RUBRIQUE D : AMENAGEMENTS - Agence régionale pour l ...

RUBRIQUE D : AMENAGEMENTS
La question de la qualité environnementale dans les techniques et processus d’aménagements
doit désormais être au cœur de tout projet. Intimement liée avec la rubrique « Equipements »,
cette rubrique « Aménagements » propose des informations très concrètes sur des techniques,
des procédés, des modes de construction qui répondent aux qualités écologiques, paysagères
et économiques.
Avant d’aborder tout projet d’aménagement que ce soit une réhabilitation, une
restauration, ou une construction nouvelle, il est nécessaire de lancer des études préalables. En
ce qui concerne le patrimoine protégé, il est obligatoire de se référer à la rubrique A « Impacts
sur les projets et travaux en espaces naturels en fonction des types de protection » et de se
rapprocher des services compétents en la matière. Pour le patrimoine non protégé, il est
souhaitable de se rapprocher de l’Union Régionale des Conseils d’Architecture d’Urbanisme
et d’Environnement ou des CAUE de chaque département, exception faite du département des
Alpes de Haute Provence qui n’en dispose pas. Ils peuvent fournir des données précieuses
aussi bien sur la connaissance de ce patrimoine que sur sa réhabilitation.
Cette rubrique propose d’aborder trois entrées à travers trois fiches :
- Matériaux et techniques de construction : le gros œuvre,
- Matériaux et techniques de revêtements,
- Végétalisation d’un espace.
Ces fiches présentent différentes techniques de construction ou de végétalisation en y
associant les usages, les procédés de mise en œuvre, les fonctions recherchées, les matériaux
ou essences végétales préconisés ou déconseillés.
Source :
‣ Informations générales sur les protections - PACA- Organismes :
- Site internet DIREN PACA :
http://www.paca.environnement.gouv.fr/frontblocksDiren/navigation/affiche_niveau.aspID_THESAURUS_NO
DES=256
Données – Base communale PACA :
http://www.paca.environnement.gouv.fr/frontblocksDiren/navigation/affiche_niveau.aspID_THESAURUS_NO
DES=36&ID_THESAURUS=3&ID_THESAURUS_NODES_ORIGIN=348&FATHER=83
- Site de l’Atelier Technique des Espaces Naturels -ATEN : http://www.espaces-naturels.fr/site,
Bibliothèque en ligne de l’ATEN : http://bibliothequeenligne.espaces-naturels.fr/outilsjuridiques
‣ Organismes conseils
- Fédération nationale des CAUE
20-22 rue du Commandeur – 75014 PARIS
Tel : 01 43 22 07 82 – Fax : 01 43 21 42 89
Courriel : fncaue@fncaue.fr
Site national : www.fncaue.asso.fr/

- Union régionale des CAUE – Collège technique régional des CAUE- Provence Alpes
Côte d’Azur
L’archevêché, BP 55 – 05202 EMBRUN Cedex
Tel : 04 92 43 60 31 – Fax : 04 92 43 53 75
Courriel : caue05@wanadoo.fr
- CAUE par départements :
CAUE des Alpes Maritimes
26 quai Lunel - 06300 NICE
Tel : 04 92 00 38 38 – Fax : 04 92 00 38 30
Courriel : caue06@aol.com
CAUE des Alpes de Haute Provence
se rapprocher du collège technique des CAUE Provence Alpes Côte d’Azur
CAUE des Bouches du Rhône
35 rue montgrand – 13006 MARSEILLE
Tel : 04 96 11 01 20 – Fax : 04 91 33 42 49
Courriel : caue13@free.fr
CAUE des Hautes Alpes
L’archevêché, BP 55 – 05202 EMBRUN
Tel : 04 92 43 60 31 – Fax : 04 92 43 53 75
Courriel : caue05@wanadoo.fr
CAUE du Var
5 rue Racine, BP 5512 – 83098 TOULON Cedex
Tel : 04 94 22 65 75 – Fax : 04 94 22 65 79
Courriel : caue.var@wanadoo.fr
Site : www.caue-var.fr
CAUE de Vaucluse
1 rue Mourre - 84000 AVIGNON
Tel : 04 90 13 49 50 - Fax : 04 90 88 20 81
Courriel : secretariat@caue84.fr
Site : www.caue84.fr
- Répertoire des CAUE (départements et unions régionales) :
www.fncaue.asso.fr/caue/html/repertoire.pdf

Fiche n°D.1
MATERIAUX ET TECHNIQUES DE CONSTRUCTION : LE GROS
OEUVRE
Des fontaines aux moulins, des chapelles aux oratoires, des refuges aux bergeries,…le petit
patrimoine bâti, témoin de l’histoire et de la culture est très présent dans les espaces naturels.
Réhabiliter ou restaurer le petit patrimoine bâti et vernaculaire ou envisager de nouvelles
constructions relèvent de cette même démarche d’identité paysagère, d’histoire ou de culture.
Le gros œuvre constitue la première étape d’un chantier avec la construction de fondations,
canalisations, murs, charpentes,….
