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LUME JUIL AOÛT SEPT - Cinémathèque de Corse

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Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>CASAdi<strong>LUME</strong>Un été patrimoine• Cinémathèque itinérante• Gloire en ciné-concert : Sorru in Musica• Amour et Ven<strong>de</strong>tta au Musée <strong>de</strong> Roccapina• Images du sport au Musée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>• Hommage à Jacques Deray• Version française : doubler un film<strong>JUIL</strong>AOÛT<strong>SEPT</strong>2012Les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> septembre• Mareterraniu productions présente ...• Journées du Patrimoine• Cinéma fantastique espagnol


SommaireCinémathèque itinérante ........................................................p 1Gloire en ciné-concert : Sorru in Musica .................................p 8Hommage à Jacques Deray..................................................p 10Version française : doubler un film.........................................p 11Cinéma aux musées .............................................................p 12Mareterraniu productions présente ... ...................................p 16Cinéma fantastique espagnol................................................p 17Les échos <strong>de</strong> la Cinémathèque.............................................p 24Prix Mireille Lanteri 2012.......................................................p 28Journées du Patrimoine.........................................................p 28Calendrier..............................................................................p 29Renseignements....................................................................p 30InvitésEquipe du film “Un autre mon<strong>de</strong>”Yann Gozlan


Cinémathèque itinéranteEté 2012Avec la Cinémathèque itinérante et la mise en place <strong>de</strong> partenariats,vous découvrirez son patrimoine cinématographique dans lecadre accueillant <strong>de</strong> différentes communes réparties sur le territoireinsulaire.GhisoniSamedi 7 juillet, 21hA Caccia. Edouard Luntz.Naturaliste. 1961. Couleur. 17minSélectionnée au premier festival <strong>de</strong>s films réalisés en <strong>Corse</strong> (1963), cetteo<strong>de</strong> à la nature, sobre et épurée, met en scène l’animal, chasseur etchassé, l’homme et le paysage minéral qui les enserre. L’émotion poétiqueet esthétique ressentie par Edouard Luntz percute chaque image<strong>de</strong> cette chasse au sanglier, vision inspirée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>.L’Ame <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>. Henri Caurier.Documentaire. 1939. N&B. 17 min1er Septembre 1939 : date dʼouverture prévue du 1er Festival<strong>de</strong> Cannes, mais ... Hitler envahit la Pologne, la Secon<strong>de</strong> restaurationGuerre mondiale éclate… Un court-métrage <strong>de</strong> Henri Caurier<strong>de</strong>vait y être programmé, LʼÂme <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>, au titre hautement symboliquepour la France.Da la piaghja a la muntagna. Noëlle Vincensini.Documentaire. 1977. Couleur. 1hCe film a obtenu le 1 er Prix du festival international du film <strong>de</strong> l’écologie et<strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong> Montpellier.La vie est ru<strong>de</strong> pour cette famille <strong>de</strong> bergers <strong>de</strong> Ghisonaccia. Et pourtantque <strong>de</strong> sensibilités sans complaisance dans cette chronique <strong>de</strong> transhumance.Le courage <strong>de</strong> cette vie en montagne est liberté, les gestes quotidienssont poésie.Forza Bastia 78, ou l’Ile en fête.Réalisation <strong>de</strong> Sophie Tatischeff, film <strong>de</strong> Jacques Tati.Documentaire reportage. 1978. Couleur. 26 minAvril 1978 : finale <strong>de</strong> la coupe d’Europe <strong>de</strong> football. La rencontre prévueau sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> Furiani opposera le soir les joueurs du SECB à ceux d’Eindhoven.Bastia et la <strong>Corse</strong> entière sont en effervescence : la victoire est àportée <strong>de</strong> main. Un seul et même élan anime les préparatifs <strong>de</strong> cette fêtepopulaire, que suivent trois cameramen. Bastia se pare <strong>de</strong> blanc et bleu,drapeaux, bannières et ban<strong>de</strong>roles emplissent les rues.1


SpeloncatoMercredi 11 juillet, 21hL’Ame <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>. Henri Caurier.Documentaire. 1939. N&B. 17 mn(voir résumé en page 1)Romanetti. Gennaro DiniFrance. Documentaire fiction. 1924. 50 min.(voir résumé en page 4)OtaJeudi 12 juillet, 21hLe Bandit d’honneur. V. Penkovski.France. Comédie. 1960. 27 min.avec : Catherine CandidaRetoucher les caricatures et les clichés à grands traits d’humour et <strong>de</strong>dérision, tout en s’amusant, telle est l’inspiration qui semble avoir animéRaoul Figli en ce début <strong>de</strong>s années 60. Le bandit d’honneur est l’une <strong>de</strong>strois comédies que l’on doit à cet auteur.L’Ame <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>. Henri Caurier.Documentaire. 1939. N&B. 17 mn(voir résumé en page 1)Colomba. Emile CouzinetFrance. Drame. 1947. 1h34avec : José Luccioni, Catherine Damet, Raphaël Patorni, EdouardDelmont« La plus belle ve<strong>de</strong>tte du mon<strong>de</strong>, La <strong>Corse</strong> ! » Le générique <strong>de</strong> cette adaptationdu roman <strong>de</strong> Prosper Mérimée, tournée durant l’été 1947 dans l’île meurtrie<strong>de</strong> l’après-guerre, livre la clef <strong>de</strong> ce Colomba. José Luccioni, originaired’Oletta, premier ténor <strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> Paris, est un <strong>de</strong>s grands noms lyriques <strong>de</strong>l’époque. Lorsqu’il accepte la proposition d’Emile Couzinet d’interpréter Orso<strong>de</strong>lla Rebbia, sur une musique <strong>de</strong> Henri Tomasi et Vincent Scotto, le ténorpopulaire s’engage pour peindre une image valorisée <strong>de</strong> sa <strong>Corse</strong> natale.Vendredi 3 août, 21hLa <strong>Corse</strong> et ses paysages. Actualités Eclair.France. Documentaire. 1912. 4 minUn train <strong>de</strong> marchandises passe sur le pont construit par Gustave Eiffel : cʼestla ligne Corte-Ajaccio, lien entre la mer et lʼintérieur, témoin du Progrèsparcourant une <strong>Corse</strong> à la sereine vie pastorale et aux paysages immuables.Chez nous en France : La <strong>Corse</strong>. Jean-Clau<strong>de</strong> BernardFrance. Reportage documentaire. 1937. 26 minLes silhouettes légères <strong>de</strong>s navires et <strong>de</strong>s barques comme les visagessouriants surpris par la caméra jalonnent cet itinéraire touristique, quelquesdécennies plus tard, d’une curiosité teintée <strong>de</strong> nostalgie. Ce reportage éclairepour nos yeux d’aujourd’hui la transformation profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> « l’Eternel corse »bercé par le cinématographe du siècle passé.L’Île enchantée. Henry RousselFrance. Fiction dramatique. 1926. 1h44avec : Jacqueline Forzane, Gaston Jacquet, Rolla Norman,2


