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MAI 2007 - MGEN

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<strong>MAI</strong> <strong>2007</strong><br />

Assemblée<br />

départementale<br />

Mercredi 6 juin à 15 h<br />

Lycée La Fontaine des Eaux - Dinan<br />

La balade santé<br />

Le 24 juin au Lac de Guerlédan<br />

• Editorial du Président<br />

p2<br />

• Les services <strong>MGEN</strong> à la personne<br />

SOM<strong>MAI</strong>RE<br />

DOSSIER<br />

• La santé des bretons<br />

p3<br />

à 6<br />

• L'année 2006 en chiffres<br />

• La balade santé<br />

<strong>MGEN</strong>-UNSS-ADOSEN<br />

p8<br />

p7


Editorial<br />

Pour prendre contact<br />

avec votre section<br />

• Par courrier à adresser :<br />

2, rue Gaston Ramon<br />

22016 Saint-Brieuc Cedex 1<br />

• Par téléphone du lundi au<br />

vendredi de 8 h 15 à 18 h.<br />

02 96 33 25 36<br />

• Par télécopie au 02 96 33 88 21<br />

• Par courriel : sd022@mgen.fr<br />

Pour nous rencontrer<br />

A la Section<br />

du lundi au jeudi<br />

de 8 h 15 à 17 h 45<br />

et le vendredi<br />

de 8 h 15 à 17 h 15<br />

Pour consulter vos<br />

décomptes 24h/24<br />

Par Internet : www.mgen.fr<br />

Par téléphone : 0 891 676 760<br />

(0,23 € TTC/mn)<br />

ASSEMBLÉE<br />

DÉPARTEMENTALE<br />

Mercredi 6 juin <strong>2007</strong><br />

à 15 h 00<br />

au Lycée La Fontaine des Eaux<br />

à Dinan<br />

avec la participation<br />

de Joël STÉPHAN,<br />

Administrateur National<br />

• Rapport d’activité départemental et<br />

compte-rendu financier<br />

• Rapports nationaux (voir revue nationale)<br />

• Examen des questions soumises à l’Assemblée<br />

Générale de Dijon (voir revue nationale)<br />

• Election des délégués aux assises et à<br />

l’Assemblée Générale de Dijon<br />

2<br />

Participez<br />

à la vie démocratique<br />

de votre Mutuelle<br />

Une Mutuelle en mouvement…<br />

La <strong>MGEN</strong> par son histoire et sa dimension de première Mutuelle française est un des acteurs<br />

majeurs dans le domaine de la santé et de la protection des personnes. Tout son développement,<br />

depuis soixante ans, a été orienté vers davantage d'efficacité collective pour répondre aux attentes<br />

de ses adhérents.<br />

Aujourd'hui plus qu'hier, notre Mutuelle et son environnement sont en pleine mutation. Pour<br />

mémoire, quelques rappels :<br />

• Tout d’abord, l’évolution démographique, avec un vieillissement de notre population mutualiste qui, parce qu'elle bénéficiera<br />

d'une bonne qualité de soins, et il faut s’en réjouir, entraînera cependant des dépenses prestataires plus<br />

importantes.<br />

• Un développement concurrentiel qui s'accélère ; des sociétés d'assurances et des établissements bancaires qui<br />

espèrent s’emparer de parts de marché intéressantes en ciblant les jeunes prioritairement.<br />

• Des mutations en cours dans le cadre de la Réforme de l'Etat qui entraînent des transferts de compétences et de<br />

personnels (TOS). Les nouvelles adhésions à notre mutuelle s’en trouvent impactées d’autant plus que le nombre<br />

de nouveaux enseignants diminue au fil des années.<br />

• Enfin des incertitudes demeurent sur la gestion déléguée de la Sécurité Sociale par les Mutuelles de fonctionnaires.<br />