Par cette fiche, il s’agit de proposer quelques techniques et modes de construction qui soient
respectueuses de l’environnement, qui valorisent les ressources du lieu et qui, autant que
possible, stimulent l’économie locale.
Maçonnerie à pierres vues
Chapelle avant travaux - Chapelle Sainte Consorce - 2003-
GSSV/H.BEGUIN
Chapelle après travaux -
Chapelle Sainte Consorce - 2003- GSSV/H.BEGUIN
Cas particulier lors de la réhabilitation du patrimoine bâti
La faune et la flore peuvent envahir d’anciens bâtiments (chapelles, refuges, etc) non utilisés. Ainsi, dans les
recoins des murs et les cavités, peuvent être installées des espèces protégées (chauve souris, rapaces
nocturnes,…). Cette utilisation a toujours existé dans des lieux qui autrefois étaient laissés ouverts. Ainsi lors de
la réhabilitation, il est nécessaire, tant que possible de prendre cet aspect en compte afin de préserver la double
fonctionnalité des lieux.
Chaque cas est particulier et doit être étudié afin d’offrir aux espèces animales et végétales un lieu de vie tout en
réalisant un aménagement cohérent.
Pour cela, un rapprochement avec différents partenaires spécialisés dans la faune et la flore permettra de
connaître les préconisations à suivre. A titre d’exemples, les opérateurs des réseaux Natura 2000 (sur des
territoires Natura 2000), le Conservatoire Etudes Ecosystèmes de Provence (CEEP), la Ligue pour la Protection
des Oiseaux (LPO), l’Office Pour l’Information Ecoentomologique (OPIE) Provence Alpes du Sud, des
associations locales spécialisées dans la protection de l’environnement, le Conservatoire Botanique National
Méditerranéen de Porquerolles, le Conservatoire Botanique National Alpin de Gap Charance, l’Office National
des Forêts, l’Office Nationale de la Chasse et la Faune Sauvage,…

TECHNIQUES DE
CONSTRUCTION
Maçonnerie
enduite
UTILISATIONS/
SUPPORTS/
APPLICATIONS
- Murs porteurs extérieurs et
intérieurs
MATERIAUX
DECONSEILLES
- Parpaing
- Ciment
- Chaux avec additif
chimique
MATERIAUX
PRECONISES
- Briques de terre
comprimée (terres
sableuses)
- Monobrique
- Chaux hydraulique
naturelle (NHL)
Pisé
La terre est
compactée par
damage ou
compactage à
l’intérieur d’un
coffrage
Torchis
Technique de
construction de
remplissage d’une
ossature bois par
application d’un
mélange de terre
crue sur un lattis
(bois scié ou
branches souples de
saule ou châtaignier,
ou noisetier,…).
Il peut être
badigeonné à la
chaux ou à la terre
pour les cloisons
intérieures
- Murs massifs - Terres d’alluvions (terre
sableuse argileuse
comprenant des graviers ou
des cailloux)
- Chaux hydraulique
naturelle (NHL)
- Murs de doublage de façades
existantes (maximum 15 cm
épaisseur)
- Matériaux de remplissage de
murs de façades ou de
cloisons
- Fibres synthétiques
- Chaux avec additif
chimique
- Terre crue argileuse (faible
quantité de cailloux,
graviers ou tamisage)
- Fibres végétales
- Chaux hydraulique
naturelle (NHL)
Maçonnerie à
pierres vues
- Murs porteurs extérieurs et
intérieurs
- Murs non porteurs : muret de
soutènement en pierre sèche
(sans mortier), restanques,
maçonnerie apparente
- Parpaing
- Ciment
- Chaux avec additif
chimique
- Pierres tendres, si possible,
prélevées sur place
- Mortiers : granulats et
liants sableux
- Chaux hydraulique
naturelle (NHL)
Isolation thermique
et phonique
- Bâtiment : refuge, bergerie… - Matériaux
synthétiques
(polystyrènes
expansé et extrudé,
polyuréthane,
polyester)
- Laine de roche
- Laine de verre
- Amiante
- Matériaux issus de
matières recyclées (papiercarton)
- Bois
- Briques de terre cuite,
briques chanvre
(chènevotte), briques
monomur
- Bottes de paille (murs de
façades)
- Mélange de terre, copeaux
bois et fibres végétales
- Laine de mouton brute
(non déssuifée)
- Coton
- Liège

Source :
- « Habitat écologique » quel matériau choisir » F.Kur Terre vivante 2005
- « Les clés de la maison écologique » Oikos, Terre vivante, 2004
- « L’isolation écologique, conception, matériaux et mise en œuvre », JP Oliva, Terre Vivante, 2004
- Fiche matériaux PN des Ecrins : association GABION Domaine du Pont Neuf 05 200 Embrun 04.92.43.89.66
http://www.legabion.org,
Contacts :
Cette liste de contact n’est en aucun cas limitative et n’engage nullement la responsabilité des auteurs. Elle est
donnée à titre indicatif :
- Pour obtenir des contacts sur les fournisseurs qui vendent des produits écologiques, consultation du « Guide
raisonné de la construction écologique » Batir Sain.
