobilier.com<br />
Coprim<br />
159, rue Gallieni. Tél. : 01 46 99 44 00.<br />
Internet : www.coprim.fr<br />
DTZ Jean Thouard<br />
8, rue de l’Hôtel de ville 92 522 Neuilly-sur-<br />
Seine. Tél. : 01 49 64 49 64.<br />
Fax. : 01 47 48 94 72.<br />
Internet : www.dtzfr.com<br />
Septime<br />
101, boulevard Jean-Jaurès.<br />
Tél. : 01 41 22 77 99. Fax. : 01 41 22 77 66.<br />
Internet : www.septime.com<br />
Sorif<br />
66, route de la Reine.<br />
Tél. : 01 46 84 34 22. Fax. : 01 46 05 96 09.<br />
Internet : www.sorif.fr<br />
<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong><br />
Information ➛<br />
avril 2004<br />
13
L’économie<br />
Quatre questions à...<br />
«Mon plus beau jour»<br />
c’est votre mariage<br />
Mon plus beau jour... Cette petite société boulonnaise est spécialisée dans<br />
l’organisation de mariages de prestige. Rencontre avec sa fondatrice,<br />
Dorothée Gruman.<br />
Pourquoi avoir créé Mon plus beau jour ?<br />
J’ai eu envie de devenir organisatrice de<br />
mariages de prestige en 1994, année où j’ai<br />
été confrontée à la préparation de mon<br />
propre mariage ! J’ai évalué à 250 heures<br />
la somme de travail nécessaire pour planifier<br />
une cérémonie de qualité. Sans compter<br />
le stress, la pression... Je me suis dit que<br />
cela valait la peine d’être aidée. Mais j’ai<br />
longtemps réfléchi avant de créer Mon plus<br />
beau jour. J’ai exercé pendant plusieurs<br />
années comme organisatrice de réceptions<br />
dans le milieu des avocats d’affaires. L’année<br />
dernière, j’ai décidé de me lancer. J’ai<br />
constaté que les organisateurs de mariage<br />
commençaient à faire leur apparition en<br />
France. Cette pratique vient des États-Unis<br />
et d’Angleterre, où il est très courant de faire<br />
appel à un « wedding planner » (consultant<br />
en mariage) lorsqu’on décide de convoler.<br />
Quel est votre rôle ?<br />
S’ils se marient pour la première fois, les<br />
couples sont forcément novices. Je leur<br />
propose de les accompagner et de les<br />
conseiller dans la recherche des meilleurs<br />
fournisseurs qui contribueront à la réussite<br />
de leur mariage. Une première rencontre,<br />
d’une durée de deux heures, me<br />
permet d’évaluer leurs envies et leurs goûts.<br />
Le mariage doit être à l’image des mariés.<br />
En général, les femmes ont une idée plus<br />
précise que les hommes de ce qu’elles veulent.<br />
Elles s’imaginent souvent dans une<br />
ambiance romantique et champêtre avec<br />
une jolie robe. Je suis surprise de constater<br />
que, quel que soit le milieu, la demande<br />
reste très traditionnelle ! Je soumets ensuite<br />
aux futurs mariés une liste de prestataires<br />
– créateurs de robes de mariée et de cortèges,<br />
coiffeurs-maquilleurs à domicile, réalisateurs-vidéo,<br />
musiciens et chanteurs – que<br />
j’ai sélectionnés pour leur sérieux, leur<br />
talent et leur originalité. Je me charge aussi<br />
des démarches administratives et religieuses<br />
pour la célébration du mariage et je suis<br />
présente le jour J pour veiller au bon déroulement<br />
de la fête. Enfin, je peux conseiller<br />
les mariés sur le choix de leur voyage de<br />
noces !<br />
Dorothée Gruman, fondatrice<br />
de la société Mon plus beau jour.<br />
Quand faut-il contacter Mon plus beau jour<br />
et combien coûte un mariage organisé par<br />
votre société ?<br />
Pour certains lieux prestigieux, salons de<br />
réception ou châteaux, il est nécessaire de<br />
réserver un an à l’avance. Surtout si le<br />
mariage a lieu en mai, juin ou septembre,<br />
