Atout Atout

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CITE
© Cabinet Atlante
> Au premier plan,
la maison verte végétalisée
DÉMOGRAPHIE
93155
C’est le nombre d’habitants estimés
d'après les dernières données du
recensement rénové de la population.
Pour arriver à ce chiffre, l'Insee additionne
la somme de la population
municipale (92 357) à celle comptée à
part (798). La première comprend les
personnes ayant leur résidence habituelle
sur la commune. La seconde
comprend certaines personnes dont
la résidence habituelle est dans une
autre commune, mais qui ont conservé
une résidence sur la commune.
Si les chiffres sont en baisse depuis
1975, lorsque la ville comptait 100 000
habitants, l'érosion s'affaiblit. Entre
1999 et 2009, l'Insee a recensé 1 049
habitants de moins sur Tourcoing, soit
une perte de 1,11 % de la population
totale. Depuis janvier 2004, le comptage
traditionnel organisé tous les 7
à 9 ans a été remplacé par des
enquêtes de recensement annuel. À
Tourcoing, la collecte se déroule donc
chaque année auprès d'un échantillon
de 8% de la population dispersée sur
l'ensemble du territoire.
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SANTÉ
Un village gériatrique
sur mesure
pour une prise en charge exemplaire
D'ici seize mois, à l'emplacement d'un terrain de football que la ville a vendu
à l'hôpital Dron, va naître un village gériatrique prolongeant le quartier de la
Bourgogne. Sur une emprise de 7 000 m 2 , à deux pas du Centre hospitalier et
donc de son plateau technique, cet Établissement d'hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EPHAD) pourra accueillir 120 patients souffrant
de maladies neuro-dégénératives.
«L'implication des soignants a été déterminante
pour appréhender ce nouvel espace
architectural, souligne Anne Ingelaere, chef
du projet pour le CH Dron. L'inadaptation
des bâtiments existants complique le travail
des soignants. Il fallait inventer un lieu dont
la fonctionnalité permette au personnel de se
consacrer pleinement à ces personnes âgées et
désorientées. Le cabinet d'architectes Atlante
s'est montré très à l'écoute de leurs
remarques.» Tous les efforts ont été menés
pour que ce lieu soit un espace de vie et pas
uniquement un espace de soins. Le geste
architectural est plus impliquant qu’ailleurs
car l'organisation de l'environnement du
patient influence l’évolution de sa maladie.
La pénombre est trop anxiogène ; l’impression
d’enfermement déclenche des crises
d’angoisses ; le manque de repères désoriente
encore plus les patients... La «thérapie de
milieu» prend ici la forme d’un village structuré
en quatre maisons lumineuses et économes
en énergie, toutes différentes, qui s’articulent
autour d’une rue principale. Verte et
végétale, rouge et brique, marron et bois, gris
et pierre, chaque maison affiche une identité
propre de la façade jusque dans le détail des
plantations de son jardin. Conçue comme un
appartement collectif, chaque maisonnée,
une au rez-de-chaussée, une à l'étage, est
composée de quinze logements. Les patients
y retrouveront des espaces collectifs à taille
humaine : salle à manger, cuisine, coin TV,
salon de détente, patio ou terrasse. Les
admissions dans ce village gériatrique sont
soumises, comme c'est déjà le cas, à l'avis de
la Commission d'admission du Centre hospitalier
dans laquelle officie un médecin
gériatre chargé d'orienter les patients dans
l'établissement le plus approprié à leur
pathologie.
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Juliette Capet
> 4 maisons s'articulent autour de la rue du village
Mars 2009