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Syllabus de la calotte du Cercle Psycho UCL - HELARY.NET

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<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong><strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Par Christobalt MitrugnoNovembre 2010Version 2.0


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Intro<strong>du</strong>ction« Mon Dieu, que votre volonté soit fête ! » Frédéric DardLa création <strong>de</strong> ce syl<strong>la</strong>bus <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuvem’est venue après avoir guindaillé avec d’autres couvre-chefs et folklores. Lors <strong>de</strong> cesrencontres, il y a toujours un partage <strong>de</strong> nos différentes traditions. Chacun explique ce qu’ilporte sur <strong>la</strong> tête, sur le dos ou ce qu’il représente comme folklore étudiant. Et lorsque jebrandis avec fierté ma <strong>calotte</strong>, que j’explique son histoire, les insignes représentants ma carted’i<strong>de</strong>ntité guindaillesque et ce qu’elle symbolise pour moi, c’est un réel p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> <strong>la</strong> fairedécouvrir aux autres. Et en guindail<strong>la</strong>nt avec <strong>de</strong> vieux calottés, j’ai également beaucoup appris<strong>de</strong> mon propre folklore et je ne cesse d’en apprendre chaque jour. Et puisque le folklore est unpartage, je trouvais intéressant et même important <strong>de</strong> mettre par écrit tout ce dont je sais.Il faut également savoir que le folklore <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> est principalement une transmission orale.C’est donc en quelque sorte un peu contradictoire d’en faire un syl<strong>la</strong>bus, mais trop souvent, ily a <strong>de</strong>s débats qui naissent sur l’historique, sur les symboles ou sur certaines traditions en tantque calottins. Avoir une base écrite me semble utile pour éviter les pinailles, les erreurs etsurtout pour les personnes désirant en savoir un peu plus sur l’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et sesdétails.Je tiens également à préciser que je ne prétends pas tout connaître sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> ou détenir <strong>la</strong>vérité absolue, loin <strong>de</strong> là. J’ai essayé <strong>de</strong> rassembler un maximum d’informations en me basant<strong>de</strong> différents ouvrages, d’excellents sites internet historiques et surtout en discutant avec <strong>de</strong>svieux-cul (dont essentiellement Bacchus 1 ). J’ai vraiment beaucoup discuter avec les ancêtres<strong>de</strong> <strong>la</strong> guindaille, ce qui coûte cher car ils ont souvent soif à force <strong>de</strong> dire que <strong>de</strong> leur temps,c’était mieux. Ce syl<strong>la</strong>bus n’est pas non plus <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière version, car il y aura sûrementénormément <strong>de</strong> choses à ajouter 2 . Je vous invite d’ailleurs à me partager votre savoir quipourrait s’additionner à mes explications.Ce<strong>la</strong> pourrait paraître narcissique que je signe ce syl<strong>la</strong>bus alors qu’il est fait pour les autres etessentiellement le <strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong>, mais vu que je ne compte pas le vendre, c’est en y <strong>la</strong>issantma marque que j’en prends <strong>la</strong> récompense.1 Archiviste et comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte. Il est à ma connaissance <strong>la</strong> personne qui détientle plus d’informations, <strong>de</strong> témoignages et documents ou photos sur le folklore calottin. Certaines photos dansce syl<strong>la</strong>bus proviennent d’ailleurs <strong>de</strong> sa collection. Je le remercie <strong>de</strong> me <strong>la</strong>isser les lui voler.2 D’ailleurs, il en est à <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième version à l’heure où je relis ces lignes.2


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Ce syl<strong>la</strong>bus a été écrit avec un style plus littéraire et très personnel plutôt qu’une copied’encyclopédie ou à <strong>la</strong> manière d’un dictionnaire. A <strong>la</strong> fois pour que ce soit plus facile à lire(et écrire), mais également pour montrer que même s’il y a <strong>du</strong> sérieux dans les connaissances<strong>du</strong> folklore, <strong>la</strong> guindaille calottine est principalement faite d’autodérision et d’humour. Il faut<strong>la</strong> vivre avec le sourire et beaucoup <strong>de</strong> p<strong>la</strong>isir.Quelques fois, il est assez triste <strong>de</strong> constater que certains calottés ne savent presque rien diresur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> ou <strong>de</strong>s choses totalement fausses. Je ne sais pas qui nous <strong>de</strong>vons blâmer à cemoment là, le grand-maître, le parrain, <strong>la</strong> marraine, nous tous… Mais, c’est ce qui m’a pousséà écrire ce syl<strong>la</strong>bus. Ainsi, toute personne qui aura eu cet ouvrage sous les yeux n’aura plusd’excuses pour pouvoir parler et expliquer notre folklore. Au moins, un minimum. C’estpourquoi j’invite à <strong>la</strong> fois les personnes à lire ces pages, mais également à faire <strong>de</strong>s recherchespersonnelles, à discuter avec les autres calottés, à partager leur savoir avec <strong>de</strong>s vieux et moinsvieux.Remarque importante : les impétrants ne sont pas obligés <strong>de</strong> connaître tout ce syl<strong>la</strong>bus parcœur, mais je leur conseille <strong>de</strong> le lire pour en savoir un peu sur le folklore <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> avant<strong>de</strong> faire le grand plongeon et <strong>de</strong> ne rejoindre dans cette gran<strong>de</strong> famille. Cependant, rien <strong>de</strong> telque <strong>la</strong> discussion avec <strong>de</strong>s calottés.Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, une bonne découverte et j’espèreque vous ferez vivre notre folklore calottin au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.« …nous irons jusqu’au bout <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>…<strong>la</strong> guindaille ne périra pas…ne périra pas… »Christobalt Mitrugno,Grand-maître <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>, 2010-2011Membre-fondateur et Delirius <strong>du</strong> CHO <strong>de</strong> l’an IIISecrétaire <strong>de</strong> l’OSC, 1163


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Historique <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong> l’<strong>UCL</strong>Pour bien vous expliquer <strong>la</strong> naissance et l’évolution <strong>de</strong> l’université, <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté et <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong><strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie, je vais reprendre les mots <strong>de</strong> ce cher Renaud Cornil, actuel vieux cul etarchiviste <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong>.Dates importantes :En quelques mots, notre Université :1425 : Le 9 décembre <strong>de</strong> cette année, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> Duc <strong>de</strong>Brabant Jean IV, <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Neefs (futur premier recteur),<strong>de</strong>s chanoines et <strong>de</strong> l’autorité communale louvaniste,fondation <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Louvain par le pape Martin V.1426 : La première rentrée académique eu lieu le 2 octobre.A cette époque, l’Université ne compte que trois facultés, celle<strong>de</strong>s Arts (passage obligé avant <strong>de</strong> fréquenter une facultésupérieure), <strong>de</strong>s Droits civils et canon et <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine.1432 : Fondation <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> Théologie, à l’époque etpour longtemps, joyaux <strong>de</strong> notre Université.1797 : Le 25 octobre <strong>de</strong> cette année (3 Brumaire <strong>de</strong> l’an IV), le nouveau régimefrançais ayant <strong>la</strong> main mise sur nos régions, ferme définitivement l’Université <strong>de</strong>Louvain et met fin à 4 siècles et <strong>de</strong>mi d’existence.1817 : Sous l’autorité <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume 1 er <strong>de</strong>s Pays-Bas, ouverture, le 6 octobre, <strong>de</strong>l’Université d’état <strong>de</strong> Louvain.1834 : Suite à <strong>la</strong> révolution belge, ouverture à Malines, le 13 décembre, d’uneUniversité Libre. 1835 : Fermeture <strong>de</strong> l’Université d’état <strong>de</strong> Louvain le 27septembre 1835 par le gouvernement belge.1835 : le 1 er décembre, transfert <strong>de</strong> l’Université Libre <strong>de</strong> Malines àLouvain et récupération <strong>du</strong> passé <strong>de</strong> l’ancienne Université <strong>de</strong>Louvain. Première utilisation <strong>du</strong> nom d’Université Catholique <strong>de</strong>Louvain.1968 : Scission <strong>de</strong> l’Université Catholique <strong>de</strong> Louvain en <strong>de</strong>uxentités distinctes : La KUL et l’<strong>UCL</strong>.1972 : Première rentrée académique sur le site <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuve.4


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Notre Faculté :1879 : Date théorique <strong>de</strong> <strong>la</strong> fondation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Psycho</strong>logie matérialisée par l'ouverture<strong>du</strong> premier <strong>la</strong>boratoire <strong>de</strong> psychologie expérimentale par Wundt à Liepzig.1923 : En octobre, l'Université ouvrit, dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong> Philosophie etLettres, une Ecole supérieure <strong>de</strong> Pédagogie et <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie appliquée àl'é<strong>du</strong>cation.1944 : La mo<strong>de</strong>ste Ecole <strong>de</strong>vint Institut Supérieur <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie Appliquée et <strong>de</strong>Pédagogie. Il est présidé par Albert Michotte. Ce fut le premier Institut Universitairebelge proposant un enseignement complet en psychologie, comprenant <strong>la</strong> candidature,<strong>la</strong> licence et le doctorat en psychologie appliquée, et ce<strong>la</strong> dans les <strong>de</strong>ux <strong>la</strong>nguesnationales.1969 : Face à son succès grandissant, l'institut <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie risquait d'exploser, ilrevendiqua donc l'autonomie. Le 1 er octobre 1969, le Conseil <strong>de</strong> direction <strong>de</strong>l’Université créa <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie et <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l'E<strong>du</strong>cation.1977 : En septembre, arrivée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie et <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong>l'E<strong>du</strong>cation à Louvain-<strong>la</strong>-Neuve avec une année <strong>de</strong> retard par rapport au programme <strong>de</strong>transfert établi en 1970. Instal<strong>la</strong>tion dans <strong>de</strong>s bâtiments provisoires.1995 : Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle Faculté.Notre <strong>Cercle</strong> :1949 : Au sein <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie, se crée le <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logieet <strong>de</strong> Pédagogie. Celui-ci s'adresse spécialement aux étudiants <strong>de</strong> l'InstitutSupérieur <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie Appliquée et <strong>de</strong> Pédagogie, et également aux5


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>étudiants qui s'intéressent aux problèmes relevant <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux disciplines. Le premierprési<strong>de</strong>nt est George Thinès et le professeur Raymond Buyse en est le premierdirecteur.1977 : En septembre, instal<strong>la</strong>tion <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> à Louvain-<strong>la</strong>-Neuve, Rue <strong>de</strong>s Wallons,17. Il s’agit <strong>de</strong> <strong>la</strong> première imp<strong>la</strong>ntation néo-louvaniste <strong>de</strong> notre <strong>Cercle</strong>.1982 : Transfert <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> P<strong>la</strong>ce Galilée au numéro 9. (<strong>de</strong>uxième imp<strong>la</strong>ntation).1985 : Renouveau <strong>du</strong> folklore <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> avec <strong>la</strong> réorganisation <strong>de</strong>s baptêmesestudiantins avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>s poils et plumes d'autres facultés afin <strong>de</strong> palier àl’absence <strong>de</strong> baptisés <strong>Psycho</strong>. Réorganisation, <strong>la</strong> même année, <strong>de</strong>s premières coronae <strong>de</strong>« l’ère mo<strong>de</strong>rne » avec passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>. Ici aussi, <strong>la</strong> participation massive <strong>de</strong>s autres<strong>Cercle</strong>s palliera l’absence <strong>de</strong> calottés <strong>Psycho</strong>.1987 : Transfert <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> Rampe <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnais, 24. (troisième imp<strong>la</strong>ntation). 1995 : Transfert <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> Voie Cardijn, 16.(quatrième et actuelle imp<strong>la</strong>ntation).29 mai 2004 : Mariage <strong>de</strong> Foguenne François (prési<strong>de</strong>nt1999-2000) avec Annabelle Dumont (prési<strong>de</strong>nte 1997-1998)24 mars 2008 : Création <strong>de</strong> l’Ordre <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong>, leCerebri Hi<strong>la</strong>res Opifices (CHO), le 24 mars.Cet Ordre est une corporation estudiantineet calotine qui regroupe <strong>de</strong>s étudiants et <strong>de</strong>s anciens étudiants attachés par leur penséeet par leurs actes au <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie ainsi qu’à <strong>la</strong> Faculté <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie et <strong>de</strong>sSciences <strong>de</strong> l’E<strong>du</strong>cation <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>- Neuve. Il s’est fixé comme buts <strong>la</strong> perpétuationet <strong>la</strong> défense <strong>du</strong> folklore <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logie <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuve en général, et<strong>de</strong> son folklore calottin en particulier ; <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Psycho</strong>logie, en tant quescience humaine et <strong>la</strong> promotion et <strong>la</strong> défense <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mixité Ordinesque.2009 : 60 ans d’existence <strong>de</strong> Notre <strong>Cercle</strong>.6


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>La Calotte et son histoirePour mieux comprendre <strong>la</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> :Il faut tout d’abord savoir que les sources précises permettant <strong>de</strong> s’y retrouverhistoriquement ne sont pas nombreuses. Les universités dont les étudiants portent <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>n’ont pas gardé beaucoup <strong>de</strong> traces <strong>de</strong> ce folklore. C’est donc par quelques ouvrages etessentiellement par transmission orale que nous en savons un peu sur notre couvre-chef.Malgré tout, le récit reste flou et nous ne sommes jamais certains <strong>de</strong>s dates, <strong>de</strong>s personnages,ni même <strong>de</strong>s lieux. Je vais tout <strong>de</strong> même tenté d’inscrire l’histoire qui semble <strong>la</strong> plus p<strong>la</strong>usibleet qui revient le plus souvent.A <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> 19 ème siècle, un groupe d’étudiants catholique <strong>de</strong> Bruxelles désiraient tout commeles élèves <strong>de</strong> l’université libre, détenir un regroupement afin <strong>de</strong> s’affirmer. Quelquespersonnes fondèrent donc <strong>la</strong> Société Générale Bruxelloises <strong>de</strong>s Etudiants Catholiques(SGBEC). Edmond Carton <strong>de</strong> Wiart est le nom qui ressortira à travers l’histoire commel’homme qui a fondé <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, épaulé par un certain Thomas Braun 3 . Sa popu<strong>la</strong>rité seraenrichie bien plus tard par ses neveux publiant un récit <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et ce<strong>la</strong> fera faussement <strong>de</strong>lui le seul et unique créateur. Mais, les archives <strong>de</strong> l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte (OSC)nous révèlent plusieurs noms qui ont tout autant leur importance : Emmanuel et AlbertLemaire, Victor et Raymond Bi<strong>la</strong>ut, docteur Henrard et De Jongh, P. Crokaert, C. Degen, G.Hooriclx, A. Van Meerbeek et Léopold <strong>de</strong> Moreau.De plus, ils décidèrent tout comme les pennés <strong>de</strong> porter un couvre-chef assez représentatif.D’après <strong>la</strong> logique <strong>de</strong>s choses, c’est <strong>la</strong> coiffe <strong>de</strong>s zouaves pontificaux 4 qui inspirera <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>,le colback. Comme on peut le voir sur l’illustration à droite, une fois que l’onenlève <strong>la</strong> fourragère, l’aigrette et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que, on retrouve une couronne en astrakan,un calot couleur lie <strong>de</strong> vin en velours et une croix bulgare. Elle représentera doncle patriotisme, le royalisme et bien sur le catholicisme. La date <strong>de</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong>Société Générale Bruxelloise <strong>de</strong>s Etudiants Catholiques est fixée le 31 janvier1895 d’après L’Escholieri, le journal catholique <strong>de</strong>s universitaires belges. C’estpour ce<strong>la</strong> que nous partons <strong>de</strong> cette date pour p<strong>la</strong>cer historiquement <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> 5 .3 (1876-1961) Etudiant <strong>de</strong> l’<strong>UCL</strong> en droit. Futur juriste et poète.4 Dans les années 1830, est constitué un bataillon formé <strong>de</strong> volontaires (dont <strong>de</strong>s étudiants), essentiellementBelges, Français et Hol<strong>la</strong>ndais, pour défendre l’état pontifical <strong>du</strong> pape Pie IX. Le colback est une haute toque.Amputée <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourragère et <strong>de</strong> l’aigrette, elle ressemble tout à fait à une <strong>calotte</strong>. Laressemb<strong>la</strong>nce et le lien sont trop grands pour que ce soit un hasard.5 Des écrits retrouvés dans les archives <strong>de</strong> <strong>la</strong> Générale <strong>de</strong>s Etudiants Catholiques <strong>de</strong> Gand démontreraient que<strong>la</strong> <strong>calotte</strong> existait déjà auparavant dans le nord <strong>de</strong> notre pays aux alentours <strong>de</strong> 1884. Ce<strong>la</strong> est très probable que7


