MV_164_Decembre_2012 (.pdf - 4,81 Mo) - Sanary-sur-Mer

marchés
publics
Marchés attribués en octobre
• Mission de maîtrise d’oeuvre relative
à la réhabilitation de la batterie de
la Cride à Sanary sur mer : Architecte
Dutelle Jean-Charles pour un forfait de
rémunération de 110 284,20 € TTC.
• Travaux d’aménagement du
Chemin des Roches à Sanary : société
SNTH pour un montant de
480 160,51 € TTC.
• Travaux de plomberie, sanitaire,
VMC, chauffage et climatisation pour
la commune de Sanary : Société
Alphagec pour un montant annuel minimum
de 20 000 € HT et un montant
annuel maximum de 150 000 € HT.
• Fourniture et la livraison de colis de
Noël pour le personnel municipal de
la ville de Sanary : Société Ducs De
Gascogne pour un montant minimum
de 26 983,80 € TTC et un montant
maximum de 28 877,40 € TTC.
• Obtention et valorisation de certificats
d’économies d’énergie des
travaux d’amélioration énergétique
réalisés sur le patrimoine de la commune
de Sanary : Société SCET pour
un montant correspondant à 10% du
montant total des ventes (€ HT) de
certificats d’économies d’énergie.
• Acquisition de jeux éducatifs pour
les élèves de Maternelles des écoles de
Sanary pour Noël 2012 : Groupement
Sejer-Nathan / Interforum-Editis pour
un montant de 4 205,54 € TTC.
• Fourniture de chocolats pour les
élèves des écoles de Sanary pour
Noël 2012 : Société SARL Calou
Chocolats Léonidas pour un montant
de 6 000,00 € TTC.
• Mission d’études géotechniques
d’avant projet (G11 et G12) préalable
à la construction du centre d’hébergement
de la Guicharde à Sanary :
Société ERG Geotechnique pour un
montant de 3 229,20 € TTC.
Marchés lancés
en octobre et novembre
• Prestations de rénovation et d’extension
du système de vidéosurveillance
de la commune de Sanary.
• Travaux de desserte en réseaux du
site “Le Jardin des Oliviers” à Sanary.
• Organisation de 3 parcours de mémoire
à Paris pour les enfants scolarisés
en 5 ème au collège la Guicharde
de Sanary.
• Mission d’assistance à maîtrise
d’ouvrage pour la rénovation du théâtre
Galli de Sanary.
• Missions de Contrôle Technique
et de Coordination en matière de
Sécurité et de Protection de la Santé
des travailleurs (S.P.S.) relatives à la
création d’un conservatoire autour de
“l’olivier” à Sanary (2 lots).
Solidarité
Une humanitaire
sanaryenne témoigne
Enfant, Emily Chipman passait ses vacances dans la villa familiale
de Portissol. Le reste du temps, elle et sa famille accompagnait
son père, qui effectuait des missions pour l’ONU, notamment au
Sénégal et en Tanzanie. Ce dont la petite fille a été témoin, elle ne l’a
jamais oublié : c’est ainsi qu’aujourd’hui, poursuivant en quelque
sorte la voie tracée par son père, elle a obtenu un poste au sein du
Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR).
“Ce n’est pas un parcours facile” nous explique la jeune femme.
“J’ai d’abord fini un master de droit international humanitaire à
Aix en Provence, puis j’ai effectué des missions : un an au Sud
Soudan, un an au Burundi, avant d’intégrer l’Office Français de
Protection des Réfugiés et Apatrides (Ministère de l’Intérieur), à
Paris. J’ai ensuite intégré le HCR pour 2 mois à Nairobi, puis j’ai
été envoyée en Guinée Conakry l’an dernier”. Entre temps, Emily
– qui prend depuis 2007 ses quartiers “de repos” dans la villa de
Portissol – est devenue maman d’une petite Léo, qui l’accompagne
lors de ses déplacements. En juin dernier, elle a épousé Marc, qui
se joint à elle surtout en période hivernale, lorsque le Centre de
plongée qu’il dirige à Sanary lui laisse un peu de loisirs.
Cette alternance entre Sanary et ses missions humanitaires, Emily
en a besoin pour garder son équilibre : “Sur le terrain, j’accueille
les réfugiés des pays voisins : Libériens, Ivoiriens, Sierra Léonais,
Togolais ou Maliens, j’établis s’ils fuient un conflit, ou s’ils partent
à cause de conditions économiques. Ensuite, il faut aider ceux qui
le souhaitent, et le peuvent, à rentrer chez eux... c’est une vie très
prenante, on fait jusqu’à 80 heures par semaine. Et il faut garder
une grande ouverture d’esprit pour avancer, ne pas chercher à
imposer nos propres coutumes, être à l’écoute de l’autre. C’est
ainsi qu’on peut trouver des solutions pour ceux qui arrivent
dans un camp qui a accueilli jusqu’à 1 million de réfugiés”. Une
ouverture d’esprit dont Emily sait faire preuve, mais c’est avant
tout le besoin d’être utile qui la fait avancer : “Il y a beaucoup
de personnes vulnérables, des femmes traumatisées, des enfants
séparés de leurs familles... Il y a beaucoup de souffrance, mais aussi
beaucoup de dignité. Et voir l’un de ces réfugiés recommencer à
sourire, ou à s’alimenter, c’est une immense satisfaction”.
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