Renée Héribel, Suzy PiersonFilm tellement contemporain pour les thèmes qui y sont développés : l’amouret la fidélité <strong>de</strong>s <strong>Corse</strong>s pour leur terre et leurs traditions, la défiance à l’égard<strong>de</strong> l’industrie (nous sommes en 1926, il s’agit alors d’industrie lour<strong>de</strong>, pour «libérer l’homme en lui épargnant un dur labeur »), défiance nourrie par le cynismeet le mépris <strong>de</strong>s bâtisseurs-<strong>de</strong>structeurs, « la tyrannie <strong>de</strong> l’or », l’o<strong>de</strong>poétique au paysage et à la nature, à sa lumière et à ses ombres,l’exaltation <strong>de</strong>s valeurs et <strong>de</strong> la noblesse <strong>de</strong>s sentiments. La musiqueoriginale dirigée par Bertrand Cervera et composée en2010 par Didier Benetti accentue l’enchantement.restaurationVendredi 13 juillet, 21h30Colomba. Emile CouzinetFrance. Drame. 1947. 1h34(voir résumé en page 2)Lundi 16 juillet, 21hArboriMarignanaLe Silence. Orso MiretFrance. Drame. 2004. 1h40avec : Mathieu Demy, Natacha Régnier,Thierry <strong>de</strong> Peretti, Muriel Solvay, Angèle MasseiAu cœur <strong>de</strong> la vallée d’Asco, dont sa mère estoriginaire et dans lequel il a passé nombre <strong>de</strong>ses étés d’enfance, Orso Miret impose LeSilence, son <strong>de</strong>uxième long métrage. Septembreest là, les vacances s’achèvent, l’équipeenchaine les battues, traquant le sanglier, larivière est encore paisible et accueillante, lamontagne est lumineuse. Et pourtant ...San Gavino di CarbiniSamedi 21 juillet, 21h30Le Vieil homme et l’enfant. Clau<strong>de</strong> BerriFrance. Fiction historique. 1967.1h23avec : Michel Simon, AlainCohen, Luce Fabiole, CharlesDennerLes parents, juifs, du très jeuneClau<strong>de</strong> Langmann, placent legarçonnet à la campagne chezPépé et Mémé, un coupledébonnaire. Entre le vieilhomme, bouleversant Michel Simon, fort en gueule, pétainiste et antisémite,ancien <strong>de</strong> Verdun et l’enfant malicieux, se tissent une joyeuseconnivence et une véritable affection.3


Dimanche 29 juillet, 22hMon Père. José GiovanniFrance. Fiction. 2001. 1h50avec : Bruno Cremer, Vincent Lecoeur, Rufus, François Perrot, MichèleGo<strong>de</strong>tC’est avec ce <strong>de</strong>rnier film <strong>de</strong> JoséGiovanni que s’éclaire la personnalité<strong>de</strong> son auteur. Né en 1923 àParis <strong>de</strong> parents corses, dont lesfortunes et infortunes rythmerontson enfance, le jeune Josés’engage dans la guerre, larésistance dans le MouvementJeunesse et Montagne àChamonix, et dans l’action armée. Condamné à mort en 1948, gracié inextremis, il nourrira en prison une expression plurielle dont le Trou, unroman d’évasion, sera le premier jalon.ZonzaLundi 23 juillet, 21hRomanetti. Gennaro DiniFrance. Documentaire fiction. 1924. 50 min.avec : Nina Orlove, Georges Gautier, René Poyen,Fleur Deschamps et ... Nonce Romanetti...restaurationLorsque Gennaro Dini, intrigué par le banditisme insulaire, entreprend en1924, <strong>de</strong> porter à l’écran la vie <strong>de</strong> Nonce Romanetti, le célèbre « Hors laLoi » tient le maquis <strong>de</strong>puis 1913. Le bandit est célèbre, héros auréoléd’une légen<strong>de</strong> qu’il peaufine au gré <strong>de</strong> ses apparitions <strong>de</strong> grand seigneurdu maquis, craint et admiré. Des personnages notoires se piquent <strong>de</strong>cette relation sulfureuse, ce dont Romanetti tire fierté. Aussi se prête t-ilvolontiers à la collaboration avec le réalisateur et son équipe. Ce biopicavant l’heure est porté par une musique traditionnelle composée en 2010par le groupe Caramusa.Mercredi 8 août, 21hNous <strong>de</strong>ux. Henri Graziani.Fiction. 1992. 1h30avec : Philippe Noiret, MoniqueChaumette, Serge Merlin, GuyCimino, Patrick Fierry, PierreMassimi« Nous Deux, c’est mon père etma mère, c’est leur histoired’amour. J’ai écrit Nous Deux il ya vingt-cinq ans. Personne n’en voulait… » confiait Henri Graziani en1991, alors que la pellicule tournait. Le producteur, Clau<strong>de</strong> Berri, avaitdonné l’impulsion.Samedi 25 août, 21hLe Vieil homme et l’enfant. Clau<strong>de</strong> BerriFrance. Fiction historique. 1967. 1h23(voir résumé en page 3)4


Mardi 24 juillet, 21hLe Fils. Pierre Granier-DeferreFrance. Drame policier. 1972. 1h45.avec : Yves Montand, Léa Massari,Marcel Bozuffi, Frédéric <strong>de</strong> PasqualeDepuis l’écriture originelle du scénario parHenri Graziani - la vérité corse par laconfrontation entre <strong>de</strong>ux frères corsesayant effectué <strong>de</strong>s choix <strong>de</strong> vie radicalementdifférents - passant par la lectureplus méditerranéenne <strong>de</strong>s rapports entremère et fils <strong>de</strong> Costa-Gavras, nousparvient cette réalisation d’un genre plusconventionnel <strong>de</strong> Pierre Granier Deferre :« un caïd corse rentre au pays natal pourassister sa mère dans ses <strong>de</strong>rniers jourset se fait traquer par <strong>de</strong>s tueurs ».Monaccia d’AullèneSariMercredi 25 juillet, 21hCorsica Nova : le renouveau agricole <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>. d’après lesrepérages <strong>de</strong> Paul André CarlottiFrance. Documentaire. 1982. 43 minDestinée à être le levier <strong>de</strong> l’agriculture et <strong>de</strong> l’économie insulaire, laSomivac portera les espoirs <strong>de</strong> certains et le désespoir <strong>de</strong>s autres,focalisant parfois une hostilité violente. Pour redresser son image etpromouvoir ses réalisations, la société utilisera le film documentairecomme outil <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong>. Reprenant quelques vues du film <strong>de</strong> P.A.Carlotti (La plaine orientale corse à l’heure <strong>de</strong> l’Europe), tournant <strong>de</strong>nouvelles images pour décrire l’évolution et valoriser l’impact sur la vieagricole insulaire, Corsica Nova est doté d’un commentaire plus élaboré,à visée nettement plus politique.Lundi 6 août, 21hL’Île d’amour. Maurice CamFrance. Drame. 1943. 1h36.avec : Tino Rossi, Josseline Gaël, Edouard Delmont, Louvigny, Charpin,Lilia Vetti, Michel Vitold, Raphael PatorniUn promoteur immobilier et son architecte nourrissent le projet <strong>de</strong> transformerun village corse en station balnéaire, l’indignation <strong>de</strong>s habitantsface à la spoliation <strong>de</strong> leur terre est véhémente, l’escapa<strong>de</strong> amoureuseentre Bicchi (Tino Rossi) et la nièce du promoteur (Josseline Gaël) secomplique d’une ven<strong>de</strong>tta à l’issue fatale. Délicieusement anachronique,ce film militant pour l’environnement et contre la tyrannie du tourisme estpiqueté <strong>de</strong> tous les clichés <strong>de</strong> l’époque, le bandit d’honneur, la pêche à ladynamite, l’honneur bafoué <strong>de</strong> la femme, le légendaire farniente insulaire,le maquis impénétrable et même l’ochju.5


