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Aimez-vous RAvel ? - Opéra Théâtre de Saint-Etienne

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Saison 11/12//<br />

<strong>Aimez</strong>-<strong>vous</strong> Ravel <br />

Orchestre Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire


établissement <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien<br />

du Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication ( Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles ),<br />

du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />

L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble <strong>de</strong> ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité


Bientôt à l’Opéra Théâtre...<br />

croq’Chœur<br />

Chœurs du sud<br />

Soleil et passion accompagneront ce voyage vers<br />

le Sud, avec une première escale dans la Provence<br />

chantée par Mistral et Gounod.<br />

Croq’Chœur : la pause musicale <strong>de</strong> midi !<br />

Direction Laurent Touche<br />

Piano Florent Mathevet<br />

Bourse du Travail<br />

Mercredi 18 avril : 12h30<br />

Auditorium Groupe Casino<br />

Mardi 24 avril : 12h30<br />

Tarifs : 5 € et 3 €<br />

théâtre<br />

9+<br />

alphonse Wajdi Mouawad<br />

Alphonse a disparu. Pendant que sa famille cherche<br />

désespérément cet enfant <strong>de</strong> 14 ans, celui-ci marche<br />

le long d’un chemin <strong>de</strong> campagne et fait face à la<br />

plus gran<strong>de</strong> expérience <strong>de</strong> sa jeune vie : l’invisible.<br />

Même si rien ni personne ne l’avait préparé à<br />

une telle rencontre, voilà que surgissent en lui, à<br />

travers les forces <strong>de</strong> la nuit, <strong>de</strong>s personnages réels<br />

et imaginaires peuplant les coulisses du rêve et <strong>de</strong><br />

l’amour. Alphonse est la porte d’entrée d’un univers<br />

littéraire insondable, où les vertiges <strong>de</strong> l’écriture<br />

sont éblouissants. Grâce à une mise en scène juste<br />

et inventive, l’écriture directe, sans fioritures <strong>de</strong><br />

Mouawad trouve un formidable écho.<br />

Texte Wajdi Mouawad<br />

Conception et jeu Corinne Méric<br />

Théâtre Copeau<br />

Mardi 24 avril : 20h<br />

Mercredi 25 avril : 15h<br />

Tarif : 11 € (et tarifs réduits)<br />

En famille, à partir <strong>de</strong> 9 ans<br />

musique<br />

Alexandre Tharaud / Jean-Guihen Queyras<br />

Pour cette soirée, <strong>de</strong>ux complices <strong>vous</strong> invitent à<br />

partager leur trésor. En effet, au fil <strong>de</strong>s années, le<br />

pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-<br />

Guihen Queyras ont amassé <strong>de</strong>s richesses musicales<br />

inestimables, parcourant à la scène et en studio <strong>de</strong>s<br />

siècles <strong>de</strong> répertoire qu’ils ont apprivoisés ensemble<br />

pour en donner <strong>de</strong>s lectures uniques.<br />

Marin Marais Suite en ré mineur<br />

Jean-Sébastien Bach Sonate n°2 en ré majeur<br />

Igor Stravinski Suite Italienne<br />

César Franck Sonate<br />

Piano Alexandre Tharaud<br />

Violoncelle Jean-Guihen Queyras<br />

Grand Théâtre Massenet<br />

Jeudi 26 avril : 20h<br />

Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 21 € (et tarifs réduits)<br />

musique<br />

Par-<strong>de</strong>là Bach Nicolas Dautricourt<br />

Après avoir enchanté le public stéphanois la saison<br />

<strong>de</strong>rnière en compagnie <strong>de</strong> l’orchestre et <strong>de</strong> Laurent<br />

Campellone, le violoniste Nicolas Dautricourt répond<br />

à l’invitation <strong>de</strong> l’Opéra Théâtre et expose son<br />

nouveau projet en six récitals (trois cette saison et<br />

trois la prochaine). Vaste état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> la musique<br />

pour violon seul, Par-<strong>de</strong>là Bach crée un pont entre<br />

<strong>de</strong>ux monuments <strong>de</strong> la littérature pour violon seul :<br />

les 6 sonates et partitas <strong>de</strong> Bach et les 6 sonates<br />

d’Ysaÿe. Entre les <strong>de</strong>ux le musicien nous invite à<br />

découvrir <strong>de</strong>s pages mo<strong>de</strong>rnes et contemporaines<br />

