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plaquette de présentation synthétique du PDEDMA - Le Conseil ...

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<strong>Conseil</strong> Général <strong>de</strong> la Martinique<br />

Agence <strong>de</strong> l’Environnement et<br />

<strong>de</strong> la Maîtrise <strong>de</strong> l’Energie<br />

LE PLAN<br />

DÉPARTEMENTAL<br />

D’ELIMINATION DES<br />

DÉCHETS MÉNAGERS<br />

ET ASSIMILÉS (2005-2015)<br />

UNE NOUVELLE PRIORITÉ<br />

DU CONSEIL GÉNÉRAL<br />

DE LA MARTINIQUE<br />

EN FAVEUR DU<br />

DÉVELOPPEMENT<br />

DURABLE<br />

PRÉVENIR<br />

VALORISER<br />

TRAITER


Clau<strong>de</strong> Lise<br />

Sénateur <strong>de</strong> la Martinique<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> Général <strong>de</strong> la Martinique<br />

Soucieux <strong>de</strong> l’amélioration <strong>du</strong> cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> nos concitoyens, <strong>de</strong> la gestion <strong>du</strong>rable et équilibrée <strong>de</strong> nos<br />

ressources, ainsi que <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> notre environnement, le <strong>Conseil</strong> Général <strong>de</strong> la Martinique entend<br />

développer une stratégie d’impulsion <strong>de</strong>s Collectivités chargées <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>du</strong> Plan Départemental<br />

d’Elimination <strong>de</strong>s Déchets Ménagers et Assimilés (<strong>PDEDMA</strong>).<br />

En effet, le champ d’intervention <strong>du</strong> Département s’est enrichi d’une nouvelle compétence en 2005 avec le<br />

transfert par l’Etat <strong>du</strong> <strong>PDEDMA</strong>, opéré à l’issue <strong>de</strong> sa procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> révision. C’est ainsi que j’ai l’honneur <strong>de</strong><br />

prési<strong>de</strong>r la Commission Consultative <strong>du</strong> <strong>PDEDMA</strong> qui se réunit pour la première fois le 29 novembre 2006 à<br />

la Salle Plénière <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> Général.<br />

Tout en cohérence avec le projet d’Agenda 21 initié par notre Collectivité <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, le <strong>Conseil</strong> Général<br />

<strong>de</strong> la Martinique poursuit sa démarche volontaire et engagée pour un territoire et une population toujours<br />

plus responsable et mieux à même <strong>de</strong> répondre aux exigences <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable.<br />

Au cours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie, <strong>de</strong> réels efforts ont été réalisés par les collectivités locales et les établissements<br />

publics <strong>de</strong> coopération intercommunale afin d’encourager l’émergence d’une gestion mo<strong>de</strong>rnisée<br />

<strong>de</strong> nos déchets ménagers. <strong>Le</strong>s programmes d’ai<strong>de</strong>s se sont fortement diversifiés afin d’accompagner l’évolution<br />

<strong>du</strong> contexte <strong>de</strong> l’élimination <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> déchets.<br />

Face à l’augmentation <strong>de</strong>s déchets pro<strong>du</strong>its par notre société, générée par l’évolution <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s<br />

mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation, la gestion <strong>de</strong> nos déchets doit évoluer vers une meilleure prise en compte <strong>de</strong> la<br />

prévention <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> ceux-ci à la source, une adaptation aux besoins <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> leur élimination,<br />

une optimisation <strong>de</strong> leur valorisation et un renforcement <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> communication et d’é<strong>du</strong>cation<br />

à l’environnement.<br />

Tels sont les nouveaux enjeux portés par le <strong>PDEDMA</strong>, fruit d’une concertation entre tous les acteurs concernés.<br />

<strong>Le</strong> succès <strong>de</strong> cette politique ambitieuse passe par la conviction et la mobilisation <strong>de</strong> toutes et <strong>de</strong> tous à ces<br />

nouvelles priorités, et je souhaite que nous puissions ensemble contribuer à une mise en oeuvre réussie <strong>de</strong><br />

cette nouvelle politique <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> nos déchets.<br />

Photo : Centre d’Enfouissement Technique (CET) <strong>de</strong> Basse-Pointe après réhabilitation


LE PLAN DÉPARTEMENTAL D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS<br />

ET ASSIMILÉS (<strong>PDEDMA</strong>)<br />

Une avancée significative en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déchets<br />

CADRE JURIDIQUE<br />

LE <strong>PDEDMA</strong> DE LA MARTINIQUE<br />

Obligation <strong>du</strong> Plan<br />

L’article L. 541-14 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement, issu <strong>de</strong> l’article 10-2<br />

<strong>de</strong> la loi n°75-633 <strong>du</strong> 15 juillet 1975 modifiée par la loi n°92-646 <strong>du</strong><br />

13 juillet 1992, dispose que chaque département est couvert par<br />

un plan départemental ou interdépartemental d’élimination <strong>de</strong>s déchets<br />

ménagers et autres déchets mentionnés à l’article L. 2224-14<br />

<strong>du</strong> co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s collectivités territoriales.<br />

Ce plan a pour objet d’orienter et <strong>de</strong> coordonner l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

actions à mener, tant par les pouvoir publics que par les organismes<br />

privés, en vue :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

<strong>de</strong> prévenir ou ré<strong>du</strong>ire la pro<strong>du</strong>ction et la nocivité <strong>de</strong>s déchets,<br />

notamment en agissant sur la fabrication et sur la distribution<br />

<strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

d’organiser le transport <strong>de</strong>s déchets et le limiter en distance et<br />

en volume<br />

<strong>de</strong> valoriser les déchets par réemploi, recyclage ou toute autre<br />

action visant à obtenir à partir <strong>de</strong>s déchets <strong>de</strong>s matériaux réutilisables<br />

ou <strong>de</strong> l’énergie<br />

d’assurer l’information <strong>du</strong> public sur les effets pour l’environnement<br />

et la santé publique <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et<br />

d’élimination <strong>de</strong>s déchets ainsi que sur les mesures <strong>de</strong>stinées<br />

