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Vol 12 no 1 - Hôpital Rivière-des-Prairies

Vol 12 no 1 - Hôpital Rivière-des-Prairies

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Chef de file en<br />

pédopsychiatrie et en<br />

troubles envahissants du<br />

développement pour une<br />

clientèle de tous âges,<br />

l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>,<br />

affilié à l’Université de<br />

Montréal, a comme mission<br />

d’offrir aux enfants et aux<br />

adolescents du Québec<br />

<strong>des</strong> soins et <strong>des</strong> services<br />

spécialisés et surspécialisés<br />

dans le domaine de<br />

la santé mentale.<br />

La passion de ses chercheurs<br />

et cliniciens contribue à<br />

l’avancement du savoir, au<br />

transfert <strong>des</strong> connaissances et<br />

au développement <strong>des</strong><br />

pratiques exemplaires.<br />

En contexte hospitalier ou<br />

ambulatoire, l’<strong>Hôpital</strong> assure<br />

à sa clientèle et à son<br />

personnel un environnement<br />

sécuritaire.<br />

Dépôt légal :<br />

bibliothèque nationale<br />

du Québec<br />

Issn : 1705-4575<br />

Les opinions émises<br />

dans l'Inter-Mission<br />

n'engagent en rien<br />

le conseil d'administration de<br />

l'<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>.<br />

L’Inter-Mission<br />

est publié par la<br />

Direction <strong>des</strong> communications et<br />

<strong>des</strong> ressources informationnelles de<br />

l'<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong><br />

7070, boulevard Perras<br />

Montréal (Québec)<br />

H1E 1A4<br />

514 323-7260 poste 2088<br />

www.hrdp.qc.ca<br />

RéDACtRICE En CHEf<br />

Johanne Gag<strong>no</strong>n<br />

RéDACtEURs<br />

Jessica Lambert-fandal<br />

stéphane trépanier<br />

CoLLAboRAtIon à LA RéDACtIon<br />

france beaudoin<br />

Line bellavance<br />

sylvie Lauzon<br />

RévIsEURE Et CoRRECtRICE<br />

france beaudoin<br />

ConCEPtIon GRAPHIQUE<br />

Johane Roy<br />

IMPREssIon<br />

Imprimerie Héon & nadeau ltée<br />

REMERCIEMEnts sPéCIAUx<br />

Modèle page couverture<br />

Dina El.Kouhen<br />

Modèle page 4<br />

Louis Merlin trépanier<br />

Sommaire<br />

Une transition planifiée<br />

pour un retour en classe réussi 4<br />

<strong>no</strong>s experts s’illustrent 8<br />

Encart de la fondation les petits trésors<br />

Mélimélo 9<br />

L’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> réinvente<br />

le jeu de société… pour le mieux-être<br />

<strong>des</strong> adolescents 10<br />

Le français de france <strong>12</strong><br />

2<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


Éditorial<br />

JoHAnnE GAG<strong>no</strong>n<br />

DIRECtRICE DEs CoMMUnICAtIons Et DEs REssoURCEs InfoRMAtIonnELLEs<br />

voilà que l’année 2013 est déjà amorcée. <strong>no</strong>us sommes unanimes à trouver que le temps<br />

passe à une vitesse vertigineuse. <strong>no</strong>tre vie ressemble trop souvent à une course effrénée<br />

contre la montre (juste à y penser j’ai <strong>des</strong> palpitations). on veut répondre à toutes les deman<strong>des</strong><br />

et satisfaire toutes les attentes (et Dieu sait qu’il y en a!). on veut performer dans<br />

toutes les sphères de <strong>no</strong>tre vie et on s’inquiète de ne pas y arriver (on se demande bien<br />

pourquoi…). Il faut avoir du temps pour jouer avec les enfants, dialoguer avec les<br />

adolescents (c’est possible ça), prendre soin de son couple, de ses amis et, bien sûr, il<br />

faut prendre du temps pour soi (quand ça… entre minuit et 5 h le matin). Il faut bien s’alimenter, faire<br />

de l’exercice (eh oui, le gym il faut pas juste le payer, il faut y aller aussi!), de la méditation, être positif et<br />

bien ancré dans le moment présent (mais encore)… Est-ce bien réaliste tout ça pour une seule et même<br />

personne (En tout cas, moi je n’y arrive pas!)<br />

En début d’année, il est de tradition d’échanger <strong>des</strong> vœux (il n’est pas encore trop tard pour faire un<br />

bilan et prendre <strong>des</strong> résolutions), alors moi, je <strong>no</strong>us souhaite d’abord de l’amour (avec ça on peut faire<br />

beaucoup de chemin), mais aussi de l’entraide, car on ne peut arriver à mener à bien tous <strong>no</strong>s projets<br />

seuls! Il faut savoir s’entourer de gens à qui donner un coup de pouce et de qui en recevoir un à son<br />

tour. Alors je fais le voeu que l’année 2013 en soit une de collaboration et de partenariat!<br />

Dans ce numéro-ci de l’Inter-Mission, <strong>no</strong>us vous présentons justement (comme le hasard fait bien les<br />

choses...) une collaboration <strong>no</strong>vatrice entre <strong>des</strong> représentants de la Commission scolaire de Montréal,<br />

du CRDItED de Montréal et de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> qui permet d’aider de jeunes autistes à bien<br />

vivre la transition de leur hospitalisation à leur retour en classe, à lire en page 5. vous pourrez également<br />

partager <strong>no</strong>tre fierté à être le premier établissement de santé au Québec à remporter le défi pancanadien<br />

« Greening Health Care » pour les éco<strong>no</strong>mies énergétiques, à lire en page 11. finalement, parce que le<br />

français <strong>no</strong>us tient à cœur, <strong>no</strong>tre chronique « Le français de france » vous permettra de faire toute la<br />

lumière sur l’accord <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms.<br />

Merci de <strong>no</strong>us lire!<br />

vos commentaires sont précieux,<br />

alors n’hésitez pas à me les transmettre à l’adresse suivante :<br />

johanne.gag<strong>no</strong>n.hrdp@ssss.gouv.qc.ca<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013<br />

3


Une transition<br />

planifiée<br />

pour un<br />

retour en<br />

classe réussi<br />

Un projet de<br />

concertation<br />

interétablissement<br />

se penche sur<br />

l’étape cruciale<br />

du retour<br />

d’un jeune dans<br />

son milieu<br />

scolaire suite au<br />

congé hospitalier


Un jeune hospitalisé a beaucoup moins de moments en<br />

classe à l’<strong>Hôpital</strong> qu’il n’en aurait bénéficié dans son milieu<br />

naturel. Une question de capacité du jeune et de<br />

nécessité clinique. La priorité d’un établissement de soins<br />

spécialisés allant d’abord à l’accompagnement thérapeutique<br />

qu’exige l’état du patient. Par exemple, le<br />

jeune patient peut avoir la capacité d’assister à trois pério<strong>des</strong><br />

de 45 minutes de cours par semaine. De surcroit,<br />

l’enseignement qui lui sera prodigué se fera la plupart<br />

du temps en tout petit groupe, souvent à deux ou trois,<br />

si<strong>no</strong>n en relation individuelle avec le professeur. De plus,<br />

un éducateur spécialisé est souvent appelé en renfort<br />

afin de mieux encadrer les efforts du patient/élève. on<br />

se retrouve donc dans un contexte où il y a nécessairement<br />

un allègement <strong>des</strong> exigences scolaires, où l’encapar<br />

stéphane trépanier<br />

Un jeune autiste est hospitalisé à l’HRDP suite à une rupture de fonctionnement.<br />

Après plusieurs semaines, il prend du mieux et l’épisode de soins tire à sa fin. Le<br />

congé est signé. Il regagne son milieu naturel et réintègre son école. Mais peu<br />

après son retour en classe, il se désorganise à <strong>no</strong>uveau et une seconde crise survient.<br />

se pourrait-il que le fossé entre la scolarisation en contexte hospitalier et celle<br />

offerte dans son environnement habituel ait contribué à la rechute C’est à cette<br />

question qu’a tenté de répondre un groupe de travail constitué de<br />

représentants de la Commission scolaire de Montréal (CsDM), du Centre de<br />

réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du<br />

développement de Montréal (CRDItED de Montréal) et l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong><br />

(HRDP). Un projet qui a débuté entre l’école primaire L’étincelle et l’unité<br />

d’hospitalisation du volet autisme de l’HRDP et qui propose d’investir dans les<br />

mécanismes de transition pour assurer un atterrissage plus en douceur <strong>des</strong> patients<br />

dans leur milieu scolaire après un long séjour à l’<strong>Hôpital</strong>. Une collaboration qui fait<br />

miroiter <strong>des</strong> solutions à mettre en place en 2013.<br />

C’est comme un choc <strong>des</strong> cultures appréhendé. Qui n’a<br />

jamais été confronté aux difficultés de s’adapter rapidement<br />

à un <strong>no</strong>uveau milieu après avoir séjourné dans un<br />

autre ne serait-ce qu’en voyage à l’étranger. C’est déjà<br />

un défi pour un adulte en pleine santé et en possession<br />

de tous ses moyens. Imaginez alors ce que cela peut représenter<br />

pour un jeune patient aux capacités d’adaptation<br />

potentiellement plus limitées. Pour lui, la marche<br />

peut être haute à gravir. Devant les cas difficiles de retour<br />

dans le milieu naturel, l’HRDP s’est intéressé avec<br />

ses partenaires à la question. Est-ce que la phase transitoire<br />

entre le congé hospitalier et la réintégration du milieu<br />

de vie habituel serait déterminante dans la<br />

consolidation du rétablissement du patient et est-ce qu’il<br />

ne vaudrait pas la peine d’investir davantage dans la<br />

préparation à cette étape sans doute cruciale du cheminement<br />

du patient<br />

Les dangers de trébucher à la sortie<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 5


