L'Héroïque BeetHoven - Opéra Théâtre de Saint-Etienne
L'Héroïque BeetHoven - Opéra Théâtre de Saint-Etienne
L'Héroïque BeetHoven - Opéra Théâtre de Saint-Etienne
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Saison 11/12//<br />
L’Héroïque<br />
Beethoven<br />
Orchestre Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire
établissement <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien<br />
du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication ( Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles ),<br />
du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />
L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble <strong>de</strong> ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité
Bientôt à l’Opéra Théâtre...<br />
musique<br />
Hayim, Toledo 1267 Canticum Novum<br />
Musique et théâtre d’ombres s’unissent pour un<br />
étonnant voyage entre le xiii e siècle et aujourd’hui.<br />
Sous le règne d’Alphonse X le Sage, alors que<br />
l’Espagne connaît une vitalité intellectuelle<br />
exceptionnelle, le jeune calligraphe juif Hayim, du<br />
haut <strong>de</strong> ses dix ans, découvre <strong>de</strong> bien étranges liens<br />
entre sa belle voisine chrétienne Elizabeth et son ami<br />
Quassem, fils d’un <strong>de</strong>s meilleurs musiciens arabes<br />
<strong>de</strong> la cour… Ensemble, ils nous plongent au cœur<br />
<strong>de</strong>s ruelles <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> à la croisée <strong>de</strong>s trois cultures<br />
où fut conçue une musique unique dont la quête<br />
d’harmonie nous parle encore aujourd’hui.<br />
Conception musicale Gwénaël Bihan, Henri-Charles<br />
Caget, Emmanuel Bardon, Jean-François Estager<br />
Théâtre Copeau<br />
Mercredi 14 mars : 15h<br />
Tarif : 11€ (et tarifs réduits)<br />
En famille, à partir <strong>de</strong> 6 ans.<br />
théâtre<br />
6+<br />
Le Repas <strong>de</strong>s fauves<br />
D’après l’œuvre <strong>de</strong> Vahé Katcha<br />
Dans la France occupée, sept amis se retrouvent<br />
pour fêter l’anniversaire <strong>de</strong> leur hôte. La soirée se<br />
déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au<br />
pied <strong>de</strong> leur immeuble soient abattus <strong>de</strong>ux officiers<br />
allemands. Par représailles, la Gestapo investit<br />
l’immeuble et prend <strong>de</strong>ux otages par appartement.<br />
Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération,<br />
déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> ne passer prendre les otages qu’au<br />
<strong>de</strong>ssert... Et mieux : il leur laisse la liberté <strong>de</strong> choisir<br />
eux-mêmes les <strong>de</strong>ux otages qui l’accompagneront.<br />
C’est ainsi que peut commencer Le Repas <strong>de</strong>s fauves.<br />
Adaptation et mise en scène Julien Sibre<br />
Avec Cyril Aubin, Olivier Bouana, Pascal Casanova,<br />
Stéphanie Hédin, Pierre Jean Pagès, Jérémy<br />
Prévost, Julien Sibre, Caroline Victoria<br />
Grand Théâtre Massenet<br />
Jeudi 15 mars : 20h<br />
Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 36 € (et tarifs réduits)<br />
danse<br />
Henriette et Matisse Michel Kelemenis<br />
« Monsieur Matisse, chacun le sait, est un grand<br />
peintre. Ma<strong>de</strong>moiselle Henriette est son modèle.<br />
Lorsqu’elle pose et danse pour lui toujours <strong>de</strong>ux<br />
pinceaux se disputent le trait ou la couleur…<br />
Entre inspiration et muse, savoir-faire et invention,<br />
réel et représentation, entre reproduction et<br />
stylisation, nos quatre personnages, l’artiste,<br />
le modèle, le pinceau du trait et celui <strong>de</strong> la couleur,<br />
dansent et <strong>de</strong>ssinent les courbes du corps. Sur scène<br />
et en mouvements, se développe une histoire ludopicturale<br />
<strong>de</strong> l’acte <strong>de</strong> création. Car les enfants sont<br />
meilleurs lecteurs <strong>de</strong> l’art qu’on ne le suppose. à vos<br />
gestes, à vos pinceaux, à vos ciseaux… Et <strong>de</strong> danses<br />
en aquarelles en découpis, hantez les théâtres, hantez<br />
les musées et rêvez en couleurs. » Michel Kelemenis<br />
Conception et chorégraphie Michel Kelemenis<br />
Théâtre Copeau<br />
Mercredi 21 mars : 15h / Samedi 24 mars : 17h<br />
Tarif : 11€ (et tarifs réduits)<br />
En famille, à partir <strong>de</strong> 3 ans.<br />
musique<br />
3+<br />
Sons mixtes, musique et informatique<br />
Ensemble Orchestral Contemporain<br />
L’Opéra Théâtre s’associe pour la première fois à la<br />
biennale Musiques en Scène <strong>de</strong> Lyon avec ce concert<br />