à en prévenir ou à en compenser les effets préjudiciables.<br />

Pour atteindre ces objectifs, le plan :<br />

1.<br />

2.<br />

3.<br />

dresse l’inventaire <strong>de</strong>s types, <strong>de</strong>s quantités et <strong>de</strong>s origines <strong>de</strong>s<br />

déchets à éliminer, y compris par valorisation, et <strong>de</strong>s installations<br />

existantes appropriées ;<br />

recense les documents d’orientation et les programmes <strong>de</strong>s<br />

personnes morales <strong>de</strong> droit public et <strong>de</strong> leurs concessionnaires<br />

dans le domaine <strong>de</strong>s déchets ;<br />

énonce les priorités à retenir compte tenu notamment <strong>de</strong>s évolutions<br />

démographiques et économiques prévisibles :<br />

a) pour la création d’installations nouvelles, et peut indiquer<br />

les secteurs géographiques qui paraissent les<br />

mieux adaptés à cet effet ;<br />

b) pour la collecte, le tri et le traitement <strong>de</strong>s déchets afin<br />

<strong>de</strong> garantir un niveau élevé <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement<br />

compte tenu <strong>de</strong>s moyens économiques et financiers<br />

nécessaires à leur mise en oeuvre.<br />

Opposabilité <strong>du</strong> plan<br />

L’article L.541-15 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement issu <strong>de</strong> l’article 10-3<br />

<strong>de</strong> la loi <strong>du</strong> 15 juillet 1975, complétée notamment par la loi <strong>du</strong> 13<br />

juillet 1992 et la loi nº 2004-809 <strong>du</strong> 13 août 2004 art. 46 relative aux<br />

libertés et responsabilités locales, dispose que les décisions prises<br />

par les personnes morales <strong>de</strong> droit public et leurs concessionnaires<br />

dans le domaine <strong>de</strong> l’élimination <strong>de</strong>s déchets doivent être compatibles<br />

avec le <strong>PDEDMA</strong>.<br />

<strong>Le</strong> plan <strong>de</strong> 1997 et sa révision<br />

Un premier plan, élaboré sous la responsabilité <strong>de</strong> l’Etat entre 1993<br />

et 1995, fut approuvé par arrêté préfectoral le 7 Mars 1997.<br />

Une procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> révision simplifiée <strong>du</strong> plan a été engagée dès<br />

2001 par les services <strong>de</strong> l’Etat pour intégrer les évolutions réglementaires<br />

et pour pallier ses insuffisances, notamment l’absence :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

d’objectifs <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s déchets (quantité et coûts)<br />

<strong>de</strong> programme <strong>de</strong> fermeture et <strong>de</strong> résorption ou <strong>de</strong> mise aux<br />

normes <strong>de</strong>s décharges existantes<br />

<strong>de</strong> mise en place d’outils <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />

actions<br />

d’information <strong>du</strong> public spécifique.<br />

La Commission Consultative <strong>du</strong> Plan chargée <strong>de</strong> la révision, alors<br />

présidée par le Préfet <strong>de</strong> Région, associait le Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

Général et ses représentants, <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s communes<br />

désignés par l’association <strong>de</strong>s maires, <strong>de</strong>s services décentralisés<br />

<strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong> l’Agence <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> la Maîtrise <strong>de</strong><br />

l’Energie (ADEME), <strong>de</strong>s Chambres consulaires, <strong>de</strong>s organisations<br />

professionnelles et <strong>de</strong>s associations agréées <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement.<br />

<strong>Le</strong> plan <strong>de</strong> 2005<br />

Outil <strong>de</strong> planification <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s déchets au niveau départemental,<br />

opposable aux tiers, il fixe les objectifs et les moyens d’une<br />

gestion <strong>du</strong>rable et respectueuse <strong>de</strong> l’environnement pour les 10 ans<br />

à venir. Ce plan a été élaboré en concertation avec l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

acteurs <strong>du</strong> département : services <strong>de</strong> l’Etat, ADEME, <strong>Conseil</strong> Général,<br />

<strong>Conseil</strong> Régional, collectivités, chambres consulaires, professionnels<br />

et associations <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement.<br />

<strong>Le</strong> Plan révisé a été approuvé par arrêté préfectoral le 26 juillet<br />

2005.<br />

Une nouvelle compétence <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> Général<br />

La gestion et le suivi <strong>du</strong> <strong>PDEDMA</strong> ayant été transférés par l’Etat aux<br />

départements par la loi <strong>du</strong> 13 août 2004 relative aux « Libertés et<br />

Responsabilités locales » au 1er janvier 2005, le <strong>Conseil</strong> Général<br />

<strong>de</strong> la Martinique a pris acte <strong>de</strong> ce transfert <strong>de</strong> compétence par délibération<br />

<strong>de</strong> sa Commission Permanente le 13 octobre 2005.<br />

La Commission Consultative <strong>du</strong> Plan est désormais présidée par<br />

le Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> Général (arrêté <strong>du</strong> 13 décembre 2005). Sa<br />

composition est élargie aux associations <strong>de</strong> consommateurs.<br />

Cette Commission a vocation à suivre l’avancement <strong>du</strong> Plan Départemental<br />

d’Elimination <strong>de</strong>s Déchets Ménagers et Assimilés<br />

(<strong>PDEDMA</strong>). Elle se réunit annuellement pour apprécier sa mise<br />

en œuvre, aussi bien en matière <strong>de</strong> création d’équipements, qu’en<br />

matière <strong>de</strong> performances <strong>de</strong> valorisation.<br />

La Commission Consultative <strong>du</strong> Plan suit la réalisation opérationnelle<br />