«<br />

drement est plus étroit et personnalisé.<br />

Des conditions que le jeune ne<br />

retrouvera pas une fois son milieu<br />

réintégré. à son congé, l’école l’accueillera<br />

à temps plein, au milieu<br />

d’un groupe élargi et en présence<br />

d’un professeur à partager entre<br />

plusieurs élèves. Ce n’est pas tous<br />

les patients qui supporteront bien<br />

le contraste, mentionne nicole<br />

Melançon, directrice <strong>des</strong> programmes<br />

psychiatriques à l’HRDP : « On<br />

Si on réussit à<br />

atténuer le stress du<br />

transfert parce qu’on<br />

a préparé de façon<br />

adéquate la<br />

réintégration<br />

à l’école, on réduit le<br />

risque de rechute.<br />

»<br />

s’est rendu compte<br />

qu’il y a beaucoup<br />

de difficultés vécues<br />

au moment du retour<br />

en classe régulière.<br />

Le défi est<br />

grand puisque le<br />

jeune élève est encore<br />

fragile et en rétablissement.<br />

L’école<br />

n’est pas en mesure<br />

d’offrir le même niveau<br />

d’encadrement<br />

qu’en centre<br />

hospitalier. Un intervenant<br />

en soutien scolaire a généralement<br />

plusieurs classes à<br />

superviser. Cette présence moins intensive<br />

comporte ses risques, surtout<br />

après qu’un patient ait été<br />

accompagné individuellement sur<br />

une longue période. Si on réussit à<br />

atténuer le stress du transfert parce<br />

qu’on a préparé de façon adéquate<br />

la réintégration à l’école, on réduit<br />

le risque de rechute et de récidive<br />

de la rupture de fonctionnement et<br />

on favorise la réussite scolaire. C’est<br />

le but de <strong>no</strong>tre réflexion commune<br />

».<br />

Des pistes de solution à<br />

emprunter<br />

Des mécanismes pour faciliter la<br />

transition ont été évoqués à partir<br />

de la mise en commun <strong>des</strong> réalités<br />

respectives <strong>des</strong> trois établissements.<br />

sans entrer dans les détails <strong>des</strong> propositions<br />

qui, dans le processus,<br />

n’ont pas encore été formellement<br />

présentées à l’ensemble <strong>des</strong> interlocuteurs<br />

concernés, il appert que plusieurs<br />

moyens font consensus afin<br />

d’aider au passage harmonieux de<br />

l’hôpital à l’école et au milieu de vie.<br />

Des lignes directrices se dégagent,<br />

explique nicole Melançon. « Dès<br />

l’hospitalisation, ne pourrait-on pas<br />

enclencher <strong>des</strong> actions pour permettre<br />

au jeune d’expérimenter davantage<br />

la réalité qu’il va retrouver<br />

lorsqu’il réintègrera son milieu naturel<br />

Une fois la situation stabilisée, à<br />

l’intérieur de <strong>no</strong>tre protocole<br />

clinique, il serait souhaitable de l’exposer<br />

à <strong>des</strong> situations qui s’apparentent<br />

à la vie qu’il retrouvera à<br />

l’extérieur pour l’y préparer. Quand<br />

la crise se résorbe, est-ce que l’on<br />

pourrait graduellement orienter le<br />

jeune dans <strong>des</strong> groupes un peu<br />

plus gros pour le mettre en situation<br />

d’expérimentation afin de voir s’il tolère<br />

bien le changement, l’augmentation<br />

<strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de classe et<br />

l’accroissement du <strong>no</strong>mbre d’élèves<br />

Il faudrait aussi impliquer plus<br />

tôt les CRDI dans le processus, soit<br />

avant le congé, pour qu’ils puissent<br />

mettre en place <strong>des</strong> mécanismes<br />

pour soutenir <strong>no</strong>tamment leurs<br />

intervenants et les professeurs<br />

de la commission scolaire. Ensemble,<br />

<strong>no</strong>us devons mieux préparer le<br />

retour dans le quotidien avec la résidence,<br />

les parents, l’école, les<br />

CSSS. La fluidité du cheminement<br />

du patient est à améliorer. La mécanique<br />

pour y arriver est néanmoins<br />

complexe, car il y a <strong>des</strong> règles qui répondent<br />

à la réalité de plusieurs milieux<br />

différents. »<br />

Déjà <strong>des</strong> effets spontanés<br />

« C’est toujours à se parler qu’on<br />

se comprend », affirme nicole<br />

Melançon. « Nous n’étions pas suffisamment<br />

sensibilisés à <strong>no</strong>s réalités<br />

respectives auparavant. La mise en<br />

commun de <strong>no</strong>s contextes organisationnels<br />

<strong>no</strong>us a permis de faire<br />

une prise de conscience mutuelle,<br />

d’étudier les impacts sur <strong>no</strong>s partenaires<br />

de <strong>no</strong>s propres fonctionnements,<br />

d’identifier les écueils et de<br />

faire <strong>des</strong> recommandations conjointes.<br />

Nous avions <strong>des</strong> perceptions différentes,<br />

mais heureusement, on<br />

réalise maintenant que <strong>no</strong>us avons<br />

aussi <strong>des</strong> conceptions communes.<br />

Grâce au dialogue, déjà de petites<br />

choses se sont mises en place. Une<br />

meilleure communication entre les<br />

organismes est un <strong>des</strong> effets spontanés<br />

qui résultent de ce rapprochement.<br />

Ces discussions ont déjà<br />

permis d’apporter tout naturellement<br />

<strong>des</strong> améliorations dans le quotidien.<br />

Et on réalise qu’au fond,<br />

<strong>no</strong>us avons un objectif commun qui<br />

<strong>no</strong>us tient vraiment à coeur : <strong>no</strong>us<br />

souhaitons tous que le jeune réintègre<br />

avec succès l’école et son milieu<br />

de vie. »<br />

6<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


Un comité de mise en œuvre est à se former.<br />

Il devrait se réunir au début de l’année<br />

2013. Une fois les recommandations<br />

officiellement entérinées par l’ensemble<br />

<strong>des</strong> établissements impliqués, elles pourront<br />

se mettre en place graduellement<br />

au cours de l’hiver et du printemps 2013<br />

avec pour objectif qu’en septembre prochain,<br />

les <strong>no</strong>uvelles pratiques soient intégrées<br />

dans <strong>no</strong>tre fonctionnement<br />

quotidien. Une période qui est nécessaire<br />

pour remanier les processus et procéder<br />

à leur arrimage entre <strong>no</strong>us. Les<br />

gran<strong>des</strong> lignes sont tracées, mais leur incarnation<br />

dans les détails reste à se faire<br />

dans un mode consensuel. <strong>no</strong>s outils<br />

sont à uniformiser, par exemple un PsI<br />

(plan de soins personnalisé) intersectoriel<br />

et les éléments que devrait contenir une<br />

<strong>des</strong> propositions : le plan de transition<br />

concerté. Des corridors de service devront<br />

être mieux définis, tant entre <strong>no</strong>s<br />

établissements qu’à l’interne. on entend<br />

aussi favoriser encore davantage le transfert<br />

de connaissances de l’HRDP, en soutien<br />

à l’école, au CRDI et au Csss. on<br />

évoque également les concepts de classe<br />

satellite en fin d’hospitalisation, d’intervenants<br />

pivots, de table clinique et de rencontres<br />

programmées interétablissements.<br />

bref, il reste encore beaucoup de<br />

pain sur la planche afin de ficeler dans le<br />

concret les trouvailles cliniques et organisationnelles<br />

proposées. Mais les gran<strong>des</strong><br />

lignes sont tracées et l’enthousiasme est<br />

au rendez-vous.<br />

Intervenir en mode prévention plutôt<br />

qu’en mode crise<br />

Plusieurs établissements font parfois de<br />

petits miracles chacun de leur côté. Mais<br />

si on néglige de peaufiner l’interface<br />

entre eux, une partie <strong>des</strong> gains cliniques<br />

résultant du travail accompli peut être<br />

compromise. Le pas en arrière n’étant jamais<br />

très loin du pas en avant quand ce<br />

dernier est mal assuré. C’est d’autant plus<br />

à considérer pour les patients fragiles,<br />

surtout ceux particulièrement sensibles<br />

aux changements, comme beaucoup<br />

d’autistes. on risque alors de multiplier<br />

les interventions en aval <strong>des</strong> soins et en<br />

situation de crise, avec les conséquences<br />

que ça implique, alors qu’il aurait suffi de<br />

mieux préparer les relais entre les établissements<br />

pour réduire la fréquence <strong>des</strong><br />

rechutes. Il est proposé <strong>des</strong> solutions<br />

concrètes à partir de problèmes identifiés<br />

en concertation. Reste à voir dans leur<br />

application si les pistes avancées aideront<br />

à installer les conditions favorables à la<br />

réussite du retour du patient dans sa<br />

communauté. Assurément, s’attaquer encore<br />

un peu au travail en silo ne peut<br />

qu’y contribuer. Le modèle en élaboration<br />

est prometteur. Un modèle que l’on<br />

aimerait exportable si l’expérience s’avère<br />

positive, de conclure nicole Melançon.<br />

LES MEMBRES<br />

DU COMITÉ AD HOC<br />

Annie Caron,<br />

directrice de l’école L’étincelle<br />

Lucie Frenette,<br />

conseillère pédagogique<br />

à la CsDM<br />

Ma<strong>no</strong>n Lusignan,<br />

conseillère-cadre aux partenariats,<br />

DG A , CRDItED de Montréal<br />

Ghitza Thermidor,<br />

psychoéducatrice à l’HRDP<br />

Stéphanie Galarneau,<br />

psychoéducatrice à l’HRDP<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 7


Nos experts s’illustrent<br />

L’expertise du Dr Réal Cloutier est reconnue à l’AQESSS<br />

Le Dr Réal Cloutier, directeur <strong>des</strong> services professionnels à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>, est<br />