D'autre part, notre marge de manoeuvre financière est très étroite, puisque nous redistribuons, sous forme de prestations<br />

mutualistes, 97 % des cotisations perçues et qu’il faut s'attendre à un alourdissement fiscal avec la mise en place<br />

de nouvelles taxes et impositions touchant les Mutuelles.<br />

Bien évidemment, il s'agit pour nous de savoir anticiper et réagir face à ces évolutions peu favorables en optant pour<br />

les choix stratégiques qui garantiront la pérennité de notre mutuelle. Il convient avant tout d’assurer notre développement<br />

en :<br />

• Mutualisant l'ensemble de nos jeunes collègues à l’Education Nationale mais aussi dans les domaines de la Recherche,<br />

de la Culture et de l'Enseignement Supérieur.<br />

• Envisageant l’ouverture de notre mutuelle à d'autres personnes exerçant dans le domaine éducatif ou culturel, dans<br />

le respect des valeurs de laïcité et de non-lucrativité.<br />

Voilà autant de pistes sur lesquelles il faut nous engager.<br />

C'est pourquoi, au vu du constat que je viens d'établir et afin que chacun puisse participer à l’élaboration des réponses<br />

à apporter, je vous engage à noter sur votre agenda la date de notre Assemblée départementale, le mercredi 6 juin, à<br />

15 heures, au Lycée La Fontaine des Eaux à Dinan. Participer à cette Assemblée est le meilleur moyen d'exercer votre<br />

droit mutualiste, de vous informer et de faire part de vos remarques qui enrichiront le débat collectif et permettront<br />

ainsi à la <strong>MGEN</strong> de continuer à évoluer.<br />

L’ENGAGEMENT MUTUEL<br />

Le 4 mai <strong>2007</strong><br />

M. FOUGNET, Président de la Section.<br />

• Un bouquet de services qui facilite la vie :<br />

- les services à la famille<br />

- les services aux personnes âgées ou en situation de handicap<br />

- les services de la vie quotidienne<br />

• Un seul numéro de téléphone<br />

0 820 219 219<br />

(0,089 € TTC/mn à partir d'un poste fixe)<br />

disponible 6 j/7, de 7 h à 21 h<br />

• Aucune formalité administrative<br />

• Une réduction d’impôts de 50 % des sommes dépensées*.<br />

• Des prestataires agréés et sélectionnés<br />

• 2 formules d'accès au choix<br />

* Dans la limite des conditions prévues par les dispositions de la loi de finances en vigueur.<br />

Le Gérant : M. Fougnet • Dépôt légal : Mai <strong>2007</strong> • Imprimerie Dessalles - Saint-Brieuc


La santé des Bretons<br />

Dans le cadre de<br />

la mission de la<br />

Mgen, véritable<br />

acteur de santé<br />

publique et à la<br />

veille de la mise<br />

en place du<br />

Parcours de Santé<br />

Mutualiste, sur<br />

lequel nous aurons<br />

l’occasion de<br />

revenir dans nos<br />

différentes<br />

publications<br />

nationales ou<br />

départementales,<br />

nous vous<br />

proposons de faire<br />

un tour d’horizon<br />

sur « la santé<br />

des bretons ».<br />

Après une<br />

présentation très<br />

schématique de<br />

l’environnement<br />

historique,<br />

sociologique et<br />

sanitaire, vous<br />

sont présentées<br />

les réponses<br />

institutionnelles<br />

et mutualistes.<br />

Un petit tour d’horizon<br />

Un peu d’histoire<br />

« On présente Le Breton…comme un individu râblé, carré, doté d’une grande force musculaire ».<br />

De grandes épidémies ont touché la Bretagne : le typhus (30 000 victimes au XVIIIème siècle) traduisant<br />

le manque d’hygiène et la misère. La tuberculose « explose véritablement » à la fin du second empire et<br />

sous la IIIème République. Le tabac est devenu « une spécificité bretonne, d’abord, parmi les équipages ».<br />

En Bretagne, au XVIII ème siècle, la mortalité ne recule guère, à cause d’une grave récession économique.<br />

« La presque totalité de la Bretagne est dans la misère » écrit l’agronome anglais YOUNG en 1788. Au<br />

XIX ème siècle, il y a toujours un quart de décès avant 5 ans.<br />

Les textes littéraires font des Bretons, « de grands buveurs de vin ». Citons Mme de Sévigné « Il faut croire<br />

qu’il passe autant de vin dans le corps des Bretons que d’eau sous les ponts ». La révolution prépare la voie<br />

au siècle noir de l’alcoolisme breton, en adoptant une fiscalité qui conduit à « décupler », de 1788 à 1792,<br />

« la consommation d’eau de vie ». Ajoutons à ces descriptions, pour expliquer ses raisons d’être buveur en<br />