<strong>de</strong> l’EOC qui enchantera tous ceux qui veulent<br />
découvrir un univers à la croisée entre musiques<br />
électroniques et musiques actuelles.<br />
Michael Jarrell Droben schmettert ein greller Stein<br />
Ondrej Adámek Création pour soprano et ensemble<br />
Kenji Sakai Création pour ensemble et électronique<br />
Pierre Boulez Dérive I pour 6 musiciens<br />
Direction Daniel Kawka<br />
Grand Théâtre Massenet<br />
Jeudi 22 mars : 20h<br />
Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 21€ (et tarifs réduits)<br />
1
© Cyrille Cauvet<br />
2<br />
EN PRÉPARATION<br />
L’Opéra Théâtre, côté coulisseS<br />
mars<br />
Madama Butterfly – Puccini. En audio<strong>de</strong>scription.<br />
L’Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne poursuit cette<br />
saison encore le développement <strong>de</strong> son accessibilité<br />
aux personnes déficientes visuelles et propose en<br />
partenariat avec Accès Culture et la Fondation<br />
étienne et Maria Raze une représentation en<br />
audio<strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> Puccini, Madama<br />
Butterfly, le dimanche 29 avril à 15h.<br />
Représentations également les 25 et 27 avril à 20h.<br />
BRÈVEs<br />
• Entracte & Mi-temps : 1 match + 1 spectacle : 20 €<br />
Deux idées <strong>de</strong> sorties originales pour varier les<br />
plaisirs ! Pour la <strong>de</strong>uxième saison, à <strong>Saint</strong>étienne,<br />
l’Opéra Théâtre et l’ASSE s’associent<br />
pour proposer au public stéphanois <strong>de</strong>s idées<br />
<strong>de</strong> sorties originales !<br />
Renseignez-vous à la billetterie !<br />
• Le prochain Congrès <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong> la Presse <strong>de</strong>s<br />
Clubs Français et Francophones est programmé<br />
à <strong>Saint</strong>-étienne du 29 mars au 1 er avril 2012.<br />
Une séance plénière ouverte au public aura lieu<br />
le samedi 31 mars au Grand Théâtre Massenet<br />
(14h - 17h).<br />
• Laurent Campellone, directeur musical <strong>de</strong><br />
l’Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne a été nommé,<br />
le samedi 21 janvier 2012, Chevalier <strong>de</strong> l’Ordre<br />
<strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />
LA PHOTO<br />
L’Opéra <strong>de</strong> quat’sous <strong>de</strong> Bertolt Brecht<br />
et Kurt Weill, joué du 1 er au 5 février 2012.<br />
120<br />
C’est le nombre d’élèves du Collège <strong>de</strong><br />
Feurs qui ont eu la chance <strong>de</strong> participer<br />
à <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> sensibilisation<br />
musicale et artistique. Ces ateliers ont eu lieu du 30<br />
janvier au 10 février, à l’occasion <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong><br />
l’ensemble <strong>de</strong> musique baroque Les Ombres au sein<br />
<strong>de</strong> leur établissement.<br />
3 QUESTIONS À...<br />
Roselyne Giraud,<br />
Soprano au sein du Chœur Lyrique<br />
Quel est votre parcours musical <br />
C’est mon professeur <strong>de</strong> solfège en 6 e (aveugle) qui a<br />
découvert que j’avais une voix. Il m’a engagée comme<br />
soliste dans sa chorale et m’a encouragée à entrer au<br />
Conservatoire <strong>de</strong> Rennes. Après avoir momentanément<br />
arrêté le chant, j’ai rejoint le chœur <strong>de</strong> l’Opéra à Rennes,<br />
puis à Dijon... pour finalement <strong>de</strong>venir sténo-dactylo<br />
au journal Le Bien Public pendant 5 ans !<br />
Puis je suis arrivée à <strong>Saint</strong>-Étienne et par le biais <strong>de</strong><br />
différentes rencontres je suis entrée dans le chœur <strong>de</strong><br />
l’Opéra en 1994.<br />
Votre meilleur souvenir <br />
Mon premier Turandot pour le côté grandiose <strong>de</strong><br />
l’ouvrage et <strong>de</strong> la mise en scène. Et puis Lakmé avec<br />
Natalie Dessay... Et Candi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bernstein !<br />
Le moins agréable dans votre métier <br />
Rien ! Vous savez, c’est plus une passion qu’un métier,<br />
c’est un travail artistique. Il n’y a pas <strong>de</strong> lassitu<strong>de</strong>, les<br />
rencontres sont toujours enrichissantes... Et puis, il y a<br />
ce que j’aime le plus : la scène !<br />
On en parle...<br />
•<br />
Sous la plume <strong>de</strong> Martine Goubatian dans le quotidien<br />
La Tribune-Le Progrès, le 1 er février <strong>de</strong>rnier :<br />
« Le savoir-faire <strong>de</strong> l’atelier costumes <strong>de</strong> l’Opéra Théâtre<br />