écrites pour son instrument.<br />

Violon Nicolas Dautricourt<br />

Grand Théâtre Massenet<br />

Chapitre 1 : Mercredi 2 mai : 20h<br />

Chapitre 2 : Jeudi 10 mai : 20h<br />

Chapitre 3 : Mardi 15 mai : 20h<br />

Tarifs : <strong>de</strong> 10 € à 21€ (et tarifs réduits)<br />

1


EN PRÉPARATION<br />

L’Opéra Théâtre, côté coulisseS<br />

avril<br />

11 e édition du Festival Piano Passion - Variations<br />

et Transcriptions - du 22 au 29 mai<br />

Construite sur l’idée du jeu, dans tous les sens du<br />

terme, cette 11 e édition <strong>de</strong> Piano Passion propose<br />

à tous les amateurs <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> piano <strong>de</strong>s<br />

récitals et une gran<strong>de</strong> soirée <strong>de</strong> concertos. Au<br />

programme le jeu <strong>de</strong> la virtuosité qui explose à<br />

chaque instant et se met au service d’une musicalité<br />

sans faille, le jeu auquel se prêtent les compositeurs<br />

également et qui consiste à prendre un thème qui<br />

leur plaît et à le transformer en le transcrivant ou<br />

en le déclinant en d’infinies variations. Pour servir<br />

ce thème haut en couleur : Alexandre Tharaud,<br />

Alain Planès, Andreas Staier, et bien d’autres encore<br />

se sont donné ren<strong>de</strong>z-<strong>vous</strong> pour "jouer" à l’Opéra<br />

Théâtre ! Pour le plus grand plaisir <strong>de</strong> tous !<br />

On en parle...<br />

•<br />

Sous la plume <strong>de</strong> Gérard Ferrand sur le site internet<br />

odb-opera.com le 12 mars <strong>de</strong>rnier, au sujet <strong>de</strong> The<br />

Rake’s Progress :<br />

« La distribution réunie est <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité […]<br />

Il faut souligner la très belle prestation du Chœur<br />

Lyrique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire qui s’acquitte à la<br />

perfection du travail scénique que lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

le metteur en scène. »<br />

LA PHOTO<br />

The Rake’s Progress <strong>de</strong> Stravinski, joué du 2 au 6<br />

mars 2012.<br />

© Cyrille Cauvet<br />

2 QUESTIONS À...<br />

Éric Bruyère, maintenance <strong>de</strong>s<br />

services intérieurs<br />

Pourriez-<strong>vous</strong> nous parler <strong>de</strong> votre parcours <br />

Eh bien, je suis entré à l’Opéra Théâtre en 2006, après<br />

avoir travaillé, au sein <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne,<br />

comme cuisinier puis à la réception du service du<br />

protocole du Maire. à l’époque, je ne connaissais pas<br />

trop l’opéra et du coup la première année, je les ai tous<br />

vus !<br />

En quoi consiste votre métier <br />

Je m’occupe principalement <strong>de</strong> la maintenance<br />

du bâtiment ; <strong>de</strong>s petits travaux <strong>de</strong> bricolage<br />

(rafraîchissement <strong>de</strong>s peintures, changement <strong>de</strong>s<br />

serrures...), <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong>s salles lors <strong>de</strong>s<br />

réceptions ou <strong>de</strong>s conférences par exemple. Mais il<br />

m’arrive aussi <strong>de</strong> transporter du matériel (décors,<br />

accessoires...) <strong>de</strong> nos productions lyriques. J’ai ainsi pu<br />

voyager à Toulon, Monaco, mais aussi Madrid.<br />

Mais ce que j’aime avant tout, c’est le contact que je<br />

peux avoir avec tout le personnel <strong>de</strong> la maison !<br />

BRÈVEs<br />

• Entracte & Mi-temps : 1 match + 1 spectacle : 20 €<br />

Deux idées <strong>de</strong> sorties originales pour varier les<br />

plaisirs ! Pour la <strong>de</strong>uxième saison, à <strong>Saint</strong>-étienne,<br />

l’Opéra Théâtre et l’ASSE s’associent pour proposer<br />

au public stéphanois <strong>de</strong>s idées <strong>de</strong> sorties originales !<br />