- Association «Ecobatir » : réseau d’acteurs de la construction écologique
http://www.reseau-ecobatir.asso.fr/index.php
- Site internet de la vallée de Quint
Rubriques éco-construction Quint’essence – matériaux de construction écologique (modes d’emplois et
matériaux durables, non polluants et recyclables)
http://www.valleedequint.com/
- CAUE : Site national : www.fncaue.asso.fr/
Répertoire des CAUE par département et des unions régionales : www.fncaue.asso.fr/caue/html/repertoire.pdf
- Ligue pour la Protection des oiseaux - LPO PACA – siège social
Rond Point Beauregard – Villa la Paix
83400 HYERES
Tel : 04 94 12 79 52 – Fax : 04 94 35 43 28
Site Internet : http://paca.lpo.fr/
Antennes départementales voir site internet
- Conservatoire Etudes Ecosystèmes de Provence - CEEP
890 chemin de Bouenhoure Haut
13090 AIX EN PROVENCE
Tel : 04 42 20 03 83 – Fax : 04 42 20 05 98
Site intertnet : http://www.espaces-naturels-provence.com/
Contacts départemental voir site internet
- Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles (départements 13, 83, 84, 06)
Le Castel Sainte Claire
-83418 HYERES cedex
Tél. : 04 94 12 82 30 - Fax. 04 94 12 82 3
http://www.portcrosparcnational.fr/conservatoire/
- Conservatoire Botanique National Alpin de Gap Charance (départements 05, 04 )
Domaine de Charance – 05000 GAP
Tel : 04 92 53 56 82 – Fax : 04 92 51 94 58
http://www.cbn-alpin.org/
- Office Pour l’Information Ecoentomologique (OPIE) Provence Alpes du Sud
Muséum d’Histoire Naturelle - Palais Longchamp
13004 MARSEILLE
- Office National des Forêts (ONF)
46 av Paul Cézanne – CS 80411
13603 AIX EN PROVENCE
Tel : 04 42 17 57 00 – Fax : 04 42 21 91 59
Site internet : http://www.onf.fr
- Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS)
Le Tholonet – BP 120
13603 AIX EN PROVENCE
Tel : 04 42 66 65 28 – Fax : 04 42 66 65 86
Site internet : http://www.oncfs.gouv.fr/

MATERIAUX ET TECHNIQUES DE REVETEMENTS
Fiche n°D.2
Les revêtements et chaussées dans un espace naturel sont utilisés lors d’aménagements
d’aires de stationnement, d’aires d’accueil pour piétons, de réhabilitation des sentiers, etc. Le
type de revêtement a un impact sur les paysages, les sols, les sous-sols, l’entretien. Le choix
de la technique de revêtement se fera en fonction du site, de son usage, de sa fréquentation. Il
doit être adapté à la fréquentation piétonne ou motorisée et aux passages répétés. De manière
générale, il sera utilisé des matériaux prélevés sur le site ou adaptés au niveau paysager et
environnemental.
Cette fiche a pour objectif de présenter différentes techniques de revêtement en y associant
les usages, les procédés de mise en œuvre ainsi que les matériaux déconseillés et préconisés.
Revêtement stabilisé en tout venant
avec broyage de pierres locales
ADAPTER LES REVETEMENTS AUX
PERSONNES A MOBILITE REDUITE
Pour qu’une personne à mobilité réduite puisse
emprunter un sentier, chemin ou voie d’accès
des mesures sont à prendre en considération :
Bibémus 2006- GSSV/H.BEGUIN
Les différents types de revêtement
présentés dans le tableau ci-dessous sont :
la terre compactée, la pierre sèche, la
surface stabilisée, l’enduit superficiel, le
béton hydraulique, le granulat, le béton
bitumeux.
- Sols compactés à fine granulométrie (pas de
sols sableux non stabilisés, de sols meubles
et/ou glissants).