PinoSamedi 28 juillet, 21hLe Fils. Pierre Granier-DeferreFrance. Drame policier. 1972. 1h45.(voir résumé en page 5)LecciMercredi 1er août, 21h30Ava Basta. Marie-Jeanne TomasiFrance. Fiction. 1983. 21 minavec : Agata LucianiTourné en noir et blanc, ce cri cinématographique <strong>de</strong> Marie-JeanneTomasi résonne, emblème <strong>de</strong> la révolte qu’elle mènera film après film,contre l’un <strong>de</strong>s carcans <strong>de</strong> la société corse, fait <strong>de</strong> rumeurs, <strong>de</strong> ouï-dire,chuchotements malfaisants qui mènent à leur perte d’i<strong>de</strong>ntité ses sujetsles plus exposés : les femmes.Bona Sera. Henri GrazianiFrance. Fiction. 1989. 22 minavec : Michel Raffaelli, BouchaiebElles sont là, dans les schistes du Cap <strong>Corse</strong>, ces solitu<strong>de</strong>s qui s’entrecroisent,n’échangeant que ce Bona Sera qui évite à peine l’indifférence.La vie <strong>de</strong> chacun est dans le souvenir, celui <strong>de</strong> la disparue, <strong>de</strong>s siensrestés au pays, dans la pierre que l’on casse pour vivre ou que l’onempile, « pour l’idée ».Dolce Ven<strong>de</strong>tta. Marie-Jeanne TomasiFrance. Fiction. 1988. 26 minDolce ven<strong>de</strong>tta accroche <strong>de</strong> plein fouet quelques clichés bien en vigueur,l’homme à la chasse et au bar, la femme à la maison et à la cuisine,séparés par le silence, l’indifférence ou le qu’en-dira-t-on. En filigrane lesfalaises <strong>de</strong> Bonifacio et la mer ouvrent l’ailleurs, l’évasion, le rêve, thèmeschers à Marie-Jeanne Tomasi.Piedicorte di GaggioSamedi 4 août, 17h30Sempre vivu.Robin RenucciFrance. Fable. 2007. 1h30avec : Angèle Massei, René Jauneau« Qui a dit que nous étions morts !? ». En lançant ce projet unique, pourlequel chacun a posé sur le papier une bribe d’histoire, nourrie ensuite parl’atelier associatif et les échanges autour <strong>de</strong>s Rencontres Théâtrales,Robin Renucci avait déjà la réponse : Sempre Vivu ! La vitalité et la créativité,sont spontanément imbriquées dans cette truculente fable quibouscule l’image stéréotypée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>.6


GianuccioMardi 7 août, 21hProgramme communiqué ultérieurement7Colomba. Ange CastaFrance. Fiction dramatique. 1967. 1h23Cette version rompt radicalement avec le tonmélodramatique connu <strong>de</strong> l’héroïne <strong>de</strong>Mérimée. Ange Casta signe là le premier filmparlé en langue corse, tourné à Speluncatoavec la participation <strong>de</strong> villageois et d’acteursamateurs, avec la précision et la rigueur d’undocumentariste et le ressenti d’un insulaire.Rien n’est affecté dans ce film, ni la sobriété <strong>de</strong>sdialogues, ni l’émotion du vocero et <strong>de</strong>s chantstraditionnels collectés par Félix Quilici, ni lajustesse <strong>de</strong>s décors <strong>de</strong> Toni Casalonga.GirolataJeudi 23 août, 21hLa Loi du survivant.José GiovanniFrance. Aventures. 1967. 1h40avec : Michel Constantin, Alexandra Stewart, Jean Franva, Edwine Moatti,Roger Blin, Albert DagnanDu roman, Les Aventuriers écrit cinq années plus tôt, La Loi du survivantest l’adaptation, par son auteur, la plus fidèle. Fidèle à la région, la <strong>Corse</strong>,où sont campées les aventures <strong>de</strong> Manu, <strong>de</strong>venu Stan, fidèle au personnaged’Hélène, victime d’une ban<strong>de</strong>, fidèle au déroulement <strong>de</strong> l’actionlittéraire.Vendredi 24 août, 21hRomanetti. Gennaro DiniFrance. Documentaire fiction. 1924. 50 min.(voir résumé en page 4)Lundi 27 août, 21hSempre vivu.Robin RenucciFrance. Fable. 2007. 1h30(voir résumé en page 6)Samedi 15 septembre, 21hProgramme communiqué ultérieurementSamedi 29 septembre, 21hValle di RostinoSanta Maria PoghjuBonifacioUcciani


Gloire en ciné-concertSorru in MusicaCoggiaMardi 17 juillet, 22hGloire. Mikael KerteszFrance. Drame historique. 1928. 1h40avec : Michael Varkonyi, Anny Hornik,Michael XanthoDer junge Medardus (Le Jeune Médard)réalisé en 1923 d’après unepièce du même titre d’Arthur Schnitzler,est un pamphlet contre Napoléon.Il est produit pour un public alémanique.Cinq ans après, en 1928, à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> du distributeur français (quisouhaite un grand film sur Napoléonen vue <strong>de</strong> concurrencer le Napoléonvu par Abel Gance), Gérard Bourgeoisréalisateur français d’origine suissereprend Der junge Medardus qui <strong>de</strong>vientpar l’art du montage et <strong>de</strong>s intertitresune épopée napoléonienne où notre héros-titre « le jeuneMedardus » disparait pour donner ce Gloire-visions <strong>de</strong> l’épopée napoléonienne.La riche et inspirée mise en scène <strong>de</strong> Mikael Kertesz résiste à cedétournement et nous fait découvrir une page méconnue <strong>de</strong> l’histoire ducinéma en Europe entre les <strong>de</strong>ux guerres. La notoriété <strong>de</strong> ce réalisateuraustro-hongrois émigré aux USA et qui prendra le nom <strong>de</strong> MichaelCurtiz, méritait <strong>de</strong> vous faire découvrir ce film important <strong>de</strong> sa carrièreeuropéenne. Il lui ouvrit les portes d’Hollywood.Gloire présenté en ciné-concert, création musicale <strong>de</strong> DidierBenetti, interprétée par l’Orchestre Paris Classik sous ladirection <strong>de</strong> Bertrand Cervera8


