Les Conjurées ou La Croisade des dames - Opéra Théâtre de Saint ...

Saison 11/12//
Les Conjurées
ou la croisade des dames
Schubert
Mise en espace Jean Lacornerie

établissement de la Ville de Saint-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien
du Ministère de la Culture et de la Communication ( Direction Régionale des Affaires Culturelles ),
du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général de la Loire
L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble de ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité

Bientôt à l’Opéra Théâtre...
musique de chambre
Classic tango
Ensemble Contraste
théâtre
pan
irina brook
Quatre musiciens classiques parmi les plus
prometteurs de leur génération réinventent le
tango de Piazzolla et Gardel. Du tango ardent et
sulfureux, des mélodies nostalgiques et délicates,
des rythmes percussifs et sensuels, avec une justesse
et une qualité de jeu incontestables. Un quatuor
exceptionnel où la jeunesse et l’excellence sont
réunies !
Astor Piazzolla Contraste, La Misma pena, Oblivion,
Imperial, Tangata, Saint-Louis-en-l’Île, Milonga del
angel, Invierno porteno, Adios Nonino
Gerardo Matos Rodriguez La Cumparsita
Julio Cesar Sanders / Cesar Felipe Vedani
Adios muchachos
Sebastián Yradier La Paloma
Direction artistique Arnaud Thorette
Grand Théâtre Massenet
Mardi 13 déc. : 20h
Tarifs : de 10 € à 21 € (et tarifs réduits)
danse
en quête
Melting Force
Dans cette nouvelle création hip-hop, la compagnie
Melting Force explore le thème intemporel du
déracinement dans un style alliant toujours
recherche artistique et prouesse technique servi par
une scénographie dynamique. Le chorégraphe et
ses danseurs sont allés à la rencontre d’anonymes
pour collecter leurs témoignages et percevoir leurs
angoisses, leurs interrogations, leurs espoirs et leurs
illusions. La danse s’est inventée au rythme de ces
récits en puisant son énergie dans la force des propos
et en cherchant à restituer leur émotion.
Chorégraphie Souhail Marchiche
Théâtre Copeau
Mardi 13 déc. : 20h
Mercredi 14 déc. : 15h et 20h
Tarif : 15 €
Irina Brook revient aux grandes formes avec une
adaptation exaltante d’un chef-d’œuvre de la
littérature, dont on oublie souvent qu’il fut d’abord
une pièce de théâtre. Entourée de seize nouveaux
comédiens issus du cirque, du hip-hop, de la danse
et de la chanson, elle s’attaque au monument
Peter Pan ! Ce sera une vision féerique, ludique,
virevoltante et surtout fidèle à l’œuvre de J. M. Barrie
avec Crochet, Wendy, la Fée Clochette et les Enfants
Perdus… Un spectacle pour garder son âme d’enfant.
D’après Peter Pan de J. M. Barrie
Mise en scène Irina Brook
Grand Théâtre Massenet
Jeudi 15 déc. : 20h
Tarifs : de10 € à 36 € (et tarifs réduits)
voix
Oratorio de Noël
Jean-Sébastien Bach
L’Oratorio de Noël est une composition dramatique
qui s’appuie sur des textes bibliques et qui était
destinée à être exécutée à l’occasion de la liturgie.
Mais sa grande puissance musicale ainsi que la
dramaturgie du propos lui confèrent quasiment une
dimension d’opéra sacré. Composé de six parties (ou
cantates), cet oratorio connaît une tradition actuelle
qui consiste à n’en donner que les trois premières.
Cependant ce concert avec les excellents Ensemble
Baroque du Léman et Ensemble Labyrinthe vous
permettra d’entendre la première cantate qui célèbre
la naissance de Jésus et les deux dernières qui
content le récit des rois mages.
