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VENI, CREATOR SPIRITUS

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<strong>VENI</strong>, <strong>CREATOR</strong> <strong>SPIRITUS</strong><br />

LOGO JMJ MADA VII<br />

OLORAIKY (27)<br />

BULLETIN DE LIAISON<br />

DU DIOCESE DE FARAFANGANA<br />

BP 24 (309) FARAFANGANA<br />

Tél : (00261) 32 11 539 39<br />

SITE : http://www.diocesefaraf.com/<br />

OLORAIKY (27)<br />

N<br />

ous avons encore la joie partager les évènements récents (Ouverture du Procès<br />

Diocésain ,Bénédiction de la Chapelle, Pèlerinage ) concernant le Serviteur de<br />

Dieu : Lucien Botovasoa. Ce sont des occasions pour nous familiariser un peu<br />

plus avec ce « témoin de la Réconciliation ». Aussi, comme introduction à notre entretien, je<br />

vous invite à méditer ce que nous dit le Pape à propos de la réconciliation et de la nécessité<br />

d’avoir des témoins. Pour ceux qui commencent à connaître Lucien Botovasoa ils<br />

redécouvriront à travers les mots du Pape les vertus de notre futur bienheureux.<br />

La réconciliation n'est pas un acte isolé mais un long processus grâce auquel chacun<br />

se voit rétabli dans l'amour, un amour qui guérit par l'action de la Parole de Dieu. Elle devient<br />

alors une manière de vivre, en même temps qu'une mission. Pour réussir une véritable réconciliation, et mettre en œuvre la<br />

spiritualité de communion par la réconciliation, l'Église a besoin de témoins qui soient profondément enracinés dans le Christ<br />

et qui se nourrissent de sa Parole et des sacrements. Ainsi, tendus vers la sainteté, ces témoins sont capables de s'investir dans<br />

l'œuvre de communion de la Famille de Dieu en communiquant au monde, au besoin jusqu'au martyre, l'esprit de<br />

réconciliation, de justice et de paix, à l'exemple du Christ (Africae Munus, 34)… Bonne et sainte fête de Pentecôte. Union de<br />

