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Bitardbourg, 5' d'arrêt! - HELARY.NET

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Notre invité :MANUEL «MANU» SEGURA«Puisque notre actualité est leLe Gaudeamus Igitur : Le Gaudeamus Igitur :Tu cites un futur musée, dequoi s’agit-il?Un musée du folklore étudiantou plutôt un musée del’étudiant?Manu :Un musée de l’Etudiant, quipuisse aborder tous les aspectsde la vie estudiantine, sesengagements, ses activités,occupations etc.Si pour l’aspect desengagements les archives, fondset structures ne manquent pas,il en est autrement en cequi concerne les activitésfolkloriques.J’aime à penser qu’un telmusée puisse aussi servird’archives et donc de centrede documentation.Plus qu’un lieux de mémoirefigée, j’aimerais savoir qu’ilpermette à des chercheurs defouiller ce mondeestudiantin plus loin que je nel’ai fait, et peut-être ainsi servirà abattre le mépris intellectuelqui en France accueille lefolklore estudiantin depuis unequarantaine d’année, alors qu’ilest reconnu et même valorisé àl’étranger.Un ancien Doyen de facultéme disait que le milieu universitairetrouve cela fantastique àl’étranger, mais tellementobsolète en France.Donc tes recherches portentplus sur les vestigesfolkloriques estudiantins.Comment acquiers-tu cespièces patrimoniales?Manu :En les achetant la plupart dutemps, que ce soit en chinantou autre.Parfois, j’ai la chance derecevoir un leg ou un don.Le Gaudeamus Igitur :Certaines de ces piècesatterrissent de temps à autresdans une exposition, enattendant l’ouverture dumusée.La divulgation des pièces dece patrimoine comportetoutefois des inconvénients,lesquels?Manu :Alors elles n’atterrissent pasdans une exposition, mais nousen organisons à la demanded’associations oud’universités.Ces objets sont récoltés pourêtreconservés et montrés, il n’y aaucun inconvénient à cela.Le Gaudeamus Igitur :«Estudiantinerie», de quois’agit-il?Manu :Estudiantinerie est unnéologisme pour traduire ceque les Allemands appellent«studentika», à savoir les objetsliés au monde estudiantin.C’est un groupe de passionnéspar le monde estudiantin etson folklore. Les membresproviennent de différents payseuropéens. Nous échangeonsnos informations sur les objetsque nous acquérons, leurfonction, leur histoire, etpermettons ainsi de donner dusens à ces objets.C’est aussi l’occasion departager nos connaissances dumonde estudiantins et del’appréhender à une échelleplus grande.Le Gaudeamus Igitur :Les gens d’estudiantineriet’aident-ils dans le projet dumusée?Y travailles-tu en solo oud’autres passionnés ytravaillent avec toi?Manu :L’idée d’un musée en Francefait partie des aspirations detous les membres françaisd’Estudiantinerie....Le Gaudeamus Igitur :D’autres passionnéstravaillent-ils à des projetssimilaires à taconnaissance, et as-tu desprojets de collaboration aveceux?8


Les étudiants et leur falucheUn CD-Rhum édité par Manuel «Manu» SeguraComme nous l’avonsprécisé précédemment,notre invité est l’auteurd’un CD-Rhum intitulé«Les étudiants et leurfaluche».C’est le fruit de longuesrecherches passées àchiner tout ce qui a traitau folklore estudiantin,avec l’espoir d’ouvrir un jourun musée.En attendant, dans le but avouéde publier ses recherches, ilsort ce CD-Rhum.Ce CD-Rhum fut édité àcompte d’auteur en tiragetrès limité, et ne sera jamaisretiré, puisque le fruit de cesrecherches, ainsi que la miseen page fut détruite en mêmetemps que le disque dur quiservit à le réaliser.10