Renseignez-<strong>vous</strong> à la billetterie !<br />

• Tous à l’Opéra le samedi 12 mai, à partir <strong>de</strong> 14h !<br />

Cette année encore, l’Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne<br />

participe à l’opération nationale « Tous à l’Opéra ! »,<br />

une journée portes ouvertes pour découvrir, seul,<br />

avec <strong>de</strong>s amis ou en famille, l’envers du décor...<br />

Au programme un panel d’activités gratuites pour<br />

vivre <strong>de</strong>s expériences uniques !<br />

2


<strong>Aimez</strong>-<strong>vous</strong><br />

Ravel <br />

Orchestre Symphonique<br />

<strong>Saint</strong>-Étienne Loire<br />

Piano Philippe Cassard<br />

Direction et présentation Laurent Campellone<br />

Maurice Ravel Ma mère l’Oye, Cinq pièces enfantines (version pour<br />

piano à 2 mains, à 4 mains et version pour orchestre)<br />

Jeudi 5 avril 2012 : 20h<br />

Grand Théâtre Massenet<br />

Durée : 1h20 sans entracte<br />

Laurent Latona, élève en perfectionnement du CRR dans la classe <strong>de</strong> Roland Meillier<br />

rejoindra Philippe Cassard pour la version à 4 mains.<br />

3


introduction<br />

au concert<br />

Maurice Ravel (1875-1937)<br />

Maurice Ravel est l’un <strong>de</strong>s compositeurs français les plus influents du début<br />

du xx e siècle. Son inspiration puise aux rythmes andalous dans le Boléro (1928),<br />

emprunte au jazz avec le Concerto pour la main gauche (1931) et mêle les<br />

sonorités jazz et ragtime aux couleurs <strong>de</strong> la musique Renaissance dans<br />

L’Enfant et les Sortilèges (1925), un opéra sur un livret <strong>de</strong> Colette.<br />

Ma Mère l’Oye<br />

I - Pavane <strong>de</strong> la Belle au bois dormant (Lent - Allegro - Mouvement <strong>de</strong> Valse<br />

modéré)<br />

II - Petit Poucet (Très modéré)<br />

III - Lai<strong>de</strong>ronnette, Impératrice <strong>de</strong>s Pago<strong>de</strong>s (Mouvement <strong>de</strong> marche)<br />

IV - Les Entretiens <strong>de</strong> la Belle et <strong>de</strong> la Bête (Mouvement <strong>de</strong> Valse très modéré)<br />

V - Le Jardin féerique (Lent et grave)<br />

Durée : 15 minutes environ<br />

4<br />

En 1908, Ravel commence la composition <strong>de</strong> Ma mère l’Oye, cinq pièces<br />

enfantines pour piano à quatre mains qu’il <strong>de</strong>stine à <strong>de</strong>ux enfants, Jean et<br />

Mimie Go<strong>de</strong>bski. L’œuvre, créée le 20 avril 1910, Salle Gaveau à Paris, par<br />

Jeanne Leleu et Geneviève Durony, est bien accueillie par la critique : les<br />

morceaux semblent à Pierre Lalo « plus souples, plus détendus, plus aisés, moins<br />

guindés, moins pincés que ne sont d’ordinaire les ouvrages <strong>de</strong> ce jeune auteur ».<br />

Proche <strong>de</strong> l’univers féérique du Children’s Corner <strong>de</strong> Debussy (1908) et <strong>de</strong>s<br />

Scènes d’enfants <strong>de</strong> Schumann (1838), Ravel évoque, quant à lui, le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

contes et <strong>de</strong>s rêves <strong>de</strong> l’enfance en s’inspirant <strong>de</strong>s Contes <strong>de</strong> ma mère l’Oye <strong>de</strong><br />

Charles Perrault, du Serpentin vert <strong>de</strong> la Comtesse d’Aulnoy et <strong>de</strong> La Belle et la<br />

Bête <strong>de</strong> Madame Leprince <strong>de</strong> Beaumont.<br />

L’œuvre originale est arrangée dès 1910 pour piano à <strong>de</strong>ux mains par Jacques<br />

