Code de la FALUCHE - HELARY.NET
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Les explications <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> ces crevés sont nombreuses et<br />
pas toujours très c<strong>la</strong>ires ; on en retiendra trois:<br />
• L’ange gardien (ou Rabe<strong>la</strong>is), aurait été attaqué par <strong>de</strong> brigands, et<br />
son sang, en se répandant sur sa Faluche aurait <strong>de</strong>ssiné <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>s<br />
crevés actuelles (ou Faluche déchirée par ces brigands, d’où les<br />
crevés car rajout <strong>de</strong> tissus pour <strong>la</strong> réparer); on trouve parfois : les<br />
étudiants <strong>de</strong> l’AGE rentrant <strong>de</strong> Bologne auraient été attaqués...<br />
Mais ce<strong>la</strong> est peu probable car il s’agissait <strong>de</strong> parisiens.<br />
• Les crevés symboliseraient <strong>la</strong> croix occitane,<br />
• Les crevés symboliseraient <strong>la</strong> croix équidistante, symbole <strong>de</strong><br />
b<strong>la</strong>sphème adopté par les étudiants lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> révolte qu’ils<br />
menèrent contre l’abus <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong> l’Eglise<br />
Toutes ces interprétations relèvent bien entendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> légen<strong>de</strong>, voir<br />
du mythe. L’explication réelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> ces crevés peut se définir<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante: " L’étonnante vogue <strong>de</strong>s crevés par exemple, qui se<br />
répand en Europe à l’extrême fin du XV ème siècle, prend sa source dans un<br />
épiso<strong>de</strong> guerrier. Des <strong>la</strong>nsquenets suisses, victorieux <strong>de</strong>s troupes du Duc<br />
<strong>de</strong> Bourgogne Charles le Téméraire près <strong>de</strong> Nancy en 1477, dépouillèrent<br />
les cadavres <strong>de</strong> leurs ennemis <strong>de</strong> riches pièces <strong>de</strong> brocart dont ils étaient<br />
parés, et en garnirent les fentes et les déchirures <strong>de</strong> leurs pourpoints.<br />
Réinterprétée, cette pratique donna naissance au crevé. Il <strong>de</strong>vient une folie<br />
pour l’homme du XVI ème siècle (celui <strong>de</strong> Rabe<strong>la</strong>is), garnissant les<br />
pourpoints et les chausses, puis les robes, toques, pantoufles etc....<br />
Devenu un simple ornement, le crevé n’en restait pas moins un<br />
attribut guerrier et probablement, à ce titre, une figuration emblématique<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> blessure. "<br />
article 12 :<br />
Tout étudiant ayant, au cours <strong>de</strong> sortie, repas ou soirée, tire un coup<br />
en bonne et due forme, <strong>de</strong>vra mettre a l'intérieur <strong>de</strong> sa faluche :<br />
• Une carotte, signe <strong>de</strong> son acte valeureux et digne du grand<br />
baisouil<strong>la</strong>rd qu'il est<br />
• Pour une pipe dument accomplie : un poireau<br />
• Pour l'encu<strong>la</strong>ge : un navet<br />
• Pour un cunnilingus : une betterave ou une moule<br />
• Rapport pendant les règles : tomate<br />
• Masturbation : épi <strong>de</strong> maïs