Hommage à Jacques DeraySiscoJeudi 9 août, 21hVilla Gaspari-RamelliSoirée en partenariat avec l’association « Trois points et plus <strong>de</strong> rencontresculturelles » sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Rose-Marie Carrega.En présence <strong>de</strong> son épouse Agnès Vincent-Deray et dujournaliste Paul AmarJacques Deray : Le Cinéma…Ma vie. Marie HalopeauFrance. Documentaire / Biographie. 2004. 51 minImaginé et conçu par Paul Amar ce documentaire propose un grand nombre<strong>de</strong> témoignages <strong>de</strong> ceux qui ont côtoyé celui qui a disparu en août2003 : Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Charlotte Rampling, IrèneJacob ou Mireille Darc, mais aussi <strong>de</strong> son épouse, Agnès Vincent, <strong>de</strong> safille, Laurence Deray, <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> Carrière, <strong>de</strong> Michel Legrand.Pendant plus d’un <strong>de</strong>mi-siècle Jacques Deray fut au service du cinéma.Il répugnait à parler <strong>de</strong> lui, mais il considérait qu'un film ne valait que parle charisme et le talent <strong>de</strong> ses acteurs.Borsalino and Co. Jacques DerayFrance / Italie/ Allemagne. Policier.1974. 1h50.Coscénariste et dialoguiste : Pascal Jardin.avec : Alain Delon, Riccardo Cucciola, Catherine Rouvel.Marseille, les années 30, le milieu, la montée du fascisme, uneatmosphère rythmée au son <strong>de</strong> la musique inspirée <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Bolling.10


Version française : doubler un filmDoubler un film dans une autre langue que l’originale c’est trahir un peuune réalité. En contrepartie c’est donner accès à ce film à un plus grandnombre <strong>de</strong> personnes. L’exercice consiste à ne pas dénaturer une œuvretout en la rendant accessible <strong>de</strong> manière plus large. La technique aévolué. On est passé <strong>de</strong> la pellicule et du magnétique au tout numérique.Mais le cœur même du métier est resté le même. Le maître mot reste« synchronisme ». Ou comment mettre en bouche <strong>de</strong>s mots d’une autrelangue tout en respectant l’esprit et la forme <strong>de</strong> l’original.Un « I love you » ne pourrait jamais faire dans la même bouche un« je t’aime » convainquant. Et bien ce n’est pas si sûr. Car le jeu <strong>de</strong>sacteurs et le rythme permettent souvent <strong>de</strong>s illusions qui ne se veulentpas trompeuses mais qui trouvent leur place avec habileté et talent.Les comédiens adorent cet exercice car il leur permet <strong>de</strong> faire passer lesémotions voulues uniquement par la voix. On joue alors sur le timbre, onporte ou non sa voix, on chuchote, on élise, on se fait entendre sans crier,on donne du mouvement, <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong> la présence. Il y a tant <strong>de</strong> chosespossibles.Au final le résultat peut être formidable, comme désolant. Comme pourtout, question <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> moyens.Métier <strong>de</strong> l’ombre il sera peut être victime <strong>de</strong> l’uniformisation <strong>de</strong> notremon<strong>de</strong>. L’anglais, <strong>de</strong>venu langue universelle, détruira probablement uneactivité qui a pour richesse d’essayer, non pas <strong>de</strong> copier, mais <strong>de</strong>transmettre un regard, une pensée, une histoire.Nous verrons….. Oh pardon : we’ll see.Nicolas MucchielliSymphonia FilmsVendredi 20 juillet, 21hAlice au pays <strong>de</strong>s merveillesStudios DisneyEtats-Unis. Animation. 1951.Alors qu'elle travaille à ses leçons, Alice selaisse entrainer par le sommeil et tombedans une profon<strong>de</strong> rêverie. Poursuivant unlapin très en retard elle accè<strong>de</strong> au pays <strong>de</strong>smerveilles où une suite d'aventures rocambolesqueset insolites l'atten<strong>de</strong>nt. Tantôtrapetissée, tantôt gigantesque, Alice oscilleau gré <strong>de</strong> ses rencontres entre la quête dumerveilleux et l'expérience cauchemar<strong>de</strong>sque.GhisoniLe doublage au cinéma : un métier.Présenté par Nicolas Mucchielli, Symphonia Films11


Cinéma aux muséesAmour et Ven<strong>de</strong>tta au Musée <strong>de</strong> Roccapina« Je suis la fille du Lion... »Lorsqu'en 1996, le Conservatoire du littoral etle Syndicat ELISA (Syndicat intercommunalpour la gestion <strong>de</strong>s espaces naturels littorauxdu Sartenais) sollicitèrent le paysagiste AlainFreytet et le muséographe Guy Brun, afin qu'ilsélaborent les premières préconisations pour lavalorisation <strong>de</strong> l'ancienne maison cantonnière<strong>de</strong> Roccapina et <strong>de</strong> ses abords, le premiervisionnage du film <strong>de</strong> 1923, « Amour etVen<strong>de</strong>tta ou la fille du lion » (restauré à l'initiative<strong>de</strong> la Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> et mis enmusique par A Cumpagnia), fut pour eux uneformidable révélation.En effet, tourné à Roccapina, le film montrel'étrange lion <strong>de</strong> pierre qui surveille la mer, lestaffoni, ces grottes naturelles qui servent d'abriaux gens « hors normes », les ancienschemins, les bergeries, la route du col par oùarrivent les gendarmes et... la voiture décapotabledu « touriste étranger ». Autant <strong>de</strong> motifsévi<strong>de</strong>nts que les initiateurs <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> souhaitaient mettre au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la scène,et ce pour raconter les étranges rochers aux formes animales, le phénomènegéologique <strong>de</strong> la taffonisation du granite, l'utilisation par l'homme <strong>de</strong> ces abris,au fil du temps, l'histoire <strong>de</strong> ceux qui passent et <strong>de</strong> ceux qui vivent à Roccapina.Lorsque, 10 ans plus tard, le Conservatoire du littoral, propriétaire <strong>de</strong>s lieux,décida d'ouvrir plusieurs sentiers <strong>de</strong> découverte à travers le maquis <strong>de</strong>Roccapina, <strong>de</strong> rénover l'ancienne maison cantonnière du col, <strong>de</strong> l'aménager en« centre d'interprétation <strong>de</strong>s patrimoines naturel et culturel », les images ennoir et blanc <strong>de</strong> l'étonnant film « Amour et Ven<strong>de</strong>tta ou la fille du lion » étaienttoujours dans les mémoires.Aujourd'hui, alors que « A casa di Roccapina »* a ouvert ses portes auxpremiers visiteurs, l'exposition-spectacle permanente qui y a été créée fait lapart belle au film <strong>de</strong> 1923. Mieux, Jane, celle qui incarna « la fille du lion », est<strong>de</strong>venue le fil rouge fictif <strong>de</strong> la visite audioguidée : « Je suis la fille du lion. Delui, je connais tous les secrets, je sais tous les mystères. Vous les dirai-je ? »La diffusion en continu d'un montage <strong>de</strong>s extraits d'« Amour et Ven<strong>de</strong>tta ou lafille du lion », la présentation <strong>de</strong> belles photos du tournage, la production futured'un DVD du film intégral (complété d'un livret documenté), tout cela résulted'un partenariat réussi qui s'est établi entre la Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> et leConservatoire du littoral.La chose est si peu courante qu'il convenait <strong>de</strong> la souligner ici !Guy Brun,muséographe* Propriété du Conservatoire du littoral et gérée par le Conseil général <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>-du-Sud, « A casa di Roccapina » est située sur la RN 196, entre Sartène et Bonifacio.12