- La pente doit être inférieure à 5%. En cas
d’impossibilité technique des pentes
inférieures à 8% ou à 12% sont tolérées avec
des préconisations supplémentaires
- Les dévers doivent être inférieurs à 2%. En
cheminement courant il est souhaitable que
la valeur du dévers ne dépasse pas 1%
- Pas d’obstacles divers (affleurement
rocheux, gros cailloux, trous ou fentes dans
le sol) d’une largeur ou d’un diamètre
supérieure à 2 cm
Cf. Réglementation :
Article R.111-19 du Code la construction et de
l’habitat – Décret n°94-86 du 26/01/94 -
Arrêté 31/05/94

TECHNIQUES
DE
REVETEMENT
Terre compactée
USAGES ET
OBJECTIFS
Aire d’accueil piéton
à faible fréquentation
PROCEDES DE
MISE EN OEUVRE
MATERIAUX
DECONSEILLES
Provenance de la terre
hors du département
MATERIAUX
PRECONISES
Terre prélevée
directement sur le
site
Carrières locales
Pierre sèche
Surface stabilisée
Enduit superficiel
Béton
hydraulique
Granulats
Béton bitumineux
Empierrements
structurés pour :
- maintenir un sol
meuble
- obtenir une surface
plane
Emmarchements
pour :
- franchir une
dénivellation
- maintenir le sol sur
une faible pente
Muret pour
maintenir un talus
Reconstitution ou
stabilisation d’un sol
Aires d’accueil
piéton
Aires
de
stationnement à
faible fréquentation
Aire d’accueil
uniquement piéton
Aire de jeux
Meilleure intégration
paysagère
Aire
de
stationnement
Choix de coloris qui
permet une bonne
intégration paysagère
Stabilisation du sol
Voie d’accès tout
usage
Route de cœur de
village
Aspect rustique
Revêtement pour la
voirie classique
Pavage par blocage,
calage ou encastrement
Dallages calés à joints
serrés sur sable
Dallages collés et
jointoyés au mortier de
chaux
Calade
Encastrement
Pierres appareillées
scellées
Tronc couché
Madrier
Encastrement + drain
avec cailloutis
Fruit du mur : 15cm par
mètre
Fondation : 20 à 30 cm
Surface stabilisée à
renforcer pour le passage
de quelques véhicules
Cf. fiche C1 « matériaux naturels »
Bitume issu du pétrole
brut
Ciment avec
composants chimiques
Chaux avec composants
chimiques
Ciments avec
composants chimiques
Chaux avec composants
chimiques
Matériaux avec
composants chimiques
Matériaux avec
composants chimiques
Grave calcaire de
couleur claire, de
provenance locale
Grave issu du
recyclage (verre
pillé…)
Liant de nature
végétale sans dérivé
pétrochimique, ni
bitume
Issu du recyclage de
type « enverpack »
ou «stabipack »
Chaux NHL sans
composants
chimiques de type
Saint Astier ou
équivalent
Chaux NHL sans
composants
chimiques de type
Saint Astier ou
équivalent
Issu du recyclage du
BTP de type
« végécole »
« stabipack » ou
« enverpack »
Issu du recyclage de
pneu
Marque NF
environnement ou
équivalent

Contacts :
Cette liste de contact n’est en aucun cas limitative et n’engage nullement la responsabilité des
auteurs. Elle est donnée à titre indicatif :
- Pour obtenir des contacts sur les fournisseurs qui vendent des produits écologiques, consultation du
« Guide raisonné de la construction écologique » Batir Sain.
- Produits recyclés : www.produitsrecycles.com
- Revêtements de surface : www.colas.fr, www.geochem.fr
- CAUE : Site national : www.fncaue.asso.fr/
Répertoire des CAUE par département et des unions régionales :
www.fncaue.asso.fr/caue/html/repertoire.pdf,
Bibliographie :
‣ Publications de l’Observatoire, Développement et Ingénierie Touristiques - ODIT France (fusion
avec AFIT) : www.odit-France.fr Publications Catalogue Inter-espace
« Construire ou aménager des équipements touristiques pour les clientèles handicapées » Les cahiers
de l’AFIT, Guide du savoir-faire, septembre 2000
« Réussir l’accueil pour la mise en accessibilité des prestations touristiques », ODIT France, Juin
2005.
‣ Publications de la Mission d’Ingénierie Touristique Rhône Alpes – MITRA : www.crtmitra.com,
les pratiques touristiques Tourisme adapté
Lien direct avec informations sur le label et documents à télécharger :
« Vade-mecum illustré du label tourisme et handicap » - les carnet des la Mitra n°5 : www.crtmitra.com/fr/lespratiquesto/tourismeadapt/labelnational1.html

VEGETALISATION D’UN ESPACE
Fiche n°D.3
Lors d’un aménagement de site, des plantations peuvent être nécessaires. Le choix des essences à planter qui vont composer l’aménagement
végétal n’est donc pas le fruit du hasard mais correspond à une sélection des formes végétales les plus adaptées, aux fonctions ou objectifs
souhaités (embellir un espace, générer un ombrage, créer une clôture, créer un espace récréatif,…), aux conditions écologiques (climatiques,
micro-climatiques, sol,…), à la dimension paysagère, ou encore à la vocation du lieu.
De plus, la végétalisation d’un espace présente des spécificités à bien mesurer :
- le « matériau » est vivant. Il se développe, évolue et meurt. L’aménagement végétal doit donc intégrer le facteur « temps » comme une
donnée de base, dans tous ses aspects (positifs et négatifs),
- le « matériau » s’implante sur un espace qui présente une topographie, des conditions écologiques, des espèces végétales et animales
autochtones, un paysage, une identité, un usage. L’aménagement végétal doit donc intégrer l’ensemble de ces éléments, tant en terme de menaces
que d’atouts.
En lien avec le site, il est important pour un aménageur ou un technicien de se poser les bonnes questions : pourquoi réaliser un aménagement
végétal et comment
Ces deux questions permettent d’identifier les différents objectifs d’un aménagement végétal.
L’idée, étant de mettre en adéquation dans la conception et la réalisation de l’aménagement végétal, (aussi bien dans le choix des essences que
dans les techniques de plantations), les objectifs et les enjeux de développement durable : les bonnes pratiques.
