trams-trains de Doulon - Techniques et Chantiers

Présentation de l’état d’avancement
vendredi 10 juillet 2009 - gare de Doulon à Nantes
Dossier de presse
Contact presse : Laurence Guimard - 02 28 20 60 61 – laurence.guimard@paysdelaloire.fr

Présentation de l’état d’avancement de la réouverture
de la ligne Nantes - Châteaubriant et visite de chantier de l’atelier de maintenance
à la Gare Doulon de Nantes en présence de :
Bernard HAGELSTEEN
Préfet de la région
Pays de la Loire,
Préfet de la Loire-Atlantique
Patrick MARESCHAL
Président du Conseil général
de Loire-Atlantique
Serge MICHEL
Directeur régional
de RFF
Jacques AUXIETTE
Président du Conseil régional
des Pays de la Loire
Jean-Marc AYRAULT
Député-Maire de Nantes
Président de Nantes Métropole
Xavier COHADON
Directeur régional
de la SNCF
Sommaire :
• Communiqué de synthèse
• La carte
• Le tram-train, l’atelier de maintenance et les dessertes
• Fiches des partenaires
Annexe :
• Le Journal n°5 - avril 2009
Pour en savoir plus :
www.reouverture-nantes-chateaubriant.fr
Contact presse : Laurence Guimard - 02 28 20 60 61 – 06 83 50 10 83 - laurence.guimard@paysdelaloire.fr

Communiqué de presse
Nantes, le 10 juillet 2009
Réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant : c’est parti !
L’adoption de la convention de financement signe le lancement des travaux
Les étapes en bref …
• Décembre 1877 : ouverture
de la ligne
• 31 mai 1980 : fermeture de
la ligne aux voyageurs
(maintien du transport fret –
actuellement Nantes-La
Chapelle sur Erdre)
• 22 mai au 30 juin 2006 :
concertation publique
préalable lancée par la
Région avec la SNCF et
RFF
• Septembre 2007 : approbation
par les partenaires
des études de l’avant-projet
• 10 décembre 2007 :
approbation du Dossier
Préliminaire de Sécurité
(DPS) par l’Etablissement
Public de Sécurité
Ferroviaire (EPSF)
• 9 juin au 10 juillet 2008 :
enquête publique
• 5 août 2008 : avis favorable
de la commission d’enquête
publique
• novembre 2008 : déclarations
de projet par RFF (le
13) et la SNCF (le 17)
• fin décembre 2008 : début
des travaux de l’atelier de
maintenance des tramtrains
à Nantes-Doulon
• 29 avril 2009 : approbation
ministérielle de l’avantprojet
• 18 juin 2009 : signature de
la convention de financement
des travaux
• Fin août–début sept.2009 :
début des travaux sur la
ligne (débroussaillage,
relevés topographiques et
géotechniques…)
• 2010 - 2011 - 2012 : travaux
de rénovation de la voie
(ballast, traverses, rails,
signalisation, double voie et
voies d’évitement) et
d’électrification
• septembre 2011 : mise en
service de la ligne sur
Nantes - Nort-sur-Erdre
• décembre 2012 : mise en
service de la ligne Nort-sur-
Erdre - Châteaubriant.
Après les études, l’enquête publique, les déclarations de projets, le chantier de
réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant entre dans sa phase concrète et finale : le
lancement des travaux.
Et cela, grâce au feu vert budgétaire : la convention de financement de la phase de
réalisation signée en juin dernier par l’Etat, la Région, le Département de Loire-
Atlantique, Nantes Métropole, RFF et la SNCF, pour le lancement des travaux de ce
chantier unique en France qui accueillera ses premiers voyageurs en tram-trains en
2011 entre Nantes et Nort-sur-Erdre et fin 2012 jusqu’à Châteaubriant.
L’enveloppe globale des travaux de réouverture de la ligne est de 194,59 M€ (hors
études) répartie de la façon suivante entre les partenaires :
• Région 60,78 M€ soit 31,2 %
• Département 52,56 M€ soit 27 %
• Etat 35,3 M€ soit 18,1 %
• Nantes Métropole 19,93 M€ soit 10,2 %
• FEDER 21 M€ soit 10,8 %
• SNCF 5,02 M€ soit 2,6 %
A ce montant global, il faut ajouter l’acquisition par la Région seule des 11 trams-trains
qui circuleront sur Nantes-Châteaubriant pour un montant de 44 M€, ce qui porte
l’engagement global de la Région à plus de 104 M€.
