Suite - Liste Typographie

H
O
HO
v-
`H v-
`H v-
`H
la Bible a© 42 lignes,Gutenberg plac° a en
`Dans
: divisions, points et s sure¨ leve¨ s. En
marge
dans une composition de qualite¨ , l'alignement
effet,
vertical des lignes ^ a© gauche et a©
^ doivent eª tre corrige¨ soptiquement
droite
e¨ liminer ce de¨ sagre¨ able effet de bord.Aé
pour
la composition ne fait appel : ni a© la
gauche,
marginale; ni a© l'e¨ limination de
ponctuation
ûeffets de bordý (corrections optiques).
ces
droite, la composition a e¨ te¨ corrige¨ een
Aé
H
O
HO
v-
`H v-
`H v-
`H
la Bible a© 42 lignes, Gutenberg plac° a en
`Dans
: divisions, points et s sure¨ leve¨ s. En
marge
dans une composition de qualite¨ , l'alignement
effet,
vertical des lignes ^ a© gauche et a©
^ doivent eª tre corrige¨ soptiquement
droite
e¨ liminer ce de¨ sagre¨ able effet de bord.Aé
pour
la composition ne fait appel : ni a© la
gauche,
marginale; ni a© l'e¨ limination de
ponctuation
ûeffets de bordý (corrections optiques).
ces
droite, la composition a e¨ te¨ corrige¨ een
Aé
des e¡ets de bord (corrections
Alignementsverticaux:avecousansëlimination
optiques), utilisation de la ponctuation marginale²
"ò"
Postface
H
O
H
O
`H v-
`H v-
tenant compte de tous ces parame© tres.'
tenant compte de tous ces parame© tres.'
nous sommes dans le design graphique, vous trouverez
Puisque
les pages qui suivent d'autres exemples des possibilite¨ stypo-
dans
graphiques de âBá.

spaceTracking
Word
Word space Kerning
and
New Roman SmartFont Monotype (T001).
T|mes
haut, le dessin des accents est identique sur les bas de casse et les
En
En bas, on voit bien que les accents (£ottants) qui doivent
capitales.
les capitales ont e¨ te¨ redessine¨ s pour tenir compte de leur
accentuer
plus importante.
chasse,
¤ 16 16
17 9
Postface
"òá
space Tracking
Word
Word space Kerning
and
T|mes New Roman PS font Monotype.
Correction automatique de l'espace entre les mots.
Ê AÈ OÈ UÈ NÄ EÂ EÈ IÃ A Á A Ã A Â EÁ
A
aÈ oÈ uÈ nÄ e yÈ o eÈ oà uÂõÂ
aÊ
T|mes New Roman PS font Monotype.
Aë Oë Uë Nì Eè Eë Iê Aé Aê Aè Eé
Aî
a« o« u« n¬ ëy« o¨ e« oª u¨ |¨
a®
T|mes New Roman SmartFont Monotype (T001).
2
T|mes New Roman PS font Monotype.
Hg 1 ¤ 2 8 ¤ 9 3 ¤ 4
1
8
9
3
4
ÃÙ Ä ÊÙ Ë ÅÙ Æ Ã~ Ä
Ê~ Ë
Å~ Æ
ÃÈÙ Ë Ã~ Ã
È~ É
Hg
New Roman SmartFont Monotype (T001).
T|mes
haut, les fractions sont obtenues par une commande interne a©
En
: les chi¡res place¨ s avant la barre de fraction sont mis en expo-
âBá
ceux place¨ sapre© senindice.
sant,
bas, les fractions sont obtenues par une sëquence de touches pro-
En
pre aux polices SmartFont : les chi¡res place¨ sdepartetd'autrede

Cas de âBá, ce que montrent
1.
exemples qui pre¨ ce© dent.
Pige
les
Rappelons qu'il s'agit ici d'un
2.
paru dans la revue Caracte©res,
article
Et pourquoi donc (Voir fontes
3.
dynamiques ý.)
û
barre de fraction sont des chi¡res û supërieurs ý et û infe¨ rieurs ý.
la
les fractions sont parfaitement aligne¨ es avec le texte.
