JULIA MIGENES - Palais des Festivals et des Congrès de Cannes

MUSIQUE
JULIA MIGENES
Théâtre Debussy – Palais des
Festivals
Samedi 24 mars 2007
20h30
Durée : 1h30
1 re série Orchestre
Tarif Public : 28€
Tarif Réduit : 24€
2 e série Balcon
Tarif Public : 24€
Tarif Réduit : 20€
Enfant de – 10 ans : 10€
Sortez entre amis :
tarif réduit pour 4 places achetées
RENSEIGNEMENTS
Palais des Festivals et des Congrès, Direction de
l’Evénementiel : O4.92.99.33.83
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h
www.palaisdesfestivals.com / www.cannes.com
email : sortiracannes@palaisdesfestivals.com
POINTS DE VENTES
Billetterie Palais des Festivals : O4.92.98.62.77
Du lundi au samedi de 1Oh à 19h et 1h avant le
début de chaque représentation
FNAC, Virgin, Carrefour, Auchan, Cultura, Leclerc,
Géant Casino
O.892.683.622 (O.34 €/mn) - www.fnac.com
0.892.390.100 (O.34 €/mn) – www.ticketnet.fr
Contact Presse : Elisabeth Lara
Palais des Festivals et des Congrès – BP 272 – 06403 CANNES Cedex
Tél. : 04 92 99 84 45 – Fax : 04 92 99 84 25 – lara@palaisdesfestivals.com

JULIA MIGENES
CHANTE
“ALTER-EGO”
MISE EN SCÈNE DE
PHILIPPE CALVARIO
« Alter Ego », c’est la traversée par Julia Migenes d’univers musicaux très différents,
elle passe de l’opéra au jazz, et des musiques brésiliennes à la chanson française, de
Broadway et du Quartz de Brest au Châtelet à Paris.
Ce rendez-vous n’est pas un « best-off » mais l’expression d’une passion amoureuse
pour les musiques les plus vibrantes. Sur scène, portée par l’imaginaire de Philippe
Calvario, Julia Migenes chante et danse avec une liberté d’inspiration époustouflante.
Schizophrénie vocale, multiples personnalités, Julia est-elle l’Alter Ego de Migenes
Arrangements musicaux
Avec
Edouard Ferlet
Piano - Edouard Ferlet
Violoncelle – Alain Grange
Percussions – Xavier Desandre-Navarre
Danseur – Thierno Thioune
Production
En collaboration avec
LES VISITEURS DU SOIR
LE QUARTZ DE BREST
Directrice de production
Joëlle Belmonte
Coordination du projet
Olivier Gluzman

Dans une vie on rencontre beaucoup de personnes, quand on fait du théâtre et de l’opéra,
un peu plus encore, peut-être. Et puis souvent une production chasse l’autre, une famille
reconstituée pour l’occasion chasse une autre famille et puis rarement, très rarement
quelqu’un ou quelqu’une reste accrochée après le spectacle, ne peut pas se décoller de vous,
a imprimé en vous quelque chose de trop fort…Julia est de ces êtres.
Pour certains elle représente l’inaccessible étoile, pour d’autres la femme qu’on aime mieux
ne pas approcher de trop près de peur peut-être d’être avalé par sa magie et son charisme.
Pour moi elle est celle qu’on veut sentir toujours là, qu’elle soit loin ou tout près, celle qui fait
battre son cœur un peu plus fort, celle qui fait croire que c’est possible, toujours… Julia c’est
LA VIE !!!
« And so it is », un des titres du dernier album de Julia pourrait être le sous-titre du
spectacle. Une femme seule dans une petite vie attend le retour impossible de son Autre…
Elle se réfugie alors dans le sommeil pour retrouver ses rêves et le monde imaginaire dans
lequel des fantômes fantasques et blagueurs vont venir la visiter pour « l’en-chanter ».
Philippe CALVARIO

JULIA MIGENES – BIOGRAPHIE
Julia Migenes est née dans le Lower East Side de New York, de mère portoricaine et de père
grec. Elle passe une enfance difficile et violente pendant laquelle elle aura cependant la
révélation de sa vocation : engagée, à l’âge de 3 ans, pour remplacer au pied levé l’enfant
de Madame Butterfly, elle se souvient encore de l’émotion vive, proche de l’effroi qui la saisit
lorsque, seule en scène, l’orchestre, invisible dans la fosse devant elle, se met à entonner
ses accords puissants. Une émotion qui trace définitivement le chemin de sa destinée.
Quelques années plus tard, alors qu’elle est élève au Lycée d’Art et de Musique de
Manhattan, Leonard Bernstein la remarque et l’engage comme soliste dans le cadre de ses
Young People’s Concert.
Julia Migenes entame alors une carrière à Broadway : elle fait partie de la distribution
originale de Fiddler on the roof aux côtés de Zero Mostel. Elle incarne Maria dans West Side
Story. Elle chante la première création de The Saint of Bleaker Street, un opéra de Menotti.
S’ensuit son départ pour l’Autriche, engagée pour interpréter Maria dans West Side Story, et
le début d’une carrière au Volksoper de Vienne, ainsi que dans tous les pays
germanophones. Elle interprète pendant sept ans les plus grands rôles du répertoire, monte
régulièrement sur scène dans ses propres shows musicaux, participe à de nombreux
programmes télévisuels certains étant même écrits spécialement pour elle. Elle remporte le
Prix de l’interprète d’Opéra la plus populaire, et l’année suivante le prix de l’Artiste de variété
la plus populaire. Décernés sur un vote du public, ces prix concernent l’ensemble des pays
germanophones.
Repérée par le Met, alors qu’elle interprète Musette, La Bohème, à San Francisco, Julia
Migenes est engagée pour trois productions et accepte d’être la doublure de Teresa Stratas
dans Lulu d’Alban Berg. Elle remplacera au pied levé l’artiste souffrante le soir où cette
production est diffusée en direct à la télé. Elle est acclamée, ovationnée pour ce rôle dans
lequel elle donne la pleine mesure de son talent. Non seulement elle chante à la perfection
cette partition particulièrement difficile mais elle manifeste une aisance de jeu telle que sa
Lulu est encore dans les mémoires.
On en parle jusqu’en Europe où Maurice Béjart est en quête de l’impossible : il doit mettre
en scène Salomé à Genève et cherche la perle rare : une cantatrice sachant danser... Bref, il
n’y en a qu’une : elle s’appelle Julia Migenes et marquera Maurice Béjart au point de la
comparer, encore des années après, à ses plus grandes danseuses.
Alors qu’elle répète Salomé, le réalisateur Italien Francesco Rosi prépare le tournage de
Carmen. Il cherche désespérément l’oiseau rare, lui aussi : une chanteuse lyrique sachant
danser, certes, mais qui soit avant tout une comédienne suffisamment sensuelle et pulpeuse
pour incarner la brûlure de la passion... Et voilà Julia Migenes propulsée devant les caméras
dans un film devenu depuis une référence incontournable du genre opéra filmé. Si la bande
originale vaut à Julia Migenes un Grammy Award, son interprétation lui attire une notoriété
mondiale et lui ouvre les portes des plus grandes scènes du monde : La Voix Humaine à
Monte Carlo, Manon à Convent Garden, Tosca à Earl’s Court...
A ce jour, Julia Migenes a enregistré plus de vingt disques. Parmi les derniers
enregistrements, citons : « Vienna », sous la direction de Lalo Schifrin, disque d’or six mois
après sa parution ; en 1996, « Man of la Mancha », « L’homme de la Mancha »), direction et
arrangements Paul Gemignani, avec Placido Domingo, Samuel Ramey, Mandy Patinkin ; en
1999, « Robert Stolz » et « The music of Franz Lehar » pour la BBC et, en 2000, « Catarina
Cornaro » de Donizetti, « La Argentina » sur le répertoire de Piazzolla sorti en 2004.

JULIA MIGENES – BIOGRAPHIE
A partir de 1998, Julia Migenes devient l’auteur de ses propres spectacles. Elle écrit « Diva
au bord de la crise de nerfs », un One Woman Show chanté dans lequel elle brocarde et
tourne en dérision l’opéra. En 1999 et 2000, Julia Migenes donne ce spectacle en français, à
Paris et dans toute l’Europe francophone. Par la suite, ce spectacle existera dans sa version
anglaise, à Londres, New York, Los Angeles… Mexico.
En 2000, Julia Migenes est à l’affiche de « Les Sept péchés capitaux » et de « Happy End » à
la Zarzuela de Madrid.
En 2001, Julia Migenes crée « Passions Latines » : un spectacle chanté et chorégraphié, ans
lequel elle rend hommage à ses racines latines : de Granados, Villa Lobos à la salsa la plus
caliente … (ce spectacle est à l’affiche de l’Olympia de Paris en mars 2002).
Pendant tout le mois de novembre 2001, « Diva au bord de la crise de nerfs» , « Diva on the
verge » dans sa version anglaise, est présenté à l’Odyssée Theatre de Los Angeles.
En janvier 2002, Julia Migenes accompagne Placido Domingo à l'Opéra de Los Angeles, dans
un spectacle évoquant la Zarzuela.
En mars 2002, elle est sur la scène du Theater Artaud de San Francisco pour la première
création de « The difficulty of crossing a field », un opéra contemporain, aux côtés du
Kronos Quartet.
En Juillet 2002, Julia Migenes présente son spectacle « Passions Latines » sur les scènes des
festivals les plus importants d’Europe. Elle fait une halte remarquée au Festival d’Avignon,
cour d’honneur du Palais des Papes, pour une nuit de tango exceptionnelle. Ce spectacle
« La Argentina » remporte un vif succès à l’affiche du Théâtre Musical de Paris Châlelet, en
novembre 2003, et donne lieu à une grande tournée internationale.
En Juin 2003, elle est invitée par le Festival de Musique Sacrée de Fès où elle crée un récital
de chants sacrés.
En 2004, Julia Migenes est l’une des protagonistes, aux côtés de Barbara Hendricks, du
nouvel opéra de Peter Eötvös « Angels in America » (d’après le la pièce de Tony Kushner)
dans une mise en scène de Philippe Calvario et une scénographie de Richard Peduzzi au
Théâtre Musical de Paris Châlelet.
2005, c’est pour Julia Migenes l’enregistrement d’un nouvel album consacré au Jazz (sortie
début 2006), les premières répétitions du Pierrot Lunaire (A.Schönberg) que Hans Peter
Cloos mettra en scène à New York début 2006, et une nouvelle collaboration avec Philippe
Calvario pour « Alter Ego », un récital présenté sur scène en 2006.
Pour sa 7ème édition en 2007, les Opéras en Plein Air confient la mise en scène
du Barbier de Séville de Gioachino Rossini à Julia Migenes.

PHILIPPE CALVARIO – BIOGRAPHIE
MISES EN SCÈNE
THEÂTRE/OPERA
1997 MA SOLANGE (Noëlle Renaude)
Le Garage, Théâtre des Amandiers, Agadir/Maroc, Théâtre du Ranelagh
1998 HENRY VI / RICHARD III (Assistant de Patrice CHEREAU)
1998-99 ET MAINTENANT LE SILENCE (création collective)
Théâtre de la Bastille
2000-01 CYMBELINE (Shakespeare)
Festival d’automne pour Le Théâtre des Amandiers/Nanterre, suivi d’une tournée en 2001 (La
Criée/Marseille, le TNP/Villeurbanne, le Quartz/Brest)
2002 LA MOUETTE (Tchekhov) Avec Dominique Blanc puis Irène Jacob, Florence
Giorgetti, Jérôme Kircher... (T.N.B., Les Célestins, Dijon, Le Quartz, Bordeaux,
Nevers, Blois, Théâtre des Bouffes du Nord)
PHÈDRE (Racine) Théâtre de l’Odéon / Patrice CHÉREAU - Conseiller artistique
2003 MÉDÉE KALI (Laurent Gaudé) avec Myriam Boyer (Théâtre du Rond Point)
2004 ROBERTO ZUCCO (BM Koltès)
Théâtre des Bouffes du Nord, CDN Lorrient, Comédie de Reims, Le Quartz...
L’AMOUR DES 3 ORANGES (Prokofiev) Opéra
Festival D’AIX EN PROVENCE - Tournée : Luxemboug, Madrid
ANGELS IN AMERICA (Küchner/Eötvos) Opéra avec Barbara Hendrix, Julia Migenes, Donald
Maxwell, Roberta Alexander... (Théâtre du Châtelet)
2005 GRAND ET PETIT (Botho Strauss) Avec Anouk Grinberg , Julien Boisselier
Johanna Nizard, Frédéric Pierrot... (Théâtre des Bouffes du Nord)
2005-06 RICHARD III (W.Shakespeare) Avec Philippe Torreton, Florence Giorgetti
Martine Sarcet... (Théâtre des Amandiers/Nanterre, Le Gymnase, Les
CINEMA
Célestins, Le Quartz)
2004 ZUCCOS
22’ autour de Roberto Zucco de BM Koltès chef opérateur : Ph.e Van Leeuw
2005 Projet d’écriture de scénario pour réalisation d’un long metrage autour du « Garçon d’Italie » de
Philippe Besson en collaboraiton avec Aude Py, produit par Pascal Houzelot.

PHILIPPE CALVARIO – BIOGRAPHIE
COMÉDIEN
1991 « Les Justes » - CRÉATION COLLECTIVE
1992 « L’Opéra de 4 sous » - Ugo UGOLINI (rôle de Mathias)
1993 « Guerres » - Raymond ACQUAVIVA
1994 « Curiosités du Mal » - Stéphane AUVRAY NEUROY
1994 « Starmaniac » - Philippe CALVARIO
1995 « Léo Burckart » – J.-P. VINCENT (élève stagiaire à la Comédie française)
1996 « Roméo et Juliette » - Erik KRUGER (rôle de Roméo)
1997 « Fragments d’Alex » - Philippe CALVARIO
1997 « Capitaine Fracasse » - Erik KRUGER (rôle du Duc)
1997 « Les Femmes Savantes » - Jean DANET (rôle de Vadius)
1998 « Hamlet » - Erik KRUGER (rôle d’Hamlet)
1998 « Henry VI/Richard III » - Patrice CHEREAU (rôle d’Henry VI)
1999 « Fragments Koltès » - Catherine MARNAS
2000-2001 « Cymbeline » - rôle de Posthumus
2002 « La Mouette » - rôle de Medvedenko

EDOUARD FERLET
Pianiste, compositeur, arrangeur.
Diplômé en 1992 de Berklee College Of Music en « jazz composition », Edouard
Ferlet reçoit le titre de meilleur pianiste de Jazz de Berklee (Berklee Jazz
performance award).
Dès 1993 il compose dans le cadre de commandes pour des films, court-métrages,
documentaires, chorégraphies, spectacles et pièce de théatre.
En 1997, il enregistre son premier disque avec son quintet « Escale », en 1999, son
deuxième album « Zazimut » qui sera particulièrement bien accueilli par la presse.
Depuis 1999, il joue dans le trio du contrebassiste Jean-Philippe Viret et enregistre
plusieurs albums et DVD:
« Considérations », « Etant donnés », « L'indicible », « Autrement dit », « Live at the
duc des lombards ».
En avril 2004, il sort son album en piano solo : « par tous les temps » pour lequel il
reçoit les éloges de la presse et du publique.
En 2005 il est pianiste et arrangeur du recital de Lambert Wilson : « nuit
américaine » mis en scène par Hélène Vincent.