des périodes où l’on se marie beaucoup.<br />
Mais rien n’est impossible ! Je suis en train<br />
d’organiser un mariage qui aura lieu dans<br />
un mois. Mon plus beau jour peut également<br />
répondre à des demandes a priori<br />
impossibles ! Trouver une Rolls Royce Silver<br />
Cloud 1960 ou une montgolfière, organiser<br />
un lâcher de papillons... Mes honoraires<br />
sont fixes, ils s’élèvent à 2 300 euros. Il faut<br />
compter 23 000 euros minimum pour une<br />
cérémonie « clefs en main » avec une centaine<br />
d’invités. Après, les prix peuvent s’envoler<br />
!<br />
Quelles sont vos perspectives de développement<br />
?<br />
En un an, j’ai organisé huit mariages de<br />
prestige. Pour l’instant, mes clients sont<br />
essentiellement franciliens. Le « wedding<br />
planner » est très peu connu en Province.<br />
J’aimerais développer mon activité dans des<br />
villes comme Lyon, Marseille ou Bordeaux.<br />
À terme, si les demandes augmentent, je<br />
pourrai recruter plusieurs collaboratrices.<br />
■ Propos recueillis par Estelle Nouel.<br />
Mon plus beau jour<br />
17, rue des Pins<br />
Tél. : 01 49 09 05 35 ou 06 08 03 66 82<br />
Site Internet : www.monplusbeaujour.com<br />
La vie des entreprises<br />
Sophie Castagnetti<br />
une mariée sur mesure<br />
Le parcours atypique de Sophie Castagnetti<br />
a de quoi surprendre. Du jour au lendemain,<br />
en 1997, cette architecte boulonnaise diplômée<br />
par le gouvernement décide de devenir<br />
créatrice de robes de mariée. Qu’à cela ne<br />
tienne. À 38 ans, elle suit trois mois de stage<br />
pour apprendre les rudiments du métier de<br />
modéliste... à 39 ans, elle participe à son premier<br />
salon du mariage. Depuis, les modèles<br />
en soie sauvage, organza ou crêpe de soie de<br />
cette passionnée de matières et de formes<br />
cohabitent sur les magazines spécialisés aux<br />
côtés de noms aussi prestigieux que Christian<br />
Lacroix ou Max Chaoul. Pour le prix<br />
d’une robe en prêt à porter (1 500 / 2 000 €),<br />
elle crée des modèles sur mesure, une quinzaine<br />
par an, qu’elle personnalise encore à la<br />
peinture si la future mariée le souhaite.<br />
• Création Sophie Castagnetti,<br />
sur rendez-vous, 97, rue du Point-du-Jour.<br />
Tél. : 01 46 20 05 30.<br />
Créateurs d’entreprise<br />
Créé en février 2000, le Cercle des créateurs<br />
d’entreprise est une association soutenue par<br />
la ville qui aide tout porteur d’une idée de<br />
création d’entreprise. Claude Thomas en est<br />
le président, Catherine Aymonin, la directrice.<br />
15, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 59.<br />
Fax. : 01 55 18 56 16. www.createurs92.com<br />
Les créateurs boulonnais de ce mois sont :<br />
• Admi Simple. 23, rue des Longs-Prés.<br />
Tél. : 01 46 08 38 11. www.admisimple.com<br />
Conseils aux entreprises.<br />
• Full place. 43, avenue du Général-Leclerc.<br />
Tél. : 01 46 21 21 82. www.fullplace.com<br />
Place de marché sur Internet.<br />
• Anne Nassar. Entreprise individuelle<br />
d’expressions artistiques à visée<br />
thérapeutique. Bateau « Le Bullit », face au<br />
29, quai de Stalingrad. Tél. : 01 46 08 37 45.<br />
Bouygues Telecom<br />
Gilles Pélisson<br />
promu PDG<br />
Succédant à Philippe Montagner qui présidait<br />
aux destinées de Bouygues Telecom depuis<br />
sa création en 1994, Gilles Pélisson (ci-contre),<br />
directeur général de la société depuis<br />
septembre 2001, a été<br />
nommé en février<br />
2004 président-directeur<br />
général. À 46 ans,<br />
ce jeune patron prend<br />
