Châtel magazine Châtel MAG Le magazine d'information de la ville de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong> OCTOBRE 2012 N o 63 Vie scolaire, loisirs, cadre de vie : toutes les nouveautés de votre rentrée ! Magazine trimestriel d’informations municipales de la ville de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>. Publié à 5700 exemplaires. DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Louis Leonard, Maire de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>. DIRECTRICE ADJOINTE : Marie-Geneviève Coutand : mg.coutand@chatelaillonplage.fr. REDACTION : Jean-Christophe Mercorelli : jc.mercorelli@chatelaillonplage.fr, Françoise Morry-Grammont : f.morry@chatelaillonplage.fr. PARTICIPATION : Boris Callot, Céline Pelletier REMERCIEMENTS à toutes les personnes et aux associations qui ont contribué à l’élaboration du contenu de ce magazine. CONCEPTION GRAPHIQUE : Lezard Graphiques. IMPRESSION : Imprimerie Mingot. DIFFUSION : Médiapost. CREDITS PHOTOS : Fotolia, Mairie de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>, associations de la ville, P. Legros Productions et M. Marizy, A. Krokowski, Théâtre de l’Alchimiste, Pakitalaféee.com et Le Chat Botté. 1 Rejoignez la mairie sur la communauté Facebook p.4 p.5 p.6 p.7 p.8 p.10 p.12 p.17 p.18 p.25 p.28 soMMAIRE Retour sur…les tournées de plage Commerce <strong>Châtelaillon</strong>nais Rentrée scolaire Actualités : portraits Cadre de vie Châtel malin Art de vivre Portrait d’élu Vie associative Portrait des nouveaux présidents d’association Zoom sur : les champions de l’été Patrimoine Agenda La distribution de Chatel Magazine est confiée à la société Médiapost qui assure sa remise dans toutes les boîtes aux lettres, même celles comprenant la mention "Stop Pub". Vous n’avez pas reçu Chatel Mag dans votre boîte aux lettres Appelez le 05 46 30 18 17 ou signalez-le à f.morry@chatelaillonplage.fr Retrouvez également Châtel Mag en ligne sur www.chatelaillonplage.fr Flashez-moi ! www.chatelaillonplage.fr édiTORIAL Oui à l’effort, non à l’asphyxie. Heureusement que nous n’avons pas attendu la crise pour faire des efforts. Ce constat devrait normalement nous rendre sereins devant la situation économique car depuis près de trente ans, il ne se passe pas une année sans que nous ne passions en revue toutes les dépenses de la commune afin de les rendre plus efficaces. Pas un recrutement qui ne soit vraiment indispensable, pas un investissement qui ne soit vraiment justifié, pas un euro de fonctionnement qui ne correspond pas à un besoin identifié. Ces efforts permanents qui nous ont permis d’investir massivement sans endetter la commune, devraient aujourd’hui nous permettre d’envisager l’avenir avec optimisme. Alors que nous sommes loin d’être les plus riches de l’agglomération, nos finances sont extrêmement solides alors même que nous n’avons jamais augmenté les IMPOTS depuis 1987 !!!! Aucune commune de l’agglomération ne peut en dire autant et certains de nos voisins, ont même vu leurs impôts augmenter de 65% dans la même période. C’est cette solidité financière qui nous permet aujourd’hui de continuer à investir et à animer nos quartiers et notre ville, alors que la crise sévit depuis 2008 avec une violence inouïe. Mais pour combien de temps encore C’est vraiment la question que je me pose lorsque je vois les mesures annoncées par le gouvernement. Je peux comprendre que les dotations de l’état vers les communes n’évoluent pas, car c’est notre participation à l’effort de redressement national, à condition que ça ne soit pas pour financer des recrutements de fonctionnaires à l’utilité douteuse. Je souhaite que l’état soit plus regardant, voire supprime certaines de ses interventions dans des domaines comme l’urbanisme où les intercommunalités sont beaucoup plus performantes. Mais aujourd’hui, les mesures envisagées ne conduisent qu’à taxer les communes vertueuses pour boucher les déficits de celles qui ont recruté des fonctionnaires à tour de bras et dépensé sans compter dans le fonctionnement plutôt que privilégier l’investissement comme nous l’avons fait. Le pire reste à venir avec cette formidable idée de multiplier par cinq la taxe pour le déficit de logement HLM que nous payons depuis 2000. Cette taxe idiote pénalise les communes de plus de 3 500 habitants qui n’ont pas 20% de logements HLM. Cela revient à punir des communes, au prétexte que l’histoire a fait que Villeneuve-les-Salines ou Mireuil sont à La Rochelle et pas à <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong>, Nieul-sur-Mer, Angoulins-sur-Mer ou Puilboreau, qui elles aussi sont taxées. Aujourd’hui, nous payons 60 000 € par an, et avec la décision prise par le gouvernement, nous serions taxés à hauteur de 360 000 €, soit exactement le montant Jean-Louis LEonard Maire de <strong>Châtelaillon</strong>-<strong>Plage</strong> nécessaire au financement annuel de notre P.A.P.I. Cela représentera près de deux millions sur la seule C.D.A, ne créera pas un logement de plus mais privera nos entreprises de plus de quatre millions de commandes, donc de centaines d’emplois. Alors que nous allons devoir investir des millions dans nos protections contre les inondations, l’état va nous racketter et nous priver du produit de nos efforts des vingt cinq dernières années. Comment rester optimiste dans ces conditions Mais il en faut plus pour nous abattre et je suis bien décidé à tout faire pour préserver notre capacité d’investissement sans augmenter les impôts. Si nous sommes d’accord pour participer à l’effort national, il est hors de question que nous nous laissions asphyxier par ceux qui n’ont toujours pas compris que ce sont les efforts qui doivent être récompensés et pas le contraire. Le combat ne sera donc jamais terminé, car c’est du bonheur de vivre à CHATE- LAILLON qu’il s’agit. Et cela ne se négocie pas. 2 CHATELMAG OCTOBRE 2012 - n°63 3 Votre maire, Jean-Louis LEONARD