30.01.2015 Views

Restitution Dijon - Ucanss

Restitution Dijon - Ucanss

Restitution Dijon - Ucanss

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les observatoires<br />

régionaux<br />

JRH – DIJON<br />

28 janvier 2009


Ce document retrace thème par thème :<br />

• vos positionnements sur les hypothèses<br />

proposées pour expliquer les constats,<br />

• les idées émises sur chaque thème.


Thème 1


Le constat<br />

Les points de compétences ont été distribués dans<br />

le cadre des pas minimums. On observe une<br />

rotation dans la distribution des points de<br />

compétences puisque après trois ans<br />

d’application, près de 80% des salariés de<br />

l’institution en ont bénéficié.<br />

Enfin, globalement, il n’y a pas eu de report de la<br />

masse salariale attribuée à l’ancienneté vers les<br />

mesures individuelles. (GVT positif : 1,8 en 2005,<br />

1,3 en 2006, 1,6 en 2007)


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 1 : Les cadrages budgétaires de branche<br />

limitent les marges de manœuvre des organismes<br />

D’accord<br />

29<br />

Pas d’accord<br />

5<br />

• HYPOTHESE 2 : Les organismes ont du mal à estimer<br />

précisément leurs propres marges budgétaires<br />

D’accord<br />

20<br />

Pas d’accord<br />

14


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 3 : Les organismes n’ont pas pris en<br />

compte l’objectif de redéploiement du coût des<br />

mesures automatiques vers les mesures individuelles<br />

D’accord<br />

9<br />

Pas d’accord<br />

23<br />

• HYPOTHESE 4 : Les organismes ne disposaient pas<br />

des outils RH suffisants pour construire une politique<br />

d’individualisation des rémunérations.<br />

D’accord<br />

20<br />

Pas d’accord<br />

13


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 5 : La pression sociale n’a pas permis<br />

une individualisation des rémunérations<br />

D’accord<br />

17<br />

Pas d’accord<br />

17<br />

• HYPOTHESE 6 : Les managers n’ont pas développé<br />

les compétences nécessaires pour appliquer une<br />

politique d’individualisation<br />

D’accord<br />

26<br />

Pas d’accord<br />

10


Les idées à retenir


Manque de temps pour développer et mettre en place<br />

des outils RH pour accompagner les EAEA.<br />

Problème de visibilité budgétaire : navigation à vue.<br />

Lien entre l’EAEA et les points de compétence : peu<br />

clair. Non fait dans l’organisme.<br />

Politique de rémunération : l’effet saupoudrage est dû<br />

aux argumentations insuffisantes de la valeur du point<br />

par rapport à l’inflation => compensation par les points<br />

de compétences.


Le budget de notre organisme ne permet pas une<br />

attribution des pas de compétences au-delà de 20%<br />

(établissements souvent sous dotés) et ne permet donc<br />

pas une forte individualisation des rémunérations.<br />

Passer d’une politique de reconnaissance de<br />

l’ancienneté à une politique de reconnaissance de la<br />

compétence est un changement culturel fort qui, ajouté à<br />

un environnement économique et social peu favorable,<br />

explique les freins à une reconnaissance individuelle =><br />

3 ans pas de trop pour consolider cette pratique<br />

managériale.


Le nouveau protocole a produit des effets inverses à sa<br />

finalité dans la mesure où il est intervenu dans une<br />

période de restriction budgétaire et d’augmentation de la<br />

charge de travail. L’argent dégagé par l’ancienneté a<br />

surtout servi à des recrutements de CDD et à des<br />

anticipations d’embauche plutôt qu’aux personnels déjà<br />

en place.<br />

Actuellement : pas d’outil de gestion des EAEA, mais<br />

cela va changer avec mise en œuvre d’Alinea <br />

En ce qui concerne la branche recouvrement, la politique<br />

d’individualisation des rémunérations est juste.


En ces temps difficiles, l’individualisation des<br />

rémunérations est parfois mal acceptée. Les points de<br />

compétence sont en effet la seule variable d’ajustement<br />

pour augmenter le pouvoir d’achat.<br />

Cadrage budgétaire à une influence importante sur la<br />

politique de rémunération.<br />

Les directions gèrent, mais avec beaucoup d’incertitude.


La faiblesse des mesures collectives a freiné une<br />

véritable politique d’individualisation des rémunérations.<br />

Une politique RH au niveau de chaque organisme<br />

demanderait une lisibilité budgétaire plus grande et une<br />

évolution radicale du management. Est-ce possible (le<br />

2ème point) Souhaitable


Un réel manque d’outils RH qui nous permettrait de<br />

mieux gérer la politique d’individualisation des<br />

rémunérations (hypothèses 2 et 4).<br />

Mettre en place des outils RH suffisants pour construire<br />

une politique d’individualisation des rémunérations<br />

(hypothèse 4).<br />

Meilleur cadrage budgétaires des caisses nationales.<br />

Des règles communes Sécurité Sociale.<br />

Développement d’outils RH performants.<br />

Le PA du 30.11.04 ne pose pas de garde-fou à<br />

proprement parler. Une application pernicieuse est<br />

possible (salariés oubliés).


La pression sociale et le contexte local tendu ne<br />

permettent pas d’individualiser les rémunérations.<br />

Les outils de simulation financière institutionnelle sont<br />

insuffisants. Les simulations réalisées au plan local sont<br />

mises à mal par des changements de pratiques<br />

budgétaires (hypothèse 2).<br />

Les managers ne sont peut-être pas tous compétents,<br />

mais il ne faut pas oublier l’attitude des directions<br />

(hypothèse 6).


Outils de simulation => Opale (pour GDP fonctionne<br />

plutôt bien), apparemment GRH sera moins fiable.<br />

Complexité des calculs => comptabilité en droits<br />

constatés => charges pour congés à payer… obligation<br />

de conserver une marge de sécurité.<br />

La multiplication des contraintes aboutit au résultat<br />

connu (hypothèse 2).


Ce n’est pas qu’une question d’outils, mais aussi de<br />

maturation en matière de réflexion et de compétences.<br />

En 2005, nous avons appliqué les mesures avec les pas<br />

de compétence minimum. En 2006, nous avons défini<br />

les critères de modulation.<br />

Au fil du temps, nous accompagnons les managers pour<br />

ces réflexions.<br />

Mais compte tenu de l’absence d’évolution significative<br />

de la valeur du point et l’intensification du travail, les<br />

tentations de saupoudrage ont refait surface.


Maîtrise de la politique de rémunération.<br />

1ère phase : formation des directeurs ou agents de<br />

direction et formation du responsable RH.<br />

2ème phase : formalisation annuelle du cadrage de la<br />

politique + formalisation du processus de propositions et<br />

de décisions.<br />

3ème phase : appropriation par les managers.<br />

4ème phase : proposition par les managers de nouvelles<br />

modalités d’arbitrage « collectif » pour la répartition des<br />

enveloppes points pour la modulation.<br />

Nous arrivons à une phase de « maturité » du système.


Disposer d’outils RH suffisants pour construire une<br />

politique d’individualisation des rémunérations.<br />

Clarification des règles.<br />

Plus de souplesse en matière budgétaire.<br />

Sensibilisation en amont des directions.<br />

=> Harmonisation.<br />

Développer la culture d’évaluation des compétences à la<br />

fois du côté manager et du côté évalué pour une<br />

meilleure compréhension de tous les outils RH mis à<br />

disposition: EAEA, référentiel … permettant une<br />

utilisation plus « objective » dans les propositions<br />

d’évolution salariale.


La CNAMTS révise les dotations deux fois par an en<br />

fonction des départs en retraite (janvier et octobre)<br />

prévisionnels et réels (à la date de 60 ans).<br />

2007, 2008 années de départs anticipés, il a fallu se<br />

réajuster deux fois.<br />

Mutualisation : transferts de charges et de dotations<br />

entre caisses prenantes et cédantes en 2007 et 2008.<br />

Règles élaborées en cours de construction des<br />

opérations.<br />

(hypothèse 2)


Selon nos calculs, la CNAMTS finançait 0,9% de GVT<br />

par an correspondant aux mesures minimum (20%) dans<br />

le cadre du CPG.<br />

Contexte de diminution des effectifs (crédits retirés en<br />

fonction du taux de remplacement autorisé) avec des<br />

modes de calcul plus ou moins pénalisants selon les<br />

cas.<br />

=> Volonté et besoin de remplacer au maximum des<br />

possibilités d’embauche (donc choix de privilégier<br />

embauches).<br />

=> Plus le problème de l’impact des départs anticipés<br />

(avant 60 ans). Non prévu dans les CPG… décalage<br />

avec gain de productivité, etc…


Les grilles de rémunération devraient être modifiées.<br />

A modifier :<br />

- Suppression règle 105% en cas de promotion<br />

- Relever les grilles de rémunération<br />

- Prime de résultat à revoir<br />

- Augmenter significativement la valeur du point


Nécessité d’augmenter le nombre de niveaux pour les<br />

techniciens (utilisation de toute la grille à partir du n°1).<br />

Rémunération collective par entité ou service en plus de<br />

la rémunération individuelle.<br />

Politique de rémunération : garder le système de points<br />

de compétences permettant l’individualisation des<br />

salaires / refonte de la grille salariale et prise en compte<br />

d’une augmentation collective plus élevée.<br />

Notre grille salariale n’est pas en adéquation avec le<br />

marché du travail et ne permet pas assez de perspective<br />

d’évolution.