<strong>du</strong> Plan Départemental jusqu’à sa prochaine révision qui interviendra<br />

dans les conditions prévues par l’article 10 <strong>du</strong> décret n°<br />

96-1008 <strong>du</strong> 18 novembre 1996.<br />

1


NOTRE CONTEXTE DÉPARTEMENTAL<br />

Un important effort <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation dans la gestion <strong>de</strong> nos déchets<br />

TYPOLOGIE DES DÉCHETS CONCERNES PAR LE PLAN DE LA MARTINIQUE<br />

<strong>Le</strong> tableau ci-<strong>de</strong>ssous présente les différents déchets en fonction <strong>de</strong> leur responsabilité <strong>de</strong> gestion :<br />

DÉCHETS DE LA<br />

COLLECTIVITÉ<br />

DÉCHETS À LA CHARGE DES COLLECTIVITÉS<br />

DÉCHETS MÉNAGERS<br />

DÉCHETS À LA CHARGE DES<br />

PRODUCTEURS<br />

DÉCHETS ASSIMILÉS<br />

• Déchets <strong>de</strong>s<br />

espaces verts<br />

publics,<br />

• Foires et<br />

marchés,<br />

• Nettoiement et<br />

voirie,<br />

• Boues<br />

d’épuration<br />

urbaine,<br />

• Boues <strong>de</strong><br />

curage,<br />

graisses,<br />

• Boues <strong>de</strong><br />

potabilisation.<br />

Déchets<br />

occasionnels <strong>de</strong>s<br />

ménages<br />

- Encombrants,<br />

- Déchets verts <strong>du</strong><br />

jardin,<br />

- Bricolage,<br />

- Assainissement<br />

indivi<strong>du</strong>el,<br />

- Déchets liés à<br />

l’usage <strong>de</strong><br />

l’automobile,<br />

- Huiles usagées.<br />

Or<strong>du</strong>res ménagères<br />

(sens habituel)<br />

Or<strong>du</strong>res ménagères au sens strict<br />

Fraction collectée<br />

sélectivement<br />

- Emballages ménagers,<br />

- Journaux magazines,<br />

- Déchets dangereux <strong>de</strong>s<br />

ménages (DDM)<br />

- Fraction Fermentescible <strong>de</strong>s<br />

Or<strong>du</strong>res Ménagères (FFOM)<br />

Fraction rési<strong>du</strong>elle<br />

collectée en mélange<br />

- Reste <strong>du</strong> bac OM<br />

DIB collectés par<br />

le service public<br />

- Déchets <strong>de</strong>s<br />

entreprises <strong>de</strong><br />

moins <strong>de</strong> 10<br />

salariés.<br />

Déchets <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s<br />

administrations non collectés<br />

par le service public<br />

- DIB en mélange,<br />

- Boues <strong>de</strong> stations d’épuration,<br />

- Boues <strong>de</strong> curage,<br />

- Graisses,<br />

- Matières <strong>de</strong> vidange,<br />

- Déblais gravats inertes ou non,<br />

- Déchets non contaminés<br />

d’activités <strong>de</strong> soins<br />

- Déchets liés à l’usage <strong>de</strong><br />

l’automobile,<br />

- Huiles usagées,<br />

- Déchets toxiques en quantité<br />

dispersée (DTQD)<br />

NOTRE PRODUCTION DE DÉCHETS<br />

POPULATION 2005<br />

398000 habitants<br />

Tonnages estimés <strong>de</strong> déchets (t/an) pro<strong>du</strong>its kg/hab.an en 2005<br />

1- DECHETS A LA CHARGE DES COLLECTIVITES 268 000 674<br />

DECHETS MENAGERS 241 600 607<br />

dont or<strong>du</strong>res ménagères 167 500 421<br />

AUTRES DECHETS DES COLLECTIVITES 27 150 68<br />

2- AUTRES DECHETS ASSIMILES 115 250 289<br />

TOTAL 383 200 963<br />

La pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets à la Martinique a fortement augmenté<br />

ces <strong>de</strong>rnières années et elle est aujourd’hui supérieure<br />

à la moyenne nationale lorque l’on considère la<br />

pro<strong>du</strong>ction par habitant : la pro<strong>du</strong>ction estimée d’or<strong>du</strong>res<br />

ménagères par habitant à la Martinique est <strong>de</strong> 421 kg/an,<br />

alors que la moyenne française est <strong>de</strong> 353 kg/hab/an.<br />

NOTRE ORGANISATION ADMINISTRATIVE<br />

Structuration autour <strong>de</strong> 4 Etablissements Publics <strong>de</strong> Coopération<br />

Intercommunale (EPCI) :<br />

• la Communauté d’Agglomération <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong> la Martinique (CACEM),<br />

• la Communauté <strong>de</strong>s Communes <strong>du</strong> Nord <strong>de</strong> la Martinique (CCNM),<br />

• la Communauté d’Agglomération <strong>de</strong> l’Espace Sud Martinique (CAESM),<br />

• le Syndicat Mixte pour le Traitement <strong>de</strong>s Or<strong>du</strong>res Ménagères <strong>de</strong> la Martinique<br />