prières avec Marie Mère de Dieu<br />

Solennité de l’Ascension 2012<br />

+ Père Evêque,<br />

BENEDICTION DE LA CHAPELLE<br />

LA PLUIE N’A PAS EMPECHE LES<br />

PELERINS<br />

LE LIEU DU MARTYR<br />

LE JARDIN LUCIEN<br />

BOTOVASOA<br />

CHEMIN DE CROIX ET PROCESSION<br />

Deux diamants du temps pour célébrer<br />

l’anniversaire de la mort de Lucien Botovasoa : 65ème<br />

anniversaire de la mort d’un martyr. Le 17 Avril est le jour<br />

réel où Lucien en pleine connaissance de cause a pris les<br />

devants de l’exécution capitale qui l’attendait, pour épargner<br />

sa famille et ses proches.<br />

Etaient invités à la célébration cette année, tous les<br />

districts limitrophes de Vohipeno : Farafangana,<br />

Andranovolo, Andemaka, Marolo, et au nord : Manakara et<br />

Tanandava. 500 représentants des églises de brousse et les<br />

membres de la famille de Lucien avaient bravé la pluie pour<br />

avoir part à la fête.<br />

21 – 22 Avril 2012 – Samedi – Dimanche : FETE A VOHIPENO<br />

La Chapelle était achevée, il avait été demandé par<br />

les Mpanjaka (les Chefs de clan) eux-mêmes.<br />

L’emplacement était net de tout déchet de pierre des<br />

derniers travaux.<br />

De longues grappes de pèlerins dès le début de<br />

l’après-midi s’acheminaient déjà versles lieux, à présent lieux<br />

de gloire, lieux de souvenir, lieux de ressourcement.<br />

Une mise en scène des événements les plus<br />

marquants de la vie de Lucien ouvrit la célébration : son<br />

mariage à l’église avec Suzanne, sa vie de famille avec sa<br />

femme et ses enfants, où, même à table en prenant le repas<br />

; des propos sur la vie de foi et de prière étaient échangés.<br />

OLORAIKA N°27 1


Sa façon d’enseigner fut évoquée sur scène.<br />

D’emblée il affirmait à ses élèves que la maitrise de la<br />

lecture, de l’écriture et du calcul n’est pas le premier élément<br />

ni le plus important du savoir, mais bien la connaissance de<br />

Dieu et la Science des Saints. On put revoir, avec l’émotion<br />

qui se lisait sur les visages, les scènes de la comparution de<br />

Lucien et de de sa condamnation chez le Mpanjaka, de sa<br />

vision prophétique de la conversion de ce dernier et enfin de<br />

son exécution, et cela sur les lieux même qui immortalisent<br />

ces événements. La famille, les communautés villageoises,<br />

les quartiers allèrent planter une fleur à l’emplacement<br />

réservé aux lettres qui dessinent en couronne végétale le<br />

nom de Lucien à l’endroit même où il a donné sa vie.<br />

Au fronton de la nouvelle chapelle du Souvenir sont<br />

inscrits ces mots dans la pierre : « il n’y a pas plus grand<br />

amour que de donner sa vie ».<br />

Tout autour du lieu fleuri de la mise à mort, une<br />

dizaine de chapelet fut récitée : le 5eme mystère douloureux,<br />

Jésus meurt sur la croix.<br />

Ces deux morts offertes par amour, celle de Jésus<br />

et celle de Lucien, se ressemblent tellement.<br />

La soirée se passa à revivre par le chant, les<br />

événements de la douleur de 1947 et de la gloire<br />

d’aujourd’hui. En mémoire de Lucien qui faisait chaque jour<br />

avant le lever du soleil l’adoration de Jésus au tabernacle, le<br />

Saint Sacrement exposé, adoré et louangé acheva la soirée<br />

à l’église.<br />

La messe du dimanche matin commença sur les<br />

lieux du souvenir. Lucien avait dans son livre de prière une<br />

litanie, « la litanie des humbles », probablement composée<br />

par lui.<br />

Elle servit de prière pénitentielle, et ce message<br />

d’humilité vécu par Lucien avait du sens pour chacun. La<br />

chapelle du souvenir fut bénie avec l’eau de la Matitanana,<br />

tirée à l’ endroit même où le corps de Lucien avait été jeté<br />

jadis. Béni aussi fut le lieu fleuri où Lucien acheva son<br />

sacrifice.<br />

La procession des participants - 4 000 disent les<br />

plus réservés, 5 000 nous ont dit ceux qui ont compté les<br />

présences - se dirigea vers la ville haute pour célébrer la<br />

parole de Dieu et l’Eucharistie a l’église – une église bondée.<br />

500 enfants, pressés les uns contre les autres remplissaient<br />

le chœur, et les deux sacristies, 7 prêtres concélébraient.<br />

L’ambiance était à la fête ; les répons et les offrandes<br />

dansés, l’ont bien montré. Mais les cœurs sensiblement<br />

étaient prêts a s’imprégner de ce message de don de soi,<br />

que Lucien avait donné et que le sermon rappela avec<br />

insistance en martelant ces besoins élémentaires<br />

d’ouverture aux autres dont manque notre monde.<br />

Lucien nous ouvre un programme de réconciliation<br />

qui commence à l’ endroit même ou nous sommes, et qui<br />

peut s’étendre très loin. La célébration d’aujourd’hui est donc<br />

une « Histoire à suivre ».<br />

Madagascar œuvre à la béatification de Lucien Botovasoa<br />

Noémie Bertin (La Croix du 21 Avril 2012)<br />

‣ Le procès diocésain de ce père de famille malgache, tué en 1947, a été ouvert en septembre. ‣ La chapelle érigée sur le<br />

lieu de sa mort a été bénie dimanche.<br />

À Farafangana, ville du sud-est de Madagascar, le diocèse s’affaire autour de la figure de Lucien Botovasoa. Le procès<br />

diocésain, première étape vers la béatification de ce père de famille, est ouvert depuis septembre. Mgr Benjamin Ramaroson,<br />

évêque de Farafangana, a pris le dossier très à cœur. « Ce n’est pas moi qui ai demandé d’ouvrir la cause, précise-t-il. J’ai<br />

simplement accepté ce que beaucoup demandaient depuis longtemps. »<br />

De nombreux témoignages ont déjà été recueillis, dont ceux du dernier frère vivant de Lucien Botovasoa et de deux de<br />

ses filles. Les enquêteurs du diocèse ont gardé précieusement les informations récoltées, avant que la cause ne soit ouverte, par<br />

le P. François Noiret, jésuite anthropologue épris de cette histoire vieille de soixante-cinq ans. Les circonstances de l’arrestation et<br />

de la mise à mort du jeune Malgache ont pu être clarifiées.<br />

Le 17 avril 1947, à 39 ans, il est décapité par les partisans du chef du village d’Ambohimanarivo, favorables aux<br />

indépendantistes insurgés contre les colons français. Se sachant en danger, il va au-devant de la mort afin d’éviter que les<br />

habitants de son village ne s’entretuent. « Si ma vie peut en sauver beaucoup d’autres, n’hésitez pas », dira-t-il.<br />