<strong>no</strong>mmé au poste de médecin-conseil à la Direction de l'organisation <strong>des</strong> services, <strong>des</strong> affaires<br />

médicales et universitaires (DosAMU) de l’AQEsss. Il s’occupera plus particulièrement <strong>des</strong> dossiers<br />

relatifs aux affaires médicales et assistera la Dre Michèle Pelletier à raison de deux jours<br />

par semaine. Il succède dans cette fonction au Dr Louis-André Lacasse. toutes <strong>no</strong>s félicitations<br />

au Dr Cloutier qui cumulera les deux fonctions avec la rigueur et le professionnalisme qu’on<br />

lui connait!<br />

Le Dr Roger Godbout est invité à Manchester<br />

Le Dr Roger Godbout, Ph. D. en psychologie, a été invité à présenter l’approche de la Clinique<br />

du sommeil de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> au prestigieux congrès de la « International<br />

Paediatric sleep Association » le 6 décembre 20<strong>12</strong> à Manchester au Royaume-Uni. sa conférence<br />

intitulée : « the treatment of insomnia in children with mental health disorders » s’inscrivait<br />

dans le cadre du symposium « <strong>no</strong>vel ways of treating childhood behavioural insomnia ».<br />

Rappelons que le Dr Godbout est responsable du Laboratoire et de la Clinique du sommeil<br />

de l’HRDP, professeur titulaire au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal et<br />

chercheur régulier au Centre de recherche fernand-seguin (fRsQ).<br />

Nos professionnels collaborent à l’écriture d’un guide pour venir en aide<br />

aux intervenants du Québec et de l’Europe francophone<br />

Les psychologues Roger Godbout et Caroline berthiaume, ainsi que l’infirmière clinicienne<br />

évelyne Martello ont collaboré au guide intitulé « Intervention cognitivo-comportementale<br />

auprès <strong>des</strong> enfants et <strong>des</strong> adolescents » paru aux éditions <strong>des</strong> Presses de l’Université du<br />

Québec. Cet ouvrage en deux tomes cherche à favoriser une meilleure formation et une meilleure<br />

pratique professionnelle chez les intervenants œuvrant auprès <strong>des</strong> enfants et <strong>des</strong> adolescents,<br />

tant au Québec qu’en Europe francophone. Le premier tome rassemble les textes<br />

sur <strong>des</strong> troubles d’adaptation de nature plus intériorisée : les troubles anxieux, les troubles <strong>des</strong><br />

conduites alimentaires, la dépression et les troubles de sommeil. Le second tome porte quant<br />

à lui sur <strong>des</strong> troubles de nature plus extériorisée c'est-à-dire le trouble de déficit de l’attention<br />

avec hyperactivité, les troubles de comportement graves, les tics et le syndrome Gilles de la<br />

tourette ou encore les troubles du spectre autistique.<br />

8<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


1<br />

SOMMAIRE<br />

UN MOT de la<br />

DIRECTRICE GÉNÉRALE<br />

de la FONDATION<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

MOT DE LA DIRECTRICE DE LA<br />

FONDATION LES PETITS TRÉSORS<br />

LA DIFFÉRENCE PARLONS-EN<br />

L’EXPÉRIENCE PARTAGEONS-LA<br />

LES ACTIVITÉS<br />

LES COORDONNÉES<br />

DE LA FONDATION<br />

Pour communiquer avec <strong>no</strong>us et en<br />

savoir plus sur les façons d’appuyer la<br />

santé mentale <strong>des</strong> enfants :<br />

Fondation les petits trésors<br />

7070, boulevard Perras<br />

Montréal (Québec) H1E 1A4<br />

Téléphone : 514 323-7234<br />

Sans frais : 1 877 323-7234<br />

Télécopieur : 514 328-3517<br />

Courriel :<br />

fondation@petitstresors.ca<br />

Site Web :<br />

www.petitstresors.ca<br />

CE BULLETIN EST CONFORME<br />

AUX RECTIFICATIONS<br />

ORTHOGRAPHIQUES<br />

Ces premières semaines passées avec vous, à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>, en tant<br />

que directrice générale de la Fondation les petits trésors, ont été extraordinaires. En<br />

tant que marraine depuis 6 ans, j’ai eu l’occasion de croiser plusieurs d’entre vous.<br />

Vous m’avez parlé de vos projets, de votre travail avec <strong>no</strong>s petits trésors et de vos<br />

rêves professionnels. Aujourd’hui, <strong>no</strong>n seulement je partage votre passion, mais<br />

comme vous tous, je peux contribuer à faire progresser les choses.<br />

Les défis qui <strong>no</strong>us attendent sont gigantesques. Notre Fondation est à l’image de <strong>no</strong>s<br />

petits trésors, elle gagne à être découverte. Ce qui se fait à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<br />

<strong>Prairies</strong> est unique et de pouvoir y contribuer de manière encore plus tangible m’enchante.<br />

Il s’est développé ici une expertise extraordinaire au fil <strong>des</strong> ans et faire découvrir<br />

aux autres ce que <strong>no</strong>us savons déjà contribuera à soigner encore plus<br />

d’enfants et à permettre à leur famille de retrouver le calme et la paix d’esprit essentiels<br />

au maintien d’une vie de famille agréable et équilibrée.<br />

Partager la vie d’un enfant qui souffre d’une maladie mentale ou encore d’autisme<br />

représente un défi au quotidien, j’en sais quelque chose puisque l’un de mes fils est<br />

autiste. Pourtant, au-delà de la maladie, ces enfants ont un potentiel, <strong>des</strong> envies et<br />

<strong>des</strong> rêves. Ils ressentent comme <strong>no</strong>us le besoin de se sentir utiles et appréciés, et<br />

parce que leur problématique occupe beaucoup de place, ils y arrivent parfois difficilement<br />

et leurs relations avec les autres en souffrent.<br />

Si la Fondation existe, c’est pour permettre justement que les choses progressent.<br />

En soutenant les projets de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>, <strong>no</strong>us ajoutons de <strong>no</strong>uvelles<br />

connaissances à celles que <strong>no</strong>us possédons déjà; ces connaissances se traduiront<br />

inévitablement en outils cliniques et thérapeutiques pour soigner <strong>no</strong>s enfants. Nous<br />

investissons dans le capital humain, la seule forme de capital qui ne peut se déprécier.<br />

Je vous remercie de m’accueillir comme vous l’avez fait et je vous fais une promesse:<br />

vous entendrez de plus en plus parler de la Fondation les petits trésors. J’espère que<br />

vous tendrez l’oreille, et merci pour ce que vous avez fait et ce que vous continuez à<br />

faire pour <strong>no</strong>us.<br />

À bientôt,<br />

Sylvie Lauzon


2<br />

Une histoire de réussite<br />

À la fin de l’été dernier avait lieu la toute<br />

première édition du tour<strong>no</strong>i-bénéfice de<br />

hockey-balle au profit de la Fondation les<br />

petits trésors. Une activité-bénéfice comme<br />

les autres pensez-vous Pas du tout! Derrière<br />

cet évènement se cache une histoire<br />

hors de l’ordinaire, celle de Vincent Salvail.<br />

Vincent est un beau grand jeune homme de<br />

22 ans. Traité à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<br />

<strong>Prairies</strong> pour un trouble de l’anxiété, avec<br />

un diag<strong>no</strong>stic de trouble envahissant du développement,<br />

Vincent est différent <strong>des</strong> autres<br />

jeunes hommes de son âge. Pourtant,<br />

il partage une grande passion avec plusieurs<br />

d’entre <strong>no</strong>us : il adore le hockey.<br />

C’est cette passion qui lui a donné l’idée<br />

d’organiser un tour<strong>no</strong>i de hockey-balle au<br />

profit de la Fondation les petits trésors de<br />

l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. Avec le soutien<br />

de sa famille, Vincent développe son<br />

projet, le soumet à la Fondation et entretient<br />

l’espoir qu’il devienne réalité.<br />

Vincent a fait preuve d’une patience et d’une<br />

persévérance extraordinaires et son projet<br />

a finalement vu le jour l’été dernier! Sans relâche,<br />

Vincent continue de s’impliquer et sa<br />

passion contagieuse est devenue une<br />

source de motivation pour ceux et celles impliqués<br />

dans la réussite de cette première<br />

édition. Cerise sur le sundae, M. Guy<br />

Lafleur, le tout <strong>no</strong>uveau porte-parole de la<br />

Fondation, a accepté la coprésidence d’honneur<br />

de cet évènement. Il n’en fallait pas<br />

plus pour que Vincent soit aux anges.<br />

Le rêve de Vincent est devenu réalité et<br />

<strong>no</strong>us en sommes très fiers. À la Fondation,<br />

<strong>no</strong>us soute<strong>no</strong>ns <strong>no</strong>n seulement <strong>no</strong>tre partenaire,<br />

l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>, mais<br />

<strong>no</strong>us te<strong>no</strong>ns à donner de l’espoir aux jeunes<br />

qui souffrent d’un problème de santé mentale<br />

et à leur famille. Merci Vincent de <strong>no</strong>us<br />

faire voir que les limites qui existent sont<br />

souvent celles que l’on s’impose.<br />

Outre Coors Light, partenaire principal de<br />

cet évènement, la Fondation remercie Bleu<br />

Blanc Rouge Resto Bar, Dessau, Gestisoft<br />

et R3D, pour leur appui à la santé mentale<br />

<strong>des</strong> enfants et <strong>des</strong> adolescents du Québec.<br />