(SMITOM),<br />

2


LA CARTE DE NOS ÉQUIPEMENTS EN 2006<br />

Centre <strong>de</strong> Valorisation Organique (CVO) :<br />

Boxes <strong>de</strong> compostage<br />

<strong>Le</strong> CVO <strong>du</strong> SMITOM - Robert<br />

Exploitant : IDEX environnement<br />

Capacité totale : 40 000 t/an<br />

(Méthanisation et compostage)<br />

Déchets traités : biodéchets et déchets verts<br />

Pro<strong>du</strong>ction d’électricité : 4400 MWh/an (prévision)<br />

Pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> compost<br />

Date <strong>de</strong> mise en service : Octobre 2005<br />

Centre d’enfouissement Technique (CET)<br />

<strong>de</strong> Fond Canonville à Saint-Pierre<br />

Déchèterie <strong>de</strong> <strong>Le</strong>stra<strong>de</strong> au Robert<br />

Déchèterie <strong>de</strong> Case Navire à Schoelcher<br />

Sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire :<br />

Centre <strong>de</strong> tri :<br />

«Martinique Recyclage»<br />

Collecte<br />

au porte à<br />

porte<br />

Camion <strong>de</strong> collecte<br />

Collecte sélective<br />

en apport volontaire<br />

Déchèteries<br />

Points d’apport volontaire (PAV) en quadriflux<br />

: Verre - Plastique - Métaux - Cartons<br />

CET <strong>de</strong> Céron à Sainte-Luce<br />

Centres <strong>de</strong> Transfert<br />

Centre <strong>de</strong> tri<br />

Usine d’incinération (UIOM) : entrée <strong>du</strong> site<br />

L’UIOM <strong>de</strong> la CACEM – Fort <strong>de</strong> France<br />

Exploitant : Martiniquaise <strong>de</strong> Valorisation<br />

(SEEN et ONYX)<br />

Capacité : 112 000 t/an<br />

2 lignes <strong>de</strong> 7t/h, une 3ème ligne en attente<br />

Déchets traités : OM, DIB, DASRI<br />

Traitement <strong>de</strong>s fumées<br />

Valorisation : Pro<strong>du</strong>ction d’électricité <strong>de</strong> 37500 MWh/an<br />

Date <strong>de</strong> mise en service : Novembre 2002<br />

Usine d’Incinération <strong>de</strong>s Or<strong>du</strong>res<br />

Ménagères<br />

→ 112 000 t/an<br />

Centre <strong>de</strong> Valorisation Organique<br />

→ 40 000 t/an<br />

Centres d’Enfouissement<br />

Technique<br />

→ 200 000 t/an<br />

3


DES POTENTIALITES A DEVELOPPER<br />

NOTRE TERRITOIRE EST BIEN ÉQUIPÉ, MAIS...<br />

...CE DISPOSITIF EST À COMPLÉTER ET À OPTIMISER<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Une intercommunalité, efficace et dynamique, autour <strong>de</strong> 4<br />

EPCI<br />

Un bon service <strong>de</strong> collecte, <strong>de</strong>s équipements adéquats<br />

pour la collecte sélective<br />

Financements <strong>de</strong> l’Europe, <strong>de</strong> l’Etat (ADEME), <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

Général, <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> Régional et <strong>de</strong>s autres collectivités<br />

Deux équipements <strong>de</strong> traitement et <strong>de</strong> valorisation forts et<br />

structurants : le Centre <strong>de</strong> Valorisation Energétique (CVE<br />

ou UIOM) <strong>de</strong> la CACEM à Fort <strong>de</strong> France, le Centre <strong>de</strong><br />

Valorisation Organique (CVO) <strong>du</strong> SMITOM au Robert<br />

Réhabilitation <strong>de</strong>s décharges fermées et mise en conformité<br />

et extension <strong>de</strong>s CET en activité<br />

Valorisation locale et filières opérationnelles pour papiers,<br />

journaux, batteries, huiles et emballages<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Une sous-utilisation <strong>de</strong>s équipements en place : faibles<br />

taux <strong>de</strong> la collecte sélective (seulement 1 % <strong>de</strong>s déchets<br />

sont recyclés) <strong>de</strong>s emballages et biodéchets pour le fonctionnement<br />

<strong>du</strong> centre <strong>de</strong> tri et <strong>du</strong> CVO<br />

Des équipements à conforter : déchèteries (4 seulement) ;<br />

plateformes <strong>de</strong> déchets verts<br />

Des retards pour les filières spécifiques : pneus, DTQD*,<br />

déchets inertes, déchets verts, valorisation <strong>de</strong>s boues <strong>de</strong><br />

station d’épuration , DEEE*, encombrants, VHU*...<br />

L’absence <strong>de</strong> CSDU* (difficulté d’implantation) et <strong>de</strong>s décharges<br />

saturées, prochainement fermées<br />

Un réel risque <strong>de</strong> manque <strong>de</strong> capacités à court terme<br />

(2008-2010)<br />

Un risque <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> financements<br />

Un manque <strong>de</strong> foncier pour l’ensemble <strong>de</strong>s équipements<br />

Une mauvaise image <strong>de</strong> marque <strong>de</strong>s composts issus <strong>du</strong><br />

traitement <strong>de</strong>s déchets<br />

<strong>Le</strong> méthaniseur <strong>du</strong> CVO<br />

Des VHU (Véhicules Hors d’Usage) abandonnés<br />

sur le bord <strong>de</strong> la voie<br />

Dépôts sauvages encore trop nombreux sur<br />

l’ensemble <strong>du</strong> territoire martiniquais<br />

VERS QUELLES PERSPECTIVES ÉVOLUONS-NOUS<br />

Nous pro<strong>du</strong>irons <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> déchets...<br />

<strong>Le</strong>s quantités à traiter vont varier en fonction<br />

<strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la collecte sélective : on<br />

prévoit entre 226 600 et 239 740 tonnes <strong>de</strong><br />

déchets à traiter en 2015.<br />

→ augmentation <strong>de</strong> 9 à 22 % par rapport à la<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets <strong>de</strong> 2001 soit 0,6 % ou<br />

1,6 % d’augmentation par an.<br />

...et dans le même temps, notre capacité <strong>de</strong> traitement risque <strong>de</strong> diminuer<br />