« Il a été assassiné parce qu’il était chrétien, non pas pour des raisons politiques, insiste Mgr Benjamin Ramaroson. Il a<br />

toujours refusé de collaborer avec les deux parties en conflit. Il disait qu’il avait fait son choix : annoncer la Bonne Nouvelle et<br />

travailler à la réconciliation du pays. » L’endroit de sa mort est devenu un lieu de prière. Une chapelle, qui a été bénie ce<br />

dimanche, vient d’y être érigée.<br />

Outre les circonstances de sa mort, l’enquête diocésaine examine l’exemplarité de la vie de Lucien Botovasoa. Père de<br />

huit enfants et instituteur, il était considéré à Ambohimanarivo comme un « modèle de réussite humaine et chrétienne », selon les<br />

mots du P. François Noiret. Il jeûnait et se levait pour prier longuement la nuit. Désireux de vivre la sainteté dans le mariage, il est<br />

devenu tertiaire franciscain en 1944. C’est donc le P. Florio Tessari, postulateur général des capucins, ordre franciscain présent à<br />

Madagascar, qui porte à Rome la cause du « serviteur de Dieu » . Lucien Botovasoa pourrait devenir ainsi le deuxième laïc<br />

malgache béatifié, après Victoire Rasoamanarivo, devenue bienheureuse en avril 1989.<br />

Réunion Pastorale 7-9 mai 2012<br />

« Mai en fleurs »<br />

Si l’on pouvait donner un nom aux manifestations d’Eglise c’est celui-là : mai en fleurs qui conviendrait.<br />

Mais reprenons à rebours le fil du temps<br />

Le lundi à l’ouverture après les salutations<br />

habituelles et quelques communications<br />

pratiques, c’est M. Serge Zafimahova,<br />

Président du CDE (Club Développement et<br />

Ethique), qui nous a entretenus de la situation<br />

politico-économique de Madagascar. Il a<br />

essayé de développer trois points : la<br />

potentialité agricole de Madagascar, la<br />

maîtrise du développent à travers les enjeux du<br />

secteur minier, le cas de l’Ilménite du Sud-Est<br />

et enfin la situation politique.<br />

D’emblée il n’a pas caché que beaucoup de<br />

déficiences apparaissent dans de nombreux<br />

secteurs. Voici le résumé de sa conférence : «<br />

Madagascar est une terre de contrastes au<br />

LUNDI 7<br />

regard de l’abondance de ses ressources naturelles et de la pauvreté de sa population. Un<br />

bilan rapide montre l’étendue des échecs des politiques menées. La Grande Île a une<br />

superficie de 587.040 km² (hors Îles Éparses) soit 58.704.000 ha dont une surface cultivable<br />

estimée à au moins 8 millions ha qui est exploitée à moins de 10%. Nous n’avons que 49.250<br />

km de routes, essentiellement en terre dont 1.724 km goudronnées. Les 836 km de voies<br />

ferrées hérités des colons n’ont pas augmenté. La déforestation et la dégradation de la forêt<br />

touchent environ 200.000 ha/an et contribue au changement climatique et à la fragilisation de<br />

l’environnement humain, de la faune et de la flore... Il n’y a que dans le secteur des<br />

télécommunications que le pays a progressé…. La richesse de son sous-sol (minerai, énergie<br />

fossile, etc.) se trouve être un enjeu essentiel. Dans le cadre de l’exploitation de cette<br />

richesse, il est logique que Madagascar diversifie la nationalité de ses partenaires pour éviter<br />

un tête-à-tête malsain. Aujourd’hui une prise de conscience citoyenne est nécessaire…. Par<br />

exemple au regard des intérêts de Madagascar, les contrats miniers en cours peuvent être<br />

considérés de léonins du fait que sur la base de l’exportation, seuls 2% Fob (Code minier) et<br />

