SANTE?ATHLE?2:Layout 7 - Fédération Française d'Athlétisme

SANTE?ATHLE?2:Layout 7 17/07/09 15:38 Page 13
Densité osseuse chez
la jeune athlète.
Résumé :
L’activité physique est bénéfique
pour la santé osseuse.
Les athlètes pratiquant un
sport dît « en charge » ont
ainsi des densités minérales
osseuses (DMO) plus élevées
que les sédentaires.
Or la DMO est un facteur déterminant
du risque de fracture
associé à l’avancée en
âge.
Si les recommandations
d’activité physique ont
d’abord concerné les
femmes en post-ménopause
pour diminuer l’incidence
des fractures ostéoporotiques
(tassements vertébraux,
fractures du col du
fémur, du poignet…), il apparait
aujourd’hui que l’activité
physique doit surtout être recommandée
chez la jeune
femme, au moment du pic
de croissance osseuse (figure
1), c’est-à-dire entre 20 et
30ans (les différents sites osseux
n’atteignant pas leur maturité en
même temps).
Le diagnostic d’ostéoporose chez
la femme ménopausée repose sur
l’évaluation de la DMO par Dual-
Energy X-ray Absorptiométry
(DEXA), exprimé en T-score (qui
prend comme référence le pic de
masse osseuse dans une population
jeune de 20-30 ans).
Un T-score < -2,5 DS (Déviation
Standard) définit l’ostéoporose,
entre -1 et -2,5 DS
L’ostéopénie.
Mais si une relation significative
entre ces critères diagnostiques et
le risque fracturaire est bien prouvée
chez la femme ménopausée,
les mêmes critères diagnostiques
ne peuvent pas s’appliquer à l’adolescente,
à fortiori la jeune athlète
chez qui il faut également tenir
compte de la clinique (facteurs de
risques fracturaires, triade de
l’athlète féminine).
Chez l’adolescente et la jeune
femme non ménopausée, les sociétés
savantes proposent donc de
préférer le Z-score, qui prend
comme référence une population
de même âge que le sujet étudié,
un Z-score