Extension de la maison de retraite : - Saint Jean de la Ruelle

l’info
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VIE ASSOCIATIVE
Une belle histoire s’achève...
Le Réseau d’échanges réciproques de savoirs (RERS)
de Saint Jean de la Ruelle a dû cesser son activité, fin
2011, par manque de ressources financières.
Le Réseau a été créé en 1986, dans le quartier des Chaises, sous l’impulsion de
Françoise Reynaud, alors directrice de la maison de quartier et de Paul Lablée,
adjoint au maire de Jean-Claude Portheault. En 1992, le Réseau s’est implanté au
sud de la commune, avec Thérèse Tessier, soutenue par la Caisse d’allocations
familiales (CAF). Le développement de l’association a nécessité l’embauche d‘une
salariée pour soutenir le dynamisme des bénévoles et, depuis une dizaine d’années,
Lydia Gaucher était donc animatrice-coordinatrice. Le Réseau de Saint Jean de la
Ruelle était rattaché au Mouvement national des Réseaux d’échanges réciproques
de savoirs (FORESCO) qui lui apportait une aide en matière d’outils pédagogiques au
cours de formations et d’inter-réseaux. Pendant 25 ans des personnes de différents
quartiers et de différentes cultures ont été accueillies, écoutées, éventuellement
orientées vers d’autres structures. Elles se sont rencontrées au cours d’échanges de
savoirs : arts plastiques, travaux manuels, langues étrangères, cuisine, français, santé,
informatique…etc. Beaucoup de participantes ont recommencé à apprendre, ont tissé
des liens, ont développé leur autonomie ; certaines ont pu faire un pas vers l’emploi.
Tout ce travail d’accueil, de mise en relation, d’éducation, de solidarité a nécessité
de la part de la salariée et des bénévoles un investissement continu. La majorité des
échanges se déroulaient à l’Espace Qanat, au sud de la commune. La vie du Réseau
a été émaillée de temps forts et créatifs : réalisation d’un agenda perpétuel à partir
de douze années de textes d’ateliers d’écriture, voyages culturels, fêtes de quartiers,
fêtes des savoirs, participation au Forum des femmes…. De nombreuses actions ont
été menées en collaboration avec des partenaires associatifs ou institutionnels :
Passerelles des 2 ans, écoles, Petite Écale, Centre communal d’action sociale, centre
social… Malheureusement les forces vives s’épuisent et ne sont pas renouvelées. Ces
dernières années, la complexité des demandes de subventions auprès des organismes
financeurs, mais surtout la diminution progressive du montant des financements,
ont conduit l’association à une cessation de paiement. La liquidation judiciaire
simplifiée a été prononcée le 9 décembre 2011 par le Tribunal de Grande Instance
d’Orléans. Malgré la fin de cette activité, les membres du Réseau sont fiers de toutes
les richesses partagées avec les habitants et du travail accompli.
relevé des
compteurs d’eau
Le relevé des compteurs ont débuté
le 27 février. Vous serez susceptibles
d’être sollicités par les
agents du service municipal des
eaux (munis de cartes professionnelles)
pour l’accès aux compteurs.
Certains compteurs seront relevés
automatiquement et ne nécessiteront
pas votre présence
Musique et sourire :
Un 1 er album haut
en couleur !
Dreaddy Baro, artiste musicien
depuis plus de 20 ans et intervenant
percussionniste dans l'association
Musique et Sourire, vient
de concrétiser un de ses projets :
la sortie de son 1 er album Africa
Must Be Free ! qui sonne profondément
Roots Reggae. Dreaddy
Baro s'est entouré des musiciens
de Tiken Jah Fakoly, de Salif Keita,
de Manu Dibango afin de réaliser
cet album.
L'album est en écoute et en vente
à la fnac d'Orléans, aux thés aux
logis Rasta, chez Haffi Dread et
Planète Claire. Il sera également
téléchargeable sur internet
à partir du 1 er mars 2012 sur
Deezer, Amazon...
Renseignements : Musique et
Sourire, 06 61 97 05 46,
musiqueetsourire@yahoo.fr ou
sur Facebook à Dreaddy Baro.
