Bulletin Janvier-Juillet 2010 Espagne - Ambassade de France

Au sommaire
L E B U L L E T I N
S e r v ice Audiovisuel de l’A mbassade de France en Espagne
J a n v i e r – Févri e r – M a r s – Avril – Mai – Jui n – J u illet 2010
Au sommaire
RADIO TELEVISION
• La Loi Générale de Communication Audiovisuelle
• Le passage à la TDT
• Nouveaux changements à la tête de RTVE
• La rencontre Européenne des Médias
CINEMA
• Focus sur s
la Ley del Cine
• La Ley del Cine Catalán
• Les mutations du Cinéma Espagnol
• Les Festivals de cinéma
• Films français et coproductions sortis en Espagne entre janvier et juillet 2010
INTERNET
• La Loi de Propriété Intellectuelle en Espagne
MUSIQUE
• Etat des lieux du marché musical en Espagne
• Principales tournées et principaux concerts
• Les Festivals espagnols

RADIO-TELEVISION
→ La nouvelle Loi Générale de Communication Audiovisuelle (LGCA).
Approuvée le 10 mars 2010 par le Gouvernement espagnol, la Loi Générale de
Communication Audiovisuelle est entrée en vigueur le 1 er mai dernier. Elle prévoyait une
profonde réforme du cadre juridique espagnol, jusqu’alors seules des normes partiales et
des codes d’autorégulation régulaient le secteur.
Cette loi renforce le contrôle des contenus préjudiciables pour les mineurs : désormais les
scènes de violence gratuite ou pornographiques devraient disparaitre des séries, films ou
programmes diffusés à la télévision espagnole et les autres contenus qui pourraient s’avérer
préjudiciables au développement des enfants, ne seront plus diffusés qu’entre 22 h et 6 h du
matin.
Les programmes dédiés aux jeux de hasard et ceux ayant des contenus en relation avec
l’ésotérisme ou les sciences paranormales sont aussi règlementés et diffusés pendant la nuit.
D’autre part, les contenus déconseillés aux mineurs sont maintenant précédés d’un
avertissement sonore et visuel pour prévenir les parents.
La loi prévoit également une réduction du volume publicitaire qui devrait passer à 20
minutes par heure et prévoit un contrôle du contenu publicitaire de telle sorte que les
publicités qui font la promotion du culte du corps ne soient pas diffusées à des horaires de
grande écoute.
Cette loi s’inscrit dans le cadre de la Directive Européenne des Services de Communication
Audiovisuelle de 2007. Le plan de réforme comprenait aussi le projet de Loi de la Radio et
Télévision d’Etat et la Loi de Création du Conseil Etatique des Medias Audiovisuels.
→ Création du Conseil Etatique des Medias Audiovisuels (CEMA).
La Loi Générale de Communication Audiovisuelle (la Ley General de Comunicación
Audiovisual) votée le 10 mars 2010 par le Sénat espagnol prévoit la création d’un Conseil
d’Etat des Médias Audiovisuels (CEMA) qui sera chargé du contrôle des médias audiovisuels
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et du contenu diffusé par ceux-ci. Il sera composé de 7 conseillers, d’un Président et d’un
Vice-Président, tous nommés par le Gouvernement et approuvés par 2/3 des membres des
chambres législatives. Le texte prévoit que les conseillers « seront choisis parmi des
personnes de compétence reconnue en matières en relation avec le secteur audiovisuel
dans tous ces aspects ».
Doté d’une véritable autorité il veillera notamment au respect de la Loi Générale de
Communication Audiovisuelle.
Il sera en charge de la régulation des médias audiovisuels. Il attribuera les licences de radio
et de télévision et veillera à l'application de la législation Télévision sans Frontière. D'autre
part ce Conseil sera juge en matière d'arbitrage, de médiation et d'autorégulation dans ce
secteur audiovisuel
La création de ce Conseil d’Etat des Medias Audiovisuels (CEMA) devrait être effective au
cours des prochains mois.
→ Les objectifs du CEMA :
• Garantir le libre exercice de la communication audiovisuelle en matière de radio, de
télévision et de services connexes et interactifs dans les conditions prévues par la Loi
Générale de Communication Audiovisuelle.
• Garantir le respect total des droits et obligations établis dans la Loi Générale de
Communication Audiovisuelle, en particulier tout élément faisant référence à la
protection des mineurs.
• Garantir la transparence et l’impartialité du service public de radio, de télévision et
des services interactifs et l’accomplissement de la mission du service publique qui lui
est confiée.
• Veiller au respect de la législation Télévision sans Frontière. Cette réglementation
repose sur deux principes de base : la libre circulation des programmes télévisés
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européens sur le marché intérieur et l’obligation des chaines de télévision à
consacrer, à chaque fois que cela est possible, plus de la moitié de son temps
d’émission à des œuvres européennes (« quotas d’émission »).
La directive TSF a aussi pour objet de préserver certains objectifs importants d’intérêt
public comme la diversité culturelle, la protection des mineurs et le droit de réponse.
• Participer à l’élaboration des lois audiovisuelles
Le CEMA aura également le pouvoir de sanctionner les transgressions et sera juge en
matière d’arbitrage, de médiation et d’autorégulation dans le secteur audiovisuel.
→ Le passage à la TDT.