1% Fob (Loi sur les Grands Investissements Miniers) reviennent à l’État. L’intérêt des<br />

OLORAIKA N°27 2


compagnies minières asiatiques (Japon, Chine,<br />

Inde, Corée du Sud, Thaïlande, etc.) à<br />

l’exploitation de minerai augmente notre<br />

capacité de négociation. Aujourd’hui, la<br />

tendance des contrats d’exploitation avec les<br />

partenaires extérieurs est la joint-venture dans<br />

le capital et/ou le partage de production…<br />

Pour éviter le syndrome hollandais, l’État doit<br />

avoir une vision globale de développement<br />

alliant le secteur minier, en cohérence avec les<br />

qui montre l’existence d’effets de levier touchant différents secteurs à partir d’une activité de<br />

base qui est ici le secteur minier, et le développement d’autres secteurs à prioriser : tourisme,<br />

agriculture, élevage, ressources halieutiques, finances, artisanat et NTIC….. L’État doit<br />

mettre en place une politique fiscale et douanière incitative ou dissuasive selon les objectifs<br />

recherchés (la mise à jour des législations régissant le secteur minier et le Code Général des<br />

Impôts en tenant compte de l’évolution des instruments financiers internationaux,….).<br />

L’objectif à terme est de maîtriser la production des ressources minières jusqu’à la<br />

transformation en produits finis, en étant capable d’anticiper et d’analyser les besoins du<br />

marché sur le moyen/long terme et en tenant compte des différents paramètres. Le minimum<br />

à demander aux compagnies étrangères dans l’exploitation de minerais sera qu’au moins la<br />

politiques d’infrastructure, énergétique, première transformation soit effectuée à Madagascar. ….Il faut remédier au fait que<br />

sociale, éducative, financière et la maîtrise du<br />

transfert de technologie et du savoir dual<br />

suivant la théorie des "clusters" de Porter.<br />

L’exploitation des ressources minières doit<br />

Madagascar soit un pays riche en ressources naturelles et humaines mais pauvre en<br />

personnes imaginatives et/ou qualifiées capables de transformer le potentiel économique en<br />

réalité. La société civile et le CDE sont prêts à relever un tel défi et à participer désormais,<br />

dans cette optique, à l’action publique, avec l’appui des mouvements citoyens et de la<br />

emprunter aux fondamentaux de cette théorie communauté internationale<br />

MARDI<br />

Le Presbyterium s’est donné rendez-vous à quelques kilomètres de Farafangana vers Vangaindrano, dans le district de Manambato, à<br />

Anivorano pour le reboisement habituel. Plus de 1000 plants d’eucalyptus et d’acacias ont été mis en terre avec la population locale (voir<br />

photo). Comme Manambotra, centre du district, a des belles plages, le Presbyterium en a profité pour faire un pique-nique.<br />

