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L’art <strong>de</strong> la sieste <br />
Il existe trois types <strong>de</strong> sieste, qui doivent toutes se pratiquer dans <strong>de</strong> bonnes conditions <strong>de</strong> sécurité et <strong>de</strong> tranquillité <br />
(éviter <strong>le</strong> téléphone et <strong>le</strong>s causes <strong>de</strong> dérangement) : <br />
- la micro-‐sieste ne dure pas plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois minutes ; il s’agit plus d’une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> relaxation que d’un <br />
véritab<strong>le</strong> sommeil ; el<strong>le</strong> permet d’échapper quelques instants à l’hyperactivité quotidienne en concentrant son <br />
attention sur une idée agréab<strong>le</strong> ou en s’aidant d’une respiration amp<strong>le</strong> et tranquil<strong>le</strong>. <br />
- la sieste classique ne doit pas dépasser 15 à 20 minutes ; el<strong>le</strong> doit se pratiquer plutôt à l’abri <strong>de</strong> la lumière, mais <br />
pas complètement dans l’obscurité, dans une position confortab<strong>le</strong>, mais pas allongée, en tenue habituel<strong>le</strong>, plutôt <br />
décontractée ; son moment idéal se situe après <strong>le</strong> déjeuner, mais n’importe quel<strong>le</strong> pause au travail peut faire <br />
l’affaire (el<strong>le</strong> remplacera avantageusement la tasse <strong>de</strong> café, la cigarette ou <strong>le</strong> grignotage) ; il vaut mieux l’éviter à <br />
trop gran<strong>de</strong> proximité <strong>de</strong> l’heure du coucher (jusqu’à 3-‐4 heures avant) ; ses effets bénéfiques sur la vigilance <br />
sont prouvés par <strong>de</strong> très nombreuses étu<strong>de</strong>s scientifiques ; el<strong>le</strong> est la sieste idéa<strong>le</strong> qui permettra d’améliorer la <br />
vigilance lors <strong>de</strong> longs trajets automobi<strong>le</strong>s ou lors <strong>de</strong> privations aiguës <strong>de</strong> sommeil. <br />
- <strong>le</strong> somme dure entre 1 heure et 1 heure et <strong>de</strong>mi ; il se fait dans <strong>le</strong>s mêmes conditions que la sieste, mais il est <br />
réservé aux personnes dont la durée <strong>de</strong> sommeil est habituel<strong>le</strong>ment inférieure à 6 heures et qui se trouvent dès <br />
lors en situation <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte chronique <strong>de</strong> sommeil. <br />
Quel<strong>le</strong> que soit la sieste, chaque réveil doit entraîner la reprise <strong>de</strong> l’activité rapi<strong>de</strong>ment ; sinon, <strong>le</strong> risque est <strong>de</strong> prolonger <br />
excessivement la durée <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> repos, ce qui peut perturber <strong>le</strong> rythme veil<strong>le</strong>-‐sommeil. <br />
4 Français sur 10 souffrent <strong>de</strong> troub<strong>le</strong>s du sommeil <br />
La proportion <strong>de</strong> mauvais dormeurs reste constante par rapport aux enquêtes précé<strong>de</strong>ntes. Quatre <br />
personnes sur dix déclarent souffrir d’au moins un troub<strong>le</strong> du sommeil, en particulier d’insomnie (22 % <strong>de</strong>s <br />
Français) et <strong>de</strong> troub<strong>le</strong>s du rythme du sommeil (16 %). « Plus d’un tiers <strong>de</strong>s personnes sondées dorment <br />
seu<strong>le</strong>ment 5 à 6 heures par nuit, poursuit <strong>le</strong> Docteur Adrien. Il ne s’agit pas d’une durée qui correspond à <br />
<strong>le</strong>ur besoin mais d’une véritab<strong>le</strong> restriction <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> sommeil, car ils déclarent qu’ils dormiraient plus <br />
s’ils <strong>le</strong> pouvaient. D’ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> week-‐end, ils dorment eux aussi 8 heures par nuit environ, soit 2 heures <strong>de</strong> <br />
plus qu’en semaine, <strong>le</strong>s bons dormeurs ayant un différentiel <strong>de</strong> 30 minutes seu<strong>le</strong>ment. Cela signifie bien <br />
qu’ils essaient <strong>de</strong> rattraper <strong>le</strong>ur retard <strong>de</strong> sommeil. » <br />
« Cette persistance d’une fraction importante <strong>de</strong> la population qui n’a pas une durée <strong>de</strong> sommeil suffisante <br />
est préoccupante, ajoute <strong>le</strong> Professeur Damien Léger. De très nombreuses étu<strong>de</strong>s ont montré <strong>le</strong>s effets <br />
délétères <strong>de</strong> ce manque à long terme : <strong>le</strong>s personnes concernées ont un surrisque important <strong>de</strong> troub<strong>le</strong>s <br />
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