Vincent vous invite et vous attend pour la<br />

seconde édition qui aura lieu en septembre<br />

prochain. C’est un évènement familial, profitez-en!<br />

Crédit photo : Be<strong>no</strong>it Champagne<br />

CHAMPION<br />

du tour<strong>no</strong>i<br />

L’Équipe « Team Bleach » remporte ce tout premier tour<strong>no</strong>i<br />

et recevait la coupe <strong>des</strong> champions! Ici en compagnie<br />

de <strong>no</strong>s coprésidents d’honneur Vincent Salvail et<br />

Guy Lafleur, de quelques membres du comité Yves<br />

Salvail, Amélie Guay, Line Bellavance et de <strong>no</strong>tre animateur<br />

maison Dominic Boudreau, l’équipe gagnante<br />

avec leur capitaine Émanuelle Boutin, Kristian Mayer,<br />

Be<strong>no</strong>it Richard, Francis Dubreuil, Marc-André Bohémier<br />

et Jean-Charles Marseille.<br />

MEILLEURE<br />

collecte de fonds<br />

L’équipe « R3D Équipe de rêve » remporte les<br />

honneurs de cette belle activité puisqu’elle a récolté<br />

2 895 $ pour la cause de la santé mentale.<br />

Bravo à Pierre Dion, capitaine de l’équipe, et<br />

Alain Cormier, Isabelle Dumas, Guy Foisy,<br />

Davis L’Heureux, Louis Laliberté et Marc-André<br />

Larochelle pour leurs efforts pour <strong>no</strong>s petits trésors.<br />

NOS<br />

bénévoles<br />

Un immense merci à <strong>no</strong>tre équipe exceptionnelle<br />

de bénévoles qui a fait de cette journée<br />

une réussite! De gauche à droite (haut) Philippe<br />

Marchand, Vincent Salvail, Guy Lafleur, Yvette<br />

Fortier, Corinne Salvail, Dominic Boudreau,<br />

Michel Théroux, Cynthia Brousseau,<br />

(bas) Pascale Salvail, Marie-Michèle Leclerc,<br />

Line Bellavance, la jeune Alexandrine, Josée<br />

Latulipe et Michelle Marcoux.<br />

Le CHÈQUE<br />

Les principaux artisans de ce<br />

succès au moment de dévoiler<br />

le montant final. De gauche à<br />

droite : Pierre Dion (R3D),<br />

Marie-Michèle Leclerc et Line<br />

Bellavance (Fondation les<br />

petits trésors), Éric Chartier et<br />

Amélie Guay (Tonik Réalisation), Guy Lafleur, Émilie Guay (R3D),<br />

Vincent Salvail, Dominic Boudreau (animateur), Yves Salvail (SYS)<br />

et Patrick Rabbat (Bleu Blanc Rouge).<br />

YOUPPI!<br />

est<br />

de la fête<br />

Aussi apprécié<br />

<strong>des</strong> grands,<br />

Youppi a<br />

fait le bonheur<br />

<strong>des</strong> tout-petits.<br />

NOS DEUX<br />

coprésidents d’honneur<br />

Nos coprésidents d’honneur Guy Lafleur et<br />

Vincent Salvail au moment de remercier les<br />

participants.


3<br />

TRANSFORMEZ VOS<br />

CENNES NOIRES EN<br />

BILLETS DE<br />

CENT DOLLARS!<br />

Depuis l’automne 20<strong>12</strong>, la Monnaie royale canadienne<br />

a cessé de distribuer la pièce d’un<br />

cent. Le retrait de la plus petite pièce de la<br />

monnaie canadienne offre une occasion<br />

unique aux organismes, comme la Fondation<br />

les petits trésors, d’organiser une collecte de<br />

fonds bien spéciale.<br />

La Fondation les petits trésors vous lance le<br />

défi de l’aider à récolter les cennes <strong>no</strong>ires qui<br />

trainent dans vos fonds de tiroirs, dans les<br />

vieux pots de verre au fond de vos armoires ou<br />

encore qui alourdissent inutilement vos portefeuilles!<br />

Pour vous faciliter la tâche, <strong>no</strong>us avons<br />

placé une grande boite en plexiglas à l’accueil<br />

de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. Nous espérons<br />

qu’en passant devant, vous aurez envie<br />

de poser un petit geste qui <strong>no</strong>us permettra de<br />

faire de gran<strong>des</strong> choses.<br />

En plus de vous alléger, vous n’aurez pas à<br />

rouler vos cennes <strong>no</strong>ires, <strong>no</strong>us <strong>no</strong>us en chargerons<br />

avec plaisir pour vous. Nous vous mettons<br />

également au défi d’estimer le <strong>no</strong>mbre de<br />

sous <strong>no</strong>irs que recueillera <strong>no</strong>tre super boite!<br />

Le gagnant se verra d’ailleurs récompensé à la<br />

fin de la campagne. On ne vous dit pas tout de<br />

suite de quoi il s’agit, on préfère vous garder la<br />

surprise.<br />

Merci de <strong>no</strong>us soutenir.<br />

ÉVÈNEMENT GROUPE PERRON<br />

Quoi de mieux pour sensibiliser les participants à la cause<br />

de la santé mentale que le témoignage d’un jeune qui a<br />

reçu <strong>des</strong> soins à l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> et qui<br />

partage ses espoirs retrouvés!<br />

Cette année encore, les élèves de l’école<br />

primaire Émile-Nelligan participaient au projet<br />

<strong>des</strong> « tirelires d’Halloween » et profitaient<br />

de cette occasion pour récolter <strong>des</strong> dons au<br />

profit de la Fondation les petits trésors et de<br />

la cause de la santé mentale <strong>des</strong> enfants.<br />

Depuis 2010, <strong>no</strong>us sommes très fiers d’appuyer<br />

leur initiative, puisqu’il s’agit d’une<br />

belle occasion de sensibiliser les enfants<br />

aux difficultés que certains d’entre eux traversent.<br />

C’est avec beaucoup de cœur et<br />

de générosité que ces jeunes ont réussi à<br />

recueillir <strong>des</strong> centaines de dollars. Une très<br />

belle réussite pour les quelque 200 élèves<br />

participants!<br />

École Émile-Nelligan<br />

L’été dernier encore, le Groupe Perron, qui accompagne<br />

et conseille sa clientèle à chacune<br />

<strong>des</strong> étapes de sa vie financière, <strong>no</strong>us a<br />

éblouis avec son évènement dégustation<br />

champêtre sous chapiteau dans un vig<strong>no</strong>ble<br />

de la région de l’Estrie. L’idée de soutenir les<br />

enfants et leur famille est venue tout naturellement<br />

à Gérald Perron et à ses associés. Du<br />

mo<strong>des</strong>te objectif de 20 000 $ de la première<br />

édition, le Groupe Perron peut affirmer fièrement<br />

avoir réussi à faire de son évènement<br />

un incontournable.<br />

La grande fête s’est déroulée le 25 aout dernier<br />

au Domaine Les Brome et a mis en vedette<br />

les vins du domaine et la chanteuse<br />

IMA. Depuis 2006, cet évènement permet de<br />

recueillir <strong>des</strong> fonds pour appuyer plusieurs organismes<br />

qui œuvrent auprès <strong>des</strong> enfants. La<br />

Fondation les petits trésors est l’un <strong>des</strong> organismes<br />

bénéficiaires et a reçu pour l’édition<br />

20<strong>12</strong> plus de 55 000 $ <strong>des</strong>tinés à faire avancer<br />

la recherche.<br />

Nous remercions chaleureusement M. Gérald<br />

Perron et toute son équipe d’Évènement<br />

Groupe Perron pour leur implication et leur générosité<br />

et <strong>no</strong>us espérons <strong>no</strong>us en être fait<br />

<strong>des</strong> amis pour la vie.<br />

Ensemble on va tellement plus loin.<br />

Les sommes recueillies par les élèves de<br />

l’École Émile-Nelligan :<br />

2010 : 380 $<br />

2011 : 460 $<br />

20<strong>12</strong> : 490 $<br />

Les élèves de l’école Émile-Nelligan participent<br />

à ce projet avec beaucoup d’enthousiasme<br />

et ont démontré la différence que<br />

l’on peut faire lorsque l’on s’implique. La<br />

Fondation les petits trésors les remercie sincèrement<br />

pour leurs efforts et leur implication!<br />

Quand on donne au suivant, on est<br />

toujours gagnant.<br />

ULTRAMAR<br />

À gauche, M. Ross Bayus, président, activités<br />

canadiennes Valero/Ultramar Ltée est<br />

heureux de remettre un don de 5 000$ pour<br />

appuyer la cause de la santé mentale. Ici, en<br />

compagnie de Sylvie Lauzon, directrice générale<br />

de la Fondation les petits trésors,<br />

Line Bellavance, coordonnatrice du markéting<br />

et <strong>des</strong> communications de la Fondation<br />

les petits trésors, et de M. Michel Martin, directeur principal, affaires publiques<br />