Ce matin le dernier de nos quatre secteurs du diocèse :<br />

Vohipeno et les 3 districts qui l’entourent : Andranovolo,<br />

Andemaka, Marolo ont présenté la longue synthèse de leurs<br />

réponses au questionnaire : « Izaho efa kristianina » (Je suis<br />

chrétien… :( la place de la foi dans la vie quotidienne).<br />

Les réponses font état de la transformation des situations.<br />

A 1). Une évolution positive se manifeste : La capacité<br />

d’éduquer chrétiennement la jeunesse et les adultes se fait<br />

sentir, même si elle ne fait qu’apparaitre.<br />

2). Le poids des coutumes surtout dans les centres<br />

traditionnels de la Matitanana (nom du fleuve qui arrose le<br />

secteur) est encore très lourd et peut s’opposer aux efforts<br />

spirituels de l’Eglise. Cela a été manifeste lors du passage des<br />

Reliques de St. Vincent et de Ste Louise à Vohipeno. Les<br />

coutumes qui s’apparentent en général au fait de l’origine arabe<br />

de la région sont soutenues avec force par les adeptes<br />

musulmans qui a l’occasion, en font un moyen d’action contre<br />

l’Eglise.<br />

3). La capacité de se comprendre entre Eglises s’est enrichie.<br />

MERCREDI<br />

4). La coopération entre prêtres et laïcs est devenue plus facile<br />

et le premier instrument de ces échanges au niveau des<br />

paroisses, sont les comités d’Eglise qui n’ont pas peur, de<br />

parler et sont capables de s’engager au côté des prêtres.<br />

B.1) Les déficiences plus générales auxquelles nous avons<br />

affaire sont : la dureté de la vie qui pèse de tout son poids sur<br />

les familles, sur les mouvements de jeunes et d’adultes et par<br />

le fait même sur la vie de l’Eglise elle-même.<br />

2). Le niveau trop sommaire de la vie de foi, a engendré dans<br />

certaines communautés paroissiales des oppositions, les<br />

jalousies, les conflits de personnes.<br />

3). Une confusion, latente est apparue, entre Religion et<br />

Politique et pose problème, même imperceptiblement, dans les<br />

réunions.<br />

4). Le changement des responsables : prêtres, curés, sœurs<br />

directrices d’œuvre, est trop rapide et désorganise les<br />

communautés paroissiales et les mouvements.<br />

C. Parmi les désirs exprimés, celui du ménage des parents<br />

chrétiens, est apparu comme la première nécessite du secteur.<br />

COMMUNICATION<br />

Constitution de la mission préparatoire du conseil pastoral Comme conclusion des comptes-rendus des 4 secteurs, il est<br />

bon d’approfondir ces questions proposées par le Père Evêque. En effet, les questions posées ne touchaient que le baptême mais<br />

l’ensemble des réponses a fait apparaitre que des questions intéressantes touchant la vie chrétienne et de l’organisation du diocèse<br />

en général méritent d’être abordées. D’où la mise en place d’un conseil pastoral. Le Père Evêque a répondu positivement à cette<br />

requête et a convoqué une commission ad hoc composée de Responsable : P. Urbain – P. Dieudonné – P. Rufin – P. Herman – P.<br />

Jane – Ramose Thomas – Sœur Augustine (Filles de la Charité).<br />

Cette commission propose déjà une date et une composition du futur conseil :<br />

1) Chacun des districts doit proposer 3 personnes : un adulte (Rayamandreny),un Religieux(se) , un Jeune.<br />

2) Les grands centres des 4 secteurs proposeront chacun une personne : Farafangana, Manakara, Vangaindrano, Vohipeno.<br />

3) Les grandes paroisses du diocèse proposeront également un nom : Manakara be, Manakara Tanambao, Manakara Nord,<br />

Farafangana Cathédrale, Impitiny, Vohipeno Notre Dame de l’Assomption.<br />

4) Les mouvements (Fikambanana) ayant une envergure diocésaine auront chacun un délégué : MDMDK, Association de la<br />

Médaille, FET, Fanilo, Antily, Tampikri, Tanora Marialy<br />

5) Il est demandé à chaque secteur de s’arranger pour que chaque secteur ait un visiteur parmi les représentants adultes<br />

La date retenue pour l’élaboration finale du projet sera : la prochaine réunion pastorale et réunion du 1 er conseil pastoral sera<br />

: du 3 au 6 janvier 2013 au Centre Lucien Botovasoa Farafangana.<br />

Père Janez (Economat) : La réhabilitation des maisons des Pères est à la charge des églises, du district. Il est bon de<br />

distinguer « réhabilitation » et « réparation ». Pour ne pas arriver à des réparations qui coûtent cher il faut faire des entretiens<br />

réguliers et systématiques. Il faut constituer une « commission de l’entretien et matériel au sein des districts et surtout des centres<br />

». Il nous a été distribué un cahier d’inventaire. Il faut le montrer et le faire signer par le Père Evêque à chaque Visite Pastorale.<br />

Il en est de même pour les cahiers des deniers du culte et des quêtes. Enfin, les chrétiens doivent être sensibilisés pour aider leurs<br />

prêtres dans leurs tournées.<br />

Père Sebastien (MEJ) : Nomination du P. Hugues, comme aumônier du Secteur Nord et du P. Herman comme aumônier du<br />

Secteur Centre . Réunion des Responsables avec les ZAP : le 20 juillet à Ambatoabo, riz 5 gobelets, particpation 2000 Ar.<br />

Père Sébastien (Grand Séminaire) : Il y aura un camp de travail dans la Manambato du 30 juin au 8 juillet pour les grands<br />

séminaristes<br />

Père Rufin (Petit Séminaire) : Les demandes d’entrée au séminaire seront examinées. Le test d’entrée sera fait plus tard.<br />

Radio Rakama annoncera les dates.<br />

OLORAIKA N°27 3


Père Sébastien (VTKMF-JMJ) : Il convient de commencer sur place la préparation spirituelle aux JMJ Mada VII dde<br />