Charlot, un ami du compositeur qui sera, quelques années plus tard, le<br />

dédicataire du premier mouvement du Tombeau <strong>de</strong> Couperin.<br />

L’année suivante, Ravel réalise lui-même une version orchestrale, suivant<br />

exactement les formes et la succession <strong>de</strong> la version piano. Elle se compose d’un<br />

premier morceau très court, la danse noble et lente <strong>de</strong> la Pavane <strong>de</strong> la Belle<br />

au bois dormant. D’un caractère très doux, elle laisse place aux solistes : <strong>de</strong>ux<br />

thèmes joués par la flûte accompagnés <strong>de</strong> pizzicati, l’un medium et déjà aérien,


l’autre plus aigu, intrigant et féérique auquel succè<strong>de</strong> une troisième phrase <strong>de</strong><br />

la clarinette avant le retour <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers thèmes à la flûte puis au violon.<br />

La secon<strong>de</strong> pièce, Petit Poucet, très modérée, est plus mélancolique dans un<br />

mouvement continu <strong>de</strong> croches, dans lequel certains reconnaissent les pas du<br />

garçonnet.<br />

Vient ensuite, dans un mouvement <strong>de</strong> marche en trois parties Lai<strong>de</strong>ronnette,<br />

Impératrice <strong>de</strong>s Pago<strong>de</strong>s. Une première aux rythmes rapi<strong>de</strong>s et aux couleurs<br />

orientales naturellement transcrite aux flûtes, hautbois et cor anglais est<br />

ponctuée par le célesta, le xylophone et les cymbales. La <strong>de</strong>uxième partie,<br />

plus lente et plus grave, débute par l’entrée solennelle du cor, soulignée elle<br />

aussi par les percussions, le tam tam et le jeu <strong>de</strong> timbre avant le retour du<br />

mouvement vif.<br />

Avec le quatrième morceau, Les Entretiens <strong>de</strong> la Belle et <strong>de</strong> la Bête, nous<br />

entendons, dans un mouvement <strong>de</strong> valse modéré, successivement les <strong>de</strong>ux<br />

personnages, le thème <strong>de</strong> La Belle à la clarinette, doux, mélancolique et<br />

dansant, auquel répond celui <strong>de</strong> La Bête, une courte phrase <strong>de</strong>scendante<br />

au contrebasson, grave et sombre ponctuée par les clarinettes et bassons.<br />

Le thème <strong>de</strong> La Belle revient à la flûte puis au hautbois, enfin à la clarinette<br />

mais accompagné cette fois du contrebasson, superposant le tendre à<br />

l’inquiétant dans un crescendo. Après un bref silence le glissando <strong>de</strong> la harpe<br />

vers l’aigu indique que l’enchantement a pris fin : La Bête est <strong>de</strong>venue un prince.<br />

Enfin Le Jardin féerique, lent et grave, referme l’œuvre dans un mouvement<br />

ample <strong>de</strong> cor<strong>de</strong>s tel un nuage en suspens d’où semble s’envoler un thème aux<br />

flûte et violon. L’ensemble s’achemine vers un crescendo final en apothéose pour<br />

une fin étincelante soutenue par les cymbales, triangle, célesta, timbales<br />

et jeu <strong>de</strong> timbre.<br />

En 1911, face à l’enthousiasme général, le directeur du Théâtre <strong>de</strong>s Arts, Jacques<br />

Rouché, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au compositeur d’en faire un ballet bien que l’œuvre n’aspire<br />

en rien à la chorégraphie ou à la scène. Ma mère l’Oye s’enrichit alors d’épiso<strong>de</strong>s<br />

supplémentaires en étant précédée d’un prélu<strong>de</strong> et d’une Danse du rouet, puis<br />

d’interlu<strong>de</strong>s pour relier les scènes. L’ordre <strong>de</strong>s pièces, <strong>de</strong>venues tableaux, est<br />

également modifié sans que cela n’affecte en rien la musique originale. Le ballet<br />

est créé le 21 janvier 1912. Le compositeur est encensé par la critique : Léon<br />

Vallas constate que Ravel a donné avec Ma mère l’Oye la mesure « <strong>de</strong> son génie<br />

délicat minutieux et joliment puéril » et Charles Koechlin apprécie une œuvre<br />

« d’allure si mo<strong>de</strong>ste, <strong>de</strong> dimensions si restreintes, et aussi pleine d’art exquis<br />

et précieux ».<br />

Pauline Ritaine-Chabrol<br />

Pauline Ritaine-Chabrol prépare une thèse <strong>de</strong> doctorat en musicologie (Paul Dukas et la<br />

question <strong>de</strong> l’opéra) à l’Université Jean Monnet <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne sous la direction <strong>de</strong> Denis<br />

