Théâtre du Cormier - Cormeilles-en-Parisis
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Tarif B<br />
Théâtre<br />
Les « invisibles » ce sont ces hommes qui ont quitté l’Algérie, le Maroc<br />
ou l’Afrique subsahari<strong>en</strong>ne pour travailler <strong>en</strong> France dans les années<br />
60, profitant <strong>du</strong> contexte des 30 glorieuses. Aujourd’hui, ils ont les<br />
cheveux blancs, les « chibanis », et ils aspir<strong>en</strong>t à la retraite. Mais s’ils<br />
veul<strong>en</strong>t l’obt<strong>en</strong>ir, impossible de quitter le territoire français. Alors, ils<br />
rest<strong>en</strong>t là, seuls et loin de leur famille. L’auteur et metteur <strong>en</strong> scène<br />
Nasser Djemaï, gr<strong>en</strong>oblois et fils d’ouvrier algéri<strong>en</strong>, a écrit la pièce<br />
à partir de la parole récoltée aux portes des cafés, des mosquées<br />
et des foyers Sonacotra. Grâce à cette palette de destins, il a<br />
pu inv<strong>en</strong>ter des personnages subtils, loin de la caricature et de<br />
tout misérabilisme. Dans une mise <strong>en</strong> scène qui nous plonge<br />
au cœur <strong>du</strong> sujet, on est happé par cette réalité poignante et<br />
par l’élégance de l’humour des personnages, jamais à cours<br />
d’imagination pour relativiser.<br />
« Quand le théâtre dit le monde<br />
mieux qu’un docum<strong>en</strong>taire, c’est<br />
qu’il rime avec art. Bravo, Nasser Djemaï. » Les Echos<br />
Mardi 25 mars à 20 h 45<br />
« Le jeune auteur a réussi un pari trop rare dans le théâtre<br />
français : <strong>en</strong>trer dans le vif d’un sujet de société, appuyer là<br />
où ça fait mal et faire rire <strong>en</strong> même temps. » Le Monde<br />
Invisibles<br />
Texte et mise <strong>en</strong> scène : Nasser Djemaï<br />
Avec : David Arribe, Angelo Aybar, Azzedine Bouayad, Kader<br />
Kada, Lounès Tazaïrt, Chantal Mutel, distribution <strong>en</strong> cours.<br />
Métamorf’Ose<br />
Cie <strong>du</strong> Loup-Ange<br />
Mise <strong>en</strong> scène : Hestia Tristani<br />
Conception, texte et jeu : Juliette Plihon et Hestia Tristani<br />
Musique et regard extérieur : Cécile Maisonhaute<br />
Scénographie, création textile et costumes : Marlène Rocher<br />
Métamorf’Ose est une pièce de théâtre vocal et corporel,<br />
dans laquelle deux comédi<strong>en</strong>nes-chanteuses cré<strong>en</strong>t un<br />
univers décalé et onirique <strong>en</strong> perpétuelle transformation.<br />
Des objets <strong>du</strong> quotidi<strong>en</strong> rythm<strong>en</strong>t le spectacle et voi<strong>en</strong>t leur<br />
usage se transformer sans cesse : téléphones, métronomes et<br />
boîte à musique d’un autre temps, valise sans fond… On plonge<br />
avec plaisir dans ce jeu, que vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong>richir des chants et des<br />
instrum<strong>en</strong>ts de musique. Les comédi<strong>en</strong>nes invit<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite les<br />
jeunes spectateurs à apprivoiser les élém<strong>en</strong>ts <strong>du</strong> spectacle.<br />
Mercredi 9 avril à 10 h 30<br />
(les 8, 10 et 11 à 9 h et 10 h 30 : crèches et écoles maternelles)<br />
Les <strong>en</strong>fants devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t peu à peu « spect’acteurs » de ce monde<br />
poétique et décalé.<br />
« Qu’est-ce que la métamorphose Pour l’évoquer, les deux<br />
interprètes ont misé sur une composition onirique avec pour fil<br />
con<strong>du</strong>cteur les transformations visuelles d’un cocon/robe d’où sort<strong>en</strong>t<br />
d’imm<strong>en</strong>ses cordons de tissus noués et colorés. Un costume ingénieux<br />
et une belle esthétique générale. » Télérama<br />
34 35<br />
Tarif bambins<br />
Eveil théâtral à partir de 6 mois