salué par ève Ruggieri.<br />
Directrice artistique <strong>de</strong> la prochaine production<br />
Si Carmen m’était contée, donnée dès mars dans tous<br />
les Zéniths <strong>de</strong> France, ève Ruggieri a choisi les costumes<br />
<strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne pour leur qualité. »
L’Héroïque<br />
Beethoven<br />
Orchestre Symphonique<br />
<strong>Saint</strong>-étienne Loire<br />
Direction Laurent Campellone<br />
Maîtrise du Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />
Directeur artistique Jean-Baptiste Bertrand<br />
Adjointe à la direction Cécile Mathevet<br />
Chœur <strong>de</strong>s jeunes musicologues <strong>de</strong> l’Université Jean Monnet<br />
Directeur artistique Julien Gar<strong>de</strong><br />
Darius Milhaud Cantate <strong>de</strong> la paix<br />
Ferenc Liszt La Bataille <strong>de</strong>s Huns<br />
Arnold Schoenberg Frie<strong>de</strong> auf Er<strong>de</strong>n<br />
Ludwig van Beethoven Symphonie n°3 dite « Héroïque »<br />
Dimanche 11 mars 2012 : 15h<br />
Grand Théâtre Massenet<br />
Durée : 1h40 entracte compris<br />
3
introduction<br />
au concert<br />
Guerre et paix<br />
Voilà bien une dialectique fécon<strong>de</strong> pour les artistes ! Dès la Renaissance, la<br />
thématique <strong>de</strong>s batailles inspire les compositeurs, tel Clément Janequin (1485-<br />
1558) dans sa chanson polyphonique La Guerre. C’est pour lui un prétexte<br />
au jeu figuraliste consistant à imiter, à l’ai<strong>de</strong> d’onomatopées et <strong>de</strong> figures<br />
répétitives, le fracas <strong>de</strong>s armes, la clameur <strong>de</strong>s combattants et le hurlement<br />
<strong>de</strong>s clairons. Chez les artistes romantiques, à l’instar <strong>de</strong> Beethoven et Liszt,<br />
le spectacle grandiose <strong>de</strong>s batailles et l’héroïsme <strong>de</strong>s combattants suscite<br />
<strong>de</strong>s sentiments ambivalents, autant d’attirance - la guerre relevant alors <strong>de</strong><br />
la catégorie esthétique du sublime - que <strong>de</strong> répulsion, dualité dont l’orchestre<br />
symphonique romantique, grâce à sa palette expressive, permet une traduction<br />
musicale.<br />
Toutefois, la guerre perd peu à peu dans les sociétés mo<strong>de</strong>rnes ses valeurs<br />
d’art <strong>de</strong> vivre et <strong>de</strong> justification d’un statut social. Et tandis que l’héroïsme <strong>de</strong>s<br />
combattants sacrifiés au champ d’honneur <strong>de</strong>meure une valeur cardinale, c’est<br />
le rejet <strong>de</strong>s abominations <strong>de</strong> la guerre et l’aspiration à la paix qui l’emportent<br />
au xx e siècle. Rien ne peut plus être beau dans la guerre. Guernica du peintre<br />
Pablo Picasso (1937) et Thrène à la mémoire <strong>de</strong>s victimes d’Hiroshima du<br />
compositeur polonais Krzysztof Pen<strong>de</strong>recki (1959) ne sont plus que <strong>de</strong>s<br />
immenses cris : « plus jamais ça ! » Il est ainsi symptomatique que les <strong>de</strong>ux<br />
œuvres du xx e siècle au programme <strong>de</strong> ce concert mettent l’accent sur la paix…<br />
4
Cantate <strong>de</strong> la paix<br />
Darius Milhaud (1892-1974)<br />
Durée : 8 minutes environ<br />
Une prière pour la paix : Milhaud<br />
Peu <strong>de</strong> compositeurs ont été aussi prolifiques au xx e siècle que Darius Milhaud,<br />
figure emblématique <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong>s années folles en France <strong>de</strong> par son<br />
style mêlant écriture savante, lyrisme et gaieté, à la confluence du mo<strong>de</strong>rnisme<br />
musical français, <strong>de</strong>s musiques folkloriques et du jazz.<br />
La Cantate <strong>de</strong> la Paix op. 166 composée en 1937, est créée l’année suivante<br />
par les Petits Chanteurs à la croix <strong>de</strong> bois. D’une forme transparente et souple,<br />
axée sur la compréhension <strong>de</strong>s mots, cette pièce chorale a cappella pour<br />
voix d’hommes et d’enfants est écrite sur un poème du dramaturge, poète et<br />
diplomate français Paul Clau<strong>de</strong>l (1868-1955). Les relations amicales entre<br />
Milhaud et Clau<strong>de</strong>l datent d’un voyage où le compositeur accompagne,<br />
en qualité <strong>de</strong> secrétaire, le ministre plénipotentiaire à Rio <strong>de</strong> Janeiro.<br />
Par la suite, Milhaud composera 27 œuvres sur <strong>de</strong>s textes <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong>l,<br />