Cantates 1, 5 et 6 de l’Oratorio de Noël
Direction musicale Jean-Christophe Gauthier
Grand Théâtre Massenet
Mardi 20 déc. : 20h
Tarifs : de10 € à 36 € (et tarifs réduits)
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Les Conjurées
ou la croisade
des dames
Schubert
Singspiel en 1 acte, livret Ignaz
Franz Castelli
Direction musicale Bernard Tétu
Mise en espace Jean Lacornerie
Costumes Robin Chemin
Conception surtitrage et création vidéo Patrick Millet
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Le Comte Heribert von Lüdenstein Philippe Cantor
La Comtesse Ludmilla, femme d’Heribert Stéphanie Revidat
Alstof von Reisenberg Xavier de Lignerolles
Friedrich von Trausdorf Éric Chopin
Hélène, femme d’Alstof Marie-Hélène Ruscher
Camilla et les autres conjurées Florence Villevière
Isella, femme de chambre de la comtesse Heribert Anne-Emmanuelle Davy
Udolin, page du comte Heribert Svetli Chaumien
Comédienne Élisabeth Macocco
Piano Philippe Cassard
Théâtre Copeau
Jeudi 8 décembre 2011 : 20h
Vendredi 9 décembre 2011 : 20h
Durée : 1h30 sans entracte / En allemand, surtitré en français
Coproduction : Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu, Compagnie Ecuador,
Théâtre de la Renaissance – Oullins Grand Lyon, Festival d’Île-de-France
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introduction
au spectacle
Franz Schubert (1797-1828)
Die Verschworenen /
Les Conjurées D. 787
Moins connue que ses lieder ou ses pièces de musique de chambre, la
production de Schubert dans le domaine de l’opéra n’en est pas moins
importante. Il a d’ailleurs utilisé plus de papier à musique pour composer ses
ouvrages destinés à la scène que pour ses lieder ! En effet, Schubert s’est lancé
à presque vingt reprises dans la composition d’un opéra, c’est dire l’intérêt
qu’il portait pour ce genre. Toute sa vie de créateur est accompagnée par cette
volonté d’une réussite théâtrale, qui s’avère être un miroir aux alouettes, une
source permanente d’espoirs et d’amères désillusions. Parmi les nombreuses
esquisses et partitions inabouties, on trouve dix ouvrages achevés comprenant
des singspiels en un acte de brèves dimensions (Der vierjährige Posten,
Fernando, Die Zwillingsbrüder…), des musiques de scène (Rosamunde) ou des
opéras plus ambitieux en trois actes comme Alfonso und Estrella (1821-1822)
et Fierabras (1823). Seuls trois de ces ouvrages sont représentés à Vienne de
son vivant (1820-1823), sans grand succès. Après la mort de Schubert, Franz
Liszt est le premier à s’intéresser à cette partie de sa production en créant
Alfonso und Estrella, un événement qui attire les oreilles les plus averties à
Weimar le 24 juin 1854.
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Tous les livrets mis en musique par Schubert sont pensés et écrits en allemand.
Dans une Vienne atteinte dès 1816 par la « fièvre rossinienne », il œuvre
sciemment dans le désir de réalisation et d’épanouissement d’un opéra de
langue allemande. Les sujets de ses ouvrages s’inscrivent d’ailleurs dans les
goûts littéraires et théâtraux des défenseurs des idéaux germaniques de son
temps. Conçus spécialement pour lui par ses amis ou officiellement déposés
dans les institutions lyriques, les livrets choisis par Schubert font ainsi le plus
souvent appel à la chevalerie moyenâgeuse, au registre du féerique ou du
fantastique, ainsi qu’à la veine sentimentale à la mode du théâtre bourgeois
de l’époque. L’inadéquation de ses recherches dramaturgiques avec les
préoccupations des maisons d’opéra de la Vienne du temps, ainsi qu’une
succession de malchances matérielles et conjoncturelles peuvent expliquer
l’échec de Schubert dans le domaine de l’opéra de son vivant. Sans doute son
instinct poétique était-il plus affiné que son sens théâtral ; mais c’est bien le
manque d’expérience de la réalité de la scène qui freina l’épanouissement de
son style dans le genre lyrique.

Composée entre ses deux grands opéras les plus aboutis (Alfonso und Estrella
et Fierabras), la partition des Conjurées est achevée en quelques semaines
seulement en avril 1823. Inspiré des œuvres d’Aristophane (L’Assemblée des
femmes et surtout Lysistrata) transposées en univers germanique à l’époque des
croisades, le livret est issu d’un recueil de pièces destinées par leur auteur Ignaz
Franz Castelli (1781-1862) à être portées sur les scènes lyriques (parution en
février 1823). Défenseur de la liberté des pays germaniques contre Napoléon,
opposant au régime de Metternich, Castelli est alors un auteur dramatique déjà
bien connu et la censure veille sur sa production. Le choix d’Aristophane prend
alors une dimension politique et sociale très forte.