Par ailleurs, plusieurs aménagements nécessaires à cette nouvelle ligne ont d’ores et
déjà été engagés :
• l’atelier de maintenance des trams-trains de Doulon à Nantes (8,8 M€ - achevé
en janvier 2010) ;
• la réalisation des infrastructures ferroviaires nécessaires à l’atelier de
maintenance de Doulon à Nantes (4,4 M€ - achevées en janvier 2010) ;
• la réalisation des voies trams-trains 54 et 55 en gare de Nantes (9,6 M€ -
achevées en décembre 2010).
Un projet d’envergure pour une alternative crédible à la
voiture pour 2011
La ligne Nantes-Châteaubriant, c’est :
• Un tracé de 64 km, 23 aller-retour quotidiens jusqu’à Sucé sur Erdre, 16 jusqu’à
Nort sur Erdre et 7 jusqu’à Châteaubriant
• 7 communes avec au moins une gare/station : Nantes, La Chapelle-sur-Erdre, Sucésur-Erdre,
Nort-sur-Erdre, Abbaretz, Issé, et Châteaubriant et au total 11 arrêts
• le choix d’un tram-train électrique, de la gare de Nantes à celle de Châteaubriant
(correspondances possibles entre ligne ferroviaire et lignes de tramway, de bus, et de
cars départementaux).
Comme le soulignait le président de la Commission d’enquête publique en 2008, « le
choix du tram-train répond aux besoins de l’ensemble de la population pour diminuer les
difficultés d’accès à l’agglomération nantaise […], [qu’] il répond à un souhait de
développement durable régional […] par une diminution de la pollution et des accidents
de la route participant ainsi à une augmentation de la sécurité routière. Le tram train est
accessible à tous dont les personnes à mobilité réduite et pourra être emprunté par le
plus grand nombre grâce à sa desserte fine aux arrêts fréquents ce qui n’aurait pas été
possible avec un TER ».

Carte de la ligne Nantes – Châteaubriant
(source RFF)

Le tram-train
Actuellement en cours de construction chez Alstom Transport à Valenciennes, le Tramtrain
a été retenu en avril 2007, dans le cadre d’un appel d’offre lancé par la SNCF et les
Régions. Il est financé entièrement par le Conseil régional des Pays de la Loire et sera
exploité par la SNCF.
Extérieurement, le tram-train ressemble à un tramway.
Il dispose de caractéristiques similaires qui permettent d’offrir un temps de parcours
attractif tout en desservant de nombreux points d’arrêts : fortes accélérations et
décélérations, larges portes à ouverture rapide, etc…
Il emprunte aussi au train d’autres qualités : une vitesse de pointe plus élevée que celle
du tramway (100 km/h contre 70 km/h), davantage de places assises pour un meilleur
confort, etc. Il permet aussi d’envisager, à terme, la possibilité de circuler à la fois sur la
ligne ferroviaire et sur le réseau tramway pour que l’usager n’ait plus à changer de
véhicule.
L’atelier de maintenance des trams-trains à Doulon - Nantes
Les travaux de l’atelier de maintenance, cofinancés par la Région et la SNCF qui en
assurera l’exploitation, ont débuté fin décembre 2008 par le nettoyage et la préparation
du site et en mars 2009 pour les travaux de construction à proprement parler, qui
s’achèveront fin janvier 2010.
A la demande de la Région, cet atelier intègre les principes de la Haute Qualité
Environnementale : bardage en polycarbonate et bois, toiture végétalisée sur la partie
basse du bâtiment, chauffage au gaz à condensation à haut rendement, couverture de la
partie haute par une membrane solaire photovoltaïque assurant une production annuelle
d’électricité de 14 MWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ 5 ménages.
L’atelier de Doulon permettra d’assurer les maintenances dites de niveaux 2 et 3 des
trams-trains, ce qui nécessite de pouvoir intervenir en toiture et en dessous des rames. Il
s’agit notamment de contrôler l’adaptation du courant de traction (750V continu et 25
000V alternatif), le pantographe en toiture, de vérifier les organes de roulement en fosse
et encore de surveiller les circuits électriques à l’intérieur. La maintenance simple (niveau
1), qui correspond à l’entretien régulier (vidange WC, pleins de sable, lave glace …) et
aux opérations de nettoyage intérieur et extérieur (machine à laver, etc..) sera assurée
en gare de Nantes. Pour assurer ces maintenances de niveaux 2 et 3, l’atelier sera
équipé d’un pont roulant, d’une fosse, de passerelles mobiles élévatrices, d’une
caténaire escamotable …
La desserte
• Une desserte exclusivement assurée par des trams-trains électriques.
• 23 allers-retours quotidiens jusqu’à Sucé-sur-Erdre, dont 9 en terminus, soit un
tram-train toutes les 30 minutes aux heures de pointe, et un toutes les heures en
heure creuse.