Contraintes locales : fermeture programmée <strong>de</strong>s<br />

décharges :<br />

Evolution comparée <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets et <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong><br />

traitement pour la Martinique <strong>de</strong> 2001 à 2015<br />

CSD (décharge)<br />

Date<br />

fermeture<br />

Capacité d’accueil (tonnes)<br />

Fond Canonville<br />

(Saint Pierre)<br />

2007 20 000<br />

Poteau (Basse Pointe) 2008 30 000<br />

Trompeuse<br />

(Fort <strong>de</strong> France)<br />

2008 80 000<br />

Céron (Sainte luce) 2012 70 000<br />

Un équilibre a maintenir entre pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

déchets et capacité <strong>de</strong> traitement<br />

Nécessité d’agir pour garantir la capacité <strong>de</strong><br />

traitement, qui en l’absence <strong>de</strong>s CSD, atteindrait<br />

seulement 156 000 tonnes en 2015<br />

4<br />

*DTQD : Déchets Toxiques en quantités Dispersées<br />

*DEEE : Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques<br />

*VHU : Véhicules Hors d’Usage<br />

*CSDU : Centre <strong>de</strong> Stockage <strong>de</strong>s Déchets Ultimes


LES OBJECTIFS DU <strong>PDEDMA</strong> A L’HORIZON 2015<br />

Vers une gestion harmonieuse et respectueuse <strong>de</strong> l’environnement<br />

►RÉDUIRE LA PRODUCTION ET LA<br />

NOCIVITÉ DES DÉCHETS GRÂCE A DES<br />

ACTIONS DE PRÉVENTION<br />

Ré<strong>du</strong>ire à la source nos déchets ménagers :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Orienter nos concitoyens dans leur choix <strong>de</strong> consommation<br />

et vers <strong>de</strong>s pratiques ré<strong>du</strong>isant les déchets que nous pro<strong>du</strong>isons<br />

Créer <strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> réparation et réutiliser nos encombrants<br />

Développer le compostage indivi<strong>du</strong>el<br />

Ré<strong>du</strong>ire à la source les déchets <strong>de</strong> nos entreprises :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Réaliser <strong>de</strong>s diagnostics déchets dans nos entreprises<br />

Mettre en place <strong>de</strong>s actions visant à optimiser l’utilisation<br />

<strong>de</strong>s matières premières, ré<strong>du</strong>ire les flux <strong>de</strong> déchets et améliorer<br />

les conditions d’élimination <strong>de</strong>s déchets<br />

Mettre en place un système d’i<strong>de</strong>ntification et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s<br />

déchets<br />

►DIMINUER LE TONNAGE DE<br />

DÉCHETS A TRAITER PAR LE<br />

DÉVELOPPEMENT DES COLLECTES<br />

SÉLECTIVES<br />

• Renforcer les collectes sélectives <strong>de</strong>s emballages<br />

ménagers, <strong>de</strong>s déchets verts et <strong>de</strong>s biodéchets<br />

• Répartir les déchèteries sur tout le territoire (21)<br />

► METTRE EN APPLICATION LE<br />

SCHEMA DEPARTEMENTAL DES<br />

BOUES ET<br />

MATIERES DE VIDANGE<br />

Traitement <strong>de</strong>s boues à moyen terme :<br />

Valorisation agronomique<br />

surface d’épandage<br />

requise : 400 ha<br />

Enfouissement technique<br />

<strong>de</strong> boues en CET à 30 % <strong>de</strong><br />

siccité minimum ou utilisation<br />

<strong>de</strong> l’UIOM pour l’incinération<br />

ou d’un équipement<br />

spécifique à créer<br />

►CONSOLIDER LA CAPACITÉ DES UNITÉS<br />

DE TRAITEMENT<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Créer un Centre <strong>de</strong> Stockage <strong>de</strong>s Déchets Ultimes (CSDU) :<br />

50 000 t/an ou 100 000 t/an<br />

Augmenter la capacité <strong>de</strong> l’UIOM = 112 000 t/an + 50 000 t<br />

= 162 000 t/an<br />

Augmenter la capacité <strong>du</strong> centre <strong>de</strong> tri <strong>de</strong>s emballages<br />

Créer 4 Plateformes <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong> déchets verts<br />

► OPTIMISER LE FONCTIONNEMENT<br />

DES UNITES DE VALORISATION<br />

•<br />

•<br />

•<br />

Passer <strong>de</strong> 2 à 6 centres <strong>de</strong> transfert<br />

Diriger tous les déchets valorisables en priorité<br />

vers les unités spécifiques<br />

Optimiser l’utilisation <strong>du</strong> CVO = 40 000 t/an<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

► MAÎTRISER L’IMPACT SUR<br />

L’ENVIRONNEMENT<br />

Réhabiliter les décharges autorisées<br />

Réhabiliter les anciennes décharges communales<br />

Résorber les dépôts sauvages<br />

Gérer les déchets dans le respect <strong>de</strong>s réglementations les<br />

plus sévères (ICPE)<br />

► INFORMER ET COMMUNIQUER :<br />

RÉALISER DES CAMPAGNES DE<br />

COMMUNICATION AUPRÈS DES ACTEURS<br />

CONCERNES ET DE LA POPULATION<br />

•<br />

•<br />

•<br />

INFORMER et SENSIBILISER les élus et les usagers<br />

AGIR auprès <strong>de</strong>s scolaires<br />

COMMUNIQUER sur la mise en œuvre <strong>du</strong> plan<br />

Cette affiche illustre une communication à <strong>de</strong>stination <strong>du</strong> Grand<br />