dont l’opéra Christophe Colomb op. 102 (1928) et <strong>de</strong> nombreuses cantates.<br />
À la différence <strong>de</strong>s cantates <strong>de</strong> Bach ou Rameau, fondées sur une forme fixée<br />
et régulière (alternance <strong>de</strong> récitatifs et d’airs da capo), elles n’adoptent chez<br />
Milhaud aucune forme préconçue.<br />
5
La Bataille <strong>de</strong>s Huns<br />
Ferenc Liszt (1811-1886)<br />
Durée : 15 minutes environ<br />
Une peinture musicale <strong>de</strong> la guerre : Liszt<br />
En 2011 a été célébré le bicentenaire <strong>de</strong> la naissance du compositeur hongrois<br />
Ferenc (Franz) Liszt. Pianiste virtuose adulé dans l’Europe entière, il fut un<br />
compositeur très prolifique, passé progressivement <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> la<br />
brillance et <strong>de</strong> l’effet technique à l’intériorité et au dépouillement. Composée<br />
en 1857, La Bataille <strong>de</strong>s Huns (S. 105), Hunnenschlacht en allemand, est un<br />
poème symphonique pour orchestre et orgue inspiré d’un tableau homonyme du<br />
peintre autrichien Wilhelm von Kaulbach (1819-1875), décrivant la bataille <strong>de</strong>s<br />
champs Catalauniques. En 451 après Jésus-Christ, cette bataille vit les forces<br />
coalisées <strong>de</strong> l’Empire romain et <strong>de</strong> peuples fédérés repousser Attila et ses hor<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> barbares huns, mettant ainsi fin aux incursions hunniques en Gaule.<br />
Les premières pages <strong>de</strong> cette partition sont caractéristiques <strong>de</strong> la recherche,<br />
chez Liszt, <strong>de</strong> couleurs orchestrales inhabituelles qui le conduisent à donner<br />
<strong>de</strong>s recommandations d’exécution, à l’exemple du commentaire inscrit sur la<br />
première page <strong>de</strong> son poème symphonique : « Pour les chefs d’orchestre : toute<br />
la couleur d’ensemble doit être dès le début rendue très sombre, et tous les<br />
instruments doivent sonner <strong>de</strong> façon fantomatique. » Obtenue par <strong>de</strong>s trémolos<br />
<strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s con sordino, la fureur contenue et sinistre <strong>de</strong> l’arrière-plan du début<br />
Tempestuoso vient soutenir le motif <strong>de</strong>s cors arpégeant en triolets un accord<br />
<strong>de</strong> septième, que Liszt définit dans sa partition comme un « cri <strong>de</strong> guerre ».<br />
Présenté aux cors et dominant le fracas <strong>de</strong>s armes, l’antique choral grégorien<br />
du Crux fi<strong>de</strong>lis sera repris, harmonisé par l’orgue dolce religioso, comme flottant<br />
au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la bataille. Cette dualité correspond, selon Liszt lui-même, à « <strong>de</strong>ux<br />
courants <strong>de</strong> lumière opposés dans lesquels se déplacent les Huns et la Croix. »<br />
6
Frie<strong>de</strong> auf Er<strong>de</strong>n<br />
Arnold Schoenberg (1874-1951)<br />
Durée : 8 minutes environ<br />
Une réflexion sur la paix : Schoenberg<br />
Figure capitale <strong>de</strong> l’histoire du langage musical, le compositeur autrichien<br />
Arnold Schoenberg inaugure en 1923 le dodécaphonisme, nouvelle technique<br />
<strong>de</strong> composition fondée sur l’égalité <strong>de</strong> traitement en série <strong>de</strong>s douze <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> la<br />
gamme chromatique, comme dans sa Suite pour piano op. 25.<br />
Avant <strong>de</strong> développer la composition avec douze sons, Schoenberg s’attache dans<br />
ses œuvres à affaiblir, au risque <strong>de</strong> les éliminer, les conventionnelles relations<br />
hiérarchiques entre les sons, propres au langage tonal. Composée en 1907<br />
pour un chœur mixte à huit voix avec petit orchestre ad libitum sur un poème<br />
<strong>de</strong> Conrad Ferdinand Meyer, Frie<strong>de</strong> auf Er<strong>de</strong>n op. 13 est d’une telle complexité<br />
harmonique, impliquant une intonation difficile pour le chœur, qu’elle est<br />
rarement chantée. L’écriture extrêmement contrapuntique <strong>de</strong> cette pièce <strong>de</strong><br />
forme strophique variée, proche d’un motet, abon<strong>de</strong> d’imitations entre les voix.<br />
À la lumière <strong>de</strong>s événements à venir au cours du siècle le plus touché par la folie<br />
guerrière et le plus meurtrier <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’humanité, le texte <strong>de</strong> Frie<strong>de</strong> auf<br />