Le 30 mars 2010, Madrid et Barcelone abandonnaient la télévision analogique pour la TNT
(appelée TDT : Televisión Digital Terrestre en Espagne). Les deux centres les plus importants
de distribution du signal analogique (Torrespaña à Madrid et Collserola à Barcelone) ont
cessé d’émettre le 2 avril privant ainsi les utilisateurs de l’ancien système télévisuel d’image
et les obligeant à se procurer les équipements nécessaires pour capter le nouveau signal.
Cette transition s’inscrit dans le cadre d’un processus communautaire s’appliquant à tous les
pays membres de l’Union Européenne et qui prévoit, d’ici 2012, un remplacement total de la
télévision analogique par la télévision numérique terrestre.
L’Espagne, s’était fixé comme objectif un arrêt complet des émissions de télévision
analogique avant le 3 avril 2010 et avait pour ce faire, organisé un plan d’élargissement de la
couverture de la TDT pour espérer couvrir entre 95% et 98% de la population espagnole à
cette même date. Ces objectifs la place en tête de l’Europe.
La nouvelle technologie numérique a provoqué une hausse de la consommation télévisuelle
notamment en raison de la multiplication du nombre de chaînes et de l’intégration de
contenus en haute définition.
Cependant, le passage à la TDT ne se fait pas sans difficulté : l’Association des Utilisateurs de
la Communication espagnole (AUC) a en effet dénoncé de « graves carences » dans
l’implantation de la TDT un mois et demi seulement après la transition vers le nouveau mode
de transmission. Ces plaintes portent sur la qualité et la variété de la programmation et le
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coût qu’a généré pour les ménages l’achat d’un équipement qui pourrait devenir sous peu
obsolète (un décodeur TDT vaut entre 30 et 80 euros).
Après avoir valorisé le fait que l’Espagne ait été l’un des premiers pays européens à se
débarrasser de la télévision analogique, l’association, présidée par Alejandro Perales, a
signalé que la transition numérique était « loin d’être terminée ». Elle critique le fait que les
engagements pris pour garantir l’existence d’une offre télévisée « attractive et avec des
contenus de qualité » ne sont pas respectés et insiste sur le fait que beaucoup des nouvelles
chaines se limitent « à la rediffusion de programmes » et « à l’émission de contenus de
rembourrage ». Dans le même ordre d’idée elle souligne « la prolifération » de programmes
« de téléréalité et d’ésotérisme » alors que leur diffusion est normalement très limitée par la
nouvelle Loi Générale de Communication Audiovisuelle.
Le rapport indique aussi « que l’exploitation des possibilités technologiques de la TDT reste
très succincte » et souligne ainsi de nombreux disfonctionnements allant du manque
d’information sur les titres ou les synopsis, jusqu’à une «désynchronisation des sous-titres,
une mauvaise pixellisation des images ou des coupures de son ».
Pour l’association, un autre aspect est encore plus critiquable : le manque d’anticipation au
point de vue matériel. Il n’y a en effet eu aucune régulation ou standardisation du matériel
audiovisuel comme la télévision haute définition (HD) ou trois dimensions (3D). La
conséquence est qu’à moyen terme les téléviseurs qu’ont acheté des millions de
consommateurs ne leur permettront plus d’accéder correctement à l’offre de la TDT.
→ Plan d’aide pour l’installation de la TDT
Le Ministère de L’Industrie espagnol a créé un plan d’aide pour les personnes à fort risque
d’exclusion sociale. Cette aide concerne les personnes âgées de 65 ans ou plus habitant dans
une zone non couverte, les personnes ayant un degré de handicap auditif ou visuel de 33%
ou plus et les personnes âgées de 80 ans ou plus et vivant seules ou avec une autre personne
de 80 ans ou plus.
Ladite aide n’est pas financière mais plutôt matérielle, il s’agit de fournir gratuitement le
décodeur TDT à ces personnes.
Concernant les zones non couvertes (1,5% de la population) le Gouvernement n’a pas prévu
d’aides financières pour l’achat d’une antenne parabolique.
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D’autre part, les gouvernements des différentes communautés autonomes ont chacun une
politique spécifique par rapport à ce sujet. Certains proposant des aides, d’autres pas. Ainsi,
le gouvernement régional de Madrid a, pour sa part, financé 50% des frais d’installation des
antennes collectives dont le prix avait été limité à moins de 400 euros suite à un accord avec
les sociétés en charge de l’adaptation des antennes.
Brèves
→ De nouveaux changements à la direction de RTVE
La Radio Télévision Espagnole, Radio Televisión Española (RTVE) a nommé Eva Cebrián,
anciennement responsable de la Direction des Programmes de TVE, à la tête de l’Aire de
Cinéma de TVE, alors que Carlos Guerrero, qui s’occupait des Centres Territoriaux de RNE,
sera le nouveau directeur des Informatifs de la Radio Nationale.
Pour sa part, Maribel Sánchez-Maroto, jusqu’alors directrice adjointe de « Informe
Semanal », occupera désormais le poste de directrice des Magazines et de l’Actualité de la
Télévision Espagnole.
→ La Rencontre Européenne des Medias
Le 4 juin 2010 a eu lieu la Rencontre Européenne des Médias au siège central de l’Institut
Cervantes à Madrid. Cette rencontre, inaugurée par le Président espagnol José Luis
Rodríguez Zapatero, avait pour slogan « Les nouveaux défis » et pour objectif de réfléchir sur
« les problèmes et les alternatives du présent et du futur des moyens de communication ».
