Logement - Bordeaux
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DG CCAS Date : 20.05.09<br />
NV/CS<br />
Réunion du 18 MAI 2009<br />
Objet : PROJET SOCIAL 3 – ATELIER THEMATIQUE<br />
Groupe LOGEMENT<br />
COMPTE RENDU<br />
PARTICIPANTS :<br />
VILLE/CCAS<br />
Elizabeth TOUTON, Adjoint au Maire de <strong>Bordeaux</strong><br />
Alexandra SIARRI, Conseillère Municipale Mairie de <strong>Bordeaux</strong><br />
Christophe DARASSE, Directeur Général de la DGVSC<br />
Christophe SIMON, Directeur Délégué du CCAS de <strong>Bordeaux</strong><br />
Martine LEHERPEUR, Chef de projet à la Mairie de <strong>Bordeaux</strong><br />
Isabel MADRID, Chargée de Mission Mairie de <strong>Bordeaux</strong><br />
Françoise BOT, Direction du logement Mairie de <strong>Bordeaux</strong><br />
Stéphane CAZE, Direction Générale de l’Aménagement Urbain<br />
Monique MAMERE, Administrateur du CCAS de <strong>Bordeaux</strong><br />
Bénédicte BARDANT, Chargée de Mission CCAS de <strong>Bordeaux</strong><br />
Secrétariat de séance : Nadine VIGNEAU, CCAS<br />
INSTITUTIONS<br />
Philippe GRALL, DDE service Habitat<br />
Virginie STORA, DDE service Habitat<br />
Anne POULAIN-ROMANET, CAF de la Gironde<br />
Catherine BRIS, DDASS<br />
D. CHENE, Conseil Général de la Gironde<br />
Sophie MORISSET, représentant Christelle TESSIER, CUB<br />
ASSOCIATIONS<br />
Arnaud LECROART, Mésolia<br />
Philippe RIX, Diaconat de <strong>Bordeaux</strong><br />
Dominique BECQUART, Habitat et Humanisme<br />
EXCUSES :<br />
Véronique FAYET, Adjoint au Maire Mairie de <strong>Bordeaux</strong><br />
Antoine PRAX, Sous-Préfet de la Gironde<br />
Paule LA GRASTA, DDASS<br />
Marie-Claude NOEL, Conseillère Municipale Mairie de <strong>Bordeaux</strong>, Administrateur du CCAS<br />
Michèle LARUE-CHARLUS, Directrice Générale de l’aménagement<br />
Sigrid MONNIER, conférence départementale du logement<br />
Gisèle GIZARD, CAF de la Gironde service des interventions sociales<br />
Marie-Josée ROQUE, Conseil Général de la Gironde pôle urbanisme mission habitat<br />
Christelle TESSIER, CUB<br />
Hélène BERTRAND, DDASS<br />
François-Xavier LEURET, Président de l’UDAF et Directeur Régional du PACT<br />
Laurent LEMAITRE, Directeur Direction Urbanisme Ville de <strong>Bordeaux</strong><br />
Catherine ABELOOS, Association Revivre<br />
Laurent LACOIN, Habitat et Humanisme<br />
PROCHAINE REUNION LE : Mercredi 03 juin à 14 h – salon des élus Hôtel de Ville<br />
-o-o-o-o-o-o-o-o-<br />
1
1 – PRESENTATION DU PROJET URBAIN DE LA VILLE<br />
Le Projet Urbain est tourné vers la reconquête d’espaces pour développer les programmes<br />
d’aménagement, d’équipements et d’habitat et accompagner la croissance démographique. La position<br />
de <strong>Bordeaux</strong> sur le territoire français, au regard des autres grandes villes et par rapport à l’Espagne,<br />
guide le Projet Urbain en faveur de l’accueil de nouveaux flux de population que l’amélioration des<br />
réseaux de communication de manquera pas d’apporter.<br />
Parmi les réalisations de 1996 : l’aménagement des quais rives droite et gauche et la politique de mise<br />
en place du réseau de tramway.<br />
Parmi les projets à venir :<br />
- les ponts Bacalan-Bastide et Jean-Jacques Bosc,<br />
- le prolongement de la ligne de tramway vers les berges du lac et le parc des expositions,<br />
- la création d’un quartier nouveau sur les berges du lac<br />
- l’aménagement de l’ancien quartier des bassins à flots qui nécessite des acquisitions foncières et<br />
dont le patrimoine portuaire est intéressant,<br />
- l’aménagement du quartier Cœur de Bastide,<br />
- la réutilisation de la passerelle Eiffel,<br />
- l’accessibilité des abords de la gare St-Jean en préservant le tissu urbain sans déprécier les<br />
logements,<br />
- le projet d’aménagement EURATLANTIQUE sur <strong>Bordeaux</strong>, Bègles et Floirac...<br />
Après la présentation de Stéphane CAZE, Elisabeth TOUTON précise que 15 000 logements devraient<br />
ainsi voir le jour, ce qui représente en moyenne 30 000 habitants concernés.<br />
Certains quartiers pourraient offrir beaucoup de logements sociaux, cependant il faut veiller à<br />
conserver une mixité sociale et un équilibre démographique. Il importe d’introduire un volet social dans<br />
la démarche pour accueillir tous types de population.<br />