Public <strong>de</strong> la rentrée 2006 pour préparer la mise en place d’une<br />

collecte sélective au porte à porte. <strong>Le</strong>s actions se multiplient :<br />

affiches, <strong>plaquette</strong>s, prospectus, visites et animations pour les<br />

scolaires dans les décheteries...<br />

5


LES INVESTISSEMENTS À RÉALISER D’ICI A 2015<br />

LES ÉQUIPEMENTS NÉCESSAIRES<br />

RENFORCER LE NOMBRE DE NOS ÉQUIPEMENTS<br />

Déchèteries<br />

Existantes ( 4) / Projetées (17)<br />

Centres <strong>de</strong> Transfert<br />

Existants ( 2) / Projetés (4)<br />

ACCROÎTRE LA CAPACITÉ DE NOS ÉQUIPEMENTS<br />

1 Usine d’Incinération <strong>de</strong>s Or<strong>du</strong>res Ménagères<br />

(UIOM ou CVE)<br />

Ouverture <strong>de</strong> la 3 ème ligne <strong>de</strong> four<br />

1 Centre <strong>de</strong> Valorisation Organique (CVO)<br />

Capacité optimale<br />

1 Centre <strong>de</strong> tri existant mo<strong>de</strong>rnisé<br />

Doublement <strong>de</strong> la capacité<br />

CRÉER DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS<br />

1 Centre <strong>de</strong> Stockage <strong>de</strong>s Déchets<br />

Ultimes (CSDU)<br />

Site pressenti<br />

4 Plateformes <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong><br />

déchets verts<br />

SITES À FERMER ET À RÉHABILITER<br />

Centres <strong>de</strong> Stockage (Décharges)<br />

6


PROGRAMMATION DE LA MISE EN PLACE DE NOS NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS<br />

2006 2007-2009 2010-2015<br />

Déchèteries<br />

Vauclin,<br />

Robert,<br />

François,<br />

Schoelcher<br />

Carbet, Fort-<strong>de</strong>-France, Lorrain,<br />

Bellefontaine, <strong>Le</strong> Lamentin, Rivière-<br />

Salée, Sainte-Luce, <strong>Le</strong> Marin<br />

Ste Marie, Gros Morne, Macouba, Morne Rouge,<br />

Fort <strong>de</strong> France, Saint-Joseph, Lamentin, Trois Ilets,<br />

Sainte Anne<br />

Centres <strong>de</strong><br />

transfert<br />

Robert,<br />

François,<br />

Basse Pointe, Saint-Pierre, Rivière<br />

Salée, Marin<br />

Plateformes<br />

<strong>de</strong> compostage<br />

Sainte-Anne, Saint-Pierre<br />

La Trompeuse, Rivière Salée<br />

Réhabilitation<br />

<strong>de</strong> décharges<br />

Centre <strong>de</strong> tri<br />

CSDU<br />

UIOM<br />

Fond<br />

Canonville<br />

<strong>Le</strong> Poteau<br />

Céron<br />

Ducos<br />

Fond Cérémeaux, Fond Canonville 2<br />

La Trompeuse,<br />

<strong>Le</strong> Vauclin<br />

<strong>Le</strong> Robert<br />

Fort-<strong>de</strong>-France<br />

ESTIMATION DU COÛT DE CRÉATION DES ÉQUIPEMENTS À RÉALISER<br />

COÛTS € HT ENGAGÉS EN 2006 2007-2009 2010-2015<br />

déchèteries 3 872 000 € 5 900 000 € 6 188 000 €<br />

centres <strong>de</strong><br />

transfert<br />

6 961 500 €<br />

plateformes <strong>de</strong><br />

compostage<br />

1 800 000€ 1 800 000 €<br />

réhabilitation <strong>de</strong><br />

décharges<br />

centre <strong>de</strong> tri 2 783 799 €<br />

8 254 000 € 2 400 000 €<br />

CSDU 23 000 000 € 15 000 000 €<br />

UIOM 37 500 000 €<br />

TOTAL 14 909 799 € 77 561 500 € 22 988 000 €<br />

Total <strong>de</strong>s investissements prévisionnels pour la Martinique : 100 000 000 € (2007-2015)<br />

ÉVOLUTION DU COÛT DE GESTION DE NOS DÉCHETS<br />

La mise en place <strong>de</strong> collectes sélectives, l’installation <strong>de</strong> nouveaux équipements, la mise aux<br />

normes <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> stockage in<strong>du</strong>isent une augmentation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s<br />

déchets ménagers et assimilés <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> :<br />

50 €/hab/an en 2002<br />

95 €/hab/an en 2015<br />

7


LE CENTRE DE STOCKAGE DE DÉCHETS ULTIMES (CSDU) :<br />

UN ÉQUIPEMENT INDISPENSABLE A COURT TERME<br />

DÉCHETS ULTIMES<br />

Définition réglementaire<br />

La loi n° 75-633 <strong>du</strong> 15 juillet 1975 relative à l’élimination <strong>de</strong>s déchets et la récupération <strong>de</strong>s matériaux (art 1), modifiée par la loi n°<br />

92-646 <strong>du</strong> 13 juillet 1992 dispose qu’ « est ultime…, un déchet résultant ou non <strong>du</strong> traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible<br />

d’être traité dans les conditions techniques et économiques <strong>du</strong> moment, notamment par extraction <strong>de</strong> la part valorisable ou par<br />

ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> son caractère polluant ou dangereux ».<br />

Depuis le 1 er juillet 2002, les installations d’élimination <strong>de</strong>s déchets par stockage ne sont autorisées à accueillir que <strong>de</strong>s déchets<br />

ultimes.<br />

Définition locale<br />

La définition locale <strong>du</strong> déchet ultime tient compte <strong>du</strong> manque actuel <strong>de</strong> filières <strong>de</strong> valorisation et <strong>de</strong> traitement en Martinique. C’est<br />

une définition évolutive, intégrant la mise en place progressive <strong>de</strong> nouvelles filières.<br />