Ici,
quatre dessins de Gill Sans extra gras : celui du haut, dessine¨
Ci-dessus,
en corps ð, est destine¨ aux textes courants, jusqu'au corps "ã;
deux suivants sont des caracte© res de titrage (le premier est destine¨
les
a© des titres² en capitales et bas de casse, le deuxie© me ne peut eª tre
qu'en capitales); le dernier est obtenu par la commande
utilise¨
Headline ý de âBá. Entie© rement parame¨ trable par l'utilisateur, elle
û
de simuler le dessin d'un caracte© re de titrage ou d'obtenir
permet
e¡ets graphiques intëressants.
des
est vrai que dans la me¨ trique des fontes PostScript, seule
S'il
la bbox (û bounding box ý), les notions de corps, de talus et
compte
n'ayant pas de sens pour PostScript (voir schëma cicontre),
d'interlignage
plusieurs û fondeurs ý proposent des programmes de typo-
avance¨ eÃ.Inde¨ pendamment de son programme de cre¨ nage
graphie
c'est ce que propose URW, par exemple.Voyons ce qu'en dit
Kernus,
rard Martin : û La socie¨ te¨ URWayant e¨ të parmi les premie© res a©
Ge¨
des matrices vectorielles a e¨ te¨ aussi parmi les premie© res a©
produire
resser a© l'usage que les logiciels de composition font desdites
s'inte¨
que cet usage, calque¨ sur celui des caracte© res en
matrices.Trouvant
n'exploite pas toutes les possibilitësdelanume¨ risation, elle
plomb,
conc° u un programme, dit de typographie avance¨ e, qui renoue
a
une pratique mise en oeuvre [sic]Ä par Gutenberg mais abandonne¨
avec
e apre© s lui pour des raisons de couª tetdede¨ lai, a© savoir la
de lignes justi¢e¨ es dans lesquelles l'espacement des mots
confection
constant. Ce programme n'utilise pas comme Gutenberg des
est
me¨ caniques aujourd'hui inconcevablesÅ (dont plusieurs
arti¢ces
pour un meª me signe) ainsi que des quantite¨ sd'abre¨ viations
chasses
de ligatures. Faisant appel aux ressources de l'e¨ lectronique, il
ou
les logiciels de cre¨ nage et d'espacement optique pour dëter-
utilise
les intervalles variables optimaux qui doivent se¨ parer les
miner
constituant les mots, puis deux logiciels spe¨ cialise¨ squiper-
lettres
d'exe¨ cuter la justi¢cation. ô Le premier de ces deux logicielmettent
de¨ termine l'intervalle invariable et optimal qui doit se¨ parer
Postface
"òâ
Gill Sans extra bold
Gill Sans extra bold Display
GILL SANS EXTRA BOLD TITLING
Gill Sans extra bold Headline
pas dans un journal d'entreprise.
les mots constituant les lignes. Il de¨ cide les ¢ns de lignes et les e¨ ven-

Ge¨ rard Martin, û La typographie
1.
e ý, dans Caracte© re, L'e¨ ve¨ ne-
vectorise¨
technique, n‘ âðæ-âðð, ã oct."ññã,
ment
áò. page
Pendant tre© s longtemps, au nom
2.
la sacro-sainte qualite¨ typogra-
de
Berthold refusa de pactiser
phique,
tous ceux qui, de pre© soude
avec
Meª me remarque que page ññ,
3.
". note
Massin, La mise en pages,Eè ditions
5.
beke, Paris,"ññ", p "æ.
Hoe«
coupures de mots en prenant comme base des paragraphes
tuelles
(et non des lignes ou des paires de lignes). ô Le second agit
entiers
les signes eux-meª mes, dont il diminue ou augmente, quand c'est
sur
la largeur d'une manie© re non perceptible par l'oeil [sic]
nëcessaire,
supporter l'ope¨ ration sans alte¨ ration
lorsqueleurformelesrendaptesa©
de leur image. D'autres ra¤nements sont introduits, tels que
cre¨ nage du talus gauche de la premie© re lettre d'une ligne et du
le
droit de la dernie© re lettre d'une ligne ou encore le de¨ borde-
talus
partiel des tirets marquant les coupures de mots. Le re¨ sultat
ment
probant. Les textes composës en appliquant le programme de
est
avance¨ epre¨ sente une structure dense et serre¨ equi
typographie
heureusement avec celle, plus laª che et plus ouverte, que
contraste
de logiciels standards fournissent actuellementÃ. ý
trop
dit, il n'est pas inutile de rappeler que PostScript n'est pas
Cela
seule me¨ thode de digitalisation des caracte© res, meª me si actuellement
la
tous les fondeurs et constructeurs de mate¨ riels de composition,
mots a© propos de la mise en pages, et notamment du
Quelques
d'or.Voyons ce qu'en pensent Massin et Pierre Faucheux.