ainsi la tête du 3 e opérateur<br />
de téléphonie<br />
mobile en France.<br />
Diplômé de l’Essec et<br />
titulaire d’un MBA de<br />
Harvard Business<br />
School, Gilles Pélisson<br />
a débuté sa carrière<br />
professionnelle dans<br />
le groupe Accor, en tant que directeur du<br />
marketing des restaurants Seafood Broiler,<br />
puis vice-président pour la zone Asie-Pacifique.<br />
En 1988, il est nommé directeur général<br />
des restaurants Courtepaille, puis co-président<br />
de Novotel. En 1995, il devient directeur<br />
général d’Euro Disney, président-directeur<br />
général deux ans plus tard. En 2000, Gilles<br />
Pélisson prend la direction de Suez-Telefonica<br />
ST3G, puis la présidence de Noos. En<br />
septembre 2001, il rejoint le groupe Bouygues<br />
comme directeur général de la filiale téléphonie<br />
mobile. Pionnier du multimédia mobile<br />
en France avec le lancement en 2002 de l’imode,<br />
qui permet de surfer sur Internet et d’envoyer<br />
des mails à partir d’un téléphone mobile,<br />
Bouygues Telecom a réalisé en 2003 un chiffre<br />
d’affaires de 3,3 milliards d’euros, en progression<br />
de 12 % par rapport à l’année précédente.<br />
Le groupe compte près de 7 000 collaborateurs<br />
dont environ 1 200 au siège boulonnais.<br />
• Arcs de Seine. 1, place Abel-Gance.<br />
Tél. : 01 39 26 75 00.<br />
Christian Bîmes<br />
entre à TF1<br />
Christian Bîmes, président de la Fédération<br />
française de tennis depuis 1993, a rejoint le<br />
2 mars dernier le groupe TF1 où il occupe<br />
désormais le poste de directeur délégué,<br />
en charge des dossiers de stratégie et de développement.<br />
Il continue à exercer ses fonctions<br />
au sein de la FFT et compte briguer un<br />
nouveau mandat en 2005.<br />
Terre de Sienne<br />
à nouveau distinguée<br />
Le Top Com Corporate Business, qui récompense<br />
les meilleures initiatives en matière de<br />
communication, a distingué cette année encore<br />
Terre de Sienne en lui décernant le Grand<br />
prix 2004 de la meilleure édition pour le rap-<br />
Emploi : une amélioration depuis trois mois<br />
En décembre 2003, le tableau de bord de l’emploi à <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong>, édité par la<br />
direction du Développement économique et de l’Emploi de la ville, fait apparaître un<br />
repli du taux de chômage de 0,1 point sur le dernier mois. Il s’élève à 9,1 % pour 9,7 %<br />
en France. Avec 5 104 demandeurs d’emploi, <strong>Boulogne</strong>-<strong>Billancourt</strong> enregistre une baisse<br />
sensible du nombre d’inscrits, pour le troisième mois consécutif. Le chômage des cadres,<br />
en hausse de 9,9 % sur un an, concerne 1 983 personnes en recherche d’emploi. Le<br />
chômage de longue durée (1 702 Boulonnais) enregistre une hausse de plus de 28,4 %<br />
sur un an : le niveau le plus élevé constaté depuis juin 2000. Enfin, 571 jeunes de moins<br />
de 26 ans sont inscrits à l’ANPE, soit 11,2 % du total de la demande d’emploi.<br />
• Direction du Développement économique et de l’Emploi. 35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 46.<br />
port annuel Dexia, et le Top Com de bronze<br />
pour celui de S.T. Dupont. L’agence de communication<br />
boulonnaise avait reçu l’année<br />
dernière le Grand prix du meilleur rapport<br />
annuel pour BNP Paribas.<br />
Créée en 1995 par Jean-François Le Rochais,<br />
président-directeur général, Terre de Sienne<br />
est une agence de communication spécialisée<br />
dans le conseil, le territoire de marque, l’édition<br />
et la publicité. Cette jeune agence qui<br />
