Vivre en semble - avril 2012 - Créteil

L’EUROPE LIBÉRALE À BOUT DE SOUFFLE !
Alors qu’il n’y a pas si longtemps le
FMI avait choisi l’Amérique latine
comme terrain de jeux en imposant
l’ultralibéralisme économique aux
peuples en échange de liquidités, le
couple Sarkozy-Merkel n’a donc rien
inventé en conditionnant l’aide financière
de l’Union européenne à l’acceptation
d’une austérité toujours plus
destructrice.
Ce chantage déjà mis en œuvre pour
traiter la crise de la dette grecque n’a
plus à démontrer son inefficacité économique.
La perversité des mécanismes, si elle
ne permet pas aux États de faire face à leur endettement,
est aussi inacceptable socialement et démocratiquement.
Les politiques libérales visant à sacrifier les salariés
face aux actionnaires, les services publics et
notre modèle social face aux marchés, et qui restent
les cibles de nos combats politiques sont en
voie d’être institutionnalisées et placées en dehors
de l’espace démocratique.
Danielle Defortescu
Groupe communiste,
républicain et citoyen
Nous ne pouvons accepter le poids et
l’orientation des traités européens,
synonymes de renoncement politique.
Nous aspirons à une autre Europe
garante d’une solidarité accrue entre
les peuples et les gouvernements européens,
protégés de la pression des
marchés financiers par la BCE et les
banques centrales nationales.
Face à la crise économique et sociale,
ainsi qu’à celle des institutions et politiques
européennes, nous appelons
les citoyennes et citoyens de gauche à
se joindre à notre appel pour l’organisation d’un
référendum sur les nouveaux traités européens.
Le temps est venu que le peuple du “non de
gauche” au projet de Constitution européenne de
2005 se mobilise à nouveau et prenne le pouvoir
pour édifier une VI e République solidaire, sociale,
écologique par un soutien dynamique au
Front de Gauche, utile dès le premier tour des
échéances à venir pour créer les conditions d’un
vrai changement.
EXPRESSIONS
libres
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE OÙ EN EST-ON
La prise de conscience dans le débat
public de l’importance du respect de
l’environnement, la pression réglementaire,
la diffusion progressive du
développement durable au sein des
entreprises, contribuent au développement
des activités économiques liées
à l’environnement.
Plusieurs secteurs connaissent une
forte expansion, stimulés par l’augmentation
sur le moyen à long terme
du prix des énergies fossiles et des matières
premières et surtout par la
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C’est le cas, par exemple, de la filière de l’efficacité
énergétique du bâtiment : isolation du bâti, gestion
performante des équipements de chauffage, exploitation
de la biomasse et des biocarburants, ainsi
que du recyclage et de la valorisation des déchets.
L’État a enfoui le Grenelle de l’environnement sans
donner suite à ses engagements et, entre autres, ne
soutient ni l’industrialisation ni la recherche dans ces
domaines.
Michel Sasportas et
Michel Teissèdre
Groupe Société civile
La Ville de Créteil, soucieuse de son
environnement, a lancé une étude
pour augmenter la part des sources
d’énergie renouvelable. L’objectif est
de dépasser à terme 50%, ce qui réduira
les émissions de gaz et permettra une
baisse significative des factures liées
à l’énergie.
D’autre part, un programme de travaux
en deux étapes a été préconisé :
- Augmentation de la récupération de
la chaleur provenant de l’usine d’incinération
et l’implantation d’une pompe
à chaleur sur le puits de géothermie existant.
- Réalisation d’un deuxième puits de géothermie
au sud de notre ville.
La Ville accentue par ailleurs la construction de nouveaux
bâtiments présentant des caractéristiques
innovantes et performantes en matière d’énergie.
Il est fondamental que la France se donne les
moyens nécessaires pour le développement de ce
secteur à la hauteur des enjeux de protection de
l’environnement.
Les propos
tenus
dans les
colonnes de
la rubrique
Expressions
libres
n’engagent
que leurs
auteurs.
N° 321 VIVRE ENSEMBLE ■ 47