Offrir aux salariés des perspectives de carrière<br />

(concentration actuelle des agents sur N3 et N4 sans<br />

vision à terme de perspectives d’évolution à l’intérieur de<br />

leur famille professionnelle).<br />

Consolider la reconnaissance individuelle des<br />

performances.<br />

Garder le système de mesures individuelles et les<br />

accentuer.


Grille de classification peu adaptée.<br />

Travail d’implication du management à développer.<br />

Aller vers une plus grande individualisation (au sens<br />

« équipe ») de l’outil collectif « intéressement ».<br />

Améliorations souhaitées : cadrage budgétaire :<br />

introduire une obligation de respect de GVT annuel par<br />

organisme. 2% minimum obligatoire.<br />

Conserver et renforcer la notion d’individualisation des<br />

rémunérations, en liant « rémunération » et<br />

« compétences ».<br />

Renforcer le rôle du manager.


Thème 2


Le constat<br />

L’entretien est accepté par les salariés et les managers et<br />

pratiqué dans l’ensemble des organismes. Il est vécu<br />

comme un moment privilégié d’échanges sur le contenu du<br />

travail.<br />

Il est d’avantage utilisé pour évaluer l’atteinte des objectifs<br />

du salarié que le développement des compétences,<br />

particulièrement pour les gestionnaires des situations<br />

client. Le lien avec la rémunération n’est pas évident.<br />

Il sert rarement à identifier les besoins de formation et à<br />

relayer les choix de la direction.<br />

A l’issue de l’entretien, le salarié ne dispose pas d’une<br />

vision claire de ses possibilités d’évolution.


EAEA<br />

• HYPOTHESE 1 : Les trois temps :campagne EAEA,<br />

construction du plan de formation / attribution des<br />

mesures individuelles sont difficilement conciliables<br />

entre eux.<br />

D’accord<br />

12<br />

Pas d’accord<br />

21<br />

• HYPOTHESE 2 : Il est plus facile pour le management<br />

d’évaluer l’atteinte des objectifs que l’accroissement<br />

des compétences, de ce fait il se consacre<br />

essentiellement à ce volet<br />

D’accord<br />

34<br />

Pas d’accord<br />

1


EAEA<br />

• HYPOTHESE 3 : Au fil des ans il est souvent difficile<br />

pour les managers d’identifier de nouveaux objectifs de<br />

développement des compétences, particulièrement<br />

pour les salariés les plus expérimentés<br />

D’accord<br />

30<br />

Pas d’accord<br />

4


EAEA<br />

• HYPOTHESE 4 : La chaîne décisionnelle, au sein des<br />

organismes, en matière de rémunération ne permet pas<br />

à l’évaluateur de lier l’entretien avec l’attribution de<br />

mesures individuelles.<br />

D’accord<br />

19<br />

Pas d’accord<br />

16<br />

• HYPOTHESE 5 : Le répertoire des métiers et les<br />

référentiels emplois mériteraient d’être simplifiés pour<br />

être réellement utilisables lors de l’entretien<br />

D’accord<br />

28<br />

Pas d’accord<br />

6


Les idées à retenir


Attention au fait que des organismes peuvent être à la<br />

marge de l’évolution d’ensemble.<br />

Danger de simplifier les référentiels<br />

Difficulté à déterminer des compétences et leur<br />

accroissement surtout pour des niveaux 3.<br />

Lien EAEA / points de compétence peu clair dans le<br />

protocole<br />

Réaliser des entretiens sur les objectifs à atteindre:<br />

•sur les politiques individuelles de rémunérations<br />

•pour les formations.


Afficher clairement le lien avec la rémunération.<br />

Essoufflement rapide du système d’évaluation (en<br />

matière d’évaluation des compétences).<br />

Notions de compétences « socle » et de compétences<br />

« d’accroissement » complexes et peu lisibles sur<br />

certains emplois.<br />

Les référentiels emplois peuvent ne pas suffire pour la<br />

réalisation d’un entretien. Des fiches de poste peuvent<br />

être plus complètes (travailler avec les deux).


EAEA => disparité et difficulté d’application.<br />

L’EAEA, outre l’évaluation des compétences et l’atteinte<br />

des objectifs sert bien à : identifier les besoins en<br />

formation ou souhaits (Dif-Cif), identifier les souhaits de<br />

mobilité et fait le lien avec les mesures individuelles.<br />

Limiter mais pas simplifier le nombre de compétences,<br />

mais plutôt les faire évoluer.


Dispositions conservées : majoration points<br />

compétences.<br />

Modifications souhaitées : fin de l’évaluation au travers<br />

des six critères / des référentiels emplois « socles » dans<br />

chaque branche.<br />

Primes exceptionnelles attribuées à partir des niveaux 5<br />

pour les managers.<br />

Paradoxalement, l’EAEA sert davantage le manager que<br />

les services RH pour son exploitation (hypothèse 2 et 5).


Avoir des références de base simples et courtes.<br />

Disposer d’une méthodologie institutionnelle concernant<br />

les EAEA (attitude des managers, des directions…).<br />

Une base commune des référentiels nous serait d’une<br />

grande aide.<br />

Toujours beaucoup de difficultés à définir de nouveaux<br />

objectifs.


Trouver un système permettant d’évaluer<br />

l’accroissement des compétences de façon objective<br />

(hypothèse 2).<br />

Revoir les référentiels pour avoir une ligne de conduite<br />

homogène pour les organismes de même type et même<br />

taille au minimum (hypothèse 5).<br />

Simplifier le répertoire des métiers et référentiels<br />

d’emploi (hypothèse 5).<br />

Former les managers périodiquement (hypothèse 2).<br />

Clarifier l’item « compétence à développer » (hypothèse<br />

3).


Simplification nécessaire référentiels + harmonisation<br />

(hypothèse 5).<br />

Je retiens les hypothèses 2-3-5.<br />

Des travaux relatifs au rapport référentiel / niveau<br />

devraient être menés en interbranche.<br />

Pour l’hypothèse 4, la délégation d’enveloppes de points<br />

aux managers > évaluateurs me semblerait aller dans le<br />

sens du PA de 2004.<br />

Simplification des référentiels.


Pour faire vivre et dynamiser les EAEA, il est nécessaire<br />

de les relier aussi aux parcours professionnels des<br />

agents : c’est-à-dire exploiter les souhaits d’évolution…<br />

Le recensement des besoins de formation via les EAEA<br />

ne suffit pas. Les managers de proximité n’ont pas<br />

forcément la vision des compétences à développer (lié<br />

aux projets nationaux et livraison des outils, mise en<br />

place des organisations…).<br />

Suppression des critères d’évaluation autonomie…<br />

Rédaction de référentiels emplois cibles par les caisses<br />

nationales et l’UCANSS.


Une politique claire d’harmonisation qui intègre aussi le<br />

répertoire des métiers.<br />

Déconnecter l’EAEA de la rémunération.<br />

Entretien annuel.<br />

Nécessité de peser les emplois (besoin de repères).<br />

Sur les EAEA :<br />

- simplifier les contenus en particulier tenue de l’emploi /<br />

accroissement des compétences (exercice difficile),<br />

- l’ensemble des critères doivent être analysés, ne<br />

pourrait-on pas laisser le choix de critères à analyser<br />

(et pas l’ensemble chaque année),<br />

- harmoniser les libellés emplois.


Entretien annuel : besoin de formation des managers sur<br />

les dimensions de l’évaluation (prospective de<br />

développement individuel, détection des potentiels…).<br />

Définir une bibliothèque de compétences nationales, que<br />

chaque organisme pourrait rattacher à un emploi.<br />

Donner aux managers les moyens de faire du<br />

« management d’équipe ».


EAEA : les entretiens sont nécessaires, permettent de<br />

faire le point et donner des perspectives et objectifs .<br />

Moment privilégié entre encadrement et son équipe /<br />

difficulté de trouver un développement de compétence<br />

pour chaque salarié.<br />

EAEA : difficulté pour les managers de trouver du temps,<br />

de se mobiliser, d’être formés pour mener correctement<br />

un EAEA . Avoir des référentiels emplois harmonisés et<br />

simplifiés au niveau national qui soient utilisables par<br />

branche voire en interbranche.


Pour mobiliser une équipe : proposer une prime<br />

collective et pas uniquement individuelle. Système de<br />

rémunération obsolète.<br />

Progression : ne pas donner de seuil minimum pour les<br />

points de compétences.<br />

Cadrage de la politique de rémunération.<br />

Entretien annuel :<br />

- réformer les cadres sur l’évaluation des compétences<br />

et définition d’objectifs,<br />

- simplifier et recadrer les référentiels emplois et<br />

compétences.