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Pour ce qui est <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne qui aurait eu l’idée<strong>de</strong> reprendre le colback pour en faire une <strong>calotte</strong> et donc <strong>la</strong>représentation <strong>de</strong>s étudiants catholiques, tout porte à croire qu’ils’agisse d’Armand Thiéry (1868-1955) et qu’il l’ait apportée au début<strong>de</strong>s années 1890. Etudiant à Louvain dès 1886 en droit et sciences et<strong>de</strong>vient docteur <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux disciplines. Il suit le cours <strong>de</strong> philosophieavec Désiré-Joseph Mercier 6 , puis part en Allemagne pour seperfectionner en psychologie expérimentale. Il donnera cours <strong>de</strong>psychologie 7 <strong>de</strong> 1895 à 1914 à <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> Louvain.Albert Michotte 8 l’assistera et le succè<strong>de</strong>ra en 1909.Voici un extrait <strong>du</strong> discours prononcé lors <strong>de</strong> ses funérailles :<strong>de</strong>s <strong>calotte</strong>s étaient portées simplement par <strong>de</strong>s étudiants militants. A cette époque, monsieur et madame toutle mon<strong>de</strong> portait souvent un chapeau en toutes occasions et certains en profitaient pour y p<strong>la</strong>cer unereprésentation à leur pensée ou politique. Par exemple, <strong>de</strong>s étudiants arboraient une casquette pour sedétacher <strong>de</strong>s autres groupes.6 Le fameux Cardinal Mercier.7 Oui, oui, oui, le fondateur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> est un psycho !8 Qui présida, comme indiqué plus haut, le premier institut psychologique <strong>de</strong> Belgique.8


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Et pour <strong>la</strong> petite histoire, Edmond Carton <strong>de</strong> Wiart (1876-1959) a été le secrétaire <strong>du</strong> roiLéopold II à l’âge <strong>de</strong> 25 ans et grand maréchal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour 9 lors <strong>du</strong> règne <strong>de</strong> Baudouin <strong>de</strong> 1951à 1954. Il a commencé ses étu<strong>de</strong>s en philosophie au collège Notre-Dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix à Namuravant <strong>de</strong> se diriger vers le droit à l’Université <strong>de</strong> Louvain et d’en être diplômé, ainsi qu’enscience politique. Ce<strong>la</strong> apporte <strong>du</strong> scepticisme sur le fait qu’il aurait créé <strong>la</strong> SGBEC et <strong>la</strong><strong>calotte</strong>. Effectivement, en 1895 il n’avait que dix-neuf ans et n’était à Louvain que <strong>de</strong>puisquatre mois.Edmond Carton <strong>de</strong> Wiart et son armoirie en tant que comte.Photo prise le 21 juillet 1953 lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> cérémonie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour. Sur <strong>la</strong> photo, Le roi Baudouin 1 er , Edmond Carton<strong>de</strong> Wiart et le comte d’Elseghem Vaernewyck.9 C’est-à-dire qu’il s’occupait <strong>de</strong>s affaires économiques et re<strong>la</strong>tionnelles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour.9


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Voici le faire-part <strong>du</strong> décès d’Edmond Carton <strong>de</strong> Wiart. On peut constater ses nombreux titresqui l’ont ren<strong>du</strong> si célèbre et inversement proportionnel. Par contre, rien n’indique sur cedocument <strong>la</strong> Société Générale Bruxelloise <strong>de</strong>s Etudiants Catholiques, ce qui est re<strong>la</strong>tivementlogique.10


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Le terme <strong>calotte</strong> 10 est, bien enten<strong>du</strong>, en référence à l’appel<strong>la</strong>tion « calotin ». La <strong>calotte</strong> étant àl’origine le couvre-chef religieux, le calotin c’est l’ecclésiastique portant ce <strong>de</strong>rnier ousimplement <strong>la</strong> dénomination donnée par les sans-croyances aux catholiques. Nous avons doncrepris ces termes puisque les pennés appe<strong>la</strong>ient les étudiants catholiques les calotins. A <strong>la</strong>nuance près qu’on y a ajouté un « t » pour donner calottin. L’adjectif étant calotté et le nomcalottin. Mais il est plus fréquent <strong>de</strong> dire calotté.La <strong>calotte</strong> était donc représentative <strong>de</strong>s élèves catholiqueset <strong>la</strong> guerre se prolonge alors entre les étudiants <strong>de</strong>l’université libre et catholique, surtout qu’à ce moment làils peuvent se reconnaître mutuellement grâce à leurcoiffe. Pour cette guerre folklorique, nous verrons les <strong>de</strong>uxgroupes se promener avec une canne ou un gourdin à <strong>la</strong>main afin <strong>de</strong> frapper leurs rivaux. Les calottins frappaientdonc les pennés, mais également les non-étudiants qui lescritiquaient. Avec le temps, <strong>la</strong> canne ne sera portée quepar les calottins 11 et les pennés se promèneront avec unechaine. Celle-ci restera d’ailleurs autour <strong>de</strong> leur cou,accrochée à leur penne comme on peut en voir encore quelques unes maintenant. Sauf qu’ellene sert plus qu’à y accrocher <strong>de</strong>s luigis (slips arrachés) et autres décorations.Début <strong>du</strong> vingtième siècle, lorsque les étudiants catholiques s’inscrivent à l’université, ilspeuvent recevoir directement une <strong>calotte</strong> pour symboliser leur lien avec leur foi. Il étaitd’ailleurs courant d’envoyer une photo <strong>de</strong> soi en costume-cravate avec sa <strong>calotte</strong> à ses parents.Ce<strong>la</strong> était représentatif <strong>du</strong> fait que nous étions étudiants à l’université et que tout al<strong>la</strong>it bien. Aprésent, envoyer une photo <strong>de</strong> soi avec une <strong>calotte</strong> à nos parents ne pourrait signifier qu’unechose : qu’on picole et qu’on sèche les cours pour <strong>la</strong> guindaille 12 . La plupart <strong>de</strong>s activités en10 Proposé par Edmond Carton <strong>de</strong> Wiart. S’il n’est pas le fondateur principal, rendons lui au moins cetteappel<strong>la</strong>tion.11 La panoplie <strong>du</strong> calottin au début <strong>du</strong> 20 ème siècle sera <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, une canne et/ou un gourdin, une chope12 Une guindaille est une soirée très festive et alcoolisée. Mais il y a plusieurs variantes <strong>de</strong> ce mot, commeguindailler : verbe, faire <strong>la</strong> fête. Un guindailleur : étudiant qui guindaille. Mais nous verrons plus tard encored’autres définitions.11


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>rapport avec <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, les étudiants portaient leur couvre-chef en étant bien habillés. Lesétudiants al<strong>la</strong>ient même à leurs examens ou à leurs cours calottés jusqu’à ce que ça soitinterdit il y a plusieurs années.Pendant une courte pério<strong>de</strong>, les écoliers portent aussi une <strong>calotte</strong>, mais avec une couronnegrise. Malgré tout, elle re<strong>de</strong>viendra tout <strong>de</strong> même principalement <strong>la</strong> coiffe <strong>de</strong>s étudiantsuniversitaires et plus tard, d’écoles supérieures.Photo datant <strong>de</strong> 1930, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gé.En 1952 <strong>la</strong> Société Générale Bruxelloise <strong>de</strong>s Etudiants Catholique disparait. Il y a donc unediminution <strong>du</strong> port <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, elle part en désuétu<strong>de</strong>. Mais en 1965, un groupe <strong>de</strong> calottés,faisant essentiellement partie <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong> François Villon <strong>de</strong> Montcorbier 14 , réinstaure cettefédération <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> en <strong>la</strong> nommant l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte 15 . On attribue à celui-ciune date <strong>de</strong> création <strong>de</strong> 1895 étant donné que c’est une continuité <strong>de</strong> <strong>la</strong> SGBEC et qu’elle estreprésentante <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>. La <strong>de</strong>vise <strong>de</strong> l’OSC est « Sans peur, ni brava<strong>de</strong> », son chant est« Les calotins <strong>de</strong> l’Université » et les couleurs sont gueules et sinople au liseré tricolore belge.Les années passent et le folklore <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> grandit à nouveau. Plusieurs événements<strong>de</strong>viennent célèbres dans toute <strong>la</strong> Belgique, comme par exemple <strong>la</strong> Saint-Nico<strong>la</strong>s qui est uncortège d’étudiant se promenant dans <strong>la</strong> ville (créée à Bruxelles en 1935) que l’on retrouve à13 Une Revue est une pièce <strong>de</strong> théâtre parodiant l’actualité, <strong>la</strong> politique ou le plus souvent lorsqu’elle est liée àune faculté, les professeurs. La plus réputée <strong>de</strong> Belgique étant <strong>la</strong> revue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gé Gantoise.14 Datant <strong>de</strong> 1948.15 A l’origine, l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte était un mérite/gra<strong>de</strong> décerné au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> SGBEC.12


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>présent à Bruxelles, Liège, Namur et Mons. Ou encore les 24 heures vélo <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuve (créé en 1976) cet événement a d’ailleurs plusieurs fois été l’un <strong>de</strong>s plus grands débitsd’alcool au mon<strong>de</strong>.En 1968, une guerre éc<strong>la</strong>te (et pas pour rire) entre les étudiants francophones etnéer<strong>la</strong>ndophones <strong>de</strong> l’université catholique <strong>de</strong> Leuven. Le fameux « Wallen Buiten » où lesWallons sont chassés <strong>de</strong> Leuven et doivent poursuivre leurs étu<strong>de</strong>s dans d’autres villescomme Liège, Namur ou Bruxelles. C’est à ce moment là que sera créée Louvain-<strong>la</strong>-Neuve eten son sein l’<strong>UCL</strong>. Le folklore va être gran<strong>de</strong>ment re<strong>la</strong>ncé dans les années 80 (corona,création d’ordres, …) et cette effluve guindaillesque était sûrement une répercussion <strong>de</strong> <strong>la</strong>scission <strong>de</strong> l’<strong>UCL</strong> en <strong>de</strong>ux universités respectives.La <strong>calotte</strong> <strong>de</strong>vient cérémonialeLors <strong>de</strong> l’apparition <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> à <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> 19 ème siècle, il n’y a aucun rite <strong>de</strong> passageproprement dit. C’est sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’étudiant lors <strong>de</strong> son inscription à l’université qu’ilrecevra sa coiffe. Avec l’évolution, les porteurs se font plus nombreux et on y lie une petitecérémonie afin <strong>de</strong> recevoir le couvre-chef. Ce sera principalement faire une bonne guindailleavec <strong>de</strong>s calottés au coin d’un bar et exposer entre <strong>de</strong>ux bières son envie <strong>de</strong> recevoir sa<strong>calotte</strong>. C’est dans le début <strong>de</strong>s années 80 que les cérémonies <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong> appelées« corona » prendront forme. L’année académique 1981-1982 est d’ailleurs <strong>la</strong> date symbolisantles premières coronas à Namur et c’est à partir <strong>de</strong> cette date qu’ils p<strong>la</strong>cent leur <strong>calotte</strong> dans letemps. Le <strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong> LLN verra ses premières corona en 1985, le premier calotté PSYest Denis Rihoux, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> 1987-1988. Il sera calotté par <strong>de</strong>s membresd’autres cercle afin <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncer le folklore. C’est d’ailleurs <strong>la</strong> même année que les baptêmessont réactivés et sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> ce que nous pouvons voir actuellement. C’est également unecérémonie d’intégration. Ce sont plusieurs semaines où les nouveaux étudiants sont <strong>de</strong>s« bleus » pour les anciens et doivent passer par une série d’étapes afin <strong>de</strong> pouvoir un jour êtrebaptisé et entrer dans ce nouveau folklore. Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s villes calottines, le baptême estsuivi <strong>du</strong> passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>. C’est-à-dire qu’il faut d’abord être baptisé avant d’être calotté. ALouvain-<strong>la</strong>-Neuve ce n’est pas toujours obligatoire et ces <strong>de</strong>ux folklores peuvent être scindés,ce qui fait qu’on peut être l’un sans être l’autre.Avant <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> <strong>la</strong> cérémonie en tant que telle, il faut savoir qu’il n’y avait pas <strong>de</strong> règlespréétablies avant les années 80. Ainsi, les étoiles symbolisant les années d’étu<strong>de</strong>s étaientmises n’importe comment sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et l’on pouvait y accrocher ce que l’on vou<strong>la</strong>it.Mais dans les années 60, <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> a commencée à être mise à toute occasion et pour toutesles sorties, ne <strong>la</strong> rendant pas aussi propre qu’à <strong>la</strong> base. A présent, nous pouvons <strong>la</strong> porter àtoute occasion, mais principalement étudiante ou guindaillesque pour qu’elle reste unminimum dans son contexte.13