Toujours dans cette démarche de bonnes pratiques, cette fiche apporte des compléments techniques sur quelques éléments importants et
récurrents : les espèces envahissantes, la technique de paillage/mulchage, les pelouses.
1. Les différents objectifs de végétalisation d’un espace
D’une manière générale, on peut distinguer quatre objectifs ou fonctions. Néanmoins, un aménagement de site, peut globaliser plusieurs
fonctions (deux, trois ou même quatre).
1

la fonction d’embellissement et de fleurissement d’un espace (fleurir, embellir, créer un élément de repère, un effet de porte, mettre
en valeur un élément remarquable,…),
la fonction de structuration de l’espace (délimiter un espace, un cheminement, masquer un bâtiment ou un équipement par des
alignements, des haies végétales, des mails, des treilles,…),
la fonction d’intégration dans un espace naturel (atténuer l’impact d’un aménagement par une végétalisation),
la fonction de création d’espace ouvert et/ou récréatif (créer un espace vert, un espace récréatif, végétaliser un espace naturel,…).
2. Les enjeux de la végétalisation d’un espace
L’objectif est bien de pratiquer, dans toutes les démarches de création d’aménagement ou d’entretien, le réflexe d’une bonne gestion respectueuse
de l’environnement.
Pour s’inscrire dans une logique de développement durable, un projet de végétalisation d’un espace, doit :
Favoriser les équilibres biologiques (le développement de la faune, de la flore et de la biodiversité)
Il est nécessaire de choisir des espèces et des variétés parfaitement adaptées au site en tenant compte de la faune, de la flore locale, des périodes
de nidification ou d’hivernage. L’utilisation d’espèces indigènes et variées, de préférence en mélange favorisera la biodiversité, tout en rendant
l’aménagement végétal plus robuste et résistant aux maladies éventuelles et en permettant l’installation d’une faune locale.
Economiser les ressources naturelles non renouvelables (eau, énergie,…)
Il est question dans cet enjeu principalement d’économie d’eau et d’énergie. L’eau est une denrée rare, il est important de veiller à limiter la
consommation générale d’eau de différentes manières : planification des arrosages, intensification de la pratique du goutte à goutte, récupération
et utilisation adaptée des eaux pluviales, choix d’espèces locales moins gourmandes en eau,…
De plus, il est important de veiller à limiter la consommation d’énergie. A titre d’exemples : espacer les périodes de taille des végétaux, utiliser
du matériel respectant les normes anti-pollution, …
Réduire les nuisances (atmosphériques, sonores) et les risques (pollution du sol, de l’eau,…)
Les traitements phytosanitaires (herbicides, engrais, pesticides,…) sont souvent à l’origine d’une pollution du sol, de l’eau et de l’air ainsi que
d’effets sur la santé. Il est nécessaire d’envisager l’emploi de produits de traitement naturels ou d’opter pour des pratiques alternatives plus
respectueuses de l’environnement comme le désherbage mécanique ou thermique (pyrodésherbage), ou la lutte biologique (espèces auxiliaires
comme la coccinelle).
2

Le rôle du maître d’œuvre est d’adapter ses propositions et notamment les espèces et variétés de végétaux, en fonction des enjeux et des objectifs
poursuivis, communiqués par le maître d’ouvrage.
L’intégration des enjeux de développement comme principe fondateur d’un aménagement présente de nombreux intérêts :
- un intérêt paysager et esthétique en diversifiant les habitats,
- un intérêt écologique en diminuant l’emploi de produits phytosanitaires et en permettant le maintien de populations végétales et animales
locales,
- un intérêt d’économie de temps et d’optimisation du travail, puisqu’elle permet en limitant l’entretien, de développer de nouvelles zones
et de s’axer sur d’autres problèmes
- un intérêt financier en limitant les dépenses d’entretien.
3

1. Les bonnes pratiques de végétalisation
Le tableau, ci-dessous, croise les fonctions et
les enjeux de développement durable et
propose des recommandations
techniques.OBJECTIFS/ ENJEUX
Fonction d’embellissement et de
fleurissement d’un espace
(fleurir, embellir, créer un élément
de repère, créer un effet de porte,
mettre en valeur un élément
remarquable,…)
ECONOMISER LES RESSOURCES
Economiser les ressources énergétiques
nécessaires à sa création et à son
entretien
Economiser la
ressource en eau
nécessaire à sa création
et à son entretien
Choix des essences - Privilégier les espèces
méditerranéenne faible
consommatrices d’eau
- Favoriser l’utilisation de
plantes vivaces et arbustes
plutôt que les fleurs
annuelles
Principes
d’aménagement/
Techniques de
plantation et
d’entretien
- Technique préventive de désherbage : Paillage
ou mulch (issu du recyclage des déchets verts
(bois, débris végétaux, tontes de gazon,…) pour
limiter la pousse des adventices (cf.
