Rapport environnemental de l'industrie cimentière belge ... - Febelcem
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Les émissions <strong>de</strong> NOx<br />
Les principaux oxy<strong>de</strong>s d’azote<br />
(NOx) émis par l’industrie cimentière<br />
sont le monoxy<strong>de</strong> d’azote NO<br />
et le dioxy<strong>de</strong> d’azote NO2. Ils ont <strong>de</strong>ux<br />
origines possibles :<br />
> Une origine dite thermique. À haute<br />
température, l’azote <strong>de</strong> l’air (sous forme <strong>de</strong> N2)<br />
réagit avec l’oxygène <strong>de</strong> l’air pour former <strong>de</strong>s oxy<strong>de</strong>s<br />
d’azote. L’importance <strong>de</strong> ces émissions dépend donc <strong>de</strong><br />
la quantité d’air injectée pour la combustion et <strong>de</strong> la<br />
température. Le cimentier, en optimisant la température<br />
et l’injection d’air dans les limites tolérées par le procédé<br />
<strong>de</strong> fabrication, restreint au mieux les émissions <strong>de</strong> NOx.<br />
> Les combustibles. Lors <strong>de</strong> la combustion, l’azote<br />
contenu dans les combustibles peut se transformer en<br />
oxy<strong>de</strong>s d’azote par réaction avec l’oxygène <strong>de</strong> l’air. Les<br />
émissions <strong>de</strong> NOx sont donc également fonction <strong>de</strong>s<br />
caractéristiques <strong>de</strong>s combustibles utilisés.<br />
Là encore, les valeurs limites d’émissions sont en cours<br />
<strong>de</strong> révision. Elles étaient jusque fin 2005 <strong>de</strong> 1.200 à 1.800<br />
mg/Nm 3 et seront (ou sont déjà dans certains cas) ramenées<br />
à 800 mg/Nm 3 . Cette nouvelle limite est d’ores et déjà respectée<br />
sur tous les sites. Le schéma ci-après montre que les<br />
émissions <strong>de</strong> NOx ont diminué <strong>de</strong> 10 % entre 2001 et 2005.<br />
L’augmentation <strong>de</strong>s émissions entre 2003 et 2004 s’explique<br />
par différents facteurs. Ainsi, un changement important<br />
dans la recette <strong>de</strong>s combustibles au niveau d’un <strong>de</strong>s<br />
fours a contraint le cimentier à augmenter l’injection d’air<br />
dans ce même four. Cela a provoqué une augmentation<br />
<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> NOx thermiques. Depuis, les aménagements<br />
techniques ont été réalisés afin <strong>de</strong> ne pas être obligé<br />
d’apporter un « excès » d’air dans<br />
ce four. En outre, <strong>de</strong>s consignes<br />
strictes <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong>s fours ont<br />
été appliquées dès 2005 pour réduire<br />
cet impact. Il faut ajouter à cela la dérive<br />
d’un appareil <strong>de</strong> mesure placé sur un autre<br />
four qui a mené à une surestimation systématique<br />
<strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> ce four (les émissions rapportées étaient<br />
donc supérieures aux émissions réelles). Ces appareils <strong>de</strong><br />
mesure ont été maintenant remplacés par <strong>de</strong>s appareils<br />
plus performants.<br />
Enfin, il est à signaler que CCB a investi en 2005 dans<br />
une installation <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> NOx (type<br />
SNCR) * . Cette installation permettra <strong>de</strong> réduire l’impact <strong>de</strong><br />
l’utilisation accrue <strong>de</strong> combustibles <strong>de</strong> substitution.<br />
Émissions <strong>de</strong> NOx ramenées à la tonne <strong>de</strong> clinker produite<br />
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Données comprenant les émissions du four à clinker et <strong>de</strong>s autres<br />
installations (broyeurs, sécheur, etc.)<br />
*<br />
SNCR : Réduction sélective non catalytique.