Elle réunissait les représentants des principales associations espagnoles et européennes
incluant la presse écrite, les radios, les télévisions et les professionnels du journalisme, dont
les recommandations seront transmises aux institutions de l’Union Européenne dans une
Déclaration finale.
En effet, au terme d’une longue journée de conférences et de débats, les différents
participants ont signé la Déclaration de Madrid.
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La Déclaration se divise en vingt points regroupés en trois parties : « Vers un nouveau
modèle industriel des moyens journalistiques de communication », « La défense des droits
de propriété intellectuelle face à l’essor technologique » et « Liberté et publicité ».
Les signataires du document sont l’Association Espagnole de Radiodiffusion Commerciale
(AERC) et l’Association Européenne de Radio, l’Association des Editeurs de Quotidiens
Espagnols, l’Association Espagnole des Editeurs de Publications Journalistiques (AEEPP),
l’Union des Télévisions Commerciales Associées (UTECA), l’Association des Télévisions
Commerciales Européennes (ACT) et la Fédération des Associations des Journalistes
d’Espagne (FAPE).
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CINEMA
→Focus sur la « Ley del Cine »
La « Ley del Cine » (cf bulletin précédent pour plus d’explications), publiée en octobre 2009
au Journal Officiel a connu ces derniers mois deux modifications notables :
- La baisse des aides à l’amortissement
- L’introduction de la notion d’intérêt culturel dans les critères d’attribution de ces
aides.
→ Diminution des aides à l’amortissement
Le nouveau texte prévoit une baisse de 50% des aides à l’amortissement, cette baisse
s’effectuera progressivement à partir du 1 er octobre 2010 pour atteindre l’objectif final
(-50%) en 2012.
Cette baisse des aides à l’amortissement consiste en une diminution du montant maximum
attribué à un film pour son succès en salles. C'est-à-dire que cela affectera principalement
les films à succès car ces aides sont directement liées au nombre d’entrées réalisées par les
films.
Jusqu’à maintenant les films recevaient de la part de l’ICAA (Institut National de la
Cinématographie et des Arts Audiovisuels) une subvention correspondant à environ 15% du
montant de leurs recettes en salle avec une subvention maximum de 800 000 euros. A partir
de 2012, l’aide maximum accordée aux productions dans ce cadre sera de 400 000 euros.
→ Notion d’intérêt culturel
Pour respecter les directives de la Commission Européenne, la notion d’intérêt culturel a
également été introduite dans les critères d’attribution de ces aides à l’amortissement. La
notion d’intérêt culturel se mesure à partir de 8 critères et il suffit de répondre à deux de ces
critères pour être sélectionné.
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Les critères établis sont les suivants :
- La version originale doit être réalisée dans l’une des langues officielles de l’Espagne
- Le film doit se dérouler en Espagne ou avoir un rapport avec la réalité sociale,
politique ou culturelle de l’Espagne.
- Avoir une relation directe avec l’architecture, la danse, la musique, ou d’autres
disciplines artistiques.
- Le scénario est une adaptation d’une œuvre publiée.
- Le film est de caractère biographique ou narre des évènements historiques.
- L’histoire inclut des récits ou des faits mythologiques de n’importe quelle culture du
monde.
- Le film est le reflet de la diversité culturelle, philosophique, idéologique, etc. de la
réalité européenne.
- Le film vise le jeune public et transmet des valeurs positives.
→ La Ley del cine catalán
Le Parlement de Catalogne a approuvé mercredi 30 juin la « Ley del cine catalán », qui
impose le doublage ou le sous-titrage en catalan de la moitié des copies de films projetés en
Catalogne.
Ce projet de loi a été plusieurs fois modifié, mais il impose toujours des amendes afin
d’assurer l’existence d’une version catalane de 50% des films. Ne faisant référence au début
qu’aux distributeurs, la loi finale inclut aussi les propriétaires des salles de cinéma, qui se
sont unis pour manifester leur mécontentement. Le texte final, prévoit une application
progressive de la loi qui sera totalement effective dans sept ans. Cette loi entrera en vigueur
à partir du 1 er janvier 2011.
Afin de rompre avec le monopole des majors américaines, un réseau de salles dédiées à la
projection des films catalans ou des films minoritaires va également être mis en place.
Ce texte final pourrait être considéré comme un succès d’Esquerra Republicana qui
défendait ce projet arguant que lors de l’année 2009 seuls 2,9% des films ont été projetés en
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catalan, ce qui démontre que le spectateur n’a pas le droit de choisir la langue dans laquelle
il veut regarder le film.
En cas de non-respect de cette loi, le texte prévoit des sanctions comprises entre 1000 et
5000 euros par copie quand le seuil des 50% des copies en catalan n’est pas respecté. Si une
entreprise décide de ne proposer que des films en castillan, elle s’expose à une amende de
185 000 euros.
Cette loi a créé la polémique dès la première annonce du projet de loi. Une polémique qui
n’a pas faibli depuis. Les distributeurs estimant en effet que cette loi avait un but politique
plus que culturel et que même si la défense du catalan reste pour eux un élément primordial
ils n’acceptent pas que cela se fasse aux dépens de leur secteur.