et gouvernementales, Ultramar Ltée.<br />

Un immense merci à la Fondation<br />

Ultramar et à ses employés<br />

qui <strong>no</strong>us ont remis cette année<br />

5 000 $ recueillis lors du méga<br />

tour<strong>no</strong>i de golf annuel de leur<br />

entreprise. Cette année, le tour<strong>no</strong>i<br />

à l’échelle nationale a permis<br />

de récolter 442 000 $ qui<br />

ont été distribués à 54 organismes<br />

de bienfaisance pour<br />

enfants dans les régions de<br />

Montréal, de Québec, de<br />

Depuis trois ans, la maison hantée<br />

de la famille Lavallée de<br />

Sainte-Anne-<strong>des</strong>-Plaines fait frémir<br />

ses visiteurs. Cette année,<br />

Roxanne II Lavallée, dont le jeune<br />

frère est autiste, a décidé d’ajouter<br />

la générosité à la peur et de profiter<br />

de la fête d’Halloween pour recueillir<br />

<strong>des</strong> fonds au profit de <strong>no</strong>tre<br />

Fondation. Avoir peur peut devenir<br />

payant, Roxanne a pu, grâce à sa<br />

maison hantée, <strong>no</strong>us remettre<br />

près de 800 $.<br />

Il va sans dire que les membres<br />

de la famille Lavallée sont <strong>des</strong><br />

« mordus » de l’Halloween. Ensemble,<br />

ils ont construit les décors<br />

les plus époustouflants afin de<br />

faire vivre une expérience unique<br />

à leurs visiteurs.<br />

En plus de fabriquer les décors<br />

extérieurs comme la façade d’un<br />

l'Ontario et <strong>des</strong> provinces de<br />

l'Atlantique.<br />

Nous étions <strong>no</strong>mbreux ce mercredi<br />

après-midi de décembre à<br />

bénéficier de leur générosité.<br />

La fébrilité et le plaisir de donner<br />

et de recevoir étaient<br />

dans l’air. Depuis 2007, c’est<br />

26 000$ que la Fondation<br />

Ultramar a remis à <strong>no</strong>s petits<br />

trésors. Merci encore.<br />

La MAISON HANTÉE de<br />

Sainte-Anne-<strong>des</strong>-Plaines de la famille Lavallée<br />

Sylvie Lauzon, directrice de la Fondation les<br />

petits trésors, en compagnie de Mme<br />

Roxanne II Lavallée et de son père M. Yves<br />

Lavallée, les principaux organisateurs de ce<br />

projet familial au moment de remettre les<br />

786.75 $ récoltés en dons lors <strong>des</strong> deux<br />

soirées du 27 et du 31 octobre 20<strong>12</strong>.<br />

« château » haute de huit pieds ou<br />

encore le « couloir effroyable »,<br />

les Lavallée ont animé leur maison<br />

hantée. Le parcours était parsemé<br />

de morts-vivants. De quoi<br />

vous faire dresser les poils sur les<br />

bras.<br />

Appuyée dans cette belle initiative<br />

par de généreux partenaires de la<br />

région de Sainte-Anne-<strong>des</strong>-<br />

Plaines comme Métro Pizza,<br />

Pharmacie Jean Coutu, Provigo<br />

et Bureau en gros, la famille<br />

Lavallée a organisé deux journées<br />

d’épouvante pour le plus grand<br />

plaisir <strong>des</strong> participants.<br />

La Fondation les petits trésors<br />

tient à remercier la famille<br />

Lavallée, leurs amis et les précieux<br />

partenaires qui ont fait de ce<br />

projet une réussite.<br />

Merci et à l’an prochain.


4<br />

Défi caritatif<br />

Pour l’athlète qui sommeille<br />

en vous!<br />

Eh oui, pour une quatrième année<br />

consécutive, la Fondation les petits<br />

trésors recrute marcheurs et<br />

coureurs pour le 5 ou le 21 km de<br />

Montréal / Défi caritatif de la Banque<br />

Scotia. Cette année, l’évènement se<br />

tiendra le 28 avril. L’an dernier, <strong>no</strong>us<br />

avons réuni une équipe de 50 marcheurs<br />

et coureurs et avons recueilli<br />

près de 15 000 $. Pour 2013, <strong>no</strong>s<br />

objectifs sont de réunir une équipe<br />

d’au moins 80 marcheurs et coureurs<br />

et de récolter 20 000 $.<br />

Vous ne pouvez que gagner à participer<br />

à un tel évènement. Il s’agit<br />

bien sûr d’une opportunité de relever<br />

un défi personnel tout en contribuant<br />

à aider la cause de la santé<br />

mentale <strong>des</strong> enfants et <strong>des</strong> adolescents<br />

du Québec! Joignez-vous à<br />

l’équipe de la Fondation les petits<br />

trésors! Pas besoin d’être un super<br />

athlète pour y arriver, il suffit d’avoir<br />

le gout de bouger!<br />

Participez gratuitement<br />

La Fondation vous offre la possibilité<br />

d’assumer les frais d’inscription<br />

au 5 km/21 km de Montréal pour<br />

celles et ceux qui désirent s’impliquer<br />

au sein du comité organisateur,<br />

qui amènent une autre<br />

personne à participer ou qui s’engagent<br />

à recueillir plus de 300 $ au<br />

profit de la Fondation.<br />

Les marcheurs/coureurs bénéficieront<br />

d’une page Web personnelle<br />

qu’ils pourront personnaliser et envoyer<br />

à leurs amis, leur famille ou<br />

leurs collègues afin de se faire<br />

« parrainer ». Les dons recueillis via<br />

ce système en ligne seront remis à<br />

la Fondation et les donateurs bénéficieront<br />

d'un reçu d'impôt qui leur<br />

sera envoyé immédiatement par<br />

courriel.<br />

Devenez membre du<br />

comité planificateur<br />

Vous êtes rassembleur Vous êtes<br />

organisé Vous êtes un génie de<br />

l’informatique Vous désirez aider la<br />

Fondation Pourquoi ne pas mettre<br />

vos talents au service de la Fondation<br />

en rejoignant le comité de planification<br />

qui sera mis sur pied pour<br />

appuyer <strong>no</strong>s efforts d’organisation,<br />

de recrutement, d’entrainement,<br />

d’inscription, de suivi auprès <strong>des</strong><br />

membres de l’équipe, etc. N’hésitez<br />

pas à mettre vos talents à profit,<br />

<strong>no</strong>us avons une place pour vous!<br />

Vous n’avez pas d’expérience de<br />

course Vous pensez ne pas y arriver<br />

seul Après plusieurs défis de<br />

course, <strong>no</strong>tre directrice générale est<br />

convaincue que tout le monde peut<br />

y arriver et elle s’engage à vous<br />

donner un coup de main! Après tout,<br />

tant qu’à courir dans la vie, aussi<br />

bien le faire pour vrai. Laissez-<strong>no</strong>us<br />

savoir si vos espadrilles vous démangent<br />

et on s’organise avec le<br />

reste.<br />

À surveiller!<br />

Les détails d’une belle association<br />

entre la Fondation et le conseil<br />

multidisciplinaire de l’HRDP, dans le<br />

cadre du Défi caritatif et 5 km de<br />

Montréal, sont à venir! Ne manquez<br />

pas ça!<br />

POUR EN SAVOIR PLUS<br />

Communiquez avec<br />

LINE BELLAVANCE<br />

à la Fondation les petits trésors<br />

Courriel :<br />

lbellavance@petitstresors.ca<br />

téléphone :<br />

514 323-7234, option 2<br />

À SURVEILLER<br />

28 avril 2013<br />

5 et 21 km de Montréal - Défi caritatif de la<br />

Banque Scotia, Parc Jean-Drapeau<br />

5 au 11 mai 2013<br />

Semaine nationale de la santé mentale<br />

Grand retour du Show les petits trésors de<br />

Sophie<br />

En juin<br />

Tour<strong>no</strong>i de golf du Service de<br />

Sûreté et Contrôle de la STM, Club de<br />

golf de l'Ile de Montréal<br />

4 juillet 2013<br />

Omnium de golf Gervais-Talbot, Club de<br />

golf de Saint-Hyacinthe<br />

9 juillet 2013<br />

26 e tour<strong>no</strong>i de golf les petits trésors, Club<br />

de Golf Le Mirage<br />

Voici les coordonnées de la Fondation afin<br />

de communiquer avec <strong>no</strong>us et en savoir<br />

plus sur les façons d’appuyer la santé<br />

mentale <strong>des</strong> enfants :<br />

Fondation les petits trésors<br />

7070, boulevard Perras<br />

Montréal (Québec) H1E 1A4<br />

Téléphone : 514 323-7234<br />

Sans frais : 1 877 323-7234<br />

Télécopieur : 514 328-3517<br />

Courriel : fondation@petitstresors.ca<br />

Vous pouvez aussi visiter <strong>no</strong>tre<br />

site Web, Facebook, Twitter et même LinkedIn<br />

aux adresses suivantes :<br />

Fondation : www.petitstresors.ca<br />

Facebook : facebook.com/FondLPT<br />

Twitter : @PetitsTresors<br />

LinkedIn : http://lnkd.in/UyYDFb<br />

[Mon Pied-à-terre] Rona :<br />

www.monpiedaterre.ca


Mélimélo<br />

I R R É S I S T I B L E<br />

CHORALE DE NOËL<br />

Le 13 décembre dernier, les jeunes finissants du Centre de la<br />

petite enfance Picasso (groupe <strong>des</strong> Abeilles et <strong>des</strong> Dauphins) ont<br />

entonné en chœur les plus beaux airs de <strong>no</strong>ël au grand plaisir<br />

du personnel et <strong>des</strong> visiteurs de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>.<br />

Merci aux charmants petits lutins chantants et aux organisateurs,<br />

Marie-Michel et Jacques, qui ont su créer un moment de pur<br />

bonheur inspiré du temps <strong>des</strong> fêtes!<br />

SALON DES MÉTIERS D’ART 20<strong>12</strong> DE L’HÔPITAL RIVIÈRE-DES-PRAIRIES<br />

Une invitation à découvrir le talent d’ici<br />

Les artisans<br />

De l’avant à l’arrière<br />

Andrée Hudon<br />

Hélène Fréchette<br />

Hélène Mathieu<br />

Maxime Baron<br />

Bibiane Pomerleau<br />

France Beaudoin<br />

Catherine Boulanger-Poiré<br />

Carole Langlois<br />

Carole Dion<br />

Roxanne Langlois-Charest<br />

(absente sur la photo)<br />

Les 14 et 15 <strong>no</strong>vembre derniers avait lieu le premier salon <strong>des</strong><br />

métiers d’art de l’HRDP. Une initiative permettant à la fois de<br />

découvrir le côté artistique <strong>des</strong> employés de l’HRDP et de leurs<br />

proches tout en offrant l’occasion aux visiteurs de prendre un<br />

peu d’avance sur leurs emplettes du temps <strong>des</strong> fêtes. Pour<br />

l’occasion, une dizaine d’exposants ont présenté une vaste<br />

gamme d’œuvres originales et uniques, allant de l’art visuel à<br />

l’artisanat traditionnel ou contemporain, en passant par la lutherie<br />

et la bijouterie d’art. Une exposition haute en couleurs<br />

et en formes qui a généré un fort achalandage et connu un<br />

grand succès. L’évènement a été rendu possible grâce aux efforts<br />

et à la détermination <strong>des</strong> organisatrices france beaudoin,<br />

Claudette Doré et Carole Langlois. Il est à <strong>no</strong>ter que chaque<br />

exposant a versé un don à la fondation les petits trésors de<br />

l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>. si la tendance se maintient, une<br />

seconde édition devrait être au rendez-vous en 2013!<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 9