Ce qu’il faut garder du protocole : la rémunération liée au<br />

développement des compétences et à la mise en œuvre<br />

des savoir-faire professionnels.<br />

EAEA : l’obligation conventionnelle a permis de<br />

l’imposer, soit de le faire vivre dans les organismes.<br />

Reste à revoir son appropriation dans toutes ses<br />

dimensions, pour les évaluateurs et évalués.<br />

Conserver les EAEA.<br />

Retravailler le répertoire des métiers pour l’harmoniser.


Les entretiens annuels sont à conserver.<br />

=> Nécessité d’harmoniser nos pratiques sur l’évaluation<br />

notamment (les critères choisis, etc…).<br />

=> Les référentiels doivent être harmonisés au niveau<br />

national.<br />

=> Le répertoire des métiers ne suffit pas.<br />

=> Un répertoire des référentiels pour faciliter<br />

l’harmonisation des pratiques et la mobilité.<br />

Développer les compétences des managers pour<br />

améliorer l’efficacité de l’EAEA.<br />

Un répertoire des métiers plus condensé, plus<br />

générique, s’appliquant à toute l’institution.


Thème 3


• Dans le cadre de la prochaine renégociation du<br />

protocole relatif au dispositif de rémunération,<br />

selon vous :<br />

– quelles sont les dispositions que vous<br />

souhaitez voir conservées <br />

– quelles modifications souhaitez-vous<br />

proposer <br />

– la notion de performance doit-elle être prise<br />

en compte par les négociateurs, en plus de la<br />

compétence, l’expérience et les parcours


Les idées à retenir


Mise en place de primes par service (objectifs de<br />

service).<br />

Prime d’objectif pour tous les cadres.<br />

Garantie de la prise en charge de l’inflation pour les<br />

augmentations de points.<br />

Maintenir l’individualisation sur la seule atteinte des<br />

objectifs.<br />

Rétablir une garantie minimale sur 4 ans pour être en<br />

mesure de développer une individualisation au profit des<br />

agents les plus impliqués.<br />

Élargir les primes. Possibilité de donner des primes<br />

collectives.<br />

Augmenter les seuils maximum des niveaux car des<br />

agents arrivent au taquet.


Trois niveaux pour les postes de techniciens.<br />

Pas de managers dans ces trois niveaux.<br />

Des évolutions budgétaires maîtrisables sur plusieurs<br />

années et des transitions COG souples.<br />

Faciliter et développer les parcours professionnels.<br />

Prise en compte des 2èmes parties de carrière.<br />

Donner la possibilité de reconnaître la compétence<br />

collective.<br />

Mettre en place une prime de résultat à partir du N3.<br />

Décloisonner les niveaux de qualification.


Rémunération au mérite.<br />

Suppression ou atténuation des « normes » (période 3<br />

ans.20% mini) / renforcer la notion d’objectif<br />

opérationnel.<br />

Généraliser une prime à tous les niveaux.<br />

Revalorisation des postes par rapport aux autres<br />

secteurs.<br />

Cadres sécu ≠ cadres privés.<br />

Assistant sécu ≠ assistant privé (niveau 4).


Modifications : primes de résultats pour les cadres N6-<br />

N7.<br />

Casser le clivage statut cadre / statut employé<br />

=> supprimer les repères niveau / coefficient.<br />

Simplifier le répertoire des métiers<br />

Attention à ne pas changer trop souvent un outil avant<br />

qu’il ne soit complètement intégré et assimilé. Faire des<br />

modifications. Ne pas empiler les réformes. Exemple :<br />

suppression des critères pour classer les compétences.<br />

Ne conserver que S - SF - SFR.


Système des points de compétence avec augmentation<br />

des mini.<br />

Prime de résultats à partir des niveaux 7.<br />

Prime pour le personnel à la main du directeur.<br />

Conserver les EAEA, re-sensibiliser les agents.<br />

Rattacher davantage l’EAEA à la rémunération.<br />

Introduire des outils simples pour rédiger les objectifs<br />

annuels.<br />

Introduire une part variable dans la rémunération<br />

mensuelle.<br />

Augmenter la différence en nombre de points entre les<br />

niveaux.


Extension du système de primes à d’autres catégories<br />

de personnels que N8 et plus.<br />

Appréciation du taux de 20% globalement (salariés et<br />

cadres confondus).<br />

Revalorisation des grilles et élargissement des plages de<br />

coefficients (maxi-mini).


Conserver les EAEA / restitutions.<br />

20% minima de points de compétences.<br />

Augmentation de la valeur du point tous les ans.<br />

Trouver un système d’évaluation de l’accroissement des<br />

compétences / objectifs.<br />

Homogénéiser les référentiels en fonction de la taille et<br />

type d’organisme.<br />

Supprimer la prime de résultat ou la cadrer plus<br />

précisément avec une grille d’aide.<br />

Revoir la grille de classification : points de compétences<br />

plus intéressants que promotions, pas assez de<br />

différences entre les niveaux.<br />

Revoir les écarts entre les niveaux.<br />

Problème de versement de la prime de résultat.<br />

Lorsqu’un outil est livré, qu’il le soit avec un<br />

accompagnement informatique de mise en œuvre.


L’entretien annuel : si l’accompagnement au<br />

changement n’est pas effectué, on peut mettre tous les<br />

outils en place (dont l’EAEA), on n’obtiendra pas de<br />

résultats probants, sauf peut-être à force d’années<br />

d’effort, à ramer. Ce n’est pas la bonne méthode.<br />

Préconisations : regarder dans le privé.<br />

Améliorer le dispositif de rémunération individuelle tout<br />

en garantissant un socle de rémunération + prime de<br />

résultat pour tous les niveaux cadres.<br />

Relever les grilles de base afin d’être une entreprise<br />

attractive et fidéliser les potentiels.<br />

Donner les moyens budgétaires à nos ambitions.


A conserver : points de compétences / accroissement<br />

des compétences et/ou plus de nouveaux outils (points<br />

de compétences : atteinte des objectifs / prime de<br />

performance collective).<br />

A modifier : afficher de réels parcours professionnels par<br />

famille professionnelle / proposer une grille qui offre une<br />

vision de l’évolution de la carrière.<br />

Modifications / ajouts. Introduction de la part variable<br />

pour tout niveau.<br />

Intéressement à revoir pour lui donner un réel intérêt<br />

dans la politique de rémunération globale.


Cadrage de la politique de rémunération.<br />

L’individualisation des rémunérations n’a pas eu l’effet<br />

escompté même si elle a été cadrée par un protocole car<br />

l’accompagnement au changement de mentalités n’a pas<br />

été suffisant en amont et que les organismes n’ont pas<br />

compris et assimilé ses enjeux, ce qui abouti à un<br />

saupoudrage des points de compétences sans réelle<br />

réflexion sur les compétences et à la systématisation de<br />

l’attribution des minima, conduisant à la perte d’intérêt<br />

des mesures.<br />

Projection : communiquer sur les enjeux notamment de<br />

l’individualisation de la rémunération.


Avoir la possibilité de donner des primes aux agents,<br />

autres que niveau 8.<br />

Conserver les EAEA.<br />

Autres outils de rémunération :<br />

- Prime de résultat pour tous les niveaux « cadre »<br />

- Points de récompense collectif => équipe de travail<br />

Tenir compte des emplois composites (double/triple<br />

casquette).


Dispositions à conserver : entretien annuel / référentiels.<br />

Modifications à apporter : suppression de l’échelle de<br />

classification / basculement vers une grille de<br />

rémunération avec comme base les référentiels<br />

harmonisés au niveau national / suppression de toute<br />

automaticité (abandon des points d’expérience) / Ne plus<br />

parler de points de compétence mais de valorisation des<br />

compétences en rémunération / introduire une obligation<br />

de respect de GVT à 2% par organisme.<br />

Nouveaux outils de rémunération : prime de résultats à<br />

tous les encadrants / part variable pour tous / prime<br />

d’intéressement en 3 volets (national, local, individuel) /<br />

refonte des primes à la mobilité géographique.


Une part variable étendue aux premiers niveaux<br />

d’encadrement (par motivation en équipe N+2 / N+1).<br />

Le rééquilibrage et mise à jour de la classification<br />

(rattrapage N1 / SMIC).<br />

Résoudre le problème d’engorgement N3 / N4 (dossier<br />

difficile mais explosif).


Garder le système individuel des points de compétences<br />

en gardant à l’esprit l’idée du protocole de 2004<br />

(individuel => développement personnel de compétence)<br />

et ne pas retomber dans le système automatique du PA<br />

1992.<br />

Garder les EAEA.<br />

Augmenter les mesures collectives dont la valeur du<br />

point : il est anormal que le niveau 1 soit passé sous le<br />

SMIC dès 2006.


Revoir la classification. La grille des salaires ne permet<br />

ni d’attirer ni de fidéliser, ni de donner des perspectives<br />

d’évolution.<br />

Ce n’est que si les augmentations collectives sont<br />

suffisantes que les mesures individuelles pourront<br />

prendre tout leur sens.<br />

Avoir une politique de rémunération basée sur<br />

l’attribution de points et non sur des niveaux (système<br />

obsolète).<br />

Supprimer la prime de résultat au profit d’une prime<br />

collective.