L’histoire est celle d’une conjuration de femmes lasses des
occupations guerrières de leurs maris qui espèrent avoir trouvé
un bon moyen de contraindre ces éternels croisés à changer
d’existence en se refusant à eux…
Derrière les clichés de la guerre des sexes et la façade innocente d’une révolte
féminine, souffle un vent de rébellion politique et morale sur la Vienne
Biedermeier. Aussi l’intrigue paraît-elle malséante et suspecte à la censure
de Metternich qui exige d’abord un changement du titre - le singspiel devait
désormais s’intituler Der häusliche Krieg / La Guerre domestique - avant d’en
interdire les représentations.
C’est finalement à Berlin que la pièce de Castelli trouve son public le 6 janvier
1824, mais avec la musique d’un autre compositeur, celle de Georg Abraham
Schneider (1770-1839).
La partition de Schubert comprend onze numéros musicaux où les dialogues
parlés alternent avec des Duos, des Ariettes et six Chœurs (exclusivement
féminin, puis masculin et enfin mixtes). Trois couples dominent l’intrigue :
le Comte et la Comtesse, responsables de l’action (Heribert et Ludmilla von
Lüdenstein) ; deux jeunes amoureux, lyriques et tendres, à peines mariés mais
déjà séparés (Alstof et Hélène von Reisenberg) ; un page et une servante
(Udolin et Isella), comiques et prosaïques.
Pleine de verve et de gaieté, mais aussi de tendresse et de force, la musique aux
accents contrastés de Schubert puise son inspiration dans le modèle mozartien :
la Romance n°2 d’Hélène n’est pas sans rappeler la Cavatine de Barberine
(n°24 des Noces de Figaro), par le caractère, l’inflexion mélodique, mais aussi
le recours à la tonalité de fa mineur ; tandis que la l’utilisation des trombones
associés aux timbales dans la Scène de conjuration en ré mineur (n°4
Verschwörungschor) renvoie à la Scène du commandeur dans Don Giovanni.
Le Finale n°11 impressionne par ses larges proportions (une cinquantaine de
pages de partition) et son architecture de rondo faisant alterner des épisodes
aux tempos vifs et lents. La musique de Schubert oscille entre légèreté et
gravité donnant par-là même à estimer le livret de Castelli dans toute sa
profondeur.
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Schubert n’a pas eu la possibilité de voir son singspiel représenté sur scène.
On sait que quelques exécutions privées (avec accompagnement piano) ont été
données après sa mort, dans les années trente, par ses amis proches qui avaient
accès à ses manuscrits pour la plupart conservés chez son frère Ferdinand.
L’ouvrage n’est finalement interprété pour la première fois en public qu’en 1861,
le 1 er mars, dans la salle du Konzertverein de Vienne. Il s’agit d’une version
de concert donnée par la Société des Amis de la Musique sous la direction de
Johann Herbeck (1831-1877) ; une création scénique aura lieu le 29 août de
la même année à l’opéra de Francfort-sur-le-Main. Édité en 1862 (partition
piano et chant) puis en 1866 pour la partition d’orchestre, le petit ouvrage
de Schubert attire la curiosité des mélomanes et fait alors le tour des théâtres
lyriques d’Allemagne avant d’arriver à Paris en 1868.
Nouvellement baptisé La Croisade des dames, le livret adapté à la langue
française par Victor Wilder (1835-1892) essuie plusieurs transformations :
deux personnages ont disparu, trois numéros sont supprimés et l’ordre des
pièces musicales a changé. Vingt représentations amusent le public du Théâtre
des Fantaisies-Parisiennes qui apprécie tout particulièrement les parties chorales
de l’ouvrage. Le franc succès remporté par cette adaptation parisienne aura des
répercussions jusqu’à Vienne puisqu’elle y est représentée en langue allemande
en 1872 ! Un amusant effet de boomerang qui provoqua toutefois l’irritation du
célèbre critique viennois Eduard Hanslick.