Diego. La prière de demande pourrait être faite tous les dimanches dans les paroisses. La croix des JMJ du diocèse de<br />

Farafangana sera exécutée à Matanga. Les participants auront un uniforme : salova ‘parla’ et chapeau antaimoro pour les<br />

filles ; Akanzobe (kabody)et chapeau « mpanosy » pour les garçons. 577 se sont inscrits.<br />

P. Marčin (Commission Sociale): Le Père Evêque a présenté le rôle du Père Directeur de la Commission Sociale et l’objectif<br />

de cette commission. Dorénavant les projets socio-développement (Caritas, Projet Diocèse Vert, Projet Fitaratra, Projet Tsiry) tout<br />

en étant autonomes au niveau de gestion sont coordonnés au niveau de la commission dont le Père Directeur est le Président. La<br />

commission se réunit une fois par mois. Chaque centre de district devrait aussi avoir sa commission sociale qui se mettra en<br />

contact avec la commission diocésaine. Voici quelques nouvelles de chaque projet : Projet Tsiry (alphabétisation) : Sortie de<br />

promotion 232 adultes dans tout le diocèse (voir article « freins »). Diocèse vert (Reforestation) : Pour améliorer le rendement, le<br />

projet engage 5 nouveaux promoteurs au niveau des districts. Caritas : Les cyclones de cette année ont touché 50 communes ;<br />

58.720 personnes, 2 744 familles, 5 000 personnes ont été aidées à l’aide du riz, de graines potagères à planter. Projet Fitaratra-<br />

Vitrine(vulgarisation agricole) : la formation théorique et pratique aux catéchistes à Beaucamps a débuté et déjà les premières<br />

récoltes sont là (voir article « freins »)<br />

P. Janez (MDMK) : Les MDMK préparent le conseil national qui aura lieu à Farafangana au mois d’Août prochain. Les<br />

districts sont invités à payer rapidement leur cotisation. Célébration nationale à Antananarivo, du 130 e anniversaire de l’entrée de<br />

Victoire Rasoamanarivo dans le mouvement des ZMM (Légion de Marie).<br />

P. William, FTMTK (MJRC) : Réunion du bureau diocésain : 2 – 3 juin à la cathédrale. Riz : 3 gobelets, participation : 2<br />

000 Ar.<br />

P. Alexis, Ecole des Catéchistes :30 catéchistes des deux promotions A et B sont actuellement à Beaucamp. Un bulletin –<br />

genre appréciation scolaire sera remis au district pour indiquer le niveau et les efforts fournis.<br />

P. Dauphin (Conseil Presbytéral) Le Conseil presbytéral a achevé aujourd’hui son mandat de trois ans. Un nouveau est mis<br />