Herlin et Jean-Christophe Branger. Elle a publié un article sur Les Motifs <strong>de</strong> rappel dans<br />

Ariane et Barbe-Bleue <strong>de</strong> Paul Dukas (Revue musicale <strong>de</strong> Suisse Roman<strong>de</strong>) et L’Humour<br />

dans L’Apprenti sorcier <strong>de</strong> Paul Dukas (Humoresque).<br />

5


BIOGRAPHIE<br />

Philippe Cassard<br />

piano<br />

Premiers Prix <strong>de</strong> piano et <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre au<br />

CNSMD <strong>de</strong> Paris, il approfondit ses connaissances<br />

pendant <strong>de</strong>ux ans à la Hochschule für Musik <strong>de</strong><br />

Vienne. Il y reçoit les conseils du légendaire Nikita<br />

Magaloff.<br />

Lauréat du Concours Clara Haskil en 1985, 1 er Prix<br />

du Concours International <strong>de</strong> Dublin en 1988, il est<br />

invité par les principaux orchestres britanniques et<br />

français sous la direction <strong>de</strong> grands chefs.<br />

À partir <strong>de</strong> 1993, il présente l’œuvre intégrale pour<br />

piano <strong>de</strong> Debussy en 4 récitals répartis sur une<br />

journée, notamment à Londres, Marseille, Besançon,<br />

Tokyo, Sidney, Paris, Singapour, Vancouver et Dublin,<br />

rencontrant à chaque fois un immense succès.<br />

Chambriste et accompagnateur <strong>de</strong> chanteurs<br />

recherché, il a pour partenaires Christa Ludwig,<br />

Donna Brown, Wolfgang Holzmair, Raphaël Oleg,<br />

Laurent Korcia, David Grimal, Anne Gastinel,<br />

Xavier Phillips, les Quatuors Chilingirian et Ysaÿe,<br />

les comédiens Philippe Torreton, Roland Bertin,<br />

Françoise Fabian…<br />

© Vincent Catala<br />

Ses enregistrements consacrés à Schubert, Schumann<br />

et Debussy sont unanimement accueillis : Editor’s<br />

Choice <strong>de</strong> Grammophone, ƒƒƒƒ <strong>de</strong> Télérama, 10 <strong>de</strong><br />

Classica, Joker <strong>de</strong> Crescendo...<br />

Philippe Cassard présente « Notes du traducteur » sur<br />

France Musique <strong>de</strong>puis 2005 (Prix SCAM <strong>de</strong> la<br />

meilleure oeuvre sonore 2007). Il a fondé les Estivales<br />

<strong>de</strong> Gerberoy en 1997 et a été directeur artistique <strong>de</strong>s<br />

Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2007).<br />

En 1998, Philippe Cassard a été décoré <strong>de</strong> l’Ordre<br />

National du Mérite. Il a écrit un essai Schubert, petit<br />

lexique amoureux, paru aux éditions Actes Sud.<br />

6


BIOGRAPHIE<br />

Laurent<br />

campellone<br />

direction musicale<br />

Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> violon, <strong>de</strong> tuba, <strong>de</strong> percussions<br />

et <strong>de</strong> chant, Laurent Campellone, par ailleurs diplômé<br />

<strong>de</strong> philosophie, étudie la direction d’orchestre au<br />

Conservatoire Frédéric Chopin <strong>de</strong> Paris. À 23 ans,<br />

il <strong>de</strong>vient assistant du Directeur musical <strong>de</strong> l’Opéra<br />

<strong>de</strong> Toulon puis complète sa formation auprès<br />

<strong>de</strong> Christoph Eschenbach. En 2001, il remporte<br />

à l’unanimité le Premier Prix du 8 ème Concours<br />

international <strong>de</strong>s jeunes chefs d’orchestre <strong>de</strong> la<br />

Communauté Européenne à Spoleto (Italie), en<br />

association avec l’Académie <strong>Saint</strong>e-Cécile et l’Opéra<br />

<strong>de</strong> Rome.<br />

Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger<br />

près <strong>de</strong> 250 œuvres symphoniques et plus <strong>de</strong> 50<br />

partitions lyriques, parmi lesquelles La Gioconda,<br />

Carmen, Turandot (Deutsche Oper <strong>de</strong> Berlin), Les<br />

Troyens (Opéra <strong>de</strong> Manaus), Les Pêcheurs <strong>de</strong> perles et<br />