Maintien de la rémunération individuelle avec<br />

augmentation de la responsabilité managériale des<br />

cadres => enveloppe .<br />

La rémunération individuelle doit être conservée.<br />

Modifier la classification, réduire les niveaux.<br />

Il conviendra d’instaurer un système de prime pour<br />

l’ensemble du personnel, mais de façon exceptionnelle<br />

et très limitée.


Classification des emplois pour donner une meilleure<br />

lisibilité et pertinence dans les évaluations, par exemple<br />

classifier l’emploi grâce à 5 éléments : la technicité, la<br />

dimension managériale, l’autonomie et les<br />

connaissances requises.<br />

Pondérer chaque élément de l’emploi, le peser et lui<br />

attribuer un niveau de classification.<br />

Avoir un raisonnement statistique pour harmoniser la<br />

pondération des emplois qu’on a sélectionné (les plus<br />

représentatifs) => construire un outil structurant qui soit<br />

un outil d’organisation du travail qui permette une<br />

amélioration des conditions de travail, une revalorisation<br />

salariale et qui constitue la base d’une évaluation<br />

pertinence basée sur des critères uniformes et<br />

universels pour toutes les branches.


Les observatoires<br />

régionaux<br />

JRH – BORDEAUX<br />

20 janvier 2009


Ce document retrace thème par thème :<br />

• vos positionnements sur les hypothèses<br />

proposées pour expliquer les constats,<br />

• les idées émises sur chaque thème.


Thème 1


Le constat<br />

Les points de compétences ont été distribués dans<br />

le cadre des pas minimums. On observe une<br />

rotation dans la distribution des points de<br />

compétences puisque après trois ans<br />

d’application, près de 80% des salariés de<br />

l’institution en ont bénéficié.<br />

Enfin, globalement, il n’y a pas eu de report de la<br />

masse salariale attribuée à l’ancienneté vers les<br />

mesures individuelles. (GVT positif : 1,8 en 2005,<br />

1,3 en 2006, 1,6 en 2007)


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 1 : Les cadrages budgétaires de branche<br />

limitent les marges de manœuvre des organismes<br />

D’accord<br />

26<br />

Pas d’accord<br />

4<br />

• HYPOTHESE 2 : Les organismes ont du mal à estimer<br />

précisément leurs propres marges budgétaires<br />

D’accord<br />

12<br />

Pas d’accord<br />

19


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 3 : Les organismes n’ont pas pris en<br />

compte l’objectif de redéploiement du coût des<br />

mesures automatiques vers les mesures individuelles<br />

D’accord<br />

10*<br />

Pas d’accord<br />

13*<br />

Abstentions non comptabilisées sur ce vote<br />

• HYPOTHESE 4 : Les organismes ne disposaient pas<br />

des outils RH suffisants pour construire une politique<br />

d’individualisation des rémunérations.<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

21


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 5 : La pression sociale n’a pas permis<br />

une individualisation des rémunérations<br />

D’accord<br />

6<br />

Pas d’accord<br />

24<br />

• HYPOTHESE 6 : Les managers n’ont pas développé<br />

les compétences nécessaires pour appliquer une<br />

politique d’individualisation<br />

D’accord<br />

14<br />

Pas d’accord<br />

16


Les idées à retenir


Il faut arriver à dépasser les blocages culturels actuels<br />

pour arriver à une utilisation des outils de la classification<br />

2004.<br />

La question des niveaux posent un problème culturel<br />

tant pour les agents (référence) que pour les OS<br />

(revendications).<br />

Une meilleure lisibilité de la politique de rémunération


Directives nationales en termes de rémunération sur les<br />

métiers spécifiques : DAM, téléconseillers, conseillers<br />

clientèle… anticipation du niveau national.<br />

Anticiper les évolutions pour permettre une appropriation<br />

plus rapide du changement.<br />

Poursuivre l’individualisation de la rémunération<br />

amorcée en simplifiant la classification (nombre de<br />

niveaux) et les règles (nombre de compétences).


Avoir une anticipation et une harmonisation des<br />

rémunérations des nouveaux métiers (ex. :<br />

téléconseillers, DAM, contrôleur de gestion).<br />

Des outils pour accepter le changement de «mentalité »<br />

quant à la politique de rémunération.<br />

Plus de lisibilité pour anticiper et mieux gérer la politique<br />

de rémunération.


Besoin prégnant de faire évoluer la culture de<br />

l’individualisation.<br />

La nécessité de revoir le principe des niveaux de<br />

rémunération.<br />

La nécessité de règles claires et partagées pour garantir<br />

une homogénéisation des traitements individuels des<br />

accords.


Besoin d’anticiper davantage au niveau des caisses<br />

nationales, afin de permettre de meilleures visibilités.<br />

Retravailler le découpage des niveaux qui paraît<br />

maintenant obsolète.<br />

Nécessité de « dépoussiérer » la classification pour<br />

préparer un nouveau protocole d’accord.<br />

Réduire les niveaux.<br />

Accroître la lisibilité des marges de manœuvre.


Prévoir, au-delà de la formation initiale, des remises à<br />

niveau destinées aux managers pour la conduite des<br />

EAEA…<br />

Les mêmes difficultés rencontrées dans les branches.<br />

La posture de l’UCANSS difficile pour conduire une<br />

politique homogène car tributaire des COG de chaque<br />

branche qui ont des périodicités différentes.<br />

La possibilité de rémunérer mieux des personnels sans<br />

être « contraints » de les changer de niveau.


Contribution externe : des outils RH pour construire une<br />

individualisation des rémunérations.<br />

En interne : dispenser une formation de « niveau 2 » afin<br />

que les managers maîtrisent l’évolution, condition<br />

nécessaire à une politique d’individualisation.<br />

Des marges de manœuvre faibles mais qui ne sont pas<br />

utilisées, pas par manque de volonté mais par manque<br />

de visibilité et d’outils.<br />

Élaboration d’outils incluant la GPEC + le budget + les<br />

mutualisations.


Accompagner les managers en termes de GPEC afin<br />

d’anticiper sur les redéploiements occasionnés par les<br />

mutualisations, ainsi que sur les départs en retraite des<br />

experts.<br />

Je propose une communication claire sur les attentes<br />

nationales et le développement d’outils RH.<br />

Favoriser le partage d’expériences dans la conduite de<br />

la politique RH.


Ce que je retiens : les procédures budgétaires sont des<br />

leviers à optimiser pour mettre en adéquation une<br />

politique de rémunération avec les besoins en<br />

compétences.<br />

Ce que je propose : certes, il est intéressant de<br />

développer la rémunération individualisée, mais il ne<br />

faudrait pas supprimer la rémunération collective.<br />

Ce que je retiens : des besoins de clarification des<br />

règles, la nécessité de disposer d’outils adaptés.<br />

Mise à disposition d’outils afin d’éviter des<br />

développements coûteux pour les organismes.


La nécessité de construire des outils en particulier<br />

informatiques qui permettraient aux organismes de gérer<br />

avec efficience ces problématiques et sans doute<br />

faciliteraient la mission d’analyse de l’UCANSS.<br />

Disposer de politiques budgétaires à moyen terme pour<br />

conduire une véritable orientation des rémunérations<br />

dans l’organisme.<br />

Améliorer la visibilité.<br />

Règle de 20% des effectifs peut être difficilement mise<br />

en œuvre si effectif est réduit (cadre par exemple) =><br />

approche pluri-annuelle.


Propositions : des outils informatiques opérationnels<br />

rapidement.<br />

Possibilité de mesures salariales non pérennes étendues<br />

à tous les niveaux.<br />

Cadrages budgétaires à long terme afin de construire<br />

une réelle politique RH au sein de l’organisme.<br />

Mieux connaître la politique nationale afin de prendre en<br />

compte les métiers en émergence.<br />

Déploiement d’outils de suivi des EAEA.


Ce que je retiens : un besoin d’outils RH qui permettent<br />

de déployer une GPEC, base d’une politique de<br />

rémunération clairement affichée.<br />

Ce que je propose : remettre, périodiquement, à la<br />

réflexion, les critères d’évaluation afin qu’ils soient<br />

véritablement des aides à la décision dans le cadre<br />

d’une politique de rémunération individualisée.<br />

Des règles budgétaires permettant de connaître<br />

précisément les marges de manœuvre, dans une<br />

dimension explicitée / des outils adaptés / une possibilité<br />

de pouvoir donner une rémunération ponctuelle sous<br />

forme de gratification.


La faiblesse de la valeur du point et les enveloppes<br />

budgétaires ne permettent pas une individualisation<br />

réelle.<br />

Il manque le moyen de rémunérer des efforts ou des<br />

résultats annuels (pas de prime de résultat en dehors du<br />

N8 et +).<br />

Augmentation GVT par caisse nationale.<br />

Le parcours professionnel sert trop souvent à donner du<br />

pouvoir d’achat.


Les caisses nationales doivent donner aux organismes<br />

les moyens d’une politique de rémunération digne de ce<br />

nom.<br />

Politique de rémunération complètement contrainte par<br />

le cadrage budgétaire.<br />

Un constat : un manque d’ambition « chiffré » du<br />

cadrage national de la politique de rémunération / le<br />

développement d’outils RH d’accompagnement pour<br />

mettre en œuvre la politique locale de rémunération / un<br />

accompagnement des cadres à la détermination<br />

d’objectifs individuels et à la mesure des résultats est<br />

souhaitable.