Juan Ramón Gómez Fabra, président de la Fédération des cinémas en Espagne, a affirmé que
les distributeurs et producteurs de cinéma sont « désespérés et agacés » face a cette
« imposition linguistique et nationaliste ». Il répète aussi que cette loi « aura des
conséquences très néfastes pour le cinéma en Catalogne » car les distributeurs ne pourront
assumer les frais supplémentaires de doublage et de sous-titrage qu’elle implique et ceci se
traduira par exemple par la réduction du nombre de films. D’autant plus préjudiciable qu’il
« est démontré que les spectateurs catalans préfèrent le cinéma en castillan ».
→ Les mutations du Cinéma Espagnol
L’Etat et la profession s'accordent sur l'enjeu majeur du rayonnement et de l'économie du
cinéma espagnol. L’investissement des chaînes de télévision dans le cinéma espagnol
contribue à son développement, mais pour la profession cela reste insuffisant car le
rayonnement et les ventes à l'international restent trop faibles.
→ L'obligation des chaînes de télévision à investir dans le cinéma espagnol
Cette obligation constitue un sujet de discorde, tant parmi les producteurs qu'entre les
directeurs des chaînes privées. Les premiers défendent le fait qu'il faudrait augmenter cette
contribution, tandis que les derniers, affirment que cet effort ne contribue guère à
l'amélioration et au rayonnement du cinéma espagnol. C’est en 1999 que ''la loi des 5 pour
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cent'' a été mise en place en Espagne : une loi audiovisuelle qui oblige à l'investissement de
5 pour cent des recettes des chaînes de télévision en œuvres audiovisuelles européennes.
C’est ainsi que le cinéma espagnol a bénéficié de 921 millions d'euros en une dizaine
d'années. en 2008, les chaînes espagnoles ont investi 197 millions d'euros, chiffre
représentant 5.35 pour cent de leurs recettes et qui démontre que la loi a été largement
respectée. Cependant, les chaînes de télévision privées membres de l'Utica (l'union des
télévisions commerciales) ont porte l'affaire au tribunal suprême espagnol et au tribunal
européen de Luxembourg protestant contre cette augmentation. Telecinco, chaîne de
télévision privée très importante, a été la chaîne qui a investi le plus avec 50 millions
d'euros. Mais c'est justement Alejandro Echeverria, directeur de la chaîne, qui exige la
diminution de cette contribution à 3 pour cent car, selon lui, cette loi est une ''imposition
arbitraire''. Malgré cette polémique, ce pourcentage se verra pourtant augmenté à 6 pour
cent car dorénavant les séries seront elles aussi financées par les chaînes.
→ La situation du cinéma espagnol dans le monde
Selon une étude de la FAPAE (Fédération des Associations de Producteurs Audiovisuels
Espagnols), le cinéma espagnol se vend mieux à l'étranger qu'en Espagne : en 2009, 140,66
millions d'euros ont été récoltes sur un total de 18 pays alors que dans les salles espagnoles
la recette s'élevait à 104,37 millions. Les ventes à l'étranger sont mêmes en augmentation :
la FAPAE constate une hausse de 21 pour cent du nombre de films projetés à l'étranger et
une croissance de 70 pour cent du total de copies distribuées par rapport à 2008.
Cependant, le manque de structure de promotion du cinéma espagnol à l'étranger fait que
sa présence dans le monde est limitée : en Amérique du sud elle est presque inexistante,
dépassée par la présence du cinéma français et de loin par celle du cinéma américain. Au
niveau européen la part de marché du cinéma espagnol atteint 1,4 pour cent, aux Etats-Unis
elle s'évalue à 1,3 pour cent, un chiffre qui est dépassé par le cinéma belge avec 1,8 pour
cent. De plus, le cinéma espagnol est avant tout un cinéma d'auteur, et se retrouve souvent
dans l'ombre des grandes productions américaines.
Cependant, la participation active à de nombreux festivals à travers le monde et le nombre
grandissant de coproductions permettent au cinéma espagnol de se faire connaitre et
apprécier. Pour disposer des mêmes capacités que les autres pays, la profession s'accorde
sur la nécessite de créer une agence à vocation de plateforme du cinéma espagnol pour
l'étranger et ayant pour missions : l'aide à l'organisation des festivals de cinéma, la
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promotion des films à l'étranger et le soutien aux agences de ventes internationales. De plus,
la suppression de la subvention que l'ICEUX (Institut Espagnol du Commerce Extérieur)
donnait pour la fabrication des copies des films et leur distribution à l'étranger, constitue un
obstacle supplémentaire à l'exportation du cinéma espagnol.
→ Les solutions prises pour améliorer la situation actuelle du cinéma espagnol.
L’Académie des Arts et des Sciences Cinématographiques d'Espagne a reconnu, à travers la
remise du prix Gonzalez-Sinde, le travail et l'engagement de la direction générale des
relations culturelles de l'AECID (l'Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le
Développement) envers la diffusion du cinéma espagnol. En effet, l'AECID participe chaque
année aux festivals de cinéma européens organisés par les représentations diplomatiques
des pays de l'union européenne et soutient le programme ''cinéma espagnol pour
l'extérieur''. Ce dernier constitue un puissant système de promotion et de rayonnement du
cinéma espagnol à l'étranger à travers les institutions et acteurs culturels : programmation
culturelle d'ambassades et consulats, centres culturels, offices de coopération technique
(otc), universités, Instituts Cervantes, etc.
Malgré cela, l'Espagne a des problèmes de gestion de son industrie cinématographique.