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Le déroulement d’une corona :Je vais rapi<strong>de</strong>ment décrire l’activité folklorique principale <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, c’est-à-dire <strong>la</strong>cérémonie initiatique, appelée corona, organisé par une association 16 . Celle-ci se fait dans unlieu fermé où seuls <strong>de</strong>s détenteurs <strong>de</strong> couvre-chef peuvent assister à <strong>la</strong> majeure partie <strong>de</strong> <strong>la</strong>séance. Certains cercles ou certaines régionales privilégiant essentiellement les personnescalottées en leur lieu pour suivre <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière partie, qui représente l’instant le plus solennel.Bien enten<strong>du</strong>, dans ce court <strong>de</strong>scriptif, je ne peux pas tout citer étant donné l’importance <strong>du</strong>secret <strong>du</strong> rite initiatique et qu’il vaut toujours mieux découvrir ce<strong>la</strong> par soi-même. Ce<strong>la</strong> nedissimule pas d’actions choquantes ou moralement contraignantes, mais protège une traditionréservée aux calottés.La cérémonie, qui <strong>du</strong>re aux alentours <strong>de</strong> six heures, commence par une présentation <strong>de</strong>chaque personne présente agrémentée <strong>du</strong> chant <strong>de</strong> sa corporation. La majeure partie <strong>du</strong> temps,nous entonnons <strong>de</strong>s chants dans plusieurs <strong>la</strong>ngues (français, f<strong>la</strong>mand, <strong>la</strong>tin, ang<strong>la</strong>is, wallon,…). Comme déjà expliqué, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> nos activités sont accompagnées <strong>de</strong> boissons etprincipalement <strong>de</strong> <strong>la</strong> bière. C’est pourquoi, <strong>du</strong>rant toute <strong>la</strong> cérémonie, nous buvons ensembleet nous faisons quelques fois <strong>de</strong>s jeux ou <strong>de</strong> petits concours <strong>de</strong> boissons, mais sans tropd’exagérations 17 . La corona est présidée par plusieurs postes. Il y a tout d’abord le grandmaîtrequi dirige <strong>la</strong> cérémonie, appuyé par un ou <strong>de</strong>ux censeurs qui vérifient <strong>la</strong> bienséance <strong>de</strong>l’assemblée et un cantor qui a comme rôle d’animer <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s chants <strong>la</strong>ncés. On peutégalement retrouver le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> pute qui est <strong>la</strong> personne qui comptabilise le nombre <strong>de</strong> bièreque boivent les impétrants 18 . Il peut également y avoir une scriba ou un scribum qui note toutce qui se passe <strong>du</strong>rant <strong>la</strong> corona ou encore le bouffon qui peut prendre <strong>la</strong> parole à tout momentpour faire une b<strong>la</strong>gue et animer l’assemblée, il sera à chaque fois récompensé d’un à-fond. Leparrain ou <strong>la</strong> marraine sert à gui<strong>de</strong>r l’impétrant <strong>du</strong>rant son apprentissage avant <strong>la</strong> corona etune fois le soir fatidique arrivé, il/elle s’assure que tout va bien pour l’impétrant (d’un point<strong>de</strong> vue alcoolémie, stress, fatigue, …). La plupart <strong>de</strong>s corona se déroulent donc en huis-clos,éc<strong>la</strong>irés simplement à <strong>la</strong> bougie 19 et fonctionnent sous un système <strong>de</strong> règles et d’obligationsafin qu’il n’y ait pas <strong>de</strong> débor<strong>de</strong>ment et que tout le mon<strong>de</strong> puisse s’amuser dans un respect leplus totale. Il y a plusieurs formes <strong>de</strong> soirée regroupant <strong>de</strong>s calottés avec plus ou moins lemême déroulement, <strong>la</strong> corona (le passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>), <strong>la</strong> bibitive (essentiellement pour chanteret boire) et le cantus (pour chanter et un peu boire).16 Les associations faisant passer les <strong>calotte</strong>s sont les cercles, les régionales et même les ordres. Il se peut aussique d’anciens grands-maîtres se réunissent et <strong>calotte</strong> une personne. Ce camara<strong>de</strong> portera donc une <strong>calotte</strong>libre liée à une ville, un ordre ou même à un cercle (mais pas <strong>de</strong> manière directe).17 Même s’il y a toujours <strong>de</strong>s excès <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> certaines personnes.18 L’impétrant est <strong>la</strong> personne qui désire avoir une <strong>calotte</strong>.19 Mais dans certaines associations, <strong>la</strong> corona se passe à <strong>la</strong> lumière artificielle, ce qui supprime un certain toncérémonial.14


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>D’un point <strong>de</strong> vue pratique, <strong>la</strong> salle est organisée <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante : <strong>de</strong>s tables sontp<strong>la</strong>cées en U, avec le praesidium à sa base. Les impétrants sont p<strong>la</strong>cés au milieu ou dans <strong>la</strong>partie ouverte <strong>du</strong> U. Des personnes sont désignées pour faire le service, on les appelle lespompistadors et ce sont <strong>la</strong> plupart <strong>du</strong> temps les plus jeunes calottés. Quelques fois d’autrespostes non-officiels sont ajoutés, comme <strong>la</strong> pute et le bouffon vu plus haut et <strong>la</strong> cible, qui boitlorsque quelqu’un boit et qui se fait afonner 20 par tout le mon<strong>de</strong>.L’origine proprement dite <strong>du</strong> déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona provient <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit <strong>de</strong>s temps où <strong>de</strong>spersonnes se réunissaient autour <strong>de</strong> tables en U et buvaient, chantaient et faisaient <strong>la</strong> fêteensemble, présidé par le plus haut représentant. Mais les règles et les habitu<strong>de</strong>s que nousavons proviennent principalement <strong>du</strong> folklore Allemand et <strong>de</strong> leurs confréries.L’impétrant doit est prêt à réaliser plusieurs étapes lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona pour prouver qu’il peutêtre calotté. Il y a les chants (sacrés, régionaux, <strong>de</strong> cercle et <strong>du</strong> bitu), connaissance <strong>de</strong>s règleset <strong>de</strong>s formules <strong>la</strong>tines avec lesquelles nous nous exprimons en corona, composer <strong>de</strong>sguindailles 21 (à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> présentation, mais également pour divertir l’assemblée),connaissances sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> (son histoire, <strong>la</strong> signification <strong>de</strong>s insignes, pouvoir <strong>la</strong> lire sanserreur) et sa motivation 22 qu’il présente <strong>de</strong>vant l’assemblée.20 Le terme à-fond ou afond, désigne le fait <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r son verre d’une traite sans rien y <strong>la</strong>isser et sans enrenverser. Le verbe est afonner ou à-fonner.21 Dans une corona, <strong>la</strong> guindaille peut être une création artistique pour amuser les camara<strong>de</strong>s. Ca peut être uneparodie <strong>de</strong> chant, un poème, un texte humoristique, un jeu ou même un sketch.22 Les motivations, bien que se basant <strong>de</strong>s piliers <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> (folklore, tradition, respect, tolérance,camara<strong>de</strong>rie et bien sur catholicisme), doivent rester personnelles. Trop souvent les parrains/marrainesconfon<strong>de</strong>nt gui<strong>de</strong>r vers le bon chemin et donner les réponses tuyaux/bateaux.15


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Ce que les impétrants doivent connaître :Il existe dans les statuts <strong>de</strong> l’OSC ce que l’on nomme le minimum minimorum, c'est-à-dire lceque l’impétrant au minimum pour pouvoir porter une <strong>calotte</strong>.Par décision <strong>de</strong>s Directoire et Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte, l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte prône leprésent «Minimum minimorum» quant aux connaissances que l’on est en droit d’attendred’un impétrant souhaitant porter une <strong>calotte</strong> et <strong>de</strong> ce fait <strong>de</strong>venir un calottin respectable etrespectueux <strong>de</strong> nos principes et traditions. Ce document n’a aucunement <strong>la</strong> prétention <strong>de</strong>faire force <strong>de</strong> loi. Il s’agit d’une ligne directrice issue <strong>de</strong> mûres réflexions et moult débats. Il aété é<strong>la</strong>boré dans le souci <strong>de</strong> perpétuer cet esprit, propre à <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, qui nous est si précieux.Ce « Minimum minimorum » reprend donc ce qui semble être, à <strong>la</strong> base, tout à faitindispensable comme connaissances pour tout calottin ou futur calottin.Des chants corporatifs.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s chants facultaires, <strong>de</strong> cercles, <strong>de</strong> régionales ou d’ordres auxquels l’impétrantappartiendrait, <strong>la</strong> connaissance <strong>du</strong> Gau<strong>de</strong>amus (au moins les couplets 1-2-5-7), <strong>de</strong> <strong>la</strong>Brabançonne et <strong>du</strong> chant « Les Calottins <strong>de</strong> l’Université » est un minimum.De <strong>la</strong> Calotte.Savoir « lire » une <strong>calotte</strong> est essentiel. Toutes les particu<strong>la</strong>rités propres au sited’appartenance <strong>de</strong>vront être maîtrisées. La connaissance <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités <strong>de</strong>s autres sitesseront un avantage indéniable. La connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong>s autres sites belges où <strong>la</strong><strong>calotte</strong> se porte est également importante. Celle-ci se tra<strong>du</strong>ira notamment par <strong>la</strong>reconnaissance <strong>de</strong>s différents « fonds » <strong>de</strong> <strong>calotte</strong> ainsi que les villes d’où ils émanent.Des formules.La connaissance <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> bases et <strong>de</strong>s principales formules en usage dans les « Corona »paraît tout à fait essentielle.De l’O.S.C.La connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte, <strong>de</strong> ce qu’il représente et <strong>de</strong>ses généralités telles que sa date <strong>de</strong> fondation et ses couleurs.Autres.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces connaissances, il paraît également important que l’impétrant puisse exposerses motivations vis-à-vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et soit apte à présenter une guindaille.16


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>A titre d’exemple, voici ce que les impétrants <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong> doivent connaître etpréparer pour leur passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>.Connaître les chants sacrés par cœur : Gau<strong>de</strong>amus, <strong>Psycho</strong>, Chant <strong>de</strong>s calottins,Brabançonne et chant <strong>de</strong>s WallonsConnaître l'Ave confrater (pouvoir répondre lorsque l’on est cité).Connaître les chants <strong>de</strong> régionale 23 (certains au complet et d’autres seulement unepartie 24 ) : L’Athoise, La Binchoise (1er couplet), La BW (1er et <strong>de</strong>rnier couplet), LaBruxelloise, La Carolo (1er et <strong>de</strong>rnier couplet), La Centrale, La Chimacienne (1er et<strong>de</strong>rnier couplet), La Continentale Banane Radieuse, La Liégeoise (les 2 premiercouplets), La Lux (<strong>de</strong>rnier couplet), La Montoise (1er et <strong>de</strong>rnier couplet), LaMouscronnoise, La Namuroise (1er couplet), La Tournaisienne (1er couplet), <strong>la</strong>Marseil<strong>la</strong>ise (1er et <strong>de</strong>rnier couplet), L’hymne National Vénézuélien (1er couplet),L’hymne National Ang<strong>la</strong>is (1er et 4ème couplet).Connaitre en entier le chant <strong>de</strong> sa régionale.Connaitre les formules <strong>la</strong>tines et les règles <strong>de</strong> corona.Préparer une guindaille <strong>de</strong> présentation sur son/ses co-impétrant(s) ou sur soi-même et<strong>de</strong>ux guindailles communes. Connaitre trois chants <strong>du</strong> bitu chacun et un en communavec son/ses co-impétrant(s).Savoir lire une <strong>calotte</strong> et connaître son historique.Ecrire une lettre <strong>de</strong> motivation et surtout pouvoir argumenter oralementLes chants sacrés :Comme expliqué plus haut, tout calotté doit connaître certains chants sacrés et doit pouvoir lechanter seul. La plupart réunissent <strong>de</strong>s guindailleurs d’horizon différents, mais avec <strong>la</strong> mêmeoptique <strong>de</strong> <strong>la</strong> fête ou <strong>de</strong> l’amitié.Le Gau<strong>de</strong>amus :En 1717, un certain Johann Christian Grünhaus compose une mélodie en <strong>la</strong>tin qui s’intitule« Frère, <strong>la</strong>isse-nous être gai ». En 1781, le théologien Christian Wilhem Kindleben <strong>de</strong> Hallereprit le texte <strong>de</strong> base et recomposa une nouvelle mélodie, ainsi que <strong>de</strong> nouvelles paroles. Cechant aurait pour objectif <strong>de</strong> réunir <strong>la</strong> pensée <strong>de</strong>s étudiants joyeux dans une <strong>la</strong>ngue connue <strong>de</strong>tous. C’est pourquoi, à présent, tous les porteurs <strong>de</strong> couvre-chef ou possédant un folklore23 Au <strong>Psycho</strong>, les personnes se présentent non pas par leur <strong>Cercle</strong> d’appartenance comme dans les autres<strong>Cercle</strong>s, mais par leur régionale. Le but premier <strong>de</strong> ce<strong>la</strong> est qu’en tant que <strong>Cercle</strong>, on puisse égalementconnaître les chants <strong>de</strong>s régionales. Ces <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>s exceptions ont été faites et trois chants ont étéajouté par rapport à <strong>de</strong>s nouveaux calottés français, vénézuélien et ang<strong>la</strong>is. Ils se présentent par leur hymne etnon par une régionale Belge. Ce sont <strong>de</strong>s exceptions car ce sont <strong>de</strong>s étudiants étrangers qui n’habitent pas enBelgique et donc n’ont pas <strong>de</strong> région d’appartenance.24 Lorsque ce ne sont que <strong>de</strong>s parties, je l’ai indiqué entre parenthèses.17


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>estudiantin, connaissent 25 ce chant et l’entonnent avec joie lorsqu’ils rencontrent <strong>de</strong>sguindailleurs d’un autre pays. Voici <strong>la</strong> chanson et sa tra<strong>du</strong>ction :Gau<strong>de</strong>amus igitur, iuvenes <strong>du</strong>msumusPost iucundam iuventutemPost molestam senecutemNos habebit humusUbi sunt qui ante nos, in mundofuereVadite ad superosTransite ad inferosUbi iam fuereVita nostra brevis est brevi finieturVenit mors velociterRapit nos atrociterNemini parceturVivat Aca<strong>de</strong>mia, vivant ProfessoresVivat membrum quodlibetvivent membra quaelibetSemper sint in floreVivant omnes virgines, faciles,formosaeVivant et mulieresTenerae, amabilesBonae, <strong>la</strong>boriosae !Vivat et respublica et qui il<strong>la</strong>m regitVivat nostra civitasMaecenatum caritasQuae nos hic protegitPereat tristitia, pereant osoresPereat diabolusPatrie maledictusAtque irrisores !Réjouissons-nous tant que nous sommesjeunesAprès une jeunesse agréableAprès une vieillesse pénibleLa terre nous auraOù sont ceux qui furent sur terre avantnousIls ont été vers les cieuxIls sont passés dans les enfersOù ils ont déjà étéNotre vie est brève, elle finira bientôtLa mort viendra rapi<strong>de</strong>mentNous arrache atrocémentEn n'épargnant personneVive l'école, vivent les professeursQue chaque membre viveQue tous les membres viventQu'ils soient toujours florissants !Que vivent toutes les vierges, faciles,bellesVivent les femmesTendres, aimablesBonnes, travailleuses !Vive l'Etat et celui qui le dirigeVive notre citéEt <strong>la</strong> générosité <strong>de</strong>s mécènesQui nous protège iciQue s'en aillent <strong>la</strong> tristesse, les ennuisQue s'en aille le diableMaudit par <strong>la</strong> patrieEt <strong>de</strong>s autres25 Ou plutôt, <strong>de</strong>vraient connaître…18


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>La Brabançonne :En 1860, un certain Charles Rogier écrivit les paroles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Brabançonne que l’on entonne àprésent. Mais, trente ans plus tôt, c’est sur un texte <strong>de</strong> l’acteur français Jenneval que FrançoisVan Campenhout composa <strong>la</strong> mélodie qui est à présent connu <strong>de</strong> tous les Belges, sauf d’YvesLeterme. Il y eu donc plusieurs versions <strong>de</strong> notre Brabançonne, celle que les calottés doiventconnaître est <strong>la</strong> suivante 26 :Ô Belgique, ô mère chérie,À toi nos cœurs, à toi nos bras,À toi notre sang, ô mère 27 Patrie !Nous le jurons tous, tu vivras !Tu vivras toujours gran<strong>de</strong> et belleEt ton invincible unitéAura pour <strong>de</strong>vise immortelle :Le Roi, <strong>la</strong> Loi, <strong>la</strong> Liberté !Aura pour <strong>de</strong>vise immortelle :Le Roi, <strong>la</strong> Loi, <strong>la</strong> Liberté !Le Roi, <strong>la</strong> Loi, <strong>la</strong> Liberté !Le Roi, <strong>la</strong> Loi, <strong>la</strong> Liberté !Cri 28 : A <strong>la</strong> patrie ! Au Roi ! Vive le Roi !Le chant <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> :La date <strong>de</strong> création <strong>du</strong> chant <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> n’est pas connue malheureusement. Les archivespouvant le préciser ayant disparues. Malgré tout, nous connaissons trois versions <strong>du</strong> chant <strong>du</strong><strong>Psycho</strong> <strong>de</strong>puis sa création. L’évolution <strong>de</strong>s chants a fait que l’air original n’est plus troprespecté et certains mots sont repris en écho (comme serment, évi<strong>de</strong>nt et trembler 29 ). Ce<strong>la</strong> faitpartie <strong>du</strong> folklore qui se modifie avec le temps et prend <strong>de</strong> nouvelle tournure sans s’éloigner<strong>de</strong> ses origines.- Le chant <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> avant 1994 (sur l’air <strong>du</strong> p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong>s dieux)Réveillons-nous, amis levons nos verres,Nous les <strong>Psycho</strong>s, rassemblons-nous encore,Préparons-nous, voici venir notre ère,Amis <strong>Psycho</strong>s, chantons d'autant plus fort.26 A ne pas confondre avec <strong>la</strong> Brabançonne que les scoutes entonnent et sortie d’on ne sait où…27 Le « ô mère » dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> version <strong>du</strong> chant, il peut être remp<strong>la</strong>cé par un simple « ô » prolongé.28 A <strong>la</strong> fin <strong>du</strong> chant, le cantor où celui qui a <strong>la</strong>ncé <strong>la</strong> Brabançonne, <strong>la</strong>nce ces cris et l’assemblé répond en cœur.La plupart <strong>de</strong>s chants sacrés (cercles ou régionales) possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s cris que l’on reprend à chaque fois tousensemble.29 Il semblerait que ce soient les bleus <strong>Psycho</strong> <strong>du</strong>rant le baptême <strong>de</strong> 2005 qui, fiers <strong>de</strong> leur <strong>Cercle</strong>, ajoutèrentles reprises en échos.19


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Depuis toujours, nous ne savons que faire,Pour dissiper <strong>la</strong> brume <strong>de</strong> nos esprits,Boire nuit et jour n'est pas une mince affaire,Bien que chanter nous suffit pour <strong>la</strong> vie.Refrain : A nos seigneurs que l'on craignait naguère,Préparons-nous tous à prêter serment,Envers nos sires : chanson, désir et bière,Engageons-nous à être déférents.Depuis l'aurore, un seul désir nous gui<strong>de</strong>,Voir que <strong>de</strong>main sera le même aussi,Mais il faudra pour combler notre vi<strong>de</strong>Que nous buvions jusqu'à vaincre l'ennui.Si nous vantons nos faits avec tapage,C'est qu'on est fières, ce<strong>la</strong> est évi<strong>de</strong>nt,Nous ne cherchons qu'à suivre le sil<strong>la</strong>ge,Que nous ont vail<strong>la</strong>mment tracé nos grands.Refrain : Tous à genoux, en signe d'allégeance,A nos trois rois qui nous font tous trembler,Buvons un coup, remplissons-nous <strong>la</strong> panse,Il ne faut surtout pas nous parjurer.Refrain : A nos seigneurs que l'on craignait naguère,Préparons-nous tous à prêter serment,Envers nos sires : chanson, désir et bière,Engageons-nous à être déférents. (bis)Cri :A <strong>la</strong> chanson,Au désir,A <strong>la</strong> bière,BUVONSBUVONSBUVONSAux <strong>Psycho</strong>s, BUVONS !- Le chant <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong> 1994 à fin années 90.<strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s,C'est nous les <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s,Boire et chanterC'est ce qui nous p<strong>la</strong>ît, hé, hé,Toujours à <strong>la</strong> tâche,Prêts à l'affonnage,Nous les <strong>Psycho</strong>s, on est bargeot !C'est tard le soir,20


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Derrière le bar,Que se révoltent les problèmes ,é, èmes,A coup <strong>de</strong> chopes,Et <strong>de</strong> chansons,Au cercle <strong>Psycho</strong>,On est <strong>de</strong>s Pros !Cri : <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s,Boire j'adore !!!<strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s,Tous pleins morts !!!<strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, <strong>Psycho</strong>s, … A Fond Nom <strong>de</strong> Dieu !!!- Le chant <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong>puis fin années 90 (sur l’air <strong>du</strong> p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong>s dieux) 30Réveillons-nous, amis levons nos verres,Nous les <strong>Psycho</strong>s, rassemblons-nous encore,Préparons-nous, voici venir notre ère,Amis <strong>Psycho</strong>s, chantons d'autant plus fort.Refrain : A nos seigneurs que l'on craignait naguère,Préparons-nous tous à prêter serment,Envers nos sires : chanson, désir et bière,Engageons-nous à être déférents.Si nous vantons nos faits avec tapage,C'est qu'on est fières, ce<strong>la</strong> est évi<strong>de</strong>nt,Nous ne cherchons qu'à suivre le sil<strong>la</strong>ge,Que nous ont vail<strong>la</strong>mment tracé nos grands.Refrain : Tous à genoux, en signe d'allégeance,A nos trois rois qui nous font tous trembler,Buvons un coup, remplissons-nous <strong>la</strong> panse,Il ne faut surtout pas nous parjurer.Cri :A <strong>la</strong> chanson, BUVONSAu désir,BUVONSA <strong>la</strong> bière,BUVONSAux <strong>Psycho</strong>s, BUVONS !30 C’est bien enten<strong>du</strong> ce chant là que l’on doit connaître et que nous entonnons lorsque nous représentonsnotre <strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong>.21


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Le chant <strong>de</strong>s Calotins :En 1880, le premier regroupement d’étudiants catholiques <strong>de</strong> Belgique fut créé à Gent. Ils’appe<strong>la</strong>it : L’Association Royale Générale <strong>de</strong>s Etudiants Catholiques (Koninklijke AlgemeneKatholieke Stu<strong>de</strong>nten Vereniging Gent). Le 18 mars 1880, leur première réunion eut lieu avectrente-<strong>de</strong>ux étudiants motivés et par après, ils composèrent le chant <strong>de</strong>s Calotins. Celui-ci futentonné pour <strong>la</strong> toute première fois le 21 octobre 1880.Ce chant fut désigné chant officiel <strong>de</strong> l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte en 1991-92. Le premierchant <strong>de</strong> l’OSC fut « En avant camara<strong>de</strong>s ! », mais totalement désuet à ce jour.Il est à noter que le chants <strong>de</strong>s Calotins s’écrit bien avec un seul T, car à l’époque <strong>de</strong> sacréation, il ne désignait pas les calottés, mais bien le terme employé par les libéraux pourdésigner les catholiques.Aux jours <strong>de</strong> fièvre et d'émeute et d'orage,Quand les meneurs font marcher les pantins,Des cris <strong>de</strong> guerre éc<strong>la</strong>tent avec rageBas <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et mort aux calotins !Or nous avons ramassé dans <strong>la</strong> boueCe sobriquet par <strong>la</strong> haine inventée,Dont on voudrait nous f<strong>la</strong>geller <strong>la</strong> joue,Nous calotins <strong>de</strong> l'université (bis)Et nous irons puisqu'on nous y convie,Dans le champ clos et nous y resterons,Toujours luttant, s'il le faut pour <strong>la</strong> vie,Jusqu'au <strong>de</strong>rnier où nous triompherons.Appel est fait à toute âme vail<strong>la</strong>nte,L'heure est propice au courage indompté,Nous <strong>de</strong>scendrons dans l'arène sang<strong>la</strong>nte,Nous calotins <strong>de</strong> l'université (bis)Nous volerons sans trêve ni relâche,Tête baissée à tous les bons combats,Et dans nos rangs nul ne sera ni lâche,Ni renégat, ni Pierre, ni Judas !Et qu'à nous voir tous au fort <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêlée,Toujours <strong>de</strong>bout on dise avec fiertéElle est là-bas, <strong>la</strong> pha<strong>la</strong>nge indomptée,Des calotins <strong>de</strong> l'université !" (bis)Viendra le jour et l'aurore en est faite,Où <strong>du</strong> combat nous sortirons vainqueur,En attendant, jamais une défaite,Nous le jurons, n'amollira nos cœurs.Ne connaissant ni peur ni défail<strong>la</strong>nce,Tout comme Dieu gar<strong>de</strong> l'éternité,Ils ont pour eux l'éternelle espérance,Les calotins <strong>de</strong> l'université! (bis)22


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Ave Confrater :C’est un chant ou plutôt <strong>de</strong> courtes phrases qui se prononçaient à <strong>la</strong> base lors d’un passage <strong>de</strong>poste, <strong>de</strong> fonctions d’une personne à une autre.A présent, il permet lors d’une corona <strong>de</strong> citer le statut <strong>de</strong> toutes les personnes présentes et <strong>de</strong>les saluer à tour <strong>de</strong> rôle. Ce<strong>la</strong> se chante débout et décalotté et lorsque l’on a été cité, on peuts’asseoir et se recouvrir.Le grand-maître : Ave confratres !Tous : Ave ConfraterLe grand-maître : Ik drink liever bier dan water ! (Je bois plus volontiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> bière que <strong>de</strong>l’eau).Tous : Drink dan op het kommando van…een, twee, drie, vier, vijf, zes, zeeeeeven ! (Bois leau comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>…un, <strong>de</strong>ux, trois, quatre, cinq, six, seeeeept)Le grand-maître : Er is geen bier in mijn g<strong>la</strong>s gebleven (il ne reste plus <strong>de</strong> bière dans monverre)Tous : Ave confrater !Par après, le grand-maître cite chaque membres <strong>de</strong> l’assemblée par son statut. Par exemple,censor (le censeur), cantor primus (le premier cantor), bacha<strong>la</strong>ri (les étudiants étant calottés<strong>du</strong> cercle ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona en cours), veterani (les anciens étudiants), hospitesnostri (les invités), impetrantes (les impétrants), …Le chant <strong>de</strong>s WallonsCe chant s’intitule normalement « le chant <strong>de</strong>s étudiants Wallons », car l’appel<strong>la</strong>tion « chant<strong>de</strong>s Wallons » est représentative <strong>de</strong> <strong>la</strong> Wallonie et n’a rien avoir avec ce chant-ci qui est unchant symbolisant <strong>la</strong> guindaille et <strong>la</strong> vie étudiante.Ce chant a été créé en 1902 lors d’une Revue étudiante. Il a été conservé et est chanté partouten Belgique <strong>du</strong> coté francophone. Il est le chant officiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> fédération <strong>de</strong>s régionalesWallonnes <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuve.Que jusque tout au bordL'on remplisse nos verres,Qu'on les remplisse encoreDe <strong>la</strong> même manière,Car nous somm's les plus fortsBuveurs <strong>de</strong> blon<strong>de</strong> bière,RefrainCar nous restonsDe gais Wallons,Dignes <strong>de</strong> nos aïeux, nom <strong>de</strong> DieuCar nous sommes comme eux, nom <strong>de</strong> DieuDisciples <strong>de</strong> Bacchus23


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Et <strong>du</strong> roi GambrinusNous ne craignons pas ceuxQui dans <strong>la</strong> nuit nous guettent:Les F<strong>la</strong>mands et les gueuxA <strong>la</strong> taille d'athlètes,Ni même que les cieuxNous tombent sur <strong>la</strong> tête,Nous assistons aux coursParfois avec courage,Nous bloquons certains joursSans trop <strong>de</strong> surmenage,Mais nous buvons toujoursAvec <strong>la</strong> même rage,Quand nous fermerons l'œilAu soir <strong>de</strong> <strong>la</strong> bataillePour fêter notre <strong>de</strong>uilQu'on fasse une guindailleEt pour notre cercueilQu'on prenne une futaille,Et quand nous paraîtronsDevant le grand Saint PierreSans craint' nous lui dirons:"Autrefois sur <strong>la</strong> terre,Grand saint, nous n'aimionsQue les femm's et <strong>la</strong> bière!"Et quand nous serons pleinsNous irons jusqu'en F<strong>la</strong>ndreArmés <strong>de</strong> gros gourdinsPour faire un bel esc<strong>la</strong>ndreEt montrer aux F<strong>la</strong>minsComment c'qu'on sait les prendreCris :Les Wallons…ToudiLes F<strong>la</strong>mins…Jamais !Remarque : Le <strong>de</strong>rnier couplet est obsolète et ne se chante pas à tous les coups. La <strong>calotte</strong>prônant le respect et <strong>la</strong> tolérance, il serait ridicule <strong>de</strong> continuer à brailler une guerre qui nenous réussit pas. C’est pourquoi, lorsque nous entonnons celui-ci, le cantor déc<strong>la</strong>reavant quelque chose comme : « Pour le folklore ! » ou autre cri remettant les pen<strong>du</strong>lesfolkloriques à l’heure.24


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> CalotteLes règles concernant <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> sont apparues en même temps que <strong>la</strong> création <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong>corona, même si certaines traditions sont nées en même temps que le couvre-chef. La plupart<strong>de</strong>s informations dans ce co<strong>de</strong> sont normalement transmises oralement et n’ont rien d’officiel,mais par le risque <strong>de</strong>s mauvaises interprétations, <strong>de</strong>s variations et pour être sûr d’avoir uneréférence écrite, je vous énumère ici les règles à suivre en tant que calottin.1. La <strong>calotte</strong> ne peut être portée que si elle a été dépucelée 31 lors d’une corona présidéepar le grand-maître <strong>de</strong> l’année.2. La <strong>calotte</strong> doit être portée lors d’une cérémonie <strong>de</strong> rentrée académique, d’une soirée,d’une corona, d’une bibitive ou d’un cantus et dans le cadre <strong>de</strong>s activités d’un cercle,d’une régionale ou d’un ordre.3. Rien ne peut pendre à <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> (excepté un vlek 32 ). Il est toutefois accepté <strong>de</strong> porterune jugu<strong>la</strong>ire (en cor<strong>de</strong> ou en chaînette 33 , si celle-ci n’est pas trop épaisse) afin <strong>de</strong> bienmaintenir <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> sur <strong>la</strong> tête.4. Chaque <strong>calotte</strong> est unique et représentative <strong>de</strong> son propriétaire. On ne prête pas sa<strong>calotte</strong>.5. La <strong>calotte</strong> néo-louvaniste n’a pas <strong>de</strong> lien avec le baptême. Il n’y a aucune obligationd’être baptisé pour pouvoir être calotté.6. Malgré son origine et appartenance à <strong>la</strong> religion catholique, <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> n’est plus unsymbole partisan religieux, ni politique.7. La <strong>calotte</strong> se porte sur <strong>la</strong> tête 34 avec le croisillons <strong>de</strong>vant et au centre <strong>du</strong> front.8. Lorsque le calottin perd sa <strong>calotte</strong> sans jamais <strong>la</strong> retrouver, il <strong>de</strong>vra repasser unecorona.31 Le dépuce<strong>la</strong>ge est un trou à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> fait <strong>la</strong> plupart <strong>du</strong> temps par une cigarette. A Gand, ledépuce<strong>la</strong>ge se fait avec une bougie qui transperce totalement le calot.32 Un vlek est une médaille décernée symbolisant une amitié à une association, un remerciement ou encorepour désigner un gra<strong>de</strong> dans cette même association. On constate plus fréquemment les vleks <strong>de</strong> statut sur <strong>la</strong><strong>calotte</strong> et les vleks <strong>de</strong> récompense accrochés au niveau <strong>du</strong> cœur sur <strong>la</strong> toge, si le calottin en possè<strong>de</strong> une.33 Laissons les chaînes d’ancre ou les câbles <strong>de</strong> remorquage aux pennés.34 Ce<strong>la</strong> peut paraître ridicule d’indiquer que <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> se porte sur <strong>la</strong> tête, mais une mo<strong>de</strong> s’est créée auxalentours <strong>de</strong>s années 2000 où les calottés ne portent pas leur couvre-chef sur <strong>la</strong> tête, mais suspen<strong>du</strong>e au cou eteffleurant continuellement leurs parties génitales. J’ignore totalement les raisons <strong>de</strong> cette mo<strong>de</strong>, mais c’estune situation à blâmer par un petit à-fond. Attention tout <strong>de</strong> même qu’une <strong>calotte</strong> portée autour <strong>du</strong> cou peutégalement signifier que le calottin est en <strong>de</strong>uil.25


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>9. Lorsqu’un calottin retrouve une <strong>calotte</strong> per<strong>du</strong>e ou oubliée, il peut <strong>la</strong> faire racheter lenombre <strong>de</strong> bières qu’il veut 35 . C’est <strong>la</strong> personne ayant retrouvé <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> qui paie lesbières consommées par l’autre, même si certaines régionales ou cercles préfèrent quece soit <strong>la</strong> victime qui paie.10. Toute <strong>calotte</strong> déposée à l’envers sur une table doit être remplie <strong>du</strong> maximum <strong>de</strong> bièresqu’elle peut contenir et celles-ci <strong>de</strong>vront être bues par le propriétaire.11. Le calottin doit se découvrir :- pour marquer le <strong>de</strong>uil (elle est alors portée autour <strong>du</strong> cou)- quand il est dans un lieu sacré- quand il prend <strong>la</strong> parole en corona- entonne un chant sacré 36- quand il effectue un à-fond- quand il est en présence <strong>du</strong> Roi- quand par respect, soutien et amitié il entend un hymne national, un chant <strong>de</strong>cercle, <strong>de</strong> régionale, d’ordre,…12. Le calottin peut p<strong>la</strong>cer sa <strong>calotte</strong> à l’envers sur sa tête ou simplement se recouvrirlorsqu’il est en désaccord avec un chant 37 . (Par exemple, le <strong>de</strong>rnier couplet <strong>du</strong> chant<strong>de</strong>s Wallons).13. Rien ne peut être mis sur le <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, sauf les lettres représentants un ordreet le centre 38 <strong>de</strong> celui-ci.35 Les rachats se font selon différentes façons. On peut premièrement faire une collecte parmi toutes lespersonnes présentes et faire boire le nombre <strong>de</strong> bières que l’argent permette. Ou faire boire le nombre <strong>de</strong>bières par insignes présents sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>. Cette <strong>de</strong>rnière façon peut être modifiée en donnant un certainnombre <strong>de</strong> verres selon l’insignes (par exemple : 5 bières par étoile), c’est selon l’inspiration et le portefeuille<strong>du</strong> camara<strong>de</strong>.36 Sauf pour certains chants qui se chantent couvert, comme par exemple le Io Vivat dans certainesassociations.37 En corona, le camara<strong>de</strong> peut également rester assis pour montrer son désaccord par rapport à un chant.Mais il faudra en assumer les conséquences et <strong>la</strong> pinaille en décou<strong>la</strong>nt.38 Un centre est un pin’s ou un insigne représentant le symbole d’un ordre et son appel<strong>la</strong>tion est centre car il sep<strong>la</strong>ce au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> croix bulgare, au centre <strong>du</strong> calot.26


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Les règles et formules <strong>de</strong> CoronaLes règles :Pour pouvoir maintenir une bonne ambiance et une sorte d’ordre, <strong>de</strong>s règles ont été instauréesen même temps que le déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona. De nouveau, c’est basé d’une transmissionorale, mais je p<strong>la</strong>ce ici quelques règles <strong>de</strong> bases pour pouvoir suivre <strong>la</strong> cérémonie. Ces usagessont à considérer pour <strong>la</strong> corona, mais ils s’appliquent également pour les cantus et lesbibitives.Le grand-maître a toujours raison. Ainsi, il prend toutes les décisions et il peuts’ai<strong>de</strong>r d’un vote général afin <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r son jugement.La corona doit se passer dans un lieu en huis-clos éc<strong>la</strong>iré à <strong>la</strong> bougie 39 . Lalumière artificielle n’est pas permise, ainsi que tout appareil électrique ouélectronique (GSM, ordinateur, …). Malgré tout, <strong>de</strong>s exceptions sontacceptées, par exemple une petite <strong>la</strong>mpe <strong>de</strong> poche pour s’ai<strong>de</strong>r dans <strong>la</strong> lectured’une guindaille.Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s corona, lors d’une présentation, un camara<strong>de</strong> se lève et sedécouvre. Il doit parler à <strong>la</strong> troisième personne <strong>du</strong> singulier 40 .Les impétrants sont installés à l’ouverture <strong>du</strong> U que forme <strong>la</strong> corona. Ilsdoivent être plus bas que l’assemblée <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s jusqu’à ce qu’il soitcalotté.Il est interdit <strong>de</strong> se promener dans <strong>la</strong> corona sans autorisation et il faut déposersa <strong>calotte</strong> sur un verre <strong>de</strong> bière plein, le croisillon orienté vers le drapeau <strong>de</strong> <strong>la</strong>Belgique ou le praesidium à défaut d’étendard.Il est interdit <strong>de</strong> manger en corona.Les seuls boissons possibles en corona sont : <strong>la</strong> bière simple 41 (sans ajout <strong>de</strong>coca ou autre) ou l’eau. Mais il est possible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s corona au vin, sousindication préa<strong>la</strong>ble. Un camara<strong>de</strong> n’apporte pas ses propres boissons sans unaccord <strong>du</strong> grand-maître.Il est interdit d’avoir un quelconque acte sexuel en corona. Ce<strong>la</strong> commence aurapport buccal.On app<strong>la</strong>udit en frappant sur <strong>la</strong> table. On ne tape pas dans les mains.On ne boit pas tout seul, sauf en pénitence. On peut donc inviter une personneà boire avec soi en frottant légèrement sa <strong>calotte</strong> en direction d’un camara<strong>de</strong>choisi. Ou en prononçant « Ad sympatiam » (= par sympathie).39 Lors <strong>de</strong>s corona <strong>de</strong> Namur, <strong>la</strong> séance sera éc<strong>la</strong>irée aux <strong>la</strong>mpes normales et non à <strong>la</strong> bougie. Il est à remarquerque l’ambiance perd <strong>de</strong> son charme, mais ce n’est que mon humble avis.40 Bien enten<strong>du</strong>, lorsque le camara<strong>de</strong> n’utilise pas <strong>la</strong> troisième personne <strong>du</strong> singulier, il boit en conséquencepour ses « je ».41 Ca ne peut pas boire <strong>de</strong> bières spéciales ou agrémentées <strong>de</strong> saveurs quelconques.27


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Formules <strong>la</strong>tines :Certaines paroles sont prononcées en <strong>la</strong>tin. Ce<strong>la</strong> donne un aspect cérémonial à <strong>la</strong> corona. Lescamara<strong>de</strong>s sont donc obligés d’utiliser les formules suivantes pour certaines <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et pourrespecter le déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance :- Peto verbum ? (= Puis-je parler ?) - Pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>la</strong> parole.- Habes/Non habes (=tu l’as/tu ne l’as pas) – Seul le grand maître peut répondreafin d’octroyer <strong>la</strong> parole ou une permission à un camara<strong>de</strong>.- Ergo habeo (= j’ai <strong>la</strong> parole) – Une fois que le grand-maître a permis aucamara<strong>de</strong> <strong>de</strong> parler, celui-ci l’indique en prononçant cette formule.- Dixi (= j’ai dit) – Après avoir parlé, le camara<strong>de</strong> fini sa prise <strong>de</strong> parole par ce mot.- Silentium (= silence) – Il convient <strong>de</strong> se taire lorsque le grand-maître ou lecenseur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le silence. S’il veut un silence complet, il ajoutera triplex.- Rogo plenam impotentiam (= je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une pleine impotence) – Lorsqu’uncamara<strong>de</strong> ne peut/veut pas boire, il peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à avoir une impotence complèteet il boira uniquement à l’eau.- Rogo minorem impotentiam (= je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une impotence mineure) – Lorsqu’uncamara<strong>de</strong> veut minimiser son débit <strong>de</strong> boisson et ainsi boire très peu <strong>de</strong> bières.- Opto ut tempus pissandi personnalis (= je souhaite un temps <strong>de</strong> pause personnelpour pisser) – Le camara<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> cette formule au grand-maître lorsqu’il veuturiner. Le camara<strong>de</strong> peut dire <strong>du</strong>alis, trialis ou encore generalis selon le nombre<strong>de</strong> personne qui veulent aller se sou<strong>la</strong>ger.- Opto ut tempus generalis multisecu<strong>la</strong>rem traditionem pissandi uel rotandi sit(= je souhaite un temps <strong>de</strong> pause traditionnel et multisécu<strong>la</strong>ire pour pisser etroter) – Le grand-maître prononce cette formule pour déc<strong>la</strong>rer un tempus, unepause où tout le mon<strong>de</strong> est invité à sortir <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona <strong>du</strong>rant plusieurs minutes.Les camara<strong>de</strong>s répon<strong>de</strong>nt tous Optamus (= nous le souhaitons).- Decet me castigare propter moram (= il convient <strong>de</strong> me punir en rapport auretard) – Lorsqu’un camara<strong>de</strong> arrive en retard à une corona, il s’avance <strong>de</strong>vant legrand-maître et prononce <strong>la</strong> formule <strong>de</strong> retard, ainsi que son motif. Il est coutumedans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cercles et régionales <strong>de</strong> faire une petite caucasienne pour sefaire pardonner. Ou si le grand-maître et l’assemblée en jugent nécessaire, leretardataire fera un « tchou-tchou 42 ».- Paenitet me pecasse sive pecavisse 43 (= que je sois puni <strong>de</strong> mon pêché si j’aipêché) – Lorsque le grand-maître donne une pénitence à un camara<strong>de</strong>, ce <strong>de</strong>rnier<strong>de</strong>vra prononcer <strong>la</strong> formule d’usage avant <strong>de</strong> boire sa/ses pénitence(s).- Gau<strong>de</strong>o quod non pecavi et illud poculum merui (= je me réjouis <strong>de</strong> ne pasavoir pêché et ce<strong>la</strong> mérite une chope) – Lorsque le grand-maître déc<strong>la</strong>re qu’un42 Le retardataire passera <strong>de</strong>vant chaque camara<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona et fera un à-fond avec lui. Le tchou-tchoupermet <strong>de</strong> rattraper le retard éthylique sur les autres. Malgré tout, bien souvent, lorsque le tchou-tchou est faiten entier, le camara<strong>de</strong> va s’asseoir et n’est plus apte à participer avant un bon moment.43 Pour les puristes, le V se prononce U en <strong>la</strong>tin.28


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>camara<strong>de</strong> mérite une récompense, ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>vra prononcer <strong>la</strong> formule d’usageavant <strong>de</strong> boire sa/ses récompense(s).- Rogo corona exire (= je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à sortir <strong>de</strong> <strong>la</strong> corona) – Lorsqu’un camara<strong>de</strong>veut partir, il prononce cette formule au grand-maître et s’il est encore apte, il faitun à-fond d’au revoir.29


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Lecture <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>Une <strong>de</strong>s choses les plus importantes en tant que calottin est <strong>de</strong> savoir lire une <strong>calotte</strong> ou <strong>du</strong>moins pouvoir expliquer <strong>la</strong> sienne. Car <strong>la</strong> guindaille est un partage et vous serez(normalement) amener à rencontrer d’autres folklores et à décrire le vôtre. Je p<strong>la</strong>ce ici <strong>la</strong>majorité <strong>de</strong>s choses que nous pourrions savoir sur les différentes <strong>calotte</strong>s connues.1. Le calotLes trois calots : Nous retrouvons trois calots 44 différents. A l’origine, il n’yavait qu’une seule couleur (lie <strong>de</strong> vin) et par après, Gand et Liège ont voulu sedifférencier.Voici une photo célèbre qui présente les trois calots différents, ainsi que trois Bitus Magnifique auxcouleurs <strong>de</strong>s trois <strong>calotte</strong>s 45 .- Lie <strong>de</strong> vin (bor<strong>de</strong>aux) : A Bruxelles, Louvain, Louvain-<strong>la</strong>-Neuve, Namur et Mons.Comme pour beaucoup <strong>de</strong> choses concernant les significations d’origines <strong>de</strong>différents éléments folkloriques <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, nous ne sommes pas surs à centpourcent <strong>de</strong> <strong>la</strong> symbolique <strong>de</strong> <strong>la</strong> couleur lie <strong>de</strong> vin. Trop souvent, certainespersonnes associent cette couleur à <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> droit car EdmondCarton <strong>de</strong> Wiart était en droit. Cette idée est à retirer au plus vite carpremièrement, il n’était pas seul à instaurer <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>. Deuxièmement, à cetteépoque là, il était en philosophie avant <strong>de</strong> changer d’étu<strong>de</strong>s. Et troisièmement, les44 Le <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>.45 Chaque année, nous repro<strong>du</strong>isons cette photo dès que les trois <strong>calotte</strong>s sont réunies, maismalheureusement, ça reste rare.30