Thème 2


Le constat<br />

L’entretien est accepté par les salariés et les managers et<br />

pratiqué dans l’ensemble des organismes. Il est vécu<br />

comme un moment privilégié d’échanges sur le contenu du<br />

travail.<br />

Il est d’avantage utilisé pour évaluer l’atteinte des objectifs<br />

du salarié que le développement des compétences,<br />

particulièrement pour les gestionnaires des situations<br />

client. Le lien avec la rémunération n’est pas évident.<br />

Il sert rarement à identifier les besoins de formation et à<br />

relayer les choix de la direction.<br />

A l’issue de l’entretien, le salarié ne dispose pas d’une<br />

vision claire de ses possibilités d’évolution.


EAEA<br />

• HYPOTHESE 1 : Les trois temps :campagne EAEA,<br />

construction du plan de formation / attribution des<br />

mesures individuelles sont difficilement conciliables<br />

entre eux.<br />

D’accord<br />

4<br />

Pas d’accord<br />

22<br />

• HYPOTHESE 2 : Il est plus facile pour le management<br />

d’évaluer l’atteinte des objectifs que l’accroissement<br />

des compétences, de ce fait il se consacre<br />

essentiellement à ce volet<br />

D’accord<br />

17<br />

Pas d’accord<br />

8


EAEA<br />

• HYPOTHESE 3 : Au fil des ans il est souvent difficile<br />

pour les managers d’identifier de nouveaux objectifs de<br />

développement des compétences, particulièrement<br />

pour les salariés les plus expérimentés<br />

D’accord<br />

20<br />

Pas d’accord<br />

7


EAEA<br />

• HYPOTHESE 4 : La chaîne décisionnelle, au sein des<br />

organismes, en matière de rémunération ne permet pas<br />

à l’évaluateur de lier l’entretien avec l’attribution de<br />

mesures individuelles.<br />

D’accord<br />

4<br />

Pas d’accord<br />

23<br />

• HYPOTHESE 5 : Le répertoire des métiers et les<br />

référentiels emplois mériteraient d’être simplifiés pour<br />

être réellement utilisables lors de l’entretien<br />

D’accord<br />

20<br />

Pas d’accord<br />

7


Les idées à retenir


Le répertoire des métiers simplifié.<br />

Des outils d’exploitation des EAEA à condition que les<br />

managers sachent réaliser un EAEA avec déclinaison<br />

des objectifs.<br />

Il faut travailler sur l’utilisation des données et<br />

l’exploitation des EAEA pour les RH et pour les<br />

managers. L’EAEA doit devenir un outil de gestion des<br />

RH au service du manager.<br />

Les managers se sont plus ou moins appropriés<br />

l’évaluation, il faut maintenant leur donner les moyens de<br />

s’approprier l’accompagnement.


Individualisation.<br />

Les références aux contenus des emplois.<br />

Une échelle des niveaux simplifiée mais réelle.<br />

Penser en termes d’exploitation des EAEA.<br />

Prioriser la fixation d’objectifs (et non pas<br />

l’accroissement des compétences).<br />

Mieux accompagner les managers (et les RH) à établir<br />

des objectifs et à exploiter au mieux les EAEA.


Nécessité de clarifier le contenu du protocole pour<br />

diminuer les divergences dans son interprétation.<br />

Renforcer le rôle de l’EAEA sur l’accompagnement du<br />

salarié.<br />

Définition d’un calendrier RH cohérent pour suivre la<br />

logique EAEA / plan de formation.<br />

Simplification du répertoire des métiers et des<br />

référentiels emplois.


Mieux connaître les objectifs stratégiques de l’organisme<br />

afin de vérifier au cours des EAEA l’accroissement des<br />

compétences attendu.<br />

Simplification des référentiels d’emplois et de<br />

compétences ce qui permettrait d’avoir un support EAEA<br />

plus simple.<br />

L’efficacité des EAEA dépend de l’organisation et de<br />

l’information proposées aux managers par les directions.


Nécessité, en interne, de mieux positionner les différents<br />

temps : lettre de cadrage / campagne EAEA /<br />

construction du plan de formation / attribution des<br />

mesures individuelles / information.<br />

Il est indispensable de disposer d’un outil de traitement<br />

informatisé pour optimiser la gestion des EAEA<br />

=> la formation des managers sur la conduite des EAEA<br />

doit être régulièrement actualisée.


La fixation et l’évaluation de l’atteinte des objectifs<br />

d’accroissement des compétences est difficile pour les<br />

managers.<br />

La mise à jours des référentiels est difficile par manque<br />

de temps.<br />

Il faut une implication de tous les managers, ce qui<br />

passe par un affichage clair de la politique de<br />

développement de l’organisme par le directeur.<br />

Décliner, au sein de l’organisme, une véritable politique<br />

autour du processus d’évaluation : délais, méthode,<br />

utilisation…


Nécessité de simplifier les référentiels et le répertoire<br />

des métiers pour rendre plus facile les EAEA.<br />

Fixer des objectifs facilement « mesurables ».<br />

Former les managers à l’évaluation des compétences<br />

acquises et à acquérir.<br />

Clarifier le lien entre l’EAEA et la rémunération.<br />

Évoluer vers des rapports EAEA plus conformes au<br />

contenu réel des entretiens.<br />

L’outil EAEA est bien intégré par tous


Thème 3


• Dans le cadre de la prochaine renégociation du<br />

protocole relatif au dispositif de rémunération,<br />

selon vous :<br />

– quelles sont les dispositions que vous<br />

souhaitez voir conservées <br />

– quelles modifications souhaitez-vous<br />

proposer <br />

– la notion de performance doit-elle être prise<br />

en compte par les négociateurs, en plus de la<br />

compétence, l’expérience et les parcours


Les idées à retenir


Maintenir le dispositif d’expérience et de points de<br />

compétences.<br />

Élargir la notion de prime de résultat à toutes les<br />

catégories de personnel.<br />

Disposer d’outils d’analyse et de suivi performants.<br />

Disposer de référentiels plus opérationnels.<br />

Une meilleure définition des compétences avec une<br />

échelle d’évaluation.


A conserver : la logique d’entretiens annuels.<br />

La forme pourrait être adaptée : entretiens approfondis à<br />

intervalles pluriannuels (sauf besoins particuliers).<br />

Pas de compétences identiques à tous les niveaux.<br />

Primes de résultat quel que soit le niveau.<br />

Pour les niveaux 3 actuels, prévoir des possibilités de<br />

changement de niveau.<br />

Trouver un compromis entre les deux points actuels pour<br />

l’expérience et l’ancienne classification (2%).


Prime de résultats à élargir à tous les niveaux.<br />

Possibilité d’attribuer une prime de résultat sans<br />

différenciation de niveau.<br />

Relever les coefficients de rémunération.<br />

Dispositions à conserver : maintenir le processus<br />

d’évaluation.<br />

Autres outils de rémunération : primes exceptionnelles<br />

quel que soit le niveau, en rétribution d’un fait non<br />

transposable en compétences.


Autres outils de rémunération : RAS.<br />

Cette journée me permettra d’y réfléchir, voire d’obtenir<br />

des pistes de réflexion…<br />

Modification des niveaux 3 et 4 pour permettre des<br />

parcours professionnels, des promotions.<br />

Permettre la progression de la rémunération, sans<br />

blocage à un seuil pour les salariés les plus<br />

expérimentés.<br />

Possibilité d’attribution de primes ponctuelles (conduite<br />

ou participation à des projets…).


Possibilité d’accorder une prime collective à un groupe<br />

d’agents.<br />

Rendre plus lisible la politique de rémunération à<br />

l’embauche (affichage d’un montant et non d’un<br />

coefficient).<br />

A conserver : les seuils conventionnels => garant de<br />

l’unicité de la branche et de l’équité de traitement des<br />

salaires.<br />

Outil de rémunération par prime pour l’ensemble des<br />

niveaux.


A proposer : distinguer l’entretien d’évaluation des<br />

compétences (annuel) de l’entretien relatif à la<br />

rémunération (périodicité à définir) / article 7 : passer de<br />

3 à 5 ans.<br />

Conserver le système de rémunération des<br />

compétences en revoyant la cible à la hausse.<br />

Augmenter la plage d’évolution en points de<br />

compétence.


A garder : les EAEA en développant les possibilités<br />

d’accompagnement / les référentiels emplois.<br />

A revoir : la grille des niveaux et des rémunérations / la<br />

possibilité de valoriser par des primes la performance de<br />

l’individu / Les 5 critères d’évaluation des EAEA.<br />

A garder : EAEA.<br />

A revoir très vite : la situation des agents qui ont atteint la<br />

limite des points d’expérience et des points de<br />

compétence dans leur niveau.<br />

A améliorer : la politique de rémunération en lien avec la<br />

compétence.


A modifier : il faut revoir le lien entre les points de<br />

compétences et les niveaux. Le lien avec les niveaux<br />

devrait être une référence uniquement par l’ancienneté<br />

(réduire le nombre de niveaux).<br />

A introduire : mettre en place des outils de rémunération<br />

de la performance individuelle ou / et collective<br />

(ex:secteur).