-o-o-o-o-o-o-<br />
2 – POINT DE LA DDASS SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE<br />
Catherine BRIS évoque la concentration forte et la situation tendue de l’hébergement d’urgence à<br />
<strong>Bordeaux</strong>. On constate une insuffisance de capacité d’hébergement, celle-ci étant accrue par<br />
l’augmentation de la durée moyenne des séjours.<br />
Il y a donc un problème de fluidité des dispositifs. Il faut donc travailler dans ce cadre,<br />
l’accompagnement vers le logement. Le projet du CAU Leydet va dans ce sens, mais cela implique une<br />
perte de places qui devra être compensée sur d’autres territoires de <strong>Bordeaux</strong> et de l’agglomération.<br />
Certaines familles bloquent durant des années des places d’hébergement d’urgence car elles ne<br />
trouvent pas de logements adaptés à leur situation.<br />
3 – LES AXES DE REFLEXION<br />
Alexandra SIARRI déclare que 3 axes de réflexion peuvent être dégagés :<br />
1) la gouvernance<br />
2) la diversification de l’offre<br />
3) l’accompagnement des publics<br />
Elle remet également un tableau (ci-annexé) de synthèse de la convergence des dispositifs et des<br />
compétences : Etat, Département, CUB…<br />
1) La gouvernance<br />
Christophe SIMON demande si les outils de gouvernance et de partage de la connaissance sont<br />
adaptés.<br />
Philippe GRALL estime qu’il faut valoriser tous les partenariats et utiliser les axes forts du Plan de<br />
Relance National, ainsi que les outils financiers, pour favoriser l’accès au logement.<br />
2
Philippe RIX déclare que ces questions de logement intéressent les partenaires de différents niveaux<br />
mais que les associations ne sont pas forcément interrogées alors qu’il devrait bien s’agir d’une<br />
politique partagée.<br />
Bénédicte BARDANT pense qu’il serait utile, en premier lieu, d’avoir une harmonisation des<br />
informations.<br />
Catherine BRIS confirme le point de vue, mais cette insuffisance concerne à son avis les dispositifs et<br />
ne résout pas la question du logement.<br />
Arnaud LECROART indique que des efforts sont perceptibles pour une amélioration. Des process sont<br />
en place et il paraît inutile d’inventer de nouvelles formules. Par contre, leur lisibilité peut être travaillée.<br />
2) La diversification de l’offre<br />
Virginie STORA indique que le développement de l’offre peut s’envisager grâce à la banalisation du<br />
PLAI.<br />
Catherine BRIS déclare que certaines solutions locatives ne sont pas adaptées, et qu’il importe<br />
d’affiner les diagnostics pour faire correspondre l’offre et la demande.<br />
Arnaud LECROART estime toutefois que si l’offre semble effectivement insuffisante, son<br />
développement ne doit pas s’effectuer sur des loyers inabordables. La production actuelle porte sur<br />
des logements de faible superficie, T2 ou T3 au maximum, ce qui ne conviendra pas aux familles<br />
nombreuses. Néanmoins, il n’est pas évident de connaître les besoins exacts. Il est possible de se<br />
référer au contingent de public prioritaire, mais à son avis, l’important est de produire du logement.<br />
Françoise BOT ajoute que les remises à disposition de logements par les bailleurs à la Mairie résultant<br />
de garanties d’emprunt consenties par la CUB ou la Ville s’élèvent à 20 %, dont 10 pour la CUB et 10<br />
pour la ville du lieu d’implantation, soit une moyenne annuelle de l’ordre de 100 logements.<br />
Philippe RIX signale que le programme urbain se jouant sur 15 ou 20 ans, la production actuelle risque<br />
d’être inférieure aux besoins immédiats (décalage entre l’intention, le programme et sa livraison).<br />
Christophe SIMON rappelle que les objectifs annuels du PLH sont de 576 logements pour <strong>Bordeaux</strong> et<br />
Elisabeth TOUTON ajoute qu’il est difficile de ne produire que du PLAI adapté et spécifique.<br />
Martine LEHERPEUR intervient pour indiquer qu’il ne faut pas laisser de côté le parc privé. En effet, il<br />
peut représenter un gisement à mieux connaître, notamment la location meublée. Il s’agit d’un parc<br />
flexible offrant des baux d’un an avec 1 mois de préavis, qui permet de proposer du logement RHVS<br />
(Résidence Hôtelière à Vocation Sociale) pour un coût de 300 à 500 € mensuels tout compris<br />
(assurance, fluides, charges…). Il s’agit à son avis d’un axe de développement intéressant.<br />