C’est pourquoi, constatant ces carences en matière de promotion et de diffusion, le
gouvernement espagnol a lancé des initiatives tournées vers l'avenir et destinées à la
défense de son cinéma en créant notamment la loi du cinéma. Celle-ci expose la nécessité de
créer un organisme de promotion du cinéma espagnol à l'étranger, du même style que celui
représentant la France (Unifrance), dépendant en partie du gouvernement et qui
coordonnerait les tâches de l'administration et des entreprises. En effet, en Espagne il
n'existe qu'un organisme baptise ICAA (Institut du Cinéma et des Arts cinématographiques et
Audiovisuels) qui est l'équivalent du CNC français (Centre National du Cinéma et de l'image
animée) et qui gère les subventions et les réglementations pour le cinéma espagnol en
Espagne. Le gouvernement a donc créé un nouveau département au sein même de l'ICAA
voué à promouvoir le cinéma espagnol hors de ses frontières.
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Festivals de cinéma en Espagne
(janvier - juillet 2010)
Festival de courts-métrages de Mieres (cortomieres)
Du 22 au 29 janvier
La 9 ème édition de ce festival a eu lieu au mois de janvier en Asturies. La programmation, qui
rassemblait plus de 200 films, était composée de court-métrages de cinéma, de vidéo,
d’animation, ainsi que des vidéoclips et des documentaires n’ayant pas de limites de durée.
Plus de 14.000 euros de prix ont été décernés.
Festival punto de vista: Festival International de Ciné Documentaire de Navarre
Du 5 au 15 février
La 5 ème édition de ce festival a eu lieu du 5 au 15 février avec un total de 14 long-métrages et
7 court-métrages sélectionnés parmi 179 films, après un processus de sélection. Les films
choisis postulaient au Gran Premio Punto de Vista du meilleur film (10.000 euros), au
Premio Jean Vigo du meilleur réalisateur (5.500 euros), au Prix du meilleur court-métrage
(3.500 euros) et au Prix spécial du public (2.500 euros).
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Festival de jeunes réalisateurs de courts-métrages VisualSound de Barcelone
Du 9 au 19 février
La 7 ème édition du festival a eu lieu du 9 au 19 février. Il s’agit d’un festival audiovisuel qui
sert de plateforme de promotion pour les jeunes créateurs dans le domaine audiovisuel.
Plus de 310 ouvrages ont été présentés dont 151 ont été choisis pour la projection « Sección
Competición » postulant ainsi aux prix décernés par le public.
Curt Ficcions
Du 12 au 18 mars à Barcelone.
Du 24 et le 31 mars à Madrid.
La 13ème édition de ce festival a eu lieu à Barcelone entre les 12 et 18 mars et entre les 24
et 31 mars à Madrid.
Curt Ficcions est aujourd’hui un festival avec deux objectifs principaux : montrer au public
espagnol la qualité du court-métrage espagnol et créer une présence solide dans le monde
du cinéma espagnol. 24 courts métrages ont été sélectionnés parmi 100 candidatures
provenant de diverses écoles et maisons de production. Les projections ont eu lieu dans les
cinémas Alexandra à Barcelone et le Pequeño Cine Estudio à Madrid. La projection d’une
programmation complète de 8 court-métrages pour 2 euros, a favorisé la venue de plus de
40.000 spectateurs.
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Festival de cinéma espagnol de Málaga
Du 17 au 24 avril.
Lors de sa 13 ème édition, le festival de Malaga qui contribue au développement du cinéma
espagnol, présente les films les plus importants de l’année et rend également hommage aux
différentes personnalités de l’industrie cinématographique.
Depuis 1998, ce festival est considéré comme l’un des plus importants festivals de cinéma en
Espagne.
Cette année, le prix du meilleur film a été attribué à Rabia, du réalisateur Sebastián Cordero.
Marisa Paredes a reçu le prix de la meilleure actrice pour le film El dios de madera et Unax
Ugalde, celui du meilleur acteur pour le film Bon Appetit.
Documentamadrid - Festival International de Documentaires de Madrid
Du 7 au 16 mai
Du 7 au 16 mai le festival Documenta Madrid est devenu un des festivals les plus importants
de la capitale. Ce festival a pour objectif d’encourager le genre documentaire afin de faire de
lui le reflet des réalités sociales, culturelles, économiques et artistiques.
Lors de sa 7 ème édition plus de 1.150 titres ont été présentés.
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La projection du film « les LIP, l’imagination au pouvoir » à l’Institut Français de Madrid a fait
partie du festival avec la présence du réalisateur Christian Rouaud.
Festival de cinéma de Huesca
Certamen iberoamericano de cortometrajes y certamen internacional de cortometrajes
Du 4 au 12 juin
Le festival est organisé en plusieurs parties : Certámen Iberoamericano de Cortometrajes,
Internacional de cortometrajes; et une section vouée aux documentaires: Concurso
Iberoamericano de Cortometrajes Documentales, Concurso Internacional de
Cortometrajes Documentales.
Cette 38ème édition a également donné lieu à un Concours International de nouvelles de
cinéma.
Le prix hommage “Luis Buñuel” a été décerné à Angela Molina.
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Films français et coproductions sortis en Espagne
(janvier – juillet 2010)
Cinta Blanca (The White Ribbon)
15/01/2010
Michael Haneke (coproduction France, Allemagne et Autriche)
Distributeur espagnol: Golem.