en place avec comme président le Père Urbain d’Andemaka – jésuite.<br />

La prochaine réunion du presbyterium aura lieu : 9 –11 juillet 2012.<br />

Nomination<br />

P Rabe Philibert Responsable de la Commission « Dialogue Inter-religieux »<br />

P Tiziano : Membre du Conseil Presbytéral<br />

Ephémérides du Père Evêque<br />

7-9 Mai : Réunion Presbytérale<br />

10-13 Mai : Formation EVA à Ambatondrazaka<br />

17 Mai : Ascension Pèlerinage des jeunes à<br />

Farafangana<br />

26-27 Mai : Visite Past Vangaindrano (Consécration<br />

Eglise Lopary)<br />

29-30 Mai : Conseil Past Faritra Atsimo<br />

1-3 juin : Vis. Past Ambany sy Ambony Rano<br />

Vohipeno<br />

8-10 Juin: Vis. Past. Impitiny Sakr Masina<br />

15-17 Juin : Vis. Pas. Katedraly Sacré Coeur Patron<br />

du Dioc.<br />

21-24 Juin : Grand Sém Vohitsoa <br />

28 Juin : Sortie Tanjomoha<br />

29 juin-1 Juillet : Vis. Past. Tanambao Manakara<br />

6-8 Juil : Vis. Past Manambato (Bén Maison des<br />

Sœurs)<br />

9-11 juillet : Réunion Presbytérale<br />

13-15 juil : Visite pastorale District Manambondro<br />

20-22 juil : Visite pastorale St Louis Manakara be<br />

27-29 juil Visite Pastorale District Manampatrana<br />

06-13 Août : Conseil Permanent des Evêques à<br />

Tana<br />

22-27 Août : Conseil Nat MDMK<br />

29 Août-07 sept : Réunion de CEDOI à Maurice<br />

5-9 Sept : JMJ Ansirannana<br />

20-23 sept : Vist past à Ambila (Cons. Eglise<br />

Vohipanano)<br />

28-29 sept : Vist Past. Ste Thérèse Manakara-Nord<br />

10-12 Oct. : La Réunion<br />

13-1 Nov : Australie Soirée des Charités<br />

6-16 Nov : Assemblée Plénière des Evêques<br />

17-20 Nov SCEAM suivi du colloque Cult et dével<br />

organisé par le Cong Pont. pr la Cult<br />

26-28 Nov : Réunion Presbytérale<br />

30 Nov-2 Déc : Vis Past Matangy (Bén Masion des<br />

Pères)<br />

7-9 déc : Fête Petit Séminaire de l’Immaculée<br />

13-16 Déc : Visite Pastorale à Marolo<br />

21-23 Déc : Visite Pastorale Andemaka<br />

24-25 Déc : Noël au Foyer des Handicapés<br />

1 Janv : Farafangana<br />

3-6 jan : Conseil Pastoral<br />

8-10 janv : Séminaire de CEEEC à Antsirabe<br />

11-17 janvier : Retraite Mananjary-Faraf à Antsirabe<br />

Les dates sont susceptibles de changement et cela indépendamment du Père Evêque. Que nos prières l'accompagnent à<br />

travers ces voyages et ces visites pour que ces derniers soient une occasion de renouveau et de réconfort pour ceux qu'il visite<br />

Flash et Réflexion<br />

Lutte contre l’analphabétisme, la déforestation, le paludisme : Une petite lueur d’espoir…Soutenons<br />