Sont considérés comme ultimes en Martinique :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

les déchets <strong>de</strong>s ménages et assimilés (DMA), non ultimes,<br />

mais ne disposant pas encore <strong>de</strong> filière dédiée,<br />

les déchets <strong>de</strong> l’assainissement collectif et non collectif,<br />

jusqu’à la mise en place <strong>de</strong> filière propres à ce type <strong>de</strong><br />

déchets ,<br />

les déchets <strong>de</strong> l’amiante-ciment (conditionnement spécifique<br />

et bor<strong>de</strong>rau <strong>de</strong> suivi),<br />

les Véhicules Hors d’Usage (VHU), préalablement dépollués,<br />

démontés <strong>de</strong> la fraction valorisable, jusqu’à<br />

l’organisation <strong>de</strong> la filière,<br />

•<br />

les déchets d’animaux, jusqu’à la mise en place <strong>de</strong> la<br />

filière,<br />

• les emballages non valorisables,<br />

•<br />

•<br />

•<br />

•<br />

les matériaux <strong>de</strong> déconstruction jusqu’à la création <strong>de</strong><br />

centres <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> classe III,<br />

les pneus usés en tant que matériaux,<br />

les pneus usés, broyés, jusqu’à la mise en place d’une<br />

filière spécifique,<br />

les boues <strong>de</strong> station d’épuration, non contaminées en<br />

pestici<strong>de</strong>s.<br />

LE CSDU : UN OUTIL COMPLÉMENTAIRE POUR LE TRAITEMENT<br />

<strong>Le</strong> <strong>PDEDMA</strong> <strong>de</strong> la Martinique prévoit une gestion <strong>de</strong>s déchets autour <strong>de</strong> trois dispositifs <strong>de</strong> traitement structurants :<br />

•<br />

•<br />

•<br />

une unité <strong>de</strong> valorisation énergétique : l’UIOM <strong>de</strong> la CACEM (2002)<br />

une unité <strong>de</strong> valorisation organique : le CVO <strong>du</strong> SMITOM (2005)<br />

un Centre <strong>de</strong> Stockage <strong>de</strong>s déchets Ultimes (CSDU) en projet.<br />

Avec la fermeture programmée <strong>de</strong>s décharges, la Martinique va <strong>de</strong>voir faire face à un déficit en capacité <strong>de</strong> stockage ultime. <strong>Le</strong> gisement<br />

<strong>de</strong> déchets va quant à lui augmenter, rendant la situation <strong>du</strong> département en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déchets préoccupante.<br />

<strong>Le</strong> CSDU, prévu par le plan, est l’outil qui s’impose pour pallier cette situation. Sa réalisation est indispensable et urgente.<br />

Aujourd’hui, il est donc essentiel d’engager et <strong>de</strong> confirmer les actions nécessaires, pour la mise en place effective <strong>du</strong> CSDU à court<br />

terme. La mobilisation <strong>de</strong>s élus et <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs est incontournable afin <strong>de</strong> mener à bien ce projet pour garantir une gestion <strong>de</strong>s<br />

déchets optimale et respectueuse <strong>de</strong> l’environnement.<br />

<strong>Le</strong> CSDU doit être dimensionné pour accueillir les déchets « ultimes », autrement dit, ceux issus <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> traitement et<br />

ceux ne pouvant être valorisés ou traités dans les filières locales.<br />

LE CSDU : ÉTAT D’AVANCEMENT DU PROJET<br />

Dans le cadre <strong>du</strong> Contrat Territorial Déchets, une démarche <strong>de</strong> concertation a été menée avec l’ADEME, le SMITOM, la CACEM et<br />

le <strong>Conseil</strong> Régional <strong>de</strong> la Martinique.<br />

Pour <strong>de</strong>s raisons administratives et techniques, son délai <strong>de</strong> réalisation ne peut être inférieur à 3 ans.<br />

<strong>Le</strong> site <strong>du</strong> projet a été pressenti. La superficie envisagée est <strong>de</strong> 6,6 ha environ.<br />

<strong>Le</strong> coût d’investissement est évalué à 50 M€ sur 30 ans (hors coût d’acquisition <strong>du</strong> site). <strong>Le</strong> coût <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s déchets dans le<br />

CSDU est estimé à 51 € HT/t.<br />

La détermination <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage est en cours.<br />

8


UNE GESTION QUI PRIVILÉGIE LA PRÉVENTION ET LA<br />

VALORISATION DE NOS DÉCHETS<br />

PRÉVENIR<br />

Prévenir, c’est, en terme <strong>de</strong> déchets, anticiper les impacts sur l’environnement et faciliter la gestion ultérieure <strong>de</strong>s déchets, par la<br />

ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> déchets pro<strong>du</strong>its et/ou <strong>de</strong> leur nocivité ou encore par l’amélioration <strong>de</strong> leur caractère valorisable. Cela<br />

implique <strong>de</strong>s actions en amont <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong>s déchets : au niveau <strong>de</strong> la conception, <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction, <strong>de</strong> la distribution et <strong>de</strong> la<br />

consommation d’un bien.<br />

Ainsi, le consommateur est au centre <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets : il doit modifier ses habitu<strong>de</strong>s pour pro<strong>du</strong>ire<br />

moins <strong>de</strong> déchets. La prévention <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets sera encouragée par la promotion <strong>du</strong> compostage indivi<strong>du</strong>el et la<br />

sensibilisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs aux pratiques ré<strong>du</strong>isant les déchets.<br />

La prévention au sein <strong>du</strong> cycle <strong>de</strong> vie d’un pro<strong>du</strong>it<br />

