2008 avril mai juin - CinÃ©mathÃ¨que de Corse

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20 Les classiques du documentaire Robert Flaherty Après Johan Van Der Keuken, Georges Rouquier et Jean Rouch, la cinémathèque continue la programmation des classiques du documentaire. Au programme, le film qui a donné son nom au genre «Documentaire» : Nanouk de Robert Flaherty. Le film pose les questions de ce que peut être un documentaire : envie de découverte, respect du sujet filmé, mais aussi, mise en scène de la réalité, faire d’un anonyme un héros. Retour sur Court en Corse Du 4 au 9 février, la Cinémathèque a organisé une semaine de projections de courts métrages. Une dizaine d’invités a accompagné une trentaine de films à Bastia, Abbazzia et Porto- Vecchio, pour rencontrer le grand public, les collégiens et lycéens. 21 Nanouk l’esquimau. Robert Flaherty. 1922. 55’ La vie quotidienne de Nanouk et de sa famille, esquimaux de la région d’Ungawa. La recherche perpétuelle de nourriture exige une vie nomade. Lundi 19 mai 21h Les Raretés du programme Cartes sur table. Jess Franco. Espagne. 1966. 1h35 Avec Eddie Constantine, Françoise Brion, Fernando Rey Au milieu des années 60, l’équilibre mondial vacille. Une armée de femmes et d’hommes assassinent d’importantes personnalités politiques. Heureusement, le super espion Al Peireira veille au grain. Réalisé par Jess Franco, le film a été produit par Serge Silberman, écrit par Jean-Claude Carrière, deux proches collaborateurs de Bunuel. Jeudi 5 juin 21h Le Couteau dans la plaie. Anatol Litvak. 1961. 1h40 Avec Sophia Loren, Anthony Perkins, Jean-Pierre Aumont Mariée à un homme qu’elle n’aime pas, une femme croit devenir veuve à la suite d’un crash aérien. Quand son mari réapparaît, elle décide de le tuer. Jeudi 12 juin 21h Ouverture de la Semaine de la Critique Journée court métrage. Mardi 26 mai Les missions du Corsica Pôle Tournage sont de favoriser la venue de tournages en Corse et de développer la production régionale. Le partenariat avec la Cinémathèque est naturel, les deux structures voulant faciliter les échanges et les rencontres entre réalisateurs et techniciens, vivant en Corse et ailleurs. Mardi 26 mai, seront projetés plusieurs courts métrages tournés récemment en Corse, films écrit, produits et tournés en Corse, productions extérieures, films «art-vidéo», films d’étudiants… La semaine «Court en Corse» est soutenue par le sponsor privé Bastialutechnie.
La Cinémathèque et les scolaires La formation d’un regard Ernst Lubitsch présenté par Pierre Salvadori 23 Séances scolaires Après des séances de janvier à mars, autour entre autres du conte, du cinéma africain, du théâtre filmé, du cinéma italien et américain, de l’histoire de l’art entre janvier et mars, plusieurs séances auront lieu entre avril et juin dont : le cinéma d’animation, deux journées avec Edith Scob, rencontre avec Noëlle Vincensini, le cinéma de la Résistance. Pierre Salvadori parle très bien de son cinéma et de celui des autres. Attaché d’abord au style des cinéastes, il explique les raisons de son admiration pour Haute pègre (1932) de Lubitsch, classique de la comédie américaine. Lycéens au cinéma La cinémathèque, coordinatrice du dispositif «Lycéens au cinéma» a organisé des séances autour de Starship Troopers de Paul Verhoeven. Chaque film fait l’objet d’une journée de formation pour les enseignants à Porto-Vecchio, Bastia et Ajaccio. Le 19 mars, tous les enseignants de Corse, inscrits au dispositif étaient invités à suivre une journée autour du film La Trahison de Philippe Faucon. L’invité de cette journée était le réalisateur lui-même. Les classes Cinéma et Audiovisuel Les élèves inscrits en option Cinéma et Audiovisuel étudient trois films. Après L’Aurore de Murnau et 2046 de Wong Kar Waï, Hiroshima mon amour d’Alain Resnais fera l’objet d’une journée d’analyse par une monteuse : Nathalie Hureau. Elle a collaboré avec Henri Colpi, monteur d’Hiroshima mon amour. Elle a écrit avec lui Lettres à un jeune monteur (1996). En 2005, elle a proposé un précieux ouvrage : Raconter en images ou l’art du montage qui retrace toutes les étapes du montage. Jeudi 24 avril 9h «J’ai découvert les films de Lubitsch quand j’avais 23 ans, dans une rétrospective au Champo à Paris. Je n’ai pas voulu tout voir d’un coup, pour ne pas les épuiser trop vite. Lubitsch disait que son film préféré était Haute pègre. Ce que j’aime dans ce film, c’est la manière légère qu’il a de décrire la souffrance d’un homme amoureux de deux femmes. Il raconte magnifiquement la rencontre amoureuse : je n’ai jamais vu un coup de foudre filmé avec autant de drôlerie et d’élégance. J’aime sa manière de ne jamais s’arrêter à une seule idée : un peu comme dans une poupée russe, à l’intérieur d’une idée de scène il y a une idée de plan et à l’intérieur d’une idée de plan il y a une idée de dialogue. Il n’épargne pas les personnages, il ne les filme pas comme ils devraient être, mais comme ils sont. J’aime l’humour du film, les dialogues brillants, mais aussi la tenue dans l’adversité qu’ont les personnages. Je suis très attaché à cet univers de faux semblant et d’artifice. L’amour apporte le désordre et brise les conventions. Mais finalement, les barrières sociales n’explosent pas, elles sont détournées, on se risque un peu chez les autres mais chacun reste à sa place». Pierre Salvadori, 1 mars 2008 Haute pègre. Ernst Lubistch. Etats-Unis. 1932. 1h22 Avec Miriam Hopkins, Kay Francis, Herbert Marshall Venise. Un homme a convié à dîner une riche et belle jeune femme dans la suite qu’il occupe dans un palace. Or, la belle n’est pas celle qu’elle prétend être : elle dévalise les hommes qu’elle séduit. Mais, tandis qu’elle lui fait les poches, son hôte lui vole ses bijoux ! Lundi 30 juin 21h
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