Nombre d’entrées : 273 000
Ricky
22/01/2010
François Ozon
Distributeur espagnol: Wanda Visión
Nombre d’entrées : 5 096
Chéri
29/01/2010
Stephen Frears
Distributeur espagnol: Alta Films
Nombre d’entrées : 68 763
Arthur y la venganza de Maltazard (Arthur et la vengeance de
Maltazard.)
19/02/2010
Luc Besson
Distributeur espagnol: DeAPlaneta
Nombre d’entrées* : 316 710
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Un Profeta (Un prophète)
26/02/2010
Jacques Audiard
Distributeur espagnol: Alta Films
Nombre d’entrées* : 69 651
El último vuelo (Le dernier vol)
26/02/2010
Karim Dridi
Distributeur espagnol: Lauren Films
Nombre d’entrées* : 2778
Cazadores de dragones (Chasseurs de Dragons)
05/02/2010
Guillaume Ivernel, Arthur Qwak
Distributeur espagnol: Flins y Pinículas
Nombre d’entrées : 58 634
El concierto (Le concert)
12/03/2010
Radu Mihaileanu
Distributeur espagnol: Vertigo Films
Nombre d’entrées* : 249 619
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Los niños de Timpelbach (Les enfants de Timpelbach)
19/03/2010
Nicolas Bary
Distributeur espagnol: Flins y Pinículas
Nombre d’entrées : 34 209
Desde Paris con amor (From Paris with Love)
19/03/2010
Pierre Morel
Distributeur espagnol: Aurum Producciones
Nombre d’entrées* : 241 889
Lourdes
31/03/2010
Jessica Hausner (coproduction Autriche, France et Alemagne)
Distributeur espagnol: Alta Films
Nombre d’entrées : 193 812
Welcome
30/04/2010
Philippe Lioret
Distributeur espagnol: Golem
Nombre d’entrées* : 19 400
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Pastel de boda (Pièce montée)
21/05/2010
Denys Granier-Deferre
Distributeur espagnol: A contracorriente Films
Nombre d’entrées* : 58 992
Villa Amalia
18/06/2010
Benoit Jacquot
Distributeur espagnol: Karma Films
Nombre d’entrées* : 32 377
Océanos (Océans)
23/04/2010
Jacques Perrin, Jacques Cluzaud
Distributeur espagnol: Vertice Films
Nombre d’entrées* : 196 641
El pequeño Nicolas (Le petit Nicolas)
07/05/2010
Laurent Tirard
Distributeur espagnol: Vertigo Films
Nombre d’entrées : 42 976
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Rosa y negro (Rose et noir)
Gérard Jugnot
14/05/2010
Distributeur espagnol: Alta Films
Nombre d’entrées* : 27 809
La chica del tren (la fille du RER)
André Téchiné
25/06/2010
Distributeur espagnol: Vertigo Films
Nombre d’entrées*: 6 616
Gainsbourg (Vida de un heroe)
Joan Sfar
09/07/2010
Distributeur espagnol: Avalon
Nombre d’entrées* : 485
Un regalo para ella (Trésor)
François Dupeyron
09/07/2010
Distributeur espagnol: A contracorriente films
Nombre d’entrées* : 677
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London River
Rachid Bouchareb
16/07/2010
Distributeur espagnol: Vertigo Films
* Nombre d’entrées dans les salles espagnoles au 8 juillet 2010
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INTERNET
La loi de propriété intellectuelle en Espagne
En Espagne, le téléchargement illégal est un véritable problème, c’est en effet l’un des pays
européens qui recense le plus grand nombre de téléchargements de ce type. Le taux de
téléchargements illégaux a augmenté au cours du deuxième semestre de l’année 2009
atteignant les chiffres suivants : 2382,5 millions d’euros pour les films, 2291,6 millions
d’euros pour la musique, 246,6 millions pour les jeux vidéo et 200,5 millions pour les livres.
Les études affirment que si tout ce que l’on télécharge de manière illégale était payé, le
marché des contenus numériques serait trois fois plus important qu’à présent.
Pour lutter contre ce fléau que représente le téléchargement illégal, la ministre de la
Culture, Angeles González Sinde, a évoqué la probable nécessité de réformer certains
aspects de la Loi de Propriété Intellectuelle.
Liant le problème du piratage au manque d’offres légales proposant des contenus
audiovisuels sur internet, Angeles González Sinde a présenté son plan de travail au
Parlement Européen où elle a proposé la création d’un « comité de sages ad hoc ». Ce
comité harmoniserait les droits des utilisateurs avec la loi de propriété intellectuelle afin de
favoriser la diffusion des contenus numériques. Le programme comprend aussi
l’amélioration de l’efficacité du réseau des bibliothèques Europeana.
L’un des points importants de ce projet concerne la « Loi d’Economie Durable » qui concerne
les éditeurs de sites qui permettent d'accéder à des fichiers ou à des liens de téléchargement
P2P sans l'accord des ayant-droits. S'il est avéré que ces sites tirent un quelconque profit de
leur activité, la Commission de la propriété intellectuelle pourrait demander à ce que l'accès
à leurs pages soit coupé, sans procédure judiciaire préalable.
« La Déclaration de Grenade » concernant la « stratégie numérique européenne » propose la
création d’un marché numérique européen unique. L’UE s’est ainsi engagée à sauvegarder
le caractère ouvert et libre d’internet grâce à la mise en place de la nouvelle réglementation
des communications de l’UE.