nombre
tait ine¨ vitable qu'a© l'intention de ces scripteurs, a© plus forte
ûIle¨
s'il s'agissait de copistes (et non de scribes, ceux-ci pre¨ parant
raison
travail de ceux-la© ), vinssent a© s'instaurer des re© gles permettant de
le
a© la fois a© la lisibilite¨ et a© l'exigence du souci esthe¨ tique
satisfaire
est lië a© l'expression, quelles que soient les formes qu'elle emprunte.
qui
Dans l'Antiquitë grecque s'e¨ tablit ainsi une the¨ orie mathe¨ -
de la forme, dans le meª me temps que naissent les notions
matique
et de proportion. Les canons ge¨ ome¨ triques qui en dë-
d'harmonie
vont servir pendant des sie© cles a© la composition des trace¨ s
coulent
et le Modulor de Le Corbusier n'est autre qu'une
architecturaux,
rie harmonique dans laquelle le Nombre d'or (",å"ð) retrouve sa
se¨
Meª me s'il ne subsiste aujourd'hui aucun des dessins
justi¢cation.
les traitës de V|truve, et si nous sommes contraints, a© l'e¨ -
illustrant
de la section dore¨ e, d'e¨ mettre un certain nombre d'hypothe© -
gard
il est remarquable que celles-ci, aussi divergentes qu'elles soient
ses,
s'accordent, par exemple, avec la the¨ orie pythagoricienne
parfois,
l'harmonie des Sphe© res ou les me¨ ditations cosmogoniques e¨ nonce¨
de
es par Platon, ou encore avec les spe¨ culations a© propos du macro-
(repre¨ sente¨ par l'Univers) et du microcosme personni¢e¨ par
cosme
Aussi n'est-il pas e¨ tonnant que cette ¢lie© re de l'e¨ sote¨ ris-
l'HommeÆ.
mathe¨ matiquesoitparvenuejusqu'a© nous, deV|truve a© Einstein,
me
passant par V|nci, Kepler, Copernic et Descartes ; et que ces
en
de syme¨ trie et d'analogie, applique¨ sa© la commensurabilite¨
concepts
entre le tout et les parties, aient pu trouver leur terrain d'expe¨ -
non seulement dans le domaine architectonique, mais aussi
rience
les sciences et dans l'e¨ tude des rythmes poe¨ tiques et musicauxÇ. ý
dans
Faucheux ne dit pas autre chose : û C'est en "ñãã qu'un
Pierre
me ¢t conna|ªtre les trace¨ sre¨ gulateurs. ô Ils me furent de© slors
ami
Postface
"òã
y compris BertholdÄ, ont ¢ni par adopter ce standard.
MACROTYPOGRAPHIE Å
loin, lui rappelait la PAO.
La© encore, s'agissant de l'homme,
4.
the¨ ologiens orthodoxes par-
certains
lent de û microtheos ý!
d'analyse : des pages de Jean de Tournes et de Simon
instruments
Colines, d'e¨ ditions allemandes contemporaines, de titres roman-
de
tiques; puis, ils me servirent d'instruments de composition et de

Comme le disait le Bouddha, û la
1.
s'exerce dans l'asce© se ý. Mon
liberte¨
de chant, Maxime Kovalevsky,
ma|ªtre
pas autre chose lorsqu'il
n'exprimait
que rien n'est plus conditionne¨ ,
disait
limite¨ ² que l'improvisation.
plus
Pierre Faucheux,dansDe plomb,
2.
& de lumie©re²,p.âä.
d'encre
Il est des gens qui se font une spe¨ -
4.
de quelque chose. Ils sont nuls
cialite¨
ailleurs, mais c° a leur permet de
par
en socie¨ te¨ ou de sortir leur
briller
a© souches. Dans le cas pre¨ sent,
carnet
personne se garde bien d'indi-
cette
les passages fautifs, car il n'est
quer
exclus qu'elle les a trouve¨ sdans
pas
citations. Cela dit, c'est le genre
les
fautes que je peux faire, je dois
de
avec un re¨ el talent. Mes correcteurs
l'avouer,
ne les ont pas vues, cela ne va
Jean-Yves Dournon, Le dictionnaire
5.
des di¤culte¨ sdufranc°ais, Hachette,
Nina Catach, L'orthographe,PUF,
6.
