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La traduction vers l'arabe - Transeuropéennes

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evues chiitesde bonne tenue intellectuelle qui contribuent à initier les lecteurs arabes aux<br />

grands débats politiques, intellectuels et théologiques qui animent la société iranienne.<br />

- Le peu d’intérêt accordé à l’Espagnol, l’Allemand, le Russe et aux langues de<br />

l’extrême-Orient : le corpus montre aussi la faible présence des autres langues<br />

européennes comme l’Allemand (112 titres) ; l’Espagnol (63 titres) ; le Russe (35 titres) ou<br />

l’Italien (24 titres). De même qu’il faut signaler le peu d’intérêt porté aux travaux de sciences<br />

sociales et humaines publiés en Turc, à l’exception des textes d’un penseur mystique comme<br />

Nawrassi, dont les <strong>traduction</strong>s arabes sont réalisées par les adeptes turcs de sa voie. C’est le<br />

cas aussi des travaux en hébreu qui, pour des raisons politiques, sont ignorés par les<br />

traducteurs arabes à l’exception de ceux traduits et publiés par des éditeurs palestiniens tels<br />

que le Centre d’études de la société arabe en Israël (Jérusalem) ou le Centre palestinien des<br />

études israéliennes (Madar) à Ramallah. Il faut signaler aussi les quelques rares textes de<br />

philosophie et de théologie traduits de l’ancien hébreu qui font partie du patrimoine andalou,<br />

et dont la <strong>traduction</strong> est assurée le plus souvent par des chercheurs marocains ou tunisiens.<br />

Quant à la <strong>traduction</strong> arabe des textes chinois ou japonais, on constate qu’elle est<br />

totalement absente des préoccupations des traducteurs arabes.<br />

- L’absence de <strong>traduction</strong>s arabes à partir des langues anciennes : Si on excepte<br />

quelques <strong>traduction</strong>s de l’hébreu médiéval, on peut considérer que la <strong>traduction</strong> des textes<br />

anciens (du syriaque, de l’araméen, du grec ou du latin) ne figure pas parmi les priorités des<br />

traducteurs arabes. Et quand bien même il y aurait des travaux dans ce sens réalisés par<br />

quelques uni<strong>vers</strong>itaires arabes, il serait difficile de les voir édités, compte-tenu de l’état<br />

d’indigence des éditions uni<strong>vers</strong>itaires dans le monde arabe. De même que ces textes ne<br />

pourraient pas retenir l’attention des éditeurs commerciaux à cause de leur caractère<br />

spécialisé qui les destine à des cercles restreints de lecteurs initiés.<br />

Pays<br />

Tableau 5 : répartition par langue d’origine et pays de publication<br />

de<br />

l’anglais<br />

du<br />

français<br />

du<br />

persan<br />

de<br />

l’espagnol<br />

de<br />

l’allemand<br />

du<br />

russe<br />

des<br />

autres<br />

langues<br />

Liban 317 214 103 2 24 4 20 684<br />

Egypte 318 85 11 22 8 3 24 471<br />

Syrie 181 129 14 3 13 21 11 372<br />

Maghreb 101 413 29 19 2 19 583<br />

Pays du<br />

Golfe<br />

Autres<br />

pays et<br />

régions<br />

253 15 4 11 3 8 293<br />

128 38 30 3 37 2 28 267<br />

Total<br />

© Transeuropéennes, Paris & Fondation du Roi Abdul Aziz, Casablanca - 2010<br />

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