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MUSIQUE
Etat du Marché de la Musique en Espagne
Selon le dernier rapport réalisé par Promusicae (fédération espagnole des producteurs)
publié le 21 juillet 2010, les ventes de musique ont atteint les pires chiffres de l’histoire au
cours du premier semestre de l’année. Les ventes ont chuté de 12% par rapport au premier
semestre de l’année dernière enregistrant un revenu de 77 millions d’euros, face aux 87,7 de
l’année dernière, soit une baisse de plus de 10 millions d’euros en moins de six moix. 57
millions d’euros correspondent bien au marché physique. Par contre, l’industrie numérique
légale a enregistré une hausse de 29,5% par rapport à l’année dernière.
Le président de Promusicae, Antonio Guisola, a affirmé que la mise en place de mesures
contre le téléchargement de musique en P2P est nécessaire. Il propose d’adopter le système
existant en France : après trois avertissements, l’utilisateur se verra couper sa connexion
internet sur ordre des autorités.
L‘International Federation of the Phonographic Industry (IFPI) considère l’Espagne comme
« l’un des pires marchés de l’Europe ». D’après la nouvelle édition de son annuaire
« Recording Industry in Numbers 2010 » (l’industrie discographique en chiffres), les ventes
de musique enregistrées en Espagne ont baissé de 43% lors des cinq dernières années, ce
qui représente le double de la moyenne européenne, 23%.
Le rapport montre que les utilisateurs espagnols du P2P sont plus nombreux en Espagne que
dans les autres pays européens. En effet, 32% des internautes utilisent ce type de réseaux
afin de partager des fichiers face à 15% de la moyenne européenne. A présent, il suffit de
vendre 7.000 exemplaires, physiques ou numériques, pour atteindre le N°1 de ventes alors
qu’en 2004 il fallait en vendre 26.000 pour y parvenir.
Selon un rapport de l’IFPI réalisé en janvier 2010, l’année 2009 a terminé avec une chute des
ventes de musique de 17%. En 2008, les revenus étaient de l’ordre de 254.4 millions d’euros
alors qu’ils n’atteignaient que 211 millions en 2009. Et, alors que les ventes de CDs ont
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aissé, les téléchargements sur le Net ont augmenté de 10.5%, ce qui, selon le rapport, est
très négatif pour le secteur de la musique.
Quasiment 27% des revenus de l’industrie de la musique proviennent de la musique en
streaming, comme Spotify, Sky ou Vevo. En Espagne, 50% des ventes numériques se font sur
Internet. D’ailleurs, la nouvelle Loi d’Economie Durable approuvée le 19 mars en Espagne,
prévoit, entre autres choses, la possibilité de supprimer des sites web susceptibles de violer
les droits d’auteurs. Elle donne au Ministère de la Culture le pouvoir de fermer sans
ordonnance judiciaire les sites partageant des liens P2P.
En opposition à tout cela, un rapport présenté par Fedea, centre de recherche économique
en Espagne, affirme que cette loi empêchera les personnes et les entreprises de partager
des chansons acquises légalement et passées au format numérique. Ce rapport affirme
également que le partage de musique n’est pas toujours nuisible aux musiciens, qui auraient
ainsi la possibilité de se faire connaître plus facilement du grand public et de réaliser ainsi
plus de concerts. Concerts, qui sont la principale source de leurs revenus. Selon le rapport de
Fedea, «c’est une loi qui défend les droits des artistes renommés mais pas ceux des citoyens
ni des petits musiciens.»
Cette analyse macro-économique montre qu’entre 2004 et 2008 les productions musicales
se sont multipliées par cinq. De plus, les revenus provenant des concerts sont passés de 144
millions en 2005 à 309 millions en 2008. Les revenus provenant des téléchargements sur
internet sont eux passés de 1 million d’euros en 2005 à 11 millions en 2008.
C’est ainsi que ce rapport démontre que plus la protection du copyright est importante
moins il y a de variété dans la production artistique, et qu’au contraire la diffusion et la
popularité favorisent le développement de la production artistique. Les grands gagnants des
changements apportés par Internet sont ainsi les consommateurs, les sites vendant des MP3
ou proposant du streaming, et les artistes les moins connus. Les perdants incluent les
maisons de disque et les magasins de musique « physique ».
Au final, ce rapport suggère une loi plus adaptée que celle actuellement proposée : une loi
transformant les droits d'auteurs pour les adapter à l'ère numérique, par exemple en
diminuant leur période de protection.