compléments techniques)
- Planter des espèces couvre sol comme le lierre
(limite la prolifération des herbes indésirables)
- Paillage ou mulch
organique pour limiter
l’évaporation
REDUIRE LES
POLLUTIONS
NUISANCES ET LES
RISQUES
Réduire les nuisances et
les risques
- Introduire des légumineuses
qui enrichissent le sol en azote
- Introduire des fleurs riches en
pollen et en nectar pour
favoriser la venue d’insectes
auxiliaires
- Choisir les traitements
biologiques et les engrais
naturels issus de déchets
végétaux ou organiques
FAVORISER LA BIODIVERSITE
Eviter la contamination
du milieu naturel par
les espèces et les
variétés exotiques
- Veiller à éviter les espèces
envahissantes (cf.
compléments techniques)
Intégrer les
végétaux implantés
dans le
fonctionnement
des écosystèmes
voisins
- Favoriser les plantes
nectarifères pour les
insectes pollinisateurs
Fonction de structuration de
l’espace
(délimiter un espace, délimiter un
cheminement,
masquer un bâtiment ou un
Choix des essences
- Préférer des arbres et arbustes à croissance
lente mais à longue durée de vie
- S’assurer que les végétaux choisis assurent
leur fonction de masque dans le temps
(croissance – taille – entretien)
- Veiller à choisir des végétaux dont la
croissance ne mettra pas en péril le bâtiment ou
l’aménagement (système racinaire des arbres en
particulier)
- Insérer quelques
légumineuses dans
l’aménagement
(enrichissement du sol en
azote)
- Veiller à éviter les espèces
envahissantes (cf.
compléments techniques)
- Favoriser les arbustes
à fruits pour les
oiseaux (églantier, …),
les plantes nectarifères
pour les insectes
pollinisateurs
4

équipement par des alignements,
des haies végétales, des mails, des
treilles,… )
Principes
d’aménagement/
Techniques de
plantation et
d’entretien
- Paillage ou mulch
organique pour limiter
l’évaporation
- Choisir les traitements
biologiques et les engrais
naturels issus de déchets
végétaux ou organiques
- Laisser des petits
abris naturels pour
accueillir hérissons,
oiseaux,…
Fonction d’intégration dans un
espace naturel
(atténuer l’impact d’un
aménagement par une
végétalisation)
Fonction de création d’espace
ouvert et/ou récréatif
(créer un espace vert récréatif,
créer une prairie, végétaliser un
espace naturel,…)
Choix des essences
Principes
d’aménagement/
Techniques de
plantation et
d’entretien
Choix des essences
Principes
d’aménagement/
Techniques de
plantation et
d’entretien
- Veiller à choisir des végétaux dont la
croissance ne mettra pas en péril
l’aménagement (système racinaire des arbres en
particulier)
- Choisir des gazons adaptés à la fréquentation
prévue (cf. compléments techniques)
Prévoir un matériel adapté pour la tonte.
Espacer les tontes :
- coupe à 8cm plutôt que 6cm pour des espaces
récréatifs,
- coupe à 10 cm et plus (pouvant aller jusqu’à
16 cm) pour des espaces engazonnées seminaturels.
(cf. compléments techniques)
- Rechercher l’adaptation la
plus complète possible à la
topographie du site.
(écoulement des eaux,
maintien des sols, …)
- Favoriser l’utilisation de
végétaux prélevés dans le
milieu naturel voisin pour
une meilleure adaptation
- Paillage ou mulch
organique pour limiter
l’évaporation
- Privilégier l’utilisation de
gazons adaptés au climat
méditerranéen et à faible
pousse
(cf. compléments
techniques)
- Rechercher l’adaptation la
plus complète possible à la
topographie du site.
(écoulement des eaux,
maintien des sols, …)
- Limiter les grandes
surfaces en herbe en dehors
des zones humides
- Paillage ou mulch
organique pour limiter
l’évaporation
- Introduire des légumineuses
qui enrichissent le sol en azote
- Choisir les traitements
biologiques et les engrais
naturels issus de déchets
végétaux ou organiques
- Introduire des légumineuses
qui enrichissent le sol en azote
- Choisir les traitements
biologiques et les engrais
naturels issus de déchets
végétaux ou organiques
- Veiller à éviter les espèces
envahissantes (cf.
compléments techniques)
- Favoriser l’utilisation de
végétaux prélevés dans le
milieu naturel voisin pour
éviter la contamination
variétale et génétique
- Veiller à éviter les espèces
envahissantes (cf.
compléments techniques)
- Favoriser les arbustes
à fruits pour les
oiseaux (églantier, …),
les plantes nectarifères
pour les insectes
pollinisateurs
- Favoriser les arbustes
à fruits pour les
oiseaux (églantier, …),
les plantes nectarifères
pour les insectes
pollinisateurs
- Conserver des zones
peu aménagées et
faiblement entretenues
pour la faune et la
flore indigènes
5

Ces deux photographies conjuguent deux fonctions : structuration de l’espace et
verdissement/embellissement.