Amour et Ven<strong>de</strong>tta, ou la filledu Lion. René NorbertFrance. Fiction. 1923. 55 minEn <strong>Corse</strong>, dans la région <strong>de</strong> Sartène,un artiste peintre (continental“en villégiature”), provoque unesérie <strong>de</strong> meurtres pour avoir oséaimer une fille du pays, mais aussila fille d’un redoutable bandit ! : undrame <strong>de</strong> la jalousie qui pourtant seterminera bien !Images du Sport au Musée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>Une collaboration régulière <strong>de</strong>puis 2002 entre la Cinémathèque et leMusée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong> permet à un large public <strong>de</strong> découvrir une sélection <strong>de</strong>documents visuels. Circuit automobile <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong> en 1921, arrivée <strong>de</strong> lacourse cycliste Paris Saint-Etienne Nice à Bastia, football à Bonifacio,Vezzani ou Vico, rencontres <strong>de</strong> la « Jeunesse Sportive » à Ajaccio, inauguration<strong>de</strong> la piscine <strong>de</strong> Pietroso : <strong>de</strong>s images du patrimoine cinématographiquerégional sont exposées à Corte.Photogramme du film « Le circuit automobile <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong> »collection Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>Musée <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>,Exposition « Les sports en <strong>Corse</strong>, miroir d'une société »Corte 14 juillet-30 décembre 2012« En <strong>Corse</strong>, <strong>de</strong>puis son apparition au milieu du XIX ème siècle, le sport s’estmontré un puissant révélateur, tout autant qu’annonciateur, <strong>de</strong>s évolutionssocioculturelles, économiques et politiques, dévoilant également lesmécanismes complexes <strong>de</strong> la perception <strong>de</strong> soi et <strong>de</strong>s rapports avecl’Autre. Tel sera le fil conducteur <strong>de</strong> l’exposition »13


<strong>JUIL</strong>LET AOÛT <strong>SEPT</strong>EMBRELACASA DI <strong>LUME</strong>CINÉMATHÈQUE DE CORSEse déplacePino28 juillet ...............Le FilsSpeloncato11 juillet ................RomanettiCoggia17 juillet : Gloire, en partenariatavec Sorru in MusicaOta12 juillet ...Courts métrages3 août.........L’Île enchantéeGirolata23 août....La Loi du survivantMarignana16 juillet .........Le SilenceArbori13 juillet......Colomba (J. Luccioni)Ucciani29 septembre ...........................programme communiqué ultérieurementGianuccio7 août .......Colomba (A. Casta)Monaccia d’Aullène24 juillet ..............Le FilsBonifacio15 septembre ................................programme communiqué ultérieurement


Sisco9 août .................. Hommage àJacques Deray, en présenced’Agnès Deray et Paul AmarValle di Rostino24 août ..........RomanettiSanta Maria Poghju27 août ......Sempre vivuPiedicorte di Gaggio4 août ........Sempre vivuGhisoni7 juillet .............courts métrages20 juillet ........version française :doubler un filmSari25 juillet ..............Corsica Nova6 août ...................L’Île d’amourZonza23 juillet ..............................Romanetti8 août .................................Nous <strong>de</strong>ux25 août .......Le Vieil homme et l’enfantSan Gavino di Carbini21 juillet ....Le Vieil homme et l’enfant29 juillet ..............................Mon PèreLecci, Saint Cyprien1 er août ................courts métrages


Mareterraniu productions présente ...Un autre mon<strong>de</strong>Mareterraniu est une société ajaccienne <strong>de</strong> production audiovisuellefondée en 1999 par Paul Rognoni.Elle produit <strong>de</strong>s documentaires, <strong>de</strong>s captations, <strong>de</strong> la fiction, <strong>de</strong>smagazines et <strong>de</strong>s films institutionnels.Sa ligne éditoriale longtemps axée sur le film musical (documentaire etcaptation) s’est ouverte ces <strong>de</strong>rrières années à d’autres problématiques.Cette saison encore on retrouvera l’émission Mezzo Voce (9 x 52 minutes<strong>de</strong> concerts Live acoustique) mais aussi <strong>de</strong> nombreux documentaires.Un Autre mon<strong>de</strong> est sa première incursion dans la production <strong>de</strong> fictions.Mardi 25 septembre, 21hUn Autre mon<strong>de</strong>Gabriel AghionFrance. Télé-film. Drame. 2011. 1h37Production Mareterraniu / Paul Rognoni / France Télévisionsavec : Dominique Blanc, Clau<strong>de</strong> Brasseur, Samuel Labarthe, NielsSchnei<strong>de</strong>r, Mati Diop, Jean Emmanuel Pagni, Kevin Dargaud, SébastienRognoni1915 ... A la mort <strong>de</strong> sa mère, Louis débarque sur l’île <strong>de</strong> la Réunion pourrencontrer son père le Comte <strong>de</strong> Kerdiguen. L’île est alors agitée par lamo- bilisation pour le front. Des planteurs soutenus par le gouverneur etl’église, tentent d’empêcher le départ <strong>de</strong> leur main d’œuvre noire. Ils dépendraientalors <strong>de</strong>s travail- leurs indiens, qui pourraient faire valoir leursdroits qui n’ont jamais été respectés. Le Capitaine De Boissieu recruteur<strong>de</strong> l’armée, n’a que faire <strong>de</strong> cette résistance.Il trouve en Fanny l’épouse du gouverneur une alliée, et emporte ainsi lesoutien du comte. Désormais sur l’île <strong>de</strong>ux clans s’affrontent. Dans cetteambiance lour<strong>de</strong>, dans cet "autre mon<strong>de</strong>" Louis doit apprendre à trouversa place. C’est auprès <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>mi sœur Sita et du jeune indien Moustienqu’il pensera un instant pouvoir construire son avenir, mais à quel prix ...en présence <strong>de</strong> l’équipe du film16