• 16 allers-retours quotidiens jusqu’à Nort-sur-Erdre, dont 9 en terminus, soit une
desserte concentrée aux heures de pointe, avec un tram-train toutes les 30 minutes.
• 7 allers-retours quotidiens jusqu’à Châteaubriant, soit des allers-retours le matin,
le midi et en soirée.
• Un cadencement strict et régulier des trams-trains (ex : départs à 7h03, 7h33,
8h03, etc.) qui desserviront l’ensemble des stations et des gares.

Les partenaires

Transport des voyageurs en Pays de la Loire
Pour un service public régional de qualité
Le réseau régional
• 29 lignes régionales (14
ferroviaires, 12 par autocars
et 3 mixtes)
• 124 gares et points d’arrêt
ferroviaires, 117 points
d’arrêts routiers
• 420 trains, 120 cars circulent
chaque jour
• 21 730 km parcourus par les
trains régionaux et 7 605 km
par les cars quotidiennement
(2008)
• 42 500 voyages chaque jour
à bord des trains et autocars
du réseau de transport
régional
• 24 000 places supplémentaires
dans les TER d’ici 2010
Budget 2009 : 258 M€
• 18 % du budget de la Région
• 95,3 M€ : contribution de la
Région pour financer le
fonctionnement du service
public régional de transport
(trains + autocars) en 2007.
• L’usager ne paie que 34%
du prix du billet, le reste
étant pris en charge par la
Région.
• 336 M€ investis par la Région
depuis 2004 pour l’achat de
68 trains
Une nouvelle convention
Région-SNCF (2008-2014)
• Les usagers au cœur des
préoccupations communes:
renforcement des exigences
de qualité, indemnisations
des usagers en cas de retard
récurent, de suppression de
train, de rupture de
correspondance avec des
trains nationaux.
• importance de la présence
humaine en gare et dans les
trains 1
www.paysdelaloire.fr
et www.destineo.fr
juillet 2009
Les transports collectifs, comme alternative crédible à l’usage de la voiture, sont encore une idée
neuve au service des citoyens, dans une perspective de développement durable du territoire. En
consacrant 18% de son budget 2009 aux transports collectifs régionaux et aux infrastructures
ferroviaires soit 258,19 M€, la Région joue pleinement son rôle d’autorité organisatrice de transport.
Elle a engagé depuis 2004 une vaste politique de modernisation et de développement du transport
collectif régional qui constitue, depuis bien avant le Grenelle de l’environnement, une priorité régionale,
dont les grands axes ont été adoptés dans le Schéma Régional des Infrastructures et des Transports, le
Plan de Déplacements Régional de Voyageurs et le Schéma Directeur d’Accessibilité du réseau
régional de transport aux personnes à mobilité réduite. Un objectif : offrir un service public régional de
qualité.
Porteuse du projet de réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant, aux côtés de ses partenaires, la
Région y consacre une enveloppe de 60,78 M€, pour les travaux à laquelle il faut ajouter 44 M€ pour
l’achat des 11 tram-trains qui circuleront à compter de 2011, représentant ainsi au total un
investissement régional de 104 M€. Par ailleurs, 4 autres trams-trains (16 M€) sont commandés pour
circuler dès 2010 sur la ligne Nantes-Clisson, confirmant ainsi la région dans son rôle d’aménageur du
territoire régional.
Sur la période 2004-2009, la Région a massivement investi dans différents domaines :
• Rénovation et création de nouvelles infrastructures, réouverture de lignes (réouverture de Nantes-
Châteaubriant en Loire-Atlantique, études de faisabilité pour la réouverture de la ligne Laval-Mayenne, et pour
la virgule de Sablé, modernisation en cours de la ligne Nantes – Ste Pazanne / Pornic / St Gilles Croix de Vie,
100 M€ pour le financement de la LGV Bretagne – Pays de la Loire…)
• Achats de trains (y compris les trams trains) : 336 M€ de matériels commandés (2004-2008) pour doter le
réseau régional de 68 nouveaux trains livrables entre 2007 et 2010La capacité en places assises du parc
ferroviaire va s’accroître de 36% d’ici 2010 (+21 000 places), avec des trains plus confortables.
• Construction d’un nouvel atelier de maintenance des trains régionaux à Nantes (entretien et
réparations) pour répondre aux enjeux de développement du réseau régional (coût global : 25 M€ financés par
le Conseil régional).
• Adaptation des dessertes et des horaires en fonction des besoins des
usagers
• Mise en place de tarifications attractives : Au 30/09/2008, 8 130
demandeurs d’emploi bénéficient d’ActiCARTE et ont réalisé 120 000 voyages et
20 100 jeunes sont détenteurs de la carte TIVA (463 000 voyages réalisés). Le
site www.Destineo.fr, calculateur d’itinéraire unique en France, a été primé
plusieurs fois, notamment au niveau européen.
