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TOILETTAGE MAGAZINE Janvier 2015

Belgique. En 2006 on m’a demandé d’être conseillère pour l’ouverture d’un centre animalier qui offrait le service de toilettage. Ceci a ravivé la passion qui jadis m’animait. Autrefois je travaillais seule dans mon petit local. Cette fois-ci, je devais interagir avec d’autres toiletteurs qui avaient des approches multiples. J’ai commencé à me perfectionner par le biais d’intensifs aux États-Unis avec des spécialistes et juges internationaux: Sue Zecco, Jay Scruggs, Vera Da Sylva, Chris Pawlosky, Monique Van de Van, Denis Lorrain, ISCC, etc. J’ai approfondi la zoo-cosmétologie durant 2 ans pour ensuite donner des formations en association avec IV San Bernard USA/Canada et l’Italie. À compter de 2007, je donnais des conférences au Québec sur les techniques de « carding », les programmes de réduction de la mue, la méthodologie du séchage, la préparation du chien, le maniement des ciseaux, les différentes techniques de coupes, les coupes de races spécialisées, la zoocosmétologie, l’ergonomie de l’environnement de travail, les trucs sauve-temps, la lecture des ingrédients zoo-cosmétiques, etc.

Belgique.
En 2006 on m’a demandé d’être conseillère pour l’ouverture d’un centre animalier qui offrait le service
de toilettage. Ceci a ravivé la passion qui jadis m’animait. Autrefois je travaillais seule dans mon petit
local. Cette fois-ci, je devais interagir avec d’autres toiletteurs qui avaient des approches multiples.
J’ai commencé à me perfectionner par le biais d’intensifs aux États-Unis avec des spécialistes et juges
internationaux: Sue Zecco, Jay Scruggs, Vera Da Sylva, Chris Pawlosky, Monique Van de Van, Denis
Lorrain, ISCC, etc. J’ai approfondi la zoo-cosmétologie durant 2 ans pour ensuite donner des formations
en association avec IV San Bernard USA/Canada et l’Italie.
À compter de 2007, je donnais des conférences au Québec sur les techniques de « carding », les
programmes de réduction de la mue, la méthodologie du séchage, la préparation du chien, le
maniement des ciseaux, les différentes techniques de coupes, les coupes de races spécialisées, la
zoocosmétologie, l’ergonomie de l’environnement de travail, les trucs sauve-temps, la lecture des
ingrédients zoo-cosmétiques, etc.

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Dossier race<br />

LE<br />

BICHON<br />

FRISÉ<br />

Son Histoire<br />

L’histoire du bichon frisé<br />

remonte à la renaissance<br />

italienne (XVème – XVIème<br />

siècles) où il naît d’un<br />

croisement entre un bichon<br />

maltais et d’autres petites races<br />

et notamment le barbet. Au<br />

cours de cette période, il est<br />

introduit aux îles canaries ce qui<br />

lui vaut, pendant très<br />

longtemps, le surnom de<br />

« Ténériffe ».<br />

Le bichon frisé arrive en France<br />

au XVIème siècle et devient le<br />

compagnon favori de François<br />

I er . C’est sous le règne d’Henri III<br />

(1574-1589) que la race connaît<br />

une popularité sans précédent<br />

dans le pays, race préférée du<br />

roi de France. Dans le même<br />

temps, il s’implante en<br />

<strong>TOILETTAGE</strong> PAR KARINE DELPY - SALON DE <strong>TOILETTAGE</strong> CHIC ET MIGNON –<br />

MORBIHAN<br />

Belgique, lors de l’occupation des Flandres par les espagnols. Dans les deux siècles qui suivent, il est la<br />

coqueluche des grands de ce monde et accompagne les dames et seigneurs du royaume dans tout le<br />

pays. Ainsi, madame de Pompadour en possède plusieurs. Il devient si populaire que des peintres<br />

célèbres tels que Fragonard, le font apparaître dans leurs œuvres. Au XIXème siècle, sa popularité se<br />

déplace en Espagne et il trouve succès auprès de la noblesse. Il redevient à la mode en France dès la<br />

seconde moitié du XIXème siècle, sous le règne de Napoléon III et reste la coqueluche de l’aristocratie<br />

jusqu’au début du XXème siècle avant de devenir populaire auprès de toute la population. Il se répand<br />

alors sur tout le territoire, accompagnant les joueurs d’orgue dans la rue ou les handicapés. Mais la<br />

première guerre mondiale met un coup d’arrêt à cette popularité et les élevages disparaissent presque<br />

complètement entre les deux guerres.<br />

C’est pourquoi, en 1920, en éleveur belge décide de faire le maximum pour sauver la race qui sera<br />

alors reconnu par la France 13 ans plus tard. La seconde guerre a de nouveau raison de la plupart des<br />

sujets mais il connaît un nouvel essor dès le milieu du XXème siècle. En 1960, la FCI lui confère des<br />

origines belges et françaises et la race connaît un véritable regain de popularité depuis les années<br />

1970. Le club du bichon frisé est créé aux États Unis en 1964 et la race est reconnue par l’American<br />

Kennel Club en 1973.<br />

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