Mise en service <strong>de</strong> composteurs<br />

indivi<strong>du</strong>els<br />

<strong>Le</strong> traitement <strong>de</strong>s déchets (transport et collecte) a un impact très négatif sur l’environnement.<br />

Il entraîne une dégradation <strong>de</strong> notre cadre <strong>de</strong> vie (pollution atmosphérique,<br />

nuisances sonores et olfactives, enlaidissement <strong>de</strong>s paysages…).<br />

AUGMENTATION DE LA QUANTITÉ PRODUITE → COLLECTES PLUS FRÉQUENTES OU PLUS LONGUES<br />

→ AGRANDISSEMENT DES STRUCTURES DE TRAITEMENT EXISTANTES<br />

→ CONSTRUCTION DE NOUVELLES INSTALLATIONS → DÉPENSES IMPORTANTES<br />

En définitive, la gestion <strong>de</strong>s déchets coûte cher aux collectivités et donc aux contribuables<br />

et il va <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> tous <strong>de</strong> contribuer à l’améliorer.<br />

La collecte sélective au porte à<br />

porte se met progressivement<br />

en place en complément <strong>de</strong> la<br />

collecte par apport volontaire :<br />

- biodéchets au niveau <strong>de</strong> la<br />

CAESM et <strong>du</strong> CCNM<br />

- Emballages sur la CACEM<br />

VALORISER<br />

<strong>Le</strong> <strong>PDEDMA</strong> donne la priorité absolue à la valorisation <strong>de</strong>s<br />

déchets (matière, énergétique et organique), pour ainsi limiter<br />

au maximum le recours à l’enfouissement.<br />

La valorisation est donc un objectif majeur <strong>du</strong> plan. Pour atteindre<br />

les résultats voulus, la mobilisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

acteurs et <strong>de</strong> la population martiniquaise est indispensable.<br />

Deux priorités :<br />

• une nette amélioration <strong>de</strong> la collecte sélective : une participation<br />

et une mobilisation collective pour trier les déchets,<br />

et ainsi permettre une valorisation ;<br />

• l’usine d’incinération est actuellement à saturation. <strong>Le</strong> développement<br />

<strong>de</strong> la valorisation énergétique nécessite la<br />

création d’une 3 ème ligne <strong>de</strong> four <strong>de</strong> l’usine d’incinération,<br />

d’une capacité évaluée dans le plan à 56 000 tonnes (comme<br />

les <strong>de</strong>ux premières lignes <strong>de</strong> four).<br />

<strong>Le</strong> recyclage<br />

1. valorisation matière issue <strong>de</strong> la collecte<br />

sélective <strong>de</strong>s emballages<br />

2. valorisation organique issue <strong>du</strong> compostage<br />

indivi<strong>du</strong>el, <strong>de</strong> la collecte sélective<br />

<strong>de</strong>s biodéchets (fraction fermentescibles<br />

<strong>de</strong>s or<strong>du</strong>res ménagères) et <strong>de</strong>s déchets<br />

verts.<br />

La valorisation énergétique<br />

Incinération avec récupération <strong>de</strong> chaleur<br />

et pro<strong>du</strong>ction d’électricité à l’Unité d’Incinération<br />

<strong>de</strong>s Or<strong>du</strong>res Ménagères<br />

Objectifs valorisation énergétique <strong>du</strong> plan :<br />

Passer <strong>de</strong> 30 % en 2005 à 40 % <strong>de</strong>s<br />

déchets ménagers en 2015<br />

Objectifs recyclage <strong>du</strong> plan :<br />

Multiplier par trente les quantités recyclées<br />

Passer d’un taux <strong>de</strong> collecte en vue d’un recyclage<br />

matière <strong>de</strong> 1 % en 2005 à 30,14 %<br />

voire 34,25 % en 2015<br />

QUANTITÉS VALORISÉES EN 2005 EN TONNES<br />

Un geste qui doit faire partie<br />

<strong>du</strong> quotidien<br />

OBJECTIF 2015 EN TONNES<br />

1. TOTAL EMBALLAGES 3 293 13 000 à 23 000<br />

a- Emballages ménagers 1612<br />

Verre 1 100 10 000 à 15 000<br />

Carton – Plastique - Métaux 320 3 000 à 8 000<br />

b- Emballages DIB 1681<br />

2. DÉCHETS ORGANIQUES 470 59 000 à 71 000<br />

a- Biodéchets 60 19 000 à 31 000<br />

b- Déchets verts 410 40 000<br />

3. DÉCHETS INCINÉRÉS<br />

(déchets ménagers + assimilés)<br />

112 000 168 000<br />

9


UNE NOUVELLE VIE POUR NOS DÉCHETS :<br />

LES FILIÈRES DE GESTION<br />

DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS<br />

CETEM ENVIRONNEMENT<br />

1, Rue Eugène Eucharis<br />

Lotissement Dillon Sta<strong>de</strong><br />

97200 FORT DE France<br />

Tél. 05.96.72.71.54<br />

Fax 05.96.73.65.14<br />

E-mail : cetem2@wanadoo.fr<br />

Imprimé sur papier recyclé - BERGER BELLEPAGE<br />

Novembre 2006<br />

CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MARTINIQUE<br />

Hôtel <strong>du</strong> Département<br />

Avenue <strong>de</strong>s Caraïbes<br />

97264 FORT-DE-FRANCE<br />

Tél. 05 96 55 26 00 Fax : 05 96 73 59 32<br />

www.cg972.fr<br />

Agence <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong> la Maîtrise <strong>de</strong> l’Energie<br />

Délégation Régionale Martinique <strong>de</strong> L’ADEME<br />

44, rue Garnier Pagès<br />

97200 FORT-DE-FRANCE<br />

Tél. 05 96 63 51 42 Fax : 05 96 70 60 76<br />

www.martinique.a<strong>de</strong>me.fr

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