• Développement des services à la population dans les gares, de
l’interrégionalité (notamment pour les tarifs), et de l’intermodalité (vélo+Train).
• Animation de 9 comités de lignes couvrant l’ensemble de son réseau afin de
rapprocher l’institution régionale du citoyen en instaurant une démarche de
consultation, d’information, d’échange, d’écoute et de proposition.
• Soutien régional aux agglomérations qui développent des tramways et busways, cofinancement des pôles
d’échanges multimodaux autour des gares, mise en accessibilité du réseau régional de transport aux
Personnes à mobilité réduite.
Contact presse : Laurence Guimard 02 28 20 60 61 – 06 83 50 10 83 - laurence.guimard@paysdelaloire.fr

Cabinet du président
Direction de la citoyenneté
et de l’information
Contacts presse
Jérôme Alemany
02 40 99 12 46
Virginie Brindeau
02 40 99 11 18
Marie Chardronnet
02 40 99 17 45
Nantes, le 10 juillet 2009
communiqué de presse
La Loire-Atlantique a pris le train du
déplacement durable
Le Conseil général de Loire-Atlantique est le premier partenaire de la région des Pays
de la Loire dans l’opération de réouverture de la ligne Nantes – Châteaubriant.
Le rôle du Conseil général dans le projet de réouverture de la ligne Nantes Châteaubriant est
multiple :
• Il a été tout d’abord été un des initiateurs du projet : le Conseil général considère en
effet qu’il s’agit d’un acte majeur de rééquilibrage en faveur du nord du territoire
départemental, seul secteur de Loire-Atlantique qui ne bénéficie actuellement
d’aucune desserte ferroviaire proche, et qui par ailleurs reste en marge de la
dynamique démographique et économique départementale.
• Avec une participation d’un montant maximal de 56,650 M€, le Département est aussi
le principal co-financeur du projet (à hauteur de 27 % de son coût), ce qui
représente un effort sans précédent dans ce domaine. C’est donc une décision
politique forte en faveur du transport collectif en général et plus particulièrement
du train, et un engagement s’inscrit dans le cadre d’une politique globale de
développement durable ;
• Enfin, il participe aux comités techniques et de pilotage du projet.
Le Conseil général de Loire-Atlantique est et reste avant tout organisateur des transports
interurbains. Avec le réseau Lila lancé en septembre 2006, de nombreux avantages ont été
apportés aux voyageurs : une tarification simplifiée, unifiée et avantageuse avec
notamment le tarif unique à 2 euros quelle que soit la distance parcourue (particulièrement
appréciée pour les voyages entre Nantes et Châteaubriant); la correspondance gratuite avec
les réseaux urbains TAN et STRAN ; l’accès des abonnés (y compris scolaires) à
l’ensemble des lignes Lila régulières. Mois après mois, Lila confirme son succès : avec une
fréquentation qui a plus que doublé depuis sa mise en œuvre il y a trois ans, de
nouvelles habitudes de déplacements sont effectivement au rendez-vous.
Au-delà, le Conseil général veut favoriser une bonne complémentarité entre dessertes
routière et ferroviaire : ainsi son schéma directeur des transports collectifs 2006 vise-t-il
prioritairement à développer le train quand il existe (à l’exemple de l’électrification de
Nantes La Roche-sur-Yon ou de la modernisation de Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic / St-
Gilles-Croix-de-Vie) ou quand il peut être réactivé comme c’est le cas pour Nantes –
Châteaubriant ; sa deuxième priorité est de développer le car là où le train ne va pas, et sa
troisième est de traiter les interfaces.
Hôtel du Département
3, quai Ceineray – BP 94109
44041 Nantes cedex 1
Tél. 02 40 99 10 00
Courriel : service.presse@cg44.fr
Internet : www.loire-atlantique.fr
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Ainsi le Département réfléchit-il à deux aspects de la coordination entre les lignes du
réseau Lila et la future desserte ferroviaire :
- d’une part sur l’organisation des rabattements en autocars ou en minibus sur les
différentes gares de la ligne, ce qui permettra aux communes non directement
desservies de bénéficier plus complètement des avantages du train ;
- d’autre part, sur des tarifs permettant aux usagers d’emprunter les différents
réseaux de transports collectifs, sans qu’ils soient obligés d’acheter deux ou trois titres
de transport, et avec un prix préférentiel. L’extension, en avril 2009, du titre de
transport Métrocéane au secteur de Machecoul et Pornic a ouvert une voie qu’il
convient de suivre attentivement.