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>facultés n’avaient pas encore <strong>de</strong> couleurs. On associe également <strong>la</strong> couleur lie <strong>de</strong>vin selon celle <strong>de</strong> l’archevêché <strong>de</strong> Maline, cette explication-ci est également faussecar les archevêchés n’ont pas <strong>de</strong> couleurs, seuls les évêques ont <strong>de</strong>s b<strong>la</strong>sons. Leplus p<strong>la</strong>usible 46 reste le fait que ce fut <strong>la</strong> couleur d’origine lorsque les étudiants <strong>de</strong><strong>la</strong> SGBEC instaurèrent <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> sur base <strong>du</strong> colback <strong>de</strong>s zouaves pontificaux.Ceux-ci étaient rouge sur le <strong>de</strong>ssus, entre autre pour ne pas discerner le sang sur <strong>la</strong>tête lors <strong>de</strong>s batailles.- Emerau<strong>de</strong> (vert) : Liège. La légen<strong>de</strong> raconte qu’en 1860, Léopold 1 er offre undrapeau couleur vert bouteille aux étudiants principautaires. Non, il offrira <strong>de</strong>smédailles aux plus hauts représentants <strong>de</strong>s regroupements étudiants et ces <strong>de</strong>rniersbrandiront eux-mêmes un drapeau vert. Cette couleur <strong>de</strong>vint <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong>sétudiants Liégeois. Plusieurs fois, cette couleur est tombée en désuétu<strong>de</strong>, commepar exemple en mai 1968, mais est revenue. L’Union Royale <strong>de</strong>s EtudiantsCatholiques <strong>de</strong> Liège est fondée en 1873, mais c’est en 1988 que sera fondé le<strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> l’Emerau<strong>de</strong> qui décerne les <strong>calotte</strong>s Liégeoises. Il est à noter que <strong>la</strong><strong>calotte</strong> est exclusivement masculine 47 .- B<strong>la</strong>nc : A Gand. La <strong>calotte</strong> gantoise, détenue par <strong>la</strong> Générale <strong>de</strong>s EtudiantsCatholique <strong>de</strong> Gand, a été adaptée aux couleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville qui sont le b<strong>la</strong>nc et lenoir (couronne noire et calot b<strong>la</strong>nc). La Gé Catholique a été fondée le 18 mars1880 par, semble-t-il, quatre étudiants 48 . Cette <strong>de</strong>rnière fonctionne comme unordre représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. Les impétrants le sont pendant un an et ils reçoiventleur <strong>calotte</strong>, ainsi qu’une toge en fin d’année. Comme dit plus haut, uneparticu<strong>la</strong>rité frappante concernant le dépuce<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> Gantoise, c’est qu’ilse fait avec une bougie qui transperce totalement le calot. Il est rare <strong>de</strong> croiser <strong>de</strong>scalottés Gantois, mais s’il est un événement guindaillesque à ne pas manquer, c’est<strong>la</strong> revue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gé Gantoise. Comme l’émerau<strong>de</strong>, ils sont exclusivement masculins.Le crescat : Ou <strong>la</strong> croix bulgare ou encore le nœud hongrois. De nouveau,celui-ci était déjà sur le colback <strong>de</strong>s zouaves pontificaux et a été repris pour <strong>la</strong><strong>calotte</strong>. A <strong>la</strong> base, le nœud hongrois représentait les statuts. La forme et <strong>la</strong>couleur indiquait le gra<strong>de</strong> <strong>du</strong> propriétaire <strong>du</strong> couvre-chef. On peut retrouverce<strong>la</strong> aussi sur le képi <strong>de</strong>s légionnaires ou encore les shakos <strong>de</strong>s hussards <strong>de</strong> <strong>la</strong>gar<strong>de</strong> 49 . On associe rapi<strong>de</strong>ment le terme croix bulgare en lien avec <strong>la</strong> papauté,l’origine <strong>de</strong> cette appel<strong>la</strong>tion est floue, mais il va <strong>de</strong> soi que le symbolereligieux est bien présent. Beaucoup <strong>de</strong> personnes donnent d’autres termes à ce46 Trop souvent avec <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, que ce soit pour les couleurs ou pour les insignes, on cherche <strong>de</strong>s significationstirées par les cheveux. Il faut bien se rendre compte que c’est quelques fois un hasard ou une simple évolutiond’un folklore qui ont apporté ces symboles.47 Mais, il semblerait que ce<strong>la</strong> change <strong>de</strong>puis peu.48 Jules Van Zele, Auguste Versiggel, Désiré Hecq et Xavier Rigot49 C’était un hussard <strong>de</strong> <strong>la</strong> gar<strong>de</strong>, qui revenait <strong>de</strong> garnison…31


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>nœud, <strong>la</strong>c d’amour carré, infinis entremêlés, quatre points cardinaux, mais sansréel sérieux.Les camara<strong>de</strong>s utilisent également ces quatre nœuds pour symboliser leurspiliers en tant que calottin. Ces pilliers sont au nombre <strong>de</strong> six, mais peuvent seregrouper <strong>de</strong> <strong>la</strong> sorte : folklore/tradition, tolérance/respect, camara<strong>de</strong>rie etcatholicisme. Il est à noter que les valeurs <strong>de</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> se retrouvaitplutôt dans le patriotisme/royalisme, le catholicisme et <strong>la</strong> camara<strong>de</strong>rie. Les« nouveaux » piliers sont <strong>du</strong>s à une évolution. Par exemple, tolérance et respectsont présents en réponse à <strong>la</strong> penne moins tolérante envers notre couvre-chef50 et le folklore et <strong>la</strong> tradition ont leur part primordiale dans <strong>la</strong> perpétuation <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>calotte</strong>.Actuellement, trop souvent les impétrants inventent <strong>de</strong> nouveaux piliers quis’éloignent <strong>de</strong> ce que représente le folklore calottin. Bien enten<strong>du</strong>, tout lemon<strong>de</strong> est libre <strong>de</strong> faire évoluer <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> à sa façon, mais il faut suivre lesmêmes rails et ne pas trop s’éloigner.2. La couronneLe pourtour <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, tout comme le colback <strong>de</strong>s zouaves, était à l’origine enastrakan 51 . C’est une peau d’agneau karakul (noir) mort-né, ou tué jeune ou même àl’état <strong>de</strong> fœtus, c’est ce qui rend ce bouc<strong>la</strong>ge si particulier. Mais, rassurons-nous, àprésent, les <strong>calotte</strong>s sont faites en synthétiques.Banane radieuse 52 : Une variante concernant <strong>la</strong> couronne est <strong>la</strong> banane radieuse.L’astrakan est remp<strong>la</strong>cé par une peau <strong>de</strong> léopard. Les porteurs <strong>de</strong> cette <strong>calotte</strong> ont vécucinq ans ou sont nés en Afrique. La particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> leur corona est que les impétrantsmé<strong>la</strong>ngent <strong>du</strong> Pisang avec leur bière. Et les camara<strong>de</strong>s peuvent exceptionnellement50 Ce<strong>la</strong> dépend <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s. Dans les années 80, <strong>de</strong> fortes amitiés existaient entre les calottins et les pennés.Ces guerres folkloriques évoluent selon l’époque.51 Ce qui a donné le nom <strong>du</strong> journal <strong>de</strong> l’OSC, créé par Bacchus lorsqu’il y était secrétaire en 1997.52 En 2010, l’Ordre très Rigi<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banane Radieuse est re<strong>la</strong>ncé par <strong>de</strong> jeunes calottés. Avec une création <strong>de</strong>co<strong>de</strong>x et d’un réel comité actif.32


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>manger <strong>de</strong>s cacahouètes et <strong>de</strong>s bananes <strong>du</strong>rant <strong>la</strong> corona. L’explication <strong>de</strong> sa créationest assez floue et aucun porteur <strong>de</strong> banane radieuse n’a pu m’aiguiller. Malgré tout,lors d’une conférence sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> donnée en 2007, <strong>la</strong> légen<strong>de</strong> racontait qu’unétudiant louvaniste aurait per<strong>du</strong> sa <strong>calotte</strong> dans les années quatre-vingt et qu’il auraitvoulu être original en remp<strong>la</strong>çant l’astrakan par une peau <strong>de</strong> léopard. Et il en donnacomme signification qu’il avait vécu en Afrique. Par après, fut créé l’Ordre très rigi<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> Banane Radieuse. Le grand-maître est appelé, le grand-gourou.Amé <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> et Brutus <strong>de</strong> <strong>la</strong> MDS, grand-gourou 2010-20113. Le croisillonC’est un croisement <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> sur le <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>. Chaque ban<strong>de</strong> détient sasignification et varie selon <strong>la</strong> ville, l’université, l’école supérieure ou même <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>.Les couleurs <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s se lisent en héraldique, selon les traditions médiévales et lessciences auxiliaires <strong>de</strong> l’histoire. Ici, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s différentes appel<strong>la</strong>tions <strong>de</strong>s couleurs :Couleurs BleuMauveNoirOrangeRougeVertAzurPourpreSableOrangéGueulesSinopleMétaux B<strong>la</strong>nc ArgentJauneOr33


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>a. Couleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Belgique 53 : Sable (noir), Or (jaune) et Gueule (rouge).Faisons un rapi<strong>de</strong> rappel historique pour comprendre l’origine <strong>de</strong> notrebannière : Léopold 1 er , prince <strong>de</strong> Saxe-Cobourg-Gotha et <strong>du</strong>c <strong>du</strong> Brabant estélu roi <strong>de</strong>s Belges le 4 juin 1831 et prête serment le 21 juillet <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmeannée. En 1790, a lieu <strong>la</strong> révolution brabançonne où le peuple belge mené parles brabançons boutèrent les Autrichiens hors <strong>du</strong> pays. Sur imitation <strong>de</strong> <strong>la</strong>révolution françaises, <strong>de</strong>s cocar<strong>de</strong>s furent alors créées aux couleurs <strong>du</strong> b<strong>la</strong>son<strong>du</strong> Brabant et un éphémère état (les Etats Belges Unis) proc<strong>la</strong>mé avec undrapeau <strong>de</strong>s mêmes couleurs.Lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> révolution belge <strong>de</strong> 1830, un certain avocat <strong>du</strong> nom <strong>de</strong> LucienJottrand confectionne un drapeau tricolore reprenant les couleurs <strong>du</strong> <strong>du</strong>ché <strong>du</strong>Brabant car les gens utilisent le drapeau français pour revendiquer leurindépendance. Or, ils ne sont pas français, ils sont belges (ou <strong>du</strong> moins,bientôt). La création <strong>de</strong> ce nouveau drapeau sera donc adopté avec fierté.Voici le b<strong>la</strong>son <strong>du</strong> <strong>du</strong>ché <strong>du</strong> Brabant.Fond <strong>de</strong> sable (noir), lion d’or (jaune) et <strong>la</strong>ngue et griffes <strong>de</strong> gueules (rouges).Au début, le drapeau belge disposait <strong>de</strong>s trois couleurs, mais réparties horizontalement.C’est le 30 octobre 1831 que le gouvernement provisoire officialise <strong>la</strong> bannière et p<strong>la</strong>ce lerouge à <strong>la</strong> hampe.Beaucoup donnent une signification aux trois couleurs. La plupart <strong>du</strong> temps ce serait noirpour les ressources minières, jaune pour les ressources agricoles et le rouge <strong>du</strong> sang versépour <strong>la</strong> patrie. Ca voudrait dire que ces significations dateraient <strong>du</strong> 16 ème ou 17 ème siècle.Peu probable. Mais, il semblerait que ces symboliques aient été données <strong>du</strong>rant <strong>la</strong>première guerre mondiale, lorsque les soldats cherchaient <strong>de</strong>s représentations <strong>de</strong>ralliements patriotiques.53 Merci à Raymond (secrétaire OSC 115) et Dave (chancelier OSC 116) pour les quelques détails importantspour compléter mon explication.34


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>b. Deuxième ban<strong>de</strong> qui croise <strong>la</strong> bannière : Selon le site où est passée <strong>la</strong><strong>calotte</strong>, <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième ban<strong>de</strong> varie. On trouve ainsi :Lieu Couleurs Signification Croisillons<strong>UCL</strong> et Cardijn (LLN) Argent et Azur Couleur <strong>de</strong>ILMH (Bruxelles) 54 Mater 55, KUL (Leuven),l’AlmaSaint-Louis, ICHEC,IEPK(BruxellesGueule et SinopleCouleur <strong>de</strong>BruxellesEcam (Bruxelles) Or et Azur Couleur <strong>de</strong>Saint-GillesFNDP (Namur) Sable et Gueule 56 Couleur <strong>de</strong> <strong>la</strong>province <strong>de</strong>NamurGand Sable et Argent Couleur <strong>de</strong>GandLiège Or et Gueule Couleur <strong>de</strong>LiègeKMKS Gueule et Or Couleur <strong>de</strong>MalinesENCBWAzur, Argent etGueuleCouleur <strong>de</strong>Nivelles Ban<strong>de</strong> <strong>du</strong> centre :- Ban<strong>de</strong> papale : Sur les <strong>calotte</strong>s liées à l’<strong>UCL</strong>, vous trouverez une ban<strong>de</strong> papale.Car le 9 décembre 1425, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> Duc <strong>de</strong> Brabant Jean IV,l’Université <strong>de</strong> Louvain est fondée par le pape Martin V.Cette ban<strong>de</strong> est formée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux couleurs Or et Argent. Dans les règleshéraldiques, le lien <strong>de</strong> l’or et <strong>de</strong> l’argent est interdit, on appelle ce<strong>la</strong> <strong>de</strong>s armesà l’enquerre. Cependant, le Pape par son statut peut être symbolisé en unifiantces couleurs. Par contre, ce sont bien les <strong>de</strong>ux couleurs qui symbolisent le pape54 ILMH, l’Institut Libre <strong>de</strong> Marie Haps à Bruxelles est sous le patronage <strong>de</strong> l’<strong>UCL</strong>, c’est pourquoi, ils ont lemême croisillon que l’<strong>UCL</strong>. Pareil pour Cardijn.55 Les significations propre aux couleurs <strong>de</strong> l’Alma Mater, mère nourricière, sont argent et azur car ilssymbolisent <strong>la</strong> chasteté et <strong>la</strong> pureté.56 Pour <strong>la</strong> petite anecdote, en 1982, lorsque les régionales voulurent instaurer <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> à Namur, <strong>la</strong> personnequi al<strong>la</strong> comman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s <strong>calotte</strong>s à Bruxelles confondit <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Namur (Sable et Gueule) avec<strong>la</strong> couleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville elle-même (Sable et Or).35


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>et ils représentent son pouvoir spirituel (il est le seul messager <strong>de</strong> Dieu) ettemporel (il a tout pouvoir lors <strong>de</strong> son mandat).- Couronne : Actuellement, vous trouverez sur les <strong>calotte</strong>s <strong>de</strong> Namur, unecouronne au milieu <strong>du</strong> croisillon. L’université <strong>de</strong> Namur a été fondée par le roiAlbert 1 er , c’est donc par un arrêté royal. Mais <strong>la</strong> couronne n’était pas présentedirectement, ce rajout spécifique a été fait par un prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> régionale quitrouvait amusant <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cer sa couronne sur le croisillon 57 .Les croisillons liégeois : Les croisillons sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> émerau<strong>de</strong> sont assezspécifiques. Il faut déjà savoir que contrairement à <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s <strong>calotte</strong>s, le croisillonne se porte pas au centre, mais décalé, <strong>de</strong> sorte que les étoiles soient au centre. Ils ontbien enten<strong>du</strong> <strong>la</strong> bannière aux couleurs belges, croisé avec le ruban <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline(couleur facultaires, souvent les mêmes que celles utilisées pour les rubans <strong>de</strong> pennesliégeoises), le tout broché d’un ruban d’enseigne dont <strong>la</strong> couleur et <strong>la</strong> décorationdépend <strong>de</strong> l’ordre dont le calottin est issuVoici les trois ordres :- Ordre <strong>du</strong> Toré : ruban émerau<strong>de</strong> avec un Toré- Ordre <strong>du</strong> Grand Séminaire : ban<strong>de</strong> papale avec une couronne- Ordre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Questure Raymaldienne : ruban émerau<strong>de</strong> avec une rose-croixA gauche se situe un autre ruban <strong>de</strong> bannière aux couleurs liégeoises (or et gueule)décoré d’un perron.57 Comme <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s éléments <strong>du</strong> folklore, on part d’un délire et tout le mon<strong>de</strong> le poursuit et finit par ydonner un sens…36