p. ðò. L'auteur e¨ crit en no-
Paris,"ññæ,
: û Rappelons cette phrase, parue a©
te
d'exemple de bizarreries d'ortho-
titre
dansV|eetlangage ("ñäâ) et cite¨ e
graphe
P. Burney (L'orthographe,ûQue
par
ý, p."òá) : ``Elles se sont ri de
sais-je
et nous nous sommes moquës
nous
elles se sont plu a© nous taquiner
d'elles;
nous ne nous sommes pas souciës
et
leurs railleries. ý Et P. Burney ajoutait
de
: ``L'accord des professeurs et des
est sur ce point a© peu pre© s
linguistes
: la simpli¢cation de l'accord
unanime
participe passe¨ doit eª tre de¨ cre¨ te¨ e
du
ou du moins``tolëre¨ e'' ^ au plus vite.
^
n'o¡re aucune di¤culte¨ se¨ rieuse,
Elle
inconve¨ nient re¨ el, et la langue
aucun
Parmi les techniques spirituelles
7.
es, nous sommes loin de ces
utilise¨
qui doivent supporter sans
moines
d'eª tre accuse¨ sa© la place d'un
broncher
par l'abbe¨ ou le hie¨ romoine, cet
autre
n'e¨ tant pas autorise¨ a© intervenir.
autre
jour, le patriarche Serge de Moscou
Un
rec° ut un de ses preª tres venu se
du mauvais traitement que
plaindre
in£igeaient ses paroissiens. Apre© s
lui
e¨ coute¨ , le patriarche lui ¢t visiter
l'avoir
la û galerie de portraits ý du patriarcat.
(La© se trouvait l'icoª ne des plus "
le. ô Aujourd'hui, mes mises en pages re¨ centes te¨ moignent
controª
extreª me liberte¨ de disposition. Elles sont sous-tendues par
d'une
des possibles''e¨ tabli au pre¨ alable. L'Ýil s'y pla|ªta© travers
un``Trace¨
rapports simples : textes, blancs, images sont rythme¨ s sur ce
des
. Je parle de liberte¨ , et non d'esclavageÃ. ô On ne peut ignorer
trace¨
trace¨ sre¨ gulateurs et leur utilite¨ , ils se retrouvent, di¡e¨ rents, dans
les
civilisations de l'Orient et de l'Occident, de la plus haute antiquitë
les
a© nos joursÄ. ý
votre avis, concernant la composition et la mise en pages, le
Aé
d'or, etc., les apprentis-typographes suivront plus volontiers
nombre
Faucheux et Massin ou Franc° ois Richaudeau et ses disciples
Pierre
Donay, etc.)
(Bernadette
personne qui m'a commande¨ û de m'en prendre aux administrations²
La
plutoª t que de m'attaquer aux copainsÅ ý a e¨ galement justi-
son silence ainsi : û D'abord, j'ai releve¨ plusieurs fautes d'accord
¢e¨
participes passe¨ s. ý Mon dieu! mon rapport contient quantite¨
de
fautes : j'en de¨ couvre constamment. Bref, si ce sont les seules
d'autres
erreurs qu'elle me reproche, elle doit eª tre une bien pie© tre correc-
Car l'exemple est vraiment mal choisi. Jean-Yves Dournon :
triceÆ.
L'accord du part. p. dans son emploi avec l'auxil. avoir demeure,
û
le style e¨ crit, un motif constant d'embarras. [²] Chez les
pour
une controverse s'est institue¨ equineconna|ªtgue© re
grammairiens,
relaª che; certains verraient fort bien qu'on abol|ªtlare© gle d'accord,
de
autres veulent la maintenir, et sans retouches. Dans l'ensemble,
les
nombre des ``pour''et celui des ``contre'' s'e¨ quilibrent. La© encore,
le
une re¨ forme sage est souhaitable, elle doit se situer a© mi-chemin
si
ces deuxopinions facilement en£amme¨ es [²]Ç. ý Nina Catach:
de
On aurait pu faire remarquer que l'accord ``la peine que j'ai pris,
û
que j'ai prise'' n'est pas un point d'orthographe, mais un point
ou
langue, qu'elle aurait duª enregistrer, puisqu'elle se pre¨ tend le
de
de l'usage''. La norme pe© se ainsi depuis plus de quatre sie© -
``gre¤er
sur l'usage, sans parvenir a© lui imposer ce qui est contraire a©
cles
e¨ volution. L'acceptation des deux tournures, qui sont e¡ectivement entendues
son
toutes les deux, est de toute e¨ vidence la seule solution raisonnable.