Pour le Département de Loire-Atlantique, c’est en effet dans la meilleure coordination
globale de tous les modes de transport qu’il est nécessaire de rechercher l’amélioration
des conditions de déplacement à l’échelle du bassin de vie départemental.
Hôtel du Département
3, quai Ceineray – BP 94109
40041 Nantes cedex 1
Tél. 02 40 99 10 00
Courriel : service.presse@cg44.fr
Internet : www.loire-atlantique.fr
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- COMMUNIQUE -
Nantes, le 10 juillet 2009
Réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant
Nantes Métropole, aux côtés de la Région Pays de la Loire, investit pour un transport
innovant desservant le nord de la métropole.
Nantes Métropole accompagne le développement urbain
Nantes Métropole souhaite maîtriser sa croissance en couplant urbanisation et transports. La métropole
nantaise, précurseur en matière de tramway, pionnière avec le Busway, poursuit ainsi son engagement en
faveur des transports en commun en se dotant d’un mode de transport d’un genre nouveau : le tram-train.
Transport en commun en site propre à part entière, le tram-train desservira la métropole grâce à six
arrêts: Gare de Nantes, la Haluchère, Babinière, Sud, Erdre-Active, La Chapelle Centre, La Chapelle Aulnay.
Les collectivités locales unissent leurs forces. A ce titre, Nantes Métropole participera à la réalisation
des infrastructures pour 20 M€ : voie ferroviaire, électrification de la ligne, atelier de maintenance et 37,5
% de la part des collectivités pour la réalisation les haltes sur le territoire de Nantes Métropole.
Nantes Métropole réalise des aménagements pour une intermodalité optimale
Le tram-train jouera pleinement son rôle en se branchant sur le réseau de tramway. L’aménagement des
pôles d’échange de Babinière et de la Haluchère permettra d’optimiser le service rendu aux citoyens du nord
de la métropole.
La réalisation des pôles d’échange de Haluchère et de Babinière permettra la connexion du tram-train, des
bus, du Chronobus et du tramway.
Ces deux pôles, réalisés pour un coût de 35 M€, sont les premiers éléments de la connexion des lignes 1 et
2.
Nantes Métropole porte une vision globale des déplacements. C’est pour cela que la porte de la Beaujoire
sera réaménagée dans les mêmes délais afin de fluidifier et sécuriser la circulation, de ménager des
cheminements doux et de mettre en œuvre la ligne de bus à haute performance sur l’axe de la route de
Saint-Joseph de Porterie.
Au total, ce sont près de 60 millions d’euros que Nantes Métropole investit pour connecter le tram-tram au
réseau de transports urbains.
Cet investissement conséquent est une déclinaison du Plan Climat. Ce dernier fixe en effet des objectifs de
réduction des émissions de CO2 permettant d’agir sur le réchauffement climatique : il favorise la mobilité et
le transport durables des personnes en recherchant un meilleur équilibre entre la part de la voiture et celle
d’autres modes de déplacements.
Nantes Métropole poursuit en ce sens ses choix volontaristes en faveur de la mobilité durable et de la
préservation de l’environnement. Parce que les transports contribuent pour 1/3 à l’émission de gaz à effet
de serre, la Communauté urbaine agit en consacrant plus de 20 % de son budget à la politique des
déplacements. Elle privilégie les solutions durables (tramway, bus aux gaz, tram-train, p+r, incitation à la
pratique des modes de déplacement doux). Elle offre également des solutions efficaces pour les
déplacements quotidiens des salariés (Plans de mobilités d’entreprises), des familles et des scolaires. Elle
propose des tarifications multimodales (TER+ Tan ; Tan +bicloo ; Métrocéane) qui offrent des solutions à
l’échelle de l’aire urbaine.
Contact Presse : Nacéra Arnauld des Lions Tél : 02 40 99 48 44 –
nacera.arnauld-des-lions@nantesmetropole.fr

L’ATELIER DE MAINTENANCE
TRAM-TRAIN DE DOULON
Xavier Cohadon
Directeur régional
SNCF Pays de la Loire
« Avec le tram-train, la SNCF propose une solution innovante en matière de transport.
Un nouveau mode de transport en commun, à la fois urbain et régional, qui contribue à un
maillage plus efficace de l’ensemble du réseau. Un véhicule polyvalent qui offre aux
voyageurs un lien direct entre les centres villes et leurs périphéries, apte à circuler sur
lignes dédiées ou s’intégrant aux circulations ferroviaires, sur lignes classiques.
