Euro Disney S.C.A. Assemblée Générale Mixte du 17 mars 2010 ...

Euro Disney S.C.A. Assemblée Générale Mixte - 17 mars 2010
Elle rend la situation complexe par le manque de visibilité qu’elle crée. En cette période, nous
poursuivons notre stratégie, et nous nous adaptons.
Nous voyons déjà des signes positifs, comme la stabilité des dépenses par visiteur dans nos parcs
pour le premier trimestre 2010, et leur progression dans les hôtels. Toutefois, nous restons vigilants
compte tenu de l’environnement économique.
L’an dernier, la réduction massive des dépenses des consommateurs, nous a amené à privilégier la
proximité. Mon objectif principal était de rester une destination de choix pour les Européens, (et de
préférence le meilleur des choix), malgré la crise. Sans cela, nous aurions eu une baisse de
fréquentation avec la baisse du chiffre d’affaires qui en résulte.
Mais plus préjudiciable encore, nous aurions perdu le «réflexe Disneyland ® Paris», témoignage de la
confiance que le public nous porte.
Cette confiance, nous l’avons maintenue, nous sommes toujours « présents » dans l’esprit des
Européens. Nous devons rester « visibles », avec une politique de prix adaptée, sinon les
consommateurs iront ailleurs, parce que toutes les destinations proposent des prix cassés.
2010, malgré une économie encore fragile, voit le moral des ménages se stabiliser. Nous voyons là
l’opportunité d’adapter encore notre offre, en ajoutant à notre expertise commerciale, l’expérience que
nous avons tirée de ces 18 mois de crise économique pour mieux cibler les attentes des
consommateurs sur chaque marché.
Notre réactivité et notre capacité d’adaptation aux changements de comportements de notre clientèle
européenne, ont encore renforcé notre aptitude à faire les choix les plus pertinents.
La difficulté, c’est que c’est la deuxième année de crise pour nos consommateurs aussi. Cette année,
ils sont encore plus prudents. Un exemple : l'an dernier, les Européens continuaient à partir en
vacances, même plusieurs fois, mais en choisissant des alternatives moins chères. Cette année, ils
ont tendance à réduire le nombre de vacances qu’ils prennent.
Nous avons vraiment commencé à ressentir l’intensification de cette tendance au second semestre
2009, et j’anticipe donc un décalage qui pourrait nous faire ressentir les effets de la crise jusque
tardivement cette année.
Votre Directeur Financier, Greg Richart, va maintenant revenir sur l’explication détaillée de notre
performance sur 2009, avant que je vous expose nos grands enjeux pour l’année qui vient.
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Allocution de Philippe Gas 2/7