Corinne Schneider
Docteur en musicologie, Corinne Schneider poursuit ses travaux dans le domaine des
échanges musicaux entre la France et l’Allemagne au xix e siècle. Elle est notamment
l’auteur d’une monographie de Carl Maria von Weber (Gisserot, 1998) et d’un ouvrage
sur la réception de l’œuvre de Franz Schubert (Reflets schubertiens, Fayard/Mirare, 2008).
Elle enseigne l’Histoire de la musique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris
depuis 1998.
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BIOGRAPHIE
Bernard Tétu
direction musicale
Bernard Tétu exerce une triple activité de chef
d’orchestre, de chef de chœur et de professeur de
direction.
Régulièrement invité dans de nombreux pays
(Canada, Allemagne, Belgique, Espagne, Angleterre,
Pologne, Israël, Chine...), il a dirigé en France les
orchestres les plus importants et les principaux
chœurs professionnels français. Il donne de nombreux
cours d’interprétation et est sollicité comme
membre du jury des grands concours nationaux et
internationaux.
Il a enregistré plus de trente disques (Diapason d’or,
Orphée d’or, 10 de Répertoire...) dont les premiers
enregistrements mondiaux de La Naissance de Vénus
de Gabriel Fauré, d’Athalie de Mendelssohn... Ses
enregistrements de Brahms, Berlioz, Debussy et
Caplet sont désormais des références.
© J.F. Leclercq
Curieux de toutes les musiques, Bernard Tétu a fait
connaître de nombreuses œuvres inédites de musique
ancienne et contemporaine. Il a créé en 1979 au
Conservatoire National Supérieur de Musique de
Lyon la première classe en France destinée à la
formation de chefs de chœurs professionnels (une
soixantaine de chefs de chœur sortis de sa classe sont
actuellement en poste en France ou à l’étranger). Il a
également fondé la même année les Chœurs de Lyon.
Bernard Tétu est Commandeur des Arts et Lettres,
il a reçu avec son ensemble le Prix de l’Académie
des Beaux-Arts à l’Institut de France.
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BIOGRAPHIE
Jean Lacornerie
mise en espace
Jean Lacornerie est né en 1963 à Strasbourg où il a
fait des études générales et musicales. À l’occasion
d’un travail universitaire sur Marivaux, il rencontre
Jacques Lassalle, alors directeur du Théâtre National
de Strasbourg. Il devient son assistant de 1987 à
1990 pour dix spectacles. Nommé en 1990 Secrétaire
général de la Comédie-Française, il y mène à bien
l’ouverture du Théâtre du Vieux-Colombier.
Jean Lacornerie fonde la Compagnie Ecuador à Lyon
en 1992. À partir de 1994, il confie la direction
musicale de la compagnie à Bernard Yannotta et
explore avec lui toutes les formes qui croisent la
musique et le théâtre, de l’opéra de chambre à la
comédie musicale avec notamment : L’Homme qui
prenait sa femme pour un chapeau de Michael
Nyman, Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein et
Mahagonny et Happy End de Kurt Weill et Bertolt
Brecht. Il a également été l’invité du Festival de
Spoleto USA pour La Trahison Orale de Maurizio
Kagel, du Festival d’Ambronay pour Samson de
Haendel et de l’Opéra National de Lyon pour l’Orfeo
de Rossi (2004).
© DR
En octobre 2002, il devient co-directeur avec Étienne
Paoli du Théâtre de la Renaissance à Oullins où il a
mis en scène Pour toi baby ! de George Gershwin et
George Kaufmann en 2003, et Le Rêve du Général
Moreau de Klabund avec le quatuor Debussy en
2005. Il a créé pour la première fois en France Signé
Vénus (One touch of Venus) de Kurt Weill avec l’Opéra
National de Lyon en juin 2006.
En 2011, Jean Lacornerie a rejoint le Théâtre de la
Croix-Rousse au poste de directeur.
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BIOGRAPHIE
Philippe Cassard
piano
Premiers Prix de piano et de musique de chambre au
CNSMD de Paris, il approfondit ses connaissances
pendant deux ans à la Hochschule für Musik de
Vienne. Il y reçoit les conseils du légendaire Nikita
Magaloff.
Lauréat du Concours Clara Haskil en 1985, 1 er Prix
du Concours International de Dublin en 1988, il est
invité par les principaux orchestres britanniques et
français sous la direction de grands chefs.