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>4. Les différents quadrantsCalotte vue <strong>de</strong> haut. L’avant est au sud et l’arrière au nord.La <strong>calotte</strong> est séparable en quatre quadrants. Chacun représentant une facette <strong>du</strong> calottin.Comme indiqué plus haut, les premières <strong>calotte</strong>s n’étaient pas très remplies. On y p<strong>la</strong>çait, toutd’abord, seulement les étoiles représentants les étu<strong>de</strong>s et puis vinrent <strong>de</strong>s b<strong>la</strong>sons avecsymboles religieux ou ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>du</strong> calotté. Quadrant 1 :Le premier quadrant symbolise les affiliations. Où le camara<strong>de</strong> a passé sa <strong>calotte</strong>(cercles, régionales ou même ordres). On peut aussi y voir le passage <strong>de</strong> lettres dansune autres associations. A ce moment là, il porte soit les lettres <strong>du</strong> cercle ou <strong>de</strong> <strong>la</strong>régionale, soit un insigne symbolique.On retrouve aussi les pin’s <strong>de</strong>s <strong>Cercle</strong>s/Régionales/Ordres avec qui le camara<strong>de</strong> a <strong>de</strong>saffinités. Il peut également porté un insigne <strong>de</strong> régionale d’un coté ou <strong>de</strong> l’autre <strong>de</strong> seslettres <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong> pour signifier <strong>de</strong> quelle régionale il provient.37


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong> Quadrant 2 :Le <strong>de</strong>uxième quadrant représente les étu<strong>de</strong>s. Les étoiles se lisent <strong>de</strong> droite à gauche.Les dorées marquent une première inscription - on se réfère à <strong>la</strong> ban<strong>de</strong> facultaire qui setrouve à l’arrière pour connaître l’étu<strong>de</strong> – et une argentée marquent une réinscriptiondans <strong>la</strong> même année. Mais lorsqu’une étoile dorée se trouve sur un fond, ce<strong>la</strong> signifieque le camara<strong>de</strong> s’est inscrit dans une autre étu<strong>de</strong> et il faut donc <strong>de</strong> nouveau se référerà <strong>la</strong> ban<strong>de</strong> facultaire qui se trouve à l’arrière et qui est ajoutée à droite <strong>de</strong> <strong>la</strong>précé<strong>de</strong>nte. Lorsqu’une étoile sur fond se trouve au-<strong>de</strong>ssus d’une autre étoile, ce<strong>la</strong>représente un cumule d’étu<strong>de</strong>s. Les <strong>de</strong>ux ban<strong>de</strong>s facultaires se chevauchent alors.38


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Pour les étu<strong>de</strong>s faites à l’étranger, l’étoile est alors rouge 58 et on peut p<strong>la</strong>cer undrapeau <strong>du</strong> pays concerné soit sur <strong>la</strong> ban<strong>de</strong> faculté, soit au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l’étoile(essentiellement, si c’est un erasmus).Concernant les insignes entourant les étoiles, il s’agit <strong>de</strong>s postes où <strong>de</strong>s rôles/gra<strong>de</strong>soccupés dans une association. Par exemple, le cochon à l’envers signifie que <strong>la</strong>personne a été baptisée. Il se situe en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième étoile, ce<strong>la</strong> veut doncdire qu’il a fait son baptême lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième année. Les années se lisent encolonne. La même année, il a également été responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue ou déléguéCulture. Les fonds <strong>de</strong> couleur sous les insignes représentent le comité interne danslequel le camara<strong>de</strong> occupe son poste. Ainsi un fond bleu indique le comité <strong>de</strong> baptêmeet un fond rouge, le comité <strong>de</strong> corona. Vous retrouverez <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s insignes plus bas.On peut également trouver <strong>de</strong>s insignes p<strong>la</strong>cer tout à droite <strong>de</strong>s étoiles, indiquant ceque le calotté a fait comme option en humanité avant d’arriver à l’université. 59 Quadrant 3 :Cette partie représente <strong>la</strong> personnalité <strong>du</strong> calotté. On peut y retrouver soncomportement en guindaille, mais aussi ses préférences et ses passions. Un singeindiquera qu’il est farceur et/ou b<strong>la</strong>gueur, un nounours qu’il aime beaucoup dormir etun âne, qu’il s’est blessé <strong>du</strong>rant une guindaille. Un insigne qui est propre à <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>,c’est <strong>la</strong> paire <strong>de</strong> mains d’amitié que <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s peuvent s’échanger poursymboliser leur amitié.58 Il n’y a pas d’étoiles rouges d’origine. Elles sont peintes à <strong>la</strong> main.59 Il n’y avait que quelques insignes pour l’indiquer à <strong>la</strong> base, mais à présent tout est bon pour remplir sa<strong>calotte</strong> et on trouve <strong>de</strong> tout, comme une valise pour ceux qui étaient en tourisme ou encore un sphinx pourceux qui étaient en option <strong>la</strong>ngue.39


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong> Quadrant 4 :Ce <strong>de</strong>rnier quadrant représente <strong>la</strong> partie folklorique. C’est-à-dire tout ce qui est pin’sd’événements, d’autres associations (sans affiliation directe) ou encore <strong>de</strong>s insignesqui ne portent plus leur signification d’origine. Une clé par exemple ne voudra pas diredélégué location comme au <strong>de</strong>ssus d’une étoile, mais que le camara<strong>de</strong> a vécu unehistoire en rapport avec une clé. La plupart <strong>du</strong> temps, on p<strong>la</strong>ce un fond <strong>de</strong> couleur sousl’insigne pour bien montrer qu’il perd son appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> base. On peut aussi retrouver<strong>de</strong>s ordres bidons 60 représentés par <strong>de</strong>s lettres sur une ban<strong>de</strong>. Mais on peut égalementremarquer une ban<strong>de</strong> située entre le premier et le <strong>de</strong>rnier quadrant aux couleurs d’unerégion. C’est alors un ordre ou une association liée à <strong>la</strong> régionale <strong>du</strong> calotté.L’année <strong>du</strong> passage <strong>de</strong> <strong>calotte</strong> peut se retrouver autant dans le troisième que dans lequatrième quadrant sur les <strong>calotte</strong>s Bruxelloises et Louvanistes. Pour dater, on part <strong>de</strong>l’année 1895 bien sur. Ainsi, 112 ème année signifie que le camara<strong>de</strong> a été calotté en2007. A Namur, ils démarrent <strong>de</strong> l’année 1982 61 qui est l’instauration <strong>de</strong>s corona. Onpeut trouver une petite étoile à coté <strong>de</strong>s chiffres. Elle indique que <strong>la</strong> corona <strong>du</strong>camara<strong>de</strong> a été <strong>la</strong> première ou <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière <strong>de</strong> l’année civile 62 .Un insigne qu’on trouvera également dans le troisième ou <strong>de</strong>uxième quadrant est leGambrinus. Il est sensé indiquer que le camara<strong>de</strong> est digne dans l’ivresse. Avec sesvariantes modifiant <strong>la</strong> signification, comme à l’envers : indigne.60 C’est une parodie <strong>de</strong>s vrais ordres, mais <strong>la</strong> plupart <strong>du</strong> temps, sans co<strong>de</strong>x, ni chant. Simplement unrassemblement <strong>de</strong> personne autour d’un même délire.61 En vérité, l’an 0 est 1981 et nous nous référons donc à l’an 1 pour pouvoir se référer.62 Il y a plusieurs façon <strong>de</strong> l’indiquer. Soit en p<strong>la</strong>çant une petite étoile dorée <strong>de</strong>vant pour indiquer que c’est <strong>la</strong>première ou <strong>de</strong>rrière les chiffres pour indiquer que c’est <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière. On peut également prendre une petiteétoile dorée pour première et argentée pour <strong>de</strong>rnière.40


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>5. L’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> :Actuellement <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong> l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> est <strong>de</strong> <strong>la</strong> même couleur que le calot.Mais comme on le faisait il y a plusieurs années, certains choisissent d’y mettre <strong>la</strong>même couleur que leur faculté ou régionale (mais cette <strong>de</strong>rnière est plus rare).Comme indiqué plus haut, un trou à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> indique son dépuce<strong>la</strong>ge.Des insignes peuvent également se retrouver <strong>de</strong>dans. Ils sont ce qu’on appelle le jardinsecret. Ce sont tous les insignes liés à <strong>de</strong>s actes sexuels surpris ou révélé 63 . Comme parexemple, <strong>la</strong> carotte vou<strong>la</strong>nt dire que le camara<strong>de</strong> s’est fait surprendre en plein rapportsexuel. Ou encore <strong>la</strong> flèche, indiquant que le camara<strong>de</strong> est éjacu<strong>la</strong>teur précoce.63 Ils sont bien enten<strong>du</strong> tous discernés.41


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>6. Les insignes :Il se peut qu’il manque <strong>de</strong>s insignes dans les listes suivantes. Ce<strong>la</strong> est essentiellement<strong>du</strong> au fait que certains disparaissent et d’autres apparaissent chaque semaine. Liste <strong>de</strong>s insignes situés dans le <strong>de</strong>uxième quadrant :Certaines significations peuvent avoir plusieurs insignes et inversement. Ce<strong>la</strong> dépend<strong>du</strong> cercle ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> régionale et <strong>de</strong>s préférences <strong>de</strong> ceux-ci. Il y a aussi <strong>de</strong>s postes quisont propres à une association et ne se retrouvent que sur certaines <strong>calotte</strong>s.AbeilleBacchus sur fond bleuBacchus sur fond jaune 64Service ren<strong>du</strong> à un cercle ou une régionale(décerné par un Prési<strong>de</strong>nt)Doré : Roi/reine <strong>de</strong>s bleusArgent : Vice-roi/reine <strong>de</strong>s bleusDoré : Roi/reine <strong>de</strong>s rois/reinesArgenté : Vice-roi/reine <strong>de</strong>s rois/reinesBouffon Responsable d’un poste 65BourseCaisse enregistreuseChopeCiseauCléClés croiséesClé <strong>de</strong> solCochonCouronne doréeCouronne argentéeEcureuilEpis <strong>de</strong> bléEtoileG<strong>la</strong>ive/épéeTrésorierTrésorier (bien équipé)Délégué barVers le bas, rasé et vers le haut ton<strong>du</strong>Délégué locationTrésorierCantor ou délégué sonorisationA l’envers 66 baptiséPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Cercle</strong>/RégionaleSur fond bleu : Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> baptêmeSur fond rouge : Grand-maître <strong>de</strong> coronaVice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>Cercle</strong>/RégionaleSur fond bleu : Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> baptêmeTrésorierResponsable sandwich/cafétériaDorée : une première inscription dans uneannée d’étu<strong>de</strong>Argentée : Une réinscription dans une annéed’étu<strong>de</strong>Censeur <strong>de</strong> coronaGrenouille Responsable d’un poste 67 .64 On y ajoute aussi quelques fois une couronne.65 Cet insigne peut remp<strong>la</strong>cer un insigne n’existant pas pour indiquer un certain poste. Par exemple, déléguéfolklore. Il peut également être utilisé pour le délégué Revue dans certains cercles, tout comme le masque.66 Certains p<strong>la</strong>cent un cochon à l’endroit pour indiquer qu’ils sont fossiles (ils ont donc commencé leurbaptême, mais ne l’ont pas fini).42


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Palme 68DiplôméPalmierDélégué cocktail-bar ou soirée spécialePlumeSecrétairePresse d'imprimeurDélégué <strong>du</strong> journal facultaireSabot Délégué Revue ou Culture 69SkiDélégué sports d’hiverTambourDélégué C<strong>la</strong>shDorée : secon<strong>de</strong> session totale réussieTête <strong>de</strong> mort avec fémursArgentée : secon<strong>de</strong> session totale ratée Liste <strong>de</strong>s insignes facultaire et leur ban<strong>de</strong> :Arts et Diffusions Satin B<strong>la</strong>nc et NoirAssistant social(Cardijn)Velours Rose Nœud <strong>de</strong> magicienBeaux-arts Satin Bleu Palette <strong>de</strong> peintureBiologie Satin Mauve Symbole sexuels mêlésBiomédicale Velours Rouge Symbole sexuel mêlésChimie Velours Mauve A<strong>la</strong>mbicCriminologie Satin Bor<strong>de</strong>aux Ba<strong>la</strong>nce + G<strong>la</strong>iveDentisterie Velours Rouge Mo<strong>la</strong>ireDroit Satin Bor<strong>de</strong>aux Ba<strong>la</strong>nceE<strong>du</strong>cation physique Velours Rouge Anneaux olympiqueENCBW Satin Noir et magenta Ca<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logieESPO (Scienceséconomiques,politiques etsociales)FSA (IngénieurCivil)Satin Jaune LauriersGros grainBleuChimieElectromécaniqueInformatiqueCompas, marteauMicroscopeRésistance ou Ec<strong>la</strong>irPuce67 Dans certains <strong>Cercle</strong>s ou certaines Régionales, une grenouille sur fond bleu indique que le calotté a étécomitard <strong>de</strong> baptême ou encore pour indiquer que l’on est délégué <strong>de</strong> cours. Ce folklore n’a pas lieu au <strong>Psycho</strong>.68 On peut p<strong>la</strong>cer une petite palme pour indiquer que l’on est diplômé <strong>de</strong> bacca<strong>la</strong>uréat et une plus gran<strong>de</strong> pourle diplôme <strong>de</strong> master.69 On peut également mettre une faux.43


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>MatériauxMath AppliquéesMécaniqueA<strong>la</strong>mbicF<strong>la</strong>mbeaux croisésBoulonGéographie Satin Mauve GlobeGéologie Satin Mauve Piolets croisésIng. Agronome Gros grain Vert CharrueIng. Commercial Gros grain Orange Ca<strong>du</strong>cée d’HermèsIng. In<strong>du</strong>strielKiné.Gros grain Mauve et noir Bobine, éc<strong>la</strong>ir, compaset marteauVelours Rouge Anneaux olympique etCa<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cineMathématiques Satin Mauve F<strong>la</strong>mbeaux croisésMé<strong>de</strong>cine Velours Rouge Ca<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cineParamédical Velours Rose CiseauxPharmacie Velours Vert Ca<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> PharmaciePhilo et lettres Satin GrisSoleilArchéologieC<strong>la</strong>ssiquesGermaniquesHistoireRomanesPlume et pioletCasque <strong>de</strong> MinerveAigle déployéCasque <strong>de</strong> PériclèsPlumePhilosophie Gros grain B<strong>la</strong>nc Athéna casquéePhysique Satin Mauve Aimant et bobines<strong>Psycho</strong>logie Satin Bleu azur 70 Ca<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>logieSciences religieuses Satin MauveThéologie Satin Mauve LivresVétérinaireVelours Bleu roi Ca<strong>du</strong>cée <strong>de</strong> Vétérinaireou tête <strong>de</strong> cheval70 Beaucoup pensent que <strong>la</strong> couleur <strong>du</strong> <strong>Psycho</strong> est le bleu roi. Or, il n’en est rien, c’est le bleu azur qui est notrecouleur. C’est d’ailleurs comme ce<strong>la</strong> qu’on reconnait <strong>de</strong> dos un calotté qui fait ses étu<strong>de</strong>s en psychologie, maisqui ne vient pas <strong>du</strong> <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong>.Il faut savoir aussi que <strong>la</strong> couleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> psychologie n’est pas bleu, mais orange.44