Bretagne, « une certaine fragilité psychique », « la froidure du climat », « la misère », « l’habitat dispersé ».<br />

Relevons également « le sentiment d’être en marge de la culture nationale » et l’initiation militaire : sous<br />

le Second Empire, à bord des bâtiments de guerre, on servait à chaque homme à jeun pour le repas du<br />

matin, 6cl d’eau de vie. Comme le disait un évêque de Quimper, au XIX ème siècle : « Peuple breton, tu serais<br />

le meilleur du monde si tu n’allais si souvent au cabaret ».<br />

La population bretonne<br />

Au 1 er janvier 2004, la population de la Bretagne est estimée à 3 011 000 habitants, une augmentation<br />

de 21 400 personnes par an depuis 1999, largement due au solde migratoire.<br />

- La population vieillit : « Entre 1999 et 2004, la répartition de la population par âge a continué d’évoluer<br />

dans le sens du vieillissement. La part des personnes âgées de 75 ans ou plus atteint 9,6 % de<br />

la population bretonne, contre 8,5 % en 1999, tandis que la part des habitants n’ayant pas 40 ans<br />

est devenue minoritaire, en passant de 51 % à 49 %. Au niveau national les moins de 40 ans<br />

représentent encore<br />

50,6 % des habitants ».<br />

- La part des moins de<br />

20 ans est plus faible en<br />

Bretagne qu’en moyenne<br />

française (24,7 % contre<br />

25,3 %). A l’inverse, la<br />

population bretonne audelà<br />

de 60 ans occupe<br />

une proportion plus élevée<br />

qu’en France Métropolitaine<br />

(22,9 % contre<br />

20,6 %), ce qu’illustre le<br />

graphique suivant :<br />

3


Les caractéristiques sanitair<br />

Comparée aux<br />

autres régions, la<br />

Bretagne présente<br />

de fortes<br />

disparités liées à<br />

son histoire.<br />

Ces différences<br />

sont aussi<br />

notables entre la<br />

zone côtière plus<br />

attractive que les<br />

territoires ruraux<br />

du Centre de<br />

la région.<br />

Les déterminants<br />

de la santé sont<br />

aujourd’hui bien<br />

connus et décrits.<br />

Ils résultent des<br />

comportements<br />

mais aussi de<br />

l’environnement<br />

au sens large,<br />

de facteurs<br />

psychosociaux<br />

et de l’offre<br />

de soins<br />

4<br />

La Bretagne est marquée par le poids des inégalités de santé, en terme de<br />

mortalité, entre catégories sociales, entre les âges de la vie, avec des<br />

disparités internes, en terme de mortalité, de cancers, de maladies<br />

cardio-vasculaires et autres pathologies.<br />

L’espérance de vie est inférieure à la moyenne nationale : 19 ème rang/22 pour<br />

les hommes (74,3 ans contre 75,5 ans) et 15 ème rang pour les femmes<br />

(82,5 ans contre 82,8). C’est le Finistère qui connaît la situation la plus<br />

défavorable : 73,4 ans pour les hommes et 82,1 pour les femmes.<br />

La surmortalité prématurée (avant 65 ans) des hommes est particulièrement<br />

préoccupante surtout dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor et le<br />

Finistère. Par contre l’Ille-et-Vilaine se situe en position plus favorable que<br />

la France entière. Parmi les 6 000 décès prématurés annuels sur environ<br />

30 000 décès, une attention particulière doit être portée aux 2 500 décès<br />

évitables liés au suicide (26 %), à l’alcoolisme (22 %) ou au cancer du<br />

poumon (20 %). Là encore, ce sont les hommes qui sont les plus concernés<br />

(80 %) et le Finistère est le département le plus exposé.<br />

La Bretagne présente la plus forte mortalité par suicide (en 2000, 871 décès<br />