compte 23 collaborateurs affiche en 2003 un<br />
chiffre d’affaires de près de 5 millions d’euros.<br />
• 79 bis, rue de Paris. Tél. : 01 55 19 19 07.<br />
www.terredesienne.com<br />
France Galop organise<br />
« Les dimanches au galop »<br />
La société boulonnaise France Galop, organisatrice<br />
des courses parisiennes de plat et<br />
d’obstacle, propose des animations gratuites<br />
baptisées Dimanches au galop sur les hippodromes<br />
d’Auteuil (les 18 avril et 9 mai) et de<br />
Longchamp (les 4, 11, 25 avril et les 2, 16, 23<br />
mai). Manège de chevaux de bois, aire de jeux,<br />
poney club amuseront les enfants, tandis que<br />
les adultes pourront découvrir l’univers des<br />
courses et leurs coulisses. Tous pourront assister<br />
aux courses spectaculaires de cracks jockeys<br />
en selle sur les plus grands purs-sang.<br />
En collaboration avec le conseil général des<br />
Hauts-de-Seine, France Galop organise également<br />
samedi 1 er mai sur l’hippodrome de Saint-Cloud<br />
une journée de découverte du monde des loisirs<br />
équestres et des courses de galop, intitulée<br />
Les Hauts-de-Seine au galop. Au programme,<br />
pique-nique, promenades à poneys gratuites,<br />
défilé en costumes à thème et huit courses, dont<br />
deux courses de poneys et la finale du championnat<br />
des Grandes écoles 2004.<br />
• 46, place Abel-Gance. Renseignements :<br />
Tél. : 0 821 213 213 (0,12€/mn depuis un<br />
poste fixe). www.France-galop.com<br />
The Millennium Essence Company<br />
met les enfants au parfum<br />
Dirigée par Frédéric et Priscilla Beaulieu, cette<br />
entreprise de huit personnes nouvellement<br />
installée sur la ville, fabrique et commercialise<br />
dans le monde entier les parfums de la<br />
marque Kaloo, spécialiste des jouets doux<br />
pour bébés. L’export représente 70 % de<br />
l’activité de la société qui prévoit de lancer<br />
en avril les parfums Clayeux.<br />
Coffret Mini Patapouf Lilirose et son eau<br />
de senteur Lilirose.<br />
Ces mêmes dirigeants sont également à la<br />
tête de Wivine Distribution qui s’occupe de<br />
la commercialisation sur le marché français<br />
de ces deux marques. Distribués dans 1 800<br />
points de vente, les Parfums Kaloo se classent<br />
au second rang du marché français en<br />
2003, avec 15,3 % de part de marché. La<br />
société a également pris la distribution de la<br />
marque de parfum italien Fiorucci et des produits<br />
de toilette Hello Kitty, Bang on the door<br />
et Betty Boop.<br />
• 36, rue de Silly. Tél. : 01 41 31 60 60.<br />
Nouveaux venus<br />
• Axitis. 140, rue Gallieni.Tél. : 01 41 10 94 68.<br />
Gestion de l’immobilier d’entreprise.<br />
• 1 er Avril. 28, rue de Solférino. Tél. : 01 47<br />
61 84 81. Agence de communication audiovisuelle<br />
et globale (événementiel, marketing<br />
direct, TV, radio, presse) dirigée par Fabien<br />
Baunay - ancien directeur de M6 Thématiques<br />
– et Bernard du Payrat – ancien président de<br />
FCBi.<br />
• ERM Soft. 42, rue Gambetta.<br />
www.delos.cogisoft.fr. Édition et vente d’un<br />
logiciel de gestion de la relation clients avec<br />
outils Web.<br />
• Affaire de Styles. 19, rue d’Aguesseau.<br />
Tél. : 01 46 05 00 45. Société spécialisée<br />
dans l’analyse et l’évaluation de l’image de<br />
soi. Formations en groupe ou individuelles.<br />
<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong><br />
<strong>Boulogne</strong>~<strong>Billancourt</strong><br />
14 Information ➛<br />
avril 2004<br />
Information ➛ avril 2004<br />
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