Faust (Opéra <strong>de</strong> Madison, USA), Lakmé, La Traviata,<br />

La Damnation <strong>de</strong> Faust (Opéra national <strong>de</strong> Bulgarie),<br />

Les Contes d’Hoffmann (Bolchoï), L’enfance du<br />

Christ <strong>de</strong> Berlioz, La Périchole (Opéra <strong>de</strong> Marseille),<br />

Don Pasquale, Lucia di Lammermoor, Cleopatra <strong>de</strong><br />

Cimarosa (Spoleto), Les Mamelles <strong>de</strong> Tirésias et La<br />

Voix humaine à l’Opéra <strong>de</strong> Toulon, L’Étoile à l’Opéra<br />

<strong>de</strong> Nantes et à l’Opéra d’Angers, Il Barbiere di Siviglia<br />

à l’Opéra national <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, La Cenerentola à<br />

l’Opéra <strong>de</strong> Bogotá...<br />

En 2004, Laurent Campellone est nommé Directeur<br />

musical <strong>de</strong> l’Opéra Théâtre et <strong>de</strong> l’Orchestre<br />

symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne Loire, où il a lancé une<br />

politique <strong>de</strong> redécouverte du répertoire lyrique<br />

français du xix e siècle, dirigeant à ce titre <strong>de</strong>s œuvres<br />

rares <strong>de</strong> Massenet (Sapho, Le Jongleur <strong>de</strong> Notre-Dame,<br />

© JA Raveyre<br />

Ariane, Le Mage...), <strong>de</strong> Gounod (La Reine <strong>de</strong> Saba,<br />

Polyeucte), <strong>de</strong> Lalo (Le Roi d’Ys)...<br />

Ses lectures du grand répertoire sont très remarquées<br />

et saluées par la presse internationale, notamment<br />

Rigoletto, Norma, Samson et Dalila, Tosca, Die<br />

Walküre, Der Fliegen<strong>de</strong> Höllan<strong>de</strong>r, Roméo et Juliette,<br />

Carmen, L’Elisir d’amore, ou Faust…<br />

Régulièrement invité par les plus gran<strong>de</strong>s maisons<br />

lyriques internationales, Laurent Campellone se<br />

produit également à la tête d’orchestres prestigieux :<br />

l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio bavaroise, l’Orchestre national<br />

du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre<br />

Philharmonique <strong>de</strong> Dublin, l’Orchestre National<br />

du Capitole <strong>de</strong> Toulouse, l’Orchestre National <strong>de</strong>s<br />

Pays-<strong>de</strong>-la-Loire, l’Orchestre <strong>de</strong> l’Opéra National <strong>de</strong><br />

Nancy, l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Nice... et est<br />

régulièrement l’invité <strong>de</strong> festivals prestigieux en<br />

France, dont le Festival <strong>de</strong> La Chaise-Dieu, le Festival<br />

Berlioz...<br />

Depuis septembre 2009, il est Chef principal invité<br />

<strong>de</strong> l’Opéra national <strong>de</strong> Sofia. Il y dirigera cette saison<br />

<strong>de</strong>ux nouvelles productions (La Traviata et Carmen)<br />

ainsi que plusieurs reprises (Lakmé, Don Quichotte,<br />

Turandot...).<br />

En janvier 2012, il est nommé chevalier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s<br />

Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />

7


BIOGRAPHIE<br />

L’Orchestre<br />

Symphonique<br />

<strong>Saint</strong>-Étienne loire<br />

© DR<br />

Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique <strong>Saint</strong>-Étienne<br />

Loire (OSSEL) a su s’élever au rang <strong>de</strong>s grands<br />

orchestres français.<br />

La critique, toujours attentive aux évolutions <strong>de</strong>s<br />

institutions musicales, salue <strong>de</strong> façon enthousiaste<br />

cette phalange, considérant désormais que la Ville <strong>de</strong><br />

<strong>Saint</strong>-Étienne possè<strong>de</strong> un très bel instrument, capable<br />