et 10 000 tentatives répertoriées). On note un recul depuis le milieu des<br />

années 80.<br />

Évolution du taux comparatif de mortalité par suicide chez les<br />

15 ans et plus<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

1981<br />

1983 1985 1987<br />

France métropolitaine<br />

Sources : INSERM CépiDc. INSEE FNORS Score-santé<br />

Données listées sur trois ans. Unité : pour 100 000<br />

FEMMES<br />

Bretagne<br />

HOMMES<br />

1989 1991 1993 1995 1997<br />

Les principale<br />

L’Alcoolisme<br />

La mortalité liée à la co<br />

ment masculin en amé<br />

nationale, pour les hom<br />

l’Ille-et-Vilaine.<br />

Cancers mascul<br />

Entre 1980 et 2000, le<br />

34 % du nombre de c<br />

même temps la baisse<br />

précocité du diagnostic<br />

en charge. Dans le cont<br />

lation masculine breto<br />

l’incidence est plus é<br />

mortalité de + 8 %<br />

Bretagne/France sont en<br />

de risque mieux iden<br />

fréquent en Bretagne<br />

fréquent en Bretagne).<br />

Les maladies de<br />

circulatoire<br />

En Bretagne, c’est la pr<br />

décès). Le taux de surm<br />

Les Côtes-d’Armor, le Fi<br />

brales et les cardiopath<br />

Les maladies de<br />

Les maladies de l’appar<br />

maladies de l’appareil c<br />

avec une surmortalité<br />

départements bretons e<br />

Les réponses institutionnelle<br />

Le Plan Régional de santé publique, récemment<br />

validé par l’autorité préfectorale, engage la responsabilité<br />

de l’Etat dans la définition des grandes orientations de<br />

la politique régionale de santé publique. Il s’assigne trois<br />

objectifs généraux : diminuer la mortalité prématurée, réduire<br />

les inégalités de santé et améliorer la qualité de vie.<br />

L’offre de soins<br />

Elle est inégalement répartie sur la région, dont elle suit<br />

l’aménagement global. L’offre de soins ambulatoire est<br />

inégalement répartie entre d’une part les p<br />

le littoral et d’autre part, les territoires<br />

centre de la Bretagne avec des écarts q<br />

s’aggraver. L’offre de soins hospitalière<br />

manière cohérente le volume des capacité<br />

la moyenne nationale.<br />

En Bretagne comme en France, le nombre de<br />

menté d’environ + 25 % entre 1990 et 2003<br />

sont stabilisés et devraient diminuer à parti<br />

9 100 médecins en activité, le nombre d<br />

habitant est inférieur de 10 % à la moyenne<br />

Le Schéma Régional d’Organis<br />

Sanitaire<br />

La troisième édition du SROS a vu le jour<br />

Fruit d’une large concertation, il entend<br />

réponses aux besoins de santé pour les anné<br />

Il organise une offre de soins de qualité e<br />

déclinée à trois niveaux : l’hôpital local, les<br />

mité dotés de services spécialisés et, enfin<br />

référence offrant toute la palette de servic<br />

détaille 156 thématiques qui vont de l’urge<br />

l’hospitalisation à domicile, en passant par la<br />

des personnes atteintes du cancer ou<br />

réadaptation fonctionnelle. Il renforce l


es<br />

s pathologies<br />

nsommation excessive d’alcool en Bretagne, est un problème essentielleioration<br />

depuis la fin des années quatre vingt dix. Ont rejoint la moyenne<br />

mes, l’Ille-et-Vilaine et pour les femmes, les Côtes-d’Armor, le Finistère et<br />

ins en hausse avec une mortalité en baisse<br />

développement du dépistage explique, entre autres, l’accroissement de<br />

ncers masculins et en<br />

de la mortalité par la<br />

et de meilleures prises<br />

exte national, la popunne<br />

est défavorisée :<br />

evée de + 17% et la<br />

en 2000. Ces écarts<br />

partie dus aux facteurs<br />

tifiés : l’alcool (plus<br />

) et le tabac (moins<br />

l’appareil<br />

Mortalité par cancer chez les hommes<br />

Nombre de<br />

décès 2000<br />

Taux compatatifs de<br />

mortalité 1998-2000<br />

Côtes d’Armor 1043 377,4<br />

Finistère 1512 391,5<br />

Ille-et-Vilaine 1130 335,3<br />

Morbihan 1125 371<br />

BRETAGNE 4810 369<br />

France<br />

métropolitaine<br />

86 521 342,4<br />

Sources : INSERM CépiDc. INSEE<br />

Taux pour 100 000 hommes<br />

emière cause de décès (en 2000, 9 500 décès, soit 32 % de l’ensemble des<br />

ortalité bretonne est de + 13 % chez les hommes comme chez les femmes.<br />

nistère, le Morbihan sont les plus touchés par les maladies vasculaires céréies<br />