La directrice générale, madame Carolle Martin<br />

(à droite), accompagnée (de gauche à droite) par<br />

Louise Leduc, Johanne Gag<strong>no</strong>n, Annie Mercier<br />

Kathy Lévesque, Michel Prévost, Sylvie Bourdon,<br />

Maureen Zappa et Mylène Audet.<br />

L’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong> réinvente le jeu de société…<br />

pour le mieux-être <strong>des</strong> adolescents<br />

Lancement du Jeu<br />

<strong>des</strong> ressources : Les Kriks<br />

Le 20 <strong>no</strong>vembre 20<strong>12</strong>, dans un décor futuriste<br />

et coloré, avait lieu après <strong>des</strong> années<br />

de travail multidisciplinaire le<br />

lancement très attendu d’un jeu de société<br />

unique en son genre, si<strong>no</strong>n révolutionnaire<br />

: Les Kriks, le jeu <strong>des</strong> ressources.<br />

Un jeu présenté en primeur à une soixantaine<br />

d’invités venus pour l’occasion découvrir<br />

un outil <strong>no</strong>vateur d’intervention<br />

auprès <strong>des</strong> jeunes de <strong>12</strong> à 17 ans de tous<br />

les horizons. Un concept qui suscite déjà<br />

un intérêt certain auprès <strong>des</strong> acteurs du<br />

réseau de la santé, du réseau de l’éducation<br />

et <strong>des</strong> établissements et organismes<br />

jeunesse.<br />

Entièrement élaboré grâce à l’expertise<br />

<strong>des</strong> professionnels de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong><strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong><br />

(HRDP), ce jeu psychoéducatif<br />

pour 2 à 6 joueurs a été conçu pour<br />

préparer les jeunes à affronter la vie à<br />

l’aide de mises en situation variées, propices<br />

à la discussion et à la réflexion. La<br />

partie se déroulant dans une ambiance<br />

d’entraide et décontractée. Avec la complicité<br />

d’un maitre de jeu, les participants<br />

sont appelés à contrer <strong>des</strong> envahisseurs<br />

venus de l’espace en utilisant trois types<br />

d’atouts essentiels : les ressources de leur<br />

milieu, leurs ressources personnelles et<br />

les moyens pratiques pour résoudre une<br />

difficulté. Un prétexte efficace pour susciter<br />

de l’interaction avec et entre les<br />

jeunes, sans que pour autant ils se sentent<br />

personnellement visés par les sujets<br />

abordés, selon l’éducatrice spécialisée à<br />

l’origine du jeu, sylvie bourdon : « C’est<br />

très intéressant pour un intervenant de<br />

disposer d’un jeu comme outil d’intervention.<br />

Le jeu devient alors le moyen pour<br />

entrer en relation avec le jeune. Ça n’apparait<br />

pas trop sérieux et ça se présente<br />

sous une forme qui n’est pas trop intime<br />

aux yeux du jeune. Donc, du coup, ça<br />

devient plus facile d’aborder avec lui <strong>des</strong><br />

situations problématiques sans qu’il se<br />

sente directement concerné ».<br />

Les adolescents se laissent donc spontanément…<br />

prendre au jeu! Dès lors, l’intervenant<br />

dispose d’un terrain d’exploration<br />

clinique qui aurait été peut-être<br />

beaucoup plus long à installer autrement<br />

et qui favorise le développement d’habiletés,<br />

d’expliquer Annie Mercier, psychoéducatrice<br />

à l’HRDP : « Ce qu’il est important<br />

de souligner, c’est que même si on<br />

parle d’un jeu, c’est beaucoup plus que<br />

ça. Il ne s’agit pas d’un jeu de société simplement<br />

ludique. C’est d’abord et avant<br />

tout un outil d’intervention. Une <strong>des</strong> caractéristiques<br />

vraiment pertinentes, ce qui<br />

fait que le jeu peut être vraiment intéressant<br />

à utiliser dans un cadre thérapeutique,<br />

c’est qu’il fait appel à plusieurs<br />

habiletés que l’on souhaite que les jeunes<br />

développent : le sens de l’entraide, la collaboration<br />

et toutes les habiletés de socialisation<br />

».<br />

testé avec succès et plaisir auprès d’adolescents<br />

de l’HRDP et d’organismes de la<br />

communauté, Les Kriks, le jeu <strong>des</strong> ressources<br />

crée rapidement <strong>des</strong> conditions<br />

favorables aux échanges animés, aux<br />

dires mêmes <strong>des</strong> jeunes participants :<br />

« On se reconnait vraiment dans les situations.<br />

Même si on pense qu’on n’a pas de<br />

problèmes personnellement, au fond, on<br />

a tous vécu <strong>des</strong> difficultés un jour ou l’autre,<br />

que ce soit en lecture, au niveau scolaire<br />

ou par rapport à <strong>no</strong>tre estime de<br />

<strong>no</strong>us-mêmes. Le jeu <strong>no</strong>us permet de<br />

<strong>no</strong>us recentrer sur <strong>no</strong>us-mêmes. On ne<br />

pense pas à <strong>no</strong>s problèmes directement,<br />

on pense aux problèmes du jeu. On ne<br />

les vit donc pas personnellement et les<br />

émotions ne sont pas là. On voit aussi<br />

10<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


eaucoup mieux les ressources qui peuvent être<br />

mises à <strong>no</strong>tre disposition. On dirait qu’ensemble,<br />

c’est moins intimidant. Des fois, on a peur de se<br />

confier, mais dans le jeu, ce n’est pas le cas,<br />

puisque c’est à la situation qu’on répond. On est<br />

capable d’interagir ensemble. Et au contraire <strong>des</strong><br />

autres jeux où il y a de la compétition, dans le jeu<br />

Les Kriks, il y a de l’entraide. Il n’y a pas de rivalité<br />

entre <strong>no</strong>us ».<br />

Investir dans la conception d’un jeu de société,<br />

aussi thérapeutique soit-il, est probablement une<br />

initiative tout à fait <strong>no</strong>vatrice pour un centre hospitalier.<br />

Cela demande de la vision, de la persévérance<br />

et l’engagement de toute une communauté<br />

d’intervenants pour y parvenir. En plus de l’implication<br />

de la fondation les petits trésors qui a cru à ce<br />

projet véritablement <strong>no</strong>n traditionnel. Comme le<br />

soulignait Mme Carolle Martin, directrice générale<br />

de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>, lors du lancement :<br />

« Je suis fière que <strong>no</strong>tre hôpital pédopsychiatrique<br />

ait eu l’audace de s’engager dans le développement<br />

d’un outil thérapeutique aussi original que<br />

« Les Kriks, le jeu <strong>des</strong> ressources ». L’accueil réservé<br />

au jeu lors de son lancement laisse entrevoir un bel<br />

avenir au concept. Déjà, le jeu suscite l’engouement<br />

et de <strong>no</strong>mbreux établissements l’ont inclus à<br />

leur programmation et ajouté à leurs outils d’intervention.<br />

Parions que ces envahisseurs sauront faire<br />

la conquête de <strong>no</strong>mbreux jeunes terriens, pour le<br />

mieux-être <strong>des</strong> adolescents!<br />

Pour en savoir davantage<br />

sur Les Kriks<br />

Le site Web de<br />

l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>,<br />

www.hrdp.qc.ca,<br />

vous permettra :<br />

• d’obtenir plus d’information sur le jeu.<br />

• de visionner une vidéo de présentation.<br />

• de commander le jeu à partir<br />

de la section du CECOM.<br />

• de lire l’article qui lui était consacré<br />

dans le numéro de l’été 20<strong>12</strong><br />

(<strong>Vol</strong>. 11 <strong>no</strong> 2).<br />

d’énergie<br />

pour d’éco<strong>no</strong>mie<br />

L’HRDP, PREMIER ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ AU<br />

QUÉBEC À REMPORTER LA PREMIÈRE PLACE AU<br />

DÉFI PANCANADIEN GREENING HEALTH CARE<br />

POUR SES ÉCONOMIES ÉNERGÉTIQUES!<br />

Fondé en 2003, le Défi Greening Health Care a pour mission<br />

d’aider les centres hospitaliers à améliorer leur performance<br />

d’efficacité énergétique et d’ho<strong>no</strong>rer ceux qui se démarquent<br />

par leur faible consommation d'énergie. Chaque année, cette<br />

organisation invite tous les hôpitaux de l'Amérique du Nord à<br />

déposer leur bilan de consommation énergétique. Cette compétition<br />

qui se veut amicale permet de présenter un palmarès<br />

<strong>des</strong> centres hospitaliers ayant obtenu les meilleurs rendements<br />

énergétiques. L’HRDP qui en était à sa première participation<br />

cette année a obtenu la première place. Un exploit,<br />

quand on pense que l’HRDP est le tout premier établissement<br />

québécois à participer au Défi.<br />

Cette première place met en lumière les efforts de l’<strong>Hôpital</strong><br />

pour améliorer sa performance environnementale. Depuis<br />

quelques années déjà, la Direction <strong>des</strong> services administratifs<br />

de l’HRDP a entrepris différents projets d’efficacité énergétique,<br />

dont l’amélioration du système de chauffage et d’éclairage,<br />

le remplacement <strong>des</strong> chaudières, <strong>des</strong> fenêtres et de la<br />

toiture et l’installation récente d’un système de géothermie.<br />

Une fois ces projets terminés, l’organisation pourra profiter<br />

chaque année d’une éco<strong>no</strong>mie <strong>no</strong>n négligeable de 430 000$.<br />