Ce sera le cas en Pays de la Loire avec sa mise en service sur l’axe Nantes – Clisson l’an
prochain puis entre Nantes et Châteaubriant. C’est pourquoi nous préparons activement
l’arrivée du 1° tram-train qui circulera en région. »
HISTORIQUE DE LA LIGNE NANTES-CHATEAUBRIANT
La ligne ferroviaire de Nantes à Châteaubriant a été ouverte par le réseau d’Orléans le 23 décembre 1877. Lors
du dernier service horaire, cette ligne à voie unique de 64 kilomètres était parcourue par trois allers-retours
quotidiens.
Le dernier train de voyageurs a circulé le 31 mai 1980. Le peu de voyageurs à l’époque a entraîné sa fermeture.
La réouverture de la ligne ferroviaire Nantes Châteaubriant, déclarée d’intérêt général en novembre 2008, devient
enfin réalité à la plus grande satisfaction de tous.
Le besoin de transport des habitants et salariés concernés par le projet justifie une telle réalisation qui étoffe les
transports existants sur ces secteurs périphériques de l'agglomération nantaise.
TER Pays de la Loire tisse sa toile pour permettre aux voyageurs de relier rapidement Nantes aux villes
qui l’entourent et propose une véritable stratégie d’amélioration des transports vis-à-vis de ses voyageurs.
La construction d’un nouvel atelier de maintenance, co-financé majoritairement par le Conseil Régional des Pays
de la Loire, traduit le dynamisme du trafic TER qui a enregistré une fréquentation en hausse de 9 % en 2008 (plus
de 40 000 voyageurs quotidien à bord des TER).
UNE DEMARCHE DE HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE
POUR UN ATELIER DE MAINTENANCE
MODERNE, PERFORMANT ET ADAPTÉ
La démarche de qualité environnementale est une des préoccupations de l'entreprise de la SNCF. A l’initiative
du Conseil Régional, TER Pays de la Loire répond à l’exemplarité en réalisant un atelier de maintenance HQE
(Haute Qualité environnementale) qui prend en compte des paramètres environnementaux en termes d’isolation
et de traitement architectural.
Le site de Doulon bénéficie d’une implantation géographique optimale puisque situé à proximité de la gare
de Nantes d’où partiront les trams-trains. L’objectif étant de fluidifier le trafic ferroviaire, d’optimiser les
équipements et d’éviter de trop longs transferts.
Les travaux de défrichage ont débuté dès le mois de décembre 2008 afin de réhabiliter le secteur qui était
devenu un site industriel à l’abandon pour le plus grand bonheur des stationnements sauvages. Une intégration
paysagère a été recherchée afin de réhabiliter le site. Des végétaux borderont le lieu à proximité de la route. La
toiture des bureaux sera en terrasse végétalisée.
Cet atelier de maintenance, qui sera accessible aux personnes à mobilité réduite, comprend un ensemble de
deux bâtiments juxtaposés sur un terrain de 21 000 m² de près de 700 mètres de long. L’atelier fait 10 mètres
de hauteur pour 56 mètres de longueur et 18 mètres de largeur. Il est constitué de deux bâtiments.

• Eco-construction : Harmonie avec l’environnement, choix des produits
de construction avec un bardage en bois et polycarbonate.
L’enveloppe du bâtiment limite les déperditions. L’utilisation du bois
permet de diminuer fortement les impacts environnementaux comparé à
un bardage acier
Gestion des déchets : mise en place d’une gestion locale des déchets
(tri sélectif)
Gestion des eaux pluviales : Évacuation et traitement des eaux de
ruissellement avec une toiture végétalisée. La rétention des eaux
pluviales diminue ainsi le débit des rejets au réseau. Les nuisances
sonores sont atténuées par l’absorption acoustique. Enfin, la perception
visuelle sera ainsi plus agréable et appréciée par les riverains.
Performance énergétique des installations : Economie d’énergie sur
les équipements, l’entretien, la maintenance et les installations
Confort acoustique, visuel pour un environnement sain et confortable
Utilisation d’énergie solaire avec une centrale de production
photovoltaïque intégrant des capteurs sur le bâtiment.
La partie industrielle accueille une voie sur fosse pour accéder aux parties situées sous caisses. Celles-ci
sont bordées par deux passerelles mobiles élévatrices permettant l’accès à la partie supérieure des rames, afin
de pouvoir effectuer la maintenance des équipements situés en toiture. La voie sera surmontée de caténaires
escamotables et d’un pont roulant. Des opérations préventives d'inspection, de réparation et de remplissage
des sablières (dispositif permettant d’assurer une bonne adhérence en cas de patinage des roues) y seront
réalisées.
La partie administrative : des vestiaires, des sanitaires, des bureaux et une partie de magasinage.
Cinq à dix agents SNCF y travailleront dans un premier temps. Mais ce nombre est appelé à évoluer lorsque
le tram-train aura atteint son rythme de croisière. La conception de ce bâtiment est évolutive pour pouvoir
répondre à terme à une augmentation du parc tram-train et à la prise en charge d’opérations de maintenance
plus importantes nécessitant une chaîne de levage.