ischémiques.<br />

l’appareil respiratoire<br />

eil respiratoire sont la troisième cause médicale de décès en 2000 après les<br />

rculatoire et les cancers (2 250 décès en 2000, 7 % de l’ensemble des décès)<br />

de 13 % chez les hommes et de 17 % chez les femmes. L’ensemble des<br />

st concerné, à l’exception de l’Ille-et-Vilaine pour les hommes.<br />

Les déterminants de la santé<br />

Les comportements, l’environnement les facteurs psychosociaux<br />

et l’offre de soins nous donnent des indications<br />

utiles sur les stratégies d’action à mettre en œuvre.<br />

Les facteurs comportementaux<br />

Les comportements à risque sont importants en<br />

Bretagne, en particulier en matière de consommation de<br />

produits psychoactifs. Les jeunes bretons déclarent une<br />

consommation de tabac et d’alcool supérieure à la moyenne<br />

française, Le cannabis est également très diffusé auprès des<br />

jeunes en Bretagne. L’obésité progresse de manière importante<br />

chez les plus jeunes. 14,1 % des enfants de grande<br />

section sont en surpoids.<br />

Les facteurs environnementaux<br />

Le rapport du Conseil économique et social indique que<br />

l’indice de fréquence des accidents de travail est supérieur<br />

à la moyenne française (53,3 % contre 42,8 % en 2001).<br />

On soulignera aussi la proportion importante de troubles<br />

musculo-squelettiques.<br />

Des déterminants environnementaux importants ou significatifs<br />

dans la région sont recensés : exposition au radon,<br />

aux UV, pollution atmosphérique dans les zones très urbanisées,<br />

l’exposition aux nitrates et pesticides dans les eaux<br />

et les aliments, l’élevage avicole (zoonoses), les activités<br />

liées à la mer.<br />

Le poids du facteur rural reste important (28.5 %) avec ses<br />

spécificités comme l’isolement, le vieillissement.<br />

Les facteurs sociaux et psychosociaux<br />

Les indicateurs sociaux classiques semblent indiquer que la<br />

Bretagne est moins confrontée à la précarité que les autres<br />

régions (taux de chômage et nombre de bénéficiaires des<br />

minimas sociaux). La Bretagne est la région où le taux de<br />

pauvreté est le plus faible de France (8,7 % des moins de<br />

65 ans /12,3 % en moyenne nationale).<br />

s<br />

ôles urbains et<br />

plus ruraux du<br />

ui risquent de<br />

st répartie de<br />

s est proche de<br />

édecins a aug-<br />

. Les effectifs se<br />

r de 2006. Avec<br />

médecins par<br />

nationale.<br />

ation<br />

courant 2006.<br />

apporter des<br />

es 2006 à 2010.<br />

t de proximité<br />

sites de proxi-<br />

, un centre de<br />

es médicaux. Il<br />

nce médicale à<br />

prise en charge<br />

des soins de<br />

démarche de<br />

prévention, notamment au niveau des généralistes. Enfin,<br />

il organise la permanence des soins en relation avec la prise<br />

en charge des urgences.<br />

L’éducation pour la santé<br />

Un schéma régional d’éducation pour la santé a été<br />

élaboré pour la Bretagne. Un premier bilan a montré<br />

qu’environ un millier de personnes est impliqué dans les<br />

activités d’éducation pour la santé. Dans la région, environ<br />

500 actions ont été identifiées dont la moitié concerne<br />

les conduites addictives. 20 % d’entres elles, relèvent de<br />

l’action de la Mutualité Française Bretagne.<br />

La prévention en Bretagne<br />

Les capacités de la région sont dans la moyenne nationale<br />

pour la Protection Maternelle et Infantile et la médecine<br />

du travail. Elles sont par contre plus faibles pour la santé<br />

scolaire : 16 médecins et 49 infirmières pour 100 000 élèves<br />

en Bretagne (18 médecins et 54 infirmières en moyenne<br />

nationale). En tout état de cause, ces moyens restent très<br />

insuffisants.<br />

Les Assises des Etats Généraux de la Prévention (16 et 17<br />

octobre 2006) ont défini les objectifs prioritaires :<br />

