Télécharger le numéro - La Roche-sur-Yon
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DOSSIER BICENTENAIRE DE LA VILLE<br />
Une sculpture place François-Mitterrand<br />
Le 25 mai, l’anniversaire de la vil<strong>le</strong><br />
sera fêté par l’inauguration de<br />
deux œuvres monumenta<strong>le</strong>s, en<br />
présence des délégations étrangères<br />
des vil<strong>le</strong>s jumelées. Les <strong>Yon</strong>nais<br />
découvriront la tapisserie<br />
monumenta<strong>le</strong> et tridimensionnel<strong>le</strong><br />
« <strong>Yon</strong> », créée par Jacques Brachet,<br />
représentant la vil<strong>le</strong> historique et<br />
l’extension des quartiers au XX e sièc<strong>le</strong><br />
ainsi qu’une œuvre sculptée<br />
symbolisant l’ouverture citoyenne de<br />
la vil<strong>le</strong> <strong>sur</strong> l’Europe et <strong>le</strong> monde.<br />
<strong>La</strong> <strong>Roche</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong> émerge<br />
de la terre nourricière<br />
Lors de ses réf<strong>le</strong>xions <strong>sur</strong><br />
<strong>le</strong> bicentenaire, Jacques Auxiette<br />
avait souhaité la réalisation d’une<br />
sculpture qui symbolise à la fois<br />
l’émergence de la vil<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs<br />
qu’el<strong>le</strong> proclame, au premier rang<br />
desquel<strong>le</strong>s son ouverture <strong>sur</strong><br />
l’Europe et au monde.<br />
Ce projet a fait l’objet d’un appel<br />
à concurrence et un jury composé<br />
de professionnels et d’élus a<br />
sé<strong>le</strong>ctionné celui présenté par Jean-<br />
Pierre Viot. Selon cet artiste, qui<br />
a été l’organisateur de la bienna<strong>le</strong><br />
de céramique de Châteauroux de<br />
1979 à 1983 et son commissaire<br />
général depuis 1985, « une œuvre<br />
doit évoquer, questionner,<br />
<strong>sur</strong>prendre parfois. D’une manière<br />
généra<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> ne doit pas laisser<br />
indifférent ». Même s’il ne<br />
revendique pas forcément<br />
l’influence japonaise de<br />
son épouse,<br />
sculpteur<br />
Les blocs de grès sont façonnés<br />
avec des plaques de terre assemblées.<br />
comme lui, on la sent présente<br />
dans son travail.<br />
L’œuvre yonnaise symbolise une vil<strong>le</strong><br />
dynamique qui ouvre sa voie et qui<br />
émerge entre deux blocs en grès,<br />
affichant ainsi sa force et sa vitalité.<br />
200 plaques<br />
de lave émaillée.<br />
<strong>La</strong> vil<strong>le</strong> nouvel<strong>le</strong> est représentée<br />
par une colonne composée de<br />
200 plaques de lave émaillée<br />
empilées (1,5 cm chacune). Quatre<br />
cou<strong>le</strong>urs différentes (rouge, blanc,<br />
vert et jaune) sont réparties <strong>sur</strong> ces<br />
« plaques années » suivant la durée<br />
des successives<br />
dénominations de<br />
la vil<strong>le</strong> au fil de<br />
l’Histoire. « <strong>La</strong><br />
partie en grès<br />
de la sculpture<br />
a été cuite en<br />
« yakishime »,<br />
méthode de<br />
cuisson japonaise<br />
<strong>le</strong>nte et longue<br />
(5 jours et 4 nuits),<br />
au bois », explique<br />
Jean-Pierre Viot.<br />
L’ensemb<strong>le</strong> de la<br />
sculpture, de 3,20 m<br />
de haut, est posé <strong>sur</strong><br />
une dal<strong>le</strong> de verre en<br />
<strong>La</strong> sculpture émerge des mains<br />
de Jean-Pierre Viot.<br />
forme de pentagone. Symbolisant<br />
l’ouverture au monde, un éclairage<br />
par fibres optiques dans <strong>le</strong>s blocs<br />
de grès transformera l’image de<br />
l’émergence de la vil<strong>le</strong> en une sorte<br />
de constellation. « En raison<br />
de <strong>le</strong>ur forte intensité, ces points<br />
lumineux seront aussi bien<br />
visib<strong>le</strong>s la nuit que <strong>le</strong> jour. »<br />
Le premier objet du décret impérial<br />
de 25 mai 1804 était de transférer<br />
<strong>le</strong> chef-lieu de département de<br />
Fontenay-<strong>le</strong>-Comte à <strong>La</strong> <strong>Roche</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong><br />
et pour cela d’y créer une vil<strong>le</strong><br />
nouvel<strong>le</strong>. C’est pourquoi <strong>le</strong> lieu<br />
de destination de la sculpture<br />
est <strong>le</strong> square François-Mitterrand,<br />
à proximité de la préfecture. Son<br />
intégration à l’environnement urbain<br />
se fait naturel<strong>le</strong>ment en liaison avec<br />
<strong>le</strong> til<strong>le</strong>ul centenaire et l’ensemb<strong>le</strong> des<br />
végétaux ou arbustes proches. Son<br />
installation est prévue début mai. ■<br />
AU COURS DE L’HISTOIRE<br />
> Les différents noms de la vil<strong>le</strong><br />
Août 1804 : Napoléon<br />
Mai 1814 : Bourbon-Vendée<br />
Mars 1815 : Napoléon<br />
Juil<strong>le</strong>t 1815 : Bourbon-Vendée<br />
1848 : Napoléon<br />
1852 : Napoléon-Vendée<br />
1870 : <strong>La</strong> <strong>Roche</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Yon</strong><br />
ROCHE MAG - MAI 2004