Er<strong>de</strong>n, narrant les luttes <strong>de</strong> l’humanité pour triompher <strong>de</strong> la cruauté <strong>de</strong>s guerres<br />
<strong>de</strong>puis le Christ jusqu’à la fin du xix e siècle, paraît a posteriori d’autant plus<br />
prophétique.<br />
7
Symphonie n°3 en mi bémol<br />
majeur dite «Héroïque»<br />
Ludwig van Beethoven (1770-1827)<br />
I. Allegro con brio<br />
II. Marcia funebre : Adagio assai<br />
III. Scherzo : Allegro vivace<br />
IV. Finale : Allegro molto - Poco andante - Presto<br />
Durée : 50 minutes environ<br />
L’exaltation <strong>de</strong>s héros : Beethoven<br />
« Il est bien davantage que le premier <strong>de</strong>s musiciens. Il est la force la plus héroïque<br />
<strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne. » Tels sont les mots <strong>de</strong> Romain Rolland dans sa biographie,<br />
publiée en 1903, à propos du compositeur allemand Ludwig van Beethoven.<br />
Composée entre le printemps <strong>de</strong> l’année 1803 et le début <strong>de</strong> 1804, mais esquissée<br />
<strong>de</strong>ux années plus tôt à Heiligenstadt, sa Troisième Symphonie en mi bémol<br />
majeur op. 55 porte, à l’origine, le titre Buonaparte, en l’honneur du héros <strong>de</strong>s<br />
temps mo<strong>de</strong>rnes qui libère l’Europe <strong>de</strong>s régimes féodaux. Idéaliste, Beethoven la<br />
renommera Sinfonia Eroica en apprenant, avec fureur, l’intention <strong>de</strong> Bonaparte <strong>de</strong><br />
se faire couronner empereur.<br />
Jalon capital <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> Beethoven, elle <strong>de</strong>meure, après <strong>de</strong>ux premières<br />
symphonies <strong>de</strong> jeunesse dignes héritières <strong>de</strong> la manière <strong>de</strong> Joseph Haydn, la<br />
première d’une série <strong>de</strong> monuments <strong>de</strong> la musique et le début du « <strong>de</strong>uxième<br />
style » du compositeur - aussi appelé « style héroïque », référence explicite à la<br />
Troisième - qu’annonçait Beethoven à son ami Krumpholz en 1802 : « Je ne suis<br />
pas satisfait <strong>de</strong>s ouvrages que j’ai écrits jusqu’à présent ; je veux désormais suivre<br />
une nouvelle voie. »<br />
8
Cette nouvelle voie se traduit dans le premier mouvement Allegro con brio <strong>de</strong><br />
l’Héroïque, exceptionnellement long, énergique et complexe. Le développement<br />
<strong>de</strong> la forme-sonate et la coda y acquièrent notamment <strong>de</strong>s proportions inédites,<br />
« héroïques ». Inoubliables <strong>de</strong>meurent le thème principal tout empreint <strong>de</strong><br />
solennité et <strong>de</strong> vitalité, les sonorités éclatantes <strong>de</strong>s cuivres et les rythmes exaltés<br />
d’hémiole marqués par <strong>de</strong>s accents sforzando.<br />
À l’exubérante ar<strong>de</strong>ur du premier mouvement répond une marche funèbre Adagio<br />
assai - aux proportions et à la <strong>de</strong>nsité également sans précé<strong>de</strong>nt ! - dont la<br />
structure <strong>de</strong> lied oppose <strong>de</strong>ux parties contrastantes : un noble et émouvant chant<br />
sotto voce <strong>de</strong>s violons en ut mineur accompagné <strong>de</strong> gron<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> basses aux<br />
sonorités <strong>de</strong> roulements <strong>de</strong> tambour, d’une part ; un intermè<strong>de</strong> en imitations aux<br />
bois rendu lumineux par l’irruption <strong>de</strong> l’ut majeur et accompagné <strong>de</strong> doux triolets<br />
aux violons, d’autre part. Au centre du mouvement, un solennel fugato atteint un<br />
climax avec l’entrée <strong>de</strong>s cors puis <strong>de</strong>s trompettes, avant qu’une co<strong>de</strong>tta amène à<br />
la réexposition.<br />
De même forme que le menuet avec trio central <strong>de</strong>s symphonies classiques d’un<br />
Mozart ou d’un Haydn, le scherzo beethovénien est néanmoins plus rapi<strong>de</strong>,<br />
plus tendu et porté par une force motrice. Débutant sur un murmure haletant<br />
<strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s sempre pianissimo e staccato dont s’extrait le chant vif du hautbois,<br />
le Scherzo <strong>de</strong> l’Héroïque compte aussi un trio central très contrastant, dont<br />
l’apaisante sonorité <strong>de</strong>s trois cors rappelle celle <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong> plein air.<br />
Le Finale est bâti en <strong>de</strong>ux parties - Allegro molto puis Poco andante - ainsi que sur<br />