sait que cette``invention du diable''n'est pas``franc° aise'', ni meª me
On
mais a e¨ të reprisedel'italienauxvi e sie© cle (Marot)È. ý
latine,
ne reproche pas aux auteurs mis en cause leurs lacunes en
Je
ais, mais de n'avoir pas fait corriger leurs manuels par des cor-
franc°
patente¨ s. En d'autres termes, ce ne sont pas tant les coquilles
recteurs
ces fautes de franc° ais qui m'ont dëcide¨ a© en faire la critique, mais
et
plutoª t les e¨ normitës que ces auteurs e¨ crivent sur le me¨ tier et
bien
peu de soin qu'ils ont apporte¨ a© la conception de leur ouvrage.
le
parler des jugements² qu'ils portent sur le travail des autres.
Sans
certains, j'aurais humilie¨ ^ et que sais-je encore ^ les au-
Selon
incrimine¨ s. La© encore,quelpouvoirai-jedonc.Commeledit
teurs
dicton populaire : û Seule la ve¨ rite¨ blesse. ý Non, ce qui humilie,
un
notre regard, pas celui des autres ou ce qui est dit. Quant a©
c'est
,ellen'estpasa© la porte¨ edupremiervenu:lesme¨ diocres,
l'humilite¨
pre¨ tentieux² ne la supportent pasÉ. Lorsque Fernand Baudin
les
accuse¨ re¨ ception de la premie© re partie de mon rapport, apre© sles
a
"òä
Postface
3. VoirAccueil du rapport,pageåð.
SUR MES CORRECTIONS²
pas me traumatiser.
Paris,"ññå, p. ãâð.
ne fera qu'y gagner'' (p."òâ). ý

saints du christianisme, y compris
grands
celle du saint parmi les saints, le
La visite terminëe, le patriarche
Christ.)
¢xa le preª tre dans les yeux puis
Lorsque j'ai fait part de ces propos
1.
des confre© res amis, ils m'ont dit :
a©
Eh bien, que penserait-il de notre
û
ý travail!
Je l'ai de¨ ja© signale¨ ,certainespersonnes
2.
critiquent mes gloses. Page ñ,
exemple, j'ai e¨ crit : û On ne doit
par
juger un homme mais seule-
jamais
ses actes. ý Ce a© quoi il m'a e¨ te¨
ment
torque¨ : û Qu'est-ce qui quali¢e un
re¨
ses ide¨ es, ses actes ý Que
homme,
re¨ pondre a© cela
voulez-vous
Comme bien des Occidentaux,
3.
le bouddhisme zen qui m'a re¨ con-
c'est
avec mes racines chre¨ tiennes. Je
cilie¨
toujours un peu attriste¨ lorsque
suis
personnes pour qui j'ai la plus
des
estime m'e¨ crivent des choses
grande
ce genre : û C° avaut bien le tir a© l'arc
de
re¨ monie du the¨ chers aux ama-
&lace¨
d'exotisme & de bouddhisme
teurs
N.B. J'ai lu tout ce que le Dr
zen.
a publie¨ en anglais au fur et a©
Suzuki
de ses publications au cours
mesure
anne¨ es äò-åò* (). ý La© encore,
des
qui est exotique ce n'est pas le zen
ce
le regard que l'on porte sur lui.
mais
sont les Chinois qui ont invente¨
Ce
boussole : serait-elle exotique
la
a© avoir lu tout Suzuki! cette
Quant
histoire juive : û Un disciple
petite
voir son Ma|ªtre qui lui deman-
vint
: ``Qu'as-tu appris'' Le disciple
da
pondit : ``J'ai traverse¨ trois fois le
re¨
et le Ma|ªtre lui dit : ``Mais
Talmud'',
que leTalmud t'atraversë''**. ý
est-ce
L'auteur de ces lignes aurait-il connu le
*
Quant au bouddhisme zen, il n'existait
Christ
encore. pas
Extrait de Marc-Alain Ouaknin,Tsimt-
**
Introduction a© la mëditation hëbra|«que, Albin
soum.
Paris,"ññá, p. æå.
Michel,
Nina Catach, La ponctuation,
4.
ðæ-ðð. p.