mettre en valeur les priorités régionales et les actions<br />

locales, concrétiser la démarche de prévention et en assurer<br />

une meilleure prise en charge, améliorer la<br />

cohérence entre prévention et soins. La Conférence Régionale<br />

de Santé a organisé un forum (janvier <strong>2007</strong>) centré<br />

sur le Programme Régional de Santé Publique visant,<br />

principalement, à améliorer la démarche de prévention en<br />

Bretagne dans une démarche territoriale. La Mgen,<br />

avec la Mutualité Française Bretagne y a tenu toute sa5<br />

place.<br />

<strong>MGEN</strong> Côtes d’Armor


Les outils mutualistes au<br />

service de la santé publique<br />

Les 7 Services de Soins<br />

d’Accompagnement<br />

Les 7 SSAM<br />

Mutualistes<br />

en<br />

en<br />

Bretagne<br />

Bretagne<br />

:<br />

:<br />

- LORIENT<br />

Clinique de de la la<br />

porte de de l’Orient<br />

– Médecine<br />

Chirurgie<br />

Obstétrique.<br />

- PLOEMEUR<br />

Centre de de<br />

Kerpape –<br />

Soins de de suite et et<br />

réadaptation<br />

- LANESTER<br />

Maison de de<br />

Keraliguen - SSR SSR<br />

- SAINT BRIEUC<br />

Les Les Châtelets –<br />

SSR SSR<br />

- QUIMPER<br />

Clinique<br />

St St Michel –<br />

Ste Ste Anne – MCO<br />

- GUINGAMP GUIMGAMP<br />

Clinique Armor –<br />

Argoat – MCO<br />

- RENNES<br />

Clinique de de la la<br />

Sagesse – MCO<br />

6<br />

Le programme régional <strong>2007</strong><br />

de promotion de la santé<br />

Depuis plusieurs années, la Mutualité Française<br />

Bretagne, au sein de laquelle la Mgen s’engage<br />

fortement, développe une stratégie politique se<br />

traduisant par un engagement fort dans la<br />

prévention et la santé publique. Cette stratégie<br />

s’assigne 4 objectifs :<br />

- participer à la lutte contre les inégalités de santé,<br />

agir sur la mortalité évitable,<br />

- améliorer l’accès à la prévention et aux soins,<br />

- participer à la gestion du risque sous l’angle de<br />

la promotion de la santé et de la prévention.<br />

Ces 4 objectifs retenus, se déclinent en<br />

12 programmes de santé, que met en œuvre<br />

notamment le réseau des animateurs de<br />

promotion de la santé (un par département).<br />

Les Services de Soins et<br />

d’Accompagnement Mutualistes<br />

Les 7 SSAM bretons (cliniques, soins de suite et de<br />

réadaptation) regroupent environ 1500 salariés.<br />

Ils ont une vocation à agir dans leurs territoires de<br />

santé, où ils ont acquis une forte reconnaissance,<br />

liée à la qualité des soins et à une pratique transparente,<br />

dans des établissements participant au<br />

service public hospitalier (PSPH). Kerpape a une<br />

vocation régionale.<br />

Le Parcours de Santé Mutualiste<br />

L’AG de la Mutualité Française (30 septembre<br />

2006) a décidé la mise en œuvre du parcours de<br />

santé mutualiste.<br />

« Depuis le congrès de Bayonne, la Mutualité Française<br />

a exprimé une ambition constante : moderniser<br />

le système de santé pour lutter contre toutes<br />

les formes d’inégalités. Pour donner à cette ambition<br />

toute sa dimension concrète, la Mutualité<br />

entend, avec le parcours de santé mutualiste (PSM),<br />

développer une stratégie nouvelle et ambitieuse<br />

visant à agir ensemble pour un accès de tous aux<br />

soins de qualité. Le PSM permettra également à la<br />

Mutualité de répondre concrètement aux défis de<br />

la santé et de la solidarité et, dans le respect de la<br />

diversité du mouvement et de leur autonomie, aux<br />

mutuelles de se différencier vis-à vis de leurs<br />

concurrents. Le PSM doit, de ce point de vue, constitue<br />

un patrimoine commun à l’ensemble des<br />

mutuelles. ».<br />

En priorité, quatre thèmes ont été retenus :<br />

- Cancer (informer, éclairer et accompagner les<br />

malades vers des prises en charge de qualité, promouvoir<br />

le dépistage tout en facilitant l’action<br />