une série <strong>de</strong> neuf variations <strong>de</strong> différents thèmes clairement i<strong>de</strong>ntifiables - dont<br />
celui du Finale <strong>de</strong>s Créatures <strong>de</strong> Prométhée op. 43, qui domine le mouvement -,<br />
à la manière d’une passacaille. Un Presto vient conclure la symphonie avec une<br />
vigueur étourdissante, grâce à la répétition tonitruante d’accords <strong>de</strong> tonique sur<br />
les treize mesures finales.<br />
Vincent Rollin<br />
Doctorant contractuel chargé d’enseignement en musicologie à l’Université Jean Monnet<br />
<strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne, Vincent Rollin poursuit <strong>de</strong>s recherches <strong>de</strong> doctorat portant sur l’esthétique<br />
sacrée et funèbre <strong>de</strong> la messe <strong>de</strong>s morts en France au second xix e siècle, <strong>de</strong>puis celle<br />
<strong>de</strong> Berlioz jusqu’au Requiem <strong>de</strong> Fauré. Il projette également la rédaction <strong>de</strong> la première<br />
biographie du compositeur français Charles Lenepveu (1840-1910).<br />
9
BIOGRAPHIE<br />
Laurent<br />
campellone<br />
direction musicale<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> violon, <strong>de</strong> tuba, <strong>de</strong> percussions<br />
et <strong>de</strong> chant, Laurent Campellone, par ailleurs diplômé<br />
<strong>de</strong> philosophie, étudie la direction d’orchestre au<br />
Conservatoire Frédéric Chopin <strong>de</strong> Paris. À 23 ans,<br />
il <strong>de</strong>vient assistant du Directeur musical <strong>de</strong> l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Toulon puis complète sa formation auprès<br />
<strong>de</strong> Christoph Eschenbach. En 2001, il remporte<br />
à l’unanimité le Premier Prix du 8 ème Concours<br />
international <strong>de</strong>s jeunes chefs d’orchestre <strong>de</strong> la<br />
Communauté Européenne à Spoleto (Italie), en<br />
association avec l’Académie <strong>Saint</strong>e-Cécile et l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Rome.<br />
Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger<br />
près <strong>de</strong> 250 œuvres symphoniques et plus <strong>de</strong> 50<br />
partitions lyriques, parmi lesquelles La Gioconda,<br />
Carmen, Turandot (Deutsche Oper <strong>de</strong> Berlin), Les<br />
Troyens (Opéra <strong>de</strong> Manaus), Les Pêcheurs <strong>de</strong> perles et<br />
Faust (Opéra <strong>de</strong> Madison, USA), Lakmé, La Traviata,<br />
La Damnation <strong>de</strong> Faust (Opéra national <strong>de</strong> Bulgarie),<br />
Les Contes d’Hoffmann (Bolchoï), L’enfance du<br />
Christ <strong>de</strong> Berlioz, La Périchole (Opéra <strong>de</strong> Marseille),<br />
Don Pasquale, Lucia di Lammermoor, Cleopatra <strong>de</strong><br />
Cimarosa (Spoleto), Les Mamelles <strong>de</strong> Tirésias et La<br />
Voix humaine à l’Opéra <strong>de</strong> Toulon, L’Étoile à l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Nantes et à l’Opéra d’Angers, Il Barbiere di Siviglia<br />
à l’Opéra national <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, La Cenerentola à<br />
l’Opéra <strong>de</strong> Bogotá...<br />
En 2004, Laurent Campellone est nommé Directeur<br />
musical <strong>de</strong> l’Opéra Théâtre et <strong>de</strong> l’Orchestre<br />
symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire, où il a lancé une<br />
politique <strong>de</strong> redécouverte du répertoire lyrique<br />
français du xix e siècle, dirigeant à ce titre <strong>de</strong>s œuvres<br />
rares <strong>de</strong> Massenet (Sapho, Le Jongleur <strong>de</strong> Notre-Dame,<br />
© JA Raveyre<br />
Ariane, Le Mage...), <strong>de</strong> Gounod (La Reine <strong>de</strong> Saba,<br />
Polyeucte), <strong>de</strong> Lalo (Le Roi d’Ys)...<br />
Ses lectures du grand répertoire sont très remarquées<br />
et saluées par la presse internationale, notamment<br />
Rigoletto, Norma, Samson et Dalila, Tosca, Die<br />
Walküre, Der Fliegen<strong>de</strong> Höllan<strong>de</strong>r, Roméo et Juliette,<br />
Carmen, L’Elisir d’amore, ou Faust…<br />
Régulièrement invité par les plus gran<strong>de</strong>s maisons<br />
lyriques internationales, Laurent Campellone se<br />
produit également à la tête d’orchestres prestigieux :<br />
l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio bavaroise, l’Orchestre national<br />
du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre<br />
Philharmonique <strong>de</strong> Dublin, l’Orchestre National<br />
