Plongeurs et risques - Service Départemental d'Incendie et de ...

Le risque inondation
secours en milieu aquatique &
subaquatique

• Bateaux de plaisance (4895)
• Péniches de commerce (90)
• Promeneurs
• Pêche
• activités nautiques
•Zone de loisirs, baignades..

• 2 tunnels de près de 700 m
• 17 +11 écluses
Activité du personnel VNF

•Déversoirs et barrages à clapet
•>18 centrales hydro-électriques

•Centrales hydro-électriques
•Zones de loisirs, camping,
baignades, canoë…
•
•Pêche
Melisey
Villersexel
Lure
Servance
Rioz
Marnay

106 Hectares
33 mètres de profondeur
7 Km de périmètre
13 millions de mètres cubes d’eau
ce réservoir alimente:
• toute l’année les biefs du Canal de la
Haute-Saône, avec un débit de 500 l/sec
• Pendant 6 mois de l'année, il alimente en
plus le bief de partage du Canal du Rhône
au Rhin, à raison de 800 l/sec

•Les lacs (Vaivres, bonnal, les 7 chevaux …)
•Les gravières (Les ballastieres, Fleurey , Lure,
Mersuay..)
•Les étangs (Faucogney & tout le departement )
•Zones de loisirs, camping, baignades,
•activités nautiques,
•Promenade sur plans d’eau gelés l’hiver…
•Pêche

S
hélico
SAV 3
SAV 2
SAV 1
Risque inondation, conduite d’embarcation, sauvetage hélico
COD4 CONDUITE BLS
RTN1 RISQUE INONDATION BASE

SDIS 70

Reconnaissances subaquatiques

Sauvetages et assistances

Dégagement de la voie navigable

Repêchage ou renflouement d’engins divers

le relevage de véhicules ou engins divers

Traitement des pollutions et protection de
l'environnement

Prompts secours en milieu hyperbare

Sécurité des interventions en site aquatique

Recherches diverses.

Sauvetage et assistance en milieu aquatique

Reconnaissances de surface

Lutte face au risque inondation

Pilote embarcation (assistance, pose de barrage)

Sécurité du personnel SP en milieu aquatique

ENCADREMENT
SDIS
CT SAL
CIP VESOUL
CU SAL
SDIS
EPS3- SAV
ADJ ROSSI
ADJ CLARENQ
ADC PIEFKE
ADC KINET
SCAPHANDRIERS AUTONOMES LEGERS (SAL)
SDIS
CIP LUXEUIL
CIP VESOUL
CIP GRAY
LTN DRUET
SCH
TAILLARD
CPL
VUILLEMOT
CPL
TAILHARDAT
SCH
PARIS
SGT
BERNET
ADC
MOUGEL
CPL
NEURDIN
SCH
DASILVA
ADC
ZABE
SCH MEJAN
CPL
TISSERAND
SAUVETEURS AQUATIQUES (SAV)
CIP LUXEUIL
CIP LURE
CIP VESOUL
CIP GRAY
SGT
AIME
CPL
AUBRY
SGT
ODIN
SCH
CARMINATI
CPL
NOEL
SCH
PEREIRA
SAP
TAILHARDAT

Effectif Nautique départemental:
•13 Plongeurs (1 CT, 2 CU 10 SAL)
• 10 Nageurs sauveteurs aquatiques
Champlitte
Passavant
St Loup sur Semouse
Faucogney
Jussey
Fougerolles
St Rémy
2 1 Servance
CIP Luxeuil
Combeaufontaine
CIP Lure
Port sur Saône
Champagney
Scey sur Saône
3
Lavoncourt
CIP Vesoul SDIS
CIP Hericourt
Autrey les Gray
Dampierre sur Salon
Fretigney
3
11
Villersexel
Montbozon
2
CIP Gray
1
Gy
Rioz
Valay
Marnay

Conduite des embarcations

Sauvetage de surface

Le risque inondation

Les techniques opérationnelles

Les techniques individuelles

Les techniques spécifiques sous glaces

intervention en binôme
1 seul toléré en prompt secours
Intégré à un agrès (VSAV)
Sous autorité du COS
intervention 2 SAL + 1 CUSAL
2 plongeurs tolérés en prompt secours
Sous autorité du CU ou CT après
validation du COS