Aire de stationnement de Bimont –2003 - GSSV/S.PLANES
Aire de stationnement des Deux Aiguilles- 2005- GSSV/L.GAUTIER
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4. Compléments techniques
Les plantes envahissantes ou exotiques
De nombreuses espèces exotiques ont été introduites sur les territoires pour leurs qualités horticoles
ou par accident. Certaines d’entre-elles sont aujourd’hui complètement adaptées aux conditions
écologiques prolifèrent dans les milieux naturels. Elles peuvent y générer de graves nuisances sur
l’environnement, sur les activités humaines, sur la santé ou encore les paysages.
Il s’agit donc d’être très vigilant et de trouver des espèces de substitution répondant aux besoins et
objectifs recherchés.
Voici la liste des espèces envahissantes les plus communes de méditerranée.
La technique de paillage ou de mulchage
Le paillage naturel ou mulch présente de multiples avantages notamment :
- il permet de contrôler la végétation spontanée (en limitant la pousse des adventices) par
étouffement,
- il conserve l’humidité du sol en réduisant l’évaporation (ce qui permet donc de limiter
l’arrosage),
- il enrichi le substrat (dégradation progressive du mulch et transformation en matière
organique puis minérale, sous les effets conjugués du climat et des micro-organismes).
Liste des plantes envahissantes
Ailante glanduleux (Alianthus altissima)
Cyprès bleu (Cupressus arizonica)
Mimosa d’hiver (Acacia dealbata
Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia)
Séneçon en arbre (Baccharis halimifolia)
Thuya (Thuya occidentalis)
Buddleia (Buddleja davidii
Figuiers de Barbarie (Opuntia sp)
Laurier cerise, amande, palme (Prunus
laurocesarus)
Séneçon du Cap (Senecio inaequidens DC)
Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia)
Basamine de l’Himalaya (Impatiens gladulifera)
Griffes de sorcière (Carpobrotus acinaciformis)
Lippia (Lippia canescens)
Herbe de la pampa (Cortaderia selloana)
Jussies (Ludwigia grandiflora)
Renouée du Japon (Reynoutria japonica)
Source : « Plantes envahissantes de la région
méditerranéenne » -AME Languedoc-Roussillon et
ARPE PACA 2003
Plus précisément, il s’agit de couvrir le sol d’une couche d’environ 5 cm d’épaisseur de différents matériaux : la paille coupée et hachée, les
écorces de pin maritime, les copeaux de bois, les tontes de gazons, les feuilles mortes,…...
Un bon paillage doit être pratique, peu coûteux et facile à entretenir et à installer. Il doit être assez lourd pour ne pas être emporté par le vent,
mais pas compact au point d’empêcher l’air et l’eau de le pénétrer.
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Protection physique des plantations
Bâche en plastique
Aire de stationnement des Deux Aiguilles
- 2005 – GSSV/L.GAUTIER Paillage ou mulch organique
ou issu du recyclage (à conseiller)
Pas de L’Etroit – 2006 – GSSV/E.MALFAIT
Les pelouses
Exemple de différents types de gestion sur des espaces verts. Trois catégories sont présentées ici, mais du tapis vert à la prairie débroussaillée
tous les 3 à 5 ans, une gamme d’une dizaine de couvertures herbacées différentes peut se décliner.
Les espaces verts engazonnés
Fonctions d’ornement et récréative (Aire de jeux, square,…)
Tonte : hauteur 6 cm
Fréquence : 15 à 20 fois par an
Pas d’engrais, pas de pesticides
-----------------------------------
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Les pelouses rustiques
Fonction décorative – (Espace vert moins fréquenté)
Tonte : hauteur 8 cm pouvant aller jusqu’à 16 cm selon les espaces
Fréquence : 7 à 10 fois par an - rupture entre mi-mai et fin juin
------------------------------------
Les prairies fleuries
Fonction environnementale – espace vert semi-naturel ou naturel
Fauche : 1 /an après le 15 juillet
+ une éventuelle tonte de propreté au début du printemps (hauteur de coupe 8 cm)
Entretien intensif –
Fonction d’ornement et/ou récréative
Un entretien « intensif » est justifié.
Néanmoins, la vigilance peut porter sur :
- l’utilisation de tondeuses à plateaux
recycleurs, qui fertilisent le gazon par
dépôt concomitant à la tonte des brins
d’herbes finement hachés,
- le choix de ne pas tondre trop ras, car
ceci favorise une croissance plus rapide
de l’herbe maintenue dans un stade
« juvénile ». De plus, la tonte inférieure à
3 cm favorise le développement des
indésirables exigents en lumière et en
espace (plantain, pissenlit,…),
- tondre moins ras minimise le
dessèchement en été, donc la
consommation d’eau pour l’arrosage,
- arrêter tout apport de produits de
traitement du sol qui tuent les lombrics,
précieux auxiliaires d’un sol vivant.