À partir de 1993, il présente l’œuvre intégrale pour
piano de Debussy en 4 récitals répartis sur une
journée, notamment à Londres, Marseille, Besançon,
Tokyo, Sidney, Paris, Singapour, Vancouver et Dublin,
rencontrant à chaque fois un immense succès.
Chambriste et accompagnateur de chanteurs
recherché, il a pour partenaires Christa Ludwig,
Donna Brown, Wolfgang Holzmair, Raphaël Oleg,
Laurent Korcia, David Grimal, Anne Gastinel,
Xavier Phillips, les Quatuors Chilingirian et Ysaÿe,
les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin,
Françoise Fabian…
© Vincent Catala
Ses enregistrements consacrés à Schubert, Schumann
et Debussy sont unanimement accueillis : Editor’s
Choice de Grammophone, ƒƒƒƒ de Télérama, 10 de
Classica, Joker de Crescendo...
Philippe Cassard présente « Notes du traducteur » sur
France Musique depuis 2005 (Prix SCAM de la
meilleure oeuvre sonore 2007). Il a fondé les Estivales
de Gerberoy en 1997 et a été directeur artistique des
Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2007).
En 1998, Philippe Cassard a été décoré de l’Ordre
National du Mérite. Il a écrit un essai Schubert, petit
lexique amoureux, paru aux éditions Actes Sud.
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BIOGRAPHIE
éLIsABETH MACOCCO
comédienne
Comédienne et directrice du Centre Dramatique
Régional de Haute-Normandie-Théâtre des deux rives,
Élisabeth Macocco est à l’origine de l’aventure
artistique de l’Attroupement avec Denis Guénoun.
Après avoir travaillé dans la plupart des créations de
cette compagnie, on la verra sous la direction de
Patrick Le Mauff, puis de Dominique Lardenois avec
qui elle fonde, en 1994, les compagnies Macocco-
Lardenois et Théâtre et Faux-semblants. Elle recevra
en 1989 le Molière de la révélation théâtre pour son
interprétation de Callas.
Installée à la codirection du Centre Léonard de Vinci
à Feyzin avec Dominique Lardenois, de 1994 à 2003,
on la voit dans Phèdre de Racine, Belle du Seigneur
d’Albert Cohen, L’Usage de la vie de Christine Angot…
© DR
En janvier 2008, Élisabeth Maccoco ouvre son
premier mandat à la direction du Centre Dramatique
Régional de Haute-Normandie-Théâtre des deux
rives par la reprise de La Petite chronique d’Anna
Magdalena Bach mise en scène par Laurent Fréchuret.
Elle est également dirigée par des metteurs en scène
tels qu’Alfredo Arias (Loretta strong de Copi), Anne-
Marie Lazarini (L’Étrange Histoire de Peter Schlemihl),
Michel Raskine (Chambres d’amour d’Adamov)
et Jean Lacornerie (La Théorie de la démarche).
Au cinéma ou à la télévision, elle tourne sous la
direction d’Yves Robert, Michel Deville, Bertrand Blier,
Claude Goretta, Paul Planchon…
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BIOGRAPHIE
SOLISTES DE LYON-
BERNARD TÉTU
Ce chœur de solistes réunit dans un même esprit
de musique de chambre des chanteurs au talent
confirmé, tous professionnels exigeants et riches de
leurs expériences de la musique baroque à la musique
contemporaine, de la scène lyrique et du théâtre.
Cette formation aborde une partie importante
du répertoire vocal. Elle interprète notamment la
musique romantique avec piano ou petite formation
instrumentale et la musique française des xix e et
xx e siècles, en particulier les répertoires oubliés ou
méconnus, tels que les enregistrements des œuvres
vocales d’André Caplet (Universal), l’Intégrale de
l’œuvre vocale pour voix et orgue (en 2 volumes) de
César Franck (Aeolus) ou le premier enregistrement
mondial de La Naissance de Vénus de Gabriel
Fauré (EMI). Ces disques ont reçu d’importantes
récompenses.
Attachés à la création, les Solistes de Lyon-Bernard
Tétu ont à leur répertoire de nombreuses œuvres
écrites pour eux et les grandes pages contemporaines.
Ils ont été invités et dirigés dans ce répertoire
notamment par Maurizio Kagel, Pierre Boulez...