Cinéma fantastique espagnolLe cinéma <strong>de</strong> langue espagnole est <strong>de</strong>puis quelques années en pleinessor, multipliant les succès critiques et publics. Le cinéma dit <strong>de</strong> genretémoigne <strong>de</strong> cette vigueur créatrice et notamment le genre« Fantastique ».Quand <strong>de</strong>s cinéastes précurseurs tels que Paul Naschy (Les Vampires duDr Dracula) ou Jesus Franco (L’Horrible Dr Orloff), totalement décriés parleurs contemporains pour <strong>de</strong>venir aujourd’hui « cinéastes cultes » nousfaisaient frémir <strong>de</strong>vant les délires <strong>de</strong> savants fous, vampires ou autresloup garous, ceux <strong>de</strong>s années 70 stigmatisaient une société <strong>de</strong> crise quela censure franquiste n’a pas toujours pu éliminé (Narciso IbañezSerrador : La Rési<strong>de</strong>nce ou Les Révoltés <strong>de</strong> l’an 2000).Mais <strong>de</strong>puis les années 1990 une nouvelle génération <strong>de</strong> réalisateurs aconquis un large public, débordant le cercle jusqu’alors restreint d’amateursconvertis. Oubliés les Frankenstein et Dracula et place auxambiances flirtant parfois avec l’Horreur (autre genre très codifié) oùmorts-vivants et fantômes se jouent <strong>de</strong> nos peurs viscérales <strong>de</strong>l’obscurité et <strong>de</strong> la mort. Guillermo <strong>de</strong>l Toro, réalisateur ( Le Labyrinthe <strong>de</strong>Pan, L’Echine du diable) mais aussi producteur (L’Orphelinat <strong>de</strong> JuanAntonio Bayona) est sans doute le plus emblématique <strong>de</strong> ce renouveau,secondé par Paco Plaza (REC) et Jaume Balaguero (Darkness).L’homme pâle dans Le Labyrinthe <strong>de</strong> Pan17


Jeudi 6 septembre, 21hUn chien andalouLuis BuñuelEspagne. Court-métrage muet, surréaliste. 1929.16 min.Scénario <strong>de</strong> Luis Buñuel et Salvador DaliEl Angel exterminador(L’Ange exterminateur)Luis BuñuelMexique. Fantastique. 1962. 1h30avec : Silvia Pinal, Tito JuncoEdmundo et Lucia <strong>de</strong>Nobile, un couplebourgeois <strong>de</strong> Mexico,donnent une réceptionaprès l'opéra dans leurluxueuse <strong>de</strong>meure.Quelques faits bizarres seproduisent alors : <strong>de</strong>sdomestiques partent sansexpliquer leur comportement,les invités connaissentune impression <strong>de</strong>déjà vu, Ana retire <strong>de</strong> sonsac <strong>de</strong>ux pattes <strong>de</strong> pouletalors que Blanca joue aupiano une sonate <strong>de</strong>Paradisi.18


Mardi 11 septembre, 21hEl Espinazo <strong>de</strong>l Diablo(L’Echine du Diable)Guillermo <strong>de</strong>l ToroMexique. Epouvante. 2002.1h47avec : Fernando Tielve, JunioValver<strong>de</strong>, Eduardo NoriegaDurant la Guerre Civile espagnole,un garçon <strong>de</strong> douzeans dont le père est mort, estconfié à l'orphelinat catholique<strong>de</strong> Santa Lucia, et auxbons soins <strong>de</strong> sa directrice,Carmen, et du professeurCasares.Malgré toutes ces attentions,Carlos se retrouve confrontéà l'hostilité <strong>de</strong> ses petitscamara<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> l'homme àtout faire dénommé Jacinto.Cette atmosphère pesantedissimule bien d'autres secrets ...Jeudi 13 septembre, 21hEl Laberinto <strong>de</strong>l fauno(Le Labyrinthe <strong>de</strong> Pan)Guillermo <strong>de</strong>l ToroEspagne, Etats-Unis.Fantastique, horreur. 2006.1h52avec : Ivana Baquero,Doug Jones, Sergi LopezEspagne, 1944. Fin <strong>de</strong> laguerre. Carmen, récemmentremariée, s'installeavec sa fille Ofélia chezson nouvel époux, le trèsautoritaire Vidal, capitaine<strong>de</strong> l'armée franquiste.Alors que la jeune fille sefait difficilement à sanouvelle vie, elle découvreprès <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> maisonfamiliale un mystérieux labyrinthe...19


“Etre Mexicain, c’est accepter le fantastique <strong>de</strong> façon naturelle. Dans mesfilms, les monstres sonts là, je n’ai pas à donner d’explications, c’estpresque un acte <strong>de</strong> foi. J’éprouve par ailleurs une méfiance instinctivepour toutes les institutions religieuses ou étatiques. Nous les Mexicainssommes amoureux <strong>de</strong> nos tragédies. Nous célébrons les émotions plusque la vie ! “Guillermo Del ToroGuillermo Del Toro et le fauneMardi 18 septembre, 21hEl Orfanato(L’Orphelinat)Juan Antonio BayonaEspagne, Mexique. Fantastique, thriller. 2008. 1h46avec : Belen Rueda, Fernando Cayo20


Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfantsqu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur leslieux avec son mari et son fils <strong>de</strong> sept ans, Simon, avec l'intention <strong>de</strong>restaurer la vieille maison. La <strong>de</strong>meure réveille l'imagination <strong>de</strong> Simon,qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"...Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers <strong>de</strong> Simon,convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat...“Le film <strong>de</strong> Bayona est truffé <strong>de</strong> références cinématographiques :Les Autres, Les Innocents, Poltergeist, La Maison du Diable, La Malédiction...L’Orphelinat est une anthologie <strong>de</strong> toutes ces oeuvres comme doit l’êtretout nouveau film <strong>de</strong> fantômes” explique Guillermo <strong>de</strong>l Toro, producteurdu film.Jeudi 20 septembre, 21hRECPaco Plaza, Jaume BalagueroEspagne. Fantastique, horreur. 2007. 1h18avec : Manuela Velasco, Pablo RossoPour l'émission télévisée “Pendant que vous dormez”, qui fait découvrir<strong>de</strong>s métiers et activités nocturnes, la jeune journaliste Angela et soncameraman Pablo passent la nuit dans une caserne <strong>de</strong> pompiers <strong>de</strong>Barcelone. Les premières heures sont très calmes, puis un appel survient: les habitants d'un immeuble ont entendu une voisine crier. L'équipe <strong>de</strong>nuit se rend sur les lieux, accompagnée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux journalistes.21