ce combat<br />

Trois freins pour un développement durable dans la région :<br />

l’analphabétisme, le paludisme et la déforestation… Oseronsnous<br />

dire, sans chanter trop tôt victoire qu’un début de<br />

solution, qu’un rayon de soleil commence à poindre à l’horizon<br />

dans certains districts et cela à travers l’existence des<br />

dispensaires, des sites de projet Tsiry (lutte contre<br />

l’analphabétisme) et par les campagnes de reboisement (700ha<br />

plantés). Le témoignage du Père Evêque dans ce vaste district<br />

de l’ouest du diocèse, perché sur le Corridor forestier,<br />

Karianga-Vondrozo est porteur d’espoir. Ce district est confié<br />

aux Pères Rédemptoristes dirigés par le Père Barry. Le Père<br />

Evêque à cette occasion a béni la première pierre de l’Eglise<br />

Notre Dame du Perpétuel Secours de et celle de l’Ecole<br />

primaire de Matsinjo, le premier village du district en venant<br />

de Farafangana. A Vondrozo a eu lieu la bénédiction du<br />

dispensaire St Gérard Mazella, Saint de la Congrégation<br />

Rédemptoriste, Protecteur des enfants malades et des femmes<br />

enceintes. Lors de l’Eucharistie du dimanche pendant laquelle<br />

OLORAIKA N°27 4


le Père Evêque a conféré le sacrement de confirmation à 75<br />

jeunes, une vielle « ancienne analphabète » de 60ans a lu la<br />

Lettre St Jean, deuxième lecture. Tout le monde a été tellement<br />

émerveillé par sa prestation que spontanément un tonnerre<br />

d’applaudissements brisait le silence très religieux de l’écoute.<br />

Ces projets ne demandent qu’à être soutenus pour atteindre<br />

leurs objectifs. Oloraiky au nom du diocèse profite de cette<br />

occasion pour remercier les bailleurs (Ambassade de France,<br />

Secours Catholique, un groupe de laïcs allemands) et les<br />

bienfaiteurs anonymes. J’espère que certains en lisant cet<br />

article n’hésiteront pas à donner aussi leur contribution. A titre<br />

d’exemple, nous pouvons citer ce que le PNUD vient de mettre<br />

en place et qui est un projet pour les femmes dans le « Grand<br />

Sud Est » : « Participation accrue des Femmes aux décisions<br />

communautaires par le renforcement de l’exercice de leurs<br />

droits civiques et économiques ». Voilà l’objectif mais cela<br />

exige de l’éducation dans tous les domaines en particulier la<br />

lutte contre l’analphabétisme. Nous ne pouvons que nous<br />

réjouir de ce programme et nous tenons à remercier vivement<br />

Mme Fatma Samoura, la Représentante de l’ONU,<br />

Coordinatrice de PNUD à Madagascar et ses collaborateurs<br />

d’avoir bien voulu relever ce grand défi. Connaissant la<br />

situation de la région, et sans être féministe, on peut dire sans<br />

ambages que si les femmes sont soutenues et accompagnées,<br />

elles deviendront un vrai moteur du développement.<br />

Quelques chiffres concernant ces « freins » …<br />

- On compte quelque 790 millions d’illettrés, dont les deux tiers sont des femmes, dont analphabétisme peut atteindre le taux de 85% dans<br />

certains pays (source Zenit du 18 Mai). Chez nous, sept régions (dont Atsimo Atsinana et Vatovavy Fitovinanay) sur 22 sont les plus touchées<br />

par le problème d’analphabétisme dans la Grande île. Quelque 48% des personnes âgées de plus de 15 ans sont analphabètes à Madagascar,<br />

soit environ 4 millions d’individus (75% sont des femmes)<br />

- Paludisme : mois de mars 2012 parvenues au niveau de la Direction Régionale de la santé du Sud Est sur 14065 consultants avec fièvre,65,9%<br />

des tests effectués (4702/7135) sont positifs et 33,4% ont reçu des médicaments gratuits ACT<br />

- Déforestation : Chaque année, environ un tiers de Madagascar part en fumée à cause des feux allumés par les agriculteurs afin de dégager<br />

des terres pour l’agriculture et l’élevage. Les feux se propagent souvent dans les zones adjacentes, dégradant ainsi l’écosystème unique de l’île<br />

Et pour conclure, voici ce que dit le Pape dans l’Exhortation Africae Munus à propos de ces<br />

« freins »…<br />

76 L'analphabétisme représente l'un des freins majeurs au développement. C'est un fléau égal à celui des pandémies. Certes, il ne tue pas<br />

directement, mais il contribue activement à la marginalisation de la personne – qui est une forme de mort sociale –, et lui rend impossible<br />

d'accéder à la connaissance. Alphabétiser l'individu, c'est en faire un membre à part entière de la res publica (chose publique) à la construction<br />

de laquelle il pourra contribuer (118), et c'est permettre au chrétien d'accéder au trésor inestimable des Saintes Écritures qui alimentent sa vie<br />

de foi.<br />

77. J'invite les communautés et les institutions catholiques à répondre généreusement à ce grand défi, qui est un réel laboratoire<br />

d'humanisation, et à intensifier leurs efforts, selon leurs moyens, pour développer, seules ou en collaboration avec d'autres organisations, des<br />

programmes efficaces et adaptés aux populations<br />

78. Il convient, certainement, de sensibiliser les gouvernements afin qu'ils accroissent leur aide en faveur de la scolarisation. L'Église reconnaît<br />

et respecte le rôle de l'État dans le domaine éducatif. Elle affirme cependant son droit légitime à y participer en y apportant sa contribution<br />

particulière. Et il peut être bon de rappeler à l'État que l'Église a le droit d'éduquer selon ses règles propres et dans ses édifices. Il s'agit là d'un<br />

droit qui se situe dans la liberté d'action « dont elle a besoin pour veiller au salut des hommes » (119). De nombreux États africains<br />

reconnaissent le rôle éminent et désintéressé que joue l'Église, à travers ses structures éducatives, dans l'édification de leur nation. J'encourage<br />

donc vivement les gouvernants dans leurs efforts pour appuyer cette œuvre éducative.<br />

Mme Fatma en tournée dans le Sud Est : en<br />

pleine discussion avec les femmes<br />

Mme Fatma présentant le projet<br />

Sortie de promotions du projet Tsiry : Manakaraet<br />

Vondrozo<br />

OLORAIKA N°27 5


Deux adultes ayant suivi la formation en train de lire en<br />

pleine assemblée àTanandava et à Vondrzo<br />

DISPENSAIRE ST GERARD MAZELLA<br />

VONDROZO<br />

FROMATION EVA AMBATONDRAZAKA<br />

Jeunes en pèlerinage le jour de l’Ascension…<br />

Le P. Emmanuel GOBILLARD était là aussi<br />

Reboisement 2012 à Anivoranao<br />

OLORAIKA N°27 6

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