Dispositions à conserver : les EAEA, des référentiels<br />

simples, des objectifs mieux déclinés.<br />

Modifications : le nombre d’objectifs pour déclencher<br />

l’attribution d’un pas de compétence.<br />

Autres éléments de rémunération : introduire de la<br />

compensation financière collective mais déclinée par<br />

service.


A conserver : le mécanisme EAEA avec la référence aux<br />

compétences (répertoire des emplois et compétences).<br />

Le système décisionnel d’attribution des points de<br />

compétence.<br />

D’accord pour la diversification des outils de<br />

rémunération, mais prévoir les risques de multiples<br />

interprétations et préciser le plus possible les modalités<br />

d’application.<br />

Définir des « critères » d’individualisation.<br />

Introduire une notion de résultats « collectifs »<br />

rémunérés (non pérennes).


Modifications : revaloriser tous les accompagnements<br />

salariaux, quitte à les espacer dans le temps.<br />

Un critère de rétribution individuelle sur performance CT<br />

+ la rétribution compétences à MT.<br />

Garder l’appréciation des résultats et des compétences.<br />

Les échanges sur la compétence est un des leviers de<br />

motivation et de valeur ajoutée au travail réalisé par<br />

l’agent.<br />

A conserver : référentiel des compétences / EAEA.<br />

Nouveaux outils : mesures ponctuelles et non pérennes.


Étendre la part variable de rémunération à tous les<br />

employés et cadres.<br />

Prévoir des modalités (rémunérées) pour les fins de<br />

carrière (seniors).<br />

Augmenter le pas minimum des points de compétence.<br />

Développer ou créer un système de tutorat (rémunéré)<br />

pour les fins de carrière.


Aimerait : suppression des coefficients maximum par<br />

niveau / engagement avec la valeur du point qui assure<br />

le maintien du pouvoir d’achat hors mesures<br />

promotionnelles.<br />

Développer la prime de résultats : pour des missions<br />

ponctuelles à des agents N < 8.<br />

Prévoir un parcours pour les techniciens - Primes.<br />

Redonner une existence à tous les niveaux de la<br />

classification.


EAEA.<br />

Simplification des référentiels.<br />

Augmenter la valeur du point afin d’individualiser<br />

réellement la rémunération / augmenter la prime<br />

d’intéressement et l’individualiser / augmenter le<br />

pourcentage d’attribution de points de compétences.<br />

Une annexe budgétaire qui s’impose aux caisses<br />

nationales, c’est-à-dire un protocole qui soit financé.


Régler la question du pouvoir d’achat pour valeur du<br />

point + ancienneté et dépolluer le dispositif points de<br />

compétence.<br />

Un dispositif intéressement plus mobilisateur.<br />

Création de primes et indemnités de fonction pour<br />

certains emplois (téléconseillers).<br />

Le répertoire des métiers et les référentiels de<br />

compétences ne sont pas toujours très opérationnels<br />

(trop complexes).


Garder la souplesse de l’accord actuel.<br />

Veiller à une réévaluation de la valeur du point qui ne<br />

donne pas de sentiment de perte de pouvoir d’achat<br />

manifeste.<br />

On manque d’outils précis d’évaluation de la<br />

performance individuelle des agents.<br />

A conserver : l’entretien annuel d’évaluation des<br />

compétences et de fixation des objectifs.<br />

Les dispositions art 7 PA, mais en passant de 3 à 5 ans.


Les observatoires<br />

régionaux<br />

JRH – LILLE<br />

8 janvier 2009


Ce document retrace thème par thème :<br />

• vos positionnements sur les hypothèses<br />

proposées pour expliquer les constats,<br />

• les idées émises sur chaque thème.


Thème 1


Le constat<br />

Les points de compétences ont été distribués dans<br />

le cadre des pas minimums. On observe une<br />

rotation dans la distribution des points de<br />

compétences puisque après trois ans<br />

d’application, près de 80% des salariés de<br />

l’institution en ont bénéficié.<br />

Enfin, globalement, il n’y a pas eu de report de la<br />

masse salariale attribuée à l’ancienneté vers les<br />

mesures individuelles. (GVT positif : 1,8 en 2005,<br />

1,3 en 2006, 1,6 en 2007)


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 1 : Les cadrages budgétaires de branche<br />

limitent les marges de manœuvre des organismes<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

4<br />

• HYPOTHESE 2 : Les organismes ont du mal à estimer<br />

précisément leurs propres marges budgétaires<br />

D’accord<br />

1<br />

Pas d’accord<br />

15


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 3 : Les organismes n’ont pas pris en<br />

compte l’objectif de redéploiement du coût des<br />

mesures automatiques vers les mesures individuelles<br />

D’accord<br />

12<br />

Pas d’accord<br />

4<br />

• HYPOTHESE 4 : Les organismes ne disposaient pas<br />

des outils RH suffisants pour construire une politique<br />

d’individualisation des rémunérations.<br />

D’accord<br />

11<br />

Pas d’accord<br />

5


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 5 : La pression sociale n’a pas permis<br />

une individualisation des rémunérations<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

6<br />

• HYPOTHESE 6 : Les managers n’ont pas développé<br />

les compétences nécessaires pour appliquer une<br />

politique d’individualisation<br />

D’accord<br />

12<br />

Pas d’accord<br />

4


Les idées à retenir


Plus de perspective d'évolution salariale pour bon<br />

nombre d'agents (il ne peut y avoir de changement de<br />

coefficient pour tous).<br />

- Difficulté à cesser de raisonner en fonction de la<br />

classification antérieure (appliquée depuis janvier<br />

1993).<br />

- Politiques locales d'attribution des points de<br />

compétence totalement différentes d'un organisme à<br />

l'autre.<br />

- Esprit du protocole d'accord du 30.11.04 plus<br />

fortement respecté.<br />

- Classification des emplois déjà obsolète.Coefficients<br />

maximum déjà atteints.


Nécessité d'une lettre de cadrage pour afficher une<br />

politique de rémunération au sein de l'organisme.<br />

Le changement culturel vers une individualisation<br />

serait difficile .<br />

Les pratiques d'un organisme à l'autre sont<br />

différentes.<br />

La politique de rémunération dépend de la direction<br />

(d'où ces pratiques différentes).<br />

Une note de cadrage précise est nécessaire. Tout<br />

organisme n'a pas réellement de note de cadrage ou<br />

leur contenu diverge beaucoup. Le protocole d'accord<br />

a été respecté "à la lettre" dès les premières années<br />

puis les anciennes pratiques sont revenues au galop.


Une lettre de cadrage affichant les objectifs pourrait<br />

être une aide substantielle tant pour les managers que<br />

pour le personnel.<br />

Limites du protocole compte tenu de la culture<br />

institutionnelle.<br />

L'application du protocole de 2004 dépend de la<br />

volonté de la direction à suivre l'esprit du texte ou non<br />

compte tenu de la pression sociale et de ses<br />

ambitions… Une réforme de la classification<br />

permettrait un éventail plus important<br />

d'individualisation des mesures en matière de<br />

rémunération.


Chaque organisme rencontre les mêmes difficultés<br />

pour application du protocole.<br />

Répartition des points de compétence après quelques<br />

années en uniformisant .<br />

Les contraintes budgétaires limitent les directions pour<br />

l'application du protocole.<br />

Importance des organisations syndicales qui obligent<br />

les directions à "partager" les points.


Possibilité de supprimer le coefficient maximum afin<br />

de ne pas pénaliser les meilleures agents méritant des<br />

points de compétence (et déjà au maxi) et de ne pas<br />

les démotiver!! (puisqu'une promo n'est pas possible).<br />

Ou recréer un niveau intermédiaire par exemple entre<br />

le N3 et N4 pour ces agents là.


Augmenter régulièrement la valeur du point.<br />

Les managers ne sont pas suffisamment sensibilisés<br />

à la reconnaissance des compétences développées<br />

pour proposer des points de compétence.<br />

Difficulté pour les managers d'identifier ou de mesurer<br />

les compétences qu'ont développé les salariés. Un<br />

outil <br />

Prime de résultat quel que soit le niveau.<br />

Outil RH à développer pour faciliter l'individualisation.<br />

Revoir la valeur du point.


Prime de résultat à un plus large public sur un objectif<br />

clairement défini.<br />

Allongement des plages salariales.<br />

Appuyer l'individualisation des rémunérations sur des<br />

mesures concrètes et efficaces de maintien du pouvoir<br />

d'achat.<br />

Imposer un argumentaire objectif pour chaque<br />

décision d'augmentation des rémunérations.


Étendre la prime de résultat à l'ensemble des cadres.<br />

Redonner une information nationale sur<br />

l'individualisation des rémunérations, y compris aux<br />

AD.<br />

Revoir la grille de rémunération.<br />

Prévoir une échelle plus grande de catégorie pour les<br />

niveaux 3.<br />

Éléments d'information sur le taux d'endettement des<br />

salariés de l'institution.