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Les artistes français en tournée en Espagne
- Air
17 Janvier : Madrid (salle La Riviera)
19 Janvier : Murcia (Auditorium)
18 Juin : Festival Sonar Barcelona
- Dominique A
13 Janvier : Zaragoza. (Café Hispano)
14 Janvier : Madrid. (Galileo Galilei)
15 Janvier : Bilbao. (Sala Azkena)
16 Janvier : La Coruña. (Teatro Colón)
18 Janvier : Sevilla. (Teatro Lope de Vega)
19 Janvier : Cadiz. (Aulario La Bomba)
20 Janvier : Granada. (Centro Cultural Caja Granada)
21 Janvier : Murcia. (Sala Narciso Yepes)
23 Janvier : Barcelona. (Sala Apolo)
- Le Peuple de l’Herbe
17 février à Barcelona (Sala Apolo)
18 février à Madrid (Sala Heineken)
19 février à Granada (Sala El Tren)
20 février à Alicante (Mint Club)
- Agnès Jaoui : 4 et 5 mars. Madrid
- Keny Arcana : 15 mai. Festival Cultura Urbana, Madrid
- Flying over : 28 avril 2010. Festimad, Madrid
- YANG : 24 abril 2010. Festimad Madrid
- Hacride : 30 abril 2010. Festimad Madrid
- Wax Tailor : 8 mai 2010. Festimad Madrid
- Sinik : 30 abril 2010. Viña Rock Madrid
- David Guetta : 05 juin 2010. Rock in rio Madrid
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- Laurent Granier : 19 Juin. Sonar Barcelona
- Anna-Catherine Hartle : 17 juin. Sonar Barcelona
- Mélissa Laveaux : 24 janvier 2010 Elche/11 juin 2010 Barcelone
- Benjamin Biolay : 14 mai 2010. Madrid (Sala Heineken)
- David Guetta : 27 mai 2010. Ibiza
- L'Avalanche: 29 mai 2010. Oviedo
- Bob Sinclar : 05 juin 2010. Ibiza
- Bobmo : 18 juin 2010. Barcelone
- Scan X : Vigo 18 juin 2010/27 juin 2010 Madrid
- Siméo : 19 juin 2010. IFM
- Vincent Segal : 19 juin 2010. IFM
- Yan Tiersen : 23 juillet. Murcia
- Vive la fête !: 23 juillet. Santander
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Les festivals de musique Espagne
(janvier – juillet 2010)
Festimad
23 abril - 9 mai
Parmi les objectifs principaux de ce Festival se trouvent le fait
d’approcher des gens la diversité de musiques de qualité sans avoir de
prétention commerciale, aider de jeunes talents en faisant leur
promotion. Pour les épauler dans leurs premiers pas dans le monde de la
musique le concours Festi Madtaste a été mis en place. Plus de 855
groupes ont participé dont 400 groupes madrilènes. Plus de 40.000
personnes se sont réunis pour profiter de la musique.
Depuis sa création en 1995, plus de 4.000 artistes y ont participé
rassemblant de la musique punk, jazz, r&b/soul et du reggae entre autres.
Parmi les artistes français qui ont participé au festival se trouvent :
Flying over, YANG, Hacride et Wax Tailor.
Festival de arte nativo Viña rock
30 de abril, 1° y 2 mai.
La 15 ème édition du Festival Viña Rock s’est déroulée à Madrid à
L’Auditorium Municipale de Villarrobledo. Mélangeant plusieurs
styles de musique tels que le rock, le metal ou le hip-hop, le
festival avait pour têtes d’affiche les groupes suivants : Celtas
Cortos, Kutxi Romero & Jataja , Tonino Carotone, Enriquito, G5,
La Cabra Mecánica, Alamedadosoulna, Swann, Los fabulosos
cadillacs, Daddy Mory et Morodo.
Plus de 60.000 personnes ont voulu profiter du spectacle.
Sinik a été le seul artiste français du festival.
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Rock in Rio
4, 5, 6, 11,14 Juin 2010
La « Ciudad del Rock » a été construit à Arganda del Rey, à Madrid.
Avec une surface de 200 m², elle est conçue comme un parc
musical et de divertissement qui rassemble des artistes nationaux
et internationaux comme Shakira, Jamiroquai, Franz Ferdinand,
Bob Dylan, El Canto del Loco, ou encore, Alejandro Sanz. Cette
année plus de 250.000 personnes se sont rendus au festival.
Le DJ français David Guetta a participé au festival.
Sonar
17, 18,19 Junio
The Chemical Brothers, LCD Soundsystem, Plastikman, Air,
Dizzee Rascal, Hot Chip, Jónsi, Matthew Herbert, 2manydjs, Kid
Koala, Broadcast, Flying Lotus, The Pinker Tones, Nosaj Thing
ou Booka Shade sont un aperçu des groupes qui ont participé
au Sonar de Barcelone.
La 17 ème édition du Sonar a compté sur la présence de 84.976
personnes dont 59% proviennent d’Espagne, 19% du Royaume
Uni, 5% de la France et 4% de l’Italie. Depuis sa création en
1995, plus de 4.000 artistes y ont participé rassemblant de la
musique punk, jazz, r&b/soul et du reggae entre autres.
Parmi les artistes français se trouvent Air, Laurent Garnier et
Anna-Catherine Hartle.
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Festival Internacional de Benicassim
15, 16, 17,18
Le Festival International de Benicàssim est un festival de musique
indépendante, pop, rock, électronique qui se déroule sur 4 jours à
Benicassim (Valencia) depuis 1995.
Parmi les têtes d’affiche de cette année on peut citer : The Prodigy,
Gorillazz, Hot Chip ou The specials. 120.000 personnes ont assisté à
cette édition 2010 inaugurée par Charlotte Gainsbourg, venue
présenter son dernier album.
Monegros Desert Festival
17/07/2010
C’est un festival de musique électronique qui a lieu au
désert de Monegros à Huesca. Plus de 40.000
personnes s’y sont déplacées pour profiter de 22h de
musique, 6 scènes et 50 artistes. Pendulum-Live, La
Mala Rodríguez, The Bloody Beetroots Death Cres, Dave
Clarke, Jeff Mills, Laurent Garnier, Two Many y Buraka
Som Sistema sont , entre autres, les artistes du festival.
Le DJ français Laurent Granier a également participé au
festival.
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