du Capitole <strong>de</strong> Toulouse, l’Orchestre National <strong>de</strong>s<br />
Pays <strong>de</strong> la Loire, l’Orchestre <strong>de</strong> l’Opéra National <strong>de</strong><br />
Nancy, l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Nice... et est<br />
régulièrement l’invité <strong>de</strong> festivals prestigieux en<br />
France, dont le Festival <strong>de</strong> La Chaise-Dieu, le Festival<br />
Berlioz...<br />
Depuis septembre 2009, il est Chef principal invité<br />
<strong>de</strong> l’Opéra national <strong>de</strong> Sofia. Il y dirigera cette saison<br />
<strong>de</strong>ux nouvelles productions (La Traviata et Carmen)<br />
ainsi que plusieurs reprises (Lakmé, Don Quichotte,<br />
Turandot...).<br />
En janvier 2012, il est nommé Chevalier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s<br />
Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />
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BIOGRAPHIES<br />
L’Orchestre<br />
Symphonique<br />
<strong>Saint</strong>-Étienne loire<br />
Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne<br />
Loire (OSSEL) a su s’élever au rang <strong>de</strong>s grands<br />
orchestres français.<br />
La critique, toujours attentive aux évolutions <strong>de</strong>s<br />
institutions musicales, salue <strong>de</strong> façon enthousiaste<br />
cette phalange, considérant désormais que la Ville <strong>de</strong><br />
<strong>Saint</strong>-Étienne possè<strong>de</strong> un très bel instrument, capable<br />
<strong>de</strong> servir tant les gran<strong>de</strong>s œuvres du répertoire que la<br />
création contemporaine.<br />
En 2004 Laurent Campellone <strong>de</strong>vient Directeur<br />
musical <strong>de</strong> l’orchestre et instaure une véritable<br />
complicité avec ses musiciens ; il entreprend un<br />
travail en profon<strong>de</strong>ur sur la qualité artistique <strong>de</strong> cet<br />
ensemble, permettant d’engager l’OSSEL dans une<br />
nouvelle phase <strong>de</strong> développement.<br />
La Maîtrise<br />
du Conseil général<br />
<strong>de</strong> la Loire<br />
À <strong>Saint</strong>-Étienne et dans la Loire, l’OSSEL est un acteur<br />
culturel incontournable qui accomplit une mission<br />
essentielle d’éducation et <strong>de</strong> diffusion du répertoire<br />
symphonique et lyrique.<br />
Sur le plan régional, l’OSSEL va à la rencontre <strong>de</strong> tous<br />
les publics au travers d’actions <strong>de</strong> médiation<br />
ou <strong>de</strong> la participation à <strong>de</strong>s festivals (Festival Berlioz,<br />
Festival <strong>de</strong> La Chaise-Dieu...). Sur le plan national<br />
enfin, l’OSSEL a su acquérir une soli<strong>de</strong> réputation,<br />
en particulier dans le répertoire romantique français.<br />
En septembre 2010, le Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />
confirme son attachement à l’Orchestre en signant<br />
avec la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne une convention visant<br />
notamment à développer l’action artistique et<br />
pédagogique sur l’ensemble du département.<br />
© DR<br />
La Maîtrise du Conseil général <strong>de</strong> la Loire est une<br />
école d’enseignement <strong>de</strong> chant choral pour les<br />
élèves <strong>de</strong> la 6 ème à la terminale. Près <strong>de</strong> 140 élèves<br />
bénéficient d’une formation musicale élargie avec<br />
<strong>de</strong>s professeurs <strong>de</strong> haut niveau dans les locaux du<br />
Centre Musical Pierre Boulez à Montbrison.<br />
Son répertoire très large (du chant grégorien à<br />
Ohana) et le souci qu’elle a <strong>de</strong> créer chaque année<br />
une ou plusieurs œuvres contemporaines amènent<br />
la Maîtrise à participer à <strong>de</strong> nombreux concerts en<br />
France et à l’étranger.<br />
11
distribution<br />
maîtrise du conseil général <strong>de</strong> la loire<br />
Cécile Camatte, soliste<br />
Cédric Gar<strong>de</strong>, soliste<br />
Fabienne Marguerie, soliste<br />
Zoé Achard<br />
Rachel Arnaud<br />
Loris Arnaud<br />
Timothée Asensio<br />
Clarysse Bachongy<br />
Gaïane Ballian<br />
Candice Barjat<br />
Barbara Barnoud<br />
Arnaud Berjoan<br />
Guillaume Bernard<br />
Meddy Bernard<br />
Margot Bonini<br />
Christelle Bossu<br />
Lisa Bouamar<br />
Clémentine Bouteille<br />
Clément Brun<br />
Laurine Brun<br />
Émile Caillol<br />
Margaux Catillon<br />
Eva Chaussinand<br />
Bénédicte Chevalier<br />
Elsa Chomienne<br />
Frédéric Chosson<br />
Roxane Choux<br />
Tim Corbeau-Broly<br />