du médecin traitant).<br />

- Addictions (proposer une prise en charge de<br />

qualité, en mobilisant, le cas échéant, une<br />

plate-forme).<br />

- Cardio-vasculaire et dépendance (bon usage du<br />

médicament, prévention et éducation thérapeutique,<br />

accès aux soins, couverture des besoins liés<br />

à la personne, offre d’un véritable réseau d’établissements,<br />

prévention et accompagnement de<br />

la dépendance).<br />

Des travaux sont engagés en ce sens. D’autres thématiques<br />

de santé seront choisies dans le cadre du<br />

Conseil des mutuelles santé, après consultation du<br />

Conseil médical et scientifique. Ces travaux déboucheront<br />

sur des dispositifs auxquels l’ensemble des<br />

mutuelles pourront participer et dont leurs<br />

adhérents pourront bénéficier.<br />

En Bretagne, deux groupes de réflexion ont été<br />

constitués autour de l’accompagnement du<br />

mutualiste victime d’un cancer et du cardio-vasculaire.<br />

La Mgen est représentée dans chacun de<br />

ces groupes.<br />

La construction du PSM est guidée par un objectif<br />

« faire des Mutuelles un recours possible pour<br />

l’adhérent au moment où il a des choix à faire<br />

pour prévenir la maladie, se soigner, ou se faire<br />

accompagner dans les soins ». (J.P. DAVANT,<br />

Président de la Mutualité Française).<br />

La Mgen,<br />

acteur de santé publique<br />

Au-delà d’une simple prise en charge financière,<br />

par le biais d’une prestation, la Mgen a toujours<br />

eu pour ambition de développer une politique de<br />

santé au bénéfice de ses adhérents et de se positionner<br />

comme un acteur de santé. Cette volonté<br />

a été rappelée lors de l’A G 2002, au cours de<br />

laquelle a été « réaffirmé l’égal accès à la prévention<br />

et aux soins » et souligné « la mise en œuvre<br />

d’une politique de santé publique concertée, favorisant<br />

l’éducation à la santé et à la prévention prioritairement<br />

en direction des jeunes, notamment<br />

en milieu scolaire ».<br />

C’est parce que la Mgen, acteur de santé, ne peut<br />

conduire seule sa politique et ses actions de prévention,<br />

qu’elle privilégie les actions rassemblant<br />

les partenariats les plus diversifiés possibles, du<br />

Ministère de l’Education Nationale à l’INSERM, en<br />

passant par l’Assurance-Maladie, la Mutualité<br />

Fonction Publique, l’ADOSEN ou encore la LMDE<br />

et les organisations situées dans le champ de l’Education<br />

Nationale, ainsi que le réseau d’activité de<br />

promotion de la santé des Unions Régionales de<br />

la Mutualité Française.<br />

La démarche de la Mgen par l’implication des sections<br />

départementales et des établissements, la<br />

positionne clairement en tant qu’acteur incontournable<br />

de prévention en lui permettant de se<br />

différencier des pratiques assurantielles, de participer<br />

au développement d’objectifs globaux de<br />

politique de santé tels que l’égalité devant<br />

l’accès aux soins, la qualité, et donc l’évaluation,<br />

l’information et la responsabilisation de chacun<br />

face à la santé.<br />

C’est le sens de l’investissement des sections Mgen<br />

de Bretagne dans le champ de la santé publique.<br />

Bruno MORY<br />

Sources : « La santé en Bretagne » Editions HERVAS - Octant-INSEE -<br />

INSERM-PRSP - SROS 3<br />

Pour en savoir plus : www.bretagne.pref.gouv.fr<br />

www.arh-bretagne.fr<br />

www.santebretagne.com<br />

www.insee.fr


L’année 2006 en chiffres<br />

Lors de la prochaine Assemblée Départementale, le 6 juin à<br />

Dinan, le rapport d’activité et le compte-rendu financier seront<br />

présentés aux mutualistes. Voici quelques chiffres significatifs<br />

de ces bilans départementaux 2006.<br />

Les effectifs<br />

Effectifs 2006 % 05/06<br />

Membres participants 15 111 + 0,73 %<br />

Bénéficiaires conjoints 2 408 + 0,17 %<br />

Bénéficiaires enfants 6 666 + 0,95 %<br />