Philippe RIX note cependant que le coût reste important, même avec les aides au logement.<br />
Bénédicte BARDANT souligne qu’il ne faut pas négliger le problème des garanties demandées par les<br />
bailleurs et qui paraissent disproportionnées au regard des situations réelles.<br />
Philippe GRALL indique que le dispositif SODIBAIL mis en place à Paris garantit des loyers aux<br />
propriétaires privés et permet un accompagnement avec médiation locative.<br />
Isabel MADRID trouve qu’il s’agit d’un axe intéressant du fait que le propriétaire a le maintien de son<br />
loyer. Il convient toutefois d’en mesurer le coût.<br />
Alexandra SIARRI évoque l’association « Les toits de l’espoir », qui propose d’offrir un logement aux<br />
travailleurs pauvres, sur la base de la récupération de logements insalubres et en permettant aux<br />
propriétaires de réaliser les travaux de réhabilitation nécessaires. La Ville doit se réunir prochainement<br />
avec la CUB, le Conseil Général et l’Etat pour réfléchir aux suites possibles de ce type de projet.<br />
Philippe GRALL estime que la lutte contre l’habitat indigne doit être traitée en imaginant un dispositif<br />
pour que ce genre de logements ne soient pas reloués en l’état après chaque départ de locataires.<br />
L’Etat travaille à une charte inter-services avec le service d’hygiène de la Ville pour déployer des<br />
moyens à cet effet.<br />
3
3) L’accompagnement des publics<br />
Philippe RIX déclare qu’il est difficile de sortir de l’hébergement d’urgence, et qu’il importe donc de<br />
favoriser la production de logements en PLAI, seuls accessibles à ce type d’usagers, même s’ils<br />
s’avèrent parfois trop chers pour certains publics pauvres. Il semble important de développer un<br />
logement peu coûteux pour des publics aux ressources très faibles qui n’ont pas forcément besoin<br />
d’accompagnement social. Un inventaire serait à prévoir pour connaître plus précisément les besoins.<br />
En outre, certains publics spécifiques (marqués par exemple par des problèmes psychiatriques)<br />
doivent être pris en considération.<br />
Catherine BRIS précise que cibler la production en fonction de segments de population nécessite une<br />
certaine souplesse. Les besoins récurrents concernent la prise en charge d’une cinquantaine de<br />
situations de sorties d’hébergement vers un logement plus pérenne et qui ne sont pas ou bien<br />
satisfaites (30 à 50/an). Il est donc nécessaire de s’y adapter. Christophe SIMON approuve, d’autant<br />
qu’il n’existe pas sur <strong>Bordeaux</strong> d’outil d’évaluation permanente concernant les publics en hébergement<br />
d’urgence et précaires (squats…)<br />
Alexandra SIARRI indique que l’accompagnement des publics peut se décliner de diverses façons, et<br />
évoque la lutte contre la précarité énergétique : la Ville, dans le cadre de l’Agenda 21, a prévu<br />
d’équiper 800 familles d’un « kit-énergie ». Un groupe travaillant sur la précarité énergétique pourra<br />
être prévu avec les partenaires concernés.<br />
Arnaud LECROART pense qu’il s’agit là d’un vrai sujet à traiter, les investissements réalisés par les<br />
bailleurs devant aboutir à des économies perceptibles dans les charges.<br />
4 – SYNTHESE<br />
Christophe SIMON retrace les différentes questions à approfondir pour la 3 ème réunion :<br />
- L’évaluation permanente des besoins et l’inventaire des stocks disponibles et de la production en<br />
cours<br />
- Réflexion sur les possibilités par la réfection du parc privé, notamment les résidences hôtelières<br />
(RHVS)<br />
- Opportunités d’élargir ou pas le dispositif d’agences immobilières à vocation sociale<br />
- Le dispositif SODIBAIL ou l’accompagnement de la garantie locative<br />
- Le plan intermédiation locative<br />
- L’association « les toits de l’espoir »<br />
- Les projets de maisons-relais<br />
- Le lancement d’une MOUS sur les squats<br />
- Le référentiel sur l’accompagnement<br />
- La maîtrise des dépenses d’énergie<br />
- L’habitat indigne<br />
PROCHAINE RENCONTRE :<br />
Mercredi 03 juin à 14 h, Salon des élus à l’Hôtel de Ville de <strong>Bordeaux</strong><br />
Elle sera consacrée à l’examen de la faisabilité de ces différentes questions.<br />
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