Avec les Solistes de Lyon, Bernard Tétu s’attache
à faire un travail de recherche et de défense de
répertoires, jetant des passerelles entre les musiques,
entre le concert et le spectacle, associant parfois
comédien ou danseurs aux musiciens.
Les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont
subventionnés par le Ministère de la Culture et de la
Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du
Rhône et la Ville de Lyon.
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L’Opéra Théâtre, côté coulisseS
décembre
EN PRÉPARATION
Pour fêter la fin d’année avec Offenbach, en route
pour L’île de Tulipatan !
Bienvenue dans ce voyage merveilleux où un prince
passe son temps à rêver et à humer les fleurs et sa
fiancée joue avec les fusils et les pistolets. Absurde
Pas tout à fait… Tulipatan est une île mystérieuse où
tous les retournements sont possibles…
La mise en scène de Yann Dacosta, colorée et
originale, réussit parfaitement à rendre la folie du
propos de cette œuvre comique et décalée où petits
et grands trouveront leur bonheur.
L’Île de Tulipatan et Les deux aveugles
Du 31 décembre au 4 janvier
On en parle...
© DR
•
Lu dans le quotidien Le Monde, sous la plume de
Renaud Machart à propos de La Navarraise :
« On reviendra de Saint-Étienne ravi d’avoir entendu
(avouons-le, pour la première fois sur scène)
La Navarraise et retrouvé un Orchestre Symphonique
Saint-Étienne Loire en excellente forme (infiniment
meilleure que celle, par exemple, du Théâtre de
la Monnaie de Bruxelles, alors que la formation
stéphanoise n’est pas permanente). »
LA PHOTO
En novembre et décembre, des musiciens
de l’OSSEL vont à la rencontre des enfants
des crèches municipales de Saint-Étienne.
180
3 QUESTIONS À...
C’est le nombre moyen de visites
uniques par jour sur notre site internet
www.operatheatredesaintetienne.fr.
Sébastien Giebler,
hautbois solo de l’OSSEL
Quel est votre parcours musical
Mes parents, non musiciens, m’ont toujours encouragé,
d’abord pour le piano puis pour le hautbois. à 15
ans, j’ai quitté la maison pour apprendre le métier
de musicien. En 1998, je finissais mes études au
Conservatoire Supérieur de Lyon et j’ai intégré l’orchestre
de Saint-étienne.
Quel est le rôle du hautbois dans l’orchestre
C’est un rôle central, déjà par sa position. Et puis c’est
lui qui donne le « la » qui permet à tous (musiciens et
public) d’entrer dans le monde de la musique...
C’est aussi un rôle délicat car c’est souvent lui qui règle
avec ses collègues le timbre et la justesse de l’harmonie
au moment des répétitions.
Parlez-nous du roseau...
C’est capital pour le son ! Je fabrique moi-même
mes anches et j’achète le roseau au kilo dans le Var
(mondialement réputé pour cela). J’ai également chez
moi une goutteuse, une machine à tailler, une à gratter,
il faut ensuite monter les anches... Pour finalement
terminer en grattant l’anche à la pause des répétitions
pendant que mes collègues se détendent... Mais le son
mérite cela !
BRÈVE
• L’Opéra Théâtre est heureux de compter la fondation
Raze comme nouveau partenaire.
Grâce à l’acquisition de matériel, cette collaboration
permettra aux malvoyants et aux aveugles
d’assister dans des conditions idéales à certaines
représentations de l’Opéra Théâtre !
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lyrique
//saison 11/12//
L’ÎLe de TuLipaTan /
Les deux aveugLes
Offenbach
samedi 31 décembre / 20h
dimanche 1 er janvier / 15h
mardi 3 janvier / 20h
Renseignements / Réservations
04 77 47 83 40
www.operatheatredesaintetienne.fr

Opéra Théâtre de Saint-étienne
Jardin des Plantes – BP 237
42013 Saint-étienne cedex 2
www.operatheatredesaintetienne.fr
Locations / réservations
du lundi au vendredi de 12h à 19h
04 77 47 83 40
operatheatre.billetterie@saint-etienne.fr
Conception graphique : www.breakfast-included.com
Réalisation : Opéra Théâtre de Saint-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385