Folklore français : Oui, mais lequel?La France peuts’enorgueillir de compter plusieurs types de folklores,voici un petit état des lieux non exhaustif :L’usinage de l’ENSAM, la faluche qui se décline en :baptême de faluchards (limité à quelques individus), baptême de faluchés (baptêmes de masse),noviciat de l’Ordre du Vénéré Bitard (Loué Soit-Il!), basochards, ...Les tonus (qui semblent ne pas être forcément liés à la faluche, même si beaucoup d’entre eux arborent cette coiffe.),les «prépas» et leurs khâlots, les Tunos.L’E.N.S.A.M.Mise au banc des accusés par la chaînede télévision France 2 voici quelquesannées, l’Ecole Nationale Supérieured’Arts et Métiers proteste au nomdes Traditions.Et des Traditions, elle en a! Carcette école fut fondée en 1792 parle Duc de Liancourt, futur Duc dela Rochefoucault pour les enfantsorphelins, ou de soldats blessés, deson régiment.Lorsqu’il fut contraint de quitterla France pour préserver sa vie, leDuc se rendit tant en Angleterrequ’aux Amériques d’où il revinten 1899, riche des techniquesétrangères.Il ne fallut que quelques annéespour ouvrir d’autres sites àSaint-Maximin, qui fut éphémère,et à Beaupreau qui déménagearapidement sur Angers.Les étudiants de l’ENSAM, aussinommés Gadz’Arts, aiment àpenser que leur folklore datede cette époque.Pour étayer leur conviction, ilscitent le compagnonnage, dontplusieurs de leurs enseignantssont issus, ainsi que lessimilitudes dans les rituelsd’enseignement. Lesaccointances franc-maçonniquesdu Duc peuvent tout autant lesexpliquer.Cela explique aussi le côtétrès fermé des Traditionsde l’ENSAM, et pourquoi cemanque de transparence attireautant la presse et les liguesanti-bizuthage.Mais tous ceux qui ont vécu etapprécié un folklore estudiantin savent àquel point les articles «bien pensants»détournent la réalité des faits. Gageonsqu’il en soit de même des Traditionsdes Gadz’ Arts...La FalucheLorsqu’en 1848, un journaliste nomméJean Watripon incite dans son papiernommé «La lanterne du Quartier-Latin»les élèves de toutes les écoles supérieuresà se regrouper en une vaste association,les autorités ne sont pas encore encline àvoir ça d’un bon oeil. Le projet est tropprécoce, et la feuille trop éphémère.C’est un autre journal, «Le cri duPeuple» qui finit par fédérer ces jeunes,à ses dépends. Car en cette fin d’année1883, il édite un article adressé auxétudiants où la haine et la grossièretétiennent lieu d’arguments.Techniques d’usinage :Département production et génie industriel :FabricationPrésenter et classer les différentes techniquesd’usinage par enlèvement de copeaux. Donner àl’élève-ingénieur les principales notions permettantla prise en compte des contraintes de fabricationpour la prédétermination industrielle d’uneopération d’usinage.. Programme- Présentation de l’usinage par enlèvement decopeaux parmi les techniques de fabricationmécanique.- Bases théoriques de l’enlèvement de copeaux parcisaillement- Méthodologie générale d’une opérationélémentaire d’usinage- Travaux pratiquesSource : http://www.ensam.fr/Formations/Form.initiale/cycle_gen/uv_tdu.htmDe l’indignation qui s’ensuit, naît«L’Association Générale des Etudiants»afin d’avoir un organe à même de lesreprésenter. Des associations semblablesexistent déjà dans les villes de Nancyet Lille, et d’autres villes suivent cetexemple dans tout le pays.L’ «A» voit le jour.Entre les AGE, les contacts sontfréquents, mais bientôt naissent lesprémices des liens internationaux, avecL’Université Libre de Bruxelles, maisencore avec l’Université de Bologne quifête ses huit cents ans en 1888, etdont ils ramènent un béret mou quidevient la coiffe des étudiants de France.Ce béret est d’ailleurs vite surnommé«faluche» par les lillois, ce qui faitréférence à un pain plat et moude leur région. Gageons aussi quele terme de faluche ressemblant aunom de «felucca» donné aux coiffesitaliennes, ne soit pas pour rien dansl’acceptation du nom par tout le pays.Les descendants des membres de l’ «A.»se divisent au point de vue folkloriquesous plusieurs niveaux, mais tous sereconnaissent au port de la faluche.En voici quelques-uns, cités par ordrealphabétique :Les faluchardsLes faluchards sont regroupésessentiellement par ville d’études.Leur hiérarchie est fluctuante suivant lacité qui les accueille. La majorité descas se compose d’un Grand-Maître parfilière d’études et par ville. Celui-ci sefait parfois aider de Grand-Chambellans.Ce système fut mis en place en 1986.11