<strong>de</strong> servir tant les gran<strong>de</strong>s œuvres du répertoire que la<br />

création contemporaine.<br />

En 2004 Laurent Campellone <strong>de</strong>vient Directeur<br />

musical <strong>de</strong> l’orchestre et instaure une véritable<br />

complicité avec ses musiciens ; il entreprend un<br />

travail en profon<strong>de</strong>ur sur la qualité artistique <strong>de</strong> cet<br />

ensemble, permettant d’engager l’OSSEL dans une<br />

nouvelle phase <strong>de</strong> développement.<br />

À <strong>Saint</strong>-Étienne et dans la Loire, l’OSSEL est un acteur<br />

culturel incontournable qui accomplit une mission<br />

essentielle d’éducation et <strong>de</strong> diffusion du répertoire<br />

symphonique et lyrique.<br />

Sur le plan régional, l’OSSEL va à la rencontre <strong>de</strong> tous<br />

les publics au travers d’actions <strong>de</strong> médiation<br />

ou <strong>de</strong> la participation à <strong>de</strong>s festivals (Festival Berlioz,<br />

Festival <strong>de</strong> La Chaise-Dieu...). Sur le plan national<br />

enfin, l’OSSEL a su acquérir une soli<strong>de</strong> réputation,<br />

en particulier dans le répertoire romantique français.<br />

En septembre 2010, le Conseil général <strong>de</strong> la Loire<br />

confirme son attachement à l’Orchestre en signant<br />

avec la Ville <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne une convention visant<br />

notamment à développer l’action artistique et<br />

pédagogique sur l’ensemble du département.<br />

8


Distribution<br />

orchestre symphonique saint-étienne loire<br />

VIOLONS I<br />

violoncelles<br />

contrebasson<br />

Françoise Chignec, soliste<br />

élisabeth Gaudard<br />

Tigran Toumanian<br />

Isabelle Reynaud<br />

Virginie Fioriti<br />

Florence Veniant<br />

Agnès Pereira<br />

Aurélie Fiorentino<br />

Murielle Charbonnier<br />

Laure Philippoteaux<br />

VIOLONS II<br />

François Vuilleumier, soliste<br />

Alain Meunier<br />

Solange Becqueriaux<br />

Marie-Noëlle Villard<br />

Christophe Gerboud<br />

Françoise Guiriec<br />

Béatrice Meunier<br />

Jens Rossbach<br />

altos<br />

Vincent Dormieu, soliste<br />

Anne Perreau<br />

Marc Rousselet<br />

Geneviève Rigot<br />

Fabienne Grosset<br />

Sophie Od<strong>de</strong><br />

Florence Auclin, soliste<br />

Ludovic Le Touzé<br />

Romain Hugon<br />

Louis Bonnard<br />

Clémence Ralincourt<br />

contrebasses<br />

Jérôme Bertrand, soliste<br />

Dominique Rochet<br />

Marie Rossbach<br />

Maxime Bertrand<br />

FLûTES<br />

Valérie Lewandowski, soliste<br />

Gilles Bauer<br />

HAUTBOIS<br />

Bastien Nouri, soliste<br />

Mylène Coimbra<br />

CLARINETTES<br />

Bernard Gaviot-Blanc, soliste<br />

André Guillaume<br />

BASSONS<br />

Pierre-Michel Rivoire, soliste<br />

Charles Villard<br />

Marion Lefort, soliste<br />

CORS<br />

Frédéric Hechler, soliste<br />

Serge Badol<br />

TIMBALIER<br />

Philippe Boisson, soliste<br />

PERCUSSIONNISTES<br />

Nicolas Allemand, soliste<br />

François-Xavier Plancqueel<br />

Patrick Gagne<br />

HARPE<br />

Marie-Domitille Murez, soliste<br />

célesta<br />

Cyril Goujon, soliste


Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-étienne<br />

Jardin <strong>de</strong>s Plantes – BP 237<br />

42013 <strong>Saint</strong>-étienne ce<strong>de</strong>x 2<br />

www.operatheatre<strong>de</strong>saintetienne.fr<br />

Locations / réservations<br />

du lundi au vendredi <strong>de</strong> 12h à 19h<br />

04 77 47 83 40<br />

operatheatre.billetterie@saint-etienne.fr<br />

Conception graphique : www.breakfast-inclu<strong>de</strong>d.com<br />

Réalisation : Opéra Théâtre <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385

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