MERKEL Lettre du 10 sept. 2009 - Malgré-Nous

Madame la Chancelière, Monsieur le Président de la RFA,
Madame la Chancelière, Vous venez de reconnaître les responsabilités de l’Allemagne à GDANSK
Bundestag de réhabiliter les soi-disant « 30 000 traîtres condamnés par le régime nazi. »
et le
A quand donc la reconnaissance par les deux Pays, « des souffrances incommensurables subies
par les Alsaciens-Mosellans, des années de privation des droits, d'humiliation et de destruction »
et le Génocide d’une génération programmée telle la solution finale pour des motifs ethniques
de soi-disant lointaines origines allemandes « Deutschstammig » classés comme
« Volksdeutsche »,, par un Etat souverain, sa police, sa justice, son armée rendant l’Alsace –
Moselle exsangue de ses forces vives par la mort de 40 000 † de ses fils. (30% des effectifs,
soit dix fois plus que les Américains , 3%)
A quand la reconnaissance par les deux Etats de la douleur de leurs familles, de leurs veuves et
de leurs orphelins, comme « victimes de l’oppression, des persécutions et de la barbarie nazie »
Par ailleurs Madame la Chancelière avec le Président de la RFA, Horst KÖHLER quand irez - vous à
Oradour/ Glane comme notre association vous l’avait proposé par courrier le 18 janvier dernier, le plus
grand village martyr d’Europe de l’Ouest, avec Nicolas SARKOZY, Président de la République pour
reconnaître enfin les responsabilités propres à chacun des deux Etats qui ont laissé porter le poids de cet
horrible massacre sur les seules épaules de 13 Malgré-Nous Alsaciens, incorporés de force, dont nombre de
mineurs, des enfants soldats, des boucs émissaires bien commodes, jetant hypocritement depuis 65 ans
l’opprobre sur toute une province
Le MUR des 4O OOO NOMS
Madame MERKEL, vous le savez fort bien, même vos avocats chargés d’écarter les importuns, que nos
pères, des citoyens français, ont été arrachés à leur familles par les nazis pour une mort programmée,
déportés à partir du territoire national, incorporés de force, un crime de guerre, un crime contre
l’Humanité, les membres du clan familial étant prises en otages sous la menace de représailles par la
Sippenhaft, au mépris de toutes les conventions internationales pour le droit des gens, par la puissance
occupante.
! Les deux Etats participeront-ils financièrement à l’édification d’un MUR des 40 000 NOMS,
d’un lieu de mémoire, de recueillement, de témoignage et de reconnaissance par les deux Nations
d’une tragédie dont l’Alsace-Moselle, aux frontières de deux empires, en a subi les graves
conséquences
! Nous vous informons qu’à la demande du Chef de l’Etat, la Présidence de la République vient de
charger notre association, d’une mission interministérielle pour la réalisation de notre projet
de MUR des NOMS et son cofinancement.
Ceci nous amène à nouveau à poser la question de la participation financière de l’Allemagne
Pour nous comme pour elle, un Devoir moral. ( pas avec la FEFA, la Fondation Entente Franco
-Allemande à Strasbourg qui a torpillé toutes nos initiatives et projets dont le Mur des Noms ;nous
réprouvons sa gestion)
Pourquoi comme Chefs d’Etats et de gouvernements, ne seriez-vous pas personnellement présente auprès
de Nicolas SARKOZY qui soutient notre projet d’un Mur des Noms*, comme à Gdansk ou G. SCHRÖDER à
Varsovie en 2004, lors de son inauguration, ce qui scellerait définitivement, la vraie réconciliation *
projet présenté aux autorités allemandes le 26 sept. 2006 et le 28 juin 2000
RÉGLER le CONTENTIEUX avec les ORPHELINS des « MALGRÉ-NOUS »
Pour nous, jamais de repas familial en commun, entourés de notre père et de notre mère.
Les deux Etats sont-ils prêts à s’engager à régler le contentieux, la dette imprescriptible suite aux
crimes commis à l’encontre des Orphelins des pères « Malgré-Nous » pour les traumatismes et
préjudices, d’ordre moral, psychologique et économique subis par leurs enfants
Les deux Etats, depuis 65 ans, ne se sentent-ils, ni responsables, ni coupables, ici de l’abandon par
la France en 1940, en 1942 et bien après la guerre vis-à-vis de ceux qui agonisèrent dans les horribles
camps russes, et là, côté allemand, de l’oppression et de la barbarie nazie
Me MERKEL, si vous êtes réélue et c’est tout le mal que nous pouvons vous souhaiter, engagerez- vous enfin
avec nous et le gouvernement français un dialogue qui nous a toujours été refusé
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