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dossier L’église Saint-Jacques. Les travaux concernent tous types d’interventions : réfection des toitures ou des couvertures, entretien des vitraux, menuiseries, électrification de cloche, assainissement..., tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité des édifices et leur utilisation. Cette année de nombreux travaux ont été engagés, les plus remarquables concernent cinq établissements en particulier. Tout d’abord, l’église de St- Orens, à Villebourbon, où la reprise de la zinguerie du bâtiment est en cours de réalisation pour un montant global de 50 000 €. L’église de Fonneuve quant à elle, bénéficie d’une remise à neuf de la couverture de son toit, tout comme celle de Verlhaguet, pour un montant de global de 70 000 €. Enfin, l’escalier, le palier et le plancher du clocher de l’église St- Etienne de Sapiac ont été restaurés, et des sanitaires créés pour un montant de 15 000 €. D’autre part, des problèmes ont été récemment identifiés dans la charpente de l’église, entraînant sa fermeture. Des études techniques sont en cours. Une fois finalisées, ces dernières permettront d’établir un plan d’intervention pour renforcer la structure du bâtiment. L’église St-Jacques, un patrimoine particulier Classée au titre des Monuments Historiques, l’église St Jacques est un des joyaux de notre ville. Témoin de l’histoire et portant encore les stigmates des affrontements du passé, l’édifice dispose d’un rayonnement touristique et culturel important. Son entretien et la restauration des chefs d’œuvre qui y figurent, requièrent toute l’attention de la ville. Après la restauration des vitraux du chœur, du clocher ou encore de tableaux comme “La Vierge au tonneau” ou celui de “l’Annonciation”, de nouveaux projets ont été lancés en fin d’année. On compte en 2011, 90 000 € engagés dans les travaux avec notamment, la réfection d'une partie de la toiture et le nettoyage des vitraux et, pour 2012, la mise en lumière des œuvre rénovées ainsi qu'une étude hydrogéologique pour aider à définir les travaux nécessaires à l'assainissement de l'édifice. Une place de la laïcité à Montauban La 1 ère Journée de la laïcité fêtée à Montauban La première Journée de la laïcité a été fêtée dans certaines villes de France le 9 décembre dernier. Une proposition de loi pour la création de cette journée a été déposée par le député Jean-Christophe Lagarde après le vote par le sénat d’une proposition de résolution visant à instituer une journée nationale de la laïcité le 9 décembre, date anniversaire de la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. A Montauban, pour que la laïcité ne soit pas une vague notion, pour qu’elle revête toutes ses lettres de noblesse et que ses valeurs soient transmises, comprises et respectées, le parvis de la Maison de Associations, situé au cœur du quartier Est, rue Jean Carmet, a été baptisé “Place de la Laïcité”. C’est en présence des institutions locales, du monde associatif et des habitants du quartier, que la place de la laïcité est née. Une nouvelle place dans un nouveau quartier Le choix de cet emplacement n’est pas anodin. La Maison des Associations s’inscrit dans la rénovation globale du Quartier Est. Le quartier autrefois stigmatsé a reçu un concours sans précédent des fonds publics afin que la République y reprenne ses droits et que le bien vivre ensemble, tout son sens. Un choix hautement symbolique Théâtre de nombreuses animations et ouverte à tous, la Maison des Associations accueille toutes sortes d’activités. Cette structure se définit comme un lieu d’échanges et de dialogues, où le lien social et le développement de projets sont les maîtres mots. Ainsi, ce sont plus d’une dizaine d’associations qui se retrouvent régulièrement pour construire ensemble l’avenir et impulser de nou- Le parvis de la Maison des Associations devient la place de la laïcité. ma ville · le magazine d’information de la ville de Montauban 13 velles dynamiques. Nommé “place de la laïcité”, le parvis de ce lieux d’échange est donc une belle référence au fondement antique de la démocratie puisqu’aujourd’hui, la place de la laïcité remplit le rôle de l’agora antique, véritable lieu de liberté et d’échange de la cité.
