Investir dans la gestion de l'eau en agriculture au profit ... - IMAWESA

FIGURE 7. Utilisation des terres dans le Nariarlé
Source: SEI 2012.
L’évaluation
Plusieurs scénarios d’interventions de GEA ont été passés en revue avec les parties prenantes et
évalués au regard de leurs répercussions sociales et écologiques. Une modélisation hydrologique a
également été utilisée pour déterminer les ressources en eau possibles et l’impact sur le rendement.
Quatre types d’interventions de GEA ont été comparés en fonction du bilan hydrique actuel et du
rendement des cultures. Ce sont:
• L’agriculture pluviale améliorée grâce à l’amélioration des sols et la gestion des
nutriments dans les cultures pluviales en exploitation.
• L’expansion des zones irriguées par l’utilisation de pompes et canaux supplémentaires
pourrait augmenter la superficie irriguée à partir des canaux, chenaux de drainage et
réservoirs existants.
• L’intensification de l’irrigation grâce à l’amélioration des terres arables existantes
(considérée comme l’addition d’une culture de légumes pleinement irriguée après la
saison des pluies sur des terres irriguées existantes et sur 0,4 pour cent du bassin versant),
pour permettre deux récoltes par an.
• L’augmentation de 50, 100 et 200% du stockage dans les réservoirs afin de
répondre aux usages multiples et élargir les bénéfices. Le volume actuel de stockage est
d’approximativement 0,15 kilomètres cubes (km 3 )/an par rapport à une ressource pluviale
totale de 0,74 km 3 /an.
Les résultats
Modélisation hydrologique
L’agriculture pluviale améliorée pourrait faire passer les rendements de maïs de 2 t/ha à 4,7 t/ha
et ceux du millet de 2,3 t/ha à 2,8 t/ha. Elle pourrait également diminuer les variations annuelles des
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