Page pouvant être réservée à Poitiers, villeuniversitaire13


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Chant de l’Ordre du Vénéré Bitard (Loué Soit-Il!)Air : «Les Montagnards»Bitard, notre Dieu Vénéré,Protège-nous toujours,De tes forêts de Ligugé,Où tu t’esbats tout le jour,Songe à tes escholiers fidèles,Sur eux sans cesse étends tonaile.Ohé escholier, Ohé escholier !Louons en choeur !Louons en choeur !Du plus profond de notre coeur,Le Bitard Vénéré, (Loué soit-Il!)Ah, ah, ah, ah, ah, ah, (bis)Soyons gais !Soyons gais !Soyons gais !Car le Bitard, car le Bitard,Soyons gais !Soyons gais !Soyons gais !Car le Bitard est là,Car le Bitard, car le Bitard,Car le Bitard est laaaaaaaaaa...On trouve déjà trace de l’hymneactuel en 1953.Il est entonné pour débutercomme pour clore les réunions,ainsi qu’à tous les momentsimportants de la «semaineestudiantine».Il existe deux chansons dites«du Bitard», écrites par RogerJozereau. L’une d’elle étaitchantée sur l’air du Furet.15


La semaine estudiantineNous l’avons vu, la semaineestudiantine est plus ancienne quel’Ordre.C’est M. G. Audebert qui remis àl’honneur le culte du Bitard ainsique la semaine estudiantine en1936-1937. Dès cette époque, lachasse fut intégrée à la semaine.La semaine estudiantine est unpur moment de bonheur pour lesmembres de l’ordre, une bullehors du temps leur permettant desouffler un peu du dur labeur quesont leurs études.Elle est aussi une manière deremercier les autoritésuniversitaires et civiles de leurcompréhension aux débordementsque peuvent parfois provoquerleurs agapes.Ne se rendaient-elles pas, jusqu’ily a peu, dans le commissariatde police de Poitiers afin desceller une nouvelle entente avecle guet, et se recueillir devant unManneken-Pis portant la faluche?La chasseDe nos jours, la chasse seperpétue, et dans les bois deSaint-Benoît, l’Ordre au grandcomplet s’en va fêter à lafois le Vénéré Bitard (Loué-Soit-Il!), et le bonheur dese retrouver tous ensemble.Après un repas festif , lesmembres de l’ordre sepréparent à la chasse qui neviendra qu’à la tombée du jour.Ce Manneken-pis fut offert en reconnaissance parles autorités belges réfugiées à Poitiers durantla seconde guerre mondiale. Il est l’une des sixcopies officielles autorisées. Beaucoup d’élèveset de professeurs avaient en effet fui là-bas,notemment à la fermeture de l’U.L.B. en 1941.C’est l’Ordre du Vénéré Bitard (Loué-Soit-Il!) quilui remit les attributs estudiantins et lui rajouteraune étoile chaque année!Au crépuscule, à l’heure où leVénéré Bitard (Loué-Soit-Il!) sortde son logis pour venir humerl’air du soir, le signal est donnédu départ de la chasse!Heureusement, le Vénéré Bitard(Loué-Soit-Il!) laisse des marquesévidentes de son passage, et pourles chasseurs aguerris que sontles membres de l’ordre la traceest assez claire à suivre.Mais le Vénéré Bitard (Loué-Soit-Il!) ne se laisse attraperque par la bonne personne, cellequ’Il aura choisi!Louons sa sagesse!En guise de conclusion, n’oublionspas que l’ordre défend et lutte pourla survie de la pensée paillarde etcanularesque.Des tenues vestimentairessont de rigueur parmi lesBitards :Les dignitaires :- Le Grand-Maystre qui porteune cape d’azur bordée de fourrureblanche.- Le Grand Bitardier qui porte unecape dite camaïeu.- Les commandeurs portent unecape de gueules au chevron renverséd’azur.- Les chevaliers portent une capede gueules.Exceptions au sein de cet ordremasculin :- La Grande Capière porte unecape de pourpre.- La Grande Apparentière porte unecape de pourpre au chevron renverséde sinople.Les autres membres :- Les novices portent une caped’argent.Comme chaque année, l’Ordre du Vénéré Bitard (Loué-Soit-Il!) organise sasemaine de festivités.La 69e semaine estudiantine s’est tenue cette année du 31 mars au 06 avril 2008.A l’issu de la semaine, tout le monde part à la Chasse au Bitard. Le Vénérélaisse des indices de son passage et finalement celui qui trouve le Bitard devientGrand Bitardier.Les femmes sont reléguées à suivrel’ordre, comme les convoischevaleresques moyenâgeux étaientsuivis par des femmes de petite vertu!- Les Chabousses portent une capede sinople.Cdt RoSWeLL17