dossier “Espérance”, l’autre nom de la Laïcité Dimanche 25 septembre, les artistes des différentes communautés ont mis en scène leur vision du Paradis. Depuis sa création en 2006, “Montauban Espérance” œuvre pour la tolérance et la concorde dans notre cité, en se définissant comme un espace de dialogue entre les communautés religieuses. L'objectif premier est de lutter contre toutes les ignorances, les incompréhensions et les intolérances, en accueillant tous ceux qui souhaitent créer une convivialité tolérante, fondée sur l’intégration des différences, quelle que soit sa religion. Chacun demeure fidèle à sa foi, sa croyance et ses coutumes, tout en portant un regard bienveillant sur l'autre. Chaque année, des manifestations sont organisées pour promouvoir la paix et la tolérance entre tous les Montalbanais. En 2011, c’est sur le thème “Raconte-moi ton Paradis”, que les communautés se sont exprimées, lors d’une rencontre place Nationale, au mois de septembre. 3 questions aux élus de la ville de Montauban Question à Brigitte Barèges, Député-Maire de Montauban Que signifie la laïcité pour vous Aujourd’hui encore, historiens, intellectuels, politiciens et philosophes s’interrogent, parfois se déchirent, sur l’exacte définition qu’il convient de donner à la laïcité. C’est donc avec beaucoup d’humilité et en tant que représentant de notre commune que je citerai le premier article de la loi de 1905 qui pose que “la République assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes”. L’élu que je suis, porte donc la responsabilité d’assurer cette liberté, et je pense qu’un des éléments fondateurs de celleci est justement le concept de laïcité. Cette laïcité est garante de la cohésion républicaine, et du respect des valeurs qui se trouvent au frontispice de nos mairies et de nos écoles : Liberté, Egalité, Fraternité. Je terminerai en reprenant les propos du philosophe Henri PENA-RUIZ qui écrivait en 2004 “l’idéal laïc n’est pas un idéal négatif de ressentiment contre la République, mais un idéal positif d’affirmation de la liberté de conscience, de l’égalité des croyants et des athées et de l’idée que la loi républicaine doit viser le bien commun et non pas l’intérêt particulier, c’est ce que l’on appelle le principe de neutralité de la sphère publique”. Question à Pierre-Antoine Lévi, Adjoint en charge de la vie civile, de la Communication, de l’enseignement supérieur et du développement du pôle univesritaire. Et pour les Montalbanais, comment se traduit la laïcité Chaque homme ou femme dispose de la même place dans notre société et dans notre ville. La ville porte une attention particulière pour que l’expression identitaire puisse exister sans nuire à la neutralité de la sphère publique. Tous les services proposés par notre ville, reflètent cette volonté. Je prendrai en exemple, d’une part la parfaite neutralité des lieux municipaux et de ses agents, et d’autre part la célébration des baptêmes républicains, qui ne sont pas imposés aux communes. C’est un choix volontaire de notre ville de les célébrer. La ville permet ainsi aux Montalbanais, qui sont avant tout citoyens, d’être reconnus par notre république, comme individus constitutifs de la vie civile. Question à Patrice Alozy, Adjoint en charge de l’Action économique et de l’emploi. Quelle place occupent les communautés religieuses dans notre ville Nos institutions et les lois qui nous gouvernent sont le fruit de longs combats menés par nos ancêtres. De la Révolution, à la dernière Guerre Mondiale, des milliers d’hommes se sont battus pour qu’aujourd’hui, athées et croyants, qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens puissent vivre loin des replis identitaires et dans une fraternité, une liberté et une égalité active. A Montauban, chaque communauté religieuse occupe donc une place reconnue et apporte sa contribution dans le débat public. Pour assurer leur pleine reconnaissance et valoriser leur existence, le mouvement Montauban Espérance a été créé en 2006. C’est une manière pour notre ville de donner la parole aux communautés religieuses, au même titre que toute autre organisation. Cette initiative est une réelle réussite car elle offre au-delà de la religion, une ouverture culturelle et philosophique aux Montalbanais. 14 ma ville · le magazine d’information de la ville de Montauban
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