Total des mutualistes 24 185 + 0,70 %<br />

Assurés et ayants droit non mutualistes 2 356 + 5,55 %<br />

Total population gérée 26 541 + 1,12 %<br />

Les prestations Santé<br />

Prestations Sécurité Sociale 22 968 166 €<br />

Prestations Mutualistes 8 568 917 €<br />

Les prestations spécifiques mutualistes<br />

Frais funéraires 128 520 €<br />

Orphelinat 105 409 €<br />

Prestation décès 1 016 357 €<br />

Handicap 68 516 €<br />

Dépendance 73 889 €<br />

Aide à domicile 89 804 €<br />

Allocations naissance 34 400 €<br />

Allocations journalières 758 179 €<br />

Allocations d'invalidité 329 251 €<br />

Aides exceptionnelles 7 500 €<br />

Dépenses de fonctionnement<br />

Répartition des frais de gestion 2006 :<br />

1 548 732,89 €<br />

Réalisé 2006<br />

Nouvelles adhésions<br />

de membres participants<br />

169<br />

Taux de mutualisation<br />

91,12 %<br />

Nombre de dossiers traités<br />

708 757 (+2,59 %)<br />

• Liquidation manuelle<br />

195 507 (–1,07 %)<br />

• Liquidation automatique<br />

513 250 (+4,05 %)<br />

• Pourcentage de dossiers traités<br />

automatiquement<br />

72,42 %<br />

Représentation<br />

du poste<br />

Vie statutaire 91 657,46 € 5,92 %<br />

Fonctionnement 40 559,48 € 2,62 %<br />

Communication 44 246,85 € 2,86 %<br />

Patrimoine 141 569,66 € 9,14 %<br />

Administration 52 590,50 € 3,40 %<br />

■ Vie statutaire<br />

■ Fonctionnement<br />

■ Communication<br />

■ Patrimoine<br />

■ Administration<br />

■ Informatique<br />

■ Personnel<br />

Informatique 237 409,76 € 15,33 %<br />

Personnel 940 699,18 € 60,73 %<br />

7


La balade santé bretonne<br />

A Caurel au lac<br />

de Guerlédan<br />

Dimanche<br />

24 juin <strong>2007</strong><br />

Illustration : © Schwartz - Réalisation et impression :<br />

✂<br />

DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE :<br />

➤ Accueil à partir de 9h30<br />

➤ 10h : Départ guidé des circuits (6ou9km)<br />

➤ 12h30 : Rafraîchissement offert<br />

Apporter son pique-nique - Tirage au sort<br />

de la Tombola<br />

➤ 14h : Départ des circuits (6ou9km)<br />

Quimper<br />

Brest<br />

Départ à Beau Rivage<br />

(Caurel) près de<br />

l’embarcadère<br />

Beau Rivage<br />

Lac de Guerlédan<br />

CÔTES D'ARMOR Rennes<br />

N164<br />

St-Brieuc<br />

Caurel<br />

Mûr-de-Bretagne<br />

MORBIHAN<br />

*Mgen : Mutuelle générale de l’éducation nationale - Adosen : Action et documentation santé pour<br />

l’éducation nationale - Unss : Union nationale du sport scolaire<br />

BULLETIN DE PARTICIPATION<br />

D767<br />

Pontivy<br />

Vannes<br />

Venez nombreux avec vos<br />

collègues, vos amis et<br />

toute la famille. Parcours<br />

adaptés à tous. Les<br />

non-marcheurs sont les<br />

bienvenus et pourront se<br />

détendre au bord du lac !<br />

Inscription gratuite mais<br />

nécessaire pour prévoir<br />

l’organisation de la<br />

journée. Merci de nous<br />

retourner le coupon ou<br />

de nous informer par mèl<br />

(labaladesante@mgen.fr)<br />

Chaque participant<br />

veillera à avoir une assurance<br />

responsabilité<br />

civile en cas d’accident.<br />

Les organisateurs se<br />

dégagent de toute responsabilité.<br />

Nom : ........................................... Adresse : ........................................................................................<br />

Prénom : ...................................... ........................................................Tél. : .......................................<br />

❏ participera à la balade santé bretonne du 24 juin <strong>2007</strong><br />

Je serai accompagné de .......................adulte(s) et .......................enfant(s)<br />

Fait à ........................................... Le ........................ Signature :<br />

Coupon-réponse à renvoyer avant le 17 juin <strong>2007</strong> à votre section départementale Mgen.

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