CONDITIONS D’IMMERSION
3H maxi d’immersion/24H AVEC 2 PLONGEES MAXIMUM
Restrictions
90 min en cas de missions
exécutées dans le courant.
T°eau 3H
(circonstances mettant en jeu des vies
humaines ou en cas d'urgence)
T°eau

Liste d’aptitude
opérationnelle par
arrêté du préfet
CONDITIONS
D’APTITUDE
OPERATIONNELLE SAL
20 H00
20 mini
Aptitude
médicale

Liste d’aptitude
opérationnelle par
arrêté du préfet
Tests CAO
>2h00
8 mini
CONDITIONS
D’APTITUDE
OPERATIONNELLE SAV
Aptitude
médicale SP

• Augmenter le temps d'immersion sans
paliers
• Diminuer le temps de paliers
• Procurer un meilleur confort à l'issue de la
plongée
• Diminuer les risques d ’ADD pour un même
profil de plongée qu’à l ’air

• Limitation de la profondeur par rapport à
l'air.
• Risques hyperoxiques si la profondeur
limite est dépassée.
• Manipulation des gaz plus contraignante.
• Gestion du registre, analyse des gaz…

•La plongée e profonde
40 à 60 m
•Plongée e technique

Prof = 6m
Ppo2
1,6 * 0,8 = 1,28 b
Prof maxi PAmax= 1,6 / 0,8 = 2 b
Prof maxi = 10m
Sécurité contre l’hypéroxie aigue

Zone anoxiée
Liés à la pression et au volume
Liés à dissolution des gaz

Loi de Boyle Mariotte : P x V = Cte
Surface
BOUM !
10 m
P abs =2b
PLUS LA PRESSION (la profondeur) AUGMENTE PLUS LE VOLUME DIMINUE
PLUS LA PRESSION DIMINUE, PLUS LE VOLUME AUGMENTE
30 m
P abs= 4b

Lésions traumatiques d’un organe suite à une variation de pression.
La surpression pulmonaire
Les barotraumatismes dentaires.
Les accidents de l’oreille et des sinus
Les barotraumatismes gastro-intestinaux

La surpression pulmonaire est l’accident barotraumatique le plus grave.
Lors de la remontée la pression ↓
le volume des gaz pulmonaires ↑ s’il y a une gêne à l’expiration.
En plongée, la pression ambiante augmente d’une atmosphère tous les 10 mètres.
Inversement elle diminue de façon identique lors de la remontée. L’air respiré par le
plongeur est délivré à pression ambiante par l’intermédiaire du détendeur.
Les variations du volume gazeux pulmonaire en plongée, obéissent à la loi de Boyle-
Mariotte :
P1xV1 = P2xV2 = Constante
P1 : pression en surface = 1 bar
P2 : pression au fond
V1 : volume en surface
V2 : volume au fond
Exemple : à 20 mètres la pression est de 3 bars = P2
V2 (Volume pulmonaire ) est de 6 litres, alors V1= (P2xV2) = 3x6 = 18 litres
P1 1

Cette situation est la plus fréquemment rencontrée chez le sujet jeune à faible
expérience de plongée ou lors de certains exercices accidentogènes (RSE)
Blocage partiel ou total de l’expiration à la remonté
Diffusion de l’air à travers la paroi alvéolaire
Extension des alvéoles jusqu’à la rupture des
membranes cellulaires
Échappement d’une importante quantité d’air
hors des alvéoles

Bulle dans un vaisseaux alvéolaires
Bulle dans le tissus alvéolaires
Neurologiques et OAP Pneumothorax Emphysèmes
Médiastin
Ss cutané

Le diagnostique est basé sur la confrontation de l’examen clinique et de l’anamnèse ; interrogatoire
soigneux du plongeur et de son entourage.
- Les signes généraux :
Malaise, asthénie.
Angoisse, anxiété.
Céphalées, pâleur, cyanose, perte de connaissance.
- Les signes pulmonaires :
Douleurs thoraciques, oppression thoracique,
Dyspnée, crachats hémoptoïques ou une hémoptysie franche,
Risques d’asphyxie possible lors d’un pneumothorax suffoquant.

Les signes neurologiques :
L’aéroembolisme cérébrale de la surpression pulmonaire compose un tableau non spécifique
surtout fonction de l’importance de l’embole et du territoire atteint et il est aussi variable dans le
temps :
perte de connaissance.
déficit moteur : hémiparésies, hémiplégies..
déficit sensitif : paresthésies ..
troubles de la vue ou de la parole
crises convulsives ..
Afin de faciliter la prise en charge ultérieure par le médecin hyperbariste, il est important de
recueillir le maximum d’informations.