Grâce aux mesures implantées et à l’engagement <strong>des</strong> équipes<br />

sur le terrain, dont les membres du comité vert, l’<strong>Hôpital</strong> a su<br />

se démarquer de ses concurrents et se placer à la tête du palmarès.<br />

Pour Mme Yvette Fortier, directrice <strong>des</strong> services administratifs,<br />

l’obtention du prix Greening Health Care n’aurait pas<br />

été possible sans l’expertise <strong>des</strong> partenaires et sans l’implication<br />

du personnel : « Miser sur l’éco<strong>no</strong>mie d’énergie est rentable<br />

à long terme puisque les sommes éco<strong>no</strong>misées sont<br />

réinvesties dans l’organisation et plus précisément dans les<br />

soins offerts à la clientèle ».<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 11


Le français de France<br />

par france beaudoin<br />

Dans la première partie de cet article paru l’été dernier (volume 11, <strong>no</strong> 1), <strong>no</strong>us avons clarifié les<br />

accords de <strong>no</strong>ms suivants :<br />

Pour conclure le sujet, <strong>no</strong>us aborderons donc dans la présente chronique les accords suivants :<br />

4 Nom après certaines prépositions,<br />

5 Nom dans une phrase négative,<br />

6 Cas particuliers d’accord du <strong>no</strong>m.<br />

4. Nom après certaines prépositions<br />

à parts égales<br />

Le <strong>no</strong>m part et l'adjectif égal sont au pluriel dans l'expression à<br />

parts égales. <strong>no</strong>tons que la liaison est facultative entre parts et<br />

égales dans cette expression.<br />

EXEMPLE<br />

Le comité est composé, à parts égales, d'hommes et de<br />

femmes.<br />

à problèmes<br />

Consignée dans peu d’ouvrages à ce jour, l’expression à problèmes<br />

est cependant largement répandue dans l’usage, en<br />

particulier en sociologie et en psychologie. Elle signifie « difficile,<br />

qui suscite <strong>des</strong> problèmes » ou « en difficulté, qui vit <strong>des</strong> carences<br />

». bien que l’usage soit encore flottant, le <strong>no</strong>m problèmes<br />

s'écrit le plus souvent au pluriel dans cette locution.<br />

EXEMPLE<br />

Elle anime <strong>des</strong> ateliers <strong>des</strong>tinés aux adolescents à problèmes.<br />

à risque<br />

Le <strong>no</strong>m risque peut s'écrire au singulier ou au pluriel dans la<br />

locution à risque (ou à risques), qui signifie « exposé, prédisposé<br />

à un danger » ou « risqué, qui présente un risque ». La majorité<br />

<strong>des</strong> ouvrages dans lesquels l'expression est consignée attestent<br />

les deux formes; d’autres ne l’attestent qu’au singulier, probablement<br />

en raison de la plus grande généralité qu'évoque le<br />

singulier. Le pluriel s’observe entre autres lorsqu’un adjectif qualifie<br />

risques.<br />

EXEMPLES<br />

La vaccination antigrippale vise principalement les individus à<br />

risque. (ou à risques)<br />

L’utilisation de pestici<strong>des</strong> à risques élevés est strictement interdite.<br />

De... en<br />

on emploie parfois les prépositions de et en, chacune étant suivie<br />

du même <strong>no</strong>m, pour marquer soit un intervalle, soit les différentes<br />

étapes d'une progression, dans le temps ou dans<br />

l'espace. Le <strong>no</strong>m introduit par ces prépositions est alors au singulier.<br />

EXEMPLES<br />

Ils ont voyagé de ville en ville pendant trois semaines.<br />

D'année en année, il gagne en confiance et en maturité.<br />

<strong>12</strong><br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


Par<br />

Dans <strong>des</strong> locutions introduites par la préposition par, le <strong>no</strong>m<br />

qui suit se met au singulier ou au pluriel, selon le sens de par.<br />

La préposition par est suivie du singulier quand elle signifie<br />

« chaque, pour chaque ».<br />

EXEMPLES<br />

Il fait au moins dix fautes par page. (dix fautes dans chaque<br />

page)<br />

Il y a cinq dépliants par enveloppe et vingt enveloppes par<br />

boite.<br />

La préposition par est suivie du pluriel lorsqu’elle signifie « selon<br />

les, en, dans certains », ce qui est souvent le cas <strong>no</strong>tamment<br />

dans les tableaux. Par exprime alors un classement ou une répartition<br />

en plusieurs unités.<br />

EXEMPLES<br />

Il a divisé son ouvrage par chapitres. (en chapitres)<br />

La répartition <strong>des</strong> appareils par services est équitable. (selon<br />

les services)<br />

La végétation est luxuriante par endroits. (dans certains endroits)<br />

sans<br />

bien que la préposition sans marque la privation ou l'exclusion,<br />

le mot qui suit ne se met pas toujours au singulier. C'est le sens<br />

de la phrase ou de l'expression qui décide.<br />

si le <strong>no</strong>m qui suit sans désigne une réalité abstraite ou une réalité<br />

concrète que l’on ne peut compter, il reste généralement<br />

au singulier. on a aussi le singulier lorsque le <strong>no</strong>m, désignant<br />

dans le contexte une réalité concrète comptable, renvoie nécessairement<br />

à un seul élément.<br />

EXEMPLES<br />

soyez sans crainte. (réalité abstraite)<br />

Ma sœur prend toujours son café sans lait. (réalité concrète<br />

<strong>no</strong>n comptable)<br />

A-t-on déjà vu <strong>des</strong> marteaux sans manche! (un seul manche<br />

par marteau)<br />

Par contre, le <strong>no</strong>m se met obligatoirement au pluriel lorsque ce<br />

qu’il désigne renvoie nécessairement, dans le contexte, à plusieurs<br />

éléments. Ainsi, parce qu'un arbre a plusieurs feuilles, on<br />

écrira avec un s : un arbre sans feuilles.<br />

EXEMPLES<br />

Je me suis acheté une jolie robe sans manches. C’est sous un<br />

ciel sans étoiles et sans nuages qu’ils ont installé leur tente.<br />

Ces missionnaires travaillent auprès <strong>des</strong> personnes sans ressources.<br />

Enfin, dans certains cas le singulier et le pluriel sont admis. Par<br />

exemple, dans une femme sans enfants, le mot enfant est généralement<br />

au pluriel, mais le choix du singulier n'est pas exclu<br />

puisque la femme peut avoir aussi bien soit un seul, soit plusieurs<br />

enfants. Par contre, dans sans faute(s), si le sens est « sans<br />

erreurs », fautes se met au pluriel (une dictée sans fautes), mais<br />

si le sens est « à coup sûr », faute reste au singulier (à faire aujourd’hui<br />

sans faute). on consultera avec profit un dictionnaire<br />

pour vérifier les usages consacrés.<br />

EXEMPLES<br />

Le document a été retourné à son auteur sans commentaire<br />

ni explication. (ou : sans commentaires ni explications)<br />

L’entreprise a bénéficié d’un prêt sans intérêt. (ou : sans intérêts)<br />

5. Nom dans une phrase négative<br />

Pas de<br />

Dans une phrase négative, le <strong>no</strong>m complément précédé de de<br />

se met tantôt au singulier, tantôt au pluriel. Cela dépend de ce<br />

sur quoi porte la négation. En fait, il faut choisir le <strong>no</strong>mbre, singulier<br />

ou pluriel, qu’aurait le <strong>no</strong>m si la phrase était affirmative.<br />

si le <strong>no</strong>m qui suit pas de ou plus de désigne une réalité abstraite<br />

ou une réalité concrète que l’on ne peut compter, il reste au<br />

singulier. Le singulier s’impose aussi lorsque le <strong>no</strong>m, désignant<br />

dans le contexte une réalité concrète comptable, renvoie nécessairement<br />

à un seul élément.<br />

EXEMPLES<br />

Je n’ai pas eu de mal à trouver l’endroit. (réalité abstraite)<br />

Il n’y a plus de sucre. (réalité concrète <strong>no</strong>n comptable)<br />

Il n’y a pas de réponse au numéro que vous avez composé.<br />

(réalité concrète comptable unique)<br />

En revanche, le <strong>no</strong>m se met au pluriel lorsque ce qu’il désigne<br />

renvoie nécessairement, dans le contexte, à plusieurs éléments.<br />

EXEMPLES<br />

Il n’accepte plus de soins de la part de l’équipe médicale.<br />

Il n’y a pas de mots pour décrire cette situation.<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 13


<strong>no</strong>us n’avons malheureusement pas de réponses à vos questions.<br />

Dans certains cas, le singulier et le pluriel sont possibles, selon<br />

le sens qu'on veut donner à la phrase.<br />

EXEMPLES<br />

Michel n’a plus de dossier (ou de dossiers) en retard.<br />

Elle n’avait pas de preuves (ou de preuve).<br />

6. Cas particuliers d’accord du <strong>no</strong>m<br />

Couleur<br />

Le mot couleur apparait dans diverses expressions dans lesquelles<br />

il est tantôt au singulier, tantôt au pluriel.<br />

Dans l’expression haut en couleur, qui signifie « avoir un teint<br />

très coloré » ou « être pittoresque », le mot couleur est toujours<br />

au singulier.<br />

EXEMPLES<br />

Lorraine est une personne haute en couleur.<br />

Les personnages de cette pièce de théâtre sont hauts en couleur.<br />

Lorsque le mot couleur suit un <strong>no</strong>m avec la valeur d’un adjectif,<br />

il est toujours au singulier.<br />

EXEMPLES<br />

Maude préfère les photos couleur aux photos en <strong>no</strong>ir et blanc.<br />

Robert se souvient de l’arrivée <strong>des</strong> premiers téléviseurs couleur.<br />

Lorsque le mot couleur est précédé de la préposition de et qu’il<br />

se rapporte à une personne ou à une chose, il est au singulier.<br />

EXEMPLES<br />

Juliette a reçu <strong>des</strong> crayons de couleur pour son anniversaire.<br />