Source : Extrait « Mieux comprendre la gestion
différenciée des espaces verts » - guide de la démarche –
Mission Gestion Différenciée 2001
www.gestiondifferenciee.org/gd/campagne/telechargement.
htm
Entretien extensif –
Fonction décorative et/ou
environnementale
Pour qu’une pelouse puissent s’enrichir
en espèces spontanées, il est
souhaitable : que le sol ne soit pas trop
riche, que la densité des graminées ne
soit pas trop importante. Ainsi il est
préférable de privilégier des espèces à
faible développement, comme les
luzules, les fétuques, plutôt que les
espèces comme les ray-grass ou les
fabacées qui elles, ont un fort
développement. A partir de là, il suffit de
monter la coupe à plus de 8cm et
d’espacer les tontes (8/an) pour que de
nouvelles espèces viennent colorer le
gazon.
Source : Extrait « Mieux comprendre la gestion
différenciée des espaces verts » - guide de la démarche –
Mission Gestion Différenciée 2001
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Exemples d’herbes à gazon à entretien minimales
Nom
commun
Fétuque
rouge
traçante
Fétuque de
Chewing
Fétuque
durette
Fétuque
ovine
Fétuque
élevée
Ivraie
vivace
Pâturin du
Canada
Pâturin
commun
Agrostide
blanche
Nom Latin Sol Degré
d’humidité
Festuca rubra Tous les Sec à frais ,
ssp.Rubra types bien drainé
Festuca rubra
ssp.comutata
Festuca ovina
vbar.
duriuscula
Festuca ovina
Festuca
arundinacea
Lolium
perenne
Poa
compressa
Poa trivialis
Agrostis alba
Tous les
types
Tous les
types
Tous les
types
Tous les
types
Sol
fertile
Tous les
types
Sol
fertile
Tous les
types
Sec à frais ,
bien drainé
Sec et bien
drainé
Sec et bien
drainé
Sec à frais,
bien drainé
Ensoleillement Avantages Désavantages Rapidité à
s’établir
Soleil et mi-ombre Belle
apparence et
entretien
minimal
Soleil et mi-ombre
Soleil
Soleil
Soleil et mi-ombre
Belle
apparence et
entretien
minimal
Aucun
entretien
(fertilisation
et tonte)
Aucun
entretien
(fertilisation
et tonte)
Belle
apparence et
entretien
minimal
Frais Soleil et mi-ombre Germination
très rapide (5
à 10 jours)
Elyme de Elymus Tous les Sec
russie junceus types
Source : http://pages.globetrotter.net/gazoneco/gazonecologique/plan/plan.html
Sec et bien Soleil
Très résistant Aspect peu
drainé
attrayant
Frais à humide Mi-ombragé Très rustique Fertilisation
élevée
Sec à humide Soleil et mi-ombre Tolère les Fertilisation
endroits élevée
humides
Caractéristiques
particulières
Peu agressif Moyenne Tolère les sols
pauvres
Peu agressif Moyenne Se multiplie par
touffes
Peu agressif Moyenne Très bonne
résistance à la
sécheresse
Peu agressif Moyenne Tolère les sols
rocailleux
Peu rustique Moyenne Bonne résistance
au sel
Peu rustique Rapide Sert de plante abri
Moyenne Tolère les sols
pauvres
Rapide Idéal pour les sites
mal drainé
Moyenne
Soleil Très résistant Aspect grossier Moyenne Tolère les sols
pauvres
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Contacts :
Cette liste de contact n’est en aucun cas limitative et n’engage nullement la responsabilité des auteurs. Elle est donnée à titre indicatif :
cf. Rubrique F « Sources » - Fiche F.2 «Liste des prestataires »
La gestion différenciée des espaces verts : http://www.gestiondifferenciee.org/
- Conservatoire Botaniques Nationaux :
Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles (départements 13, 83, 84, 06)
Le Castel Sainte Claire - 83418 - HYERES cedex
Tél. : 04 94 12 82 30 - Fax. 04 94 12 82 31 , http://www.portcrosparcnational.fr/conservatoire/,
Conservatoire Botanique National Alpin de Gap Charance (départements 05, 04 )
Domaine de Charance – 05000 GAP
Tel : 04 92 53 56 82 – Fax : 04 92 51 94 58, http://www.cbn-alpin.org/,
- Des entreprises proposent une gamme de semis. Il est nécessaire de s’assurer du type de semence et du lieu de production
Phytosem : ZI La Plaine de Lachaup 05000 Gap. 04.92.53.94.37 www.phytosem.com
Tezier : BP 83 26 802 Portes-lès-Valence Cedex 04.75.57.57.18 www.claudetezier.com
Sources :
- « Les cahiers de Sainte-Victoire. La flore : arbres et arbustes ». Muséum d’Histoires Naturelle Aix-en-Provence,1993
- « Plantes envahissantes de la région méditerranéenne » AME Languedoc-Roussillon et ARPE PACA 2003
- « Gestion différenciée des espaces verts – changeons de cultures ! » Collection Gestion durable des ressources naturelles, Centre de Ressources du
développement Durable CERDD, 2005,
- « Mieux comprendre la gestion différenciée des espaces verts » Guide de la démarche, Mission Gestion différenciée 2001,
www.gestiondifferenciee.org/gd/campagne/telechargement.htm
- Guide de la gestion raisonnable des espaces communaux, http://gestionraisonnable.free.fr/
- http://pages.globetrotter.net/gazoneco/gazonecologique/plan/plan.html
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