novembre - décembre 2009 www.cas-jaman.ch - Club Alpin Suisse ...

glacier…
Deux heures et demie après le départ on se
trouve au sommet, avec une vue saisissante
d’un côté vers Les Doigts de Salanfe et la
Haute Cime, de l’autre vers l’Eperon, la
Cathédrale, la Forteresse et la Cime de l’Est.
Comme il est difficile de trouver assez de
cailloux stables pour faire ripaille au sommet,
on ne s’y attarde guère. La descente se fait
en désescalade, mis à part un petit rappel
pour rejoindre la Vire des Genevois depuis
le pied de l’arête. Retourner au bivouac
depuis le sommet nous aura pris à nouveau
2H30. Une bonne pause permet de piqueniquer
au bivouac, récupérer certaines
affaires et prendre congé des gardiens.
Après avoir avalé les 1’500 m de descente
dans la chaleur de l’après-midi, on n’a plus
trop envie de faire de la grimpette lorsqu’on
arrive enfin dans les voies d’école de Van
d’En Haut. Un pot de clôture à Van d’En Bas,
et c’est le retour en plaine.
Grand merci à Marc pour l’organisation et la
confection de ce plantureux menu, à Florian
pour l’assurage, et à Nicolas pour le jeu de
cartes !
Wildstrubel,
15 au 16 août 2009
• 6 participants
• une équipe ‘bleue’
• une équipe ‘rose’
Philippe Zahnd
Etant donné que le local n’était pas encore
ouvert, et après une suggestion de notre
chef de course, nous avions re-localisé le
Stamm au bord du Lac Léman à quelques
encablures de la statue de Chaplin. Il faisait
chaud et moite sur les rochers avec des insectes
qui tournoyaient autour de nos têtes,
des skateboarders sans chemises et des
voiliers au large donnaient un ton surréel
au planning de la course.
Broches de glace, piolets, crampons,
cordes, et autres équipements ont été discutés,
commentés et finalement décidés.
La réalisation que le lendemain nous serions
à la même heure à la Wildstrubelhütte
à 2793m avec une météo incertaine, devenait
de plus en plus concret.
Pour le déplacement, nous avions opté
pour deux groupes : Françoise, Michel et
Nicole se sont déplacés en voiture jusqu’à
Crans ; Nicolas, Viviane et moi avions pris
le train. Le rendez-vous était fixé à 11h30
en bas du téléphérique pour la Plaine
Morte. Vu l’heure tardive nous nous sommes
dépêchés de décider sur un dernier
détail important (la nutrition étant très
importante en montagne !) : où et quand
est-ce qu’on mange ? Nous avons choisi
l’option pique-nique.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés
sur la terrasse panoramique du
terminus du téléphérique. Avec une vue
magnifique, un soleil radieux, et un petit
vent rafraîchissant nous avons pu faire
plus ample connaissance. Après une suggestion
de Françoise qui connaît bien la
région nous avons fait un petit détour pour
faire le Robarchstein, une jolie petite pointe
de roche qui nous a donné une belle vue
sur la Wildstrubel, le glacier de la Plaine
Morte et la Lämmerenhörn. Bref, on a pu
visualiser la course du lendemain. Génial.
Après une descente un peu hasardeuse,
due aux chutes de pierres, on est arrivé
à la cabane. Après le repas, on a eu droit
à un merveilleux coucher de soleil. La
cabane s’est presque entièrement vidée
pour capturer ce moment magique dans le
silence : le soleil rouge sang, peignant les
Diablerets, quelle beauté !
JAMAN 21