Lucas Cottancin<br />
Jehanne Crouzier<br />
Guillemette David<br />
François Defour<br />
Pierre Defour<br />
Barbara Deloume<br />
Mégane Demirdjibashian<br />
Laureline Descos<br />
Lory Dupuy<br />
Charles-Andréa Dupuy<br />
Kim-Lan Durieu<br />
Arthur Epinat<br />
Karoline Fontrodona<br />
Simon Fontvieille<br />
Victor Franc<br />
Julie Gaudin<br />
François Gauthier<br />
Claire Gay-Peiller<br />
Gaëtane Gillet<br />
Pierre-Yves Grange<br />
Gwendoline Guichard<br />
Anna Guigner<br />
Léa Guillot<br />
Nicolas Hentges<br />
Veronika Huber<br />
Margaux L’huillier<br />
Mélanie Lapalus<br />
Louise Le Maître<br />
Justine Léonard<br />
Caroline Lopez<br />
Norbert Maisse<br />
Nadine Maisse<br />
Julien Mallard<br />
Loÿs Marechal<br />
Josselin Marnat<br />
Théo Martin<br />
Jean-Luc Masset<br />
Cécile Mathevet<br />
Clara Maurice<br />
Natacha Monteil<br />
Léa Mosnier<br />
Pauline Mourelon<br />
Lara Odin<br />
Estelle Paracuellos<br />
Jessica Paris<br />
Mathil<strong>de</strong> Perrin<br />
Yoann Picquenot<br />
Manon Pique<br />
Tanguy Poble<br />
Justine Poirieux<br />
Quentin Ponchon<br />
Marjorie Poyard<br />
Julie Robert<br />
Coline Rose<br />
Ann-Laure Serra<br />
étienne Seux<br />
Gau<strong>de</strong>line Sorlin<br />
Audrey Suc<br />
Axel Sudrie<br />
Marie Taillandier<br />
Amélie Tournaire<br />
Mégane Viallon<br />
Marie-Au<strong>de</strong> Viallon<br />
Adrien Xavier<br />
distribution<br />
Chœur <strong>de</strong>s jeunes musicologues<br />
Baptiste Bailly<br />
Marie Berginiat<br />
Jules-Adrien Borel<br />
Marianne Brunet<br />
François Carnino<br />
Xavier Carrot<br />
Pascal Chapuis<br />
Cyril Couchoux<br />
Quentin Desgeorges<br />
Sylvaine Dumas<br />
Clara Galand<br />
Julien Gar<strong>de</strong><br />
Siloé Gavillet<br />
Alexis Gipoulou<br />
Bertille Jouve<br />
Maxime Mazuyet<br />
Mélanie Michel<br />
Romain Michon<br />
Kévin Morata<br />
Artur Ollagnon<br />
Julie Oustinoff<br />
Laura Phelut<br />
Mathil<strong>de</strong> Piper<br />
Marianne Pouilhe<br />
Coraline Ramirez<br />
Marie Rue<br />
Marion Ternoir<br />
Laura Varache<br />
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Distribution<br />
orchestre symphonique saint-étienne loire<br />
VIOLONS I<br />
violoncelles<br />
CORS<br />
Lyonel Schmit, soliste<br />
Françoise Chignec, soliste<br />
Isabelle Reynaud<br />
Laure Philippoteaux<br />
Agnès Pereira<br />
Tigran Toumanian<br />
Virginie Fioriti<br />
Pascale Verne<br />
Clémence Huguet<br />
Séverine Bora-Léage<br />
Jens Rossbach<br />
Raphaël Bernar<strong>de</strong>au<br />
VIOLONS II<br />
François Vuilleumier, soliste<br />
Diedrie Mano<br />
Caroline Bréchet<br />
Hubert Zrihen<br />
Sanda Boac<br />
Alain Meunier<br />
Béatrice Meunier<br />
Marie-Noëlle Villard<br />
Solange Becqueriaux<br />
Isabelle Salelles<br />
altos<br />
Vincent Dormieu, soliste<br />
Anne Perreau<br />
Marc Rousselet<br />
Geneviève Rigot<br />
Fabienne Grosset<br />
Sophie Od<strong>de</strong><br />
Bénédicte Dolivet<br />
Brice Duval<br />
Florence Auclin, soliste<br />
Daphné Charpentier<br />
Romain Hugon<br />
Louis Bonnard<br />
Ludovic Le Touzé<br />
Anne-Sophie Ratajczak<br />
contrebasses<br />
Jérôme Bertrand, soliste<br />
Dominique Rochet<br />
Marie Rossbach<br />
Violaine Launay<br />
Thomas Cornut<br />
FLûTEs<br />
Denis Forchard, soliste<br />
Gilles Bauer<br />
PICCOLO<br />
Christine Comtet, soliste<br />
HAUTBOIS<br />
Sébastien Giebler, soliste<br />
Mylène Coimbra<br />
CLARINETTES<br />
Bernard Gaviot-Blanc, soliste<br />
Eva Villegas<br />
BASSONs<br />
Pierre-Michel Rivoire, soliste<br />
Pierre Cathelain<br />
Frédéric Hechler, soliste<br />
Serge Badol<br />
Thierry Gaillard<br />
Philippe Constant<br />
trompettes<br />
Didier Martin, soliste<br />
Gilles Peseyre<br />
Michel Herbaux<br />
TROMbonES<br />
Nicolas Vasquez, soliste<br />
Gilbert Bonnet<br />
Arnaud Druart<br />
tuba<br />
Éric Varion, soliste<br />
TIMBALIER<br />
Philippe Boisson, soliste<br />
percussions<br />
Nicolas Allemand, soliste<br />
orgue<br />
Cyril Goujon, soliste
Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne<br />
Jardin <strong>de</strong>s Plantes – BP 237<br />
42013 <strong>Saint</strong>-étienne ce<strong>de</strong>x 2<br />
www.operatheatre<strong>de</strong>saintetienne.fr<br />
Locations / réservations<br />
du lundi au vendredi <strong>de</strong> 12h à 19h<br />
04 77 47 83 40<br />
operatheatre.billetterie@saint-etienne.fr<br />
Conception graphique : www.breakfast-inclu<strong>de</strong>d.com<br />
Réalisation : Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385