Je de¨ die û ma ý grammaire typographique
5.
a© tous les cancres de la
vous savez ces û surdoue¨ s ý qui
terre,
font rien en classe tout simplement
ne
qu'ils refusent d'apprendre de
parce
(de û sous-doue¨ s ý!) des
mandarins
d'usage, ses premiers mots furent : û Monsieur, apprenez
politesses
e¨ crire. ý Peu apre© s, il pre¨ cisa : û ² matëriellementÃ. ý Aé la suite de
a©
il y eut e¨ change de correspondance, entretiens tëlëphoniques,
quoi
cela dans le respect et la bonne humeur. Je ne pense pas qu'a©
tout
seul instant, F. Baudin ait de¨ cele¨ dans mon comportement une
un
blessure d'amour-propre. J'estime avoir beaucoup a© ap-
quelconque
de tels professionnels, alors!² J'imagine la re¨ action des
prendre
que je mets en cause ici.
auteurs
n'ai pas û dëclare¨ la guerre aux manuelistes ý, mais a© la me¨ diocritë,a©
Je
la pre¨ tention, a© l'hypocrisie, a© la pollution, etc. Ce n'est pas
meª me choseÄ. J'ai de¨ clare¨ la guerre a© l'intole¨ rance, aux propos et
la
comportements inacceptables, etc.Å.
aux
dernie© re pre¨ cision : lorsque j'ai corrige¨ ces manuels, j'ai respecte¨
Une
, comme j'ai l'habitude de le faire, les recommandations du
ou les re© gles en usage a© l'Imprimerie nationale. Ce qui ne
Dournon
absolument pas que je sois toujours d'accord avec ces re© gles.
signi¢e
exemple, je partage l'avis de Nina Catach qui e¨ crit : û [²] un
Par
signe para|ªt su¤sant pour les mots composës de deux ou plu-
seul
termes (plutoª tleMoyen aª ge que le Moyen Aê ge); de meª me seul
sieurs
premier terme prend la majuscule dans le Code civil, l'Acade¨ mie
le
la Comëdie) franc° aise, Sociëtë nationale des chemin de fer franc°ais,etc.Æ.ý
(ou
me chose pour bien d'autres points des codes comme la ponc-
Meª
les abre¨ viations, etc. J'aborde ces questions pages ""â et suivantetuation,
dans l'annexe : En question : la grammaire typographiqueÇ.
C'est Fernand Baudin [²] qui avait traduit en franc° ais les Premiers
û
dela typographie, en"ñåå, pour le catalogue d'une exposition
Principes
``Stanley Morison et la tradition typographique'' [²]. ô
intitulëe
Une nouvelle e¨ dition franc° aise, dans la ¢liation de la premie© re,
Las!
chez Je¨ roª me Millon, a© Grenoble, en"ñðñ, fut mise au pilon a©
parue
demande de F. Baudin, parce qu'il ne la trouvait pas conforme a©
la
de Morison, au point de vue esthe¨ tique et quant a© la correction
l'esprit
typographiqueÈ. ý
mis cette citation en e¨ pigraphe a© mon e¨ tude du manuel
J'ai
Je reproduis page suivante une double page des Pre-
Perrousseaux.
principes publiëschezJe¨ roª me Millon pour que les lecteurs de
miers
rapport puissent comparer la qualite¨ de ce livre avec celle des
ce
que je critique ici. Dans la premie© re partie (p. "ñ), j'ai reproduit
ouvrages
la page ã de couverture du livre de Michel Encausse, Imprimer,
par le Groupement des me¨ tiers de l'imprimerie en"ñðñ. J'en
publie¨
un nouvel e¨ chantillon page "òð.
donne
l'e¨ dition de Je¨ roª me Millon pre¨ sente des imperfections
Certes,
meª me moi qui ne sait pas e¨ crire, je les vois. Mais
typographiques,
reste propre, vendable. Dans l'exemple que je donne, il n'y a pas
cela
fautes de franc° ais, etc. Qui plus est, cet ouvrage est considëre¨ par
de
typographes eux-meª mes comme un classique qui, selon Hermann
les
Zapf, û e¨ minent typographe ý est-il e¨ crit page ã de couver-
devrait eª tre û reproduit dans chaque manuel de publication
ture,
e par ordinateur ý. La traduction en franc° ais, faite par Fernand
assiste¨
lui-meª me, est, que je sache, conforme au texte anglais. Eh
Baudin
non. Pour ces gens-la© , et contrairement a© tout bon sens, le
bien,
"òå
Postface
lui dit : û Tous des gi£e¨ s. ý
SUR LA DEè ONTOLOGIE, L'Eè THIQUE²
choses contraires a© la raison.
6. Roger Chatelain, RSI,n‘á-"ññæ.

Postface
"òæ
Stanley Morison, Premiers principes.