UN PROJET IMPLIQUANT FORTEMENT L’INGENIERIE DE LA SNCF
Les travaux de construction de l’atelier de maintenance ont débuté en janvier 2009 et seront achevés en
janvier 2010, permettant ainsi la mise en service de l’atelier. Cet atelier permettra d'assurer la maintenance des
rames qui commenceront à assurer la liaison Nantes - Clisson. La mise en service entre Nantes et Nort-sur-
Erdre interviendra courant 2011 et desservira Châteaubriant fin 2012.
Les études du site de Doulon ont été réalisées par la SNCF (Direction de l’ingénierie et Direction de
l’Architecture et de l’Aménagement des Bâtiments). Les bâtiments ont été conçus par des architectes de la
SNCF.
La maîtrise d’œuvre travaux est assurée par la SNCF pour les lots ferroviaires (voie, caténaires,
télécommunications, signalisation…) et par une société extérieure pour les lots bâtiment.
Les entreprises mettent en œuvre une organisation permettant la protection de l’environnement pendant la
phase de travaux (gestion des déchets, réduction du bruit, gestion de l’eau et de l’énergie).
L’atelier et les abords de l’atelier ont fait l’objet d’une étude paysagère pour laisser une large part aux espaces
verts. La toiture du bâtiment administratif sera également végétalisée.
La SNCF est propriétaire des installations réalisées. Elle assure la maîtrise d’ouvrage du projet qui comprend :
L’organisation des travaux (programme, calendrier, …)
La direction et la supervision de la maîtrise d’œuvre
La gestion budgétaire
La mission d’expertise foncière
_______________________________________________
Contact presse SNCF Pays de la Loire
Marie Cavoit, Directrice communication - 06 17 19 72 88

RFF maître d’ouvrage du projet
de réouverture au trafic voyageurs de
la ligne Nantes - Châteaubriant

Rôle et missions de RFF
Réseau Ferré de France, établissement public national à caractère industriel et commercial, est propriétaire et
gestionnaire du réseau ferré national.
La réouverture au trafic voyageurs de la ligne Nantes-Châteaubriant consiste en une modernisation complète des
infrastructures ferroviaires, ainsi que la réouverture ou la construction de gares et points d’arrêts. Réseau Ferré de
France assure la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble des travaux liés aux infrastructures ferroviaires, dont la
création des quais et les aménagements nécessaires à l’accessibilité de ces quais aux personnes à mobilité
réduite. A ce titre, RFF assure le pilotage et la coordination des travaux ferroviaires, qui représentent un montant
de 168,5 millions d’euros.
Périmètre de maîtrise d’ouvrage RFF
Le programme principal des travaux sous maîtrise d’ouvrage de RFF comprend notamment :
- la remise en état de la plateforme ferroviaire ;
- la rénovation, le remplacement ou la mise au gabarit des ouvrages d’art ;
- la rénovation complète de la voie (ballast, traverses, rail) ;
- la création de sections de double voie et de voies d’évitement permettant le croisement des trains en gares
de Sucé-sur-Erdre, Nort-sur-Erdre et Issé ;
- la signalisation et les télécommunications ;
- l’électrification de la ligne (750 Volts courant continu en zone urbaine, de la sortie de la gare de Nantes à
la station Babinière ; en 25 000 Volts courant alternatif en gare de Nantes, et au-delà de la zone urbaine
de Babinière à Châteaubriant) ;
- la création d’une voie principale électrifiée dédiée au tram-train en gare de Nantes et de deux voies à
quais dédiées tram-train, ainsi que les aménagements nécessaires à l’accessibilité des personnes à
mobilité réduite ;
- la création de quais au gabarit tram-train pour une exploitation en unité double dans les points d’arrêts
rouverts ou nouvellement créés.
Spécificités et innovations des futures infrastructures
La ligne rouverte au trafic voyageurs est entièrement dédiée au matériel tram-train bi-courant choisi Citadis / Dualis,
fonctionnant en 750 Volts courant continu ou en 25000 volts courant alternatif.
Les nouvelles infrastructures ferroviaires sont adaptées à ce matériel, notamment la hauteur et la longueur des quais.
Sur la section entre la gare de Nantes et le pôle d’échanges multimodal de Babinière (commune de La Chapellesur-Erdre),
le tram-train est prévu circuler en mode tramway, avec :
- la signalisation permettant la conduite à vue ;
- des carrefours à feux (sans barrière) ;
- une alimentation électrique en 750 Volts en courant continu.