Les urgences vitales feront l’objet de manœuvres classiques de réanimation.
La vigilance est de règle qu’elle que soit l’importance des signes initiaux
Toute suspicion de surpression pulmonaire doit être considérée comme pouvant s’aggraver
dans les minutes qui suivent.
La chaîne des secours sera déclenchée le plus rapidement possible.
Le traitement immédiat comporte une oxygénothérapie au masque à haute concentration 15L/min.
Mise en place d’un cathéter veineux périphérique 18G avec perfusion d’un soluté cristalloïde
(Ringer Lactate)
Pas d’administration d’aspirine même en l’absence d’hémoptysie compte tenue de
l’aggravation potentiel sur le saignement intra alvéolaire.

Dans les cas les plus graves :
une ventilation assistée après intubation endotrachéale, soutien hémodynamique par
drogues vasoactives et traitement anticonvulsivant …
La mise en place d’un drain thoracique peut-être indiqué devant un pneumothorax.
L’altitude, même faible, du transport héliporté expose à la décompensation respiratoire
(augmentation du décollement pleural, majoration d’un emphysème médiastinal) et au
risque d’aggravation de l’aéroembolisme cérébral.
L’acheminement vers le centre hyperbare se fera préférentiellement par un vecteur terrestre
sous surveillance médicale.

Ils ont lieu à la descente : descente trop rapide, dysfonctionnement de la trompe d’Eustache.
Otalgies simples jusqu’à la douleur syncopale.
Les Otites barotraumatiques de l’oreille moyenne :
- OBT 1 : injection du manche du marteau et de la
membrane de Schrapnell.
- OBT 2 : tympan rétracté non mobile, uniformément injecté.
- OBT 3 : tympan rétracté, congestif, liquide séreux baignant
la caisse du tympan.
- OBT 4 : tympan rouge, bombé, la caisse est pleine de
sang.
- OBT 5 : caisse pleine de sangs accompagnée d’une
perforation du tympan.

Ils sont moins fréquents mais plus redoutables par leur risque de séquelles.
Ils sont en rapport avec une surpression brutale des liquides labyrinthiques ;
le cas le plus fréquent est le barotraumatisme de l’oreille moyenne transmis à
l’oreille interne réalisant le barotraumatisme mixte.
Hypoacousie et vertiges rotatoires importants rapidement à la sortie de l’eau.

En rapport avec une mauvaise équipression entre
les sinus de la face et le milieu ambiant.
Obstruction de l’ostium sinusien (canal).cause :
inflammation de la muqueuse nasale.
Douleurs et épistaxis.

Au cours de la remontée, la pression ambiante diminue et le volume des
gaz, notamment des gaz digestifs, augmente selon la loi de Boyle-Mariotte.
La plupart du temps, l’air contenu dans les cavités digestives est présent en
petite quantité et n’est responsable que de troubles mineurs (pesanteur ou
distension abdominale, d’éructations, de vomissements et d’accès de
coliques («coliques des scaphandriers»).
De façon exceptionnelle : la rupture gastrique.

A la descente: odontalgies barométriques par augmentation de
pression sur dents cariées.
A la remontée: odontalgies pneumatiques par obturations dentaires
mal exécutées, incomplètes, anciennes… «piégeage de l’air à la
descente incomplètement évacué à la remontée »

PN 2
+
TN 2
+
Saturation initiale
▪ Profil de plongée :
PN 2
+
PN 2
+
TN 2
++
TN 2
+
Sursaturation vers la saturation initiale
PN 2
++
PN 2
+++
TN 2
++
Sous saturation
TN 2
+++
Sursaturation vers une saturation intermédiaire
PN 2
+++
PN 2
++++
TN 2
+++
Sous saturation
PN 2
++++
TN 2
++++
saturation
TN 2
++++
Sur
saturation

En faible quantité, circulantes, elles sont éliminées directement par
la barrière alvéolo-capillaire, donc rôle filtrant important du poumon
vis-à-vis de ces bulles.
Abondantes elles peuvent emboliser la circulation pulmonaire,
réduisant les échanges alvéolo-capillaires et entraîner un œdème
pulmonaire lésionnel.

Dans d’autre cas ces bulles peuvent provoquer un
encombrement du filtre pulmonaire entraînant alors une
augmentation de la pression de l’artère pulmonaire et de
l’oreillette droite, avec un risque d’embolisation dans la
circulation cérébrale en cas d’existence d’un shunt inter
auriculaire (foramen ovale perméable) :
Il s’agit des Accidents Cérébraux et Labyrinthiques. Ils se manifestent par des déficits
sensitifs, moteurs, atteintes des paires crâniennes et un syndrome vestibulaire.

Ces bulles peuvent également emboliser la circulation veineuse
épidurale et entraîner un infarcissement médullaire : il s’agit des
Accidents Neurologiques Médullaires.
Ils se manifestent par des troubles moteurs et/ou sensitifs, des
paresthésies, des mono ou para parésies, des paraplégies, des
troubles sphinctériens, variables avec le niveau de la lésion, en
général de D9 à L5.

Tout signe pathologique à l’issue d’une plongée est un accident de plongée
jusqu’à preuve du contraire !
Une médicalisation précoce, doit débuter sur les lieux même de la plongée, sans retarder l’accès
vers un centre hyperbare hospitalier.
Alerte
Déséquiper, sècher, couvrir et allonger
Décubitus latéral gauche si il y trouble de la conscience.
Position semi assise en présence de difficultés respiratoires
Mise sous O2 normobare à 15 l/min avec masque haute concentration
Réhydratation orale (0.5 à 1 litre d’eau plate non (en l’absence de contre-indication, trouble de la
conscience, vomissements).
La prise d’Aspirine en l’absence d’allergie est possible mais non consensuelle.

Oxygénothérapie :
Si la ventilation spontanée est conservée : oxygénothérapie
normobare au masque à haute concentration avec FiO2 à 100% et un débit à
15L/min.
S’il existe une détresse vitale : intubation (ballonnet gonflé à l’eau en
cas de transfert héliporté ou de recompression thérapeutique)
Remplissage Vasculaire :
Mise en place d’une voie veineuse périphérique ; pour les solutés de
préférence Cristalloïdes et en cas de choc hypovolémique les
colloïdes HEA.

-La leptospirose est l’une des plus fréquentes des
anthropozoonoses.
-Les leptospires sont des bactéries Gram- .La classification
sérologique identifie aujourd’hui 23 sérotypes et plus de 225
sérovars.
- Les réservoirs principaux sont les rongeurs (surtout le rat et le
ragondin).

Se fait le plus souvent de façon indirecte par l’exposition d’eau contaminée par les
urines des animaux porteurs, au travers d’excoriations cutanées ou des muqueuses,
notamment de la conjonctive.
Le temps d’incubation est de 7 à 14 jours. Les bactéries pénètrent par voie
transcutanée puis passent dans le sang, où elles se multiplient rapidement, avant de
gagner tous les sites de l’organisme.

Ils sont très variés , non spécifiques, imitant bien d’autres maladies
Les manifestations cliniques peuvent rester infracliniques , se limiter au simple
syndrome grippal ou parfois aller jusqu’au choc septique avec défaillance
multiviscérale.
Les signes généraux sont quasi constants avec:
•Fièvre
• Hyperleucocytose
• Syndrome pseudo-grippal avec des douleurs musculaires souvent au premier plan.
• L’atteinte musculaire se manifeste par des myalgies et est parfois responsable de
rhabdomyolyses sévères.
• Les atteintes hépatiques et rénales sont ensuite les plus fréquentes, allant de la
cytolyse modérée jusqu’à l’ictère et de la protéinurie isolée jusqu’à l’insuffisance rénale
nécessitant une dialyse .
• L’atteinte méningée est relativement fréquente mais rarement grave et se présente
comme une méningite.

La forme classique en France est la leptospirose ictéro-hémorragique.
Le diagnostique de certitude est obtenu plusieurs semaines plus tard par une
sérologie.
Le traitement curatif repose sur une antibiothérapie par amoxicilline, ou tétracyclines
en cas d’allergie, et la guérison spontanée est fréquente.
La vaccination est justifiée lors de conditions d’exposition majeures essentiellement
en milieu professionnel.
Elle n’est dirigée que contre un seul sérogroupe, L.ictero-hemorragique, responsable
d’un quart des infections.
Le vaccin est commercialisé en France sous la dénomination SPIROLEPT

OUVRAGE :
Mention Particulière pour J.J. GRENAUD (en photo sur le livre)
Responsable des stages nationaux et Directeur Technique des formations