Plus d'écart de rémunération entre les niveaux afin de<br />

ne plus avoir des N3 avec des points supérieurs à un<br />

niveau 6 par exemple.<br />

Prime individualisée plus étendue mais avec<br />

obligation d'application par les organismes d'un<br />

pourcentage minimum.<br />

S'inquiéter du pouvoir d'achat des salariés à la baisse.<br />

Prévoir le maintien du pouvoir d'achat pour permettre<br />

de faire jouer à plein le système d'individualisation.


Étendre la part variable.<br />

Revoir les grilles de rémunération (nombre de<br />

niveaux cadres/non cadres).<br />

Fusion des différentes grilles info, personnel<br />

soignant, administratif.<br />

Se référer plus à des salaires qu'à des niveaux de<br />

rémunération.<br />

Supprimer les primes (toilettage, accueil, guichet,<br />

itinérance, etc..


Élargir les plages salariales.<br />

Former à l'évaluation des compétences.<br />

Lettre de cadrage avec des enveloppes par<br />

secteur.<br />

Plus de latitude aux évaluateurs => procédure<br />

d'arbitrage.<br />

Prise en compte de l'assiduité en-dehors des<br />

points de compétence.


Thème 2


Le constat<br />

L’entretien est accepté par les salariés et les managers et<br />

pratiqué dans l’ensemble des organismes. Il est vécu<br />

comme un moment privilégié d’échanges sur le contenu du<br />

travail.<br />

Il est d’avantage utilisé pour évaluer l’atteinte des objectifs<br />

du salarié que le développement des compétences,<br />

particulièrement pour les gestionnaires des situations<br />

client. Le lien avec la rémunération n’est pas évident.<br />

Il sert rarement à identifier les besoins de formation et à<br />

relayer les choix de la direction.<br />

A l’issue de l’entretien, le salarié ne dispose pas d’une<br />

vision claire de ses possibilités d’évolution.


EAEA<br />

• HYPOTHESE 1 : Les trois temps :campagne EAEA,<br />

construction du plan de formation / attribution des<br />

mesures individuelles sont difficilement conciliables<br />

entre eux.<br />

D’accord<br />

5<br />

Pas d’accord<br />

10<br />

• HYPOTHESE 2 : Il est plus facile pour le management<br />

d’évaluer l’atteinte des objectifs que l’accroissement<br />

des compétences, de ce fait il se consacre<br />

essentiellement à ce volet<br />

D’accord<br />

15<br />

Pas d’accord<br />

0


EAEA<br />

• HYPOTHESE 3 : Au fil des ans il est souvent difficile<br />

pour les managers d’identifier de nouveaux objectifs de<br />

développement des compétences, particulièrement<br />

pour les salariés les plus expérimentés<br />

D’accord<br />

14<br />

Pas d’accord<br />

1


EAEA<br />

• HYPOTHESE 4 : La chaîne décisionnelle, au sein des<br />

organismes, en matière de rémunération ne permet pas<br />

à l’évaluateur de lier l’entretien avec l’attribution de<br />

mesures individuelles.<br />

D’accord<br />

5<br />

Pas d’accord<br />

10<br />

• HYPOTHESE 5 : Le répertoire des métiers et les<br />

référentiels emplois mériteraient d’être simplifiés pour<br />

être réellement utilisables lors de l’entretien<br />

D’accord<br />

5<br />

Pas d’accord<br />

10


Les idées à retenir


Banalisation de l'entretien qui se résume souvent à<br />

l'atteinte des objectifs et non en piste de progrès. Mais<br />

comment dissocier les rémunérations. Pas assez de<br />

passerelles dans l'échelle des coefficients.<br />

Même entretien pour formation et compétences car<br />

risque de multiplier les entretiens.<br />

Pour les outils, dans le cadre de l'évolution des<br />

réseaux, pourquoi pas des fiches de compétences /<br />

métiers ou contenu d'activités communes


Nécessité d'une clarification du lien EAEA et<br />

rémunération.<br />

Préciser notions compétences, performances,<br />

accroissement compétences.<br />

Manque d'outils nationaux de préparation des EAEA<br />

et de leur exploitation.<br />

Impliquer le manager dans un processus de GRH<br />

partagée.


Les cadres évaluateurs s'essoufflent quant à la<br />

détermination des objectifs.<br />

La période de fin d'année n'est pas appropriée pour la<br />

campagne des EAEA. Cette période est importante<br />

car le plan de formation découle des EAEA. Cette<br />

campagne serait idéalement programmée en mai/juin.<br />

Les pratiques d'un organisme à l'autre sont<br />

différentes.


L'identification d'objectifs de développement des<br />

compétences est plus difficile concernant les salariés<br />

les plus expérimentés.<br />

On parle plus, lors des entretiens, d'atteinte des<br />

objectifs que de l'accroissement des compétences.<br />

Clarifier la délégation de décision/proposition du cadre<br />

évaluateur.<br />

Retravailler l'accompagnement/accroissement des<br />

compétences, la détermination des besoins de<br />

formation.


Points attribués suivant l'atteinte des objectifs plus<br />

que la compétence.<br />

Évaluation de la formation non prise en compte pour<br />

développement des compétences.<br />

Difficulté fixation des objectifs.<br />

Atteinte des objectifs prépondérante lors des EAEA<br />

=>nécessité de recadrer l'EAEA pour évaluer<br />

davantage l'accroissement des compétences.


Mettre à disposition un outil de gestion des EAEA et<br />

de recensement des besoins de formation.<br />

Enrichir le répertoire des métiers des nouveaux<br />

métiers.<br />

Enrichir le répertoire des métiers notamment sur<br />

l'accroissement des compétences, sur de nouveaux<br />

métiers…<br />

Harmonisation interbranche des référents emplois<br />

plutôt qu'un répertoire et des référents locaux.


Outils performants.<br />

Actualisation du répertoire des métiers et du<br />

dictionnaire de compétences.<br />

Harmonisation de la table emploi GDP.<br />

Plus d'outils d'exploitation.<br />

Plus d'harmonisation des traitements.<br />

Plus de formations.<br />

Plus d'accompagnement des évaluateurs.


Revoir la FP17 qui ne contient que trois métiers.<br />

Disposer d'un outil SIRH permettant l'exploitation des<br />

données.


Thème 3


• Dans le cadre de la prochaine renégociation du<br />

protocole relatif au dispositif de rémunération,<br />

selon vous :<br />

– quelles sont les dispositions que vous<br />

souhaitez voir conservées <br />

– quelles modifications souhaitez-vous<br />

proposer <br />

– la notion de performance doit-elle être prise<br />

en compte par les négociateurs, en plus de la<br />

compétence, l’expérience et les parcours


Les idées à retenir


Développer une méthode de pesée des emplois pour<br />

intégrer les évolutions de l'emploi : pas seulement<br />

l'EAEA.<br />

Proposer un système de prime de résultat pour<br />

d'autres niveaux jusqu'où <br />

L'individualisation c'est bien mais le collectif dans tout<br />

ça <br />

Supprimer coefficient maxi.<br />

Recréer un niveau entre le 3 et le 4 afin de<br />

récompenser les performances.


Étendre les possibilités d'accroissement de la<br />

rémunération (ex. : prime de résultat, multiplication<br />

des niveaux dans la classification…).<br />

Politique claire en matière de rémunération avec les<br />

moyens budgétaires associés.<br />

Pas de pas minimum.<br />

Prime de résultat attribué à d'autres niveaux.<br />

Revenir peut-être à un minimum de points donné au<br />

bout de 3 ou 5 ans aux agents n'ayant pas bénéficié<br />

de points durant cette période afin de "calmer" les<br />

choses. A voir.


Nouveau protocole : plus de niveaux < smic.<br />

Maintien du système d'ancienneté EAEA pour<br />

l'atteinte des objectifs et points de compétences et<br />

besoins de formation.<br />

Prime pour le développement des compétences à<br />

défaut de passage de niveau supérieur (prime pour<br />

tous).


Meilleure répartition entre les mesures à effets<br />

automatiques et les mesures individuelles de<br />

rémunération des compétences.<br />

Abandon de la référence aux niveaux.<br />

Prime de résultats pour tous.<br />

Clarification de qu'est-ce qu'on rémunère avec quoi.<br />

Utilisation obligatoire des pas majorés.


Avoir une valeur du point qui évolue suivant l'inflation.<br />

Avoir des échelles de rémunérations permettant la<br />

motivation des promotions.<br />

Maintenir une partie ancienneté et une partie<br />

individualisation.<br />

Réduire le nombre de coefficients.<br />

Répartir les différentes formes de rémunération de<br />

manière "équilibrée" entre point d'ancienneté, valeur<br />

du point, point de compétence.<br />

Prime de résultat quel que soit le niveau.


Augmentation de la valeur du point.<br />

Abandonner les notions de niveau et parler coefficient<br />

global.<br />

Prévoir la prime de résultat pour l'ensemble des<br />

cadres.<br />

Revoir le pas de compétence.<br />

Élargissement de la prime de résultat pour tous les<br />

niveaux cadres.


Une réévaluation de la valeur du point qui permet de<br />

retrouver un pouvoir d'achat raisonnable et une<br />

augmentation régulière en fonction de l'inflation.<br />

Revalorisation de la valeur du point.<br />

Grille de rémunération qui permet à un agent de vivre<br />

décemment.<br />

Prime de résultat doit concerner plus de catégories.