La sécurité sur le réseau étant une priorité, RFF et les gestionnaires de voirie cherchent, dès que cela est possible,
à réduire le nombre de passages à niveau et à assurer une sécurité maximale aux franchissement des passages à
niveau.
Sur le projet Nantes - Châteaubriant, RFF mène deux actions en parallèle :
- une étude de suppression de plusieurs des 40 passages à niveau de la ligne a été lancée. A l’issue de la
1 ère phase de diagnostic, 16 passages à niveau «supprimables» ont été identifiés et des aménagements
compensatoires associés ont été définis. La 2ème phase de concertation a démarré, afin de présenter les
projets de suppression aux acteurs locaux (élus, agriculteurs, riverains, associations,…) et d’en débattre
avec eux.
- une étude de sécurisation des passages à niveau qui subsisteraient a été menée. Elle consiste pour
chacun d’entre eux à définir et proposer des mesures pour réduire le risque de collisions : aménagement
de voirie, signalisation, amélioration de la visibilité, réduction de la vitesse des tram-trains,…

Réouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Châteaubriant : un aménagement
structurant dont le démarrage en 2009 a été rendu possible
par le Plan de relance de l’économie
La réouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Châteaubriant est un aménagement
structurant. Son démarrage dès 2009 est rendu possible par le plan de relance. Le
tram-train permettra de désenclaver des zones résidentielles et rurales et favorisera
l’accès à l’emploi tout en maîtrisant l’impact sur l’environnement.
La réflexion conduite avec l’ensemble des partenaires du projet (Région, Département,
Nantes Métropole, RFF, SNCF et Etat) a permis de parvenir à un accord sur le contenu et
le montage de l’opération et engager les procédures nécessaires pour une mise en
service du tronçon Nantes / Nort-sur-Erdre à l’horizon 2011 et du tronçon Nort-sur-Erdre /
Châteaubriant au plus tard en 2013.
Les financements : des travaux lancés cette année grâce au Plan de relance en
faveur du principal investissement ferroviaire prévu par le Contrat de projet Etat-
Région
La réouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Nort sur Erdre-Châteaubriant est
financièrement le principal investissement en infrastructures ferroviaires inscrit au contrat
de projets Etat-Région des Pays de la Loire 2007-2013.
L'Etat y contribue à hauteur de 34,95 millions d'euros soit 39% de l'enveloppe qu'il
consacre au ferroviaire.
Le plan de relance de l'économie a permis, en affectant 17,3 millions d'euros à cette
opération dès 2009, de lancer la phase de travaux sans délai à la suite des études de
projet ; le programme se poursuivra jusqu'en 2013 avec un premier temps fort en
septembre 2011 avec l'ouverture de Nantes-Nort sur Erdre.
Le FEDER apportera un financement équivalent (21 millions d'euros) pour soutenir une
infrastructure qui offre une alternative compétitive au transport routier et qui est favorable
à l'environnement.
Un enjeu de développement durable et un impact favorable sur l’espace
La réutilisation d'une emprise ferroviaire reliant la gare de Nantes, principal pôle
d'échanges multimodal de l'agglomération, au futur pôle d'échanges de Châteaubriant en

desservant des communes parmi les plus dynamiques de l'agglomération nantaise s'inscrit
pleinement dans la politique de développement durable du gouvernement et de l'Union
européenne.
En effet, le transport ferroviaire, transport de masse, trouve ici toute sa pertinence pour
desservir des pôles suburbains en plein développement tant en emplois qu'en population
.
De plus, les communes desservies sont soucieuses de tirer le meilleur parti de cet
équipement en développant les quartiers gares, en organisant les rabattements, voire en
créant des pôles d'échanges multimodaux à leur échelle, politique structurante du territoire
contribuant à organiser l'espace et à freiner l'étalement urbain.
Un projet aussi complexe doit surmonter bien des difficultés et la signature de la
convention de réalisation est déjà un certain aboutissement d'un travail de coopération de
longue haleine que les services de la Région, initiatrice du projet, du Conseil général de
Loire-Atlantique, de Nantes-Métropole de l'Etat et bien sûr de RFF et de la SNCF, maîtres
d'ouvrage, ont mené avec constance et conviction. Un exemple parmi d'autres est le
traitement des passages à niveau qui fait maintenant l'objet d'un consensus après une
analyse de risques inédite pour laquelle les services techniques de l'Etat se sont
mobilisés.
Cette mobilisation de tous va se poursuivre pour honorer le rendez-vous de 2011.
Contact presse :
Préfecture de la région Pays-de-la-Loire, Préfecture de la Loire-Atlantique,
Alain Gérardot-Paveglio, Service de la communication interministérielle
02 40 41 20 90 / 48 83 / 06 78 75 50 67- communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr