Conception graphique - Créteil
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EXPRESSIONS<br />
libres<br />
Les propos tenus<br />
dans les colonnes<br />
de la rubrique<br />
Expressions libres<br />
n’engagent que<br />
leurs auteurs.<br />
48 • VIVRE ENSEMBLE N° 293<br />
Liste “Agir pour Créteil”<br />
A quelques jours des élections<br />
européennes du 7 juin,<br />
il me semble important de<br />
faire un point sur ce scrutin.<br />
Tout d’abord, n'acceptons<br />
pas l’abstention comme<br />
une fatalité, même si la mise<br />
en place de 24 panneaux<br />
électoraux représentant autant<br />
de listes peut paraître<br />
rédhibitoire à nombre de citoyens.<br />
Le manque de sérieux<br />
de certaines de ces<br />
listes risque, hélas, de discréditer<br />
ce scrutin, dont l'enjeu est<br />
pourtant capital pour chacun de nous,<br />
tant sur le plan social que de la politique<br />
internationale.<br />
Certains essayent, de façon irresponsable,<br />
de transformer cette élection<br />
en un référendum contre le président de<br />
la République. Cela en dit long sur la vacuité<br />
de leurs programmes. Le cas du PS<br />
est particulièrement pathétique : après<br />
un début de campagne raté et des désaccords<br />
internes fondamentaux (on se souvient<br />
des divisions des socialistes lors<br />
du référendum sur la constitution européenne),<br />
on peut prévoir des règlements<br />
de comptes en cas de mauvais score<br />
prévisible de cette liste.<br />
Malheureusement, le manque de programme<br />
des socialistes a engendré<br />
une pléiade de petites listes de gauche,<br />
aussi folkloriques que rétrogrades.<br />
Quant au Modem, qui se prétend pourtant<br />
héritier des valeurs pro-européennes<br />
de l'UDF, il n’échappe pas à cette tendance,<br />
puisque son leader s'efforce de<br />
détourner ce scrutin pour en faire une<br />
rampe de lancement pour la prochaine<br />
élection présidentielle. Manifestement,<br />
sa propre image l'intéresse davantage<br />
que les problèmes des Français. Mais à<br />
force de faire l'anguille sans proposer le<br />
moindre projet politique, il va lasser les<br />
Français, ce qui se ressent déjà dans les<br />
sondages, dans lesquels ses listes sont<br />
en fort retrait sur le score du premier tour<br />
de la dernière élection présidentielle.<br />
A l’inverse, le président de la République<br />
s'est impliqué fortement durant les six<br />
mois de présidence française du Conseil<br />
européen. Son dynamisme et son efficacité<br />
ont été reconnus par les autres<br />
pays. Lors de ce mandat difficile, marqué<br />
par la crise économique, le conflit russogéorgien<br />
et le démarrage de l'Union Pour<br />
ENJEU EUROPÉEN<br />
Thierry Hebbrecht<br />
Président<br />
du Groupe UMP<br />
la Méditerranée, il a su donner<br />
une autre image de l’Europe<br />
par son action politique et<br />
diplomatique.<br />
Dès l’explosion de la crise financière,<br />
Nicolas Sarkozy a<br />
soutenu le plan de lutte contre<br />
les faillites bancaires de Gordon<br />
Brown, puis a créé un directoire<br />
européen à quatre,<br />
avec Angela Merkel et Silvio<br />
Berlusconi, prémisse d'un<br />
nouveau pouvoir politique en<br />
Europe. Grâce à ce directoire,<br />
Nicolas Sarkozy a réussi à réunir un G20<br />
pour organiser une riposte coordonnée<br />
à la crise. Le sommet du G20 à Londres<br />
fut un succès suivi par un autre, celui<br />
du sommet de l’Otan sur les deux rives<br />
du Rhin.<br />
Ces événements constructifs ont redonné<br />
un nouveau souffle au couple francoallemand,<br />
fondateur de l’Europe. En voulant<br />
doter celle dernière d'institutions<br />
efficaces, la chancelière allemande et le<br />
président de la République adoptent une<br />
vision commune de sa gouvernance<br />
et misent sur sa capacité d’influence auprès<br />
de pays comme les Etats-Unis ou la<br />
Russie.<br />
En lançant la campagne électorale, Nicolas<br />
Sarkozy a également réaffirmé son<br />
opposition à l’adhésion de la Turquie<br />
comme membre à part entière de l'Union,<br />
tout en lui ouvrant la porte sous la forme<br />
d'un partenariat privilégié.<br />
Pour conduire sa liste d’Ile-de-France,<br />
l’UMP a choisi avec Michel Barnier une<br />
personnalité appréciée des électeurs,<br />
dont l'expérience et l'engagement européen<br />
sont incontestés (ancien commissaire<br />
européen et conseiller spécial auprès<br />
du président de la Commission) et<br />
qui saura œuvrer efficacement au parlement<br />
européen. Les Franciliens en sont<br />
conscients, puisque sa liste est créditée<br />
de 33% d'intentions de vote (TNS-<br />
SOFRES), très loin devant la liste PS.<br />
Avant de conclure, j'aimerais revenir sur<br />
la tribune du mois de mai, dans laquelle<br />
deux des groupes se sont octroyé chacun<br />
la stabilisation des impôts locaux.<br />
Un bien curieux et pathétique jeu de<br />
rôle du Modem, puisqu’à l’évidence tout<br />
était combiné à l’avance par la majorité<br />
municipale.<br />
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