Vendredi 28 septembre, 21hPellisYann GozlanFrance. Fantastique. 21 min. 2003avec : Félicité du Jeu, Jean-Marie Winling, Bruno To<strong>de</strong>schiniHélène est une brillante interne exerçant au service <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie duProfesseur Keller. La découverte <strong>de</strong> plusieurs plaques noires cutanées sedéveloppant sur son corps fait basculer sa vie dans l’angoisse. Ces<strong>de</strong>rmatoses n’auraient-elles pas un lien avec les lésions du mystérieuxpatient <strong>de</strong> la chambre 203 ?EchoYann GozlanFrance. Fantastique. 25 min. 2006avec : Lubna Azabal, Mila Dekker, Samuel Jouy, Édith ScobCarole une jeune femme enceinte souffre d’étranges troubles <strong>de</strong> l’auditionpercevant par instants <strong>de</strong>s bourdonnements entêtants. Son mariretenu sur un tournage, elle se retrouve seule dans son nouvel appartement.La nuit, elle entend d’étranges bruits inexpliqués qui vont d’abordl’intriguer puis très vite l’obsé<strong>de</strong>r. Sa vie bascule dans l’angoisse.Captifs.Yann GozlanFrance. Thriller, épouvante. 2010.1h24avec : Zoé Félix, Eric Savin, AriéElmalehCarole est membre d’une équipehumanitaire dont la mission dans lesBalkans touche à sa fin. Sur le chemindu retour, elle et ses <strong>de</strong>uxco-équipiers sont brutalementattaqués et enlevés par <strong>de</strong>s criminelsaux motivations inconnues. Qui sontces ravisseurs ? Que veulent-ilsvraiment ? La vérité va se révélerterrifiante…Une ban<strong>de</strong>-son qui crée une ambiance terrifiante, une mise en scèneefficace communiquant une sensation d’enfermement, l’angoisse <strong>de</strong>l’attente et la montée <strong>de</strong> la terreur ...Juste ce qu’il faut, sans sadisme gratuit ni violence inutile.Jeune cinéaste françaisprometteur dont les<strong>de</strong>ux courts-métragesflirtent avec le fantastique,Yann Gozlanose, avec Captifs, uneincursion réussie dansun cinéma <strong>de</strong> genreEpouvante, rarementillustré dans le paysagecinématographiquefrançais.22


Samedi 29 septembre, 18hEl dia <strong>de</strong> la Bestia(Le Jour <strong>de</strong> la Bête)Alex <strong>de</strong> la IglesiaEspagne. Fantastico-satanique.1997. 1h43avec : Alex Angulo, Armando <strong>de</strong>Razza, Santiago SeguraL'Espagne est sur le point <strong>de</strong> fêterNoël. Un prêtre théologien découvreavec effarement que l'Antéchristverra le jour avant l'aube.Accion mutante(Action mutante)Alex <strong>de</strong> la IglesiaEspagne. Comédie fantastico-gore. 1993. 1h35avec : Antonio Resines, Alex Angulo, Frédérique Fe<strong>de</strong>rDans le futur, la société ne prend en compte que les personnes favoriséeset marginalise tous les autres. Action Mutante, un groupuscule réunissant<strong>de</strong>s personnes handicapés, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> passer à... l'action. Emmenépar Ramon Yarritu, le groupe kidnappe la fille d'un riche industriel...Álex <strong>de</strong> la Iglesia exerce tout d’abord ses talents dans la BD puis <strong>de</strong>vientdécorateur et directeur artistique.En 1991, son court- métrageMirindas Asesinas estremarqué par Pedro Almodovarqui produit son premier long ActionMutante en 1992. Son humournoir iconoclaste le poussedans les bras du cinéma <strong>de</strong>genre : gore satirique, roadmoviedéjanté, hommage auwestern spagnetti ou comédiefantastique… Álex <strong>de</strong> la Iglesiane cache pas son attirance pourles personnages atypiques :« J’ai toujours eu plus <strong>de</strong> sympathiepour l’anormal. […] Cequi m’intéresse ce sont les personnagesqui ne sont surtoutpas <strong>de</strong>s héros, <strong>de</strong>s gens qui trahissent,qui mentent, qui tuent,qui se trompent, qui doutent…».23


Les échos <strong>de</strong> la CinémathèqueL’Atelier Farnese en <strong>Corse</strong>A l’initiative <strong>de</strong> la Collectivité Territoriale <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>, en partenariat avecRegione Lazio, Casa di Lume et la Ville <strong>de</strong> Bonifacio ont reçu en avrill’Atelier Farnese, atelier d’écriture <strong>de</strong> scénarios qui a pour objectif <strong>de</strong>promouvoir la collaboration entre les cinéastes italiens et français, afin <strong>de</strong>recréer le climat qui a permis, notamment dans les années 60 et 70, <strong>de</strong>nombreuses co-productions franco-italiennes.Trois projets <strong>de</strong> scénarios pour trois tan<strong>de</strong>ms franco-italiens :• Sylvia Sta<strong>de</strong>roli et Sylvie Verhey<strong>de</strong> pour La Lingua madre• Christophe Fustini et Angelo Carbone pour Dromomania• Jean-Luc Delmont-Casanova et Daniele di Biasio pour Le Fils au pairLes participants à l’Atelier Farnese réunis autour <strong>de</strong> son directeurAldo Tassone, sur la parvis <strong>de</strong> la CinémathèqueL’Atelier Farnese à CannesMonsieur Kremer-Marietti, directeur <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> la Collectivité Territoriale<strong>de</strong> <strong>Corse</strong>, Yolaine Lacolonge, coordinatrice audiovisuel et cinéma,et leur équipe, présentent l’Atelier Farnese en présence d’Aldo Tassone,<strong>de</strong> Francesco Martinotti, et <strong>de</strong> quelques cinéastes qui ont collaboré a ceprojet, lors d’une conférence <strong>de</strong> presse pendant le <strong>de</strong>rnier Festival <strong>de</strong>Cannes. La Cinémathèque associée était présente.24


Nelly Kaplan etClau<strong>de</strong> Makovskià Casa di Lumed’Abel Gance...... à Plaisir d’amourJournées napoléoniennes à AjaccioNelly Kaplan à Casa di Lumedu 12 au 16 juin 2012 13 juin 2012Avant-première :Orso MiretOrso Miret sur le parvis<strong>de</strong> l’Espace Jean-Paul<strong>de</strong> Rocca Serra, àl’issue <strong>de</strong> la présentation<strong>de</strong> son <strong>de</strong>rnier film,Mon ami Pierrot, donnéjeudi 3 mai 2012 enavant-première à Casadi Lume.Costa Gavras, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Cinémathèque françaiseJean-Pierre Mattei a reçu, samedi 31 mars 2012, les insignes <strong>de</strong> Chevalier<strong>de</strong> la Légion d'Honneur. Cette décoration lui a été remise par CostaGavras. Cette haute distinction récompense le prési<strong>de</strong>nt-fondateur <strong>de</strong>Casa di Lume, qui oeuvre avec passion <strong>de</strong>puis bientôt 30 ans au sein <strong>de</strong>l'association "La <strong>Corse</strong>et le Cinéma" afin que laCinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>puisse exister, et pérénisernotre patrimoine ciné m a t o g r a p h i q u e .A l’issue <strong>de</strong> la cérémonie,Costa Gavras nousa présenté Hanna K.,realisé en 1983.25


51 ème Semaine <strong>de</strong> la CritiqueSandrine BonnaireDu 29 mai au 2 juin, laCinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> aaccueilli, comme chaqueannée <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 10ans, l’équipe <strong>de</strong> la Semaine<strong>de</strong> la Critique,nouvellement dirigée parCharles Tesson, sondélégué général, accompagné<strong>de</strong> Jean-JacquesBernard, prési<strong>de</strong>nt duSyndicat français <strong>de</strong> laCritique, <strong>de</strong> RémiBonhomme, coordinateurgénéral et PamelaPianezza, membre du comité<strong>de</strong> sélection.Nous avons eu le plaisir <strong>de</strong> recevoir à nouveau Sandrine Bonnaire pourson premier film <strong>de</strong> fiction <strong>de</strong>rrière la caméra (J’enrage <strong>de</strong> son absence).Nous avons pu faire la connaissance <strong>de</strong> David Lambert (Hors les murs),jeune réalisateur belge, et <strong>de</strong> Louis-Do <strong>de</strong> Lencquesaing réalisateur <strong>de</strong>Au galop, accompagné <strong>de</strong> l’acteur Bernard Verley.Charles Tesson, délégué général <strong>de</strong> la Semaine <strong>de</strong> la Critique, etSandrine Bonnaire, venue présenter son premier film J’enrage <strong>de</strong> sonabsence, accueillis par Dominique Landron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Casa di Lume26