Les draps de couleur sont très populaires.<br />

Lorsque le mot couleur est précédé de la préposition en, il est<br />

généralement au pluriel (sauf, bien sûr, dans l’expression haut<br />

en couleur).<br />

EXEMPLES<br />

Les premiers films en couleurs ont révolutionné le cinéma.<br />

Le souhait de Raymonde ne se réalisera pas; elle rêve en couleurs.<br />

Mots employés occasionnellement comme <strong>no</strong>ms<br />

on laisse invariables les adverbes, les conjonctions, les prépositions<br />

et les pro<strong>no</strong>ms personnels qui sont employés occasionnellement<br />

comme <strong>no</strong>ms, ainsi que les locutions de mêmes catégories.<br />

EXEMPLES<br />

Les comment et les pourquoi sont parfois difficiles à expliquer.<br />

ses discours sont toujours parsemés de si et de mais.<br />

Ces changements comportent beaucoup plus de pour que<br />

de contre.<br />

Cependant, certains de ces mots sont devenus <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms couramment<br />

employés et prennent la marque du pluriel au besoin.<br />

Ils ont souvent une entrée <strong>no</strong>minale dans les dictionnaires de<br />

langue générale, indépendante de celle de leur catégorie initiale<br />

(adverbe, conjonction, pro<strong>no</strong>m ou préposition).<br />

EXEMPLES<br />

félix a finalement pris les devants en invitant émilie au cinéma.<br />

Ce sont ces petits riens qui finissent par m’agacer.<br />

<strong>no</strong>m qualifié par plus d’un adjectif<br />

Un <strong>no</strong>m qualifié par plus d'un adjectif (au singulier) est parfois<br />

au singulier et parfois au pluriel. Il est nécessairement au pluriel<br />

s’il est accompagné d'un déterminant pluriel.<br />

EXEMPLES<br />

Mireille connait les langues espag<strong>no</strong>le et italienne.<br />

L'auteur s'est concentré sur le théâtre <strong>des</strong> xIx e et xx e siècles.<br />

Les étudiants <strong>des</strong> premier et deuxième cycles peuvent participer<br />

à cette activité.<br />

Lorsque le déterminant est au singulier et lorsqu'il n'y a pas de<br />

déterminant, on peut écrire le <strong>no</strong>m au singulier ou au pluriel,<br />

selon le sens. si le <strong>no</strong>m avait été au singulier s'il avait été répété<br />

après chaque adjectif, on conseille généralement de l'écrire au<br />

singulier. Le pluriel est toutefois souvent possible.<br />

EXEMPLES<br />

Les élèves <strong>des</strong> classes de première, deuxième et troisième<br />

année ont déjà reçu ce document. (ou : les élèves <strong>des</strong> classes<br />

de première, deuxième et troisième années)<br />

Les effets seront remarquables, particulièrement à court et à<br />

moyen terme. (ou : à court et à moyen termes)<br />

Il y a cependant <strong>des</strong> contextes où seul le singulier est possible.<br />

C'est le cas dans l'expression à court ou à moyen terme, qui signifie<br />

« soit à court terme, soit à moyen terme »; et lorsqu'on<br />

emploie secondaire, par ellipse, pour signifier « années du secondaire<br />

» dans le système scolaire québécois.<br />

14<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013


EXEMPLES<br />

<strong>no</strong>us comptons acheter une maison à court ou à moyen<br />

terme.<br />

Cette directive s'adresse particulièrement aux élèves <strong>des</strong> 4 e et<br />

5 e secondaire.<br />

<strong>no</strong>ms dérivés d’infinitifs<br />

Il existe en français <strong>des</strong> <strong>no</strong>ms formés à partir de verbes à l'infinitif.<br />

La plupart de ces <strong>no</strong>ms sont dérivés de verbes encore en<br />

usage aujourd'hui.<br />

EXEMPLES<br />

Ils ont vu le lever du soleil avant d'aller se coucher.<br />

Le prix indiqué comprend aussi le déjeuner et le diner.<br />

Cette architecte semble avoir un très grand savoir-faire.<br />

Cependant, lorsque ce <strong>no</strong>m se termine en -ail ou en -al, on le<br />

laisse généralement au singulier.<br />

EXEMPLES<br />

J'avais un de ces mal de tête.<br />

Il a fait un de ces travail!<br />

En guise de conclusion…<br />

ouf! C’est le cas de le dire... j’espère ne pas vous avoir causé<br />

un de ces mal de tête! J’ose croire que ces quelques informations<br />

sauront vous aider à clarifier certains aspects <strong>des</strong> accords<br />

<strong>des</strong> <strong>no</strong>ms. Quoi qu’il en soit, les exemples cités aident grandement<br />

à la compréhension. à bientôt pour une <strong>no</strong>uvelle<br />

chronique!<br />

Les <strong>no</strong>ms de forme simple dérivés d’infinitif suivent la règle générale<br />

d’accord et prennent la marque du pluriel au besoin.<br />

EXEMPLES<br />

Comment procéder efficacement au partage <strong>des</strong> pouvoirs en<br />

entreprise<br />

ses parents lui ont coupé les vivres pour qu’il se prenne en<br />

main.<br />

Les <strong>no</strong>ms composés formés d'un infinitif sont généralement invariables,<br />

qu'ils soient formés d'un infinitif et d'un infinitif complément<br />

(laisser-aller, savoir-faire) ou d'un autre élément comme<br />

un impératif (laissez-passer) ou un adverbe (pis-aller). toutefois,<br />

pour un <strong>no</strong>m comme aller-retour, dans lequel les deux mots<br />

peuvent être employés comme <strong>no</strong>ms, il est plus courant et plus<br />

logique de faire l'accord au pluriel au besoin, mais l'invariabilité<br />

est également possible dans ce cas.<br />

EXEMPLES<br />

vous pourrez vous procurer vos laissez-passer d'autobus dans<br />

votre milieu de travail.<br />

source : banque de dépannage linguistique,<br />

office québécois de la langue française<br />

é c r i r e<br />

d i r e<br />

INCORRECT<br />

CORRECT<br />

faire <strong>des</strong> allers-retours Québec-Montréal en une journée ne<br />

m'enchante pas du tout. (ou : <strong>des</strong> aller-retour)<br />

Un de ces<br />

Dans la langue courante, plus particulièrement dans les phrases<br />

exclamatives, on fait parfois précéder un <strong>no</strong>m de la construction<br />

un de ces pour exprimer l'intensité de ce qu'on affirme.<br />

Généralement, on met ce <strong>no</strong>m au pluriel, et ce, même s'il n'est<br />

pas comptable.<br />

EXEMPLES<br />

tu m'as fait une de ces peurs!<br />

J'ai hâte d'arriver au restaurant; j'ai une de ces faims!<br />

Consulter le fichier<br />

ci-attaché<br />

Comme par exemple<br />

Dispenser <strong>des</strong> cours<br />

Prendre un cours<br />

Une rumeur<br />

à l’effet que…<br />

Consulter le fichier<br />

ci-joint<br />

Comme ou<br />

par exemple<br />

Donner <strong>des</strong> cours<br />

Suivre, s’inscrire<br />

à un cours<br />

Une rumeur voulant<br />

que…, selon laquelle…<br />

L’inter-Mission voL.<strong>12</strong> <strong>no</strong> 1 hiver 20<strong>12</strong>-2013 15


Le CECOM p résente…<br />

La trousse Moi, comme parent…<br />

désormais disponible en version anglaise<br />

La trousse Moi, comme parent…, outil de soutien au développement<br />

<strong>des</strong> compétences <strong>des</strong> parents d’enfants de 0 à 11 ans, se<br />

voit maintenant enrichie d’une version anglaise permettant une<br />

diffusion encore plus large de cette méthode d’accompagnement<br />

parentale <strong>des</strong>tinée aux intervenants qui oeuvrent auprès <strong>des</strong><br />

familles. Un outil facile à utiliser, dynamique et qui, depuis sa<br />

création en 2008, a fait ses preuves.<br />

LA TROUSSE COMPREND :<br />

• Un guide d’accompagnement.<br />

• Un DVD de 80 minutes résumant les objectifs poursuivis et<br />

présentant les façons d’utiliser et d’adapter les différents outils<br />

d’intervention proposés.<br />

• Un CD-ROM contenant les différents éléments de la trousse<br />

pouvant être reproduits.<br />

• Les outils adaptés selon l’âge <strong>des</strong> enfants, le sexe <strong>des</strong> parents<br />

et le mode d’intervention et divisés en sept thèmes :<br />

• Qualités d’un enfant (2-5 ans et 6-11 ans)<br />

• Compétences parentales (0-8 mois, 9-24 mois,<br />

2-5 ans, 6-11 ans)<br />

• Plaisirs partagés (0-2 ans, 2-5 ans, 6-11 ans)<br />

• Activités pour récupérer<br />

• Soutien du réseau social<br />

• Inquiétu<strong>des</strong> de parent<br />

• Défis rencontrés et évolution parentale<br />

La trousse a été développée par le<br />

CECOM de l’<strong>Hôpital</strong> <strong>Rivière</strong>-<strong>des</strong>-<strong>Prairies</strong>,<br />

en partenariat avec<br />

Suzanne Lavigueur, Ph. D.,<br />

le groupe de recherche QEMVIE<br />

et le Centre jeunesse de<br />

Montréal – Institut universitaire.<br />

POUR COMMANDER<br />

En ligne :<br />

www.hrdp.qc.ca<br />

Par courriel :<br />

cecom.hrdp@ssss.gouv.qc.ca<br />

POUR PLUS D’INFORMATION<br />

Trousse en anglais :<br />

www.formeasaparent.com<br />

Trousse en français :<br />

www.moicommeparent.com<br />

POUR PLUS D’INFORMATION SUR LES AUTRES DOCUMENTS PRODUITS<br />

ET DISTRIBUÉS PAR LE CECOM DE L’HÔPITAL RIVIÈRE-DES-PRAIRIES,<br />

CONSULTEZ NOTRE CATALOGUE EN LIGNE À : www.hrdp.qc.ca /cecom

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