Soit! Mais qu’est-ce qu’un Bitard?Son apparencePour Roger Jozereau «C’est unanimal fabuleux qui devint à partirde 1921 (1923) l’emblème desétudiants de Poitiers.»C’est lui qui écrivit le plus surle Bitard :«... il tenait de la fouine par latête, du saumon par le corps etqu’il avait le derrière empenné dudindon.Il offrait, sur deux jambes torsesde basset, le volume allongé d’unrenard.Il était remarquable par sa force etsa longévité.»Pour Pierre Juret, l’apparencedu Bitard est sensiblementdifférente :«Une tête de fouine, un corps desaumon, deux pattes rappelant lebasset quant à leur forme, et lelapin quant à leurs poils, enfin unequeue de dindon très empennée.».D’autres encore lui donnent «uncorps de carpe, des plumes depaon et les palmes académiques!»Gageons que son apparence doittenir de tout cela à la fois,les gens ne sont pas trèsobservateurs!Son comportementR. Jozereau complète ladescription par «Le Bitard est unsauteur incomparable.Il attrape avec facilitél’écureuil léger et l’oiseau rapide.Et il aime le fumet del’écureuil et la tendre chair del’oiselet.Il se retourne le ventre en l’air,et, les pattes croisées, il épie,entre les feuilles, sa proie agile.La nature, qui l’a comblé, luipermet de ramper sur le dos.Il est ovipare et hermaphroditeet porte des mamelles.Son odeur est celle des claiesoù crème le chabichou àMontbernage.Il siffle en se soufflant dans lecroupion pour s’avertir du danger.Attaqué par l’homme, il jette ceméprisant « beurnassiau » queles poitevins ont retenu commel’expression de dégoût qui leplus outrageusement se crache enrinçant le nez « Beurnassiau ! »Et tout l’air de ses poumons ypasse. Puis il aspire d’une narineardente et profonde et bondit surl’ennemi.Le Bitard naît de la pouleet du serpent;La poule «chante jau» et pondl’oeuf cocatri, qui a provoqué biendes débats. On l’a cru pondu parun coq.Lapeyronnie a établi en 1710 àl’Académie des sciences, quecette croyance n’était pas fondée.C’est de l’oeuf cocatri vezageuxque sort en boulitant le petit bitardfuté.Le Bitard se baigne volontiersdans l’eau perse du Clain, quitire à coups timides sa courtepointe de nénuphar entre deuxrives où des rochers baillent sousleur tignasse de lierre.Le Bitard fut créé pour nos bois,où fleurit l’herbe de la détournequi fait perdre le sens de ladirection quand on la foule.»Il semble, selon lesrecherches de PierreJuret citées dans lemémoire de Manu,qu’il soit le filsadultère de Junon, néde père inconnu.18


20Hiérarchie et distinctions vestimentaires


Formule d’abonnementA retourner dans une enveloppe à Gaudeamus Igitur 44 rue de la Tête d’Orme 7700 MouscronOui, pour le prix de XX €,je reçois le Gaudeamus Igitur pendant un anet si je réponds sous dix jours je reçois en cadeau leSyllabus de Guindaille* du commandant RoSWeLL.*Dans la limite des stocks disponibles.Mme Melle MrNomPrénomSurnomAdresse complèteCode postalVilleAdresse courrielCet abonnement m’est destinéCet abonnement est destiné àMme Melle MrNomPrénomSurnomAdresse complèteCode postalVilleAdresse courriel22


Notre invité :MANUEL «MANU» SEGURALa blague de l’invitéManu, nous allons mettreen place une traditionfolklorique dans nos pages :Peux-tu nous raconter uneblague estudiantine dont tufus l’acteur ou le témoin?Des canulars, il y en auraitquelques uns à raconter, maiscelui qui me reste le plusprésent est celui de l’affairedes rats.Leurs animaux seraient prisen charge par la fourrière,et cela pour aider à luttercontre la recrudescence desrats en centre ville.Le lendemain, le standardde la mairie a sauté sousles coups de téléphones. Lalettre était signée par unadjoint au maire, G. Padeau.Une plainte contre X aété posée. Je ne sais pas sielle reste effective plus de10 ans après.Plusieurs centainesd’habitants du centre villede Poitiers ont trouvé dansleur boite aux lettres unelettre de la mairie, lesinvitants à venir recenserleurs chats auprès du servicehygiène et environnement.Il paraitrait que le canularserait du à deux jeunesChevaliers de l’Ordre duVénéré Bitard (Loué SoitT-il !)...Manu23


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