Travaux de mise en accessibilité rue Gambetta
Social
Régie Respire :
un garage qui roule
pour l’insertion
Deux ponts, un compresseur, une voiture en réparation.
Au premier coup d’œil, l’atelier mécanique de la rue des
Marchais a tout d’un garage, ou presque. Mais la nouvelle
activité de la régie de quartier Respire n’a pas vocation à se
substituer à un garagiste ni à faire concurrence aux professionnels
de l’automobile. Ici, depuis le début de l’année, et comme
c’est le cas pour les différents services qu’elle propose déjà
(petit entretien du bâtiment, enlèvement d’encombrants, entretien
de jardinage…) la régie stéoruellane permet aux personnes
les moins aisées de bénéficier de réparations automobiles « de
base », prioritairement liées à la sécurité routière et au contrôle
technique.
Cet atelier mécanique, qui peut accueillir jusqu'à 6 voitures
par jour, offre un double service d'aide : d'une part, proposer
un contrat d'insertion à des personnes sans emploi ayant de
l'expérience dans la mécanique (elle emploie quatre personnes
en réinsertion, en plus d’un encadrant technique mécanicien
professionnel.) D'autre part, l'atelier propose des réparations, à
faible coût, des voitures de particuliers. Respire remplit de fait
une double mission et cet atelier est un véritable « garage social
», tant du côté des salariés que de celui des ayants-droits.
Le 13 février, Respire a inauguré officiellement son atelier mécanique.
Marie Chambonneau, la présidente et Jean-Marc Borot,
le directeur ont accueilli le maire de Saint Jean de la Ruelle, des
élus, des représentants de l’Etat, de la Région, de l’AgglO, mais
aussi la Fondation PSA Peugeot-Citroën, créée voilà quelques
mois pour favoriser la mobilité, et qui soutient là son premier
garage solidaire. La Fondation a remis un chèque de 10.000
Après le tronçon compris entre la rue Charles-Beauhaire et le rond-point
du Petit-Chasseur, la municipalité a entrepris la suite des travaux de la rue
Gambetta. Ainsi, depuis fin janvier, la partie sud de la rue Gambetta est en
travaux, ce qui a nécessité d'instaurer un sens de circulation unique sud.
Ces travaux concernent la réfection des trottoirs et des aires de stationnement
du côté ouest de la voie, dans la section comprise entre la rue des
Champs-Frais et la rue Brise Pain. Ces travaux entrent dans le cadre plus
général de l’effort de la municipalité en termes d’amélioration de l’accessibilité
de la voirie aux personnes à mobilité réduite. Les aménagements
en cours permettront ainsi de répondre à cette exigence. Le coût est de
55.000 euros TTC. Prévu pour une durée de six semaines, le chantier a pris
un peu de retard du fait des intempéries qui interdisent actuellement la
pose des bordures et des caniveaux.
euros à la régie pour cette initiative exemplaire. Ce projet a
également bénéficié de financements européens dans le cadre
du Fonds Social Européen (FSE). Cet atelier mécanique propose
bien évidemment de vraies réparations. Car le constat a été fait
que faute de moyens financiers, beaucoup de personnes n’entretiennent
plus leur véhicule ou ne le font pas vérifier au contrôle
technique obligatoire. Ce qui pose un vrai problème de sécurité.
Un partenaire reconnu
L’atelier mécanique s’adresse ainsi aux particuliers qui n’ont plus
les moyens de faire réparer leur voiture chez un garagiste classique.
La régie, créée en 1993 aux Salmoneries génère du lien social
a travers les services qu’elle propose, aide les personnes en
difficulté, crée de l’emploi et participa à la croissance. Le maire
a salué le travail de Respire qui développe sans cesse son action
d’insertion par l’économique. C’est un partenaire reconnu et de
référence dans le domaine de l’insertion dont la ville a toujours
soutenu l’activité.
Pour accéder aux services de l’atelier, le demandeur doit
répondre à certains critères de revenus.
Régie de quartier Respire - Atelier chantier
d’insertion (ACI), 24, rue des Marchais.
Tel : 02 38 22 01 15 ou 02 38 72 70 13.
les nouvelles n°103
le magazine de saint jean de la ruelle - mars/2012 11