Charles TessonJean-Jacques BernardRémi BonhommePamela PianezzaDavid LambertBernard Verley27Louis-Do <strong>de</strong> Lencquesaing


Prix Mireille LanteriPour rappeler l’œuvre et la mémoire <strong>de</strong> Mireille Lanteri, un prix annuelorganisé par la SACD, récompense un premier scénario <strong>de</strong> télévisiondans le genre policier, fantastique ou comédie. Cette année, le comité <strong>de</strong>sélection était composé <strong>de</strong> :Isabel Sebastian, Didier Cohen, Eric Kristy (scénaristes), StéphaneStrano (producteur), Jean-Pierre Mattei (fondateur <strong>de</strong> la Cinémathèque <strong>de</strong><strong>Corse</strong>)Le prix Mireille Lanteri 2012 a été attribué à Didier Vinson, pour lescénario <strong>de</strong> V comme Vian, réalisé par Philippe Le Guay pour France 2.<strong>de</strong> gauche à droite : Isabel Sebastian, Didier Cohen, Anny Lanteri, Didier Vinson,Paul Lanteri, Stéphane Strano, Philippe Le Guay et Jean-Pierre Matteile 10 mai 2012 à la SACDLa Journée européennedu Patrimoine à Casa di LumeSamedi 15 septembreCinéma : un patrimoine cachéDe la collecte à la valorisation, les journéesdu patrimoine 2012 à laCinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> sont l’occasion<strong>de</strong> lier patrimoine et cinéma.Casa di lume propose au public <strong>de</strong> découvrirla vie du film a travers l’itinéraire d’unebobine : du grand écran, aux archives et<strong>de</strong>s archives au grand écran.Un ren<strong>de</strong>z-vous qui permet <strong>de</strong> multiplierles regards sur le cinéma : la pellicule,l’image, l’œuvre, le document, le patrimoine,qui donne accès aux espaces <strong>de</strong>conservation et <strong>de</strong> travail sur le film, et interrogela manière <strong>de</strong> montrer et voir le cinéma.Horaires <strong>de</strong> visite pour le public : 10h30et 14h3028


Cinémathèque hors les mursJuilletSa 7 21h Ghisoni . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1Me 11 21h Speloncato . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1Je 12 21h Ota . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2Ve 13 21h30 Arbori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Lu 16 21h Marignana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Ma 17 22h Coggia, Gloire en ciné concert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Ve 20 21h Ghisoni, Version française : doubler un film . . . . . . . . . .11Sa 21 21h30 San Gavino di Carbini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Lu 23 21h Zonza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Ma 24 21h Monaccia d’Aullène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Me 25 21h Sari . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Sa 28 21h Pino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6AoûtMe 1 21h30 Lecci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6Ve 3 21h Ota . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2Sa 4 17h30 Piedicorte di Gaggio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6Lu 6 21h Sari . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Ma 7 21h Gianuccio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Me 8 21h Zonza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Je 9 21h Sisco, hommage à Jacques Deray . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Je 23 21h Girolata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Ve 24 21h Valle di Rostino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Sa 25 21h Zonza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Lu 27 21h Santa Maria Poghju . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7SeptembreSa 15 21h Bonifacio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Sa 29 21h Ucciani . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>Salle Abel GanceSeptembreJe 6 21h El Angel exterminador. Luis Buñuel. 1962. 1h30 . . . . . . .18Ma 11 21h El Espinazo <strong>de</strong>l Diablo. Guillermo Del Toro. 2002. 1h47 . .19Je 13 21h El Laberinto <strong>de</strong>l fauno. Guillermo Del Toro. 2006. 1h52 . .19Sa 15 10h30et 14h30 Journée du Patrimoine à Casa di Lume . . . . . . . . . . .28Ma 18 21h El Orfanato. Juan Antonio Bayona. 2008. 1h46 . . . . . . . . . .20Je 20 21h REC. Paco Plaza, Jaume Balaguero. 2007. 1h18 . . . . . . . . . .21Ma 25 21hVe 28 21hSa 29 18hUn autre mon<strong>de</strong>. Gabriel Aghion. 2011. 1h37en présence <strong>de</strong> l’équipe du film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16Captifs. Yann Gozlan. 2010. 1h24en présence <strong>de</strong> Yann Gozlan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22El dia <strong>de</strong> la Bestia. Alex <strong>de</strong> la Iglesia. 1997. 1h4321h Accion mutante. Alex <strong>de</strong> la Iglesia. 1993. 1h35 . . . . . . . . .23


RENSEIGNEMENTSTél. : 04 95 70 35 02 - Fax : 04 95 70 59 44casadilume@wanadoo.fr - www.casadilume.comEspace Jean-Paul <strong>de</strong> Rocca Serra - BP 50 - 20537 Porto-Vecchio ce<strong>de</strong>xTARIFSPROJECTIONS NORMALESPROJECTIONS SPECIALESplein tarif 5 euros plein tarif 6 eurostarif adhérent 3 euros tarif adhérent 5 eurostarif réduit 4 euros tarif réduit 5,50 eurosL’achat <strong>de</strong>s billets se fait sur place à l’accueil, la salle ferme 10 minutes après le début <strong>de</strong> la séanceRejoignez les adhérents <strong>de</strong> "La <strong>Corse</strong> et le Cinéma"abonnez-voustarif normal 30,50 euros - tarif réduit* 15,25 eurostarif réduit -18 ans +60 ans, étudiants, chômeursVous bénéficiez d'un tarif préférentiel pour les séances,vous recevez les programmes à domicileLA CINÉMATHÈQUE DE CORSE • CASA DI <strong>LUME</strong>La <strong>Corse</strong> et le Cinémaassociation Loi 1901, membre associé <strong>de</strong> la FIAFmembre <strong>de</strong> la FCAFFmembre <strong>de</strong> la COPEAMdélégataire <strong>de</strong> la Collectivité Territoriale <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>en conventionMinistère <strong>de</strong> la Culture - CNCDRAC <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>BDP <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>-du-SudRectorat <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>Lycée <strong>de</strong> Porto-VecchioLycée Giocante <strong>de</strong> Casabianca <strong>de</strong> Bastia<strong>de</strong>s places gratuitesavec votre passMairiePCinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>CASADI<strong>LUME</strong>rue Fred Scamaronirue Danielle CasanovaPosterue Général Leclercprogramme sous réserve <strong>de</strong> modifications

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