Indexer la valeur du point sur le taux de l'inflation réel.<br />

Déplafonner les niveaux de rémunération.<br />

Créer une vraie différenciation dans la rémunération<br />

des différentes catégories d'emploi.<br />

Supprimer les primes de fonction.<br />

Supprimer les primes de résultat.<br />

Augmenter les "pas" de points de compétence.<br />

Garantir un taux de GVT dans le protocole d'accord.


Les observatoires<br />

régionaux<br />

JRH – IDF<br />

12 décembre 2008


Ce document retrace thème par thème :<br />

• vos positionnements sur les hypothèses<br />

proposées pour expliquer les constats,<br />

• les idées émises sur chaque thème.


Thème 1


Le constat<br />

Les points de compétences ont été distribués dans<br />

le cadre des pas minimums. On observe une<br />

rotation dans la distribution des points de<br />

compétences puisque après trois ans<br />

d’application, près de 80% des salariés de<br />

l’institution en ont bénéficié.<br />

Enfin, globalement, il n’y a pas eu de report de la<br />

masse salariale attribuée à l’ancienneté vers les<br />

mesures individuelles. (GVT positif : 1,8 en 2005,<br />

1,3 en 2006, 1,6 en 2007)


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 1 : Les cadrages budgétaires de branche<br />

limitent les marges de manœuvre des organismes<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

1<br />

• HYPOTHESE 2 : Les organismes ont du mal à estimer<br />

précisément leurs propres marges budgétaires<br />

D’accord<br />

4<br />

Pas d’accord<br />

7


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 3 : Les organismes n’ont pas pris en<br />

compte l’objectif de redéploiement du coût des<br />

mesures automatiques vers les mesures individuelles<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

2<br />

• HYPOTHESE 4 : Les organismes ne disposaient pas<br />

des outils RH suffisants pour construire une politique<br />

d’individualisation des rémunérations.<br />

D’accord<br />

9<br />

Pas d’accord<br />

3


CADRAGE DE LA POLITIQUE DE REMUNERATION<br />

• HYPOTHESE 5 : La pression sociale n’a pas permis<br />

une individualisation des rémunérations<br />

D’accord<br />

9<br />

Pas d’accord<br />

2<br />

• HYPOTHESE 6 : Les managers n’ont pas développé<br />

les compétences nécessaires pour appliquer une<br />

politique d’individualisation<br />

D’accord<br />

5<br />

Pas d’accord<br />

6


Les idées à retenir


Initier des mesures incitatives pour une utilisation<br />

pertinente de leur GVT par les organismes.<br />

Disposer en amont d'un cadrage budgétaire<br />

pluriannuel stable (pour pouvoir anticiper).<br />

Développer les instruments d'évolution individualisée<br />

des rémunérations.<br />

Prévoir une prime de résultat pour les niveaux de V à<br />

VII afin de reconnaître l'investissement d'un salarié<br />

pour des projets spécifiques.


Supprimer les niveaux dans les classifications<br />

(employés, cadres, informaticiens, personnels<br />

soignants).<br />

Problème culturel entravant la définition d'une<br />

politique salariale volontariste.<br />

Le national doit apprendre aux acteurs à jouer avec<br />

les outils, à élaborer des scénarii répondant à des<br />

contextes différents.<br />

Donner des outils supplémentaires si on ne sait pas<br />

s'en servir n’a pas d’intérêt.


L'individualisation de la rémunération ne fait pas partie<br />

de la culture des salariés.<br />

Peu de marge de manœuvre laissée aux managers.<br />

Manque de moyens budgétaires.<br />

L'harmonisation des pratiques n'est pas nécessaire :<br />

tout dépend de la taille de l'organisme, de la branche,<br />

des orientations stratégiques, des budgets<br />

disponibles.<br />

Développer d’autres leviers d’augmentation salariale.<br />

Cadrer / harmoniser les pratiques, les interprétations.


Thème 2


Le constat<br />

L’entretien est accepté par les salariés et les managers et<br />

pratiqué dans l’ensemble des organismes. Il est vécu<br />

comme un moment privilégié d’échanges sur le contenu du<br />

travail.<br />

Il est d’avantage utilisé pour évaluer l’atteinte des objectifs<br />

du salarié que le développement des compétences,<br />

particulièrement pour les gestionnaires des situations<br />

client. Le lien avec la rémunération n’est pas évident.<br />

Il sert rarement à identifier les besoins de formation et à<br />

relayer les choix de la direction.<br />

A l’issue de l’entretien, le salarié ne dispose pas d’une<br />

vision claire de ses possibilités d’évolution.


EAEA<br />

• HYPOTHESE 1 : Les trois temps : campagne EAEA,<br />

construction du plan de formation, attribution des<br />

mesures individuelles sont difficilement conciliables<br />

entre eux.<br />

D’accord<br />

6<br />

Pas d’accord<br />

• HYPOTHESE 2 : Il est plus facile pour le management<br />

d’évaluer l’atteinte des objectifs que l’accroissement<br />

des compétences, de ce fait il se consacre<br />

essentiellement à ce volet<br />

D’accord<br />

6<br />

6<br />

Pas d’accord<br />

6


EAEA<br />

• HYPOTHESE 3 : Au fil des ans il est souvent difficile<br />

pour les managers d’identifier de nouveaux objectifs de<br />

développement des compétences, particulièrement<br />

pour les salariés les plus expérimentés<br />

D’accord<br />

10<br />

Pas d’accord<br />

1


EAEA<br />

• HYPOTHESE 4 : La chaîne décisionnelle, au sein des<br />

organismes, en matière de rémunération ne permet pas<br />

à l’évaluateur de lier l’entretien avec l’attribution de<br />

mesures individuelles.<br />

D’accord<br />

6<br />

Pas d’accord<br />

• HYPOTHESE 5 : Le répertoire des métiers et les<br />

référentiels emplois mériteraient d’être simplifiés pour<br />

être réellement utilisables lors de l’entretien<br />

D’accord<br />

2<br />

6<br />

Pas d’accord<br />

9


Les idées à retenir


Disposer d'une vision plus claire des parcours<br />

d'évolution :<br />

- années de mobilité<br />

- évolution professionnelle<br />

en lien avec le dispositif de formation institutionnelle.<br />

Intégrer un critère explicite de capacité à s'adapter<br />

aux changements.<br />

Donner des exemples d'objectifs mesurables par<br />

métier.


Cadrage net par l'<strong>Ucanss</strong> de l'articulation entre EAEA<br />

et attribution de points de compétence.<br />

Intégrer la notion de mesure de la performance.<br />

Support EAEA simplifié et qui permette plus de<br />

personnalisation /emplois.<br />

Faire un retour aux managers de leurs EAEA.<br />

Donner aux managers une délégation en matière de<br />

rémunération.


Je retiens "difficultés à mettre en œuvre : plan de<br />

formation" : EAEA et attribution points.<br />

Proposition : un entretien intermédiaire au cours<br />

duquel on détermine les actions de formation à mettre<br />

en œuvre.<br />

Mettre en place dans chaque service des indicateurs<br />

de qualité/quantité pour argumenter lors des EAEA.<br />

Bilan d'étape indispensable.<br />

Créer une "hot line" RH au niveau de l'<strong>Ucanss</strong>.


Thème 3


• Dans le cadre de la prochaine renégociation du<br />

protocole relatif au dispositif de rémunération,<br />

selon vous :<br />

– quelles sont les dispositions que vous<br />

souhaitez voir conservées <br />

– quelles modifications souhaitez-vous<br />

proposer <br />

– la notion de performance doit-elle être prise<br />

en compte par les négociateurs, en plus de la<br />

compétence, l’expérience et les parcours


Les idées à retenir


Dans la politique rémunération : garder un minimum<br />

d'attribution collective.<br />

Rééquilibrer les écarts entre les Directeurs et les<br />

Employés .<br />

L'attribution des points de compétence est à<br />

conserver mais il faudrait prendre en compte la<br />

performance par une prime de résultat qui ne serait<br />

pas annuelle, mais qui récompenserait la réussite de<br />

différents projets.


Développer la prime de résultat pour l'ensemble des<br />

cadres et préciser son mode de fonctionnement<br />

(attributaires potentiels, systématique de l'attribution à<br />

une proposition des résultats…).<br />

Notion de performance : à intégrer en développant les<br />

moyens de reconnaissance (extension à tous les<br />

niveaux de la prime de résultat).<br />

Revoir niveau / coefficient et plafond maximum, plage<br />

d'évolution salariale.


Autres leviers de reconnaissance.<br />

Refonte des primes ou indemnités de fonction.<br />

Harmoniser les grilles employés / cadres /<br />

informaticiens.<br />

Harmoniser l'ensemble des grilles existantes à ce<br />

jour.<br />

<br />

Ajouter un critère pour l'attribution des points de<br />

compétence (notion de performance )


Introduire un lien direct entre le métier et sa<br />

rémunération, sans passer par les niveaux de<br />

classification (avec différents degrés de détention de<br />

compétences).<br />

Élargir les plages d'évolution salariales, notamment<br />

pour les agents.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!