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong> Les insignes concernant <strong>la</strong> personnalité :AncreLes insignes suivi d’un * signifient qu’ils doivent être décerné et que le calotté ne peutpas se les auto-décerner.Les insignes suivi <strong>de</strong> ** signifient qu’ils doivent être p<strong>la</strong>cé dans le jardin secret.Amour <strong>de</strong> <strong>la</strong> navigationAne Blessé en guindaille 71Bacchus*Bite vo<strong>la</strong>nte 72Bouteille <strong>de</strong> champagne*Bouteille <strong>de</strong> vinCa<strong>de</strong>nas*Carotte**Cartes à jouerCasque romainCerf*Chaîne d'argent sur le calotChaîne d'or sur le calotChameauChauve-sourisChopeClé <strong>de</strong> solChouetteCocotte en papierCoq wallonCor <strong>de</strong> chasse*Crabe*DauphinDé à jouerEléphantEpi <strong>de</strong> blé*Amour <strong>du</strong> vin et <strong>de</strong> <strong>la</strong> fêteQui change <strong>de</strong> lit très souventComa éthylique prouvéAmour <strong>du</strong> vinSoumisSurpris en plein acte sexuel en guindailleAmour <strong>du</strong> jeu ou joueurHumanités <strong>la</strong>tinesAr<strong>de</strong>ur sexuelFiancéMariéA l’endroit : cœur à prendreA l’envers : cœur prisNuit b<strong>la</strong>nche pour motif estudiantinAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> bièreAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> musiqueNoctambuleBrosseur <strong>de</strong> coursWallonGrand chasseur/dragueur <strong>de</strong>vant l’éternelLent dans les étu<strong>de</strong>sAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> natureJoueur ou rôlisteHumour lourdRadin71 La plupart <strong>du</strong> temps, c’est plâtré en guindaille.72 Pour les garçons45


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>Epi <strong>de</strong> blé + faucille*EpsilonEscargot*Etoile fi<strong>la</strong>nteFer à chevalA l’endroit : chanceux aux étu<strong>de</strong>sA l’envers : malchanceux aux étu<strong>de</strong>sHumanités en math fortesLenteur dans les tâchesQui s’éclipse discrètement en guindailleSuperstitieuxFeuille <strong>de</strong> vigne* Perte <strong>de</strong> <strong>la</strong> virginité masculine 73Flèche**Fleur <strong>de</strong> LysFourchetteGazelle*Girafe*Grappe <strong>de</strong> raisinEjacu<strong>la</strong>teur précoceRoyalisteFin gourmetRapi<strong>de</strong> à l’à-fondGran<strong>de</strong> gueuleAmour <strong>du</strong> bon vinHomard* Mène grand train <strong>de</strong> vie 74IndienGéronimoKangourou* Grand dragueur qui conclut à chaque soirée 75Koa<strong>la</strong>*Lampe d’A<strong>la</strong>dinLapinLime*LionLivresS’endort en coronaHumanités c<strong>la</strong>ssiques (gréco-<strong>la</strong>tines)Qui change souvent <strong>de</strong> litFin baiseurF<strong>la</strong>mand ou patrioteAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> littératureLocomotive Humour très lourd 76LyreAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique, <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse et <strong>de</strong> <strong>la</strong>poésieMains qui se serrent*MasqueMoule vo<strong>la</strong>nte 77Navet**Nounours*Palette vernieAmitié partagéeChange <strong>de</strong> personnalité dans l’ivresseQui change <strong>de</strong> lit souventSurpris en pleine sodomie en guindailleAmour <strong>de</strong> son litAmour <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture73 Certains calottés le p<strong>la</strong>cent en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’étoile <strong>de</strong> l’année où le dépuce<strong>la</strong>ge sexuel à eu lieu.74 et 75 Ces insignes se trouvent essentiellement à Bruxelles.76 On dit souvent qu’une locomotive vaut dix éléphants77 Pour les filles46


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>PalmierG<strong>la</strong>n<strong>de</strong>urPapillon*Vo<strong>la</strong>gePen<strong>du</strong>MariéPerroquet*PinailleurPhiHumanités en science-fortesPigeonPigeonPingouinBagarreur ou fille froi<strong>de</strong>PlumeAmour <strong>de</strong> l’écriturePoireau**Surpris en pleine fel<strong>la</strong>tion en guindaillePoisson*Est sorti avec un thonPoule*Fille très chau<strong>de</strong>RatPique-assietteRhinocérosEspèce en voie <strong>de</strong> disparitionRose*Perte <strong>de</strong> <strong>la</strong> virginité féminineSabotAmou <strong>du</strong> théâtreSabre (pointé vers le haut)*Fin baiseurSinge*Farceur/b<strong>la</strong>gueurSou troué*Nuit passée au poste pour motif <strong>de</strong> guindailleSphinx avec petites étoiles 78PolyglotteSquelette jambes ferméesAmour <strong>de</strong> l’anatomie masculineSquelette jambes ouvertesAmour <strong>de</strong> l’anatomie féminineSquelette renverséAmour <strong>du</strong> sexe opposéTête <strong>de</strong> bisonBuffaloTête <strong>de</strong> chevalAmour <strong>de</strong> l’équitationTête <strong>de</strong> mort sans fémur Guindailleur à mort 79Trèfle à 3 feuillesMalchanceuxTrèfle à 4 feuillesChanceuxValiseAmour <strong>de</strong>s voyagesVo<strong>la</strong>ntCon<strong>du</strong>ite en état d’ivresseZéroSaoul avant minuit78 Les petites étoiles représentent le nombre <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngues parlées.79 Est décerné aux camara<strong>de</strong>s qui ne vivent que pour <strong>la</strong> guindaille47


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong> Les insignes et couleurs <strong>de</strong>s régionales :Athoise Gouyasse Or, argent et pourpreBW Djan-Djan Azur, argent et gueuleBinchoise Gille Azur et orBruxelloise Manneken-Pis Gueule et sinopleCaroloChassis à molette ou <strong>la</strong>mpe <strong>de</strong>mineurArgent et sableCentrale Tête <strong>de</strong> louve Azur et argentChimacienne Loup <strong>de</strong> profil Gueule et argentEnghiennoise Titjes Argent et sableEumaviaMonogramme <strong>de</strong> l’EumaviaLovaniensisLiège Perron ou le Toré Gueule et orGueule, argent et sinopleLuxembourg Hure Gueule, argent et azurMons Le singe <strong>de</strong> Mons Gueule et argentMouscron Hurlu Argent et gueuleNamur Caracole Sable et gueuleTournai Tour Gueule et argent48


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>DiversLa mère Gaspard :C’est un chant entonné souvent et exclusivement en fin <strong>de</strong> corona. Les camara<strong>de</strong>s seréunissent en cercle au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle avec une bière à <strong>la</strong> main et chantent :« Nous avons soifEt notre verre est vi<strong>de</strong>Buvons, les amis,Il n’en est pas question,Tant pis, tant pisSi <strong>de</strong>s voisins stupi<strong>de</strong>sN’aiment pas le bruitLes rires et les chansons.Tu sauras bienSi <strong>la</strong> patrouille arriveTu sauras bienSi <strong>la</strong> patrouille vientTu nous cacherasTous les <strong>de</strong>ux dans <strong>la</strong> caveTu nous cacheras dans <strong>la</strong> cave aux vins. »Chaque membre heurte son verre contre celui <strong>de</strong> son voisin en chantant :« Allons, <strong>la</strong> Mère Gaspard, encore un verre, encore un verre,Allons <strong>la</strong> Mère Gaspard encore un verre, il se fait tardSi l’paternel, si l’paternel revient,On lui dira qu’son fils est toujours plein, plein, plein… »Celui qui cogne son verre au mot « plein » doit le vi<strong>de</strong>r en à-fond puis il se retire. Le <strong>de</strong>rnierbuveur restera seul au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> Corona pour vi<strong>de</strong>r sa chope.D’après le fondateur <strong>du</strong> site www.quevive<strong>la</strong>guindaille.be, ce chant proviendrait <strong>de</strong> Bruxelles.Et ce serait au Diable au Corps, un ancien café étudiant qui se trouvait au numéro 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> rueau Choux que fusse composée cette chanson à boire. Le père Gaspar était le patron <strong>de</strong>l’établissement et son fils, Marcel Gaspar, un étudiant en polytechnique au début <strong>de</strong>s années1920 à l’ULB. Malgré tout, on parle d’une mère Gaspard avec un D contrairement auxpropriétaires <strong>de</strong> ce café.D’autres explications proviennent <strong>de</strong> <strong>la</strong> légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tchantchès <strong>de</strong> Liège. Ce <strong>de</strong>rnier seraitvenu au mon<strong>de</strong> en chantant <strong>la</strong> mère Gaspard. Etant donné le fait que ce personnagesymbolique possè<strong>de</strong> une soif inapaisable, il est normal d’y lier une chanson à boire <strong>de</strong> <strong>la</strong> sorte.Une personne pouvant peut-être nous éc<strong>la</strong>irer là-<strong>de</strong>ssus est André Verchuren, unaccordéoniste qui ajouta à ses chansons à boire, « Allons <strong>la</strong> mère Gaspard » dans les annéescinquante. Mais il faut se dépêcher à lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r car il fête ses nonante ans cette année(2010).Malgré tout, une chose est sûr : Cette chanson retrace une fin <strong>de</strong> soirée type. Des étudiants seretrouvent dans leur café qui sert <strong>de</strong> quartier général, il est temps <strong>de</strong> rentrer, mais ilscontinuent <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>r à boire. La patrouille qui est citée dans <strong>la</strong> chanson, ce sont lesagents <strong>de</strong> police qui arrêtaient les étudiants qui ne respectaient pas le couvre-feu.49


<strong>Syl<strong>la</strong>bus</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calotte<strong>Cercle</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>UCL</strong>La femme <strong>du</strong> roulier :Lorsque minuit sonne, il est courant d’entonner cette chanson lors <strong>de</strong>s corona.Ce chant date <strong>de</strong> 1850, originaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>du</strong> Berry en France, mais avec quelquesvariantes. D’ailleurs, on peut retrouver plusieurs nuances d’après le lieu où il est chanté, quece soit <strong>de</strong> villes ou <strong>de</strong> pays différents, mais aussi <strong>de</strong> cercles ou régionales.Le roulier était une personne qui transportait dans son chariot diverses marchandises.Il est minuit, <strong>la</strong> femme <strong>du</strong> roulierS'en va <strong>de</strong> porte en porte, <strong>de</strong> taverne entaverne,Pour chercher son mari, tireli, avec une<strong>la</strong>nterne. (bis)"Madame l'hôtesse, où donc est monmari?""Ton mari est ici, il est dans <strong>la</strong> soupente,Il y prend ses ébats, tire<strong>la</strong>, avec notreservante." (bis)"Cochon d' mari, pilier <strong>de</strong> cabaret,Ainsi tu fais <strong>la</strong> noce, ainsi tu fais ripaille,Pendant que tes enfants, tire<strong>la</strong>n, sontcouchés sur <strong>la</strong> paille." (bis)"Et toi <strong>la</strong> belle, aux yeux <strong>de</strong> mer<strong>la</strong>n frit,Tu m'as pris mon mari, je vais te prendr'mesureD'une bonne culotte <strong>de</strong> peau, tirelo, qui necraint pas l'usure." (bis)"Tais-toi, ma femme, tais-toi, tu m' faischierDans <strong>la</strong> bonne société, est-ce ainsi qu'on s'comporte?J' te fous mon pied dans l' cul, tirelu, si tun' prends pas <strong>la</strong> porte." (bis)"Pauvres enfants, mes chers petits enfants,P<strong>la</strong>ignez votre <strong>de</strong>stin, vous n'avez plus <strong>de</strong>père;Je l'ai trouve couché, tirelé, avec une autremère." (bis)"Il a raison, s'écrièrent les enfants,D'aller tirer son coup, avec celle qu'il aime,et quand nous serons grands, tire<strong>la</strong>n, Nousferons tous <strong>de</strong> même." (bis)"Méchants enfants, sacrés cochonsd'enfants",S'écrie <strong>la</strong> mère furieuse, et pleine <strong>de</strong> colère"Vous serez tous cocus, tirelu, comme lefut votre père." (bis).50


Bibliographie et remerciementLiénart, F., Poncin, B., Trousson, Ph. (2009). Ordre souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>. Libermemorialis.Koot, J. (1983). Io Vivat – Les étudiants <strong>de</strong> L’université.Aca<strong>de</strong>micus Neo-Lovaniensis Ordo (2010) ; Le Bitu Magnifique.Documents d’archives <strong>de</strong> l’Ordre Souverain <strong>de</strong> <strong>la</strong> Calottewww.guindaille.comwww.md.ucl.ac.bewww.cbme<strong>de</strong>cine.bewww.ars-moriendi.bewww.crmsf.beMerci à tous…Merci aux fondateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>, aux vieux cul et aux jeunes qui continuent <strong>de</strong> fairevivre ce folklore. Merci à Renaud Cornil qui m’a beaucoup aidé et soutenu pour <strong>la</strong>création <strong>de</strong> ce syl<strong>la</strong>bus. Merci à Imre Marko pour m’avoir également aidé à l’é<strong>la</strong>boration<strong>de</strong> ce syl<strong>la</strong>bus et pour m’avoir permis <strong>de</strong> monter à un rang supérieur dans <strong>la</strong> guindaillecalottine, à Bacchus qui par son immense savoir sur <strong>la</strong> <strong>calotte</strong> et ses <strong>de</strong>ux conférences m’adonné énormément d’éléments pour comprendre l’histoire <strong>de</strong> notre folklore. Merci àIngrid <strong>de</strong> m’avoir calotté, à mon co-impétrant Max P-M, à ma marraine <strong>de</strong> <strong>calotte</strong>, Justineet à Fred mon parrain officieux pour m’avoir appris le Gau<strong>de</strong>amus et tout ça. A mesfilleuls <strong>de</strong> <strong>calotte</strong> pour m’avoir permis <strong>de</strong> leur apprendre notre folklore et à eux <strong>de</strong> m’avoirappris également. Merci à mes parents <strong>de</strong> ne pas se rendre compte à quel point jeguindaille. Merci à ma sœur pennée <strong>de</strong> me tolérer malgré tout. Merci aux vieux cul avecqui j’adore guindailler. Merci aux porteurs <strong>de</strong> penne, faluche, czapka, felucca, bierpet etautres <strong>de</strong> me donner à chaque fois envie <strong>de</strong> leur montrer ma <strong>calotte</strong> et <strong>de</strong> découvrir leurfolklore. Et surtout, merci au <strong>Cercle</strong> <strong>de</strong> <strong>Psycho</strong> <strong>de</strong> Louvain-<strong>la</strong>-Neuve, où tout acommencé…Ut semper vivat crescat floreatsque <strong>la</strong> <strong>calotte</strong>51

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